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Lyoko-romances dans un Québec méconnu

MessagePosté: 22 Mai 2018, 23:44
par Frederic Martel
Ma première histoire de CL. Bonne lecture.

Nous sommes en juin 2017. Les toons existent et vivent en harmonie avec les humains (dans le sens « Pas de conflits raciaux » et non dans le sens « Contes de fées »). La capitale de cette « harmonie » est Montréal, située dans la province canadienne du Québec. Presque tous les toons créés en Amérique du Nord et en Europe sont des habitants de cette île urbaine. Même la majorité des plus grandes célébrités de la planète, surtout des cinéastes, y vivent.

Le 2 juin, cinq nouveaux toons arrivèrent de France avec un look plutôt humain puisqu’ils étaient des adolescents dans la puberté. Le premier s’appelait Jérémie Belpois, un garçon de 13 ans aux cheveux blonds très intelligent et portant des lunettes rondes et noires. Le deuxième s’appelait Aelita Schaeffer, une fille de 13 ans avec un très joli visage, des cheveux naturellement roses et une intelligence similaire à celle de Jérémie. D’ailleurs, les deux étaient amoureux l’un de l’autre. Le troisième s’appelait Ulrich Stern, un garçon de 14 ans fort séduisant et expert en arts martiaux. Le quatrième s’appelait Yumi Ishiyama, une belle fille japonaise de 15 ans au caractère doux, mais têtue également. Elle était aussi traditionaliste et experte en arts martiaux, comme Ulrich. Elle et ce dernier partageaient entre autres une relation ambiguë mélangeant amour et amitié. Le cinquième s’appelait Odd Della Robbia, un garçon de 14 ans humoristique et peu sérieux. Il avait une voix exagérément aiguë et les cheveux coiffés en pointe. Il était également le seul célibataire du groupe. En bref, ils ont déménagé à Montréal pour en savoir plus sur les Québécois et s’adapter au mode de vie nord-américain.

Leur nouvelle demeure se situait dans la Tour des Canadiens, un complexe résidentiel haut de gamme situé à côté du Centre Bell. À peine venaient-ils d’installer leurs derniers effets que les cinq jeunots entendirent des cris de joie provenant du condo d’à côté. Odd alla demander aux voisins de faire moins de bruit. À son retour, il fit savoir que les voisins en question regardaient une partie d’un sport appelé « hockey » à la télévision, mentionnant la « finale de la Coupe Stanley ». Curieux, les quatre autres allumèrent la télé et Odd leur trouva la chaîne de télévision diffusant la partie : « RDS ».
« Wow ! C’est plus cool que ce que j’aurais imaginé, s’exclama Ulrich.
-Tu veux rire ? Ils ne font que bouger un cercle noir », dit Aelita.
Pendant leur discussion, Jérémie fit des recherches sur le hockey avec son ordinateur et tomba sur la Ligue nationale de hockey.
***

Quelques jours plus tard, en se promenant dans le Parc Jarry, Ulrich et Yumi croisèrent un homme de 40 ans parler au téléphone d’un ton visiblement énervé, mais très difficile à comprendre.
« Hostie de câlisse de cell de marde qui veut pô pogner l’maudit réseau, tabarnak !, dit-il.
Qu’est-ce qu’il a dit ? demanda Yumi
-Je n’en sais rien, répondit Ulrich, probablement un charabia canadien.
-Mmm. »

« Pouah, cria Aelita, mais c’est quoi cette horreur ?
-Selon le menu, ça s’appelle de la « poutine », répondit Jérémie
-Moi, je trouve ça délicieux avec du ketchup, déclara Odd.
-Beurk ! Arrête, tu vas me faire vomir ! »
La poutine était un mets québécois composé de patates frites, de fromage en grains et d’une sauce brune spéciale. Très prisée au Québec, les Lyoko guerriers n’en avaient jamais mangé. Une semaine plus tard, Yumi cuisina du pâté chinois pour le souper. Cette fois-ci, Aelita mangea avec plaisir.
« Ce plat est bien meilleur que celui que nous avions mangé la semaine dernière, dit-elle
-Surtout si on met du ketchup, lança Odd en versant le condiment dans l’assiette de la jeune fille.
-Beurk ! ODD !
-Ben quoi ? Ce n’est pas la fin du monde ! »
Aelita resta boudeuse.

