cauchemar

Imaginez vous-même l'évolution des relations entre les personnages ! Amour ? Amitié ? À vous de décider !

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Lyokophile à vie

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Localisation: Ducos-Martinique (Plus communément appelé Madinina)

Message 22 Oct 2006, 06:06

cauchemar

CODE LYOKO


Cauchemar

Depuis que Xana était désactiver, il y a 10 ans exactement, nos héros avaient beaucoup grandis.

-Lay qu’est ce qu’on a dit ? Lança un jeune homme à sa petite fille.

Ulrich avait énormément changé et grandis. Il se spécialisait dans le penchak silat. Il c’était transformé en un beau brun, d’une carrure athlétique. Il était grand, avec de beaux yeux marron, les cheveux de la même couleur, mais avec quelques mèches rebelles lui tombant parfois sur le front.
Il se tenait debout, toujours avec son air impassible, vêtu d’un t-shirt noir collant presque à sa peau et d’un pantalon vert, face à sa fille Lay qui lui ressemblait beaucoup. Cette petite fillette d’à peine 4 ans et demie, espiègle, très sage et obéissante, sous son petit air angélique cachait une enfant très dégourdie, mais qui avait hérité de la timidité de ses parents. A ses fesses, s’arrêtaient les beaux cheveux bruns de son père, elle avait un visage fin et des yeux noirs et expressifs comme ceux de sa mère. Vêtu d’une petit robe bleue à fleurs, elle paraissait toujours très joueuse et gentille.
Lay aimait beaucoup ses parents, mais pour la première fois, se rebellait contre son père, Ulrich, qui était ferme et juste, mais très permissif, attentionné, gentil et tendre avec elle et sa mère.

-Lay, si tu continues, je vais te punir. Tonna Ulrich à bout de nerfs.

-Je VEUX ce jouet. Tout de suite! Hurla t-elle en se mettant à se rouler par terre.

-Lay, on en a déjà parlé, ce n’est pas un jouet. Ce n’est pas comme ça que sa ce passe! Les sabres que j’utilise ne sont pas faits pour jouer! Si tu fais un faux mouvement, tu te blesses! Essaya de la résonner Ulrich.

-Papa, j’en veux un quand même ! Dit-elle en plissant ses petits yeux et croisant les bras.

-Qu’est ce que tu peut-être têtu quand tu t’y mets… Bon, je te fais une proposition. Je vais aller t’en acheter un. Pas un vrai, un jouet. Si dans deux ou trois ans tu veux encore faire du penchak silat, je t’initierai. Tu es d’accord? Proposa Ulrich en s’accroupissant afin que son visage soit en face de celui de son enfant.

-Mais je veux commencer tout de suite! Insista t-elle.

-Tout de suite… Ce n’est pas possible ma chérie, et tu le sais. Tu oublies qu’aujourd’hui, on t’emmène au cinéma, et pour ça, il faut aller chercher maman à son travail. Et à cause de ta petite crise, on à déjà perdu 10 minutes. Lui rappela Ulrich en souriant.

-Bon, d’accord, on commencera plus tard. Dimanche alors ? Insista t-elle encore.

-Si tu insistes, mais il faudra qu’à 6H00 tu sois debout. Répondit Ulrich en regardant sa montre.

-Bon d’accord. Merci papa, je t’aime… Dit-elle en se blottissant au creux des bras de son père.

-Je t’aime aussi ma chérie. Lui répondit Ulrich en la serrant dans ses bras.
-Bon, on va être en retard. Lui rappela Lay tandis qu’elle l’embrassait sur la joue et qu’il la déposait par terre.

-Tiens, vas dans la voiture ma petite pomme, je vais chercher la veste de maman à l’étage et j’arrive. Et interdiction de démarrer. Tu poses les clés sur le tableau de bord. L’avertit Ulrich en lui tendant les clés.

Tandis que sa fille se dirigeait vers la porte, Ulrich monta dans sa chambre, enfila sa veste, attrapa celle de sa femme et de Lay et redescendit. Avec une télécommande, il verrouilla la porte d’entrée et se dirigea vers sa voiture personnelle, une superbe BMW noir.
Il s’installa sur le siège en cuir beige, côté passager, récupéra ses clés sur le tableau de bord et vérifia que sa fille, sur le siège central arrière, était bien attachée. Lay lui fit une grimace à laquelle il répondit par une autre dont lui seul avait le secret, ce qui eu pour effet de faire la petite fille éclater de rire.
Ulrich se retourna, mit le contact, enclencha la première et appuya sur l’accélérateur. La fillette sur le siège arrière aimait la façon dont conduisait son père. Comme lui, elle aimait la vitesse et l’extrême. La conduite d’Ulrich était plutôt rapide et fluette, mais ses gestes, eux, étaient toujours très précis ; et quand il se savait accompagné, sa conduite changeait totalement.
Seul dans sa voiture, il roulait plutôt vite, mais sans excès. Alors que quand il était en compagnie de sa femme, de sa fille, ou de ses amis, il préférait être prudent.
Le moteur de la belle BMW luisante dans la nuit vrombissait. Ulrich accéléra encore un peu et jeta un coup d’œil dans son rétroviseur pour apercevoir une Lay endormie sur son siège. Son père sourit et reporta toute son attention sur la route sinueuse qui s’offrait au pneu de sa voiture.
Le voyage dura près d’une demie heure et quand ils arrivèrent devant le grand bâtiment gris où se trouvait la mère de sa fille, Ulrich ralentit puis s’arrêta. Il descendit de la voiture passa à l’arrière, détacha sa fille et lui enfila sa petite veste blanche car il était 19H30 et un petit vent frais se faisait sentir.
Ulrich prit Lay dans ses bras et se dirigea vers le cabinet d’avocate de sa femme. Sa secrétaire l’annonça et il entra dans le cabinet de la mère de sa fille. Il déposa délicatement l’enfant sur une chaise à bascule et se dirigea vers sa femme.

-Alors Ulrich, tu as passé une bonne journée? Demanda celle-ci en déposant un baiser sur les lèvres d’Ulrich qui l’enlaça tendrement.

Ulrich tenait serré contre lui, sa femme, Yumi Ishyama, se faisant appeler, maintenant quel était mariée avec Ulrich, Yumi Stern.
Elle était heureuse. Elle retrouvait son mari et sa fille après une longue journée d’absence et de travail.
Yumi avait elle aussi beaucoup changé. Elle était très jolie. Ses longs cheveux, lui arrivant jusqu’aux fesses tressés en une longue natte noire, elle avait gardé ses yeux bridés et expressifs qui plaisaient toujours autant à Ulrich. Son visage toujours aussi fin était doux et sensible. Elle portait un sage ensemble blanc et pliée dans une armoire l’attendait sa robe d’avocate. Ulrich remarqua qu ‘elle n’était pas encore changée.
Yumi déposa tendrement sur les lèvres de son mari un dernier baiser et alla vers sa fille.
Elle lui caressa les cheveux et lui déposa à elle aussi un petit baiser sur les lèvres, de mère à fille. Puis, Ulrich prit Lay dans ses bras et tandis que Yumi se changeait, il l’emmena vers la voiture.
Il l’installa à l’arrière et s’installa à l’avant, puis attendit patiemment sa femme qui ne tarda pas à arriver, vêtu d’un sublime pantalon bordeaux et d’un décolleté vert.
Elle s’installa du côté passager et tandis qu’Ulrich démarrait, elle engagea la conversation.

-Alors ta journée? L’interrogea t-elle.

-Ben, entraînement toute la journée, comme d’hab. A 16H00, je suis aller chercher cette petite demoiselle Lay, je lui ai fait son goûté, prendre sa douche, habillée. Et cette petite que voilà nous a fait une crise. Répondit-elle un sourire au lèvres en entendant sa fille se réveiller.

-Lay, qu’est ce qui c’est passé avec papa? Demanda Yumi d’une voix tendre.

-Laisse là Yumi, c’était rien de grave. Elle voulait juste que je lui achète un katana et j’ai dis que je le lui en achèterai un, en jouet et que Dimanche, elle s’entraînerait avec moi a partir de 6H00. Répondis-je tandis que Lay baissait les yeux toute penaude.

Lay leva les yeux et voulut sauter au cou de sa maman. Mais la ceinture de sécurité la retenait.

-Et toi ma chérie, raconte moi ta journée. Lui demanda sa mère.

-Ben, école toute la journée, comme d’hab, papa est venue me chercher, j’ai goûté, il m’a baigné, habillé et voilà! Fit Lay.

-Mais, moi, tu m’as manqué. Murmura Ulrich en coupant le moteur de la voiture.

-Mais toi aussi tu m’as manqué Ulrich. Dit Yumi en l’enlaçant tendrement.

Ils allaient s’embrasser lorsque Lay, qui avait détachée sa ceinture s’interposa brutalement entre leurs deux visages.

-Pas devant moi. Refusa t-elle sèchement en éloignant les deux têtes l’une de l’autre.

Yumi et Ulrich descendirent de la voiture et Ulrich enclencha l’alarme antivol de sa belle BMW.
Ils s’engagèrent sur un petit sentier qui menait au cinéma, lorsque soudain, Ulrich enlaça Yumi et l’embrassa tendrement durant deux bonnes minutes. Lay qui ne s’étaient aperçu de rien avait continuée son chemin et n’ayant plus vu ses parents, était revenus sur ses pas.
Quelle ne fut pas sa surprise de les découvrir, enlacés, s’embrassant langoureusement sous le claire de Lune! Elle resta debout face à eux, sans rien dire, son pieds battant la mesure , signe de sa longue attente. Après deux ou trois minutes, Lay trouva qu’ils s’étaient assez embrassés pour la journée et les interrompis brusquement.

-Hum…hum… Je vous cherchais partout moi ! S’écria Lay en tirant sa mère par le bras.

Yumi arrachée des bras de son mari par sa fille qui lui tirait fermement la main, tendit sa main droite vers Ulrich qui s’empressa de la rejoindre et de prendre délicatement la main de sa femme dans la sienne. Yumi pensa qu’il fallait qu’elle s’explique avec sa fille plus tard sur ce sujet. Ils entrèrent dans le hall et tandis que Ulrich payait les places, Yumi et Lay allaient acheter du pop corn et des bonbons.
Ils se retrouvèrent dans la salle tout les trois. Lay avait tenue à regarder le Roi Lion. Les lumières étant encore très fortes, les enfants parlaient très fort avec leurs parents tandis que Lay elle était assise sur les genoux de son père ,blottit dans ses bras. Lorsque le film commença, Lay ,toujours dans les bras d’Ulrich, le regardait attentivement. Après le film qui ne dura qu’une heure et demie, Lay se leva et s’étira. Elle était épuisée et ne tenait plus sur ses jambes. Donc, Ulrich décida de la porter. Il prit sa fille dans ses bras, et passa son autre main autour de la taille de Yumi qui lui sourit tendrement.
Ils refirent le chemin en sens inverse.
Tandis que Lay dormait à l’arrière, Yumi et Ulrich parlaient de leur journée épuisante du vendredi. Heureusement que c’était le week-end !
Lorsqu’ils arrivèrent, Ulrich porta sa fille jusqu’à sa chambre et la mit en pyjama. Yumi, debout dans l’encadrement de la porte, observait les gestes tendres de son mari. Il était tellement plus doux avec sa fille qu’avec elle, qu’elle aurait pu en être jalouse ! Après avoir déposé sur le front de Lay, un doux baiser, il éteignit la lumière et se dirigea vers sa femme avec un petit sourire charmeur. Il l’attira tendrement à lui et l’embrassa amoureusement. Il se retrouvèrent dans leur chambre, où la lumière était éteinte.

-Je vais prendre un douche. Annonça Ulrich en attrapant sa serviette et en enlevant veste, et t-shirt qu’il posa sur le lit.

-Non, moi d’abord! Lança Yumi en s’élançant vers la salle de bain en courant.

-Pas question! Cria Ulrich en la rattrapant.

-Si. Répondit-elle.

-Yumi, tu sais bien que si tu rentre là dedans, tu en auras pour des heures! Supplia Ulrich.

-Hé bien, tu attendras mon cher Ulrich… Lui répondit-elle tendrement avant de s’enfermer dans la salle de bain.

Ulrich avait perdu. Il était encore debout dans le couloir lorsque la porte s’ouvrit.

-J’ai oublié de te dire un truc… Murmura Yumi.

