par Typy » 02 Fév 2008, 22:28
Voici les deux derniers chapitres,bonne lecture (:
Chapitre 10
Un après midi comme un autre, un peu plus chaud peut être, Franz travail. il est aussi sur le point de lancer l'analyse d'un signal. L'ordinateur en aura pour plusieurs minutes, alors il profite pour se retourner vers ses amis, et les déranger dans leurs travaux.
- tient, Waldo est de nouveau absent ? Cette fille ne fais donc rien d'autre de ses journées !
Jusqu'à preuve du contraire, Waldo n'est ni marié, ni même en couple. Mais depuis cinq semaines, il téléphone de plus en plus fréquemment. Franz prétend sans en être sur, qu'il a enfin trouvé une petite amie. Et puis, Waldo ne le contredit pas, il se contente de phrases allusives, et sous-entend que Franz a peut être raison. Il ne semble ni énervé, ni même gêné par les moqueries amicales de ses amis, alors personne ne se gène, et la petite amie supposée de Waldo est devenue le dernier sujet de conversation. Quand il montre enfin le bout de son nez, ils arrêtent tous de travailler pour l'accueillir, Franz le premier.
- j'ai une théorie ! Elle est femme au foyer, et elle ne peut t'appeler que pendant les heures de travail de son mari !
Mick renchérit :
- ça expliquerait aussi qu'il soit au téléphone si souvent, ils se manquent tellement durant les soirées...
- mais il la voit aussi le matin. En fait, ils passent même plus de temps ensemble qu'elle n'en passe avec son mari ! Continue Franz, que rien n'arrêtera tant que son analyse n'aura pas bipé.
- évidement ! Il faut bien qu'on puisse passer du temps ensemble !
- c'est un aveu ça !
- mais non, je vous aide simplement dans vos suppositions, pour que ça tienne la route le mieux possible !
- sans aucune arrières pensés, évidement.
- aucune ! Affirme Waldo, le sourire taquin.
Une sonnerie sort des haut-parleurs, elle provient de l'ordinateur de Franz.
- hé ! C'est fini ! Venez, on va découvrir ensemble !
- ça va sûrement rater cette fois aussi...
- ne soit pas défaitiste Michel ! Rétorque Waldo. On a peut-être fini les trois quarts de notre travail !
Etant donner que le simulateur de récepteur a indiqué que les ondes allaient de 11 à 90 MHZ, si les analyses confirment ces chiffres, c'est qu'il peut balayer toutes les ondes pour les décoder en les interceptant.
- Franz, arrête de réfléchir et montre-nous !
- c'est bien 11 à 90 non ?
- oui, j'espère que ça va marcher.
Franz clique sur "ok" puis fixe la barre de chargement qui progresse lentement. Il ne regarde pas l'écran, il ne veut pas savoir avant d'avoir entendu les cris de joie, ou les soupirs de déceptions de ses amis. C'est étrange, mais lorsqu'il n'apprend le résultat qu'indirectement, il se sent moins déçu, comme si le sentiment le percutait moins fort. Il faut dire que Franz a eu beaucoup d'occasion d'y réfléchir, ça fais plus de quarante fois que le récepteur se trompe, ou annonce qu'il ne reçoit aucune onde, ou même des fois, fait surchauffer l'ordinateur qui fini par s'éteindre.
Mais cette fois ci c'est diffèrent. leur laboratoire n'a pas inventé de nouvelle méthode, ils n'ont pas manœuvré plus précisément que d'habitude, n'ont pas non plus laissé le hasard guider les branchements...
Et pourtant, ça marche.
Il entend les exclamations et relève la tête, pour vérifier. "Onde émise de 11 à 90 Mhz". Franz sourit silencieusement, et remercie le ciel, ou quoi que ce soit d'autre, d'être ici aujourd'hui. Enfin, il ouvre la bouche.
- il ne nous reste plus qu'a découvrir comme masquer les ondes, et nous aurons gagner !
- je vais aller passer un coup de téléphone ! S'exclame Waldo.
Le silence se fait pendant quelques secondes, pendant lesquels ils le regardent fixement.
- tu veux prévenir ta petite amie ? Rigole Franz, de trop bonne humeur pour imaginer que quelque chose cloche.
- Non évidement, je vais appeler nos patrons !
- oui, bonne idée, ça leur fera au moins autant plaisir qu'à nous.
- dites, en parlant de choses joyeuses. Pour fêter ça, on pourrait peut être partir plus tôt ce soir ? J'ai promis à Aelita qu'on irait au parc d'attraction ce soir... si on pouvait y aller 3 heures plus tôt, ce serait génial, ça lui éviterait de se coucher trop tard.
Waldo compose le numéro en souriant, comme d'habitude.
- aller, va t'amuser, tu l'a bien mérité ! Fait un bisou à tes chéries de ma part !
- je n'y manquerais pas.
C'est vrai, il n'y manquera pas. Waldo dit toujours ça, et il n'y manque jamais.
Mick se lève, s'étire, et ajoute en retirant son pull.
- tu à eu une bonne idée Franz, je vais partir plus tôt moi aussi, je n'arriverais pas à travailler tant que je ne serais pas calmé un peu ! Vous venez avec moi au café ? On va fêter ça !
Ils continuent à babiller gaiement en s'habillant, comme tous les jours avant de partir, et finalement, Franz qui décide d'éteindre les ordinateurs, se trouve être le dernier à partir. Daniel, Mick et Michel sont déjà sortit, et Waldo est au téléphone, comme d'habitude, mais pas avec les mêmes personnes. Franz se demande pourquoi Waldo est sortit de la salle de travail. Peut être pour ne pas imposer le silence. Ou pour ne pas être dérangé. Ou par habitude, tout simplement. Au moment de fermer le programme de réception des ondes, Franz a envie de le tester une seconde fois. Et pas sur n'importe quoi, non, plutôt sur la conversation téléphonique de Waldo. Ce n'est pas vraiment privé, et si jamais Franz tombe sur une voix feminine, il se fait confiance pour éteindre. Mais là, il a envie de savoir à quel point ses chefs sont contents du travail accomplit. Waldo ne lui en voudra pas, Franz est même sur qu'il aurait mis le haut-parleur du téléphone si ses amis avaient pensé à lui demander. Tout en branchant le casque pour ne pas être entendu, Franz s'amuse en réalisant qu'utiliser une technologie aussi compliquée pour entendre les conversations téléphoniques reviendrais à se servir d'un satellite pour photographier un ciel étoilé. La voix de Waldo résonne dans les écouteurs, et Franz sourit, parce qu'il a enfin une preuve irréfutable que leur récepteur fonctionne.
- nous n'avons fait qu'un seul test pour le moment. Mais les probabilités pour qu'un test réussisse alors que le récepteur et l'intercepteur ne fonctionnent pas est très basse.
Franz a hâte de prévenir Waldo qu'effectivement, ça marche. Si à ce moment là, il était accouru dans la pièce ou se trouvait Waldo pour lui dire, peut être que tout aurait pu être évité...
- refaites quant même des tests demain, je veux avoir la certitude que cet appareil peut arrêter et intercepter n'importe quelles ondes.
- ok, on fera des tests demain sur plusieurs appareil. On fera même un essai de deux minutes sur la radio.
- si vous arriviez à interrompre la radio pendant deux minutes, je ne douterais plus que vous intercepteur marche !
- alors on le fera, écoutez R.T.L., demain à quinze heures. Mais il y a un problème là dedans. Franz attend encore de programmer quelque chose pour nous arrêter.
- peut être que vous n'auriez pas du le prendre pour un imbécile si longtemps ? je suis sur que si vous l'aviez mieux payé, on aurait pu lui faire accepter de travailler pour nous...
- on voulait être sur de ses compétences avant de lui proposer. Mais vous auriez entendu le discours qu'il nous a fait sur la défense du pays, une fois... il n'aurait jamais accepté, et il nous aurait dénoncé.
- alors, que comptez vous faire ? ce serait ridicule de ne rien faire pour ne pas éveiller les soupçons d'un de vos employés...
- vous avez une idée vous ?
- non. Mais je vous conseille d'en trouver une demain, sinon j'utiliserais des méthodes radicales.
- je n'ai pas tellement envie que vous... bon d'accord, j'aurais trouvé une idée d'ici demain.
Les mots continuent, mais se perdent dans les écouteurs. Celui qui les écoutait n'entend plus, il est abasourdi, tétanisé.
Franz cligne des paupières, d'abord lentement, comme pour se réveiller, puis de plus en plus vite, pour sortir du cauchemar dans lequel il vient d'être propulsé. Il fini par fermer les yeux tout à fait, sans pouvoir réfléchir tellement ce qu'il a entendu lui semble anormal. Quant un événement important arrive dans une vie, il faut toujours un moment pour réaliser. Le temps de dormir une nuit, d'y réfléchir quelques heures, ou juste quelques minutes, en fonction des cas. Mais des fois on ne peut pas. Des fois il n'y a pas de délai, parce qu'il n'y a pas de temps à perdre pour le délai, ou parce que la nouvelle est trop imprévisible pour que le cerveau la refuse. C'est le cas pour Franz aujourd'hui. Il ferme les yeux, et passe presque instantanément de l'amitié, à la surprise, et à la colère. Franz ne refuse pas d'accepter la nouvelle, il n'essaye même pas de se convaincre qu'il se trompe. Il se fait plus mal ainsi, mais il réagira plus vite. Franz a déjà peur, et il a raison, alors il s'offre le luxe de la conscience, au prix d'un énorme choc.
Il débranche l'ordinateur, et le retranche aussitôt, il ne veut pas perdre une minute de plus dans cet endroit. Mais il ne faudrait surtout pas laisser l'ordinateur allumé, Waldo pourrais voir ce que Franz faisait. Franz cours, sans regarder autour de lui, il court jusqu'à une impasse, ou il se rend compte qu'il a oublié son manteau. De toute façon qu'elle importance ? Ils pourraient se rendre compte de quelque chose. Mais non, se rendre compte de quoi ? C'est eux les coupables, c'est eux qui lui cachent des choses, et quelles choses ! Ou aller ? Ou se poser ? Qu'est ce qu'il vont faire de lui ? Aelita ! Qu'est ce qu'ils peuvent faire ? Qu'est ce qu'ils veulent de lui ? Lyndie... il pourrait accepter, bien qu'il ne sachent pas tout à fait quoi. Pourquoi lui avoir caché tout ça ? Pourquoi ne pas l'avoir laissé tranquille ? Il était presque heureux, c'est si cruel de lui avoir mentit s'il devait connaître la vérité un jour. Calme-toi, aller calme-toi. Aelita... ils pourraient leur faire du mal ? Comment peut-il les embrasser d'un coté et les tuer de l'autre ? Comment peut-il être son meilleur ami et lui vouloir autant de mal ? comment a-il pu entendre tout ça de la part de Waldo, à qui il avait confié tellement de choses, avec qui il a passé tellement de temps...
Stop. Calme.
C'est qu'ils veulent de lui, c'est simplement la même chose qu'avant, plus son silence et sa complicité. Juste faire comme avant. Si on fait semblant que rien n'a changé, ce sera un peu comme avant. Franz a envie d'y croire. Il se dit qu'il va aller parler à Waldo, lui dire qu'il a tout entendu, lui dire qu'il est d'accord pour faire comme avant, et qu'il peut téléphoner à son chef pour lui dire que tout est réglé, qu'il ne lui en veut pas pour tout ça, qu'il sait bien qu'il n'aurait jamais pu le tuer, et qu'ils peuvent redevenir ami. Comme avant. Et Lyndie ? Lyndie on ne lui dira rien. Lyndie ne comprendrait pas. Ou plutôt, elle comprendrait trop bien, et elle aurait exactement la réaction qu'il attend de lui-même. pardon Lyndie, tu sais bien que si ça n'engageait que moi...
Dans ce cas, quoi ? S'il était tout seul, si ce qui allait lui arriver ne l'inquiétait pas, il irait voir Waldo, il crierait et lui donnerait le plus grand coup que celui ci n'a jamais connu. Ou alors non. Il détruirait pièce par pièce le projet qu'il a à moitié construit. Puis, là, il irait voir Waldo, et il lui ferait comprendre qu'on ne se moque pas de Franz Hopper. Enfin non, Franz tout court, ça ira.
Mais qu'est ce qu'il raconte ? Se battre, c'est ridicule quant on a quelqu'un a préserver. Lyndie le comprendrait, il ne peut pas se montrer fier et honnête, il ne peut pas la rendre fière. Il y a des cas ou on doit juste ravaler sa fierté, parce qu'il y a des choses qui valent plus que ça. C'est sûrement ce que son père lui aurait dit.
Mais Lyndie, qu'est ce qu'elle lui aurait dit ?
Lorsque Franz rentre, et qu'il lui explique, Lyndie ne dit rien. Elle pleure juste.
- Lyndie...
Elle relève la tête, et murmure un son, pour que Franz continu sa phrase.
- qu'est qu'on fait ?
Elle ferme les yeux. Peut être qu'elle passe le marché pour la conscience elle aussi, mais même si c'était son cas, elle n'aura jamais aussi mal que Franz.
- qu'est ce qu'on peut faire ?
Pourquoi parler au pluriel ? Elle sait bien qu'elle ne peut rien faire. Mais lui pourrait sûrement. Comment peut-il avoir besoin d'elle alors qu'elle ne peut rien faire ?
je ferais ce que tu décide, admet-il finalement.
Franz se demande si c'est une preuve de faiblesse de ne pas prendre de décision lui-même. Il se demande ce qu'il va faire si Lyndie ne veux pas décider elle-même. Mais il décide en revanche que si être fort, c'est sacrifier sans sourciller les deux personnes qui aime le plus, alors il préfère être faible. Et au fond, il sait ce que Lyndie va dire, et il sait aussi qu'il est d'accord avec. Il n'attend que ça qu'elle lui demande de se battre. Mais décider tout seul, il n'ose pas.
- tu... on ne peut pas les laisser faire. On ne peut pas leur permettre de dominer le monde sans rien faire !
Il sourit. Il savait qu'elle allait dire ça. Et elle devinait qu'il attendait qu'elle dise ça. Sinon, à quoi d'autre pouvait-elle servir ? elle se jette dans ses bras et ajoute :
- dit moi que tu peux faire quelque chose contre eux.