« Aaaaaah ! »
Aelita se réveilla, en sueur, d’un cauchemar horrible. Il y avait une de ses chaleurs dans la chambre. Elle se mit alors à sangloter. Jérémie, en sueur aussi et réveillé par le cri, vit son amoureuse pleurer en serrant son oreiller contre elle et la prit aussitôt dans ses bras.
« Qu’est-ce qui ne va pas, Aelita ? demanda Jérémie avec douceur.
-J’ai rêvé… j’ai rêvé que… que je me faisais capturer par un homme en noir et… et que ses collègues me… m’exécutaient par la suite, répondit la jeune fille en larmes.
-Calme-toi. Ce n’était qu’un mauvais rêve. Tout va bien maintenant.
-Mais ça semblait si réel. J’ai cru que j’allais vraiment mourir.
-Je te crois, Aelita. Mais ce n’était pas réellement réel. Ce qui est réel, par contre, c’est que tu es toujours vivante et que tu le resteras tant que je serais là parce que je t’aime plus que tout au monde.
-Merci, Jérémie », conclut l’adolescente d’un ton soulagé.
Jérémie et Aelita s’embrassèrent sur la bouche avant de se rendormir, l’un encore dans les bras de l’autre. Dans la chambre d’à côté, Ulrich et Yumi, réveillés eux aussi par le cri, avaient entendu la conversation. Ils restèrent silencieux en regardant le plafond de leur chambre avant de se regarder dans les yeux. Aucun des deux ne sut quoi dire.
***

Le 1er juillet, les cinq amis se réunirent dans la cuisine. Ils se mirent à débattre sur leur avenir. Resteraient-ils au Québec ou retourneraient-ils en France ?
« On dit qu’il fait très froid au Québec durant l’hiver, mais nous vivons un été trop chaud en ce moment, s’exclama Yumi
-Au moins, les gens peuvent se baigner à l’extérieur, dit Odd
-Mais pourquoi parle-t-on de températures ? Moi, je voudrais que l’on remette en cause le langage des Québécois, dit Ulrich
-L’autre jour, on a croisé un monsieur qui hurlait dans un français cassé. On n’a rien compris de ce qu’il avait dit.
-Et alors ?
-Alors, on ne peut pas vivre dans une telle situation.
-On peut essayer, dit Aelita. Hier, j’ai croisé un adolescent autiste dans le métro et il m’a dit que certains déménagements sont regrettables. Moi, je dis qu’on ferait mieux de rester pour éviter de possibles regrets.
-Ouais, elle a un peu raison. Essayons de tolérer le français des Québécois et tout ce qui a trait à leur culture. Enfin, le plus possible. », conclut Jérémie.
Les autres l’approuvèrent d’une rapidité inhabituelle. Mais mieux vaut ne pas en faire un drame.
***

Le lendemain soir, les jeunes allèrent se baigner à la piscine de la tour. Yumi et Aelita avaient tous deux un nouveau maillot de bain style bikini, noir pour Yumi et rose pour Aelita. Odd plongea immédiatement dans l’eau tandis que les quatre autres s’assirent sur le rebord. Un peu plus tard, Aelita embrassa Jérémie sur la bouche avant de l’emmener dans la piscine avec elle. Les deux rirent. Ulrich regarda Yumi et voulu l’embrasser aussi, mais il décida de se retenir.
« Je sais que tu veux m’embrasser Ulrich, dit Yumi. Ai-je tort ?
-Non, répondit Ulrich, mais on est seulement amis et…
-En fin de compte, je crois qu’on est plus qu’amis.
-Euh… », Ulrich resta bouche bée.
Yumi mit ses mains sur les deltoïdes d’Ulrich qui lui mit les siennes sur les hanches de la jeune japonaise, les pouces du jeune homme lui caressant tendrement le ventre. Les deux romantiques s’embrassèrent passionnément devant une foule émue. Les lèvres de Yumi étaient aussi douces que de la peau de bébé. En ouvrant leurs yeux, Yumi et Ulrich aperçurent les regards émotionnels de la foule vers eux et devinrent rapidement gênés.
« Non ! Non ! Continuez, dit un jeune homme dans la foule
-Hé ! Je vous connais, vous. Vous êtes le gars qui m’a parlé de déménagements, avant-hier, dit Aelita
-Ouais ! Et je m’appelle Frédéric Martel ! », conclut-il.
C'était moi, lui.

Fin !

Re: Lyoko-romances dans un Québec méconnu

MessagePosté: 19 Juil 2018, 10:26
par Lolasayn
Bonjour. J'aime bien ce one-shot. Ulrich sort avec Yumi. C'est trop chou. Vive le couple ULUMI. YOUPI.
A bientôt.