-Hum ? Répondit Ulrich en regardant sa femme.

-Je t’aime. Chuchota t-elle avant de refermer la porte de la salle de bain.

Ulrich, un petit sourire moqueur sur les lèvres, se dirigea vers la seconde salle de bain et se doucha. Quand il sortit, il était en pyjama : un débardeur blanc et un short noir. Les cheveux encore humides, il s’allongea sur le lit en attendant Yumi.
Lorsque celle-ci arriva, Ulrich ne s’en aperçut pas, car il c’était assoupi. Yumi toujours aussi joueuse décida de le réveiller.
Elle grimpa sur lui et se mit à le secouer comme un prunier. Le pauvre Ulrich endormi s’éveilla en sursaut et croyant être attaqué, il laissa ses réflexes de penchak silat le guider. Il immobilisa son adversaire qu’il ne reconnu pas tout de suite, le fit basculer sur le lit, le retînt par les poignets et se pencha vers son visage pour le voir de plus près. Lorsqu’il reconnu Yumi avec un petit sourire moqueur accroché aux lèvres, il se rendit compte de sa gaffe et l’embrassa tendrement. Yumi caressa doucement les épaules d’Ulrich qu’elle adorait. Elle ne savait pas pourquoi, mais les épaules d’Ulrich étaient douces et l’attiraient. Elle l’embrassa tendrement lorsque soudain la lumière s’alluma révélant une Lay toute endormie.

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Message 22 Oct 2006, 06:19

Kikoo :D
Tout d'abord, je tiens à souhaiter la bienvenue à Vanene!!! c'est mon amie OBCEDE DE CHEZ OBCEDE de code lyoko!!!! 8) 8)

Bon revenons à nos moutons!!
Ton histoire est bien mais ce qui me fait marer, c'est que tu dis que Lay est une gentille petite fille, mais tout de suite après elle se conduit comme une petite peste!!! (excusez-moi l'expression)
En tout cas c'est pas mal pour un début!!!! ;) ;)
Continue!!!! ;)
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La vie est simple, mais les gens la compliquent...
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Futur Lyokofan

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Message 22 Oct 2006, 12:16

salut moi aussi je sui nouvell :? et je peu te dir que tu te debrouge bien pour ta premiere fic continu comme sa elle est super :D
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Initié

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Message 24 Oct 2006, 23:06

J'adore ^^ C'est super, y'a tout ceux que j'aime dans ta fic ! Amour, Suspens, Humour ... Franchement, moi je dis bravo ! J'te tire mon chapeau ! * Même si j'en ai pas, mais c'est pas grave ^^ mdr*
Surtout si c'est ta première fic ^^

Vivement que tu mette la suite ! Car je le réppete : J'adore ! ;) ^

P'tit hors sujet ~~> Bienvenue à tout les nouveaux :p
Dernière édition par Reira le 31 Mar 2007, 23:43, édité 1 fois.
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Futur Lyokophile

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Message 25 Oct 2006, 01:17

Excellente entrée et tres belle introduction, tres réaliste. C'est des fanfic comme ca que j'aime. Bravo ^-^ et vive la suite kwo =3

Message 26 Oct 2006, 20:17

SUPER!!!!!!!!!!!!!j'adore!!

YUMI et ULRICK ensemble, leur fille LAY... ;) :roll:
j'ai trouver la fic tres bien decrit , et je n'attend qu'une chose:LA ZUITEE!!! :D
car j'aimerai savoir ce que ces le CAUCHEMAR

Tueur de Blocks

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Message 27 Oct 2006, 19:06

bon début, tu maintiens un suspens sur une histoire assez intéressante. Tu nous laisses sur notre faim sans dévoiler la suite. Bref, continue comme ça!
Sweet little words made for silence Not talk Young heart for love Not heartache Dark hair for catching the wind Not to veil the sight of a cold world

Kiss while your lips are still red While he`s still silent Rest while bosom is still untouched, unveiled Hold another hand while the hand`s still without a tool Drown into eyes while they`re still blind Love while the night still hides the withering dawn

First day of love never comes back A passionate hour`s never a wasted one
The violin, the poet`s hand, Every thawing heart plays your theme with care

Neutraliseur de Tarentules

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Message 27 Oct 2006, 20:11

elle est sympa cette fic! vivement une suite :p

Message 30 Oct 2006, 03:59

suite de la fanfinction "cauchemar"

(merci à tous pour vos commentaires, voilà donc la suite de l'histoire...que vous atteniez, je suppose,. Bonne lecture!)

-Mais qu’est ce que tu fais là ma petite demoiselle ? Demanda Ulrich moqueur en se dégageant doucement de l’étreinte de Yumi.

-J’ai fait un cauchemar. Et vous , vous faisiez quoi, l’un sur l’autre comme ça dans le noir? Demanda la petite fille très curieuse d’entendre la réponse de ses parents.

-Hé bien, il se trouve que j’ai pris ta maman pour un voleur… et …on s’amusait un peu voilà tout. Mais toi ma petite dame, tu vas venir faire un gros câlin à ton papa chéri et ensuite tu vas aller te faire un joli tête-à-tête avec ton oreiller. Lui répondit Ulrich fatigué.

Lay fit un énorme câlin à son père, puis à sa mère et s’en alla en prenant bien soin de fermer la porte derrière elle.

-Et moi, j’ai pas droit aux câlins du père? Demanda Yumi en prenant un air indigné.

-Si… Allez viens dans mes bras ma petite Japonaise que j’aime. Murmura Ulrich en prenant Yumi dans ses bras.

C’est dans cette position, les bras d’Ulrich entourant le corps de Yumi d’une manière protectrice, que Yumi et Ulrich s’endormirent.
Le lendemain matin, il était 5H30 du matin lorsque Ulrich se doucha. Puis, il déjeuna et alla faire son jogging du matin. Quelques heures après, vers 7H00, il revînt et se doucha. Puis il enfila la tenue qu’il n’avait jamais changé pour son entraînement au penchak silat. Son éternel ensemble noir. Il alla réveiller Lay comme promis, la doucha, l’habilla en blanc, la fit déjeuner et il commença avec elle les mouvements de base. Ils travaillèrent leur respiration et après avoir montré à sa fille quelques techniques, il sortit son katana.
Lay sortit son jouet et essaya, sans succès, de reproduire les mouvements souples et rapide que lui montraient son père.

-Ne t’inquiète pas, tu y arriveras un jour avec de l’entraînement. Lui répondit son père en ébouriffant la petite tête brune de sa fille.

Puis, il envoya Lay réveiller sa mère pendant qu’il s’entraînait encore. Ses mouvements étaient, au fil du temps, devenus souples, rapides et plus puissants qu’avant. Pour finir son entraînement, il enchaîna quelques mouvements très rapides. Puis, il se doucha et enfila un débardeur blanc et un jean bleu et par dessus sa veste noir car dans une demi-heure, ils devaient aller rendre visite à Aélita et Jérémie qui vivaient aussi ensemble.
Aélita était devenue totalement humaine. Elle avait gardé ses cheveux roses courts, sa taille fine, mais avait grandi. Elle avait maintenant les yeux un peu étirés, mais toujours verts. Jérémie, lui, avait développé sa musculature. Il n’était pas aussi athlétique qu’Ulrich et portait toujours ses lunettes. Aélita et lui travaillaient dans un laboratoire de renommé mondial en tant que scientifiques.
Quand à Odd, il était lui aussi marié à une belle jeune femme : Elodie. Il ne lui avait jamais raconté son passé et refusait de lui en dire plus que ce à quoi il s’en tenait. Odd avait toujours son « lyoko-style », cette drôle de coiffure en pique. Il avait grandi lui aussi et contre toute attente, avait aussi mûri, mais gardait toujours son esprit enfantin. Odd avait une fille qui avait à la différence de Lay 5 ans. Les deux fillettes s’entendaient très bien. Elles étaient de la même taille, mais Erika, la fille d’Elodie avait les yeux marrons de sa mère, de longs cheveux blonds lui arrivant au dos et de beaux yeux bridés.
Erika était une petite fille très sage, mais comme Lay faisait parfois de petites crises qu’Odd ne savait pas trop gérer comparé à Ulrich.
Dès qu’ils arrivèrent, Aélita les accueillit chaleureusement et les fit asseoir avec Odd et Elodie sur le fauteuil en cuir rouge.
Ils discutaient tranquillement quand Erika se précipita dans les bras de son père.

-Mais qu’est ce que tu fais là, tu était censée jouer avec Lay non? L’interrogea Odd.

-Papa, Lay est tombé, j’ai essayé de la réveiller mais elle veut pas se lever. On dirait qu’elle dort. Répondit timidement Erika.

-Lay est tombée? Mais où ? Où est-elle ? Questionna Ulrich déjà presque fou d’inquiétude.

-Elle est sur l’herbe dehors, elle est monté sur le toboggan, mais elle a ratée la dernière barre et elle est tombée et elle s’est endormie. Répondit Erika à Ulrich qui se précipita vers le toboggans suivit de près par Yumi.

Lorsqu’ils découvrirent avec stupeur leur fille, leur petite Lay étendu sur le sol, inconsciente aux pieds du toboggan, le genoux écorché et le poignet dans une position anormale, Yumi craqua et s’effondra en larmes dans les bras d’Ulrich qui essaya de la consoler.
Tandis qu’Aélita emmenait Yumi se calmer à l’intérieur, Ulrich envoya Odd appeler une ambulance et Elodie avec sa fille dans le salon.
Ulrich s’approcha de sa fille et caressa ses cheveux d’un geste tendre. Sa fille, sa petite pomme, était étendu sur le sol, inerte. Il regarda alors le toboggan et réalisa la gravité de la chute que son enfant venait de faire. Une chute de 2.5 mètres environs. Il prit le pouls de sa fille. Il était très faible, mais son petit cœur battait encore.
Lorsqu’il entendit l’ambulance arriver, il leva la tête. Les ambulanciers emmenèrent sa petite fille sur un brancard et lui, il resta là, sans pouvoir bouger, comme figé.
Alors que les ambulanciers étaient partis, emmenant Lay à l’hôpital, des larmes roulèrent sur les joues d’Ulrich et vinrent s’écraser sur l’herbe. Là où était allongée sa fille il y avait encore quelques secondes. Odd lui posa la main sur l’épaule pour le réconforter.

-Ce sont des choses qui arrivent. Murmura Odd.

-CA N’AURAIT PAS DÛ ARRIVER !! Hurla Ulrich fou de rage.

-Ulrich, calme-toi. Tout va bien se passer pour Lay, elle va s’en remettre, ne t’inquiète pas. Lui assura Jérémie qui était arrivé alerté par le cri d’Ulrich.

-Ca n’aurait pas dû arriver…Murmura t-il en se laissant tomber à genoux sur l’herbe.

-Tout va bien se passer tu verras. Essaya de le rassurer Aélita tandis que Yumi lui caressait le front.

-Je vais à l’hôpital. Décida Ulrich en se levant.

-Maintenant? Mais tu as entendu le médecin, l’heure des visites c’est dans 1 heure. Il faut leur laisser le temps de la soigner. Essaya de le dissuader Odd.
-J’ai dis, je VAIS à l’hôpital. Répéta Ulrich en sortant ses clés de sa poche.

Yumi le suivit et la voiture s’engagea dans la petite rue. Ils arrivèrent à l’hôpital où Lay était en soins intensifs. Après une ou deux heures d’attente, ils purent aller voir leur petite fille.
Ulrich ne supportait pas de voir sa fille dans cet état, branché à plusieurs appareils. Il détourna les yeux et s’installa dans un fauteuil, attendant patiemment, jours après jours que sa fille se réveille.
Au bout de 4 jours, Lay ouvrit les yeux. Cette attente avait été pour Ulrich et Yumi, insoutenable. Ils étaient si heureux. Pourtant, la première phrase que Lay prononça les fit sourire.

-Ben alors, vous vous embrassez plus? Les interrogea t-il.

-Pas devant toi. Répondîmes Yumi et Ulrich en cœur tandis que leur fille riait à nouveau.

Elle avait le poignet cassé et un petit plâtre y était posé. Sur son genou, un simple pansement.
Ulrich était très inquiet et ne le cachait pas.
En effet, ils avaient raison de s’inquiéter pour leur fille et ce que leur annonça le médecin ne leur remonta pas du tout le moral.