Franz, un peu surprit, sert sa femme contre lui et répond :
- je peux, mais j'ai peur pour vous. Va avec Aelita au chalet, je ne veux pas qu'ils sachent ou vous êtes.
- il pensera forcement à aller nous chercher là bas un jour.
- d'ici là, on les aura arrêté.
Lyndie hoche la tête.
- je te fais confiance.
Deux heures plus tard, elles étaient parties. Aelita n'a pas compris pourquoi papa ne venait pas, tout comme elle n'a pas compris pourquoi on attendait pas les vacances pour partir à la montagne. "Mais il y a pas de neige en cette saison." Avait-elle simplement ajouté avant de monter dans le train. Aelita ne connaîtrait jamais ce qui se passe aujourd'hui. Ou si elle l'apprend, ce sera comme une lointaine anecdote, quant elle sera adulte. Pourquoi pas en l'an 2000 ? Franz se battra jusqu'à la fin, pour qu'Aelita ne connaisse jamais la peur qui lui tiraille le ventre. Quant on veux on peut, et il est persuadé d'y arriver.
Quant il arrive dans l'usine, il soupire un bon coup. Ça fais bien 12 ans qu'il n'est pas venu, et pourtant elle n'a pas changé. Il est même surprit de voir que l'électricité fonctionne encore. Il imaginait que les rats auraient vite fait de ronger les fils qu'il avait installé. Le super calculateur ne demande qu'a être rallumé, il fonctionne toujours lui aussi. Il n'y a que d'ici que Franz puisse contrer le projet Carthage. Il se demande ce qu'il aurait pu faire sans ce super calculateur. Il aurait sûrement du retourner dans les bureaux et il y aurait risqué sa vie : rien d'autre n'aurait eu la puissance de calcul nécessaire pour pirater l'ordinateur de contrôle du laboratoire. Franz se met au travail. Il lui faut simplement effacer toutes traces de ce qu'ils ont fait, pour réduire leur travail à néant. Comme ils n'arriveraient pas à tout refaire sans lui, ils seraient forcés d'abandonner. C'est plus facile à imaginer qu'a faire, Franz ignore totalement le nombre de sauvegarde que Waldo et les autres ont fait... il faudrait créer une I.A. qui chercherait en permanence des informations relative au projet Carthage, et qui les détruirait sur-le-champ... mais pour ça, il faudrait la doter de la capacité d'abaisser tous les systèmes de sécurité... ça nécessiterait plus de la moitié de la puissance du super calculateur. ça pourrait être encore plus rapide s'il donnait le contrôle presque total du super calculateur à I.A.
Voyons voir. Un peu comme un programme de conversation, mais qui ne parle pas... qui n'utiliserait donc pas ses capacités de déduction à la fonction principale d'un programme de conversation. Ce serais bancal de reprendre un programme de conversation. Mieux vaux faire tout à fait autre chose. Le plan du futur programme se dessine dans sa tête.
Xana ne conversera pas. Hopper lui codera les ordres directement, ce sera plus simple, et évitera toute erreur de compréhension. Xana aura le contrôle total sur 95% du super calculateur, Franz se réserve une partie de la puissance au cas ou un bug ou un piratage aurais lieu. Franz est sur d'être capable de réparer n'importe quoi avec seulement 5% de controle.
Pendant deux semaines, Franz travail sur Xana. Il dort à l'usine, mais peu, il mange à l'usine, mais presque pas, il travail à l'usine, beaucoup, énormément même. Tous les jours, il se rend à une cabine pour appeler Lyndie et s'assurer qu'elle et Aelita vont bien. Aelita est tombée de vélo, mais elle n'a qu'une égratignure. Un chat miaule toute la nuit, alors Lyndie à décidé de le laisser dormir dans le chalet. Et toi Franz, ça va ?
Franz va très bien : ce n'est pas le moment d'aller mal. Lyndie ne lui demande pas s'il supporte le fait d'être tout seul, de nouveau. Elle ne lui demande pas non plus s'il pense beaucoup à Waldo, ce qui n'est pas le cas. Franz ne pense qu'a Lyndie et Aelita. Il sera triste d'avoir perdu son meilleur ami quant celui ci sera sous les verrous. Pour le moment, il est juste inquiet pour celles qu'il aime.
Lyndie raccroche, et Franz retourne travailler. Xana ne parle pas, évidement, mais Franz ressent le besoin de s'adresser à lui. C'est ridicule, puisque Xana ne pourra que recevoir le son à travers ses écouteurs, sans comprendre un seul concept. Ce serais comme écouter un message extraterrestre, on percevrait juste un son, sans comprendre, sans même avoir une idée de ce que peux signifier l'intonation. Pourtant, il a quelque chose à lui dire.
- tu ne le sais pas Xana, mais tu n'es pas vivant. Et même si tu pouvais me répondre, tu ne serais pas vivant. Et je dois t'avouer que tu ne le seras jamais. Pourtant, si je te rendais vivant, tu serais fidèle toi, contrairement à Waldo... mais, même si tu ne peux pas comprendre, j'aime Lyndie, et je pense qu'elle a raison. Il y a d'autres personnes que je pourrais apprécier, j'en suis capable aujourd'hui. En fait, ce que je voulais te dire... ne m'en veux pas Xana, mais je n'ai pas besoin de toi.
Franz soupire. Sourit. Rigole. C'est bien la première fois qu'il dit à un de ses programmes que celui ci n'est pas capable de le comprendre !
Quatorze jours durant, Franz reste devant l'ordinateur, et sursaute au gré des recherches. A chaque document découvert, Franz sursaute, sens son coeur battre plus fort pendant le piratage des mots de passe, et se calme lorsque Xana annonce la suppression des données. Puis enfin, après plusieurs jours sans aucune alerte, Xana annonce que plus un seul document accessible ne correspond au critère de recherche. Franz arrête de respirer, soupire, clique sur "ok", et cours téléphoner à Lyndie.
- allô Lyndie ? Tu va bien ? Devine quoi ?
- tu as fini ?
- oui ! Vous allez pouvoir rentrer à la maison !
- je suis soulagée ! Je vais dire à Aelita que c'est l'heure de rentrer ! On devrait être arriver par le train de 18 heures.
A 18 heures, Lyndie n'était pas à la gare. Aelita sorti du train en pleurant, elle se jeta dans les bras de son père et lui dit que sa mère étais descendu avec des hommes qu'elle ne connaissait pas. Franz prit Aelita dans ses bras, bien qu'elle ai déjà 12 ans, et la serra contre lui, pour essayer de la consoler. Il essayait de se faire calme, il lui disait que c'était sûrement des amis de sa maman, qu'il y avait sûrement eu une urgence. Mais en fait, il savait. Pourquoi ils n'avaient pas prit Aelita ? Ou était Lyndie ?
- monsieur !
Le policier se retourna.
- je vous confis ma fille, emmenez là, téléphonez-moi dans une semaine, et en faites très attention à elle. S'il lui arrive quoi que soit...
- mais...
- elle court un grand danger. Faites attention à elle, s'il vous plaît.
Le policier hocha de la tête.
- je ferais mon possible.
- Aelita ? Tu va partir avec le monsieur. Il va faire attention à toi, quant tu reviendras tout ira mieux.
- ou on va ? C'est qui ce monsieur ? Tu le connais ?
- pour tout te dire, non. Mais on peut lui faire confiance hein ? Se retournant vers lui. N'est ce pas ?
Le policier ne comprenait pas ce qu'il prenait à Franz. Mais il était évident qu'il valait mieux qu'on lui confit cette enfant à lui qu'au premier venu.
- je vous promets que je m'occuperais d'elle.
- je m'appelle Aelita ! Je serais sage papa, tu reviens quant ?
Franz se baisse et fait un bisou à Aelita :
- bientôt mon ange, bientôt.
Il sort son portefeuille.
- tenez, pour le train, merci encore, je dois y aller !
La confiance est sûrement le plus beau des sentiments. En ce moment, les deux hommes se faisaient confiance, et même Aelita n'avait pas peur. Le policier devina que Franz venais de lui confier ce qu'il a de plus précieux, et sans savoir pourquoi Franz courrait, il cria.
- bonne chance !
Mick caressait l'ordinateur de contrôle de l'usine.
- wouah... comment est-ce qu'il a pu se payer tout ça ?
- va savoir... il n'est peut être pas aussi honnête qu'il se l'imagine ! Se moque Waldo, même si le coeur n'y est pas : les autres trouvaient tout à fait normal de mentir à Franz, et déjà là, il s'en voulait beaucoup. Mais depuis qu'ils ont capturé Lyndie, et qu'il a vu son regard plein d'incompréhension, il se sent plus mal qu'il ne l'a jamais été. Son ventre s'est resserré, ses pensées sont de plus en plus tortueuses, et pour la première fois de sa vie, il doit faire semblant de rigoler. C'est qu'il s'attache facilement aux gens lui... en fait, il trouve normal de s'attacher à quelqu'un avec qui on travail depuis 11 ans et qui le considérait comme son meilleur ami. Et il ne comprend pas comment font les autres pour êtres aussi insensibles. ils ont trouvé l'usine en traçant le programme de destruction : Xana. Ce ne fut pas facile, on avait l'impression qu'il était partout à la fois. Comme Waldo n'y connais rien à l'informatique, il s'assit, et attend que les autres regardent ce que contient l'ordinateur. Une magnifique simulation de paysage, quelques programmes étranges, et rien d'intéressant au fond. Le tout gardé par des mots de passes cryptés, ce qui leur prend bien des heures entre chaque découverte.
quant Daniel pousse un cri surprenant pour qui le connais un peu :
- putain Waldo viens voir ça !
Waldo se réveille en sursaut, et pousse ses amis complètement tétanisé devant l'écran.
- oui oui j'arrive, qu'est ce qu'il y a ?
Ils avaient découvert la poupée virtuelle.
- ho. C'est Lyndie.
- on avait vu...
- pourquoi il a fait une simulation aussi ressemblante ?
- Waldo... je crois que ce n'est pas une simulation, mais l'inverse.
- hein ?
- d'après les notes, cette poupée est le modèle de Lyndie. Et non pas l'inverse.
- hein ? Mais c'est impossible, Lyndie n'est pas un robot, je la connaissais bien, et vous aussi, on l'aurait bien vu !
- ou alors... on a toujours pas trouver à quoi servais les tubes en bas.
- on devrait essayer de lancer l'application, propose Mick.
Waldo s'oppose.
- je trouve ça dangereux, on ne sait pas ce qui va sortir des tubes, imaginez que ce soit un clone de Lyndie ?
- et alors ? Répond Michel, au pire, on s'en débarrasse !
Qu'est ce qu'il pourrait dire de toute façon ? Il aimerait tellement ne jamais rien regretter, et ne jamais avoir honte.
- si vous voulez après tout...
Ils lancèrent le programme, et descendirent en courant vers les scanners. Comme pour la matérialisation de Lyndie, de la fumée sort des scanners. Il y en a beaucoup plus, et la salle est entièrement plongée dans une brume blanche. Puis le scanner fermé s'ouvre, et laisse sortir ce qui aurait vu le jour si Lyndie n'avais pas eu d'âme. Le scanner s'ouvre, et un corps sans vie en tombe. Michel est le premier à se précipiter pour ramasser le corps et s'assurer :
- elle est morte.
- dit plutôt qu'elle n'a jamais vécu, fait remarquer Waldo, les yeux fixé sur le corps. Il ressemble à Lyndie, mais ce n'est pas elle. Juste quelque chose qui lui ressemble.
- il est tout à fait froid, c'est dingue ! S'exclame Mick.
Michel proposa.
- ça me donne une idée... puisque ce corps est là, autant l'utiliser. On devrait le monter, et le laisser traîner. Franz pensera que c'est Lyndie, et on aura pour un moment avant qu'il ne s'en remette et nous pourchasse. Entre temps, on l'aura tué.
Waldo eu un petit sursaut, mais se contrôle. Il savait que ça finirai comme ça, depuis que Xana avait commencé à détruire le projet Carthage. Ce plan est bon, Waldo sait bien à quel point la mort de Lyndie affectera Franz. Est-ce qu'il faudra tuer Aelita aussi ? espérons que Franz aura su la mettre en lieu sur...
Chapitre 11
Franz est complètement essoufflé. Il a vérifié tout les lieux qu'il connaît, il s'est rendu à son ancien lieu de travail, dans les endroits ou ils avaient l'habitude d'aller, et même chez ses anciens amis. Il est même tombé sur la femme de Michel, qui n'est au courant de rien, et qui lui a demandé pourquoi Michel ne serais pas à son lieu de travail... il se trouve sur le pont de l'usine, et avance avec de moins en moins d'espoir. Il est venu ici pour réactiver Xana et utiliser le supercalculateur pour retrouver des anciens collègues. Franz est inquiet, mais il sent que Lyndie est toujours en vie, et il est persuadé qu'elle est en prison quelques part. Il faut qu'il trouve où, puis il appellera la police, et ils iront la délivrer. Voilà, c'est simple, il suffit juste de ne pas céder à la panique.
Franz descends le long de la corde, marche vers le monte-charge, et descends à la salle de contrôle. Le corps de Lyndie, entièrement nu, est à terre. Franz reste tétanisé.
- Lyndie !
Il se précipite contre elle, la remue, l'implore de bouger, et vérifier encore et encore qu'elle n'est plus en vie.
- Lyndie. mais qu'est ce qu'ils t'ont fait...
Les larmes coulent sur ses joues. De grosses larmes des gros chagrins. Son visage ruisselle, puis c'est une véritable crise d'hystérie qui le prend. Il veut tout casser, tous les tuer, tous tous tous. Cela lui fait insupportablement mal, il aimerait s'arracher le coeur pour ne plus rien ressentir. A défaut, il tape des points sur le sol, et s'aplatit complètement pour se faire violence à la tête. Il voudrait mourir.
La crise ne dure que 20 minutes, puis Franz sombre dans un demi-coma, complètement épuisé.
Lyndie, la véritable, celle qui a une âme, soufre aussi. Moins que Franz c'est certain. Elle se trouve dans une petite cave, sans savoir où. De toute façon, elle est enfermée, alors qu'elle importance ça aurait ? Etrangement, Waldo vient la nourrir. Pourquoi ne la laissent-ils pas mourir ? Ça ferait leur affaire. Sa seule consolation, c'est que Aelita ai été tenue en dehors de ça. Elle savait qu'elle faisait le bon choix en demandant à Franz de se battre, mais elle n'aurait jamais pu se le pardonner si Aelita en avais subit les conséquences.
