Le prix de la vérité

Imaginez vous-même l'évolution des relations entre les personnages ! Amour ? Amitié ? À vous de décider !

Tueur de Blocks

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Message 16 Juin 2007, 16:27

Le prix de la vérité

Remarque: Voici ma nouvelle fic. Elle est assez sombre et parfois violente. Mais je ferais en sorte que vous n'en fassiez pas des cauchemars. ;)


« La vérité. C’est une chose qui semble si facile, si simple et pourtant, combien de sacrifices exige-t’elle en retour ? La vérité demande du temps. Combien de fois l’ai-je entendu ? Et pour quel résultat ? Et plus nous nous en approchons, plus nous prenons le risque de le regretter.»

Une porte s’ouvrit sur une cellule noire. Une silhouette féminine se protège les yeux de la soudaine luminosité tant elle était habituée à la noirceur de l’obscurité. Une voix grave et dure lança :
- Il est temps !
L’homme désigna la silhouette du doigt et deux hommes armés l’attrapèrent et lui bandèrent les yeux. Elle ne se débattit pas. Mais elle n’était pas non plus résignée à subir son destin. La silhouette avait les mains attachées devant elle. Les deux hommes la traînèrent dans un long couloir avant d’arriver dans une cour extérieure. Les yeux bandés, elle ne pouvait voir ses interlocuteurs. Mais elle les avait imaginé depuis tout le temps de sa captivité. Ils avaient fait en sorte de l’affaiblir, de la réduire psychologiquement pour en faire un pantin. Pour l’utiliser pour mieux réaliser leur projet. Mais ils l’avaient sous-estimé. Depuis trop longtemps, ils leur avaient échappés. Mais aujourd’hui, ils voyaient le bout du tunnel. Les deux gorilles la placèrent devant un mur et lui ôta son bandeau. La lumière du jour inonda la cour d’un soleil éblouissant qu’elle sentit aussitôt sur son visage. Dix hommes armés se tenaient prêts à intervenir et attendant les ordres de leur chef. Ce dernier se tourna vers l’un d’entre eux et lui fit un signe de la tête. Un garde s’approcha de la prisonnière :
-A genoux !
Elle ne cilla même pas. Il lui donna un coup de crosse dans le ventre, l’obligeant à tomber à genoux. Elle ne cria pas. Elle ne ressentait plus rien. Plus d’humanité. Plus d’amour. Plus de douleur, ni de peur, ni de tristesse. Combien de fois avait-elle été trahie, abandonnée ? Elle avait trop souffert et en était morte intérieurement. Et cette fois, elle allait l’être définitivement.
Le chef s’approcha d’elle et lui chuchota à l’oreille avec un sourire sadique :
- Une dernière volonté ?
- Va en enfer !
Il se releva et sortit une arme sous son long manteau. Un katana. Il leva la lame pour la faire briller au soleil. C’était son arme. Il lui avait pris quand il l’avait attrapé. Ce katana avait une réputation. La lame avait été forgée par l’un des meilleurs artisans japonais. Le chef s’agenouilla devant elle, la lame verticale au sol. Il la regarda droit dans les yeux. Son regard si intense et si profond. Et dire qu’autrefois, elle s’y perdait volontiers.
- Comment en sommes-nous arrivés là ?
- A toi de me le dire…
- Nous nous sommes tant aimés. Je sais que tu n’éprouves plus rien pour moi. Je ne t’inspire que du dégoût. Mais si j’en suis là, je l’ai fait pour toi !
Elle se remémora des souvenirs douloureux. Le temps où le mot bonheur avait encore une signification pour elle. Ainsi que l’avenir. Mais aujourd’hui plus rien n’avait d’importance pour elle. Mais il avait raison. Comment en étaient-ils arrivés à se haïr à ce point alors qu’ils s’aimaient si fort avant. Mais c’était il y a si longtemps….

[Cinq années auparavant]

Une jeune femme s’éveilla en sueur dans son appartement japonais. Ses longs cheveux collaient à sa nuque tant elle avait été effrayée par ses rêves. D’habitude, elle n’y accordait aucune attention. Mais ici, ils semblaient si réels. Yumi était devenue une belle jeune femme de 20 ans. Elle vivait à Kyoto depuis quelques mois. En fait, depuis qu’elle avait décidé de tirer un trait sur son passé. Elle s’était retrouvée seule du jour au lendemain à cause d’un stupide accident de voiture. Elle ne se souvient de rien et n’a plus de famille. Elle n’avait qu’une adresse dans sa veste. Celle de cet appartement. Bien sûr, elle avait essayé de retrouver ses origines et avait fait des recherches mais la vérité prenait trop de temps. Sa famille avait été écartée pour mieux l’atteindre. Mais qui ? Elle l’ignorait. Elle était en danger en France. C’est cela qui l’a poussée à s’installer ici. La japonaise se leva de son lit en repensant aux évènements passés. Elle s’habilla et se coiffa tout en passant devant un secrétaire où se trouvait un aller simple pour Paris. Elle s’y attarda quelques minutes en repensant à la conversation qu’elle avait eue deux jours plus tôt au téléphone.
-Melle Ishyama ?
-Elle-même.
-Bonjour. Mon nom est Melle Stones. Je sais que vous ne me connaissez pas mais j’ai des éléments à propos de votre passé. Vous trouverez dans votre courrier un billet d’avion pour Paris. Je vous en prie. Venez. Il faut que vous sachiez tout.

Et elle avait raccroché. La conversation avait duré à peine deux minutes mais juste assez pour faire basculer sa vie pour la seconde fois. Yumi pensait avoir tiré un trait. Mais il n’en était rien. La japonaise prit son café et son billet quand une voiture klaxonna, annonçant l’arrivée du taxi pour l’aéroport. Elle entra dans la voiture et en une demi heure, elle se retrouva au hall d’embarquement. La jeune femme avait une simple valise. Elle s’étonnait elle-même de cette soudaine décision. Mais à vrai dire, on a beau fuir son passé, il nous rattrape toujours un jour ou l’autre. Alors qu’elle repensa à son passé, elle ne remarqua même pas qu’elle fonça dans un inconnu. Elle ne leva pas la tête, trop honteuse et se confondit en excuses japonaises. L’homme allait lui aboyer dessus mais n’en fit rien quand il remarqua son incroyable beauté. Elle lui disait quelque chose. Une impression de déjà-vu. Il lui parla en français, ce qui eut un effet immédiat sur elle. Yumi releva la tête et remarqua enfin son interlocuteur. Il était grand, brun, très mignon, avec un regard sombre et ténébreux. Elle aussi eut une impression de déjà-vu. Et pourtant. Ils ne se sont jamais croisés auparavant.
Dernière édition par Gini le 16 Juin 2007, 20:40, édité 1 fois.
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Message 16 Juin 2007, 16:40

Youpi je suis contente que tu commences une nouvelle fic parsque perso j'ai adoré nocturne !
Yumi qui est amnésique c'est une bonne idée : D Cette premiere partie à l'air prometeuse Vivement la suite ^^Même si c'est quand même un peu flou pour l'instan
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Lyokomodératrice

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Message 16 Juin 2007, 17:14

ça a l'air super,bien qu'un peu court,mais on va dire que c'est le prologe ;)
Mon nom est Melle Stones.
pourquoi aelita utilise son faux nom ?

et puis,pourquoi ne pas avoir un peu raconté son rêve si réel ? ça aurais été bien,parce que là on se demande (:

Massacreur de Rampants

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Localisation: Cher (18)

Message 16 Juin 2007, 18:09

Ouiiii!!!*trop trop contente* Une petite fic de Gini pour vous faire rêver, y'a rien de mieux! :p ;)
L'histoire est super bien menée, niveau style, orthographe, y'a rien à dire. C'est littéralement parfait. Même question que Typy qui m'a frappé également: Melle Stones? Mais pourtant, ils ont vingt ans, non? XANA n'est pas détruit? Que se passe-t-il enfin? C'est le brouillard, j'ai plein de questions...quoi qu'il en soit, à mon désespoir, j'ai bien peur que ce soit bien Yumi et Ulrich au début. Tout coïncide. Sauf comment ils en sont arrivés là...c'est dingue, j'ai l'impression que tu commences toujours tes fics par un tit bout de narration au présent. Et ensuite, on a droit à un flash-back^^C'est une forme particulière et bizarre de se départager, je pense....xDD
Sauf quand on est aussi bon écrivain que toi, et qu'on n'a pas besoin de ça pour se démarquer. ;)
Voili, j'attends la suite!!

Tueur de Blocks

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Message 16 Juin 2007, 19:50

Les suites vous permettront de mieux comprendre...Si pas, n'hésitez pas à poser les questions. Je n'aime pas non plus dévoiler toute l'intrigue d'un coup :)


- Mademoiselle ?
Sa voix la fit sortir de ses pensées.
- Vous allez bien ?
Yumi était comme hypnotisée par le regard intense de son interlocuteur. Séduisant, ténébreux tout en paraissant réservé. Mais quand elle se rendit compte qu’il la fixait également, ses joues s’empourprèrent.
- Excusez-moi. Je n’ai pas du tout regardé devant moi. Je vous demande pardon.
La situation la mettait si mal à l’aise qu’elle décida de partir aussitôt. Surtout qu’elle ne voulait pas rater son avion. Yumi repartit en direction de la salle d’embarquement quand elle entendit derrière elle :
- Attendez !
Elle se retourna net sur le jeune homme qui lui tendit avec un sourire son billet d’avion.
- Vous aviez du le perdre lors de notre rencontre.
- Merci. C’est très gentil de votre part.
- Je ne voudrais pas être indiscret mais j’ai remarqué que nous prenions le même vol pour Paris.
- Ah bon ?
Elle fut plus surprise qu’elle ne l’aurait pensé. Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Il la troublait, elle en était certaine. Mais elle devait se méfier de tout le monde depuis son accident de voiture. Elle était en grand danger. On voulait la tuer. A nouveau elle plongea dans son passé et à nouveau son bel inconnu l’en sortit. Il la regardait fixement, comme dans l’attente d’une réponse à une question. Elle balbutia :
- Oui ?
- Je vous demandais votre nom.
- Yumi.
- Enchanté Yumi. Moi, c’est Ulrich.
Ils se serrèrent la main, souriants et un drôle de pressentiment les parcourut. Comme un flash. Un souvenir trop flou. Mais ni l’un ni l’autre n’en parlèrent. Ils se détachèrent et embarquèrent dans l’avion pour Paris.

A Paris.

