Stage de lyoko-guerrier de deux semaines
Note pour ceux qui penseraient que je me prends pour le héros, je ne me prends pas pour le héros car nous n’avons aucun point commun, a part certains détails ( tenues…).
Moi, c’est Thibaut (les cheveux bruns, les yeux de même couleur, 1.83 ), un lycéen de seconde sans histoire cherchant désespérément des aventures extraordinaires, sans histoire jusqu'à ce mois de mai où mon bahut a décidé de faire un échange scolaire avec un autre établissement pendant 2 semaines : 2 élèves de ma classe échangeraient leurs places avec 2 élèves de seconde du collège Kadic (avec un nom pareil je me suis dit que cet établissement devait être dans un coin perdu pour être à la fois collège et lycée). Tout le monde attendait le tirage au sort des 2 personnes qui allaient partir à Kadic : la première personne à partir est ….Camille [une fille (1.75m les cheveux bruns, les yeux bleus) qui, j’avoue, me plait beaucoup] et la seconde personne est….Thibaut [réaction terreur (2 semaines dans l’inconnu) mêlée à de la joie (2 semaines seul avec Camille – je suis timide quand je dois lui parler et encore + quand y’a du monde, faut pas m’en vouloir)].
Enfin bref, nous voilà partis pour Kadic. D’après les infos que j’ai récoltées, nous serons pris en charge par un élève de la classe qui envoie 2 de ses élèves. Arrivés dans le lycée/collège nous sommes accueillis par une prof de physique-chimie : Mme Hertz, elle nous présente à la classe et nous confie à notre «tuteur» ou devrais-je plutôt dire tutrice : Yumi Ishiyama, une fille aux cheveux noir et habillé tout en noir sauf quelques étoiles turquoise sur son pull. Elle désigne une chaise à sa droite en m’invitant à m’asseoir, Camille, elle, s’assied à sa gauche. Ma curiosité naturelle me pousse à lui poser une question :
- Tu es chinoise ?
- Non, japonaise. Tu aime le Japon ? dit-elle en désignant mon tee-shirt qui représente une armure de samouraï.
- Seulement les samouraïs et leur code d’honneur, le «Bushido» c’est bien ça ?
- Exact, tu t’y connais ?
- Oh non, je ne suis pas un grand spécialiste, mes spécialités c’est l’Egypte ancienne et le foot.
- Ah ben dans ce cas, faudra que je te présente un 3éme qui s’y connaît bien : il joue dans l’équipe du collège.
- OK, quand tu veux.
- A la récré. Au fait, il s’appelle Ulrich et il fait parti de la même bande que moi et je présenterai tout le monde par la même occasion.
- Bien, à la récré.
A la récré, Yumi nous amène Camille et moi (j’allais quand même pas la laisser toute seule) vers la machine à café où se trouvent 4 personnes, 3 garçons et une fille. Yumi prend la parole :
- Salut j’nous ramène de la compagnie, cette année c’est moi qui suis responsable des élèves de l’échange scolaire.
- Génial, 2 nouveaux copains. dit un petit blond avec une drôle de coupe de cheveux habillé tout en violet.
Donc, reprit Yumi, Thibaut et Camille, je vous présente : avec sa coupe de cheveux étrange et ses vannes débiles : Odd
- Le seul, l’unique, Odd Della Robbia le magnifique !
- Faites pas attention, il est dingue. Celui qui porte des lunettes et qu’on surnomme Einstein (19.86 de moyenne : problèmes en sport) Jérémie Belpois.
- Salut. dit-il
- La fille avec les cheveux roses c’est Aelita Stones.
- Salut, vous venez de quel lycée ? demande t-elle
- (Camille et moi, en chœur) J.B.V. à Mirecourt dans les Vosges.
- Et enfin, tout en vert, Ulrich Stern.
- S’lut !
- Ulrich, Thibaut m’a dit qu’il aimait le foot tu pourras lui montrer ce que tu sais faire ?
- Bien sûr, quand y veut !
- D’accord, répond-je, mais pour le moment, y’a une autre question que je voudrais poser : comment ça se passe pour l’hébergement ?
- Ben euh, dit Yumi, si je me rappelle bien vous devez demander à un interne de vous accueillir dans sa chambre. Qui peut encore accueillir du monde parmi vous ? demanda-t-elle à ses amis.
- Y’a moi et Aelita. répond Jérémie.
- Vous pourriez nous héberger ? demandais-je.
- OK, si vous avez pas peur d’être réveillés la nuit par des bruits d’ordinateur.
- Moi ça me pose pas de problèmes, et toi Camille ?
- Moi non plus.