Dans le train, un homme qu'elle ne connaissait pas s'est approché d'elle, et lui a glissé à l'oreille :
- au prochain arrêt, toi et Aelita descendez avec moi.
- laissez Aelita en dehors de ça, où je me mets à crier.
Lyndie savait que si elle criait, elle recevrait directement un coup de couteau, mais elle se doutait que l'homme n'avait pas envie d'attirer l'attention, et qu'il préférait laisser filer une gamine de douze ans que de se retrouver piégé dans un train avec des dizaines de témoins. Effectivement, il hocha la tête, et resta prêt d'elle jusqu'au prochain arrêt.
Quant Lyndie est arrivée, elle ne comprenait pas le mensonge. Puis elle a fini par comprendre l'intérêt. Elle a compris que c'était inutile de faire mal au coeur à quelqu'un si on pouvait l'éviter. Mais là ? Comment est ce qu'ils ont pu mentir à Franz onze ans durant ? Quelle raison pouvait-elle être assez bonne pour ça ? Et qu'elle raison peut-elle être assez bonne pour qu'on veuille la tuer ? Et pourquoi Waldo vient-il la nourrir, si elle va finir par mourir ? Qu'elle est sa raison à lui ? On dirait qu'un fou est aux commandes de ce monde, pense Lyndie. Rien n'est logique, personne ne pense de la même manière, et ce qui semble insupportable pour certains est tout à fait normal pour d'autre... pourtant, elle croit comprendre Aelita et Franz. Peut-être qu'il faut du temps pour comprendre quelqu'un, et qu'elle n'en a pas eu assez pour... le reste du monde... Aelita est sûrement en sécurité, elle fait confiance à Franz pour prendre soin d'elle. Mais lui, comment va-il ? Qui fera attention à lui ? Ce n'est certainement pas Aelita qui le protégera, elle n'y arriverait pas, elle est encore trop jeune... Lyndie a peur de ce qui va se passer. Elle a beau être moins humaine que d'autre, elle a un douloureux pressentiment. comme si tous les trois, ils allaient être encore plus séparés qu'ils ne le sont déjà...
Les larmes de Franz ont séchées, mais il ne faut pas espérer un geste de lui. Il n'arrive pas à se convaincre de se relever. Comme si quoi qu'il fasse, rien ne servirais à rien. Puis son portable sonna, lui apportant en même temps le seul salut qu'il aurait pu avoir.
- allô ?
- bonjour papa ! La dame m'a ramené à la maison, où tu es toi ? Tu rentre bientôt ? Ou est maman ? Je vais vous faire des crêpes, rentre vite !
- je... j'arrive ma chérie.
Aelita... il serre le corps de Lyndie contre lui, et accepte que Aelita soit désormais sa seule raison de vivre. Il la protégera, il l'emmènera ailleurs, le plus loin possible, là où personne ne pourra leur faire du mal. Aelita... j'arrive.
Unité Xana enclenchée. Vérification du pourcentage autorisé. Récupération de 95 % de la puissance. Vérification des taches à effectuer. Aucune tache à effectuer. Capteurs audio vidéo enclenchée. Mise en route des enregistrements. Mise en veille.
Waldo glisse sous la porte le repas de Lyndie. Tout les jours, c'est un peu n'importe quoi qu'il y glisse, il achète en vrac des aliments à l'épicerie la plus proche. Il sait que Lyndie finira par se faire tuer, mais il ne se sent pas capable de la laisser mourir ainsi. A une époque, ils étaient amis... les autres le laissent faire, ils s'en désintéressent totalement au fond. Waldo se plaque contre le mur, et pleure. Il y a des gens comme ça, qui s'attachent au rôle qu'ils se donnent. Et aux personnes qu'ils prétendent aimer. Et si Lyndie se sauvait ? Et s'il l'aidai pour en être sur ? Ils ne méritent pas de mourir, ça ne retrouvera pas de sauvegarde du projet Carthage... il pourrait ouvrir la porte, très doucement... elle finirait par s'en rendre compte. il pourrait aussi lui écrire un petit mot...
"Lyndie, excuse-moi. La porte est ouverte. Emporte ce mot avec toi, je ne veux pas qu'ils le trouvent."
Oui, il pourrait faire ça. Sans réfléchir, ou peut être en réfléchissant trop, il griffonne ces deux phrases sur un ticket de métro, et le dépose sur le plateau. Il défait le loquet, avant de partir en courant.
Franz ne rentre pas. Il va le faire, mais ce soir seulement. Pour le moment, une idée le harcèle : il est certain qu'il est possible de faire pénétrer un corps dans le monde virtuel qu'il a créé pour Lyndie. Peut-être avec les scanners ? S'il y arrivait... là bas, c'est le seul endroit au monde où ils seraient en sécurité. Ça ne devrait pas être dur... il faudrait juste transférer une âme, comme il l'avait fait pour Lyndie, et un corps, c'est à dire, effectuer une matérialisation dans le sens inverse. Ce doit être possible. Peut être même qu'ils pourront revenir, dans un an ou deux ? D'ici là on les aura oublié. Et il n'aura pas gâché la vie d'Aelita... mais il va lui falloir du temps pour le construire. Une idée lui vient. Puis soudain, Franz eu un coup de génie. Sans pouvoir expliquer comment, sans y avoir jamais pensé, il vient de comprendre comme il pourrait avoir tout le temps nécessaire. C'est comme si son cerveau essayait constamment les milliers de combinaisons possibles, et qu'une alarme retentissant à chaque fois que quelque chose émergeais de rien. Et cette idée là, elle déclenche une des plus grandes alarmes de sa vie, elle fut presque aussi grande que celle qu'il avait eu pour Lyndie. D'un instant à l'autre, il compris comment remettre en cause les lois de la physique, comment arrêter la course du temps, et comment sauver la vie d'Aelita. Comme s'il était caché au fond de lui-même, il venait de découvrir le retour vers le passé.
Unité Xana enclenchée. Vérification du pourcentage autorisé. Récupération de 95 % de la puissance. Vérification des taches à effectuer. Aucune tache à effectuer. Décryptage des informations recueillies. Création d'une mémoire artificielle. Ajout des informations à la mémoire artificielle. Capteurs audio vidéo enclenchée. Mise en route des enregistrements. Mise en veille.
Lyndie découvre son plateau repas, et le message dans son assiette. Waldo... pourquoi fait-il ça ? Pourquoi lui et pas les autres ? C'est à lui qu'elle a toujours fait le plus confiance, et aujourd'hui encore, elle a eu raison... mais pourquoi vouloir la libérer s'il n'est pas de son coté ? Elle ne comprend plus rien, mais elle ne va pas laisser passer cette chance. La porte s'ouvre, personne ne l'attend. Il disait la vérité, il ne lui veut que du bien. Elle lui pardonne tout, même sa faiblesse. Elle serre le ticket de métro dans sa main, referme la porte soigneusement, et se sauve.
Ça marche. Franz n'en a pas douté un seul instant. Aelita l'attend. Il ne le reverra pas avant très longtemps... tout d'abord, il faut s'occuper du monde virtuel. Franz en donne la charge à Xana. Comme d'habitude, à 95% seulement, en cas de bug. Iil utilise le nom du monde virtuel comme mot de passe : Lyoko. Peut être faudrait-il quelque chose de plus sur ? Oui, il incorpore directement le mot de passe dans la structure des corps virtuels. Franz met un retardateur : les deux premières personnes à se virtualiser posséderont le code Lyoko. Puis il sera détruit de la mémoire, et personne d'autre ne pourra le posséder. Franz pense au retour vers le passé. Et s'il revenait dans le passé, avant que Lyndie meure ? Avant de savoir, ou même, avant Carthage ? Il n'essaye pas. Ce serais trop dangereux de se retrouver dans une époque sans retour vers le passé, et sans Lyndie. Ses mésaventures dans le domaine des âmes lui ont appris que celle ci étais plus que des objets. Celle de Lyndie est au paradis maintenant, et il ne la récupérera jamais.
Unité Xana enclenchée. Vérification du pourcentage autorisé. Récupération de 95 % de la puissance. Vérification des taches à effectuer. Maintenance de Lyoko. Vérification des textures : ok. Vérification de la gravité : ok. debeugage : ok. Enclenchement de la vérification ponctuelle. délai : 60 minutes. Tache terminée. Décryptage des informations recueillies. Ajout des informations à la mémoire artificielle. Recoupement des informations. Suppressions d'informations déjà existantes. Capteurs audio vidéo enclenchés. Mise en route des enregistrements. Mise en veille.
Et si Lyndie se sauvait ? Et s'il l'aidai pour en être sur ? Ils ne méritent pas de mourir, ça ne retrouvera pas de sauvegarde du projet Carthage... il pourrait ouvrir la porte, très doucement... elle finirait par s'en rendre compte. il pourrait aussi lui écrire un petit mot...
"Lyndie, excuse-moi. La porte est ouverte. Emporte ce mot avec toi, je ne veux pas qu'ils le trouvent."
Oui, il pourrait faire ça. Sans réfléchir, ou peut être en réfléchissant trop, il griffonne ces deux phrases sur un ticket de métro, et le dépose sur le plateau. Il défait le loquet, avant de partir en courant. Lyndie découvre son plateau repas, et le message dans son assiette. Waldo... pourquoi il fait ça ? Pourquoi lui et pas les autres ? C'est à lui qu'elle a toujours fait le plus confiance, et aujourd'hui encore, elle a eu raison... mais pourquoi vouloir la libérer s'il n'est pas de son coté ? Elle ne comprend plus rien, mais elle ne va pas laisser passer cette chance. La porte s'ouvre, personne ne l'attend. Il disait la vérité, il ne lui veut que du bien. Elle lui pardonne tout, même sa faiblesse. Elle serre le ticket de métro dans sa main, referme la porte soigneusement, et se sauve.
Comme Franz, elle se rend à tout les endroits qu'elle connaît, puis fini par trouver les anciens collègues chez Waldo, qui est le seul pouvant accueillir plusieurs personnes sans éveiller l'attention. Ils disent savoir où est Franz. Ils lui veulent de mal. Lyndie ne sait pas pourquoi, mais ils disent qu'il faut profiter de sa faiblesse. Elle reste cachée, et les vois sortir.
Franz pourrait aussi utiliser la sauvegarde qu'il a de Lyndie. Mais ce ne serait pas vraiment elle. Où plutôt, ce serait elle, mais sans aucun des souvenirs des onze dernières années. ce serait une Lyndie qui ne connais pas Aelita, et n'a jamais vécu sur terre... avant, Franz aurait peut être pensé à matérialiser sa poupée virtuelle une deuxième fois. Mais aujourd'hui, il a trop de respect pour Lyndie pour la considérer ainsi. La Lyndie qu'il a connu est morte, et il ne fera pas revivre une autre qui lui ressemble. Néanmoins, il n'arrive pas à supprimer la sauvegarde. Il pourrait peut être changer d'avis, qui sait ? En tout cas, il ne voudrait pas se maudire un jour d'avoir supprimer sa seule chance de revoir un peu Lyndie.
Lyoko est stable. Franz s'attaque à la virtualisation. Il se trouve que c'est plus simple que la matérialisation : le corps devenant un programme informatique, il est plus facile à faire fonctionner. Le plus difficile reste à sauvegarder la position exacte des atomes composant le corps du virtualisé. C'est néanmoins plus simple que de devoir matérialiser un être humain en parfait état de marche, c'est à dire avec tous ses organes fonctionnant parfaitement. C'est aussi plus simple que de devoir refaire l'intérieur d'Aelita et Franz lorsqu'ils sortiront. De plus, ne pas supporter les contraintes d'un corps rendra l'expérience beaucoup plus agréable. Il faudra aussi concevoir un programme qui déterminera l'apparence physique des virtualisés. L'idéal serait de scanner précisément le corps du virtualisé pour reproduire son image dans le monde virtuel. Sur Lyoko.
Unité Xana enclenchée. Vérification du pourcentage autorisé. Récupération de 95 % de la puissance. Vérification des taches à effectuer. Maintenance de Lyoko. Vérification des textures : ok. Vérification de la gravité : ok. debeugage : ok. Tache terminée. Décryptage des informations recueillies. Ajout des informations à la mémoire artificielle. Recoupement des informations. Suppressions d'informations déjà existantes. Assemblages des informations existantes. Déduction effectuée. Ajout des informations déduites à la mémoire artificielle. Capteurs audio vidéo enclenchés. Connexion aus réseaux effectuée. Captage des ondes. Mise en route des enregistrements. Mise en veille.
"Lyndie, excuse-moi. La porte est ouverte. Emporte ce mot avec toi, je ne veux pas qu'ils le trouvent."
Oui, il pourrait faire ça. Sans réfléchir, ou peut être en réfléchissant trop, il griffonne ces deux phrases sur un ticket de métro, et le dépose sur le plateau. Il défait le loquet, avant de partir en courant. Lyndie découvre son plateau repas, et le message dans son assiette. Waldo... pourquoi il fait ça ? Pourquoi lui et pas les autres ? C'est à lui qu'elle a toujours fait le plus confiance, et aujourd'hui encore, elle a eu raison... mais pourquoi vouloir la libérer s'il n'est pas de son coté ? Elle ne comprend plus rien, mais elle ne va pas laisser passer cette chance. La porte s'ouvre, personne ne l'attend. Il disait la vérité, il ne lui veut que du bien. Elle lui pardonne tout, même sa faiblesse. Elle serre le ticket de métro dans sa main, referme la porte soigneusement, et se sauve.
Comme Franz, elle se rend à tout les endroits qu'elle connaît, puis fini par trouver les anciens collègues chez Waldo, qui est le seul pouvant accueillir plusieurs personnes sans éveiller l'attention. Ils disent savoir où est Franz. Ils lui veulent de mal. Lyndie ne sait pas pourquoi, mais ils disent qu'il faut profiter de sa faiblesse. Elle reste cachée, et les vois sortir. Lyndie les suis jusqu'à l'usine ou elle est née. Comment connaissent-ils cet endroit ? Est-ce que Franz y est ? Ou est Aelita ?