Aelita était dans son studio en train de regarder l’horloge pour la énième fois de la journée. Elle s’impatientait. Le temps était venu de les réunir à nouveau. Même s’ils n’avaient aucun souvenir mis à part elle. Tel avait été le prix pour avoir sauvé l’humanité de l’emprise de Xana. Elle avait réussi à joindre Yumi, Ulrich et Odd. Le plus dur restait à faire. Un jeune homme blond sortit de la salle de bain et s’essuya les cheveux avec un essui. Il s’arrêta quand il vit son amie, le regard perdu devant l’horloge. Il s’avança en ébouriffant ses cheveux et attrapa ses lunettes.
- Quelque chose ne va pas Aelita ?
« Encore deux heures…Dans deux heures, vous saurez tout… »
- Non tout va bien Jérémie. Je suis juste impatiente de retrouver mon amie du Japon.
- Ah oui. Euh, c’est comment son prénom ?
- Yumi.
- C’est ça. Son avion arrive à 15h. Nous devons aller la chercher ?
- Non. Elle prendra un taxi.
« Ils vont tous arriver vers 16h. Ca ne me laisse pas beaucoup de temps pour tout leur expliquer et ça ne va pas être simple. »
Jérémie voyant son trouble, s’approcha d’elle et l’enlaça comme pour lui faire oublier tous ses tracas. Mais Aelita ne pouvait pas s’empêcher de s’en vouloir de lui mentir depuis tout ce temps.

Dans l’avion.

Yumi avait fini par être vaincue par la fatigue qu’elle accumulait depuis des semaines à toujours être sur le qui-vive. Mais surtout à ne plus vouloir fermer les yeux pour revoir les mêmes images. C’est pourtant ce qui se passa.
Elle était en voiture en direction de la fac quand elle passa à côté d’un barrage policier. Elle s’arrêta et constata qu’il y avait eu un accident. Elle sortit de sa voiture pour voir si il y avait des blessés et quand elle s’approcha de la carcasse, elle fut horrifiée. La voiture était retournée et de la fumée s’échappait du capot. Un homme surgit derrière elle et lui murmura en lui frôlant les cheveux avec un ton sadique : Tu es la prochaine petite geisha. Elle hurla.
- Yumi…
La japonaise sursauta au toucher. Elle ouvrit les yeux et vit Ulrich assis à côté d’elle. Elle tenta de dissimuler son trouble.
- Tu semblais agitée dans ton sommeil.
Ulrich et Yumi s’étaient retrouvés assis côte à côte dans l’avion et avaient fait connaissance en parlant de tout et de rien. Tout sauf leur passé.
- Je…Un mauvais rêve. fit-elle dans un sourire crispé. Elle détourna la tête et regarda à travers le hublot. Elle revit l’accident. Mais elle ne voulait plus voir ces visages familiers. Elle essaya de se changer les idées et voulut prendre le catalogue de l’avion quand elle refrôla la main de son voisin. A nouveau, ils eurent un flash mais plus précis que le précédent. Ils étaient tous deux présents. Ulrich était en équilibre près d’une falaise et Yumi le retenait par les bras. Ils se murmuraient des mots inaudibles.
Ce qui eut l’effet d’un choc. Yumi tout comme Ulrich se lâchèrent les mains et détournèrent la tête.
« Je ne peux pas me laisser troubler par lui. Je suis trop prêt du but pour tout abandonner. Je vais enfin savoir ce qui est arrivé à ma famille et surtout à moi. »
De son côté, Ulrich ne disait rien. Il fermait les yeux pour éviter de croiser son regard. Elle le troublait. Attirance ? Méfiance ? Il ne savait pas le dire. Il repensa à la lettre anonyme qu’il avait reçu deux jours plus tôt accompagnée d’un billet pour Paris. Peut-être avait-il été fou de prendre une pareille décision mais il voulait savoir aussi ce qui s’était passé avant son amnésie. Lui aussi avait perdu la mémoire. Il n’avait aucun souvenir. Rien. Juste un papier. Ulrich Stern. Et une cicatrice sur le bras. Le flash qu’il venait d’avoir en touchant la main de Yumi le perturbait plus qu’il ne le voulait. Ils semblaient si proches dedans. Comme des amants. Mais il ne la connaissait pas et ne l’avait jamais vue auparavant.
« Pourquoi ai-je cette sensation depuis que je l’ai rencontrée ? ».
Il rouvrit les yeux et la vit à nouveau endormie, la tête contre le hublot. Elle semblait paisible. Il remarqua une légère cicatrice à la tempe. Signe d’un accident. Ulrich remarqua à quelle point elle était belle. Mystérieuse, attirante, réservée….
« Bref, une fille qui n’est pas pour moi ! » Il soupira devant cette constatation et s’endormit à son tour.
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Initié

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Localisation: Sous la pluie...vive la Normandie^^

Message 16 Juin 2007, 20:22

alors là je dis : chouette !
ça fait plaisir de voir une nouvelle fic signée Gini^^

Pour l'instant, pas grand chose à dire (commentaire visant à améliorer ta fic j'entends).

Sinon tout est parfait (tout est relatif^^), ton style, l'ambiance qui en découle, etc...quand à l'histoire, ça m'a l'air très prometteur. On peut d'ors et déjà s'attendre à une histoire très mouvementé, riche en rebondissement à la lecture du prologue (enfin je l'espère ;) )

A bientôt pour une suite très attendue :hello2:

Tueur de Blocks

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Message 16 Juin 2007, 21:00

Quand il se réveilla, l’avion venait d’atterrir à Paris. Mais Yumi était déjà partie. Il eut un léger pincement au cœur. Sa présence l’apaisait et il devait se l’avouer, elle lui plaisait beaucoup. Il attrapa son sac et sortit en direction d’un taxi qu’il siffla. Ulrich prit le papier avec une adresse griffonnée dessus et la transmis au chauffeur. Yumi arriva devant un immeuble assez récent dans un quartier calme à l’extérieur du tumulte de Paris. Elle paya le taxi tout en le remerciant et regarda de plus près l’endroit où elle se trouvait. Le vent souffla dans ses cheveux, réveillant sa douleur au niveau de la tempe. Depuis son accident, elle était beaucoup plus sensible aux moindres changements de temps. La japonaise soupira, se demandant ce qu’elle faisait là.
- Comme si elle pouvait me rendre ma vie…Enfin…
Elle regarda vers le ciel, ayant une pensée pour des personnes en particulier puis s’avança vers la sonnette d’Aelita. Cette dernière lui ouvrit avec un grand sourire.
- Yumi. Bonjour. Je suis Aelita Stones. Je vous en prie, entrez.
Yumi entra dans un couloir et examina minutieusement les alentours au fur et à mesure de sa progression.
- Je peux te tutoyer ?
- Oui. Fit la japonaise d’un ton détaché. Elle ne comprenait pas comment cette fille allait lui rendre son passé. Et cela lui donnait l’impression de perdre son temps. Mais quand elle entra dans le séjour, elle vit un jeune homme assis à une table : Jérémie. Yumi le salua poliment et vint s’asseoir à ses côtés. Alors qu’Aelita regarda sa montre et sursauta quand elle entendit une sonnerie. Elle se précipita pour aller ouvrir la porte.
La japonaise ne disait rien, ce qui mettait mal à l’aise Jérémie. Il la détaillait sans le vouloir, la trouvant très jolie mais elle n’égalait pas sa Aelita. Jérémie l’avait rencontré il y a quelques mois à la fac de sciences et depuis ils sortaient ensemble et cohabitaient depuis peu. Certains pourraient penser qu’ils allaient trop vite mais Jérémie avait le sentiment que c’était la fille pour lui. Que c’était elle qu’il attendait depuis toujours et qu’elle partagerait sa vie. Il se sentait si confiant que tout avait été très vite entre eux. A y réfléchir, elle ne lui avait jamais parlé de son passé. Tout comme lui d’ailleurs. Et il s’en moquait. Ce qui l’importait, c’était le présent.

Quand Aelita entra dans la pièce, suivi de son autre invité, Yumi se releva aussitôt. Elle se sentait mal à l’aise, oppressée, n’étant pas dans son environnement habituel. Elle voulait s’enfuir mais Aelita tenta de la rassurer en posant sa main sur la sienne et la regarda doucement.
- Yumi, calme-toi. Tu auras, vous aurez toutes les réponses dans quelques instants. Il ne manque plus qu’une personne.
La japonaise se ressaisit et regarda l’invité. Odd. Grand, blond, svelte, sportif. Un visage trahissant un certain goût pour l’humour. Il salua tout le monde et vint aussi s’assoir autour de la table. Même raisonnement, même questionnement qui s’interrompit par un deuxième coup de sonnette. Aelita referma la porte sur son dernier invité et le fit entrer dans la pièce. Il se figea en même temps que Yumi quand ils se virent l’un en face de l’autre. Yumi commença à s’énerver, ne contrôlant pas la situation.
- Qu’est-ce que ça veut dire ? Qui êtes-vous ? Et que me voulez-vous ?
- Yumi, calme-toi. Je vous en prie. Cela fait un mois que je vous cherche.
Odd, Ulrich et la japonaise en restèrent bouche bée. Jérémie ne comprenait plus rien à la situation.
La jeune femme à la chevelure rose se leva et ouvrit un tiroir. Elle en sortit une photo et la déposa sur la table. Ils se figèrent à sa vue. La photo remontait au temps du collège. Ils posaient tous les cinq en amis et en couples. Tous se regardèrent interrogateurs pour enfin poser les yeux sur Aelita.
- C’est une très longue histoire…Mais d’abord, mon véritable nom est Aelita Hopper.


(Cinq ans plus tard)

Elle attendait ce moment depuis des mois. Le chef au regard ténébreux s’approcha de son visage et l’embrassa passionnément. Elle le laissa faire, n’éprouvant plus rien. Et elle savait que cela le perturberait. Il se détacha de ses lèvres et la fixa, tentant de savoir ce qui lui traversait l’esprit. Il se releva et fit signe aux dix hommes de s’en aller. Ceux-ci après avoir brièvement hésités, se retirèrent dans les quartiers. La neige tombait. Le japon se recouvrait d’un épais manteau blanc. La cour donnant sur le parc avec les saules et autres arbres japonais devenait peu à peu méconnaissable. Le ténébreux enleva son manteau, dévoilant un t-shirt noir sur un pantalon en lin de la même couleur. La jeune femme, la prisonnière, était d’une très grande beauté. Aucune femme ne l’égalait. Mais c’était une beauté empoisonnée. Fanée de l’intérieure, elle était devenue une guerrière impitoyable et froide. Devant elle se tenait son plus grand amour et son pire ennemi. Ils se connaissaient par cœur. Ils savaient leurs points forts et leurs faiblesses. La jeune femme se releva et s’approcha de lui sans peur. Il dégaina son arme, prêt à se venger. Ils s’engagèrent dans un corps à corps. Tous deux maîtrisaient les arts martiaux, ce qui rendait la qualité du combat d’un tout autre niveau. A bout de souffle, ils étaient face à face, tentant de reprendre leur respiration. Le beau brun prit l’arme et la leva au ciel. Mais au dernier instant, il ne pu abattre son bras armé sur celle qu’il aimait plus que tout et qui le fixa de ses yeux si troublants. Elle ne semblait pas avoir peur de la fatalité. Même si tant de choses les avaient éloignés et avaient fait qu’ils se haïssaient autant qu’ils s’étaient aimés. Ils avaient simplement eu la naïveté de croire qu’il serait facile de faire un trait sur son passé. Blessés tous les deux, il tomba le premier dans la neige. Le vent soufflait dans les longs cheveux noirs de la jeune femme. Sa tunique grise se collait à son corps sous les bourrasques de vent. Ils se fixaient tous deux sans rien dire.
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Tueur de Blocks

