Et bien...merci beaucoup beaucoup. Ca me fait...tellement plaisir, vous ne pouvez pas savoir. Bon même si c'est mon anniversaire, ça m'empêche de bosser!Et je prends un grand plaisir à l'écrire cette fic. Surtout avec ces encouragements, je me sens soutenue, merci!!
Bonne lecture!
Au collège, Odd rentrait dans sa chambre et aperçut à peine le petit mot, laissé par Ulrich. Sa vision se brouillait au fur et mesure, et son œil gonflait. En effet, il y avait peut-être été un peu fort avec cette fille, il n’aurait sûrement pas un œil au beurre noir s’il ne l’avait pas embrassé si tôt…
Une fois que son œil commençait à dégonfler, il lut le mot. Surpris et surtout peiné que son ami soit heureux en amour et pas lui, il s’allongea sur son lit, penaud.
Cependant, il était content pour le couple et se demandait bien le lequel des deux avait fait le premier pas. En tout cas, il savait que la nuit serait chaude en révélations. Mais Odd ne pensait pas que ce serait des révélations de ce genre car Ulrich n’avait en aucun cas parler de cette histoire dans son mot. Aelita arriva dans la chambre, suivi de près par Jérémie. Elle manqua crier quand elle vit le visage balafré d’Odd.
-Oooodd !Qu’est-ce qui t’arrive ?demanda-t-elle, horrifiée.
-Aelita, calme toi, rassura Jérémie. Odd a juste eu…euh, je dirais une mésaventure amoureuse.
-Oui, t’en fais pas Aelita, ça va très bien, ça commence même à dégonfler…
La pauvre Aelita se demandait, elle, comment on pouvait gonfler autant sur Terre.
-Sinon, vous vouliez quoi ? s’informa Odd.
-Oh…on voulait passer voir si ça allait. Mais où est Ulrich ?fit le petit génie.
Odd prit un air romantique, le même qui lui avait pourtant valu cet œil au beurre noir.
-Il est avec sa belle…regarde.
Il tendit le post-it aux deux amoureux.
-Chez Yumi…comme c’est romantique, je suis sûre qu’ils se le sont avoués !s’extasia la jeune fille aux cheveux roses.
-Je vous parie tout ce que tu veux qu’ils s’embrassent en ce moment même !D’ailleurs, j’en connais deux autres qui feraient bien de faire pareil…, ironisa le blondinet.
Les deux scientifiques rougirent. Jérémie s’empressa de trouver une excuse pour s’éclipser avec la jeune fille.
Odd pansa encore un peu son œil avant de jeter le coton. Il s’endormit quelques minutes plus tard, seul dans sa chambre.
Hiroki s’endormait sous les conseils de sa mère tandis que les deux adolescents redescendaient du grenier pour aller dans la chambre de Yumi, les bras tous deux chargés de cassettes. Ulrich s’asseyait sur le lit, impatient. Yumi lança la première cassette qui les concernait et s’assit entre les jambes d’Ulrich qui referma ses bras sur elle. La vidéo débuta normalement sur la naissance du beau brun qui regarda la scène, ému. La scène continua puis passa aux anniversaires. Quand la cassette fut finie, Ulrich était en larmes et Yumi se cachait le visage, réservée concernant ses sentiments en bonne Japonaise. Ulrich l’empêcha d’aller retirer la cassette qui s’était rembobinée. Il la retint dans ses bras et caressa ses doux cheveux. Yumi se retourna et le beau brun essuya ses larmes.
-Rassure moi, ce sont des larmes de bonheur, hein ?demanda-t-il.
-Oui, fit la jeune fille en rigolant. Ne t’en fais pas, tout va bien…
-Oui, sauf…
-N’y pense pas. On verra demain mon cœur…
Le visage du jeune homme s’illumina.
-Mon cœur ?
-Oui, mon cœur. Tu n’aimes pas ?
-Je n’aime pas. J’adore…
Il enfouit sa tête dans son cou pour l’embrasser et la chatouilla. Elle éclata de rire tout en essayant de se débattre pour échapper à son petit ami. Ulrich ne la laissa pas faire et la bloqua sur le lit, déterminé à la faire hurler de rire. Il la chatouilla. La jeune Japonaise n’en pouvait plus, elle se cambrait tout en riant. Ulrich arrêta pour lui laisser le temps de respirer. Elle était anéantie et essayait de reprendre son souffle. Par saccade, elle ne pouvait s’en empêcher de rire en repensant ce moment de complicité avec Ulrich. Ce dernier était parti changer la cassette pour la suivante. D’après la légende, c’était « les vacances 95 ». Yumi devait avoir 3 ans et lui 2. Il lança la vidéo et rejoint Yumi sur le lit. Ils étaient sur une plage.