Finalement, Franz a déterminé que ce serais mauvais pour l'équilibre d'Aelita. Puisque le décors n'a pas une apparence de réel, celle des virtualisé sera stylisée elle aussi. Franz repense à Lyndie. Il la trouvais si belle... en vérité, Franz ne cesse pas une seconde de penser à Lyndie. Il n'arrive pas à concevoir qu'elle soit morte, et qu'elle n'existe plus. Comment va-il le dire à Aelita ? Est-ce qu'Aelita l'a compris ? Lyndie sentait souvent ce qui se passais autour d'elle, peut être que Aelita y arrive aussi... Franz espère qu'elle ne le sais pas. Le mieux, ce serais qu'elle ne se doute de rien, et qu'elle le comprenne petit à petit. Ça lui fera moins mal ainsi. Du moins, il faut espérer. Et lui alors ? Qui fera attention à lui ? Il ne faut pas être égoïste bien sur, bien sur, il sais que Aelita est ce qui compte le plus à ses yeux... mais il a tellement mal. Et personne ne s'en rend compte, encore moins dans cette boucle temporelle... Lyndie n'aurait sûrement pas voulu qu'il soit triste. Elle aurais même préféré qu'il l'oubli totalement, il en est persuadé. Mais il n'y arrive pas, il n'arrive même pas à la sortir de ses pensée quelques minutes. Alors il travail en pensant à elle. Presque avec elle.
Unité Xana enclenchée. Vérification du pourcentage autorisé. Récupération de 95 % de la puissance. Vérification des taches à effectuer. Maintenance de Lyoko. Vérification des textures : ok. Vérification de la gravité : ok. debeugage : ok. Tache terminé. Décryptage des informations recueillies. Ajout des informations à la mémoire artificielle. Recoupement des informations. Suppressions d'informations déjà existantes. Demande d'un surplus d'énergie. Assemblages des informations existantes. Déduction effectuée. Ajout des informations déduites à la mémoire artificielle. Assemblages des informations existantes. Déduction effectuée. Ajout des informations déduites à la mémoire artificielle. Assemblages des informations existantes. Déduction effectuée. Ajout des informations déduites à la mémoire artificielle. Demande d'un surplus d'énergie. Assemblages des informations existantes. Déduction effectuée. Ajout des informations déduites à la mémoire artificielle. Assemblages des informations existantes. Déduction effectuée. Ajout des informations déduites à la mémoire artificielle. demande d'un surplus d'énergie...
Elle serre le ticket de métro dans sa main, referme la porte soigneusement, et se sauve.
Comme Franz, elle se rend à tout les endroits qu'elle connaît, puis fini par trouver les anciens collègues chez Waldo, qui est le seul pouvant accueillir plusieurs personnes sans éveiller l'attention. Ils disent savoir ou est Franz. Ils lui veulent de mal. Lyndie ne sait pas pourquoi, mais ils disent qu'il faut profiter de sa faiblesse. Elle reste cachée, et les vois sortir. Lyndie les suis jusqu'à l'usine ou elle est née. Comment connaissent-ils cet endroit ? Est-ce que Franz y est ? Ou est Aelita ? La même scène se répète des milliers de fois. A chaque fois qu'ils arrivent au monte charge, le retour vers le passé s'enclenche. A chaque fois le temps s'arrête, et une énorme bulle blanche englobe tout à perte de vue. A chaque fois, le temps recommence 12 heures plus tôt, et personne ne sais qu'il recommence la même action. Pendant plus de 8 ans, ses anciens amis sont sur le point de le tuer, et pendant 6 ans, Franz l'ignore.
Parfois, Franz parle à Lyndie. Rien de plus normal n'est ce pas ? Elle est forcement au paradis. Même si le paradis n'existait pas, il a du être créer pour elle : elle méritais au moins ça. Lorsqu'il lui parle, elle ne répond évidement pas. Comme peu après sa naissance, lorsqu'elle étais encore sur Lyoko. sauf que là, il ne la vois pas, elle ne lui fait aucun signe, et surtout, elle ne lui parlera plus jamais...
Le supercalculateur n'est pas affecté par le retour vers le passé. C'est ainsi que Franz peut travailler sans que son travail soit perdu. Tout comme Xana.
Le programme de virtualisation et les scanners sont prêt. Tout est prêt. Lyndie, j'ai fini. Bientôt Aelita pourra recommencer à vivre. Demain. Pour le moment, Franz va se reposer. Il va voir Lyndie qui est toujours à la même place : le retour vers le passé la remmène tout le temps dans la salle de contrôle. Certains jours, il lui parle pendant plusieurs heures. Quelques fois il est même rester avec elle, sans travailler. Avec le retour vers le passé, il a vraiment eu tout son temps pour pleurer et faire son deuil. aujourd'hui encore il lui parle :
- j'ai fini. Quant le retour vers le passé me reprendra, j'irais à la maison. Et j'attendrais qu'ils arrivent. Puis on se sauvera, et je disparaîtrais pour toujours à leur yeux. Je veux qu'ils me voient disparaître. Je veux qu'ils comprennent qu'ils ont perdu, même s'il t'ont fait du mal... tu comprend Lyndie ? Je vais dormir un peu avec toi, puis demain... tu sais Lyndie, je dois rester ici pour Aelita. Mais en vérité, j'ai hâte de te retrouver. J'espère que j'irais au paradis moi aussi, ce serais vraiment trop bête de ne pas être ensemble.
Unité Xana enclenchée. Vérification du pourcentage autorisé. Récupération de 95 % de la puissance. Vérification des taches à effectuer. Maintenance de Lyoko. Vérification des textures : ok. Vérification de la gravité : ok. debeugage : ok. Tache terminé. Classement des informations. Vérification des taches à effectuer. Aucune tache à effectuer. Vérification des taches déjà effectuée. Détruire Carthage. Tache non terminée. Préparation à la destruction définitive de la menace. Capteurs audio vidéo enclenchés. Connexion au réseaux effectuée. Captage des ondes. Mise en route des enregistrement. Demande d'un surplus d'énergie.
Elle serre le ticket de métro dans sa main, referme la porte soigneusement, et se sauve.
Comme Franz, elle se rend à tout les endroits qu'elle connaît, puis fini par trouver les anciens collègues chez Waldo, qui est le seul pouvant accueillir plusieurs personnes sans éveiller l'attention. Ils disent savoir ou est Franz. Ils lui veulent de mal. Lyndie ne sait pas pourquoi, mais ils disent qu'il faut profiter de sa faiblesse. Elle reste cachée, et les vois sortir. Lyndie les suis jusqu'à l'usine ou elle est née. Comment connaissent-ils cet endroit ? Est-ce que Franz y est ? Ou est Aelita ?
une bulle blanche l'englobe, pour la derniere fois.
6 juin 1994, jour 2546 : Franz se réveille, toujours sur Lyndie. Mais cette fois, le retour vers le passé viens d'avoir lieu : c'est l'heure, il va enfin revoir Aelita. Il se lève, s'étire, et est tout excité. D'ici quelques heures, lui et Aelita seront sur Lyoko. Il éteint la boucle du retour vers le passé, va cacher Lyndie dans un coin, pour ne pas qu'Aelita la voit, et marche tranquillement jusqu'à l'ermitage. Il a tout son temps : Aelita ne l'a pas encore appelé. Le calme de Franz est même inquiétant : comme si rien n'étais anormal, il prépare le repas pour Aelita, pour va jouer du piano, en pensant à Lyndie...
Elle serre le ticket de métro dans sa main, referme la porte soigneusement, et se sauve.
Comme Franz, elle se rend à tout les endroits qu'elle connaît, puis fini par trouver les anciens collègues chez Waldo, qui est le seul pouvant accueillir plusieurs personnes sans éveiller l'attention. Ils disent savoir ou est Franz. Ils lui veulent de mal. Lyndie ne sait pas pourquoi, mais ils disent qu'il faut profiter de sa faiblesse. Elle reste cachée, et les vois sortir. Lyndie les suis jusqu'à l'usine ou elle est née. Comment connaissent-ils cet endroit ? Est-ce que Franz y est ? Ou est Aelita ? Pas ici en tout cas. Ils trouvent la salle de contrôle vide, tout ordinateurs éteint.
- même le corps n'est plus là... vous pensez qu'il l'a emporté ?
Le corps ? Mais le corps de qui ? Aelita ? Panique Lyndie.
- sûrement, il dois vouloir l'enterrer... tu vois Waldo, il n'a rien fait, tu n'avais pas de raison de t'inquiéter.
- si vous le dites...
- puisqu'il n'est pas là, je vais envoyer qui vous savez cher lui !
Waldo soupire douloureusement. Il espère que Franz n'est pas chez lui, et même qu'il a déjà prit la fuite avec Aelita. Lyndie panique de plus en plus, et quant elle entend que quelqu'un va être envoyer cher elle, elle s'enfuit discrètement.
Aelita est interrompu dans sa lecture pour un bruit dans le jardin. deux hommes habillé tout en noir avec un pistolet à la mains lui crient :
- allons, sortez de là !
- papa !
Franz arrête de jouer, et sourit. Son coeur bas de plus en plus rapidement, et il monte en courant vers la chambre d'Aelita.
- papa y a des hommes en noirs en bas !
- je sais. Tu te souviens où est monsieur Puck ?
Aelita est un peu surprise de cette question, mais répond :
- oui.
- alors viens vite.
Franz dévale les escaliers en courant, Aelita derrière lui. Les hommes en noir ont défoncé la porte, et ils se retrouvent nez à nez avec eux dans le couloir.
- par ici chérie !
Franz attrape la main d'Aelita et la fait courir vers la sortit du garage. Il atterrissent dans le jardin ou il lui fait prendre une porte qui mènent aux égouts. Aelita le suis sans discuter. Quant la portes vers les égouts se referme les hommes en noir défoncent celle du garage. Lyndie voit la scène de loin. Tout est allé tellement vite, elle n'a pas eu le temps de faire quoi que ce soit.
Franz et Aelita arrivent dans l'usine, il l'a fais monter dans la salle de contrôle qu'il a quitté quelques heures plus tôt.
- mais ou est ce qu'on est ? Demande Aelita.
- dans mon laboratoire. Aller vient !
- ou ça ?
- dans un monde ou nous seront à l'abris toi et moi, pour toujours.
Franz et Aelita descendent dans la salle des scanners, Aelita imite son père qui rentre dans l'un d'entre eux.
- aller, à tout de suite mon trésor !
- d'accord, à tout de suite papa.
Unité Xana enclenchée. Vérification du pourcentage autorisé. Récupération de 95 % de la puissance. Vérification des taches à effectuer. Maintenance de Lyoko. Vérification des textures : ok. Vérification de la gravité : ok. debeugage : ok. Tache terminée. Tentative de récupération des 5 % restant. Tentative échouée. Tentative de récupération du code Lyoko. Tentative échouée. Tentative de synthétisation du code Lyoko. Tentative échouée. Vérification des taches à effectuer. Détruire Carthage. Détruire Franz Hopper. Création d'armes contre Franz Hopper. Armes créées.
Intrusion dans le système. Extinction du supercalculateur programmée. Tentative d'expulsion de l'intrus. Tentative échouée. Tentative d'annulation de l'ordre. Tentative échouée. Destruction de Carthage non terminée. Destruction de Carthage non terminée. Mise en route du programme de survie. Mise en veille prolongée.
Lyndie arrive une heure plus tard. Elle trouve le supercalculateur éteint. Malgré le peu qu'elle en connaît, elle tente de le rallumer, mais les écrans restent désespérément noirs. Lyndie a compris que son mari et sa fille sont là dedans. Elle a aussi compris qu'elle n'arrivera jamais à relumer cet ordinateur, et qu'ils sont définitivement perdus. Mais pourquoi est ce qu'il ne veut pas se rallumer ? Saleté... Lyndie s'effondre sur le levier, et pleure bruyamment jusqu'à ce que plus aucune larmes ne sorte. C'est pas possible. Pourquoi il veut pas se rallumer ? Pourquoi ? Pourquoi tout allait si bien, et maintenant... maintenant ils sont morts... c'est pas possible. Elle ne peut continuer à vivre sans eux. Elle ne peux continuer à vivre seule ! Elle aurais préférer mourir dans sa prison. Waldo l'a-il fais sortir pour lui imposer une telle souffrance ? C'est vraiment cruel. Pourquoi a-il fais ça ? Elle ne lui avait rien fait ! Elle n'a jamais fais de mal à personne ! pourquoi tout se passe si mal, alors qu'elle ne mérite que le contraire...
Lyndie sort de l'usine, et recommence à pleurer sur un banc. Elle ne pourra jamais s'arrêter de pleurer. Elle doit partir... partir pour de bon de ce monde incompréhensible, pour aller retrouver Franz et Aelita... parce qu'ils sont au paradis n'est ce pas ? Ils ne vont quant même pas être enfermer dans cet ordinateur pour l'éternité ? Si le dieu dont lui a parlé Franz existe, il doit savoir que le supercalculateur ne peux être rallumé. Il doit aussi savoir que Franz et Lyndie ont fait tout ce qu'ils ont pu, et que Aelita n'est qu'une petite fille... elle n'avait jamais rien fait pour mériter ça... oui, c'est comme ça que cela va se passer. Lyndie est déterminée à se laisser mourir, et à arriver vite au paradis, pour retrouver sa fille adorée, et l'amour de sa vie.
Elle ne saura que là haut qu'elle est en avance.
Xana aura besoin de plusieurs années de veille pour vaincre les défenses mises au point par Franz. Mais lorsqu'il est en veille, il ne peut réclamer que peu d'énergie, au risque de voir le supercalculateur se rallumer, et se réteindre. Xana empêche l'allumage du supercalculateur pour le moment : lorsqu'il est en veille, il est toujours le maître. Il est limité dans ses actions, mais il est le maître. Ainsi, il va avoir tout le temps pour réfléchir, et pour mettre lentement en quarantaine le programme Franz Hopper. Puis il sera obliger de s'éteindre. Mais il sait qu'un un jour, quelqu'un rallumera le supercalculateur et ce jour là, ce sera le réveil de Lyoko. Et le réveil de Xana.
Et ce jour là il détruira totalement toute menace du projet Carthage.
Ce n'est qu'une question de temps.