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Message 18 Juin 2007, 20:32

La neige qui s’était interrompue quelques instants, se remit à tomber, recouvrant les traces de luttes et de sang du sol. La jeune femme regarda son bras qui saignait abondamment. Elle était essoufflée en raison de la violence et de la qualité technique du combat. Elle fixait l’autre d’un regard vide. Elle le haïssait tellement. Quand au beau brun, il prit appui sur le katana pour se relever et constata que la guerrière ne l’avait pas raté. Elle avait sorti une arme et l’avait entaillé au niveau du bassin. Il ne comprenait pas pourquoi il n’arrivait pas à la tuer. Elle était pourtant à sa merci mais rien n’y faisait. Comment en étaient-ils arrivés là ? Profitant de son trouble, elle revint à la charge, décidée à lui faire payer toute cette souffrance, à lui faire payer le fait qu’il l’avait rendu ainsi. Mais il ne se laissa pas faire non plus. Trop fier de lui pour se laisser bêtement tuer. Ils finirent par tomber l’un sur l’autre dans la neige, le chef ayant l’avantage tenant son katana et prêt à l’abattre une seconde fois.
« Cette fois, j’y arriverais ! » Mais elle le fixait, ce qui le troubla de plus en plus. Elle le dévisageait. Il put enfin lire au fond de ses yeux toute la souffrance qu’elle avait endurée depuis une année. Il se releva aussitôt. Elle le fit sortir de ses pensées.
- C’est trop tard pour les regrets…Tu as fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Alors finis ton œuvre. Sinon c’est moi qui le ferai. Nous avons tous deux une mission à remplir.
- Pourquoi ne m’as-tu jamais dit la vérité…
- L’aurais-tu écoutée ? Aurais-tu eu la force et le courage de l’affronter ?
Les longs cheveux noirs de la japonaise soufflaient dans le vent. Son bras meurtri refusait de lui obéir. Elle était déstabilisée depuis le début du combat. Et pour quelle raison ? Parce que tous ses espoirs avaient été réduits à néant lorsqu’elle avait découvert que sa cible était son grand amour disparu depuis des mois. Et là, il était en face de lui, déterminé à la tuer. Bien qu’il avait été troublé par deux fois. « Y aurait-il un espoir ? » se demanda t’elle. « Non, C’est trop tard pour faire marche arrière. Il doit payer même si c’est lui… »

(5 ans auparavant)

Jérémie sursauta aux paroles d’Aelita. Elle lui avait menti. Durant tout ce temps, il vivait aux côtés d’une inconnue. Tout son monde s’écroulait. Mais pourtant, la personne qui souffrait le plus des cinq, c’était bien Aelita.
- Tu… Tu m’as menti…balbutia Jérémie, un peu énervé et sous le choc des révélations.
Odd tenait la photo de groupe entre ses mains tandis qu’Ulrich dévisageait Aelita. Yumi se prit la tête entre les mains, se maudissant d’avoir pris une telle décision et de s’être mise en danger aussi bêtement.
Aelita était déstabilisée de voir ses amis ainsi. Elle voulut partir en courant, sentant les larmes monter en elle puis elle se résigna à être forte et haussa la voix pour se faire entendre jusqu’au bout.
- Un mois. Un mois que je vous cherche. Je ne t’ai jamais menti Jérémie. Je suis bel et bien Aelita. Ecoutez-moi très attentivement. Je sais ce qui vous est arrivé l’année dernière. Je sais pourquoi vous ne vous souvenez de rien. Vous n’allez sans doute pas croire, me prendre pour une folle mais il faut que vous sachiez la vérité car tout va désormais dépendre de vous.
Les paroles eurent l’effet escompté. Les quatre autres se tinrent tranquilles et l’écoutèrent. Leurs expressions changèrent au fur et à mesure qu’Aelita s’avança dans son récit.
- Mon nom est Aelita Hopper. Vous êtes Ulrich Stern, Yumi Ishiyama, Odd Della Robia et Jérémie Belpois. Nous nous connaissons depuis le collège à Kadic. Nous…Nous sommes amis et même meilleurs amis depuis cette époque.
- Alors pourquoi on se souvient de rien ? fit Odd excédé.
- Je vais y arriver….
Pendant plus d’une heure, Aelita leur expliqua en résumé tout ce qui concernait Lyoko, Xana, les missions et leurs aventures. Les visages de ses amis passaient de l’étonnement à de la colère et de la surprise. Ils avaient évidemment du mal à l’avaler. Aelita se sentit découragée…Elle tenta cependant de relancer la conversation.
- Si vous vous souvenez de rien, c’est d’un commun accord.
- Quoi ? firent-ils tous.
- Oui. Je…Je vous ai effacé votre mémoire…Mais il faut me croire, c’était uniquement pour votre bien.
Tous furent horrifiés par ce qu’elle venait de dire.
- Répète un peu, fit Ulrich.
- Pour notre bien ? Fit Jérémie, énervé. Tu te fous de moi ?
Pour la première fois, Yumi prit la parole.
- On se calme. Aelita…As-tu des preuves de ce que tu avances ?
- Oui. J’ai une vidéo que Jérémie et moi avons faite avant…
- Bien. Eh bien on va savoir ce qui s’est passé alors. Fit Ulrich d’un calme déconcertant.
Aelita voulut ouvrir la bouche mais se tut. Ce que la japonaise remarqua.
- Tu voulais dire quoi ?
- Je ne pense pas que cela soit une bonne idée pour certains d’entre nous.
- Tu fais allusion à qui ? Demanda Odd.
Aelita ne dit rien et regarda Ulrich puis Yumi.
Jérémie se leva et enlaça Aelita. Geste inattendu de sa part mais il se sentait apaisé en sa présence.
- Et on saura la vérité quand ? demanda Ulrich.
- Demain. Je vous emmènerai là où je l’ai cachée. Il faut que vous sachiez la vérité car nous courons un grand danger.
- Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
- Retrouvez-nous demain à cette adresse. Fit Aelita.
La jeune femme leur tendit un papier avec une adresse griffonnée. L’ancien collège Kadic qui avait aujourd’hui fermé pour d’obscures raisons.
Yumi se leva la première et s’en alla, encore assez perturbée par ce qui venait de se passer… Ou plutôt par le fait de ce qui ne s’était pas passé. Elle était venue du Japon pour savoir plus sur son passé. Et résultat, elle se retrouve avec 4 inconnus plus un danger de mort. Elle remonta le col de sa veste pour se protéger du froid et sortit sous la pluie en direction d’un hôtel.
Odd et Ulrich firent de même et partirent de leur côté, avec toutes les questions qui pouvaient leur traverser l’esprit. Mais chacun voulait être seul.
Yumi arriva devant son hôtel mais resta figée, comme perdue dans des souvenirs si lointains. Le problème, c’est qu’elle n’en avait pas. Tout se bousculait dans sa tête. Elle entra sans un regard pour le portier et fila dans sa chambre. La japonaise prit une douche et se changea quand elle remarqua une enveloppe sur une table. Enroulée dans une serviette, elle s’avança pour regarder le contenu. Elle s’assit sur son lit, ses longs cheveux mouillés tombant en cascade sur ses épaules, ouvrit l’enveloppe et en retira le contenu. Elle se retint d’hurler quand elle vit ce que l’enveloppe renfermait. Des clichés et une lettre anonyme dont les mots étaient découpés d’un journal.
La vérité nécessite des sacrifices…Ne joue pas à ce jeu si tu tiens à ta vie, geisha. Je sais où tu vis…Si tu continues à chercher dans ton passé, il te rattrapera et tu le regretteras amèrement. Oublie Lyoko. Conseil d’ami. Sois sur tes gardes. Le japon était un avertissement. Ici, ce n’est plus un jeu.
Sur les photos, c’était elle. Elle dans l’aéroport avec Ulrich. Elle se baladant dans la ville avant d’aller chez Aelita. Bref, on la suivait. Un frisson d’effroi la parcourut.
- Cela ne finira donc jamais…
Elle se retint de sombrer dans la paranoia et décida de descendre dans l’hôtel pour savoir qui avait déposé la lettre. Mais avant, elle devait se changer.