-Après de multiples radios du crânes, je peux vous certifier que le cerveau de votre petite fille n’a subit aucun dommage. Mais, après être passée en cardiologie, nous nous sommes aperçu que le rythme cardiaque de votre fille ralentissait petit à petit. Et…je crains que si il continue de ralentir ainsi, votre fille… Les informa le docteur Scott.

-Il n’y a rien à faire? L’interrogea Yumi suppliante.

-Hélas non. Tout ce que vous pouvez faire c’est attendre et garder espoir. Soupira le docteur compatissant.

Yumi et Ulrich étaient consternés et ne comprenaient pas pourquoi tout ça leur arrivait à eux. Ils aimaient leur fille et maintenant, ils risquaient de la perdre.
Mais fort heureusement, le cœur de Lay avait repris un rythme normale et ils étaient maintenant dans un parc d’attraction pour fêter son anniversaire.
Ulrich et Yumi s’aimaient toujours passionnément et Lay qui venait d’avoir 5 ans était une petite fille épanouie et aimée par ses parents. Odd, Jérémie, Aélita et Erika étaient présent pour l’anniversaire de leur fille. Malheureusement, Elodie avait été retenue par son travail. Etant PDG d’une grande entreprise de voyage, celle-ci s’absentait souvent pour voyage d’affaire où visite à un PDG étranger.

-Waouw ! Ca décoiffe les montagnes russes! S’exclama Odd plongé dans son élément.

-Ouais, bof, sauf que t’entendre crier dans mon oreille pendant toute la durée du manège, c’est pas le pieds. Répondit Ulrich en se massant l’oreille droite.

-Qu’est ce que tu raconte, je criais pas du tout! S’indigna Odd .

-Bien sûr que si! Fit Jérémie en sortant son portable.

Un cri aigu se propagea. C’était Odd qui hurlait de peur. Jérémie l’avait enregistré et tout le groupe éclata de rire. Odd saisit sa fille par la main et il s’éloigna un air vexé sur le visage.

-Odd, te vexes pas, moi qui voulait une sonnerie aiguë pour mon portable, ba, maintenant je suis servie! Plaisanta Jérémie en le rattrapant.

-Tu trouves ça drôle de me ridiculiser devant ma fille je suppose. Fit Odd d’une voix doucereuse.

-Tu as une chance de te rattraper, voilà miss m’as-tu-vu. Le consolai-je.

Sissi avait elle aussi grandi. Elle était devenue une belle jeune femme et tentait encore de séduire Ulrich par tout les moyens. Toujours égale à elle même, elle portait une minijupe rouge et un dos-nu jaune. Maintenant, Nicolas et Hervé ne restaient plus avec elle. Ils s’étaient séparés. A leur place, deux filles l’accompagnait. L’une avec de longs cheveux bruns et des yeux bridés qu’Ulrich aimait bien. L’autre, avait les cheveux courts et un jean taille basse bleu avec un dos-nu.
Ulrich ne regardait même pas Sissi, il avait les yeux rivés sur Amanda, la belle brune.
Yumi qui avait remarqué que son mari regardait la jeune femme.

-Alors Ulrich chéri, est ce que je te manque ? Demanda Sissi en battant les cils.

-Non, pas du tout. Mais j’aimerais bien que tu me lâches un peu. Répondit le jeune homme sèchement en tenant sa fille par la main.

-Quoi? Tu crois que je ne vois pas claire dans ton jeu ? Tu es en train de faire les yeux doux à Amanda ! Non mais qu’est ce que vous croyez tout les deux! S’exclama Sissi.

-Mais qu’est ce que tu racontes. Tu sais bien que j’aime Yumi, qu’on est marié et qu’on a une petite fille, je ne vois pas pourquoi je ferais ça! Répondit Ulrich en détachant brusquement son regard d’Amanda qui souriait toujours gentiment.

-Ouais c’est ça! S’exclama t-elle en partant dans la direction opposée avec ses deux amies.

Ulrich se retourna vers ses amis qui avaient assisté à la scène sans rien dire. Quand à Lay et Erika, elle ne comprenaient pas trop ce qui se passait, mais elle n’osaient pas briser le lourd silence qui c’était abattu sur le groupe.
Il commençait à se faire tard. Il était près de 22H45, le ciel c’était remplie de nuages, un petit vent frais emportait quelques feuilles.
Yumi défiait Ulrich du regard qui cherchait à éviter celui-ci. Odd était gêné et regardait discrètement Jérémie et Aélita qui étaient tout aussi gênés.

-Bon hé bien, on va y aller nous. Il commence à se faire tard. Lança Odd.

-Oui, bien sûr, à la prochaine Odd ! Lança distraitement Ulrich en regardant s’éloigner son ami.

-Nous aussi on y va. Lança Jérémie en entraînant Aélita vers leur voiture.

Lay qui commençait à être fatiguée tira sur le jean de son père qui s’accroupit.
-Papa, je suis fatigué, on rentre ? Demanda timidement la petite fille.

-Bien sûr mon ange. Dit-il en prenant sa fille dans ses bras.
Tu viens Yumi ? Dit-il en enroulant son bras droit autour de sa taille.

Yumi se dégagea violemment de son étreinte et partit vers la voiture d’un pas rapide. Ulrich savait qu’il avait commis une bourde. Mais il aimait Yumi et pour lui, Lay en était la preuve vivante.
Il installa sa fille qui dormait sur le siège arrière , l’attacha, prit sa place de chauffeur et démarra en douceur. Yumi regardait fixement le paysage qui défilait à sa droite. Tendrement, comme pour marquer sa présence, Ulrich mit sa main sur le genou de Yumi qui ne réagit même pas. Arrivés chez eux, Yumi coucha sa fille, prit une douche, se déshabilla et alla se coucher. Ulrich ne parvenait pas à trouver le sommeil. Yumi lui en voulait, et cette pensée le tourmentait.

-Yumi, tu dors? Chuchota Ulrich en se tournant vers sa femme.

-Non. Lui répondit-elle sèchement.

-Ecoute Yumi, c’est pas ce que tu crois… Commença t-il doucement.

-Mais je ne crois rien du tout. Le coupa t-elle froidement en le fixant.

-Alors pourquoi tu réagis comme ça ! Chuchota t-il encore.

-Je dors Ulrich. Bonne nuit. Dit-elle en feignant de dormir.

-Yumi… C’es toi que j’aime…toi et toi seule…on a eu un enfant tout les deux… et je t’aime. Murmura tendrement Ulrich en embrassant Yumi à l’épaule.

-…

-Yumi, tu m’écoutes! Demanda Ulrich en enlaçant tendrement sa femme.

-Non, je ne t’écoute pas . Je dors. Mentit-elle.

-Yumi, je sais que tu m’écoute, je sais que tu m’en veux, mais il faut que tu saches que je ne te trompe pas avec Amanda, je peux te le jurer. Je la trouve seulement sympas ! Chuchota Ulrich tandis que petit à petit, la Lune projetait sa lumière dans leur chambre.

-Je sais Ulrich, je sais. Soupira Yumi d’un ton las.

-Yumi, je sais que tu n’as pas confiance en moi. Je sais que tu crois que je te mens. Et pour tout te dire, c’est ce qui me fait le plus mal. Répondit Ulrich en se levant.

Ulrich se leva, se changea, prit les clés de sa porche rouge et s’en alla en claquant la porte.

-Ulrich attend… Avait murmuré Yumi avant qu’il ne claque la porte.

De sa chambre, Yumi entendit vrombir le moteur de la porche, puis bientôt, elle l’entendit s’éloigner, puis, plus rien. Elle s’en voulait d’avoir réagit ainsi et d’avoir repoussé son mari alors qu’il voulait se faire pardonner. Il était 1H30 du matin, lorsque Yumi, qui pleurait toutes les larmes de son corps, entendit à nouveau vrombir le moteur de la voiture. Une portière claqua, puis elle entendit la porte s’ouvrir doucement, comme pour éviter de faire du bruit.
Il y eut un raclement métallique. Ulrich venait de mettre les clés de sa porche dans le tiroir prévue à cet effet. Doucement, il monta les marches menant à l’étage où se trouvaient les chambres. Yumi l’entendit d’abord passer dans la chambre de Lay pour vérifier qu’elle dormait encore, puis doucement, la porte de sa chambre s’ouvrit. Ulrich la referma doucement, se changea et après avoir contemplé devant la fenêtre, la Lune quelques minutes, il se coucha et enleva son débardeur et le posa sur le sol. Ulrich et Yumi avaient les yeux grands ouverts, ceux de Yumi rougis par les larmes et ceux d’Ulrich terne et triste

Neutraliseur de Tarentules

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Message 30 Oct 2006, 09:11

ohhh génial la vche je suis mordu à fond j'ai besoin de la suite je t'en prie, j'ai même pas un seule truc à te reprocher, ah si j'ai comme même trouvé la réactio,n de yumi assez violante, je ne comprend pas qu'elle ne lui fasse pas confiance avoir un enfant c'est la plus belle preuve d'amour qu'ulrich aurait pu lui faire (àmoins que pour le prouver il va dire à yumi un 2ème bébé ça le ferait^^)
Coraline, 21 ans, amoureuse et maman d'un petit Kénoa né le 28 août 2014 à 21h43 et depuis mon coeur déborde d'amour <3

Message 30 Oct 2006, 21:13

je n''ai qu' un mot c'est génial mais moi je comprends tout ta fais la réaction de Yumi c'est normal atendez son mari regarde une fille comme sa j'orais réagi éxactement comme sa!!

C'est super je ten pri une suite!
merci++
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Message 31 Oct 2006, 13:21

T_T Pourquoi t'a arrêter ?! J'était à fond dedans !! Vite Vite ! La suite ! :o
Franchement, c'est trop trop bien ^^ Continue ! Et mets nous vite la suite ! Je peut pas attendre ! ;)

Neutraliseur de Tarentules

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Message 31 Oct 2006, 14:56

Non elle à pas arêter elle attendait plus de comms c'est tout mais là je pense qua c'est bon allez stp fait vite moi je peux plus attendre
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Message 31 Oct 2006, 23:14

Yumi72 : T'inquiète je savais qu'elle attendant plus de coms ^^ Mais je disait ça dans le sens, où, je peux pas attendre qu'elle mette la suite ;)

Vite Vite vite la suiteuh !! ^^

Pourfendeur de Kankrelats

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Message 02 Nov 2006, 18:58

j'avoue il est bien

Message 03 Nov 2006, 14:10

la fanfiction

oui vite la suite vite !!!!!!!!!!!!!! :D je suis devenu accro !!!!!!!!!!!!!!

Message 03 Nov 2006, 14:13

Re: la fanfiction

léa 203 a écrit:oui vite la suite vite !!!!!!!!!!!!!! :D je suis devenu accro !!!!!!!!!!!!!!
elle est tro bien ta fanfiction je regarde tout les jours et tout les jours je suis déçu car il n'y a pas la suite alors vite la suite en plus tu décrit bien les décorts et les sentiment des personnage tout est parfait !!!!!!!!! alors continue !!!!!!!!!!!
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Lyokomodératrice

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Message 03 Nov 2006, 15:59

deplacé : un sujet par fic s'il vous plais ;)

vanene a écrit:Yumi se tourna vers Ulrich qui l’observait depuis un bon bout de temps.

-Je suis désolé. Chuchota Ulrich en enlaçant Yumi.

-Non, c’est moi j’aurais pas dû réagir comme ça. Répondit-elle doucement.

-On en reparlera plus tard si tu veux. Demain, je dois m’entraîner et il est déjà tard. Bonne nuit. Chuchota Ulrich en écartant une mèche de son front.

-Bonne nuit. Répondit Yumi en se blottissant dans les bras de son mari.

Le lendemain, Ulrich s’était réveillé, Yumi contre son cœur. Il pouvait sentir son cœur battre contre le sien. Il l’aimait. Plus que tout au monde. Sa respiration était calme. Ulrich embrassa tendrement Yumi sur le front et se leva. Il alla dans la chambre de sa fille qui dormait encore. Il lui déposa un doux baiser sur la joue droite et alla prendre sa douche.
Il s’entraîna comme d’habitude avec son katana, puis il prit sa douche et entra dans le salon, torse-nu en jean.

-Bonjour mes amours! Lança t-il en embrassant sa femme puis sa fille tendrement.

-Papa!! Y en a marre ! Pourquoi t’embrasses maman comme ça! C’est dégoûtant! Tu m’embrasses pas comme ça moi! S’écria la petite fille en pinçant son père.