Fin.
Voici les deux derniers chapitres,bonne lecture (:
Chapitre 10
Un après midi comme un autre, un peu plus chaud peut être, Franz travail. il est aussi sur le point de lancer l'analyse d'un signal. L'ordinateur en aura pour plusieurs minutes, alors il profite pour se retourner vers ses amis, et les déranger dans leurs travaux.
- tient, Waldo est de nouveau absent ? Cette fille ne fais donc rien d'autre de ses journées !
Jusqu'à preuve du contraire, Waldo n'est ni marié, ni même en couple. Mais depuis cinq semaines, il téléphone de plus en plus fréquemment. Franz prétend sans en être sur, qu'il a enfin trouvé une petite amie. Et puis, Waldo ne le contredit pas, il se contente de phrases allusives, et sous-entend que Franz a peut être raison. Il ne semble ni énervé, ni même gêné par les moqueries amicales de ses amis, alors personne ne se gène, et la petite amie supposée de Waldo est devenue le dernier sujet de conversation. Quand il montre enfin le bout de son nez, ils arrêtent tous de travailler pour l'accueillir, Franz le premier.
- j'ai une théorie ! Elle est femme au foyer, et elle ne peut t'appeler que pendant les heures de travail de son mari !
Mick renchérit :
- ça expliquerait aussi qu'il soit au téléphone si souvent, ils se manquent tellement durant les soirées...
- mais il la voit aussi le matin. En fait, ils passent même plus de temps ensemble qu'elle n'en passe avec son mari ! Continue Franz, que rien n'arrêtera tant que son analyse n'aura pas bipé.
- évidement ! Il faut bien qu'on puisse passer du temps ensemble !
- c'est un aveu ça !
- mais non, je vous aide simplement dans vos suppositions, pour que ça tienne la route le mieux possible !
- sans aucune arrières pensés, évidement.
- aucune ! Affirme Waldo, le sourire taquin.
Une sonnerie sort des haut-parleurs, elle provient de l'ordinateur de Franz.
- hé ! C'est fini ! Venez, on va découvrir ensemble !
- ça va sûrement rater cette fois aussi...
- ne soit pas défaitiste Michel ! Rétorque Waldo. On a peut-être fini les trois quarts de notre travail !
Etant donner que le simulateur de récepteur a indiqué que les ondes allaient de 11 à 90 MHZ, si les analyses confirment ces chiffres, c'est qu'il peut balayer toutes les ondes pour les décoder en les interceptant.
- Franz, arrête de réfléchir et montre-nous !
- c'est bien 11 à 90 non ?
- oui, j'espère que ça va marcher.
Franz clique sur "ok" puis fixe la barre de chargement qui progresse lentement. Il ne regarde pas l'écran, il ne veut pas savoir avant d'avoir entendu les cris de joie, ou les soupirs de déceptions de ses amis. C'est étrange, mais lorsqu'il n'apprend le résultat qu'indirectement, il se sent moins déçu, comme si le sentiment le percutait moins fort. Il faut dire que Franz a eu beaucoup d'occasion d'y réfléchir, ça fais plus de quarante fois que le récepteur se trompe, ou annonce qu'il ne reçoit aucune onde, ou même des fois, fait surchauffer l'ordinateur qui fini par s'éteindre.
Mais cette fois ci c'est diffèrent. leur laboratoire n'a pas inventé de nouvelle méthode, ils n'ont pas manœuvré plus précisément que d'habitude, n'ont pas non plus laissé le hasard guider les branchements...
Et pourtant, ça marche.
Il entend les exclamations et relève la tête, pour vérifier. "Onde émise de 11 à 90 Mhz". Franz sourit silencieusement, et remercie le ciel, ou quoi que ce soit d'autre, d'être ici aujourd'hui. Enfin, il ouvre la bouche.
- il ne nous reste plus qu'a découvrir comme masquer les ondes, et nous aurons gagner !
- je vais aller passer un coup de téléphone ! S'exclame Waldo.
Le silence se fait pendant quelques secondes, pendant lesquels ils le regardent fixement.
- tu veux prévenir ta petite amie ? Rigole Franz, de trop bonne humeur pour imaginer que quelque chose cloche.
- Non évidement, je vais appeler nos patrons !
- oui, bonne idée, ça leur fera au moins autant plaisir qu'à nous.
- dites, en parlant de choses joyeuses. Pour fêter ça, on pourrait peut être partir plus tôt ce soir ? J'ai promis à Aelita qu'on irait au parc d'attraction ce soir... si on pouvait y aller 3 heures plus tôt, ce serait génial, ça lui éviterait de se coucher trop tard.
Waldo compose le numéro en souriant, comme d'habitude.
- aller, va t'amuser, tu l'a bien mérité ! Fait un bisou à tes chéries de ma part !
- je n'y manquerais pas.
C'est vrai, il n'y manquera pas. Waldo dit toujours ça, et il n'y manque jamais.
Mick se lève, s'étire, et ajoute en retirant son pull.
- tu à eu une bonne idée Franz, je vais partir plus tôt moi aussi, je n'arriverais pas à travailler tant que je ne serais pas calmé un peu ! Vous venez avec moi au café ? On va fêter ça !
Ils continuent à babiller gaiement en s'habillant, comme tous les jours avant de partir, et finalement, Franz qui décide d'éteindre les ordinateurs, se trouve être le dernier à partir. Daniel, Mick et Michel sont déjà sortit, et Waldo est au téléphone, comme d'habitude, mais pas avec les mêmes personnes. Franz se demande pourquoi Waldo est sortit de la salle de travail. Peut être pour ne pas imposer le silence. Ou pour ne pas être dérangé. Ou par habitude, tout simplement. Au moment de fermer le programme de réception des ondes, Franz a envie de le tester une seconde fois. Et pas sur n'importe quoi, non, plutôt sur la conversation téléphonique de Waldo. Ce n'est pas vraiment privé, et si jamais Franz tombe sur une voix feminine, il se fait confiance pour éteindre. Mais là, il a envie de savoir à quel point ses chefs sont contents du travail accomplit. Waldo ne lui en voudra pas, Franz est même sur qu'il aurait mis le haut-parleur du téléphone si ses amis avaient pensé à lui demander. Tout en branchant le casque pour ne pas être entendu, Franz s'amuse en réalisant qu'utiliser une technologie aussi compliquée pour entendre les conversations téléphoniques reviendrais à se servir d'un satellite pour photographier un ciel étoilé. La voix de Waldo résonne dans les écouteurs, et Franz sourit, parce qu'il a enfin une preuve irréfutable que leur récepteur fonctionne.
- nous n'avons fait qu'un seul test pour le moment. Mais les probabilités pour qu'un test réussisse alors que le récepteur et l'intercepteur ne fonctionnent pas est très basse.
Franz a hâte de prévenir Waldo qu'effectivement, ça marche. Si à ce moment là, il était accouru dans la pièce ou se trouvait Waldo pour lui dire, peut être que tout aurait pu être évité...
- refaites quant même des tests demain, je veux avoir la certitude que cet appareil peut arrêter et intercepter n'importe quelles ondes.
- ok, on fera des tests demain sur plusieurs appareil. On fera même un essai de deux minutes sur la radio.
- si vous arriviez à interrompre la radio pendant deux minutes, je ne douterais plus que vous intercepteur marche !
- alors on le fera, écoutez R.T.L., demain à quinze heures. Mais il y a un problème là dedans. Franz attend encore de programmer quelque chose pour nous arrêter.
- peut être que vous n'auriez pas du le prendre pour un imbécile si longtemps ? je suis sur que si vous l'aviez mieux payé, on aurait pu lui faire accepter de travailler pour nous...
- on voulait être sur de ses compétences avant de lui proposer. Mais vous auriez entendu le discours qu'il nous a fait sur la défense du pays, une fois... il n'aurait jamais accepté, et il nous aurait dénoncé.
- alors, que comptez vous faire ? ce serait ridicule de ne rien faire pour ne pas éveiller les soupçons d'un de vos employés...
- vous avez une idée vous ?
- non. Mais je vous conseille d'en trouver une demain, sinon j'utiliserais des méthodes radicales.
- je n'ai pas tellement envie que vous... bon d'accord, j'aurais trouvé une idée d'ici demain.
Les mots continuent, mais se perdent dans les écouteurs. Celui qui les écoutait n'entend plus, il est abasourdi, tétanisé.
Franz cligne des paupières, d'abord lentement, comme pour se réveiller, puis de plus en plus vite, pour sortir du cauchemar dans lequel il vient d'être propulsé. Il fini par fermer les yeux tout à fait, sans pouvoir réfléchir tellement ce qu'il a entendu lui semble anormal. Quant un événement important arrive dans une vie, il faut toujours un moment pour réaliser. Le temps de dormir une nuit, d'y réfléchir quelques heures, ou juste quelques minutes, en fonction des cas. Mais des fois on ne peut pas. Des fois il n'y a pas de délai, parce qu'il n'y a pas de temps à perdre pour le délai, ou parce que la nouvelle est trop imprévisible pour que le cerveau la refuse. C'est le cas pour Franz aujourd'hui. Il ferme les yeux, et passe presque instantanément de l'amitié, à la surprise, et à la colère. Franz ne refuse pas d'accepter la nouvelle, il n'essaye même pas de se convaincre qu'il se trompe. Il se fait plus mal ainsi, mais il réagira plus vite. Franz a déjà peur, et il a raison, alors il s'offre le luxe de la conscience, au prix d'un énorme choc.
Il débranche l'ordinateur, et le retranche aussitôt, il ne veut pas perdre une minute de plus dans cet endroit. Mais il ne faudrait surtout pas laisser l'ordinateur allumé, Waldo pourrais voir ce que Franz faisait. Franz cours, sans regarder autour de lui, il court jusqu'à une impasse, ou il se rend compte qu'il a oublié son manteau. De toute façon qu'elle importance ? Ils pourraient se rendre compte de quelque chose. Mais non, se rendre compte de quoi ? C'est eux les coupables, c'est eux qui lui cachent des choses, et quelles choses ! Ou aller ? Ou se poser ? Qu'est ce qu'il vont faire de lui ? Aelita ! Qu'est ce qu'ils peuvent faire ? Qu'est ce qu'ils veulent de lui ? Lyndie... il pourrait accepter, bien qu'il ne sachent pas tout à fait quoi. Pourquoi lui avoir caché tout ça ? Pourquoi ne pas l'avoir laissé tranquille ? Il était presque heureux, c'est si cruel de lui avoir mentit s'il devait connaître la vérité un jour. Calme-toi, aller calme-toi. Aelita... ils pourraient leur faire du mal ? Comment peut-il les embrasser d'un coté et les tuer de l'autre ? Comment peut-il être son meilleur ami et lui vouloir autant de mal ? comment a-il pu entendre tout ça de la part de Waldo, à qui il avait confié tellement de choses, avec qui il a passé tellement de temps...
Stop. Calme.
C'est qu'ils veulent de lui, c'est simplement la même chose qu'avant, plus son silence et sa complicité. Juste faire comme avant. Si on fait semblant que rien n'a changé, ce sera un peu comme avant. Franz a envie d'y croire. Il se dit qu'il va aller parler à Waldo, lui dire qu'il a tout entendu, lui dire qu'il est d'accord pour faire comme avant, et qu'il peut téléphoner à son chef pour lui dire que tout est réglé, qu'il ne lui en veut pas pour tout ça, qu'il sait bien qu'il n'aurait jamais pu le tuer, et qu'ils peuvent redevenir ami. Comme avant. Et Lyndie ? Lyndie on ne lui dira rien. Lyndie ne comprendrait pas. Ou plutôt, elle comprendrait trop bien, et elle aurait exactement la réaction qu'il attend de lui-même. pardon Lyndie, tu sais bien que si ça n'engageait que moi...
Dans ce cas, quoi ? S'il était tout seul, si ce qui allait lui arriver ne l'inquiétait pas, il irait voir Waldo, il crierait et lui donnerait le plus grand coup que celui ci n'a jamais connu. Ou alors non. Il détruirait pièce par pièce le projet qu'il a à moitié construit. Puis, là, il irait voir Waldo, et il lui ferait comprendre qu'on ne se moque pas de Franz Hopper. Enfin non, Franz tout court, ça ira.
Mais qu'est ce qu'il raconte ? Se battre, c'est ridicule quant on a quelqu'un a préserver. Lyndie le comprendrait, il ne peut pas se montrer fier et honnête, il ne peut pas la rendre fière. Il y a des cas ou on doit juste ravaler sa fierté, parce qu'il y a des choses qui valent plus que ça. C'est sûrement ce que son père lui aurait dit.
Mais Lyndie, qu'est ce qu'elle lui aurait dit ?
Lorsque Franz rentre, et qu'il lui explique, Lyndie ne dit rien. Elle pleure juste.
- Lyndie...
Elle relève la tête, et murmure un son, pour que Franz continu sa phrase.
- qu'est qu'on fait ?
Elle ferme les yeux. Peut être qu'elle passe le marché pour la conscience elle aussi, mais même si c'était son cas, elle n'aura jamais aussi mal que Franz.
- qu'est ce qu'on peut faire ?
Pourquoi parler au pluriel ? Elle sait bien qu'elle ne peut rien faire. Mais lui pourrait sûrement. Comment peut-il avoir besoin d'elle alors qu'elle ne peut rien faire ?
je ferais ce que tu décide, admet-il finalement.
Franz se demande si c'est une preuve de faiblesse de ne pas prendre de décision lui-même. Il se demande ce qu'il va faire si Lyndie ne veux pas décider elle-même. Mais il décide en revanche que si être fort, c'est sacrifier sans sourciller les deux personnes qui aime le plus, alors il préfère être faible. Et au fond, il sait ce que Lyndie va dire, et il sait aussi qu'il est d'accord avec. Il n'attend que ça qu'elle lui demande de se battre. Mais décider tout seul, il n'ose pas.
- tu... on ne peut pas les laisser faire. On ne peut pas leur permettre de dominer le monde sans rien faire !
Il sourit. Il savait qu'elle allait dire ça. Et elle devinait qu'il attendait qu'elle dise ça. Sinon, à quoi d'autre pouvait-elle servir ? elle se jette dans ses bras et ajoute :
- dit moi que tu peux faire quelque chose contre eux.