- Merci pour votre hospitalité.
- C’est rien. dit Aelita.
- Bon, dit Ulrich, faudrait pas arriver en retard au cours d’histoire sinon le prof va nous griller un fusible.
- On se revoit à midi à la cantine d’accord ?
- D’accord, réplique Odd, et amène Camille et Thibaut avec toi.
- Sir, yes sir.
Nous approchons du terrain de sport, je demande à Yumi si nous allons en EPS et elle me répond :
- Oui mais comme vous n’avez pas de tenue de sport, vous allez regarder.
- J’ai toujours une tenue de sport dans mon sac ça devrait faire l’affaire non ?
- Si tu le dit. Le prof de sport, appelé «GI Jim», ne sera pas contre une nouvelle recrue.
- Et toi Camille, t’as une tenue de sport ?
- Non, je vous regarderais, montre de quoi est capable un élève de J.B.V.
- Bien madame.
En sport, le prof nous explique ce qu’on va faire (du foot) :
- Vous allez vous mettre par groupe de 3 et faire des passes.
- Thibaut, tu viens me montrer si tu est digne du maillot que tu porte (c’est un maillot de Lyon). dit Yumi.
- D’accord et le 3éme ?
- William, viens avec nous.
Un garçon aux cheveux noir vient vers nous. L’exercice commence, je passe à William qui n’a pas l’air de savoir quoi faire du ballon, Yumi lui dit «tire !» et il tire mais comme une brute, mon instinct me dit d’arrêter la balle et j’exécute un arrêt digne des plus grands gardiens juste à temps pour empêcher la balle de fracasser le crâne à Yumi. Jim qui a vu la scène de loin me dit :
- T’as de sacrés réflexe euh, comment tu t’appelle ?
- Thibaut.
- Ça te dirais de jouer dans l’équipe du collège qui regroupe les 2° et les 3° pour le match d’après demain, Thibaut ?
- Avec Ulrich Stern ?
- Oui, avec Ulrich Stern.
- C’est d’accord.
- Je devrais pouvoir t’avoir un poste de gardien remplaçant, c’est pas sûr que tu joue.
- On verra bien.
Je me tourne vers Yumi :
- Ça va ?
- Ouais, j’ai eu de la chance d’avoir un ange-gardien.
- Surtout gardien.
- Tu fait des meilleures blagues que Odd et en plus tu vas jouer le derby de notre lycée.
- Génial ! Mais pourquoi William tire aussi fort dans un exercice élémentaire ?
- Cherche pas, il est un peu bizarre. Bon, on va manger ?
- Avec plaisir. Camille tu viens ?
- J’arrive.
A la cantine, Ulrich me dit :
- Sans blagues, Jim va te prendre dans l’équipe ?
- Ben ouais, il m’a dit que je serai gardien remplaçant.
- On a pas l’habitude de ça avec lui, qu’est-ce que t’as fais pour être pris ?
- J’ai juste arrêté un ballon un peu fort que William a tiré.
Je vois Aelita et Jérémie se regarder d’un air de se dire des choses que eux seuls connaissent. Camille intervient :
- Ce que Thibaut a oublié de vous dire, c’est que William a tiré sur Yumi.
- Oh ça aurait été pareil si il n’aurait tiré sur personne, c’est pour ça que je l’ai pas dit.
- En attendant, dit Aelita, tu joue mercredi et on sera tous là pour t’encourager -à part Ulrich qui jouera aussi-, pas vrai ?
- Ouais ! disent ensemble Odd, Jérémie et Yumi.
- Moi aussi je serai là, faudrait pas m’oublier. rajoute Camille.
- Ma meilleure supporter.
L’après-midi et le soir se passèrent sans rien qui mérite d’être conté, mais le soir dans le dortoir d’Odd et Ulrich. Pendant qu’il jouait avec son chien (Kiwi) Odd me demande :
- Dit voir, tu serai pas un peu amoureux sur les bords ?
- Pourquoi tu me demande ça ? C’est ma vie privé.
- Un début d’aveu. C’est juste pour savoir qui c’est que je te la pique pas.
- Ben en fait, j’suis amoureux, elle le sait mais j’ose pas lui demander de sortir avec moi.
- Et son nom, c’est…
- Camille.
- Celle qui est ici, à Kadic, qui est venu avec toi ?
- Oui.
- Eh ben, drôle de coïncidence pour que vous soyez tous les 2 à l’échange des lycées. me dit Ulrich.
- Moi aussi ça m’a étonné.
- Bon je voudrais pas casser l’ambiance, dit Odd, mais Jim va bientôt faire le tour des chambres.