Ulrich était lui aussi dans sa chambre d’hôtel et réfléchissait aux propos d’Aelita. Il est vrai que depuis quelques temps, il se sentait épié, suivi mais jamais il n’avait eu la sensation d’être menacé. Il s’allongea sur le lit, tentant de faire le vide mais une image revenait sans cesse à son esprit. Le flash qu’il avait eu quand il avait frôlé la main de la japonaise. Ils semblaient si proches. Et qu’avait voulu dire Aelita par « Je ne pense pas que cela soit une bonne idée pour certains d’entre nous. » Que s’était-il passé entre eux ? Etaient-ils amants ? En tout cas, quand il la voyait, elle le troublait.
« Bon mon vieux, il faut que tu te la sortes de l’esprit sinon elle va te rendre dingue….si c’est pas déjà fait… »
Il se releva et décida d’aller marcher un peu dehors, malgré le mauvais temps. Il marcha dans la rue éclairée par les lampadaires. Il était à peine 18 heures mais le temps donnait l’impression qu’il était beaucoup plus tard. Il croisa par hasard Odd qui errait également dans les rues de Paris. Il lui semblait sympathique et ne sachant pas quoi faire, Ulrich lui proposa de boire un verre pour reparler de tout ça et d’avoir un autre avis sur la situation que le sien. Ils rentrèrent tous deux dans un pub et s’assirent à une table. Malgré les apparences, la conversation commença directement, comme s’il n’y avait aucune gêne entre eux. Comme des vieux amis. Mais ils ne s’étaient jamais vus avant. Alors comment ? Les heures défilèrent pendant qu’ils discutaient de tout et de rien. Puis vint l’heure de quitter le pub. Ulrich et Odd sortirent et se dirigèrent dans la rue quand ils entendirent une moto partir en trombe juste au moment où les deux garçons avaient mis le pied dehors.
- C’est bizarre, tu ne trouves pas ? fit Odd.
- Elle nous épiait et je parierai même qu’elle nous a photographié. Fit le beau brun
- Qu’est-ce qui te fais dire cela ?
- Avant de venir ici, je me suis senti très souvent épié, suivi. Mais à chaque fois que je me retournais, rien. Personne.
- C’est étrange. Surtout quand tu sais ce que nous a dit Aelita. Qu’on était en danger. Fit le blond.
- Bon…De toute façon, on ne sait rien faire tant qu’on a pas de preuves. Alors, allons nous reposer pour être prêts pour demain. Fit le samouraï.
- Ben à demain et sois prudent ! fit Odd.
- Pareil ! fit Ulrich en le saluant.
Il se retourna et se dirigea vers son hôtel quand il sentit à nouveau les gouttes de pluie tomber.
- Sale temps ! grogna-t’il.
Il courut pour se mettre à l’abri dans son hôtel. Il gravit les escaliers et ouvrit la porte de sa chambre. Il entra et remarqua que la chambre avait été saccagée. Il sortit furibond pour aller se plaindre quand il heurta quelqu’un. Mais cette fois, le choc fut si fort qu’ils tombèrent tous deux à la renverse. Il releva la tête et fut surpris de voir la japonaise juste devant lui et aussi surprise que lui.
- Ulrich…
- Je suis désolé. Je ne t’avais pas vue. Fit-il en se relevant et en lui tendant la main pour l’aider à se mettre debout.
- Tu…Tu semblais bien pressé. Fit-elle sur le qui-vive.
- Oui, ma chambre a été saccagée et…Mais tu es pâle. Tout va bien ?
Yumi avait beau s’être promis de ne se fier qu’à son instinct, celui-ci lui disait justement de faire confiance à cet inconnu. Etrange. Dans d’autres conditions, elle se serait raisonnée en se disant qu’elle était folle. Elle le fit rentrer dans sa chambre, lui tendit la lettre et les clichés. Pendant qu’Ulrich lisait la lettre et examinait les photos, la japonaise faisait les cent pas dans la chambre. Elle semblait nerveuse et inquiète. La voix d’Ulrich la fit sursauter.
- Depuis quand ?
- Depuis deux mois. Déjà au Japon.
- Ce n’est pas un hasard alors…
- De quoi tu parles ?
- Ce n’est pas un hasard si on se retrouve tous les cinq aujourd’hui. Je suis suivi moi aussi depuis deux mois. Et tantôt, alors que je buvais un verre avec Odd, une moto nous suivait et a décampée au moment nous sommes sortis du pub.
- On m’a déjà menacée…Mais pourquoi ? J’ai rien fait. Je ne me souviens de rien. Fit-elle en sanglotant.
Ce qui toucha profondément Ulrich. Il se leva et la prit dans ses bras comme pour la rassurer. Ils se détachèrent et se regardèrent intensément. Et, poussés par l’envie, se touchèrent à nouveau main contre main. Mais pas de flash. Au contraire, ils se sentirent encore plus attirés par l’un et l’autre. Ulrich s’approcha de Yumi doucement et leurs bouches se rapprochèrent de plus en plus. Ils finirent par s’embrasser timidement tels deux inconnus pour la première fois puis avec plus de passion, comme s’ils se connaissaient depuis toujours. Ils s’embrassèrent et tout alla très vite. Ils se retrouvèrent sur le lit, l’un contre l’autre, laissant libre cours à leur passion. Mais ce qu’ils ignoraient, c’est qu’ils étaient épiés par le conducteur de la moto de tout à l’heure.
Sweet little words made for silence Not talk Young heart for love Not heartache Dark hair for catching the wind Not to veil the sight of a cold world

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Tueur de Blocks

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Message 19 Juin 2007, 18:41

je ne sais pas si vous accrochez à cette fic comme les autres, je ne sais pas ce que vous en pensez...

Je suis pas non plus très bien pour y penser à tête reposée (il me reste deux exams en plus!)

dites-moi votre avis.
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Jeune Lyokophile

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Message 19 Juin 2007, 18:44

Oupss..j'avais pas vu qu'il y avait une suite..
Que dire? c'est génial, magnifique, fantastique.....Il y a tellemnt de chose a dire sur ta fic ( que tu positif biensur !!! lol)
Je pense que meme si tu nous mets pas beaucoup de suite pendant quelque temps c'est pas grave( vaux mieux laisse une fic " en suspence" que rater ses examens). Bon bonne chance et bon courage.

Bizouxxx

Susana
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Tueur de Blocks

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Message 19 Juin 2007, 18:46

Franchement n'hésites pas à continuer, j'adore tes histoire elles sont toutes sombres et adorables à lire. Il y a toujours des trucs sur Ulrich et Yumi et puis, toujours des histoires se déroulant dans le futur.. bref comment ne pas aimer tes histoires! Je ne peux que t'encourager de continuer car j'ai vraiment hâte et pas que moi ne pense ca!!
Fan-fics: Ma saison 3 (Terminée), Futur du passé (Terminée), Tristesse jumelle (En cours), Vie parfumée (Avec Jen^^ / En cours).
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Message 19 Juin 2007, 18:50

je capitule, je poste un com' pour ne pas te laisser dans l'indécision j'espère :oops:

j'aime bien comment se déroule cette fic, dont les 2 sitations présent/passé me rappelle le mal que j'ai eu a ordonner l'une de mes propres histoires, plan d'écriture que j'aime énormément du fait qu'il ressemble plus a un vrai épisode qu'une fic ou il n'y qu'un plan^^, et le thème choisi est assez interessant. Comment peut-on arriver a ce genre de situations quand on s'est aimé autant? Tu nous apporteras la réponse bientôt je présume :p Continue, ca en vaut la peine! ^^
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Tueur de Blocks

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Message 19 Juin 2007, 20:43

Quelque part à Paris

Une moto s’arrêta devant l’entrée d’un entrepôt. Un garde la reconnut et la fit entrer en levant le volet métallique révélant l’intérieur du bâtiment. C’était tout sauf un entrepôt. Il y avait une sorte de laboratoire, des écrans d’ordinateur éparpillés sur des bureaux, bref, un vrai centre à la pointe de la technologie. Mais le plus étrange était la tour qui culminait au centre de la pièce. Une tour pas si inconnue que ça…Le motard descendit de son véhicule et se dirigea vers un bureau donnant sur le hall de l’entrepôt par une baie vitrée. Il déposa des clichés sur une table qu’il éparpilla.
- C’est fait. Fit-il d’un air neutre.
- Merci. Je savais que je pouvais compter sur vous. Laissez-moi maintenant et continuez votre mission. Ramenez-la moi, elle en sait beaucoup trop. Mais je la veux vivante, est-ce clair ?
- Oui chef.
Le motard ressortit du bureau et se redirigea vers la sortie. Le « chef » prit les photos et les regarda une à une. Il s’agissait des photos prises de la journée. On pouvait y voir Ulrich, Odd, Yumi, Jérémie et Aelita, seuls ou accompagnés à des moments différents de la journée. L’homme se rembrunit puis sourit machiavéliquement.
- Bientôt…

Aelita redoutait le moment de se coucher. Elle avait peur en fait de se retrouver seule face aux interrogations de Jérémie. D’un autre côté, c’était son droit. Mais elle n’avait pas pu s’empêcher de s’affairer et de trouver des prétextes pour ne pas se retrouver seule face à sa sourde colère. Pourtant, l’heure arriva. Elle finit de ranger le repas du soir et alla à la salle de bains pour se préparer pour la nuit. Quand elle en sortit, Jérémie était assis face à elle sur le lit et la fixait. Cela la perturbait plus qu’autre chose.
- Jérémie…
- Explique-moi Aelita. Car tu vois, je ne comprends pas. Nous sortons ensemble depuis quelque mois, c’est vrai c’est pas beaucoup mais je pensais que c’était sérieux entre nous. Je pensais qu’on pouvait tout se dire.
- Mais je te jure que je ne t’ai rien caché…Je t’en prie Jéré…
Mais il l’interrompit.
- Tu m’as menti. C’est ça qui me fait le plus souffrir Aelita. Ce n’est pas le fait d’ignorer la vérité qui fait mal, c’est le fait de savoir que ceux qu’on aime nous mente.
- Jérémie, je suis désolée. Je ne voulais pas te faire de mal. Je t’en prie, tu comprendras tout demain. Je te demande juste de me faire confiance. De nous faire confiance.
- C’est là le problème Aelita. Qui me dit que tu ne m’as pas menti pour autre chose…
Aelita, les larmes aux yeux, se jeta dans les bras de Jérémie pour tenter de se faire pardonner. Il ne la repoussa pas mais n’eut pas le même regard qu’avant envers elle. Ce qui ne la rassura pas du tout.
- Bonne nuit Aelita. Fit il d’un ton neutre.
La jeune femme se coucha de son côté et pleura silencieusement. La situation devenait trop compliquée et avait dérapée. Elle finit par s’endormir sur son chagrin, ignorant que Jérémie s’en était rendu compte et qu’il s’en voulait.

Yumi était dans sa voiture en train de rouler vers la province quand son portable sonna. Elle sourit quand elle reconnut l’appel.
-Shogi ? Oui. J’arrive dans 30 minutes. Dis leur de patienter. Mais oui je vais faire de mon mieux pour ne pas être en retard. Quoi ? Oui toi aussi tu me manques. Bye bisoux.
Mais au moment de raccrocher, son portable lui glissa des mains.
- Zut !
Elle chercha après mais elle fut éblouie par des phares d’un camion. Elle voulut l’éviter mais sa voiture ne répondait plus. Il n’y avait plus de freins. Elle évita le camion de justesse mais sortit de la route et fit des tonneaux avant de s’encastrer contre un mur. La violence du choc fut telle que la voiture n’avait plus de capot. De la fumée émanait de la voiture. Malgré l’impact, Yumi était encore consciente. Elle avait une entaille au niveau de la tempe et des blessures superficielles. Mais sa ceinture était bloquée. Yumi tenta de se dégager mais la ceinture ne cédait pas. Elle commença à paniquer, ne sachant que faire. Et surtout que ses forces commençaient à partir étant donné son état. Avant de fermer les yeux, elle entendit des pas sur l’herbe. Elle ne distingua pas la silhouette mais hurla quand elle vit le visage de l’homme accroupi, un sourire sadique aux lèvres :
- Je t’avais prévenue geisha…