Ulrich, père très attentionné, se baissa pour parler à sa petite fille, vêtue d’un ensemble rouge.

-Si j’embrasse ta maman comme ça, c’est parce que je l’aime. Répondit calmement Ulrich.

-Et moi alors! Tu m’embrasses pas comme ça! Tu m’aime pas alors! Continua Lay les bras croisées.

-Bien sûr que je t’aime ma petite pomme et tu le sais! Simplement, maman et moi on est marié, on est…comment t’expliquer…enfin bon, on est marié et on s’aime… Embrasser quelqu’un comme ça c’est une preuve d’amour… c’est un geste de Yumi à moi…de moi à Yumi et tu sais quand tu seras mariée, tu feras la même chose avec ton amoureux Lay. Expliqua Ulrich en essayant de ne pas employer de mots compliqués.

-Ouais ouais, n’empêche, devant moi, évitez, parce que sinon je vais finir par vomir. Répondit sèchement Lay.
-Oula oula, tout d’abord jeune fille, tu surveilles le ton que tu as lorsque tu t’adresse à un adulte. Et ensuite, je suis sûr que tu ne vomiras pas du tout. Au fond, avoue que tu trouve ça mignon, charmant et intéressant, mais tu ne veux pas le montrer, comme toutes les petites filles de ton age ! Ai-je raison, ou ai-je tort. Demanda Ulrich toujours accroupis devant Lay qui avait baissé les yeux.

-Et qu’est ce qui te fait dire ça! S’offensa la fillette.

-Lay, j’ai été jeune moi aussi, je sais ce que sais. Répondit Ulrich toujours aussi calme qu’à son habitude.

-Papa… Commença la petit fille.

-Ok, je laisse tomber, mais promets moi une chose, si tu as un amoureux il faudra nous en parler. D’accord ? La coupa Ulrich.

-Un amoureux moi, mais c’est dégoûtant tout ça ! Et puis, d’abord, j’en veux pas d’amoureux ! Cria la petite fille.

-Lay… Commença Ulrich.

-C’est promis. Lui répondit la fillette d’une voix monotone.

-Bien, files jouer dans ta chambre. Lui conseilla son père en s’asseyant sur le canapé.

Lay partit en courant.Ca faisait longtemps qu’il ne s’était pas retrouvé un moment seul avec sa femme. Il la voulait pour lui tout seul, le grand gourmand.

-Alors, t’as passé une bonne nuit? L’interrogea Ulrich en se rapprochant d’elle.

-Comment ne pas bien dormir, alors que j’ai passé la nuit dans tes bras! S’étonna Yumi en embrassant tendrement son mari.

-T’as raison, mais aujourd’hui je suis un peu fatigué. Remarque, j’aurais pas dû rentrer si tard. Je reconnais que j’ai eu tort de zieuter Amanda. Mais bon, elle, je l’aime pas. Je m’en fous d’elle. Celle que je veux, c’est toi. Celle dont j’ai besoin, c’est toi. Toi et toi seule pourras faire mon bonheur Yumi. Répondit Ulrich en serrant Yumi dans ses bras.

Pendant ce moment, le temps c’était comme arrêté. Il faisait chaud et beau. Lay jouait calmement dans sa chambre et, Ulrich et Yumi… s’aimaient. Ulrich embrassa tendrement sa femme. Ce moment dura une éternité. Assis sur le canapé, dans les bras l’un de l’autre, ils s’embrassaient langoureusement, passionnément. Sans qu’Ulrich sans rende compte, Yumi grimpa sur lui à califourchon, telle une cavalière sur son étalon. Elle le retînt solidement par les poignets, se servit de foulard pour les lui attacher et décolla ses lèvres de celles d’Ulrich.

-Alors quel effet ça fait de se sentir piégé par sa propre femme ? Demanda Yumi moqueuse tandis qu’Ulrich découvrait le tour joué par Yumi.

-A quoi tu joues ma princesse? L’interrogea t-il en essayant de se libérer.
-Mais je ne joue pas mon bonhomme, loin de là! Murmura Yumi en passant ses mains sur le torse de son mari.

-Qu’est ce que t’as l’intention de faire ? Me tuer? Plaisanta Ulrich un sourire moqueur aux lèvres.

-Tuer un si beau jeune homme? Non, pas encore, tu peux encore me servir... Murmura t-elle en passant sa fine main sur la joue d’Ulrich.

-Yumi, Lay est en haut et je…Commença Ulrich en insistant pour détacher ses liens.

-Chut… Lay est partie depuis un bon bout de temps chez son amie Clarabelle. Je l’ai vue me faire signe tout à l’heure. Elle m’avait déjà mise au courant. Répondit-elle en embrassant tendrement Ulrich qui se laissa faire.

-Je sens que je vais bien m’amuser aujourd’hui, moi… Dit-il tandis que Yumi fermait la porte d’entrée à clé.

Le soir même, vers 18H00, Lay rentra chez elle et fila dans sa chambre directement. Elle venait de vivre le plus bel après midi de sa vie, en 5 ans. Vers 23H00, elle se coucha et ses parents vinrent lui souhaiter bonne nuit avant de fermer la porte. Ulrich et Yumi à leur tour allèrent se coucher.

Du côté des Belpois, Jérémie travaillait encore. Il s’avançait un peu sur les recherches qu(ils devait faire Lundi à son laboratoire.
Aélita qui venait de se changer, apparut en chemise de nuit. Vêtue d’un décolleté blanc et d’un cycliste noir. Elle s’approcha de son mari et lui déposa un baiser dans le cou.

-Tu devrais venir te coucher.

-Non, dans 10 ou 15 minutes. J’arrive. Promis. Répondit le concerné distraitement.

-C’est ce que tu me répète depuis déjà 3H00 Jérémie! Le réprimanda la jeune femme aux yeux vert.

-C’est bon Aélita, j’arrive dans 5 ou 10 minutes. Murmura le jeune scientifique d’un ton las.

-Tu as tout intérêt avant que je ne m’énerve. Lui répondit Aélita avant de tourner les talons.

Décidément, Jérémie faisait tout pour mettre sa belle Aélita en colère. Il n’aimait pas savoir ses recherches en attente. Quand à Aélita, elle se débrouillait toujours pour trouver la solution à ses recherches pendant la nuit.
La nuit, elle était fraîche et arrosée. La lune était pleine et éclairait la chambre des amoureux.
Quand à Odd et Erika, ils étaient endormis devant la télévision depuis des lustres et un petit vent frais s’engouffra dans leur maison, réveillant Odd par la même occasion. Celui se leva et lissa son jogging blanc et son t-shirt rouge. Il s’étira et, apercevant sa fille sur le canapé, il la prit délicatement dans ses bras et la monta dans sa chambre, où il la coucha après l’avoir déshabillé. Il descendit au salon, attrapa son téléphone fixe et composa le numéro de portable de sa femme. Après trois sonnerie, Elodie décrocha.

-Allô ? Dit-elle d’une voix endormie.

-Bonsoir ma chérie, alors ce voyage, c’est comment? L’interrogea Odd en s’installant devant son ordinateur portable.

-Odd, mais tu te rends compte de l’heure qu’il est? Je t’avais dis de m’appeler à 7H00. et il est à peine 6H00 ! Répondit Elodie en se levant de son lit.

-Je sais, mais j’ai pas pu résister. Il fallait que j’entende ta voix, et puis, j’ai un pote qui m’a appris à me lever très tôt! Lui expliqua Odd en repensant à Ulrich qui essayait de le réveiller le matin quand ils étaient encore à Kadic.

-Attends un peu que je rentre et tu verras ce que tu verras… Murmura la douce voix d’Elodie avec une pointe d’ironie.

-Que dois-je comprendre par là? Demanda Odd survolté.

-Comprends ce que tu veux mon chéri… laisse vagabonder ton esprit… fantasme un peu… Lança Elodie en riant.

-Ouais… fantasmer, t’as raison… c’est ça… mon plus grand fantasme…ce serait de pouvoir faire un milliard de fois les montagnes russes… Songea Odd à voix haute.

-Hein ? Les montagnes russes? Mais qu’est ce que tu racontes Odd! S’exclama Elodie toujours à l’autre bout du fil.

-Qui ça, moi? Rien, t’inquiète pas, je pensais juste à un truc. Répondit Odd sans réfléchir.

-Bon, désolé mon chéri, je dois y aller. Mais je te rappelle ce demain. Tu dis à Erika qu’elle me manque et que je l’aime. Et toi aussi tu me manques, je t’aime, bisous, bye! Fit Elodie avant de raccrocher.

Odd soupira de tristesse en déposant le téléphone sur la table. Il en avait assez. Sa femme travaillait trop. Son boulot de PDG empiétait sur sa vie familiale, et même sur leur couple. Et lui, entre Erika et son boulot de DJ, il commençait vraiment à sentir la fatigue s’installer en lui, le rendant presque mou, lui d’habitude si électrique! Il entra un mot de passe, puis commença à mixer des sons, et des voix. Rendant les morceaux lent, bien rythmés.

Quelques rues plus loin, habitait Yumi, et Ulrich qui dormaient depuis 1H00 déjà. Il était à peine 1H00 du matin.
Yumi avait les yeux grands ouverts et n’arrivait pas à dormir. Son visage tout près de celui d’Ulrich, la main de celui-ci sur sa cuisse, elle réfléchissait. Elle sentait la respiration calme d’Ulrich et ressentait un profond bien-être. Yumi était heureuse. A 24 ans, elle avait tout ce dont elle avait toujours rêvée : Un mari qui l’aimait toujours un peu plus chaque jour et une adorable petite fille. Elle caressa tendrement la joue gauche d’Ulrich qui émergea de son léger sommeil. Il embrassa tendrement sa femme sur le front et l’observa.

-Yumi, il est 1H00 du mat, tu dors pas? L’interrogea Ulrich en se levant pour aller se poster devant la fenêtre.

-Non, j’arrive pas à fermer l’œil. Trop de choses me trotte dans la tête. Lui répondit calmement Yumi en se doutant de la nouvelle question de son mari.

-Quels genres de choses ? Demanda Ulrich en s’asseyant à côté de Yumi qui se redressa.

-Par exemple, le petit jeu de cet après-midi…Murmura Yumi un sourire coquin se dessinant sur ses lèvres.

-Pour un jeu, ça c’était du jeu… Je trouve d’ailleurs qu’on devrait y jouer plus souvent…parce que c’est trop drôle.. et puis, tes idées de meurtres m’amusent…beaucoup. Lança Ulrich en se rapprochant de sa femme pour la voir éclater de rire.

-Moi au moins, je ne suis pas sadique comme certains! Répliqua t-elle en essuyant ses jolies yeux noirs qui brillait d’amusement.

-Tu ne parles pas de moi j’espère, parce que je ne suis pas du tout sadique. Mais sous ton influence, je pourrais le devenir. Fit d’un ton sarcastique qui fit sourire Yumi.

-Oula, je devrais avoir peur ? Renchérit t-elle amusée.

-Peur, oui. De moi. Je suis le grand méchant loup, et je vais te manger toute crue Yumi Stern! Grogna Ulrich un sourire mystérieux sur les lèvres.

Il allongea Yumi sur leur lit et l’embrassa longuement sur les lèvres. Toujours allongé sur sa femme, il décolla ses lèvres des siennes et un grand sourire moqueur et joyeux se dessina sur son visage.

-Mais ma parole, vous êtes délicieuse mademoiselle! Fit-il en imitant la voix d’un gros loup.

-Si vous le dîtes, mais je crois que vous allez vite vous lasser de moi! Répondit Yumi d’une voix innocente.

-Me lasser de vous, alors ça je ne crois pas. Bien au contraire je crois que je suis en train de tomber amoureux de ma proie, c’est à dire vous, mais, je suis un loup, et j’ai besoin de manger, bien que je vous aime a en mourir, me voilà obligé de vous tuer pour survivre. Continua Ulrich de sa voix transformée.

-Miam, je sens que je vais me régaler. Dit Ulrich en reprenant sa voix normale.

