Hikaru no go

[Tchoucky]

Mon coup de coeur de cet hiver !

Ce petit manga sur le jeu de go pourrait être un manga de sport classique : un jeune garçon sans véritable but, égoiste, immature, gaffeur, se découvre une passion et un certain talent pour une activité sportive, il va gravir les échelon, devenir champion du monde, non sans avoir un peu appris au passages les leçons essentielle de la vie...

Pourtant, ça ne l'est pas.
Hikaru, 11 ans au début de la série, découvre chez son grand père un vieux goban (table pour jouer au go) qui se révèle hanté par l'esprit d'un joueur de go mort il y a plus de mille ans dans des circonstance tragique. Entre le jeune garçon, égoiste, cancre, intéressé plus par les jeux vidéo et les manga que par "ce jeu de vieux" qu'est le go, et le fantôme, Saï, esprit noble, doux, mais capricieux et tellement passionné de go qu'il ne peut trouver la paix avant d'avoir découvert l'ultime stratégie, le coup divin impossible à vaincre, se crée une fusion qui les lie irrémédiablement l'un à l'autre. Saï n'ayant plus de corps, Hikaru doit jouer en son nom, en posant les pierres de go là où le fantôme lui indique sur le goban.
Au départ, il le fait par contrainte, car le lien qui le lie au fantôme ne lui permet pas de faire autrement, mais au fur des partie, il va se passionner, et avoir le désir de jouer, lui aussi, à la place de Saï...
Sur sa route, Hikaru croise Akira, un jeune prodige du go qui a 11 ans rivalise déjà avec les plus grand professionnels. Akira crois voir en Hikaru/Saï ce qu'il a toujours cherché, un rival de son âge.
Mais qui, d'Hikaru et de Saï, va gagner l'honneur de jouer avec Akira ?

Pourquoi n'est-ce pas classique ?
D'abord à cause des personnages. Il n'y a aucun héros, ils ont tous des défaut exaspérants. Et ces défauts ne sont pas vaincus par les épreuves. Impulsivité d'Hikaru, Caprice de Saï, Snobisme d'Akira sont des constantes tout le long du roman. Dieu merci, ils ne corrigent pas leur défauts, ils seraient tellement attachants.
Ensuite, parce que le binôme Saï/Hikaru n'a son pareil dans aucun des manga qu'il m'ait été donné de lire. Ils s'épaulent l'un l'autre, Hikaru jouant à la place de Saï, Saï apprenant à Hikaru à jouer, éprouvent une véritable affection l'un pour l'autre qui prend un aspect tragique par le fait qu'il soient sans cesse confronté à la question "Qui de nous deux aura le droit de jouer la partie suivante ? Qui de nous deux va effacer l'autre le temps de cette partie ?"

Quand est-ce, la dernière fois que j'ai pleuré, véritablement pleuré, sur un manga ? Je ne m'en souviens plus. Toujours est-il que j'ai pleuré sur celui ci, de vraies larmes de bonheur.

[shadowbattle]

Moi aussi j'aime bien cette série
Je l'ai découverte avec la collection japanime de déclic et j'en suis devenu accros ( d'ailleurs je suis trop impatient de voir la suite )

[Hécate]

Moi j'ai découvert par hasard ce livre fanstatique qui raconte un jeu existant depuis plus de mille ans et dont les joueurs y joue par passion, les rivalités, les amis et tout le reste.
Je suis devenu accro a ce manga, j'y ai pleuré surtotu quand Sai s'en va c'etait tellement tristeuh (j'ai toujours la gioutes a l'oeil^^), tellement acrro que je prend des cours de go^^ j'ai même un goban chez moi.
chaque tomes est passionannt et j'attend le tome 22 avec impatience

edit la c'est encore kagu qui s'est trompé de speuda

[L'anonyme]

Je n'ai pas lu le manga, mais j'ai vu ni plus ni moins que les 75 épisodes de l'animé. J'ignore ce que ça rend en manga, mais y a des effets produits dans l'animé qui ne peuvent pas être rendus dans le manga papier. Je m'expliquerai à ce sujet plus loin.
Alors, que dire de plus que ce qui a déjà été dit par Tchoucky? Quand on lit ce titre, Hikaru no go, on a un peu peur. L'intrigue tourne manifestement autour du jeu de go, jeu oriental assez méconnu en Europe (du moins, relativement), et qui, surtout, ne se caractérise pas par un dynamisme flagrant. Aïe, se dit-on. Du moins, c'est ce que je me suis dit, tout en prenant l'initiative de commencer le visionnage. Hé bien au final, ils ont réussi à mener la chose de manière à ce que ce ne soit pas trop dépaysant. Je m'explique. L'intrigue, qui tourne donc plus ou moins autour d'Hikaru et de Saï, est considérée du point de vue du monde du go. Tel que le présente l'intrigue, le jeu de go est quelque chose d'aussi courant que le football, et pis encore est la préoccupation première de l'ensemble de la population. Du moins, de la population considérée. Alors, se dit-on, où veux-je en venir quand je dis que c'est pour ça que c'est pas dépaysant? Bien, tout simplement, le monde de l'animation nous habitue à considérer des intrigues centrées autour d'un objet unique par lequel les personnages sont obsédés. Du coup, ça marche. Alors, comment donner du dynamisme au jeu de go? Dans Oban Star-racers, l'objet en question, c'est la course. Une course, c'est dynamique, surtout quand les concurrents ont plus ou moins le droit de se trucider. Dans Hikaru no go, le dynamisme vient justement de ce que le jeu de go représente toute la vie des personnages. Du coup, dès lors qu'un coup inhabituel est joué, ce sont les exclamations brèves genre animation japonaise. Les pierres font un bruit monstre, et parfois brillent en frappant le goban. On ne comprend RIEN. Même si on connaît sommairement les règles du go, on ne comprend pas les exclamations des personnages, ni même la pertinence magnifique des coups joués. Qu'importe, ces effets nous indiquent quoi penser. L'ambiance dramatique est entretenue par la musique. Ah, à ce propos. Faut surtout pas découvrir Hikaru no go avec des extraits: on peut trouver ça ridicule de voir deux personnes jouer à un jeu de plateau avec en musique d'ambiance celle qu'on a habituellement lorsque le destin de l'univers va se jouer... Mais quand on est conditionné avec des personnages pour qui une défaite peut effectivement, et objectivement, marquer un tournant dans l'histoire de l'univers, ça marche vraiment très bien.
La futilité apparente du scénario disparaît au profit d'une importance aux yeux du spectateur, preuve qu'au moyen de ces éléments scénaristiques et personnages attachants, celui qui prend la peine de s'intéresser à Hikaru no go finit par y voir les mêmes choses que les personnages passionnés que la série met en scène.

Bien sûr, je n'ai pas retenu que ça de l'animé, mais le reste, Tchoucky l'a à peu près dit.

[Snape]

j'ai un peu compris le sens de l'histoire... mais je n'ai pas lu le manga ou vu les épisodes.

Un jour je pense m'offrir l'intégrale en DVD.

[L'anonyme]

Bon, à la demande de quelqu'un, je précise tout de même que le monde extérieur au go est représenté. Par la mère du personnage principal, majoritairement, qui n'y entend rien, et ne veut rien y entendre, manifestement.

[Snape]

C'est important à savoir.
Dans plusieurs mangas (et/ ou romans), l'auteur cherche à varier l'environnement de ses personnages pour l'histoire.

Ex. Hikaru no Go (ici) et Harry Potter. Ces deux séries portent sur différents types de personnages avec leurs diverses relations avec les autres... (Ex. Harry Potter il y'a les sprciers et les moldus).