Franz, un peu surprit, sert sa femme contre lui et répond :
- je peux, mais j'ai peur pour vous. Va avec Aelita au chalet, je ne veux pas qu'ils sachent ou vous êtes.
- il pensera forcement à aller nous chercher là bas un jour.
- d'ici là, on les aura arrêté.
Lyndie hoche la tête.
- je te fais confiance.
Deux heures plus tard, elles étaient parties. Aelita n'a pas compris pourquoi papa ne venait pas, tout comme elle n'a pas compris pourquoi on attendait pas les vacances pour partir à la montagne. "Mais il y a pas de neige en cette saison." Avait-elle simplement ajouté avant de monter dans le train. Aelita ne connaîtrait jamais ce qui se passe aujourd'hui. Ou si elle l'apprend, ce sera comme une lointaine anecdote, quant elle sera adulte. Pourquoi pas en l'an 2000 ? Franz se battra jusqu'à la fin, pour qu'Aelita ne connaisse jamais la peur qui lui tiraille le ventre. Quant on veux on peut, et il est persuadé d'y arriver.
Quant il arrive dans l'usine, il soupire un bon coup. Ça fais bien 12 ans qu'il n'est pas venu, et pourtant elle n'a pas changé. Il est même surprit de voir que l'électricité fonctionne encore. Il imaginait que les rats auraient vite fait de ronger les fils qu'il avait installé. Le super calculateur ne demande qu'a être rallumé, il fonctionne toujours lui aussi. Il n'y a que d'ici que Franz puisse contrer le projet Carthage. Il se demande ce qu'il aurait pu faire sans ce super calculateur. Il aurait sûrement du retourner dans les bureaux et il y aurait risqué sa vie : rien d'autre n'aurait eu la puissance de calcul nécessaire pour pirater l'ordinateur de contrôle du laboratoire. Franz se met au travail. Il lui faut simplement effacer toutes traces de ce qu'ils ont fait, pour réduire leur travail à néant. Comme ils n'arriveraient pas à tout refaire sans lui, ils seraient forcés d'abandonner. C'est plus facile à imaginer qu'a faire, Franz ignore totalement le nombre de sauvegarde que Waldo et les autres ont fait... il faudrait créer une I.A. qui chercherait en permanence des informations relative au projet Carthage, et qui les détruirait sur-le-champ... mais pour ça, il faudrait la doter de la capacité d'abaisser tous les systèmes de sécurité... ça nécessiterait plus de la moitié de la puissance du super calculateur. ça pourrait être encore plus rapide s'il donnait le contrôle presque total du super calculateur à I.A.
Voyons voir. Un peu comme un programme de conversation, mais qui ne parle pas... qui n'utiliserait donc pas ses capacités de déduction à la fonction principale d'un programme de conversation. Ce serais bancal de reprendre un programme de conversation. Mieux vaux faire tout à fait autre chose. Le plan du futur programme se dessine dans sa tête.
Xana ne conversera pas. Hopper lui codera les ordres directement, ce sera plus simple, et évitera toute erreur de compréhension. Xana aura le contrôle total sur 95% du super calculateur, Franz se réserve une partie de la puissance au cas ou un bug ou un piratage aurais lieu. Franz est sur d'être capable de réparer n'importe quoi avec seulement 5% de controle.
Pendant deux semaines, Franz travail sur Xana. Il dort à l'usine, mais peu, il mange à l'usine, mais presque pas, il travail à l'usine, beaucoup, énormément même. Tous les jours, il se rend à une cabine pour appeler Lyndie et s'assurer qu'elle et Aelita vont bien. Aelita est tombée de vélo, mais elle n'a qu'une égratignure. Un chat miaule toute la nuit, alors Lyndie à décidé de le laisser dormir dans le chalet. Et toi Franz, ça va ?
Franz va très bien : ce n'est pas le moment d'aller mal. Lyndie ne lui demande pas s'il supporte le fait d'être tout seul, de nouveau. Elle ne lui demande pas non plus s'il pense beaucoup à Waldo, ce qui n'est pas le cas. Franz ne pense qu'a Lyndie et Aelita. Il sera triste d'avoir perdu son meilleur ami quant celui ci sera sous les verrous. Pour le moment, il est juste inquiet pour celles qu'il aime.
Lyndie raccroche, et Franz retourne travailler. Xana ne parle pas, évidement, mais Franz ressent le besoin de s'adresser à lui. C'est ridicule, puisque Xana ne pourra que recevoir le son à travers ses écouteurs, sans comprendre un seul concept. Ce serais comme écouter un message extraterrestre, on percevrait juste un son, sans comprendre, sans même avoir une idée de ce que peux signifier l'intonation. Pourtant, il a quelque chose à lui dire.
- tu ne le sais pas Xana, mais tu n'es pas vivant. Et même si tu pouvais me répondre, tu ne serais pas vivant. Et je dois t'avouer que tu ne le seras jamais. Pourtant, si je te rendais vivant, tu serais fidèle toi, contrairement à Waldo... mais, même si tu ne peux pas comprendre, j'aime Lyndie, et je pense qu'elle a raison. Il y a d'autres personnes que je pourrais apprécier, j'en suis capable aujourd'hui. En fait, ce que je voulais te dire... ne m'en veux pas Xana, mais je n'ai pas besoin de toi.
Franz soupire. Sourit. Rigole. C'est bien la première fois qu'il dit à un de ses programmes que celui ci n'est pas capable de le comprendre !
Quatorze jours durant, Franz reste devant l'ordinateur, et sursaute au gré des recherches. A chaque document découvert, Franz sursaute, sens son coeur battre plus fort pendant le piratage des mots de passe, et se calme lorsque Xana annonce la suppression des données. Puis enfin, après plusieurs jours sans aucune alerte, Xana annonce que plus un seul document accessible ne correspond au critère de recherche. Franz arrête de respirer, soupire, clique sur "ok", et cours téléphoner à Lyndie.
- allô Lyndie ? Tu va bien ? Devine quoi ?
- tu as fini ?
- oui ! Vous allez pouvoir rentrer à la maison !
- je suis soulagée ! Je vais dire à Aelita que c'est l'heure de rentrer ! On devrait être arriver par le train de 18 heures.
A 18 heures, Lyndie n'était pas à la gare. Aelita sorti du train en pleurant, elle se jeta dans les bras de son père et lui dit que sa mère étais descendu avec des hommes qu'elle ne connaissait pas. Franz prit Aelita dans ses bras, bien qu'elle ai déjà 12 ans, et la serra contre lui, pour essayer de la consoler. Il essayait de se faire calme, il lui disait que c'était sûrement des amis de sa maman, qu'il y avait sûrement eu une urgence. Mais en fait, il savait. Pourquoi ils n'avaient pas prit Aelita ? Ou était Lyndie ?
- monsieur !
Le policier se retourna.
- je vous confis ma fille, emmenez là, téléphonez-moi dans une semaine, et en faites très attention à elle. S'il lui arrive quoi que soit...
- mais...
- elle court un grand danger. Faites attention à elle, s'il vous plaît.
Le policier hocha de la tête.
- je ferais mon possible.
- Aelita ? Tu va partir avec le monsieur. Il va faire attention à toi, quant tu reviendras tout ira mieux.
- ou on va ? C'est qui ce monsieur ? Tu le connais ?
- pour tout te dire, non. Mais on peut lui faire confiance hein ? Se retournant vers lui. N'est ce pas ?
Le policier ne comprenait pas ce qu'il prenait à Franz. Mais il était évident qu'il valait mieux qu'on lui confit cette enfant à lui qu'au premier venu.
- je vous promets que je m'occuperais d'elle.
- je m'appelle Aelita ! Je serais sage papa, tu reviens quant ?
Franz se baisse et fait un bisou à Aelita :
- bientôt mon ange, bientôt.
Il sort son portefeuille.
- tenez, pour le train, merci encore, je dois y aller !
La confiance est sûrement le plus beau des sentiments. En ce moment, les deux hommes se faisaient confiance, et même Aelita n'avait pas peur. Le policier devina que Franz venais de lui confier ce qu'il a de plus précieux, et sans savoir pourquoi Franz courrait, il cria.
- bonne chance !
Mick caressait l'ordinateur de contrôle de l'usine.
- wouah... comment est-ce qu'il a pu se payer tout ça ?
- va savoir... il n'est peut être pas aussi honnête qu'il se l'imagine ! Se moque Waldo, même si le coeur n'y est pas : les autres trouvaient tout à fait normal de mentir à Franz, et déjà là, il s'en voulait beaucoup. Mais depuis qu'ils ont capturé Lyndie, et qu'il a vu son regard plein d'incompréhension, il se sent plus mal qu'il ne l'a jamais été. Son ventre s'est resserré, ses pensées sont de plus en plus tortueuses, et pour la première fois de sa vie, il doit faire semblant de rigoler. C'est qu'il s'attache facilement aux gens lui... en fait, il trouve normal de s'attacher à quelqu'un avec qui on travail depuis 11 ans et qui le considérait comme son meilleur ami. Et il ne comprend pas comment font les autres pour êtres aussi insensibles. ils ont trouvé l'usine en traçant le programme de destruction : Xana. Ce ne fut pas facile, on avait l'impression qu'il était partout à la fois. Comme Waldo n'y connais rien à l'informatique, il s'assit, et attend que les autres regardent ce que contient l'ordinateur. Une magnifique simulation de paysage, quelques programmes étranges, et rien d'intéressant au fond. Le tout gardé par des mots de passes cryptés, ce qui leur prend bien des heures entre chaque découverte.
quant Daniel pousse un cri surprenant pour qui le connais un peu :
- putain Waldo viens voir ça !
Waldo se réveille en sursaut, et pousse ses amis complètement tétanisé devant l'écran.
- oui oui j'arrive, qu'est ce qu'il y a ?
Ils avaient découvert la poupée virtuelle.
- ho. C'est Lyndie.
- on avait vu...
- pourquoi il a fait une simulation aussi ressemblante ?
- Waldo... je crois que ce n'est pas une simulation, mais l'inverse.
- hein ?
- d'après les notes, cette poupée est le modèle de Lyndie. Et non pas l'inverse.
- hein ? Mais c'est impossible, Lyndie n'est pas un robot, je la connaissais bien, et vous aussi, on l'aurait bien vu !
- ou alors... on a toujours pas trouver à quoi servais les tubes en bas.
- on devrait essayer de lancer l'application, propose Mick.
Waldo s'oppose.
- je trouve ça dangereux, on ne sait pas ce qui va sortir des tubes, imaginez que ce soit un clone de Lyndie ?
- et alors ? Répond Michel, au pire, on s'en débarrasse !
Qu'est ce qu'il pourrait dire de toute façon ? Il aimerait tellement ne jamais rien regretter, et ne jamais avoir honte.
- si vous voulez après tout...
Ils lancèrent le programme, et descendirent en courant vers les scanners. Comme pour la matérialisation de Lyndie, de la fumée sort des scanners. Il y en a beaucoup plus, et la salle est entièrement plongée dans une brume blanche. Puis le scanner fermé s'ouvre, et laisse sortir ce qui aurait vu le jour si Lyndie n'avais pas eu d'âme. Le scanner s'ouvre, et un corps sans vie en tombe. Michel est le premier à se précipiter pour ramasser le corps et s'assurer :
- elle est morte.
- dit plutôt qu'elle n'a jamais vécu, fait remarquer Waldo, les yeux fixé sur le corps. Il ressemble à Lyndie, mais ce n'est pas elle. Juste quelque chose qui lui ressemble.
- il est tout à fait froid, c'est dingue ! S'exclame Mick.
Michel proposa.
- ça me donne une idée... puisque ce corps est là, autant l'utiliser. On devrait le monter, et le laisser traîner. Franz pensera que c'est Lyndie, et on aura pour un moment avant qu'il ne s'en remette et nous pourchasse. Entre temps, on l'aura tué.
Waldo eu un petit sursaut, mais se contrôle. Il savait que ça finirai comme ça, depuis que Xana avait commencé à détruire le projet Carthage. Ce plan est bon, Waldo sait bien à quel point la mort de Lyndie affectera Franz. Est-ce qu'il faudra tuer Aelita aussi ? espérons que Franz aura su la mettre en lieu sur...
Chapitre 11
Franz est complètement essoufflé. Il a vérifié tout les lieux qu'il connaît, il s'est rendu à son ancien lieu de travail, dans les endroits ou ils avaient l'habitude d'aller, et même chez ses anciens amis. Il est même tombé sur la femme de Michel, qui n'est au courant de rien, et qui lui a demandé pourquoi Michel ne serais pas à son lieu de travail... il se trouve sur le pont de l'usine, et avance avec de moins en moins d'espoir. Il est venu ici pour réactiver Xana et utiliser le supercalculateur pour retrouver des anciens collègues. Franz est inquiet, mais il sent que Lyndie est toujours en vie, et il est persuadé qu'elle est en prison quelques part. Il faut qu'il trouve où, puis il appellera la police, et ils iront la délivrer. Voilà, c'est simple, il suffit juste de ne pas céder à la panique.
Franz descends le long de la corde, marche vers le monte-charge, et descends à la salle de contrôle. Le corps de Lyndie, entièrement nu, est à terre. Franz reste tétanisé.
- Lyndie !
Il se précipite contre elle, la remue, l'implore de bouger, et vérifier encore et encore qu'elle n'est plus en vie.
- Lyndie. mais qu'est ce qu'ils t'ont fait...
Les larmes coulent sur ses joues. De grosses larmes des gros chagrins. Son visage ruisselle, puis c'est une véritable crise d'hystérie qui le prend. Il veut tout casser, tous les tuer, tous tous tous. Cela lui fait insupportablement mal, il aimerait s'arracher le coeur pour ne plus rien ressentir. A défaut, il tape des points sur le sol, et s'aplatit complètement pour se faire violence à la tête. Il voudrait mourir.
La crise ne dure que 20 minutes, puis Franz sombre dans un demi-coma, complètement épuisé.
Lyndie, la véritable, celle qui a une âme, soufre aussi. Moins que Franz c'est certain. Elle se trouve dans une petite cave, sans savoir où. De toute façon, elle est enfermée, alors qu'elle importance ça aurait ? Etrangement, Waldo vient la nourrir. Pourquoi ne la laissent-ils pas mourir ? Ça ferait leur affaire. Sa seule consolation, c'est que Aelita ai été tenue en dehors de ça. Elle savait qu'elle faisait le bon choix en demandant à Franz de se battre, mais elle n'aurait jamais pu se le pardonner si Aelita en avais subit les conséquences.