- OK, à demain.
- Ouais.
Le deuxième jour R.A.S., troisième jour : MATCH !
Dans les vestiaires, Jim nous donne les derniers conseils. Ulrich me demande :
- Ça va, pas trop le trac ?
- Non, je sent que je vais adorer.
Jim vient vers moi et me dit :
- Thibaut, tu joue gardien titulaire.
- Comment ?
- Notre goal est absent donc tu prends sa place.
- Merci.
- Montre toi à la hauteur.
Sur le terrain, je me place dans mes buts et je regarde comment se joue le match : il est plutôt serré (le score à 10 minutes de la fin 0-0 malgré les efforts d’Ulrich). A 5 minutes de la fin, le n°10 adverse viens devant moi mais toute ma défense est partie, je m’avance en dehors de la surface de réparation et je mets la tête avant qu’il tire, la récupère au pied passe à Ulrich qui est aux abords de la surface adverse mais il se fait faucher avant qu’il n’ai eu le temps de tirer : coup franc à 30 secondes de la fin donc dernière action du match. Ulrich me fait signe, j’avance jusqu’à lui et il me dit :
- C’est à toi de tirer.
- Mais c’est toi le tireur de coups francs
- Mais c’est ton match
Je place le ballon, je regarde dans les tribunes, «mes supporters» sont là. Je me concentre sur le gardien adverse, il n’a demandé aucun mur : erreur. Je regarde encore une fois les tribunes, je prends mon élan, j’arme, je tire et …. JE MARQUE !!! Je cours vers les tribunes, je fais un C avec mon index et je me précipite pour aller voir la bande. Camille me dit :
- Je savais que tu le marquerai mais par contre ta sortie pour empêcher le 10 de marquer, t’es fou, t’aurait pu prendre un coup.
- J’aurai pu, mais pas cette fois.
- Tête brûlée.
- Et fier de l’être.
- T’es un grand malade Thibaut ! me dit Odd.
- Si Ulrich m’aurait pas laisser tirer, y se serai rien passé.
- Tu te sous-estime. me dit Ulrich qui revenait du terrain.
Après une bonne douche, Jérémie, Aelita, Odd et Camille nous attendent, moi et Ulrich pour le dîner (Yumi n’est pas là, elle est externe). A table Jérémie me demande :
- Ça voulait dire quoi le C après ton but ?
- C comme Camille. dis-je avec ambition.
- Et pourquoi tu l’as fais ? me demande Camille.
- Je t’ai dédié mon but.
- Merci, mais tu m’accorde trop d’importance.
- Non, j’ai marqué parce que tu a plus d’importance de n’importe quel supporter.
- C’est touchant.
- Tout le monde au dortoir !! hurle Jim.
Je me lève le premier :
- On y va ?
- On a pas le choix. me dit Aelita.
Arrivés aux dortoirs après avoir laissé les filles, je demande à Ulrich :
- Eh dit voir, tu serai pas amoureux de Yumi toi ?
- Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
- Les regards furtifs que tu lui lance.
- Ça va pas la tête, avec Yumi on est copains et c’est tout !
- Il a raison, dit Jérémie, mais on a le droit de se poser des questions.
- Tu peux parler, réplique Ulrich, avec Aelita on se demande ce qui se passe.
- Moi et Aelita, c’est comme toi et Yumi.
- Stop, dis-je pour calmer le jeu, c’est pas la peine de se mettre dans des états pareils.
- Eh, signala Odd, Kiwi a disparu, faut le retrouver et vite !
- Sacré soirée. achevais-je.
Nous avons téléphoné aux filles pour qu’elles nous aident (étrange même Yumi est venue) et toute la bande en a profité pour nous donner à moi et à Camille leurs numéros de portable qu’ils nous ont dit d’utiliser à chaque fois qu’on serait en danger (very strange). On se sépare en groupes : Camille et moi ; Yumi et Aelita ; Jérémie, Odd et Ulrich. Avec Camille, je vais dans le parc entre Kadic et une vieille usine désaffecté. Quelqu’un (ou quelque chose) nous suit, je le sens et je veux le piéger, pour rassurer Camille je lui dis :
- N’aie pas peur, je me battrai comme un loup pour te protéger.
- Merci, c’est vraiment bien d’être venus ici, je découvre une belle facette de ta personnalité.
- Pourquoi, tu doutais de ma volonté à te protéger ?
- Non, je sais que je peux compter sur toi. AHHH !!!
- Camille où t’es ?
La chose l’a attrapé mais elle ne coure pas très vite, je la rattrape au moment où elle allait entrer dans l’usine, elle ressemble à Kiwi mais marche sur 2 pattes : c’est un Kiwi-garou, je n’entre pas tout de suite et j’appelle Yumi :
- Yumi ?