Et c’est ainsi que se termina la nuit. Et contre tout attente, Yumi qui n’était sois disant pas fatigué s’endormie dans les bras de son Ulrich qui la faisait tant rêver et avec qui elle s’amusait toujours.
Oui, Ulrich et Yumi avaient grandi et mûri, mais ils avaient tout de même gardé une partie de leur esprit enfantin, et c’était ce qui faisait de leur couple, une couple presque parfait.
Le lendemain matin, le couple toujours installé dans leur lit, riait en repensant à l'imitation d'Ulrich, en grand méchant loup. Ils riaient aux éclats lorsque Lay apparut devant eux. Il était impensable qu'elle soit déjà réveillée, il était à peine 5H00 du matin. mm Les oiseaux, les moules et les bigorneaux dormaient encore !
Ulrich la renvoya donc dans lit sans ménagement. Il fallait que sa fille comprenne qu’il avait besoin de rester seul avec sa mère de temps en temps.
Aussi, il embrassa la petite fille et la remit dans lit. Et heureusement pour nos deux tourtereaux, Lay sombra dans un profond sommeil. De retour aux côtés de Yumi, dans lit, Yumi l'interrogea.

-Tu disais? Fit elle doucement.

-Moi, je ne disais du tout ! S'exclama Ulrich.

-Ben on faisait quoi alors? Se demanda Yumi à voix haute.

-Ca... Dit ULrich en embrassant tendrement Yumi.

En plein baiser, Yumi éclata de rire ce qui fit Ulrich éclater de rire à son tour.

-Pourquoi tu ris en fait? Demanda Ulrich en riant encore.

-Tu es en retard pour ton entraînement de penchak silat Ulrich. Fit Yumi en pouffant de rire.

-De quoi ? Qu’est ce que tu racontes? Dit Ulrich en riant toujours.

-Regarde le réveil. Fit Yumi en pointant don doigt vers l'appareil.

-Oh non ! Hurla Ulrich en perdant tout de suite le sourire.

Yumi éclata à nouveau de rire en voyant la tête que faisait Ulrich. Quand à celui-ci, il était figé dans la stupeur. Pour la première fois, il était en retard. Mais, après tout, il s'en fichait, tout ce qu’il voulait c'était rester avec sa femme. Il l'aimait plus que jamais.

-Et puis mince, je m'entraînerai cet aprè'm. Fit Ulrich en se réinstallant sur le lit.

-Et Paolo t'en fait quoi ?

Paolo était l’entraîneur du Dimanche d'Ulrich. Il lui disait tout le temps qu’en tant que futur champion il se devait d’être le meilleur.
Paolo était impitoyable et détestait les retardataires.
Ulrich savait qu’il allait payer l’affront qu’il allait lui faire ce matin en manquant l’entraînement. Il savait aussi que Paolo n’allait pas être très doux si il se montrait alors qu’il était en retard !

-Alors autant en profiter. Se disait-il

-Hé bien , Paolo attendra. Car ma femme passe avant tout. Le penchak silat et l'entraînement plus tard, mais pour l'instant, je vais m'amuser un peu. Déclara Ulrich tandis qu'une lueur s'allumait dans son regard.

-Et je peux savoir ce que tu as l'intention de faire? Demanda Yumi sur ses gardes ayant une petite idée de sa réponse.

-Ca ! Répondit Ulrich en la chatouillant.

Yumi détestait les chatouilles et elle s’enfuit donc de la chambre.
Ulrich la poursuivit dans le salon jusqu’à ce qu’elle s’enferme dan la salle de bain.
Ulrich , un sourire moqueur ,posa une chaise pour bloquer la poignée et sortit en douce de la maison pour passer par la fenêtre et la prendre par surprise.
De la fenêtre ouverte s'échappait un petit rire.
Yumi était aux anges. Elle croyait Ulrich piégé de l’autre coté de la porte.

-Je te croyait plus malin Ulrich... Dit-elle en riant sûre que son mari se trouvait encore dans la maison.

Elle entreprit d'ouvrir la porte, mais voyant que celle ci refusait de s’ouvrir elle pensa à un mauvais coup d'Ulrich et décida de sauter par la fenêtre...direct dans la gueule du loup. Le loup, en la personne d'Ulrich l'accueillit dans ses bras et s'effondra avec elle sur l'herbe fraîche du matin, dans le jardin.

-Hé bien ma chère Yumi, je te croyait plus maligne que ça ! Lança t-il avec une pointe d'ironie.

-Hum… Espèce de macho tas triché, t’as bloqué la porte. Dit -elle en faisait mine de bouder les bras croisés.

-C'est de l’intelligence, j'ai gagné et c'est tout ! claironna Ulrich.

-En trichant ! Et si c'est ça, je t'aime plus et dès demain je demande le divorce. Répliqua t-elle toujours en faisant mine de bouder.

-Hé bien ça va être dur, je vais pas te lâcher de si tôt parce que moi je t'aime à la folie et je suis pas prêt de te laisser t'en aller princesse. Dit -il la prenant par la taille.

-D'accord, d'accord, j'ai perdu. Capitula Yumi.

-C’est pour ça que je t'aime Yumi, tu finis toujours par me céder. murmura Ulrich à l'oreille de la jeune japonaise .

-Peut-être, mais sa ne m'empêcheras pas de remonter dans la chambre avant toi mon petit chéri. Dit-elle en piquant un sprint, ses cheveux lâchés, remuant au rythme de sa course.

Ulrich qui ne supportait pas que l’on égratigne ego, fonça derrière Yumi, mais malgré tout, celle -ci arriva avant lui.

-J'ai gagné, désolé mon petit bonhomme. Scanda t-elle en s'installant sur leur lit.

Ulrich en fit de même, un peu honteux d'avoir perdu face à une fille. Quel macho il faisait celui là ! Yumi s'en aperçut et s'approcha de lui.

-Ne sois pas fâché mon chéri, tu sais que je t'aime même si tu as perdu... je t'aime ! je t'aime ! je t'aime ! Répéta t-elle en sautant sur Ulrich.

-Je t'aime aussi ma petite japonaise.

-Ulrich, combien de fois t'ai-je déjà répété de ne pas m’appeler ma petite japonaise ! Soupira Yumi excédé.

-Tu détestes ça? Demanda Ulrich qui connaissait parfaitement la réponse.

-Oui. Répondit sèchement Yumi.

Il l'embrassa langoureusement pendant quelques minutes.

-Et ça aussi tu détestes? Demanda t-il moqueur.

-Non, c'est différent, ça, j’adore. Lui répondit-elle en lui rendant son langoureux baiser.

-Difficile de faire mieux que moi hein ? Se vanta Ulrich.

-C’est ça Ulrich, vante toi tant que tu le peux encore, parce que ce soir tu ne seras plus avec nous... Dit Yumi en prenant une voix froide et glacial.

-Et je suis sensé avoir peur à l’idée de ce qui m’attend cette nuit? Demanda Ironiquement Ulrich les bras croisés.

-A toi de voir. Lui répondit mystérieusement Yumi en sortant de la chambre.

-Si tu veux mon avis, je sens que je vais adorer ! S’exclama t-il en riant.

Il était maintenant 8H00 et le soleil éclatant, projetait ses lumineux rayons sur la ville. Dans le jardin de la famille Belpois, on pouvait entendre les pépiements des oiseaux qui s’envolaient joyeusement à la recherche de nourriture. Bien sûr, Jérémie n’avait pas bougé de son ordinateur de toute la nuit. Et quand il était allé rejoindre Aélita dans son lit, il continuait ses recherches avec son ordinateurs portable, ce qui avait le don d’exaspérer Aélita qui, énervée, quitta leur chambre. Omnibulé par son travail, Jérémie ne s’était même pas aperçu de l’absence de sa femme et sans le savoir, avait passé la nuit seul, allongé sur le lit avec son ordinateur, tapant frénétiquement sur le clavier et s’interrompant parfois pour se calmer, tant il était sur les nerfs.
Quand à Aélita, elle s’était réfugié dans la chambre de leur futur garçon, car elle était maintenant enceinte de 8 mois. Elle pleurait à chaude larmes, elle en avait assez de Jérémie et de son travail. Elle avait même l’impression qu’il ne s’intéressait pas plus à elle qu’à une simple chaussette. Mais elle se consolait avec le bonheur qu’elle aurait d’avoir bientôt son fils dans ses bras.
Tout était déjà prêt dans la chambre et décoré par la main masculine de Jérémie, aidé par Aélita.
Les rideaux devant la fenêtre donnant sur le jardin étaient bleu pâles et sur les murs, s’étalait un papier bleu pâle, lui aussi, avec de petits avions et de petits ordinateurs.
Dans le fond de la pièce, à droite, était entreposé un berceau. A l’intérieur, un matelas encore recouvert d’un film plastique pour le protéger, était installé dans le berceau.
Une armoire de couleur bleu très pale trônait dans le fond de la pièce, à gauche. A côté du berceau était entreposé une table à langer et dans les quelques tiroirs se trouvaient les affaires de toilettes de leur futur enfant. Au dessus du berceau, un mobile avec de petit avion tournait doucement.
Aélita et Jérémie avaient depuis longtemps choisi le prénom de leur futur fils. Il s’appellerait : Zakari. Belpois Daniel. Ce serait son nom. Ils y avaient pensé en même temps, Belpois Zakari Daniel.
Aélita était heureuse et s’impatientait. Elle devait accoucher dans exactement 1 mois. Le 25 Septembre.
Dans la chambre voisine, Jérémie venait enfin d’éteindre son ordinateur et s’était aperçu de la disparition d’Aélita. Il se leva et se dirigea machinalement vers la chambre de leur futur fils. Il y trouva Aélita, assise dans la chaise à bascule qui servirait bientôt à bercer Zakari. Il s’accroupit devant elle et baissa les yeux.

-Je suis désolé. Murmura t-il.

-Bien sûr, c’est ce que tu me répète depuis une semaine. Une fois ça marche, deux, ça peut passer, mais à la longue, on s’en lasse Jérémie. Tu fais passer ton travail avant ta famille! Tu oublies que dans un mois, il faudra que tu t’occupes de ton fils ! Ou alors tu as l’intention de rester assis toute la journée devant ton écran pendant que JE m’en occuperai SEULE ?! Cria t-elle en regardant durement Jérémie.

-Ecoute Aélita, je sais que bientôt Zakari sera avec nous et je suis en train d’essayer de m’avancer parce qu’on va prendre du retard sur deux mois de recherches! C’est pour ça que je travail autant. Répondit Jérémie l’air abattu.

-Jérémie, on a cinq mois de congé parentale et tu m’avais promis que tu passerais trois mois à t’occuper avec moi de notre fils! Et là, qu’est ce que tu fais ? Tu travaille alors qu’on est en congé et que tu m’avais juré que pendant le temps que durerait notre congé, le premier mois, tu ne toucherais pas à un ordinateur ! Continua sèchement Aélita en sortant en claquant la porte.

Jérémie était maintenant, accroupis devant la chaise à bascule, vide. Aélita était en colère, très en colère. Et il le savait. C’était mauvais pour leur fils. C’était dangereux. Et Aélita semblait tellement énervé il y a cinq minutes que tout de suite, il s’inquiéta. Il sortit de la chambre en courant et chercha Aélita qui s’était réfugié dans le jardin pour se calmer un peu.
Elle s’effondra sur l’herbe fraîche et respira calmement. Elle chercha à vider son esprit, mais de violentes contractions se firent sentir. Zakari n’était pas à l’aise et donnait de monstrueux coups de pieds.

-Du calme Zakari. Pensa Aélita.

Apparemment, leur futur fils ne voulait rien savoir et cognait de plus belle. Aélita commençait à avoir des nausées. Elle se leva doucement et rentra chez elle. Elle s’installa calmement sur le canapé et mit ses jambes en hauteur.
Allongé, elle réfléchissait. Brusquement, elle se souvînt d’un chanson que son père lui jouait souvent au piano. Elle commença à le fredonner. Comme par miracle, Zakari cessa de s’exciter et lentement, les contractions se firent de moins en moins douloureuse pour finalement disparaître.
Jérémie qui avait enfin trouvé Aélita apparut à sa droite et lui prit la main.

-Est ce que ça va ? Demanda t-il inquiet.
-Tu sais Jérémie, je pense que notre petit garçon aura beaucoup de force ! Répondit-elle en fermant les yeux pour finalement s’endormir.

Jérémie la transporta jusqu’à leur chambre et la posa sur le lit. Puis, il s’en alla et au salon, alluma la télévision pour regarder une émission scientifique. Lorsqu’il éteignit la télévision, il devait être à peut près 22H00. Il dîna et monta un plateau dans la chambre où dormait Aélita. Mais, il n’osa pas la réveiller. Il redescendit, se doucha et vers 1H00 monta se coucher aux côtés de sa femme.