Dans le train, un homme qu'elle ne connaissait pas s'est approché d'elle, et lui a glissé à l'oreille :
- au prochain arrêt, toi et Aelita descendez avec moi.
- laissez Aelita en dehors de ça, où je me mets à crier.
Lyndie savait que si elle criait, elle recevrait directement un coup de couteau, mais elle se doutait que l'homme n'avait pas envie d'attirer l'attention, et qu'il préférait laisser filer une gamine de douze ans que de se retrouver piégé dans un train avec des dizaines de témoins. Effectivement, il hocha la tête, et resta prêt d'elle jusqu'au prochain arrêt.
Quant Lyndie est arrivée, elle ne comprenait pas le mensonge. Puis elle a fini par comprendre l'intérêt. Elle a compris que c'était inutile de faire mal au coeur à quelqu'un si on pouvait l'éviter. Mais là ? Comment est ce qu'ils ont pu mentir à Franz onze ans durant ? Quelle raison pouvait-elle être assez bonne pour ça ? Et qu'elle raison peut-elle être assez bonne pour qu'on veuille la tuer ? Et pourquoi Waldo vient-il la nourrir, si elle va finir par mourir ? Qu'elle est sa raison à lui ? On dirait qu'un fou est aux commandes de ce monde, pense Lyndie. Rien n'est logique, personne ne pense de la même manière, et ce qui semble insupportable pour certains est tout à fait normal pour d'autre... pourtant, elle croit comprendre Aelita et Franz. Peut-être qu'il faut du temps pour comprendre quelqu'un, et qu'elle n'en a pas eu assez pour... le reste du monde... Aelita est sûrement en sécurité, elle fait confiance à Franz pour prendre soin d'elle. Mais lui, comment va-il ? Qui fera attention à lui ? Ce n'est certainement pas Aelita qui le protégera, elle n'y arriverait pas, elle est encore trop jeune... Lyndie a peur de ce qui va se passer. Elle a beau être moins humaine que d'autre, elle a un douloureux pressentiment. comme si tous les trois, ils allaient être encore plus séparés qu'ils ne le sont déjà...
Les larmes de Franz ont séchées, mais il ne faut pas espérer un geste de lui. Il n'arrive pas à se convaincre de se relever. Comme si quoi qu'il fasse, rien ne servirais à rien. Puis son portable sonna, lui apportant en même temps le seul salut qu'il aurait pu avoir.
- allô ?
- bonjour papa ! La dame m'a ramené à la maison, où tu es toi ? Tu rentre bientôt ? Ou est maman ? Je vais vous faire des crêpes, rentre vite !
- je... j'arrive ma chérie.
Aelita... il serre le corps de Lyndie contre lui, et accepte que Aelita soit désormais sa seule raison de vivre. Il la protégera, il l'emmènera ailleurs, le plus loin possible, là où personne ne pourra leur faire du mal. Aelita... j'arrive.
Unité Xana enclenchée. Vérification du pourcentage autorisé. Récupération de 95 % de la puissance. Vérification des taches à effectuer. Aucune tache à effectuer. Capteurs audio vidéo enclenchée. Mise en route des enregistrements. Mise en veille.
Waldo glisse sous la porte le repas de Lyndie. Tout les jours, c'est un peu n'importe quoi qu'il y glisse, il achète en vrac des aliments à l'épicerie la plus proche. Il sait que Lyndie finira par se faire tuer, mais il ne se sent pas capable de la laisser mourir ainsi. A une époque, ils étaient amis... les autres le laissent faire, ils s'en désintéressent totalement au fond. Waldo se plaque contre le mur, et pleure. Il y a des gens comme ça, qui s'attachent au rôle qu'ils se donnent. Et aux personnes qu'ils prétendent aimer. Et si Lyndie se sauvait ? Et s'il l'aidai pour en être sur ? Ils ne méritent pas de mourir, ça ne retrouvera pas de sauvegarde du projet Carthage... il pourrait ouvrir la porte, très doucement... elle finirait par s'en rendre compte. il pourrait aussi lui écrire un petit mot...
"Lyndie, excuse-moi. La porte est ouverte. Emporte ce mot avec toi, je ne veux pas qu'ils le trouvent."
Oui, il pourrait faire ça. Sans réfléchir, ou peut être en réfléchissant trop, il griffonne ces deux phrases sur un ticket de métro, et le dépose sur le plateau. Il défait le loquet, avant de partir en courant.
Franz ne rentre pas. Il va le faire, mais ce soir seulement. Pour le moment, une idée le harcèle : il est certain qu'il est possible de faire pénétrer un corps dans le monde virtuel qu'il a créé pour Lyndie. Peut-être avec les scanners ? S'il y arrivait... là bas, c'est le seul endroit au monde où ils seraient en sécurité. Ça ne devrait pas être dur... il faudrait juste transférer une âme, comme il l'avait fait pour Lyndie, et un corps, c'est à dire, effectuer une matérialisation dans le sens inverse. Ce doit être possible. Peut être même qu'ils pourront revenir, dans un an ou deux ? D'ici là on les aura oublié. Et il n'aura pas gâché la vie d'Aelita... mais il va lui falloir du temps pour le construire. Une idée lui vient. Puis soudain, Franz eu un coup de génie. Sans pouvoir expliquer comment, sans y avoir jamais pensé, il vient de comprendre comme il pourrait avoir tout le temps nécessaire. C'est comme si son cerveau essayait constamment les milliers de combinaisons possibles, et qu'une alarme retentissant à chaque fois que quelque chose émergeais de rien. Et cette idée là, elle déclenche une des plus grandes alarmes de sa vie, elle fut presque aussi grande que celle qu'il avait eu pour Lyndie. D'un instant à l'autre, il compris comment remettre en cause les lois de la physique, comment arrêter la course du temps, et comment sauver la vie d'Aelita. Comme s'il était caché au fond de lui-même, il venait de découvrir le retour vers le passé.
Unité Xana enclenchée. Vérification du pourcentage autorisé. Récupération de 95 % de la puissance. Vérification des taches à effectuer. Aucune tache à effectuer. Décryptage des informations recueillies. Création d'une mémoire artificielle. Ajout des informations à la mémoire artificielle. Capteurs audio vidéo enclenchée. Mise en route des enregistrements. Mise en veille.
Lyndie découvre son plateau repas, et le message dans son assiette. Waldo... pourquoi fait-il ça ? Pourquoi lui et pas les autres ? C'est à lui qu'elle a toujours fait le plus confiance, et aujourd'hui encore, elle a eu raison... mais pourquoi vouloir la libérer s'il n'est pas de son coté ? Elle ne comprend plus rien, mais elle ne va pas laisser passer cette chance. La porte s'ouvre, personne ne l'attend. Il disait la vérité, il ne lui veut que du bien. Elle lui pardonne tout, même sa faiblesse. Elle serre le ticket de métro dans sa main, referme la porte soigneusement, et se sauve.
Ça marche. Franz n'en a pas douté un seul instant. Aelita l'attend. Il ne le reverra pas avant très longtemps... tout d'abord, il faut s'occuper du monde virtuel. Franz en donne la charge à Xana. Comme d'habitude, à 95% seulement, en cas de bug. Iil utilise le nom du monde virtuel comme mot de passe : Lyoko. Peut être faudrait-il quelque chose de plus sur ? Oui, il incorpore directement le mot de passe dans la structure des corps virtuels. Franz met un retardateur : les deux premières personnes à se virtualiser posséderont le code Lyoko. Puis il sera détruit de la mémoire, et personne d'autre ne pourra le posséder. Franz pense au retour vers le passé. Et s'il revenait dans le passé, avant que Lyndie meure ? Avant de savoir, ou même, avant Carthage ? Il n'essaye pas. Ce serais trop dangereux de se retrouver dans une époque sans retour vers le passé, et sans Lyndie. Ses mésaventures dans le domaine des âmes lui ont appris que celle ci étais plus que des objets. Celle de Lyndie est au paradis maintenant, et il ne la récupérera jamais.
Unité Xana enclenchée. Vérification du pourcentage autorisé. Récupération de 95 % de la puissance. Vérification des taches à effectuer. Maintenance de Lyoko. Vérification des textures : ok. Vérification de la gravité : ok. debeugage : ok. Enclenchement de la vérification ponctuelle. délai : 60 minutes. Tache terminée. Décryptage des informations recueillies. Ajout des informations à la mémoire artificielle. Recoupement des informations. Suppressions d'informations déjà existantes. Capteurs audio vidéo enclenchés. Mise en route des enregistrements. Mise en veille.
Et si Lyndie se sauvait ? Et s'il l'aidai pour en être sur ? Ils ne méritent pas de mourir, ça ne retrouvera pas de sauvegarde du projet Carthage... il pourrait ouvrir la porte, très doucement... elle finirait par s'en rendre compte. il pourrait aussi lui écrire un petit mot...
"Lyndie, excuse-moi. La porte est ouverte. Emporte ce mot avec toi, je ne veux pas qu'ils le trouvent."
Oui, il pourrait faire ça. Sans réfléchir, ou peut être en réfléchissant trop, il griffonne ces deux phrases sur un ticket de métro, et le dépose sur le plateau. Il défait le loquet, avant de partir en courant. Lyndie découvre son plateau repas, et le message dans son assiette. Waldo... pourquoi il fait ça ? Pourquoi lui et pas les autres ? C'est à lui qu'elle a toujours fait le plus confiance, et aujourd'hui encore, elle a eu raison... mais pourquoi vouloir la libérer s'il n'est pas de son coté ? Elle ne comprend plus rien, mais elle ne va pas laisser passer cette chance. La porte s'ouvre, personne ne l'attend. Il disait la vérité, il ne lui veut que du bien. Elle lui pardonne tout, même sa faiblesse. Elle serre le ticket de métro dans sa main, referme la porte soigneusement, et se sauve.
Comme Franz, elle se rend à tout les endroits qu'elle connaît, puis fini par trouver les anciens collègues chez Waldo, qui est le seul pouvant accueillir plusieurs personnes sans éveiller l'attention. Ils disent savoir où est Franz. Ils lui veulent de mal. Lyndie ne sait pas pourquoi, mais ils disent qu'il faut profiter de sa faiblesse. Elle reste cachée, et les vois sortir.
Franz pourrait aussi utiliser la sauvegarde qu'il a de Lyndie. Mais ce ne serait pas vraiment elle. Où plutôt, ce serait elle, mais sans aucun des souvenirs des onze dernières années. ce serait une Lyndie qui ne connais pas Aelita, et n'a jamais vécu sur terre... avant, Franz aurait peut être pensé à matérialiser sa poupée virtuelle une deuxième fois. Mais aujourd'hui, il a trop de respect pour Lyndie pour la considérer ainsi. La Lyndie qu'il a connu est morte, et il ne fera pas revivre une autre qui lui ressemble. Néanmoins, il n'arrive pas à supprimer la sauvegarde. Il pourrait peut être changer d'avis, qui sait ? En tout cas, il ne voudrait pas se maudire un jour d'avoir supprimer sa seule chance de revoir un peu Lyndie.
Lyoko est stable. Franz s'attaque à la virtualisation. Il se trouve que c'est plus simple que la matérialisation : le corps devenant un programme informatique, il est plus facile à faire fonctionner. Le plus difficile reste à sauvegarder la position exacte des atomes composant le corps du virtualisé. C'est néanmoins plus simple que de devoir matérialiser un être humain en parfait état de marche, c'est à dire avec tous ses organes fonctionnant parfaitement. C'est aussi plus simple que de devoir refaire l'intérieur d'Aelita et Franz lorsqu'ils sortiront. De plus, ne pas supporter les contraintes d'un corps rendra l'expérience beaucoup plus agréable. Il faudra aussi concevoir un programme qui déterminera l'apparence physique des virtualisés. L'idéal serait de scanner précisément le corps du virtualisé pour reproduire son image dans le monde virtuel. Sur Lyoko.
Unité Xana enclenchée. Vérification du pourcentage autorisé. Récupération de 95 % de la puissance. Vérification des taches à effectuer. Maintenance de Lyoko. Vérification des textures : ok. Vérification de la gravité : ok. debeugage : ok. Tache terminée. Décryptage des informations recueillies. Ajout des informations à la mémoire artificielle. Recoupement des informations. Suppressions d'informations déjà existantes. Assemblages des informations existantes. Déduction effectuée. Ajout des informations déduites à la mémoire artificielle. Capteurs audio vidéo enclenchés. Connexion aus réseaux effectuée. Captage des ondes. Mise en route des enregistrements. Mise en veille.
"Lyndie, excuse-moi. La porte est ouverte. Emporte ce mot avec toi, je ne veux pas qu'ils le trouvent."
Oui, il pourrait faire ça. Sans réfléchir, ou peut être en réfléchissant trop, il griffonne ces deux phrases sur un ticket de métro, et le dépose sur le plateau. Il défait le loquet, avant de partir en courant. Lyndie découvre son plateau repas, et le message dans son assiette. Waldo... pourquoi il fait ça ? Pourquoi lui et pas les autres ? C'est à lui qu'elle a toujours fait le plus confiance, et aujourd'hui encore, elle a eu raison... mais pourquoi vouloir la libérer s'il n'est pas de son coté ? Elle ne comprend plus rien, mais elle ne va pas laisser passer cette chance. La porte s'ouvre, personne ne l'attend. Il disait la vérité, il ne lui veut que du bien. Elle lui pardonne tout, même sa faiblesse. Elle serre le ticket de métro dans sa main, referme la porte soigneusement, et se sauve.
Comme Franz, elle se rend à tout les endroits qu'elle connaît, puis fini par trouver les anciens collègues chez Waldo, qui est le seul pouvant accueillir plusieurs personnes sans éveiller l'attention. Ils disent savoir où est Franz. Ils lui veulent de mal. Lyndie ne sait pas pourquoi, mais ils disent qu'il faut profiter de sa faiblesse. Elle reste cachée, et les vois sortir. Lyndie les suis jusqu'à l'usine ou elle est née. Comment connaissent-ils cet endroit ? Est-ce que Franz y est ? Ou est Aelita ?