-Tokyo !C’est la plage de Tokyo…s’exclama-t-elle.
En effet, beaucoup de Japonais naviguaient devant la caméras tout comme une fillette coiffée en une longue tresse noire et avec un maillot de bain mauve.
-Coucou Yumi !fit la personne qui filmait. C’était une voix masculine, ce devait être Takeo puisque Tomas était dans le champ.
La petite fille se retourna sur la caméra et s’indigna de voir son père la filmer.
-Papaaaa !!J’aime pas quand tu me filmes, fit-elle, boudeuse.
-Mais tu es jolie comme tout, ma puce ! Papa aime bien te filmer parce que tu es belle.
La moue sur le visage de la petite asiatique s’effaça pour laisser place à un grand sourire.
-C’est vrai ?
-Bien sûr. Ne t’ai-je déjà pas dit que ton père ne mentait jamais ?
La fillette partit gambader sur le sable, creusant des trous un peu partout, habitude des jeunes enfants de son âge sur une plage de sable fin. Elle appela Ulrich. La caméra tourna vers les serviettes. Un garçon essayait d’échapper à sa mère pour aller la voir. Mais une main le retint fermement.
-Il ne me semble pas que j’ai fini de te mettre de la crème sur le dos, jeune homme…dit Lilli.
C’est Yumi qui vint à lui.
-D’ailleurs toi aussi, mistinguette, viens donc te passer de la crème. Minako, je lui passe de la mienne ? Pour enfant de toute façon ?
-Oui, oui…souffla Minako, qui cherchait désespérément sa montre, perdue dans son sac.
-Ah…t’en fais pas, d’ici ce soir, tu l’auras retrouvé ta montre Mina’, fit Lilli en utilisant le surnom de Minako pour la détendre.
-Oui…tu as raison. Viens Yumi, je vais t’en passer.
La petite fille obéit sagement et vint s’asseoir dos à sa mère qui commença à la badigeonner de crème. Ulrich chatouilla les pieds de Yumi qui ramena ses jambes, repliées contre elle. Elle lui tira la langue et il fit de même. Ulrich fut libéré peu de temps avant la Japonaise. Il courut maladroitement dans le sable chaud et finit par revenir sur les serviettes tellement le sol était brûlant. Tomas le prit dans ses bras et commença à l’emmener à la mer, suivi de près par Yumi qui sautillait derrière lui gaiement, un seau et une pelle à la main. Le père posa délicatement son fils dans l’eau salée de l’océan pacifique. Enfin…essaya. Au contact de l’eau, Ulrich s’agrippa du mieux qu’il pouvait à son père, ne voulant plus descendre. Yumi, elle était déjà dans sa bouée, entrain de se mouiller pour éviter l’hydrocution et nager sur les bords. Mais elle se rapprocha quand elle vit qu’il y avait un problème. Ulrich la regardait, envieux et voulait rejoindre son amie, mais l’eau lui faisait atrocement peur. Tomas avait bien comprit le problème, son fils était encore jeune, ça aurait été un miracle s’il n’aurait pas eu cette réaction.
-Ulrich…regarde Yumi est dans l’eau, tu ne crains rien, je te l’assure.
L’enfant répondit négativement. A chaque vague, il s’accrochait à son père, effrayé. Yumi, elle, se laissait porter par les vagues et riait aux éclats. Ulrich la vit et eut l’air de réfléchir.
-Tu vois…elle s’amuse beaucoup, et elle veut que tu viennes, hein Yumi ?
-Ouiiiiiii !!Viens Ulrich !!Elle est bonne l’eau!répondit joyeusement la fillette.
-Allez, et je reste juste à côté de toi, mon ange, rassura le jeune père.
Ulrich regarda l’eau, son père, puis Yumi. Finalement, il fit « oui » de la tête. Tomas, fier de son fils, l’assit sur le sable mouillé et appela Yumi. La petite fille accouru, trempée des pieds à la tête.
-Oui parrain ?
-Ulrich, ça te plairait que Yumi te mouille avant d’aller dans l’eau. Elle l’a fait.
-Ouiii !accepta-t-il.
Yumi apporta de l’eau avec son seau et commença à asperger Ulrich qui éclata de rire. Sa peur avait disparu et avec l’aide de son père, il s’amusait en compagnie de Yumi qui prenait bien soin de lui, surveillant le moindre de ses faits et gestes une fois qu’il fut dans l’eau.
Voilà...à vous les comms!