Odd ronflait depuis maintenant 2H00 de temps. Il s’était endormie sur son ordinateur portable. Doucement, la porte d’entrée s’ouvrit, laissant apparaître un corps féminin. L’ombre n’alluma pas la lumière, déposa trois gros objet sur le sol et s’approcha du jeune homme endormi. La silhouette féminine, leva la tête d’Odd, éteignit, puis ferma son ordinateur portable et reposa la tête du jeune blond avant de monter dans la chambre d’Erika.
Odd, dont les narines avait été chatouillé par un parfum ouvrit les yeux et se redressa. Il avait cru distinguer dans la semi obscurité une silhouette féminine. Mais, il pensa que ce ne pouvait pas être sa femme, car il aurait reconnu son parfum entre milles! Il se leva et se dirigea donc à pas de loup vers la chambre de sa fille.
Elle était là. L’ombre était debout devant la porte de la chambre de sa fille, tenant un objet lumineux à la main qui avait la forme d’un couteau. Sans réfléchir, Odd avança et se posta juste derrière l’ombre.

-Hum…hum… Je peux savoir ce que vous faîtes dans ma maison au juste ? Demanda t-il calmement.

-Je pensais être chez moi! Répondit la voix féminine enjouée.

-Elodie! Qu’est ce que tu fais ici ? Est ce que tu vas bien ? C’est quoi ce nouveau parfum ? Pourquoi t’as pas allumé la lumière ? C’était quoi l’objet que tu tenais ? Pourquoi tu m’as pas réveillé ? Pourquoi tu m’as pas dis que tu rentrai plus tôt ? Odd bombardait sa femme de questions.

-Mais calme-toi mon chéri! Je vais d’abord voir Erika et ensuite on parlera de tout ça. Répondit la jeune femme.

Elle entra dans la chambre de sa fille et ressortit quelques minutes plus tard. Dans leur chambre où Odd attendait patiemment, elle se changea en parlant à son mari qui la regardait tendrement.

-Alors ? Comment ça c’est passé avec Erika ? Demanda t-elle en enfilant sa chemise de nuit.

-Hé bien, au début elle m’a fait une petite « cricrise », genre : j’veux ma maman !
Et puis, ensuite elle c’est calmé et on a passé de superbes soirées tout les deux. Raconta Odd.

-D’accord. Moi je me suis ennuyée à mourir à ce congrès. C’était mortel comme tu dis ! Raconta Elodie à son tour.

-Au moins, tu es là maintenant, près de nous, et c’est tout ce qui compte pour l’instant. Fit Odd en embrassant tendrement Elodie, allongé sur leur lit.

Elisabeth Delmas, alias Sissi, vivait seule dans une grande maison. Décoré et peinte avec tout les tons de rouge en passant par le rose. Sissi se relaxait sur son canapé. Elle pensait à Ulrich. Il vivait maintenant, et était marié, avec Yumi. Elle enrageait à l’idée que la japonaise ait réussi à lui voler sa plus grande conquête.
En ce moment, ils étaient sûrement dans leur lit, à s’embrasser… Sissi devenait verte de rage. Elle imaginait Yumi, dans les bras de SON Ulrich, l’embrassant tendrement et lui, il se laissait faire. Soudain, Sissi se leva pour aller vomir. Décidément, Yumi la rendait malade.
Pendant quelques minutes, elle chercha donc un plan pour se débarrasser de la japonaise, mais son esprit étant vide d’idées, elle alla se coucher.


Aélita avait maintenant son fils dans les bras et il était près de 3H00 du matin. Zakari avait les yeux vers de sa mère et une fine chevelure blonde couvrait son petit crâne.
Il avait un petit corps potelé. A sa naissance, il pesait 2.563 et mesurait 48 cm. Jérémie, son père, était aux anges. Il adorait son petit garçon et jouait toujours avec lui.
Dans les bras de sa mère, Zakari dormait. Aélita le posa dans son berceau, qui se trouvait momentanément dans leur chambre. Puis, à son tour, épuisée, elle s’allongea à côté de Jérémie qui récupérait quelques heures de sommeil.
Les mois passèrent et Zakari avait maintenant 5 mois et demi. C’était un adorable petit garçon qui accaparait l’attention de tous. Il rendait même Lay et Erika jalouse.
Ulrich, Yumi, Odd, Elodie, Lay et Erika étaient venus rendre visite à Zakari.

-Salut bonhomme, tu viens dire bonjour à ton parrain? Lança Ulrich en prenant délicatement Zakari dans ses bras.

Hé oui, Ulrich était le parrain de Zakari. Et celui-ci aimait beaucoup son filleul. Zakari lui fit un grand sourire et gazouilla de bonheur dans les bras de son parrain, car il s’y sentait très en sécurité. Puis, Yumi le prit, à son tour, avec elle. Yumi , elle, était la marraine de Zakari. Quand à Odd, c’était le parrain de Lay et Jérémie, le parrain d’Erika.
Tandis que de leur côté, les filles papotaient en jouant avec Zakari qui riait aux éclats, les garçons discutaient un peu devant des cocas.

-Comment ça se passe avec Yumi, Ulrich ? L’interrogea Odd curieux comme toujours.

-Bien, ça se passe bien… mais tu sauras rien de plus… Répondit Ulrich un sourire amusé sur les lèvres.

Alors que vers 20H30, la famille Stern rentrait chez elle, alors qu’Ulrich arrêtait la voiture à cause d’un feu rouge, Yumi en profita pour l’embrasser. Lay qui était très intéressée, les observa attentivement, ce qui fit rire son père.
Quelques minutes plus tard, Lay était dans son lit, changée par les soins d’Ulrich, et endormie par son histoire.
A son tour, Ulrich alla se coucher aux côté de Yumi qui dormait déjà.

-Yumi, tu dors ? Demanda Ulrich étonné et amusé à la fois.

Comme il ne recevait aucune réponse, il haussa les épaules, il éteignit la lumière et s’allongea à son tour après avoir enfilé son short noir.
Il allait s’endormir lorsqu’il sentit Yumi dans ses bras. Elle ne dormait pas, et il le savait. Il la serra dans ses bras, posa sa tête sur son épaule, l’embrassa sur la joue et ferma les yeux.

-Ulrich, tu dors? L’interrogea la japonaise toujours dans les bras de son mari.
-Non, je dors pas. Répondit celui-ci à moitié endormi.

-A quoi tu joues mon grand méchant loup ? Demanda t-elle en sentant la douce main d’Ulrich qui montait le long de sa jambe.

-Je joue à l’araignée. Répondit celui-ci en riant.

-Et elle fait quoi l’araignée sur ma cuisse ? Demanda Yumi amusée.

-Elle cherche à manger. Répondit Ulrich sur le même ton.

-Et elles mangent quoi tes araignées mon chéri ? Demanda Yumi.

-Elles se nourrissent de notre amour. Répondit Ulrich en riant.

-Aie ! Pourquoi tu me pinces ! Chuchota Yumi en sentant une légère piqûre sur sa cuisse droite.

-J’avais envie de te taquiner un peu… Répondit Ulrich en la chatouillant.

-Non, arrête !! Cria Yumi en riant.

Ulrich laissa Yumi tranquille et pendant qu’il avait le dos tourné, car, entre temps, Yumi c’était levé en courant, Yumi lui sauta dessus. Elle le plaqua sur le lit et éclata d’un rire cristallin. Celui qu’Ulrich préférait.

-Alors Don Juan, à l’aise ? Demanda Yumi, assise sur son mari, à califourchon.

-Non. Fit-il en faisant Yumi basculer sur le lit de façon à ce qu’elle se retrouve entre ses jambes. Mais, maintenant oui ! Ajouta t-il.

Yumi sourit et Ulrich l’embrassa tendrement. Yumi était entre ses jambes. Elle le pinça au ventre.

-Mais ça fait mal ! Qu’est ce qui te prends ! Chuchota celui-ci.

-Une envie de te taquiner… Répondit Yumi en riant.

Il s’allongea à côté de Yumi en riant. Avec elle, Ulrich était vraiment heureux. Pourtant, quelques heures plus tard, il était perturbé. Yumi était devant la fenêtre de leur chambre en larmes. Ulrich se leva et vînt vers elle.

-Ben Yumi, qu’est qui se passe? Demanda Ulrich en la prenant délicatement par les épaules.

-Rien…c’est rien de grave…un cauchemar… Sanglota la jeune fille.

-Tu veux m’en parler ? Demanda t-il encore.

-Non… c’est pas la peine… Répondit Yumi en pleurant.

-Yumi, voyons ma chéri, calme-toi…

-Je peux pas…j’y arrive pas… c’était vraiment horrible… Sanglota Yumi, tandis que ses larmes redoublaient d’intensité.

-C’est fini… Calme toi…je suis là… ça va aller…La consola t-il en la prenant dans ses bras.

-Oh Ulrich… Murmura t-elle.

Petit à petit Yumi se calmait. Elle était bouleversé. Ce cauchemar était horrible. Elle ne put se retenir , et les larmes coulèrent à nouveau sur le torse d’Ulrich, où était posée sa tête.
Les pleurs de Yumi ne s’arrêtaient pas. Ulrich s’inquiétait et se demandait se qui avait pu la mettre dans un tel état. Mais elle ne voulait rien lui dire et il n’insistait pas. Il se contentait de la garder dans ses bras, lui caressant les cheveux pour la calmer. Entre temps, ils s’étaient assis. Yumi était assise sur les genoux d’Ulrich, blottit dans ses bras. Et Ulrich la serrait contre lui, protecteur.
Il était maintenant 2H30 du matin, et Yumi s’était endormie il y avait quelques minutes dans les bras d’Ulrich. La tête posée contre l’épaule de son mari, sa main gauche posé sur son torse, elle dormait paisiblement. Sa respiration était calme. Elle semblait être morte, mais avait un sommeil très léger ces temps-ci.
Ulrich se leva avec Yumi dans ses bras et la posa doucement sur le lit. Il la glissa sous leur couette, déposa un baiser sur son front, puis, à son tour, il s’allongea. Ulrich était encore inquiet pour Yumi. Habituellement, elle était toujours positive, mais là…. Ce cauchemar le laissait perplexe. Finalement, Ulrich s’endormit vers 3H00 et se réveilla comme à son habitude vers 5H30 pour son entraînement.
Il se doucha, enfila son ensemble noirs, mit des vêtements de rechange dans son sac ainsi que des baskets, puis, il attrapa les clés de sa BMW, préférant laisser la porche à Yumi.
Il attrapa un post-it et écrivit calmement un message.

Yumi,
Comme tu le sais, aujourd’hui on est le Lundi 15 Décembre et je dois me rendre à la compétition internationale, qui, normalement, doit se dérouler dans la ville voisine de la notre. Je t’ai laissé la porche, si tu veux venir, c’est possible. Tu n’auras qu’à te présenter à mon garde du corps qui se trouvera à l’entrée. Je lui dirai de te laisser passer. Juste au cas où, voici un mot de passe : « 956 ». S’il n’est pas sûr de ton identité, tu n’auras que le lui communiquer et il te laissera passer avec Lay. Vous me manquez déjà toutes les deux. Je compte sur vous pour venir m’encourager !

Je t’aime.

Ulrich.

Ps : J’espère ne pas me faire rétamer. Si je gagne, je serai champion international de penchak silat.(C’est pas rien quand même !)

Il laissa le message sur le mur de la cuisine et sortit en courant. Il était presque en retard.
Paolo n’allait pas apprécier !
Il laissa le moteur de la BMW tourner quelques secondes, puis prit la route.
Une demie heure après son départ, il arriva dans le gymnase et se dirigea directement dans sa loge où Paolo l’attendait déjà.
-Alors champion, prêt ? Demanda Paolo qui faisait les 100 pas.

-Je ne suis pas encore un champion, mais je suis prêt. Répondit Ulrich dont le stress c’était envolé.

-Bien. Alors, tu commences par la respiration, puis les mouvements de base et tu termines par les mouvements rapides. Ordonna Paolo en poussant Ulrich vers le fond de la loge où il y avait une porte donnant sur un mini gymnase personnel.

Ulrich balança ses sandales et commença son entraînement sous l’œil attentif et impitoyable de Paolo.

-Plus rapide Ulrich ! Plus rapide ! Tu peux être plus rapide ! Criait Paolo.