Finalement, Franz a déterminé que ce serais mauvais pour l'équilibre d'Aelita. Puisque le décors n'a pas une apparence de réel, celle des virtualisé sera stylisée elle aussi. Franz repense à Lyndie. Il la trouvais si belle... en vérité, Franz ne cesse pas une seconde de penser à Lyndie. Il n'arrive pas à concevoir qu'elle soit morte, et qu'elle n'existe plus. Comment va-il le dire à Aelita ? Est-ce qu'Aelita l'a compris ? Lyndie sentait souvent ce qui se passais autour d'elle, peut être que Aelita y arrive aussi... Franz espère qu'elle ne le sais pas. Le mieux, ce serais qu'elle ne se doute de rien, et qu'elle le comprenne petit à petit. Ça lui fera moins mal ainsi. Du moins, il faut espérer. Et lui alors ? Qui fera attention à lui ? Il ne faut pas être égoïste bien sur, bien sur, il sais que Aelita est ce qui compte le plus à ses yeux... mais il a tellement mal. Et personne ne s'en rend compte, encore moins dans cette boucle temporelle... Lyndie n'aurait sûrement pas voulu qu'il soit triste. Elle aurais même préféré qu'il l'oubli totalement, il en est persuadé. Mais il n'y arrive pas, il n'arrive même pas à la sortir de ses pensée quelques minutes. Alors il travail en pensant à elle. Presque avec elle.
Unité Xana enclenchée. Vérification du pourcentage autorisé. Récupération de 95 % de la puissance. Vérification des taches à effectuer. Maintenance de Lyoko. Vérification des textures : ok. Vérification de la gravité : ok. debeugage : ok. Tache terminé. Décryptage des informations recueillies. Ajout des informations à la mémoire artificielle. Recoupement des informations. Suppressions d'informations déjà existantes. Demande d'un surplus d'énergie. Assemblages des informations existantes. Déduction effectuée. Ajout des informations déduites à la mémoire artificielle. Assemblages des informations existantes. Déduction effectuée. Ajout des informations déduites à la mémoire artificielle. Assemblages des informations existantes. Déduction effectuée. Ajout des informations déduites à la mémoire artificielle. Demande d'un surplus d'énergie. Assemblages des informations existantes. Déduction effectuée. Ajout des informations déduites à la mémoire artificielle. Assemblages des informations existantes. Déduction effectuée. Ajout des informations déduites à la mémoire artificielle. demande d'un surplus d'énergie...
Elle serre le ticket de métro dans sa main, referme la porte soigneusement, et se sauve.
Comme Franz, elle se rend à tout les endroits qu'elle connaît, puis fini par trouver les anciens collègues chez Waldo, qui est le seul pouvant accueillir plusieurs personnes sans éveiller l'attention. Ils disent savoir ou est Franz. Ils lui veulent de mal. Lyndie ne sait pas pourquoi, mais ils disent qu'il faut profiter de sa faiblesse. Elle reste cachée, et les vois sortir. Lyndie les suis jusqu'à l'usine ou elle est née. Comment connaissent-ils cet endroit ? Est-ce que Franz y est ? Ou est Aelita ? La même scène se répète des milliers de fois. A chaque fois qu'ils arrivent au monte charge, le retour vers le passé s'enclenche. A chaque fois le temps s'arrête, et une énorme bulle blanche englobe tout à perte de vue. A chaque fois, le temps recommence 12 heures plus tôt, et personne ne sais qu'il recommence la même action. Pendant plus de 8 ans, ses anciens amis sont sur le point de le tuer, et pendant 6 ans, Franz l'ignore.
Parfois, Franz parle à Lyndie. Rien de plus normal n'est ce pas ? Elle est forcement au paradis. Même si le paradis n'existait pas, il a du être créer pour elle : elle méritais au moins ça. Lorsqu'il lui parle, elle ne répond évidement pas. Comme peu après sa naissance, lorsqu'elle étais encore sur Lyoko. sauf que là, il ne la vois pas, elle ne lui fait aucun signe, et surtout, elle ne lui parlera plus jamais...
Le supercalculateur n'est pas affecté par le retour vers le passé. C'est ainsi que Franz peut travailler sans que son travail soit perdu. Tout comme Xana.
Le programme de virtualisation et les scanners sont prêt. Tout est prêt. Lyndie, j'ai fini. Bientôt Aelita pourra recommencer à vivre. Demain. Pour le moment, Franz va se reposer. Il va voir Lyndie qui est toujours à la même place : le retour vers le passé la remmène tout le temps dans la salle de contrôle. Certains jours, il lui parle pendant plusieurs heures. Quelques fois il est même rester avec elle, sans travailler. Avec le retour vers le passé, il a vraiment eu tout son temps pour pleurer et faire son deuil. aujourd'hui encore il lui parle :
- j'ai fini. Quant le retour vers le passé me reprendra, j'irais à la maison. Et j'attendrais qu'ils arrivent. Puis on se sauvera, et je disparaîtrais pour toujours à leur yeux. Je veux qu'ils me voient disparaître. Je veux qu'ils comprennent qu'ils ont perdu, même s'il t'ont fait du mal... tu comprend Lyndie ? Je vais dormir un peu avec toi, puis demain... tu sais Lyndie, je dois rester ici pour Aelita. Mais en vérité, j'ai hâte de te retrouver. J'espère que j'irais au paradis moi aussi, ce serais vraiment trop bête de ne pas être ensemble.
Unité Xana enclenchée. Vérification du pourcentage autorisé. Récupération de 95 % de la puissance. Vérification des taches à effectuer. Maintenance de Lyoko. Vérification des textures : ok. Vérification de la gravité : ok. debeugage : ok. Tache terminé. Classement des informations. Vérification des taches à effectuer. Aucune tache à effectuer. Vérification des taches déjà effectuée. Détruire Carthage. Tache non terminée. Préparation à la destruction définitive de la menace. Capteurs audio vidéo enclenchés. Connexion au réseaux effectuée. Captage des ondes. Mise en route des enregistrement. Demande d'un surplus d'énergie.
Elle serre le ticket de métro dans sa main, referme la porte soigneusement, et se sauve.
Comme Franz, elle se rend à tout les endroits qu'elle connaît, puis fini par trouver les anciens collègues chez Waldo, qui est le seul pouvant accueillir plusieurs personnes sans éveiller l'attention. Ils disent savoir ou est Franz. Ils lui veulent de mal. Lyndie ne sait pas pourquoi, mais ils disent qu'il faut profiter de sa faiblesse. Elle reste cachée, et les vois sortir. Lyndie les suis jusqu'à l'usine ou elle est née. Comment connaissent-ils cet endroit ? Est-ce que Franz y est ? Ou est Aelita ?
une bulle blanche l'englobe, pour la derniere fois.
6 juin 1994, jour 2546 : Franz se réveille, toujours sur Lyndie. Mais cette fois, le retour vers le passé viens d'avoir lieu : c'est l'heure, il va enfin revoir Aelita. Il se lève, s'étire, et est tout excité. D'ici quelques heures, lui et Aelita seront sur Lyoko. Il éteint la boucle du retour vers le passé, va cacher Lyndie dans un coin, pour ne pas qu'Aelita la voit, et marche tranquillement jusqu'à l'ermitage. Il a tout son temps : Aelita ne l'a pas encore appelé. Le calme de Franz est même inquiétant : comme si rien n'étais anormal, il prépare le repas pour Aelita, pour va jouer du piano, en pensant à Lyndie...
Elle serre le ticket de métro dans sa main, referme la porte soigneusement, et se sauve.
Comme Franz, elle se rend à tout les endroits qu'elle connaît, puis fini par trouver les anciens collègues chez Waldo, qui est le seul pouvant accueillir plusieurs personnes sans éveiller l'attention. Ils disent savoir ou est Franz. Ils lui veulent de mal. Lyndie ne sait pas pourquoi, mais ils disent qu'il faut profiter de sa faiblesse. Elle reste cachée, et les vois sortir. Lyndie les suis jusqu'à l'usine ou elle est née. Comment connaissent-ils cet endroit ? Est-ce que Franz y est ? Ou est Aelita ? Pas ici en tout cas. Ils trouvent la salle de contrôle vide, tout ordinateurs éteint.
- même le corps n'est plus là... vous pensez qu'il l'a emporté ?
Le corps ? Mais le corps de qui ? Aelita ? Panique Lyndie.
- sûrement, il dois vouloir l'enterrer... tu vois Waldo, il n'a rien fait, tu n'avais pas de raison de t'inquiéter.
- si vous le dites...
- puisqu'il n'est pas là, je vais envoyer qui vous savez cher lui !
Waldo soupire douloureusement. Il espère que Franz n'est pas chez lui, et même qu'il a déjà prit la fuite avec Aelita. Lyndie panique de plus en plus, et quant elle entend que quelqu'un va être envoyer cher elle, elle s'enfuit discrètement.
Aelita est interrompu dans sa lecture pour un bruit dans le jardin. deux hommes habillé tout en noir avec un pistolet à la mains lui crient :
- allons, sortez de là !
- papa !
Franz arrête de jouer, et sourit. Son coeur bas de plus en plus rapidement, et il monte en courant vers la chambre d'Aelita.
- papa y a des hommes en noirs en bas !
- je sais. Tu te souviens où est monsieur Puck ?
Aelita est un peu surprise de cette question, mais répond :
- oui.
- alors viens vite.
Franz dévale les escaliers en courant, Aelita derrière lui. Les hommes en noir ont défoncé la porte, et ils se retrouvent nez à nez avec eux dans le couloir.
- par ici chérie !
Franz attrape la main d'Aelita et la fait courir vers la sortit du garage. Il atterrissent dans le jardin ou il lui fait prendre une porte qui mènent aux égouts. Aelita le suis sans discuter. Quant la portes vers les égouts se referme les hommes en noir défoncent celle du garage. Lyndie voit la scène de loin. Tout est allé tellement vite, elle n'a pas eu le temps de faire quoi que ce soit.
Franz et Aelita arrivent dans l'usine, il l'a fais monter dans la salle de contrôle qu'il a quitté quelques heures plus tôt.
- mais ou est ce qu'on est ? Demande Aelita.
- dans mon laboratoire. Aller vient !
- ou ça ?
- dans un monde ou nous seront à l'abris toi et moi, pour toujours.
Franz et Aelita descendent dans la salle des scanners, Aelita imite son père qui rentre dans l'un d'entre eux.
- aller, à tout de suite mon trésor !
- d'accord, à tout de suite papa.
Unité Xana enclenchée. Vérification du pourcentage autorisé. Récupération de 95 % de la puissance. Vérification des taches à effectuer. Maintenance de Lyoko. Vérification des textures : ok. Vérification de la gravité : ok. debeugage : ok. Tache terminée. Tentative de récupération des 5 % restant. Tentative échouée. Tentative de récupération du code Lyoko. Tentative échouée. Tentative de synthétisation du code Lyoko. Tentative échouée. Vérification des taches à effectuer. Détruire Carthage. Détruire Franz Hopper. Création d'armes contre Franz Hopper. Armes créées.
Intrusion dans le système. Extinction du supercalculateur programmée. Tentative d'expulsion de l'intrus. Tentative échouée. Tentative d'annulation de l'ordre. Tentative échouée. Destruction de Carthage non terminée. Destruction de Carthage non terminée. Mise en route du programme de survie. Mise en veille prolongée.
Lyndie arrive une heure plus tard. Elle trouve le supercalculateur éteint. Malgré le peu qu'elle en connaît, elle tente de le rallumer, mais les écrans restent désespérément noirs. Lyndie a compris que son mari et sa fille sont là dedans. Elle a aussi compris qu'elle n'arrivera jamais à relumer cet ordinateur, et qu'ils sont définitivement perdus. Mais pourquoi est ce qu'il ne veut pas se rallumer ? Saleté... Lyndie s'effondre sur le levier, et pleure bruyamment jusqu'à ce que plus aucune larmes ne sorte. C'est pas possible. Pourquoi il veut pas se rallumer ? Pourquoi ? Pourquoi tout allait si bien, et maintenant... maintenant ils sont morts... c'est pas possible. Elle ne peut continuer à vivre sans eux. Elle ne peux continuer à vivre seule ! Elle aurais préférer mourir dans sa prison. Waldo l'a-il fais sortir pour lui imposer une telle souffrance ? C'est vraiment cruel. Pourquoi a-il fais ça ? Elle ne lui avait rien fait ! Elle n'a jamais fais de mal à personne ! pourquoi tout se passe si mal, alors qu'elle ne mérite que le contraire...
Lyndie sort de l'usine, et recommence à pleurer sur un banc. Elle ne pourra jamais s'arrêter de pleurer. Elle doit partir... partir pour de bon de ce monde incompréhensible, pour aller retrouver Franz et Aelita... parce qu'ils sont au paradis n'est ce pas ? Ils ne vont quant même pas être enfermer dans cet ordinateur pour l'éternité ? Si le dieu dont lui a parlé Franz existe, il doit savoir que le supercalculateur ne peux être rallumé. Il doit aussi savoir que Franz et Lyndie ont fait tout ce qu'ils ont pu, et que Aelita n'est qu'une petite fille... elle n'avait jamais rien fait pour mériter ça... oui, c'est comme ça que cela va se passer. Lyndie est déterminée à se laisser mourir, et à arriver vite au paradis, pour retrouver sa fille adorée, et l'amour de sa vie.
Elle ne saura que là haut qu'elle est en avance.
Xana aura besoin de plusieurs années de veille pour vaincre les défenses mises au point par Franz. Mais lorsqu'il est en veille, il ne peut réclamer que peu d'énergie, au risque de voir le supercalculateur se rallumer, et se réteindre. Xana empêche l'allumage du supercalculateur pour le moment : lorsqu'il est en veille, il est toujours le maître. Il est limité dans ses actions, mais il est le maître. Ainsi, il va avoir tout le temps pour réfléchir, et pour mettre lentement en quarantaine le programme Franz Hopper. Puis il sera obliger de s'éteindre. Mais il sait qu'un un jour, quelqu'un rallumera le supercalculateur et ce jour là, ce sera le réveil de Lyoko. Et le réveil de Xana.
Et ce jour là il détruira totalement toute menace du projet Carthage.
Ce n'est qu'une question de temps.
Fin.