
Lyokophile à vie
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Inscription: 06 Juil 2006, 14:19
Localisation: Le coeur au bout d'une plume, les mains sur une feuille vierge
Le vrai visage de Xana
Mais cette nuit là, mes rêves changèrent. J’étais dans une cafétérias, ou du moins mon corps. Car ce n’était pas mon esprit. J’étais donc assise à une table avec un groupe d’amis. Nous discutions de choses et d’autres. Il y avait un garçon à une autre table. Il me regardait du coin de l’œil en rougissant. Je le trouvait plutôt charmant. Puis le décor changea. J’étais dans un laboratoire avec d’autres élèves. A coté de moi, se trouvait le garçon de la cafete.
- Bien, pour le prochain devoir de chimie, vous serez deux par deux. Faites les groupes maintenant, dit le professeur.
- Na … Naya … Nayade ? dit le garçon en bégayant et en baladant son regard de ses chaussures à moi.
- Oui ? Répondis je en lui souriant.
- Tu … veux bien … qu’on … qu’on …le le fasse …ensemble ?
- Bien sûr. Avec plaisir.
- D’accord dit il en souriant.
Le rêve continua. Je nous voyait ensemble, nous mariant, moi étant enceinte. Puis étrangement, ce n’était plus au travers de la jeune femme que mon rêve se déroulait mais au travers d’un bébé. J’étais dans un berceau et la jeune femme était penchée au dessus.
- Alors mon bébé, tu as bien dormi ? Me demandait elle.
- Aelita est réveillée ? Demandait le garçon.
- Oui chéri.
Je comprenais enfin. C’était mes parents. Nayade n’était autre que ma mère et le garçon Franz Hopper. Le rêve continua. J’avais grandi. Je jouais dans le jardin quand mon père sortit de la maison en pleur. A coté de lui, se trouvait un homme avec une mallette. Puis tout devint noir. J’étais là, avec mon corps de maintenant. Il faisait froid. Soudain, le signe de Xana apparu, suivi d’un rire horrible.
- Aaaaaaaaaah !!
- Aelita. Qu’est ce qui y a ? Me demanda Jérémie que j’avais réveillé en criant.
Je n’arrivais pas à parler. Je sentais les battements de mon cœur contre ma poitrine. Jérémie me prit dans ses bras et me consola. Je lui racontais mon rêve tout en continuant de pleurer.
- Allez ma puce. Ce n’est qu’un rêve. Rendors toi. Xana n’a pas activé de tour.
- Je … je
- Chut. Allez c’est finit. Je suis là.
Jérémie se rendormit très rapidement mais moi non. Je n’arrivais pas à trouver le sommeil. Je repensais à mon rêve. Comment avais je put découvrir la vie de mes parents alors que je n’étais même pas né. Je sentais que c’était la réalité, pas le fruit de mon imagination. Puis trop épuisé, je m’assoupi. Le lendemain, je racontais à mes amis mon rêve. N’ayant pas de cour, Jérémie nous proposa de se rendre à l’usine pour vérifier. Une fois là bas, je pus constater qu’il n’y avait rien d’anormal. Nous descendîmes ensuite à la salle du supercalculateur. Là aussi il n’ y avait rien d’anormal. Comme tout allait bien, chacun put vaquer à ses occupations.
- Puisqu’on est à l’usine, je vais travailler sur l’anti-virus.
- Pour pas changer Einstein, répliqua Odd. Mais moi j’emmène la princesse au café pour qu’elle prenne l’air si tu n’y vois pas d’objection.
- … C’est que …
- Allez Odd on y va. Lui criais je de l’ascenseur.
- Euh moi, je dois aller … dit Ulrich.
- Vas y la retrouver ta Sandra, coupa Yumi. Je sais bien que vous deux …
- Mais non Yumi. Il n’ y personne à part toi.
- Ouai ils disent tous ça. Moi je sais bien que tu en vois une autre.
- Mais non !
- Alors où tu passes tous tes moments libres ? Hein ?
- Euh.
- Comme d’hab. Eeeeeuh. C’est tout ce que tu sais me dire ?
- Euh …
- Et encore. Bon moi je vais voir Lionel.
- Lionel !? C’est qui Lionel !? Yumi reviens ici ! Yumi !
- Tu voudrais pas aller crier dehors Ulrich. J’essaye de travailler, dit Jérémie en pianotant sur le clavier.
La journée se passa plutôt bien. Odd me raconta ses blagues idiotes pour la 100ième fois, Ulrich était allé à son rendez-vous, Jérémie n’avait toujours pas trouvé l’anti-virus et Yumi avait … À vrai dire, je n’ai jamais su ce qu’avait fait Yumi ce jour là. Jérémie, très fatigué s’était vite endormi. Moi, par contre, avait du mal à m’endormir. Le rêve de la veille me tourmentait encore. Mais finalement, je m’endormis très vite.
La lune était haute dans le ciel dégagé de la nuit. Jérémie se réveilla dans sa chambre. A coté de lui, la place était vide. Il appela sa bien aimée mais aucune réponse ne se fit. Il s’inquiétait pour moi. Mon attitude avait quelque peu changé depuis le rêve. Et maintenant je disparaissais.
Si cela vous plait et que vous voulez la suite, lachez vos com.
Prier pour que nos traîtrises soient oubliées.
Lutter contre ces souvenirs de démons.
Pleurer dans mes mains et saigner en pensant toujours à toi.
Mon homme, je suis ton ange.
Mon démon, je suis ton homme.