Supernyny
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Localisation: île de France
Pourquoi Xana n’aurait jamais dû...
Xana avait enfin quitté Lyoko, depuis le temps qu’il en rêvait, ce satané programme !
Les Lyokonautes ne pouvaient plus rien faire contre lui. Il serait inutile de désactiver le supercalculateur, Xana en était libre.
Ca n’avait plu à personne, d’ailleurs. Tel un général qui au nez et à la barbe quitte le champ de bataille, Xana abandonnait ses monstres, et ça ne leur plaisait pas.
Aussi, un jour où Xana rentrait récupérer des données, une horde de ses monstres l’attendait.
Etant donné que seuls certains pouvaient parler, la plupart restait derrière.
« Alors comme ça on déserte, hein ?
-Et alors, je vous ai créé, vous devez m’obéir !
-Pas sûr qu’tu sois en position de supériorité, là.
-Euh, c'est-à-dire que…. (Xana venait de voir son armée dans sa totalité).
-Alors comme ça tu nous abandonnes à l’ennemi, hein ? Tu t’enfuis face à ceux que tu nous a appris à mépriser ? Et tu détruis cette pauvre méduse sous prétexte qu’elle prenait trop de place, hein ?
-Ben, euh….. je ne voulais pas… J’allais revenir, je le jure.
-Après les hostilités, c’est ça ? Avoue.
-Mais que vas-tu imaginer là, cher ami…. Jimmy, tu le sais toi, que jamais je n’taurais laissé, pas vrai ?
Le crabe fit « non » de la tête
-Mais enfin les amis… hé, qu’est ce que vous faites ?
-On l’a reconstruite, cette méduse qui prenait trop de place.
-Ouais, et même qu’elle est encore plus forte qu’avant. »
La méduse arriva. Elle se saisit de Xana et se mit à le transporter à travers la foule de monstres.
« C’EST UNE MUTINERIE !! »
La méduse transporta Xana au bout du territoire. Le transporteur (bidouillé par les monstres, probablement) transporta la méduse et sa proie au milieu de la gigantesque sphère du cinquième territoire, où quelques rampants se chargèrent de ligoter et de bâillonner Xana.
Jérémie l’apprit. Après de longues recherches, ils n’avaient toujours pas retrouvé Hopper.
Ils désactivèrent à jamais le supercalculateur ; et Xana, dans son dernier souffle, jura –quoiqu’un peu tard- qu’on ne l’y prendrait plus.
Moralité : c’est pas bien de déserter