Yumi hurla. Ce qui la réveilla. Car c’était bel et bien un cauchemar. Où plutôt un douloureux souvenir qui venait la hanter chaque nuit. Soit son accident, soit celui de ses proches. Elle ferma les yeux pour se concentrer tant elle s’était levée trop vite. Il lui fallu quelques minutes pour se rappeler qu’elle était à Paris, pourquoi et surtout comment un garçon avait pu atterrir dans son lit. Elle se souvint alors qu’elle avait passé la nuit avec. Sans faire de bruit pour ne pas réveiller Ulrich, elle s’habilla et regarda la nuit par la baie de la chambre.
- Shogi… Pourvu qu’il ne te soit rien arrivé…
Une larme coula sur sa joue qui fut essuyée par une main chaleureuse. La japonaise se retourna et vit Ulrich qui la regardait avec douceur. Elle lui sourit timidement et voulut se dégager de son emprise mais Ulrich voulait qu’elle lui fasse front.
- Yumi…Qu’est-ce qui se passe ?
- Rien. Tout va bien. Je t’assure. Je…Ecoute, j’ai passé une nuit merveilleuse avec toi mais…
- Mais ?
- On ne se connaît pas. C’est vrai ! Je t’ai vu la première fois, il y a à peine deux jours et on couche ensemble. Cela ne me ressemble pas. Non, ça va trop vite pour moi…
- Je sais que cela parait bizarre mais ce que j’ai ressenti et ce que je ressens quand je te vois est bien réel. Peut-être que ça va trop vite mais je suis sûr que tu as le même sentiment que moi. Si on a eu des flashs quand on se touchait et qu’on y était si proches, c’est qu’on a vécu quelque chose de très fort dans le passé. Et tu voudrais le gâcher ?
La japonaise était prise au dépourvu et n’aimait pas qu’on puisse lire aussi facilement en elle. Elle s’était trop aller. De là à passer la nuit avec un inconnu alors qu’on essaye de la tuer.
- Je suis trop bête…
Sa tempe la fit souffrir soudainement. Elle se massa machinalement, sachant qu’aucun médicament ne pourra la soulager. Ulrich vint l’asseoir sur le lit et prit place à ses côtés.
- D’où ça vient ?
- J’ai…J’ai eu un accident de voiture.
- Quand ça ?
- Il y a trois mois.
- Tu veux me raconter ce qui s’est passé ?
- Non, c’est gentil mais je me le repasse déjà toutes les nuits…
Yumi rougit à son aveu. Décidément, elle ne se contrôle plus quand il est là. Elle le regarda plus attentivement et le détailla sans le vouloir. Ulrich était vraiment séduisant, ténébreux et un peu mystérieux mais il l’envoûtait avec ses yeux. Il frôla son visage avec sa main et à nouveau, ils eurent un flash. Cette fois-ci encore plus concret.
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Massacreur de Rampants

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Localisation: Cher (18)

Message 21 Juin 2007, 18:44

Tout d'abord, excuse moi de ne pas avoir laisser de comm plus tôt parce que je n'étais pas là malheureusement. Ce qui veut dire que j'ai eu une magnifique surprise en revenant!!Des super suites!!Elles sont géniales, décidément, tes fics sont faites pour moi, je te suivrai partout où tu écriras!!!^^ :p
Beaucoup de flashs-backs, mais ce n'est pas une mauvaise chose. Ca nous aide beaucoup à comprendre peu à peu l'histoire, même si pour l'instant, c'est le flou total...Comment en sont-ils arrivés là, bon sang? A peine 2 jours, et Yumi et Ulrich s'adorent...et couchent ensemble.^^Faut le faire les retrouvailles comme ça! :lol:
Jérémie doute, Aelita pleure, mais il regrette...*ouff*^^
Odd, bon, apparemment, il serait espionné par une fille inconnue (au service de XANA??) comme les autres d'ailleurs. C'est bizarre comme il dit.
C'est un super beau texte!!!La syntaxe est parfaite, le style aisé et les sentiments bien placés!!!J'ai relevé 1 faute...une et une seule^^Et franchement, dans toutes ses lignes, je sais plus où elle est...(ça veut dire qu'elle doit pas être bien grosse^^)!!! ;)
Allez, ze veux la suite de toute cette tite histoire!!! :D

Tueur de Blocks

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Localisation: far far away

Message 22 Juin 2007, 18:20

(Cinq années plus tard)

Dix minutes ? Une heure ? Depuis quand se fixaient-ils sans bouger ? Pourquoi ne s’attaquaient-ils pas ? Ulrich porta sa main à son bassin. La blessure était profonde mais pas grave. Juste de quoi le mettre hors d’attaque. Quand à Yumi, son bras ne répondait plus. Elle dissimulait sa douleur derrière son visage impassible.
- Mais qu’est-ce qui m’arrive ? se demanda Ulrich.
Tout se bouscula dans la tête de Yumi. Elle avait cru voir une lueur d’espoir. Elle qui n’éprouvait plus rien depuis longtemps, ressentait un sentiment si lointain. De l’espoir. La japonaise pensait qu’il l’avait complètement détruite. Sa mission était d’anéantir l’ennemi. C’était une mission comme les autres. Du moins, cela aurait du être le cas si elle ne l’avait pas reconnu au moment de sa capture. Toute la haine qu’elle portait à ce monsieur « Hyksos » qui l’avait tant fait souffrir et qui avait fait d’elle une véritable tueuse s’était transposée sur lui. Ulrich avait disparu depuis des mois et en fait c’était lui qui était à l’origine de tout ce carnage.
De son côté, Ulrich avait découvert que la guerrière qui oeuvrait avec les résistants était celle qu’il aimait plus que tout. Mais on lui avait appris à la détester et à la haïr pour diverses raisons. Elle qui avait disparu depuis plus d’un an. La souffrance de sa perte qui avait contribué à son revirement de position. Mais cette guerrière avait aussi provoqué de nombreuses souffrances chez lui. Ulrich était passé du côté des méchants selon le point de vue du camp que l’on avait choisi. Il était loin le temps des combats sur Lyoko. Aujourd’hui, tout était à grande échelle. On se battait plus dans un monde virtuel mais à cause de lui, entraînant de grandes conséquences. Et ce face à face en était une parmi tant d’autres.

Un signal sourd se fit entendre depuis l’intérieur du bâtiment. Une alarme s’enclencha. Ce qui fit sortir les deux combattants de leurs pensées. Ulrich se figea tout à coup tandis que Yumi rangea son katana dans son dos, sourire aux lèvres. Une ombre se faufila sur le toit du bâtiment, se tournant vers la japonaise qui acquiesça du regard. Le beau brun se tenait debout devant elle. Il venait de comprendre. Mais il était tellement surpris du retournement de la situation qu’il n’en bougea pas. Il était salement blessé aussi.
- Tu…
- Nous reprendrons cette discussion une autre fois.
- Attends ! Tout cela n’était qu’un piège ! Tu…Tu t’es laissée avoir pour qu’ils viennent ici.
- Toujours aussi perspicace !
Les gardes commençaient à s’agiter à l’intérieur et Yumi comprit qu’il ne fallait plus traîner. Un hélicoptère s’entendit dans les airs et apparut juste au-dessus du toit. Les gardes commençaient à arriver. Yumi se précipita vers le mur et l’escalada pour être à la hauteur de l’échelle tendue par l’engin volant. Mais tout en grimpant, elle jeta un dernier regard au samouraï en lui disant :
- Je t’ai laissé en vie pour notre prochaine rencontre. Sois en pleine forme. Je ne t’ai fait qu’une seule cicatrice contrairement à toi. A bientôt mon amour. Fit-elle avec un sourire mesquin.
Ulrich la regardait s’envoler tandis que les gardes étaient prêts à tirer sur l’hélicoptère. Il hurla un NON et fixa Yumi du regard. Ses longs cheveux noirs et sa tunique grise virevoltaient dans le vent. Ulrich ne savait dire s’il était soulagé ou enragé de la tournure qu’avait prise la situation.
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Tueur de Blocks

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Localisation: far far away

Message 25 Juin 2007, 17:26

merci pour tous vos commentaires! ca me touche beaucoup! maintenant que j'ai fini mes exams je vais pouvoir me reconcentrer sur mes fics et vous mettre de belles et longues suites (si mon inspiration suit évidemment!)
Les suites viendront répondre à vos questions, je ne veux pas gâcher l'histoire en vous révélant trop vite des détails^^ non je ne suis pas sadique!

ps: pas de suite ce soir, surement demain! courage!
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Chasseur de Frolions

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Localisation: quelque part.... en train de chercher l'homme de ma vie

Message 26 Juin 2007, 00:36

Cette fic, est magnifique, j'aime beaucoup. Mais de toute façon toute tes fics Gini sont géniale. J'adore en tout cas cette fic, vraiment génial, c'est très bien écrit et décrit, en fait c'est parfait.. ^^
Tout au long de ma lecture, ça m'a toujours donné envie de savoir la suite. Il y a beaucoup de suspens, vraiment c'est génial. Je me demande vraiment pourquoi ils sont arrivé à un points pareil?! Mais tout ça je vais le découvrir en ayant la suite qui je l'espère arrivera vite. Je l'attends avec impatience parce que c'est un vrai bonheur de te lire, t'écris vraiment magnifiquement bien.. :p
Le véritable amour n'arrive qu'une seule fois dans une vie il faut savoir le saisir!!

Mes fics... Un mois bien mouvementé... Amour et Lourd secret...
Mes fics en duo... Une seconde chance ( avec Maï )... L'amour est-il plus fort que tout ? ( avec Jojo ^^ )... Passion commune ( avec Cléo ^^ )...Et Liberté manipulée ( avec Nano ^^ )

Tueur de Blocks

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Localisation: far far away

Message 26 Juin 2007, 13:06

(Cinq ans auparavant)

Le mati se leva sur Paris, sortant ses habitants d’une nuit paisible. Enfin, pour certains. Ce n’était pas le cas d’Aelita. Elle avait eu du mal à s’endormir suite à la dispute qu’elle avait eu avec Jérémie la veille. Si on peut appeler cela une dispute. Elle ouvrit les yeux, voyant les rayons du soleil traverser les rideaux. Elle tourna sa tête et vit que Jérémie dormait toujours. La jeune femme se leva et se dirigea vers la cuisine. Elle prépara le café et commença à couper du pain. Tout en faisant cela, Aelita réfléchissait aux derniers évènements quand soudain quelqu’un frappa à la porte du studio. Elle s’arrêta, surprise, et regarda l’heure : 8h30.
- Qui peut bien être si matinal ? Ce n’est sûrement pas Ulrich, ni Yumi et encore moins Odd.
Elle se dirigea vers la porte et regarda par l’œil-de-bœuf pour voir qui était le visiteur. Elle blêmit quand elle le reconnut. Un homme en noir, un genre de garde de sécurité mais qui n’avait pas l’air d’avoir des intentions très honorables. D’ailleurs, elle pouvait voir qu’il dissimulait quelque chose sous son pull noir. Elle recula, effrayée mais en prenant soin de ne pas faire de bruit. Malheureusement, elle percuta une table qui tomba à terre faisant un bruit d’enfer. L’homme redoubla de coups sur la porte. Aelita courut vers la chambre et referma à clé la porte. Pendant qu’elle était en train de faire glisser la commode devant la porte, Jérémie qui avait été réveillé par le bruit de la table, la regarda avec de grands yeux.
- Je peux savoir ce que tu fabriques ?
Aelita se retourna sur lui, le visage défiguré par la terreur. Jérémie blêmit quand il la vit ainsi et se leva direct pour lui demander ce qu’elle avait. Mais elle lui fit signe de se taire. Ils écoutèrent mais il n’y avait plus aucun bruit. Elle chuchota :
- Il y a un homme en noir, un genre de garde, qui est en train de tambouriner à la porte.
- Et qu’est-ce qu’il veut ? Qu’est-ce qui se passe Aelita ?
- Je ne sais pas…
Mais ils furent interrompus quand ils entendirent un énorme choc. La porte du studio venait d’être ouverte avec grand fracas. Jérémie attrapa une batte de base-ball et s’approcha de la porte en prenant soin de placer sa petite amie derrière lui. Elle lui murmura :
- Et s’il est armé ?
Jérémie ne répondit pas. Il avait peur mais ne voulait pas qu’Aelita le voit ainsi. Il agrippa de toutes ses forces la batte et fit signe à Aelita de reculer la commode. Ils attendirent quelques instants mais il n’y avait plus aucun bruit dans le salon. Comme si l’homme était parti. Jérémie patienta encore quelques minutes avant d’ouvrir. Il tourna la poignée et rentra dans le salon. Tout avait été retourné, comme si on avait cherché quelque chose. Aelita le suivit à son tour et c’est là que l’homme en noir refit surface. Il se jeta littéralement sur Jérémie et finirent tous deux à terre. Aelita hurla de peur mais Jérémie ne se laissa pas faire. Ils s’engagèrent dans une lutte sans merci mais très vite, Jérémie ne fit plus le poids contre son agresseur. Ce dernier sortit un couteau et allait l’abattre sur le pauvre génie quand l’agresseur s’écroula tout d’un coup, laissant apparaître Aelita avec la batte de base-ball. Elle aida Jérémie à se relever, encore secoué par ce qui venait d’arriver. Aelita pleura tant elle avait eu peur. Jérémie la prit dans ses bras et lui dit :
- Pardonne-moi Aelita. Je te crois maintenant.
- Jérémie, c’est plus grave que je le pensais. Il faut vite retrouver les autres. Je vous expliquerai tout une fois qu’on sera tous réunis.