Ulrich accéléra ses mouvements pendant plus d’une demie heure. Puis lorsque son entraîneur lui fit signe, il s’arrêta.

-On y va Ulrich. C’est ton tour. Fit Paolo stressé comme jamais.

Dans le grand gymnase, il y avait beaucoup de monde. Une foule! Ulrich fit son entré et fut acclamé par la foule. Il était moyennement connu. Ulrich se posta devant son adversaire, effectua un quart de tour vers la droite pour saluer l’arbitre, puis dans sa position initiale, il salua son adversaire qui en fit de même.
Quelques secondes avant le début du combat, Ulrich détailla son adversaire. Il était brun, avec des cheveux noirs. Il était très musclé et portait un ensemble blanc. Ulrich hésitait un peu à se battre. Mais il n’avait pas peur. En revanche, son adversaire semblait appréhender cette rencontre. Il semblait stressé, ce qui n’était pas très bon signe. Un combat dans le stress pouvait devenir dangereux, car les techniques étaient mal faites et le risque de blessures était élevé.
Tandis que le combat débutait, Lay et Yumi s’installaient avec Paolo dans l’espace réservé à l’entraîneur.
Le gong résonna, ordonnant le silence et signalant le début du combat.
Ulrich engagea le combat avec un coup de pieds circulaire d’une telle rapidité que son adversaire ne pu l’éviter et se retrouva allongé sur le tapis prévu pour les combats.
Son adversaire se releva et essaya de reproduire le coup de pieds d’ulrich. Celui-ci le bloqua et enchaîna avec un salto arrière avant de balancer un coup de poing à l’homme qui s’effondra, pour ensuite déclarer forfait.
Ulrich était furieux. Pour lui, gagner par forfait était vraiment dévalorisant. La foule l’acclamait, mais Ulrich ne sourit même pas et se dirigea d’un pas rapide vers la porte donnant sur les loges, pour attendre son prochain combat. Quelques minutes après, il fut rejoint par Paolo, Yumi et leur fille. Tandis que Yumi s’asseyait avec Lay sur ses genoux, l’entraîneur informait Ulrich de son classement.

-9ème !! Je suis 9ème !! C’est pas possible Paolo ! Dis moi que c’est une blague ! Hurlait Ulrich furieux.

-Malheureusement non. Tu es le seul à avoir gagné par forfait. Il va falloir remonter ça. Répondit Paolo.

-T’en as de bonnes toi ! Si chaque adversaire que j’affronte déclare forfait, je suis pas prêt de « remonter ça ». Continua Ulrich en avalant un verre d’eau.

-Ben, tu te débrouilles ! Répondit Paolo à bouts de nerfs.

Ulrich ne répondit pas. Il était encore furieux. Puis, son regard croisa celui de sa fille. Lay, vêtu d’un ensemble bleu, ses cheveux bruns tressés en une longue natte, vînt vers son père, qui l’installa sur ses genoux. Elle ne comprenait pas très bien ce qui se passait.

-Pourquoi t’es fâché papa ? L’interrogea t-elle doucement.

-Je ne suis pas fâché, ne t’inquiète pas. La rassura Ulrich.

-Mais, si t’es pas fâché, alors pourquoi tu cries ? Demanda encore la petite fille.

-C’est à cause de la compétition. Je t’expliquerai plus tard. Pour l’instant, tu ferais mieux de retourner avec ta mère. Je dois travailler. Murmura Ulrich en posant sa petite fille sur le sol.

Lay, très sage, obéit et retourna auprès de Yumi. Alors que Paolo, essoufflé venait annoncer à Ulrich un nouveau combat, celui-ci jeta un dernier coup d’œil à sa femme qui lui sourit tendrement, puis, il se leva et se dirigea d’un pas rapide vers le gymnase.
Ulrich salua le public, l’arbitre, puis son adversaire et ils commencèrent à se battre. C’est son adversaire qui engagea le combat avec un puissant coup de poing qu’Ulrich bloqua, sans montrer la douleur qui lui sciait le poignet gauche. Il continua à se battre avec ardeur, et gagna son combat. Il repartit la tête haute tandis que son adversaire, d’une trentaine d’années, bruns au cheveux noirs, repartait la tête baissé. Dès qu’il fut dans sa loge, Ulrich, sous les regards étonnés de Yumi et de Paolo, mit son poignet sous le jet d’eau frais qui s’écoulait d’un robinet. Après quelques secondes, il enleva son poignet, l’essuya rapidement et s’installa dans un fauteuil pour attendre son prochain combat, le troisième de la matinée.
Paolo était perplexe. Ulrich avait encore mal, mais évitait de le montrer. Il avait l’impression que son poignet avait reçu une casserole d’eau bouillante. Lorsque Paolo vînt chercher Ulrich pour son combat, il remarqua l’inattention d’Ulrich.
Sur le tatami, Ulrich se battait, évitant de trop utiliser son poignet endommagé. Le jeune homme brun, en sueur et fatigué gagna son combat et retourna dans sa loge. Il avait de plus en plus mal au poignet, il se demandait même si il ne se l’était pas foulé.

-Coach, je crois que j’ai un petit problème… Avoua Ulrich.

-Un petit…quel est ton problème ? Demanda le coach.

-Je ne pense pas réussir ce championnat.

-Et pourquoi ça ? L’interrogea Paolo.

-Ben, c’est à dire que… je…enfin, si les adversaires continues à me déclarer forfait comme au premier combat, je risque pas de réussir à me qualifier pour le second tour ! Mentit Ulrich pour ne pas décevoir son entraîneur.

-Ce n’est que ça ! Je pensais que tu allais me dire que tu t’étais foulé le poignet ou un truc de ce genre. Répondit Paolo soulagé.
-Va savoir… Soupira Ulrich en jetant un coup d’œil discret à son poignet.

-Pardon? Dit Paolo en se retournant brusquement.

-Non, rien du tout. Mentit à nouveau Ulrich.

Yumi, vêtu d’un pantalon bleu et d’un décolleté blanc, avait les cheveux coiffés en une simple queue de cheval qui lui descendait jusqu’aux fesses. Avant de se rendre à la compétition, Yumi avait pourtant pris le soin de les tresser en une longue natte, mais ses cheveux, si souples, ne restaient jamais tressés de la sorte, à moins d’être attachés par un élastique. Depuis quelques heures, elle observait Ulrich en silence, à la dérobé.
Il paraissait si mal en point, mais Yumi se retenait d’intervenir dans la conversation des deux hommes. Elle savait ce qu’il en coûtait de parler à Ulrich quand il était aussi furieux. Il aurait, de toute façon, refusé de lui répondre. Paolo était parti depuis déjà 10 minutes avec Lay pour l’emmener jouer un peu à l’extérieur. Yumi allait, à son tour, sortir prendre l’air, lorsque Ulrich la retînt par la main et l’attira à lui.
Il l’embrassa tendrement, mais Yumi se dégagea en riant.

-Hé ! Mais tu es malade ! Tu es dégoûtant ! Prends d’abord une douche avant de m’approcher. Fit celle-ci en époussetant ses vêtements en riant.

-Ok princesse, mais il y en a pour des heures avant que je prenne une douche. Répondit Ulrich en s’approchant avant d’enlacer Yumi qui se libera à nouveau.

-Ulrich ! Regarde ce que tu as fait ! Je suis trempée maintenant, et je sens la sueur à plein nez ! T’es vraiment incorrigible ! S’écria Yumi en lançant à Ulrich un regard accusateur.

-Désolé, mais j’ai pas pu résister à l’envie de t’embêter. S’excusa le jeune brun sur un ton moqueur.

-Tu vas me le payer ! Cria Yumi en se jetant sur Ulrich qui avait filé dans son mini-gymnase personnel.

Le couple s’effondra sur l’épais tapis qui amorti leur chute. Yumi bloqua Ulrich au sol.
Le jeune homme n’avait aucune possibilité de s’en sortir avec un poignet valide. Il était totalement soumis. Yumi allait déposer sur les lèvres d’Ulrich, un tendre baiser, lorsqu’elle fut interrompu à quelques centimètres du visage de son mari par une voix bourru.

Neutraliseur de Tarentules

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Message 03 Nov 2006, 16:18

ah làlà franchement chapeau c'est tout ce que j'ai à dire c'estv vraiment géniale très bonne descriptions et le ptit jeu de yumi et ulrich était très marrant ^^
Coraline, 21 ans, amoureuse et maman d'un petit Kénoa né le 28 août 2014 à 21h43 et depuis mon coeur déborde d'amour <3

Message 04 Nov 2006, 13:01

:D elle est génial ta suite !!!!!!!!!!!!
:shock: je me pose quand même plein de question sur la suite :!: :euh:
je t'en pris écrit vite la suite !!!!!!!!!!!!!
je suis devenue tro accro ta fanfiction est trop trop trop trop trop bien :D :youpi: :hi:

Futur Lyokophile

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Inscription: 27 Aoû 2006, 14:27

Message 04 Nov 2006, 16:09

Excellent ! Ca c'est d'la fic. Continue comme ca c'est tres bien. Au fait, est-ce qu'on va parler a un moment de Lyoko ou alors c'est fini pour de bon ?

Message 06 Nov 2006, 19:36

Franchement trop cool ta fic
C'est une bonne idée de mettre le future des Héros:D
Mais bon j'aimerais quand meme bien savoir quesque c'était
que ce cauchemard alez a ++


Bisous
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Lyokophile à vie

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Localisation: Ducos-Martinique (Plus communément appelé Madinina)

Message 07 Nov 2006, 01:08

(bon, voici la suite!!!!!! Bonne lecture!!! Et ne vous inquiétez pas, le cauchemar, c'est pour bientôt...très bientôt, un peu de patience!)

-Heu…je crois qu’on dérange un peu. Tu ne crois pas Lay ? Fit Paolo gêné à Lay qu’il tenait par la main.

-On dirait oui. Fit la petite fille d’un air amusé.

-Bon, Ulrich tu combats dans 5 minutes. Annonça Ulrich en ressortant avec Lay.

Yumi n’avait pas bougé d’un poil, et Ulrich en avait profité pour lui voler un baiser avant de se redresser. Accompagné de sa belle, il se rendit à l’entrée du gymnase. Yumi lui lâcha la main pour se diriger vers Paolo et Lay.
Dès que le combat commença, Ulrich plus boosté que jamais mit son adversaire KO en moins de 5 minutes. Il salua la foule, l’arbitre et son adversaire qui était étalé sur le sol encore sonné. Puis, il quitta le tatami pour rejoindre sa fille qui lui sauta dans les bras.
Il se dirigea vers l’entrée du gymnase pour rejoindre sa loge. Avec Paolo, Yumi et Lay, il attendit calmement les résultats du premier tour.
Il travaillait sa respiration avec Lay, lorsqu’on frappa à la porte de la loge. Paolo ouvrit et un jeune homme avec un casque audio lui remit deux feuilles.
Paolo parcourut la première des yeux, puis la seconde. Enfin, il sourit avant de se mettre à sauter comme un gamin de 6 ans. Ulrich étonné lui arracha les feuilles des mains et les lut à haute voix.

Nous sommes heureux de vous informer, monsieur Paolo Roussevelt que votre représentant, Ulrich Stern est qualifié pour le second tour : le 8ème de finale.
Félicitation et bonne chance pour la suite.