Quand le beau brun se réveilla, il ne trouva pas Yumi à ses côtés. Il eut un léger pincement au cœur mais changea vite d’expression quand il la vit revenir de la douche. Elle était déjà habillée et prête. Elle avait noué ses longs cheveux en une queue de cheval et avait mis un jeans et un pull noir à col bateau. Ulrich la trouvait très sexy mais se souvint de leur discussion de la veille. Ils avaient préféré en rester là avant de savoir toute la vérité sur leur passé. Ils étaient attirés l’un par l’autre, c’était évident. Mais ils n’arrivaient pas à s’expliquer pourquoi. Et les flashs les perturbaient encore plus. Surtout le dernier. Mais aucun des deux ne voulait en parler. Ils avaient décidé de rester amis. Bon d’accord, ils avaient passé la nuit ensemble mais il n’y avait plus rien eu après leur discussion.
- Il faut qu’on y aille, fit la japonaise d’un ton détaché.
Cela fit sortir le beau brun de ses regrets et se leva pour s’habiller. Ulrich se dirigea vers la salle de bain. Yumi ramassa ses affaires quand on frappa à la porte. Elle n’alla pas ouvrir, attendant qu’on s’annonce.
- Room Service !
La japonaise souffla de soulagement et alla ouvrir. Le groom apporta un plateau, typique du service des hôtels de ce genre. Yumi sourit en pensant qu’Ulrich avait tout prévu.
- C’est gentil d’avoir pensé au petit déjeuner, Ulrich !
- Hein ? Mais j’ai rien commandé… fit le jeune homme depuis la salle de bain.
La japonaise ne comprit pas tout de suite mais quand elle vit le groom sortir une arme dessous le plat, elle se douta que c’était un piège. Il s’avança lentement vers elle qui reculait de plus en plus.
- Qui êtes vous ?
- Cela n’aura bientôt plus d’importance !
- Pourquoi voulez-vous ma mort ?
- Tu poses trop de questions geisha !
Il se jeta sur elle, tombant tout deux sur une table en verre et voulut la poignarder. Elle retenait la lame grâce à ses mains mais du sang commençait à couler à cause de la force de son agresseur. Elle hurla. Il lui mit la main sur la bouche pour l’empêcher d’hurler et continua d’appuyer plus fort. Mais il se stoppa net quand Ulrich l’assomma avec un vase. Ulrich aida la japonaise à se relever.
- Tu vas bien ?
Elle lui montra ses mains mais n’arrivait pas à détacher son regard de son agresseur. Il lui semblait familier. Mais elle ne savait dire où et quand elle l’avait vu. Ulrich l’assit sur le lit et lui fit un bandage aux mains.
- …Merci…. Murmura t’elle. Elle avait les yeux brillants. Elle avait eu tellement peur. Ulrich comprenait la peur qu’il avait pu lire à de nombreuses reprises dans ses yeux. Il se releva du lit et lui dit :
- Viens. On va rejoindre les autres. Il ne faut pas traîner ici.

Ils se rejoignirent tous au même endroit, l’ancien collège Kadic. Les deux couples arrivèrent en même temps. Quelques temps après, arriva Odd. Ils commencèrent à parler une fois à l’intérieur, après qu’Aelita les ait emmené à l’ancien étage des garçons. Dans l’ancienne chambre d’Ulrich et d’Odd. Ils fermèrent la porte et Aelita commença à parler pour faire le résumé de la situation à Odd qui était arrivé plus tard.
- Nous avons été tous les quatre attaqués chez nous. On a essayé de tuer Yumi. Et je crois que notre agresseur était venu pour moi.
Jérémie fut glacé par ses paroles mais ne dit rien. Odd était aussi étonné et perplexe par les dires de la jeune femme. Mais quand il vit les mains bandées de la japonaise, il sut qu’elle disait vrai.
- Aelita, explique nous ce qui se passe. Ca commence à prendre une tournure très inquiétante. Fit Odd.
- Il y a à peine un an, nous avons vaincu Xana…
Tous l’écoutèrent attentivement.
- Ce fut notre plus grand combat. Il eut de nombreuses conséquences. Nous n’avons pas pu faire de « retour vers le passé » car l’usine avait été détruite lors de ce combat. Nous y avons chacun perdu quelque chose. Mais vous le verrez dans la vidéo.
- C’est le contexte, si je ne m’abuse, fit Ulrich.
- Oui, tu as raison. Donc après le combat, d’un commun accord, j’ai effacé votre mémoire. En fait je l’ai fait pour moi aussi mais cela n’a jamais marché.
- Pourquoi effacer ? demanda Jérémie.
- Pour que personne ne soit au courant l’existence de Lyoko et de Xana.
- Mais alors pourquoi nous réunir maintenant si nous nous souvenons plus de rien ? fit Yumi
- Parce que justement, des gens ont réussi à retrouver la piste de Lyoko et de Xana. Ils veulent tout bonnement le reproduire mais à leurs fins.
- On se croirait dans James Bond, fit Odd pour détendre l’atmosphère.
- Oui mais pourquoi nous tuer ? demanda la japonaise nerveuse.
- Parce que nous sommes les seuls à les en empêcher. Fit Jérémie. Aelita acquiesça de la tête.
- Eh bien, maintenant, il va falloir les combattre. En conclua Ulrich.


Dans l’entrepôt.

Une femme sortit de l’ombre et vint s’asseoir sur le bord du bureau du chef en croisant les jambes. Elle était d’une beauté fatale et son visage trahissait ses convictions pas très nobles. Elle lui dit :
- Pourquoi en avoir besoin ? Mieux vaut les tuer maintenant que nous avons tout ce que nous voulons.
- Je t’avais dit de ne pas t’en mêler mais tu en fais toujours à ta tête ! Il me les faut vivants ! Tu entends ? Nous n’avons pas tout justement ! Il me manque un élément pour recréer le programme Xana. Et eux-seuls le savent.
- Toujours obnubilé par cette quête du pouvoir ultime…
- Tu ne peux décidemment pas comprendre…
- Non, c’est vrai, je ne peux pas comprendre. Mais je t’aurais prévenu. Tôt ou tard, tu regretteras de ne pas les avoir tués quand tu avais l’occasion.
- Laisse-moi, Lena.
La femme nommée Lena sortit du bureau, à moitié satisfaite par l’entretien. Elle se dirigea vers le centre de l’entrepôt pour voir comment avançaient les techniciens et les scientifiques occupés à travailler sur une étrange tour. Le chef, quand à lui, resta à son bureau en train de regarder les photos. Puis il jeta tout à terre, de rage.


Aelita sortit une vidéo sous un vieux matelas et la tendit à Jérémie pour qu’il la mette dans son portable qu’il avait pris pour l’occasion. Mais avant d’enclencher la vidéo, Aelita se retourna sur chacun d’eux.
- Je vais vous montrer votre passé. Mais sachez une chose, c’est que si vous ne vous souvenez plus de rien, c’est aussi pour ne pas revivre de profondes blessures.
Yumi se leva et la regarda en lui disant :
- Aelita, cela fait presque un an qu’on essaye de me tuer. Je ne sais pas qui ni pourquoi. Je veux savoir ce qui est arrivé à ma famille et aussi mon accident.
Ulrich prit à son tour la parole :
- Et puisqu’on doit les combattre, autant qu’on sache comment et contre qui.
- Contre qui, la vidéo ne le vous dira pas. Mais comment s’y préparer, cela oui. Mais je me répète. Vous allez tous revivre des souvenirs difficiles.
- Allons-y Aelita. Nous voulons tous savoir la vérité. Quel qu’en soit le prix. Fit Jérémie.
Sweet little words made for silence Not talk Young heart for love Not heartache Dark hair for catching the wind Not to veil the sight of a cold world

Kiss while your lips are still red While he`s still silent Rest while bosom is still untouched, unveiled Hold another hand while the hand`s still without a tool Drown into eyes while they`re still blind Love while the night still hides the withering dawn

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Massacreur de Rampants

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Message 26 Juin 2007, 18:34

Qu'est-ce que ça me donne envie d'avoir la suite...je peux plus attendre!Le fait de savoir qu'ils vont enfin voir la vidéo...
Toujours aussi bien écrit, c'était super. On rentre à fond dedans jusqu'au bout, au dernier point. J'adore vraiment ce que tu fais, ça mérite un grand respect...bon, j'attends la suite!!!

Tueur de Blocks

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Message 27 Juin 2007, 19:02

Trois ans se sont écoulés depuis qu’on a vu la vidéo et appris la vérité. Trois ans que nous vivons noyés dans la masse pour survivre. Trois années à chercher et à découvrir qui sont ces gens. Aujourd’hui, nous savons enfin contre qui nous nous battons.
Aujourd’hui, notre destin est en marche…


Yumi se trouvait dans un conduit d’aération et s’y faufilait depuis 20 mètres. De son oreillette, elle était guidée par la voix d’Odd.
- Tourne à droite et continue. Dans 10 mètres, tu seras juste au-dessus de la salle principale.
Yumi continua, suivant les instructions de son coéquipier. Elle s’arrêta et à travers la grille, fit glisser un miroir. Elle entrevit le contenu de la salle et l’immense tour qui trônait au centre. Elle fut glacée d’effroi par de douloureux souvenirs à sa vue puis prit des photos de l’endroit avant de revenir sur ses pas. Elle fit attention de ne pas être repérée. Après quelques minutes, elle ressortit de l’entrepôt et alla sur la moto d’Odd qui l’attendait. Ils partirent aussitôt dans une direction tout à fait opposée.