Votre arbitre Mr. Danael Dean

A son tour, Ulrich sourit et parcourut la seconde feuille des yeux. C’était la feuille du classement. Il était 2ème. Il n’était pas très content, mais il fut vite consolé par Yumi qui l’embrassa tendrement sous les regards gênés de Paolo et de Lay qui détournèrent leur regard.
Paolo emmena Lay dans un restaurant non loin du gymnase, tandis qu’Ulrich et Yumi décidèrent de se faire livrer. Ulrich devait prendre un déjeuné très léger, alors quand il vit se que Paolo lui avait commandé, il se mit à bouder, mais mangea tout de même. Après leur repas, Yumi et Ulrich discutèrent un peu. Il était 12H30 et les combats ne reprenaient que vers 14H00.
Ulrich qui était épuisé, prit une douche et décida de se reposer un peu. Il en leva son débardeur et s’allongea sur le lit, qui était dans une petite chambre, à côté de son mini-gymnase. Tandis qu’Ulrich dormait paisiblement à ses côtés, Yumi repensait à son cauchemar. Mais soudain, la petite tête brune de Lay apparut dans l’entrebâillement de la porte, suivit par la tête de Paolo qui était encore un peu gêné. Yumi fit signe à Lay de la rejoindre sans bruit et Paolo pu partir régler quelques formalités d’inscription pour le tournois mondial qui débuterait dans 3 ans.
Yumi prit sa fille dans ses bras et l’allongea entre son père et elle. Lay bailla, puis s’endormi contre l’épaule de sa mère. Entre temps, Ulrich s’était réveillé. Il observait Lay, calmement, tendrement et sans bruit. Cette petite fille lui ressemblait un peu aussi par son caractère.
La pièce était plongée dans la pénombre, et il y faisait très frais grâce à la climatisation. Il n’y avait pas de meubles, ni de décoration, mais un simple et grand lit au centre de la pièce.
Ulrich reporta toute son attention sur Yumi qui fixait le plafond. Elle n’avait pas remarqué le regard d’Ulrich. Elle réfléchissait calmement, mais sursauta en sentant une douce chaleur sur sa main. Lorsqu’elle y jeta un coup d’œil, elle s’aperçut que c’était la main d’Ulrich sur la sienne qui avait provoqué ce petit sursaut accompagné d’un frisson de bonheur. Elle sourit, et se leva suivi de près par Ulrich.
Debout à la droite de son mari, elle enleva la barrette qui retenait sa longue chevelure et s’y passa la main tranquillement. Elle allait sortir lorsque Ulrich qui se tenait derrière elle l’enlaça tendrement. Yumi se retourna et sourit gentiment. Ulrich l’embrassa langoureusement en souriant à son tour. Ils s’embrassaient depuis quelques minutes déjà lorsqu’ils s’aperçurent que le portable d’Ulrich sonnait. A grands regret, Ulrich lâcha Yumi pour décrocher.

-Allô ? Fit Ulrich en prenant la main de Yumi.
-Ulrich ? Fit la voix de Odd.

-Odd ! Mais tu pouvais pas appeler plus tôt… pendant que je dormais par exemple ! Dit Ulrich en soupirant.

-Oh, désolé de te déranger pendant que tu embrassais ta princesse… Commença Odd sur un ton amusé.

-Mais qu’est ce que tu racontes ? Répondit Ulrich innocent.

-C’est pas la peine de mentir, je vous ai vu ! Fit Odd en apparaissant dans l’encadrement de la porte.

Odd entra carrément dans la chambre sous l’œil amusé de Yumi qui avait encore les cheveux lâchés.

-Salut parrain ! Cria Lay qui venait de se réveiller.

-Salut miss ! Répondit Odd en s’asseyant à côté de sa filleule.

-Alors quoi de neuf ? Demanda Ulrich en enfilant son débardeur.

-Ben , rien. A oui, Jérémie m’a dis de vous communiquer à tous les deux que vous savez qui n’est toujours pas réactivé et que tout va bien. Annonça Odd en prenant Lay sur ses épaules.

-Ca, on s’en doutait pas du tout ! Plaisanta Yumi en s’appuyant sur Ulrich.

-Oh ça va ! C’est à Einstein qu’il faut faire vos remarque, j’ai fait que transmettre la new, c’est tout ! Répondit Odd un peu vexé.

Vers 20H00, Ulrich était qualifié pour la finale et devait affronter un géant du nom de Steve Gels. C’était un homme vraiment impressionnant. Il mesurait près de 2.10 mètres et était musclé. Son visage était figé dans une expression de haine et ses traits durs. Vêtu d’un ensemble bleu marine, il défiait Ulrich du regard.
Le jeune brun n’était pas vraiment enchanté à l’idée d’affronter ce gaillard, et Odd, Yumi, Lay et Paolo n’avaient pu que réprimer qu’un hoquet de surprise en découvrant l’adversaire d’Ulrich. La foule était très étonnée, mais était impatiente de voir la rencontre entre Ulrich et Steve. En entrant dans le gymnase avec Paolo, Yumi, Lay et Odd, il avait déglutit.

-C’est bête, mais je le sens vraiment pas ce mec. Je peux déjà pas le saquer. Glissa t-il.

Ils étaient maintenant dans l’espace réservé à l’entraîneur et aux proches du combattant. Ulrich avait les yeux rivés sur son adversaire qui arborait un sourire de requin. Il soupira et reporta son attention sur les conseils de son entraîneur.

-Ulrich, pour cette fois, tu as le droit de perdre. Je ne te demande pas de te battre, mais seulement de rester en vie. Fit Paolo l’air préoccupé.

-Rester en vie, qu’est ce que tu me raconte ? Répondit Ulrich en fronçant les sourcils d’incompréhension.
-Ben, tout les adversaires de Gels ont étés envoyés en urgence à l’hôpital… Commença Paolo.

-Ah. Murmura Ulrich.

-Je crois que tu devrais déclarer forfait. Proposa Paolo.

-Forfait ? Alors là, c’est hors de question ! Tonna Ulrich en croisant les bras.

-Bon, c’est toi qui vois. Mais…Commença Ulrich.

-Peut-être pas. Fit Ulrich qui savait ce que pensait Paolo.

Yumi allait dire quelque chose, mais le gong annonçant le début du combat retentit. Ulrich prit une grande inspiration se posta face à son adversaire.
Dans une parfaite synchronisation, ils se saluèrent, puis saluèrent l’arbitre et enfin la foule avant de débuter le combat.
Steve attaqua en premier. Il balança au jeune brun un puissant coup de poing qu’Ulrich préféra éviter en exécutant un salto arrière. Il se réceptionna en position accroupi et attendit l’assaut suivant, qui fut un faible coup de pieds qu’Ulrich esquiva une seconde fois.
Après avoir difficilement bloqué un coup de pieds circulaire, il se décida à attaquer avec un puissant et rapide coup de poing que Steve ne put éviter. Il riposta vivement avec un coup de poing qu’Ulrich ne pu éviter et il se retrouva au sol. Il se releva et attaqua avec un coup de pieds niveau torse que Gels repoussa. Ulrich sentait la rage monter en lui. Son adversaire enchaîna des coups de poings de poings rapides que le jeune homme para habilement, oubliant son poignet endommagé. Il riposta avec un enchaînement rapide de coups de pieds que Steve évita souplement. Mais Ulrich ne pu éviter le puissant coup de pieds que lui lança le géant et se retrouva au sol. Gels réagit au quart de tour et bloqua Ulrich au sol. Il effectuait une lourde pression sur la cage thoracique du jeune brun qui avait de plus en plus de mal à respirer. L’arbitre ne voyait rien. Pour lui, il s’agissait d’une technique de base de penchak-silat. Il ne se doutait pas du tout qu’Ulrich était en train d’étouffer. Ulrich asséna un coup de poing à son adversaire qui le lâcha de surprise. Ulrich, essoufflé se redressa et s’accroupit pour reprendre son souffle. Steve allait attaquer lorsque le gong annonçant la fin du premier round retentit. Gels avait une nette avance sur Ulrich, avec 36 points. Le jeune brun n’avait que 29 points. Il se rendit dans l’espace de l’entraîneur où il fut félicité par Odd.

-Cet espèce de tricheur a essayé de m’étouffer. Grinça Ulrich en observant son adversaire du coin de l’œil.

-Pour l’instant, tu te débrouilles très bien. Maintenant, il faut que tu augmentes ta vitesse. Je te l’ai dis Ulrich, tu peux être plus rapide! Fit Paolo en tendant une bouteille d’eau à Ulrich.

-Odd, files moi une poche de glace. Demanda Ulrich en refusant la bouteille d’eau.

Odd obéit à son ami et lui tendit la poche de glace. Ulrich s’installa sur le banc à côté de Yumi et plaça la poche sur son poignet endommagé qui commençait à le faire atrocement souffrir.

-Tu te l’ais foulé ? Demanda Paolo inquiet.

-Non, c’est quand j'ai bloqué son poing...

Il remit à Odd la poche de glace et se leva en se massant le poignet. Il soupira et sortit de la pièce insonorisé, aux vitres transparentes.
Le combat reprit.
Ulrich évita de justesse le poing de Gels qui siffla à son oreille. Après un coup de pieds sauté, Ulrich bloqua Steve au sol pendant 4 secondes. Son adversaire se dégagea et Ulrich du éviter un enchaînement de coups de pieds. Après quelques minutes de bataille acharnée pour le jeune brun, Gels lui donna un coup de coude et le cloua au sol avant de lui tordre le bras. Un gémissement à peine audible s’échappa de la gorge d’Ulrich.

-Je vais te tuer microbe. Fit Gels d’un ton sec.

-Arrêtez monsieur Gels ! Lâchez le ! C’est une faute. Vous avez droit à un joli carton rouge ! Cria l’arbitre.

Steve Gels lâcha Ulrich qui se redressa péniblement avant de reprendre le combat. Il enchaîna des mouvements rapide qui perturbèrent Gels, avant de lui asséner un coup de pieds qui le fit s’écrouler. Ulrich l’avait frappé avec une force inhabituelle. Gels l’avait traité de microbe, il était furieux et incontrôlable. Il ne laissait pas à Steve une minute de répit. Il enchaînait attaque sur attaque avec une rapidité qui ravissait Paolo et les spectateurs.
A la fin du deuxième round, Ulrich et Gels totalisaient le même nombre de points : 123.
Cette fois, Paolo le félicita chaleureusement. Mais Ulrich restait de marbre, fixant Gels avec colère. Il réclama simplement la poche de glace à Odd.

-Hé petit ! tu m’écoutes ? L’interpella Paolo en le secouant.

-Ouais ouais. Dit Ulrich.

-Ouais, regarde, Gels est essoufflé. Continue à le travailler au corps. Ne lui laisse pas de repos. Attaque le jusqu’à ce qu’il soit à bout de force. On peut y arriver. Conseilla Paolo confiant.

-Je vais l’écraser… Commença Ulrich furieux.

-Holà holà ! Je sens que tu es en colère. Devina Paolo.

-C’est le cas. Grinça Ulrich en se massant la cheville.

-Ulrich, le penchak silat est un sport de combat d’accord, mais il doit être utilisé …Commença Paolo coupé par le jeune brun.

-..Avec calme, discipline et raison. Je sais. Soupira Ulrich en se levant pour reprendre le combat.

Le troisième round fut le plus éprouvant que les autres. Ulrich devait enchaîner des mouvements rapides, des techniques compliqués et devait aussi éviter les dangereux poings de Gels. Pourtant, il venait de se faire toucher par le puissant coups de pieds de son adversaire. Cette vitesse, cette puissance, il n’avait pas pu l’éviter.
Il gisait sur le sol, bloqué par Gels qui tentait encore de le faire s’évanouir par manque d’oxygène. Ulrich était fatigué et il avait envie de tout abandonner.

-Abandonne microbe !Grinça Gels en souriant de satisfaction.

-Je vais t’étriper. Grinça à son tour Ulrich avant de bloquer Gels au sol.

Ulrich était plus fort que jamais et bloquait Gels depuis déjà 10 secondes. Il avait maintenant une avance d’un point sur son adversaire qui se débattait furieusement. Gels avait réussi à se dégager de l’étreinte d’Ulrich, mais celui-ci l’envoya au tapis avec un enchaînement de coups de pieds tandis que retentissait la fin du combat.
Ulrich salua son adversaire en souriant.

-C’est qui le microbe maintenant, Gels ? Lança t-il ironiquement avec un sourire vengeur, mais moqueur sur les lèvres.

Ulrich salua les juges et l’arbitre puis la foule. Enfin, Paolo vînt le rejoindre et lui ébouriffa amicalement les cheveux. Puis, ils regagnèrent ensemble la loge d’Ulrich où les attendaient déjà Yumi, Lay et Odd.

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Message 07 Nov 2006, 17:34

Ouaiiiiiiis :twisted: :twisted: !!! Cet saleté de Gels C fait rétamé 8) , écraboullé, humilié et j'en passe. Il devenu costaud le Ulrich :shock: ... C'est une fic vraiment cool, Jattend la suite afec une super impatience :D

Message 07 Nov 2006, 18:56

ta fanfiction

elle est génial !!!!!!!!!!!!!! :D
c'est génial comment ta fait le combat j'ai adoré !!! :twisted: :youpi: :pompom: contnue et envoie vite la suite :amour: je suis a fond avec toi et ta fanfiction :freakdream:
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