Odd entra dans un vieil entrepôt qu’ils occupaient depuis plus de trois ans. Ils en avaient fait leur QG. Ulrich et Jérémie étaient en train de regarder les plans de construction et de canalisation du vieux port. Le blondinet arriva, sourire aux lèvres, fier de la réussite de sa mission. Car depuis trois ans, ils effectuaient des missions en parallèle de leurs études pour ne pas se faire repérer. Un peu comme des agents secrets sauf qu’ils n’avaient pas la technique aussi poussée même si Jérémie était le génie de la bande et aussi parce qu’ils agissaient à leur propre compte. Odd jeta sur la table les clichés qu’ils venaient de prendre, Yumi et lui. Elle s’était introduite par les canalisations grâce à sa souplesse. Ils travaillaient en équipes et cela fonctionnait ainsi depuis.
- Voila ce qui les occupent tant. Fit Odd.
Ulrich, Aelita et Jérémie jetèrent un œil aux photos. Ils eurent tous les trois une expression différente. Jérémie jura, Aelita blêmit et Ulrich ne dit rien mais son visage trahissait son sentiment. Il s’était durci. Yumi arriva quelques minutes après et les rejoignit à la table.
- J’arrive pas à y croire fit Aelita.
- Moi ça ne m’étonne qu’à moitié…fit Jérémie.
- Tous ces sacrifices pour rien ! Fit le beau brun. La japonaise vint se placer contre lui pour le réconforter tant bien que mal et mit sa main sur son épaule.
Devant eux, des photos d’une tour semblable à l’ancien supercalculateur mais modifié.
- Ce n’est pas tout. Ils ont toute une série d’ordinateurs dans la salle. Et il y a une salle à part. Je suis sûre que c’est là qu’il dirige tout. Fit-elle.
« Il » étant Tim Anka. Un fanatique de pouvoir qui avait connu le père d’Aelita et qui avait eu entre ses mains tous les travaux de Franz Hopper dans d’obscures conditions. Anka travaillait avant pour l’armée, d’où les moyens impressionnants qu’il avait à sa disposition. C’était une personne haute placée et quasi intouchable. Tim avait une complice, Lena Olijn ; aussi avide de pouvoir que lui. Tous deux anciens agents du gouvernement. Les cinq amis avaient découverts au bout de ces trois longues années qu’ils voulaient se venger de l’armée mais surtout du gouvernement pour les avoir laissés pour morts et niés leur existence une fois aux mains des ennemis. On se serait cru dans un film d’espionnage. Mais l’enjeu était tout autre. Grâce à Lyoko et Xana, ils anéantiraient toute forme d’autorité pour régner en vrais tyrans sur le pays. Quel qu’en soit le prix. Les cinq amis savaient très bien que si Xana était recréé, il ne se laisserait pas commander aussi facilement et surtout prendrait sa revanche sur eux. Bref, encore un bel avenir en perspective !

Ce qu’ils avaient découverts par la vidéo les avaient profondément marqués mais ne les avaient pas empêché d’accomplir leur devoir. Leurs identités, passés et activités avec Lyoko, tout était repris dans la cassette. Y compris les relations. Yumi et Ulrich avaient fini par découvrir l’origine de leur attirance. Jérémie et Aelita avaient renforcé leur relation.

(flash-back)
Ils enclenchèrent la vidéo après s’être tous mis d’accord. L’écran s’alluma et ils se virent sur le pc. Apparemment, ils avaient filmé juste après la bataille contre Xana. Ils étaient tous salement amochés. Jérémie prit la parole le premier sur l’écran.
- Tout d’abord, il faut que vous sachiez que si tout s’est bien passé comme je le pensais, Aelita a dit vrai. Nous avons, d’un commun accord, effacé notre mémoire. Cette bande vidéo est la seule preuve de votre passé. Nous avons combattu durant des années contre une entité informatique autonome du nom de Xana. Nous avons réussi à y mettre un terme définitivement mais au prix de certains sacrifices. Nous y avons perdu des proches lors de ce combat. Bien sûr, les autorités nient tout en bloc et affirment qu’il y a eu une catastrophe d’origine inexpliquée. Je vous dis cela pour ne pas oublier tous les efforts et les sacrifices qui nous en ont coûtés. Je vais maintenant laisser la parole à chacun d’entre nous pour que vous vous rappeliez tous qui vous êtes et pourquoi vous êtes aujourd’hui là.
De leurs côtés, Odd, Jérémie, Ulrich et Yumi avaient du mal à y croire mais au fur et à mesure, des souvenirs lointains et assez flous s’imbriquèrent dans leurs mémoires et prenaient enfin une certaine cohérence. Ce fut au tour d’Odd de prendre la parole sur la vidéo. Il avait un regard triste, lui qui était de nature si joyeuse et si optimiste. Il essaya pourtant de sourire malgré la situation. Il se présenta en résumant tout ce qui le concernait et prit un air plus sombre pour ce qui allait suivre. Puis ce fut le tour de Yumi et d’Ulrich. Pareil. Même présentation. Pourtant, quelque chose les avait brisés tous. A différents niveaux mais ils n’étaient plus pareils. La vidéo durait une bonne vingtaine de minutes mais cela était suffisant pour résumer tout ce qui était nécessaire à savoir pour leur survie. Le reste allait revenir automatiquement, en parlant des combats. Quand l’écran s’éteignit, Yumi se leva et sortit dans le couloir, les larmes aux yeux. Ulrich la rattrapa. Aelita savait très bien ce qui allait se passer. C’est pour cela qu’elle avait déconseillé de regarder la K7. Odd n’en revenait pas. Il s’était fait berné par une fille qui n’était rien d’autre qu’un spectre. Mais à cause de son aveuglement, il avait mis ses amis en danger. Jérémie avait été possédé par Xana et avait failli tuer Aelita et les autres. Mais le plus difficile avait été entre les deux autres amants. Xana les avait poussés à bout et les avait déchirés par ruses. Possessions, affrontements, choix, tout avait été fait pour les opposer. Il savait que leur amour était très fort. Tout comme l’amitié qui les liait tous les cinq. Ils en avaient tous soufferts, surtout eux deux. Ulrich la rattrapa dans le couloir.
- Yumi ! Attends.
- Ca ne sert à rien…
- Je me fous de cette vidéo. Ce que j’ai ressenti pour toi avant de savoir la vérité compte plus que cette vidéo ! Je sais que je tiens à toi et que si on est attirés, c’est parce qu’on s’aimait déjà bien avant.
- Je sais plus quoi penser…Je sais plus où j’en suis !
Il la prit dans ses bras et l’embrassa passionnément. Elle ne se recula pas. Cela la réconfortait plus qu’elle ne l’aurait pensé.
- Je t’aime et c’est tout ce qui compte pour le moment, quoi qu’il se soit passé avant, que Xana a voulu nous faire croire. Fit le beau brun en tenant le visage de la japonaise pour qu’elle le regarde dans les yeux. Ses yeux étaient si brillants et ne savait quoi dire à une pareille déclaration. Elle ne put que se blottir dans ses bras. Tout se chamboulait dans sa tête. En fait, c’était le cas de tout le monde. Après quelques minutes, ils rentrèrent dans la chambre et Aelita se leva pour dire : vous savez maintenant ce qui nous attend.


(fin du flash-back)

- Bon, hé bien, y a plus qu’à ! Fit Odd.
- Attends. Quand j’étais dans le conduit, je les ai entendu parler d’un projet. fit la japonaise
- Lequel ? demanda Jérémie
- Je n’ai pas entendu le nom mais apparemment, c’est très important et lié à la tour. Ce projet se trouve dans un autre endroit. Il faut que j’y retourne pour en savoir plus.
- Yumi, c’est trop risqué… fit Ulrich.
- Ulrich a raison, cela ne sert à rien de se jeter dans la gueule du loup sans y être préparée. Fit Aelita.
- D’un autre côté, si nous n’avons pas toutes les cartes pour savoir contre quoi nous allons nous battre, cela ne va pas nous aider. Argumenta Odd.
- T’en penses quoi, Jérémie ?
Il ne répondit pas, réfléchissant sur l’éventualité du projet. Qu’est-ce que cela pouvait bien être ?
- Oh Jérémie ! On te parle !
- Excuse-moi Aelita. Je réfléchissais.
- Ca se voyait ! fit ironiquement Odd.
- Je crois malheureusement que Yumi a raison. Si on ne sait pas c’est quoi, on ne sera pas prêts pour les combattre et on a aucune chance de les vaincre.
La japonaise se leva et dit :
- Bon ben c’est réglé alors.
- Je t’accompagne. Fit Ulrich.
Yumi lui sourit. Ils étaient si complices et si proches depuis trois ans. Ils se connaissaient par cœur et se complétaient aussi bien sur le terrain que dans la vie. Même si leurs caractères étaient assez différents. Jérémie se leva aussi et dit gravement :
- Ecoutez, c’est notre dernière chance. Mais il ne faut pas vous faire prendre, je ne sais pas ce qui se cache derrière ce « projet » mais c’est la dernière étape avant de les attaquer et de mettre une fin définitive aux projets de Tim et de Lena. Même si on ne sait pas vraiment à quoi ils ressemblent. Alors voila ce que nous allons faire…

Le lendemain, Odd, Yumi et Ulrich étaient de retour à l’entrepôt. Leur objectif était juste de découvrir la nature du « projet ». Mais c’était assez risqué car c’était le QG de Anka et de Olijn. Odd devait les attendre avec les deux motos et les aideraient si besoin. Ulrich et Yumi allaient passer par le toit, le seul endroit qui n’était pas surveillé. Jérémie les guidait depuis les oreillettes d’après son écran d’ordinateur. Aelita se trouvant à ses côtés, lui dit:
- Franchement, Jérémie, j’aurais pu aller les aider.
- Aelita, tes capacités ne sont pas en question et tu le sais. C’était tout bonnement irresponsable de leur envoyez ce qu’ils attendent depuis trois ans.
- Oui…tu as raison…Mais je me sens coupable…
Jérémie lui fit face et la tint par les bras en lui disant :
- Aelita, tu ne dois rien te reprocher. Rien n’est de ta faute. On ne sait même pas ce qu'ils te veulent. Justement, ta rencontre a changé nos vies à tous les cinq. Mais on en est heureux. Ne t’en fais pas Aelita. On va s’en sortir ! Bientôt, je te promets que tu la verras la mer. On ira rien qu’à deux. Je t’en fais la promesse.
Elle l’embrassa, heureuse qu’il n’ait pas oublié qu’elle avait toujours voulu voir la mer.
De leur côté, Ulrich et Yumi étaient sur le toit et préparaient les cordes pour descendre par les conduits d’aération. Tout en faisant cela, Ulrich lui dit :
- On se croirait vraiment dans des films d’espionnage.
- C’est vrai. Mais maintenant plus rien ne m’étonne à vrai dire.
Ils s’embrassèrent puis elle lui dit :
- Prêt ?
- Toujours !
Yumi descendit la première, assurée par Ulrich qui resta sur le toit. D’après Jérémie, Yumi allait arriver devant une salle annexe à l’entrepôt. Après quelques instants, la japonaise arriva juste au-dessus d’une salle tout à fait sombre. Il ne semblait y avoir personne. Elle fit signe à Ulrich de lâcher la corde et elle atterrit avec souplesse sur le sol. C’était une immense salle très noire. Elle alluma sa torche et parcourut la salle pendant qu’Ulrich la rejoignit. Il alluma à son tour la torche et se figèrent quand ils virent au bout de la lumière des énormes machines. Et pas n’importe lesquelles. Des krabes modifiés.
- C’est pas possible…Comment…comment ils ont fait ? fit Yumi interloquée.
- Je ne sais pas…Jérémie ? Tu m’entends ?
- Oui Ulrich.
- Je crois qu’on a un gros problème. Ils ont réussi à reproduire les krabes.
- Quoi ? Tu te fous de moi ?
- J’en ai l’air ?
Yumi parcourut la pièce et arriva devant une porte. Elle se mit contre pour entendre s’il y avait du bruit. Ulrich la rattrapa et se mit à sa droite. Elle lui dit signe d’attendre 3 secondes puis elle ouvrit la porte à la volée. Ils se retrouvèrent dans l’entrepôt mais il était vide. Plus rien. Elle grimpa en vitesse au bureau de Tim et ne trouva que des photos. Des photos d’eux cinq. Ulrich faisait le tour pendant que Yumi regardait les dossiers qui étaient sur le bureau. Soudain, un décompte se fit entendre. Yumi n’y fit pas attention, trop absorbée par ce qu’elle lisait. Ulrich entendit le signal et cria :
- Yumi, il faut s’en aller !
- Attends, je crois avoir trouvé quelque chose...
Devant elle se trouvait la réponse à toutes ses questions. Son dossier. Elle l'ouvrit et découvrit que c’étaient eux, Tim et Lena, qui avaient commandité l’accident de ses parents et le sien. Et plus elle parcourait les feuilles, plus une expression d’horreur se lisait sur son visage. Ses parents n’avaient tout simplement été qu’un simple avertissement.
Le signal s’interrompit brusquement.
- Yumi, bon sang ne reste pas là !
- Ulrich, qu’est-ce qui se passe ? j’ai entendu un signal ! Sortez de là, je vois de l’agitation dans les environs. Fit Jérémie, un peu paniqué.
Et juste au moment où il terminait sa phrase, un krabe perça le mur. Il identifia les deux cibles et s’orienta vers le bureau où il chargea ses tirs. Ulrich le comprenant, hurla à Yumi de se baisser, ce qu’elle fit instinctivement. C'est ce qui lui sauva la vie car trois secondes plus tard, le mur derrière elle était éventré. Elle se releva et vit qu’Ulrich tenta d’attaquer le krabe. Mais ils n’étaient pas armés vu que cela devait être une simple mission d’observation. Yumi allait le retrouver quand son regard tomba sur un autre dossier qui avait volé dans l’attaque. « AELITA ».
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Massacreur de Rampants

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Message 27 Juin 2007, 19:22

C'était presque certain de toute façon que c'était eux qui avaient commandité l'accident à Yumi et ses parents. Dossier Aelita? Hum, elle ferait mieux de le prendre et de s'en aller vite fait, bien fait. Le Krabe fait peur et il sont pas armés...
Toujours aussi bien, la narration du flash-back avec la cassette était super, on imaginait très bien la suite. Heureusement, ils ont su remonté la pente de leurs souvenirs.
J'attends la suite avec une très grande impatience.

Lyokophile à vie

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Message 27 Juin 2007, 22:50

Cette suite était vraiment longue plus même que l'autre :) on sait tout maintenant,que Olijin et Lena sont ceux qui cherchent à les supprimer pour pouvoir contrôler lyoko dans le but de dominer le monde :evil: ils ont aussi commandité l'accident des parents de yumi...quelles enflures ces deux-là :twisted: Yumi et ulrich savent ce qu'ils ont vécu avant tout comme les autres :)
Mais le dossier''Aelita'',c'est pour quoi :?: ils veulent la tuer :?: et ulrich,j'espère que le krabe ne lui fera rien.Ils sont vraiment dans la merde os deux amoureux.
superbe suite :D
C grâce à vous deux,Ivo et Millie que j'ai toujours des inspirations pour continuer mes fics*je vous adore*
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Tueur de Blocks

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Message 15 Juil 2007, 19:58

désolée pour le retard mais je viens de terminer mon stage de deux semaines et vu que je n'étais pas chez moi, je n'aurais pas pu vous poster de suite. Donc, voila une petite suite pour vous mettre l'eau à la bouche ^^

Sachant qu’elle ne devait pas perdre de temps, Yumi glissa le dossier sous son pull et alla aider Ulrich. Le pauvre avait beaucoup de mal, sans armes devant le krabe. La japonaise courut aux côtés du beau brun et regarda en vitesse la pièce. Quelque chose qui pourrait les aider…mais quoi ? Ulrich essayait toujours de fatiguer le krabe en attendant de trouver un moyen de le détruire. Yumi trouva enfin une solution.
- Ulrich ! Envoie-le vers moi !
- Tu es sûre de ton coup ?
- Fais-le !
Ulrich se plaça sous le krabe de manière à ce qu’il ne sache plus où il est et la japonaise l’appela.
- Eh le crustacé ! Viens voir maman !
Ca ne rata pas. Le krabe se dirigea vers elle, décidé à l’éliminer une bonne fois pour toute. Le beau brun suivait d’un œil assez inquiet la manœuvre de sa petite amie quand il fut interrompu par une voix familière depuis son oreille.
- Ulrich ? Qu’est-ce qui se passe là-bas ? fit Jérémie dans l’oreillette.
- On a un krabe sur le dos et sans armes, on n’arrive pas à s’en débarrasser.
- Grouillez-vous, vous allez bientôt avoir de la visite.
- T’es marrant toi…
Il regarda où en était la japonaise. La machine était en train de foncer sur elle et Yumi ne semblait plus être sûre de son coup. Elle cherchait dans son dos tout en reculant le moment où elle atteindrait les câbles électriques. Malheureusement pour elle, le krabe était plus rapide et plus agile que les anciens de Xana. Et plus elle reculait, plus il s’approchait d’elle. Mais la japonaise n’arrivait pas à trouver les câbles.
- Ulrich…
- Attends, je crois avoir trouvé…
- Dépêche-toi…
- Je fais ce que je peux !
Le krabe était juste devant elle et s’était immobilisé pour mieux la fixer. Après quelques secondes d’inactivité, il chargea un tir en visant la jeune femme. Cette dernière ferma les yeux en attendant le tir tout en se disant que c’était trop bête de mourir ainsi et si tôt. Elle attendit mais rien n’arriva. Et pour cause, quand elle rouvrit les yeux, Ulrich avait cramé les circuits de la machine avec des câbles électriques. Il s’approcha d’elle et lui donna la main pour l’aider à sortir de là. Ils coururent vers l’endroit où Odd les attendait et s’en allèrent vers leur point de repère. Mais ce qu’ils ignoraient, c’était que quelqu’un avait tout suivi du combat et de l’opération et avait décidé de les filer. Cependant, juste avant de se mettre en route, il prit son portable et composa un numéro. Une voix décrocha à l’autre bout.
- Oui.
- Tout a été comme vous le pensiez, Monsieur.
- Bien. Nous pouvons passer à l’autre plan. Je la veux vivante. Vous m’avez bien compris ?
- Oui, Monsieur Anka.
L’homme raccrocha et partit en moto.

Ailleurs, dans un entrepôt, un homme raccrocha son téléphone avec un sourire de satisfaction sur les lèvres. Il ouvrit une porte et appuya sur l’interrupteur révélant cinq krabes « nouvelle génération ». Ces machines n’avaient plus rien en commun avec celles de Xana. Non, ici, les deux amants terribles avaient poussé l’ingéniosité beaucoup plus loin. Chaque robot était adapté aux défauts et qualités des cinq lyokoguerriers. Même Jérémie avait son adversaire malgré qu’il ne soit pas un combattant actif. Tim était proche de la conclusion de ses recherches et il était prêt à faire des sacrifices et à user de tous les moyens pour parvenir à ses fins. Le crime devenait une fin en soi pour lui. Lena entra derrière lui et l’embrassa, fière de la réussite de son compagnon.
- Regarde ma belle. Bientôt, ces petits bijoux vont se déferler sur les rues de Paris et personne ne pourra les arrêter.
- Sauf les cinq…
- …qui viendront me supplier d’arrêter.
- Ce que tu accepteras en échange de la fille.
- C’est ce qu’ils penseront, en effet. Dit Tim.
- Machiavélique. Comme je les aime. Fit Lena.
Elle l’enlaça avec également un sourire de satisfaction. Enfin, ils allaient avoir leur vengeance. Une fois que Xana sera recréé, plus rien ne pourra les arrêter. Il prit un boitier et appuya sur un bouton puis éteignit la lumière du hall. Dans l’obscurité, dix yeux rouges s’allumèrent et brillèrent dans la noirceur de la salle. Un décompte se fit entendre. Il ne restait que six heures avant l’étape finale. Six heures avant la destruction de Paris et la fin des lyokoguerriers.
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Massacreur de Rampants

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Localisation: Cher (18)

Message 15 Juil 2007, 20:04

Magnifique...c'est le premier mot qui me vient à la bouche. Et sur le bout des doigts^^
C'est avec plaisir qu'on retrouve ton style, j'espère vivement que tu auras plus de temps à nous consacrer, cette fic ne doit pas être abandonnée. :p
On avance dans l'histoire, mais c'est toujours bourré de suspens. On se demande bien ce qui va se passer...J'ai hâte d'avoir la suite. ;)

Lyokophile à vie

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Message 15 Juil 2007, 22:32

Trop bien cette suite. :) Léné et son cops Tim sont vraiment chanmé,je les déteste.Ils vont détruire la ville lumière,c'est monstrueux :twisted:
Mais laquelle des deux veulent-ils:Aelita ou yumi? On peut dire que yumi a eu de la chance,si ulrich n'avait pas réagi à temps,alors elle serait déjà morte.
cette suite est tout simplement géniale,rien à dire :)
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