- Oui, Thibaut ?
- Kiwi a enlevé Camille, il ressemble à un loup-garou et il se cache dans la vieille usine.
- OK, j’appelle Ulrich et on te rejoint, ne fait pas le dingue et reste à ta place.
A l’usine Aelita arrive en premier :
- Les autres vont arriver, j’suis venue te donner des explications.
- Quoi ?
- Kiwi est contrôlé par un virus informatique : XANA qui a été créé par mon père : Franz Hopper.
- Tu t’appelle Stones pas Hopper.
- Je sais que c’est dingue mais il faut que tu me croies : et elle raconta toute l’histoire que vous connaissez tous.
A la fin des paroles d’Aelita, je savais que c’était ça l’aventure extraordinaire que je voulais vivre. Les autres arrivent et Aelita dit :
- Je lui ai tout raconté. Jérémie, fais le plonger.
- Quoi ? Hors de question, la dernière fois on a perdu la recrue.
- Tu veux sans doute parler de William ? demandais-je.
- Oui, j’ai pas envie que ça se reproduise.
- Si j’ai bien compris, c’est le seul moyen de sauver Camille donc je cours le risque et je sais que si j’échoue vous y arriverez, j’ai confiance en vous.
- Je fais d’abord plonger les autres si on ne parvient pas à désactiver la tour, tu plonge, d’accord ?
- OK, en attendant je vais empêcher Kiwi de faire du mal à Camille.
- Je vais avec toi, dit Yumi.
Dans l’usine, Yumi m’aide à fouiller les lieux tandis que les autres prennent le monte-charge. Kiwi surgit du local qui devait être celui du PDG de l’usine. Camille, elle, est dans le même local, inconsciente, je précipite vers elle et laisse Yumi s’occuper de Kiwi, je prends son pouls, sa respiration, elle est simplement évanouie. Enervé comme je suis, je fonce vers Kiwi et l’envoie dans un container d’une salle voisine et Yumi l’enferme. Je prends Camille dans mes bras et dis à Yumi :
- Le container ne tiendra pas, on va au labo, on sera plus en sécurité là-bas.
- OK.
Au labo, Jérémie pianote sur le super-ordinateur et me dit :
- Thibaut, j’ai réfléchis. Tu à sauvé Camille d’un contrôlé de XANA et tu n’as pas peur de prendre des coups : tu plonge. Odd et Ulrich sont dévirtualisés et Aelita est seule sur Lyoko. Préparez-vous. Laisse Camille ici, Thibaut.
- C’est parti.
- Thibaut, t’as un histoire préférée ?
- Oui, les pouvoirs des Bionicle.
- T’auras sans doute ces pouvoirs là.
- Y’en a au moins 20 c’est injuste pour les autres.
- Tant mieux pour toi.
Je rentre dans un scanner et j’entends : «Transfert Thibaut, transfert Yumi. Scanner Thibaut, scanner Yumi. Virtualisation». Je me retrouve dans ce que Aelita a appelé Territoire du désert et je suis habillé d’un pantalon noir ample, un sans-manche de même couleur avec un logo Bionicle dans le dos et un autre étrange de la taille et à la même place qu’un logo de maillot de foot, des baskets blanches et bleus, une dague d’où se dégageait une étrange lumière, un katana à garde rouge et à lame bleue séparés par une tête de dragon triangulaire. Sur mon épaule droite, un tatouage représentant un ciel à 7 étoiles. Yumi me signale :
- Pas mal la tenue.
- Exactement ce que j’aime.
- Bon j’vous programme vos véhicules, nous rappelle Jérémie, Aelita est plus à l’ouest. Thibaut, t’aime les motos ?
- Ouais, pourquoi ?
Une moto à une roue, l’overbike m’a dit Aelita, se matérialise devant moi. Yumi a droit à son overwing. Nous nous dirigeons vers l’Ouest et nous apercevons 3 «tarentules». Elle font feu, je me jette de l’overbike et lance mon sabre qui par action boomerang détruit 2 d’entre elles, étonnée la troisième est détruite par Yumi et ses éventails. On finit par rejoindre Aelita qui est aux prises avec une dizaine de krabes qui ne nous remarque pas donc nous en décimons la moitié et l’autre qui ne s’occupe plus d’Aelita est détruite par cette dernière. A ce moment, deux mégatanks fonts leur entrée :
- Faites gaffe, XANA envoie des tireurs d’élite.
- T’inquiète pas, lui répond-je, c’est pas deux boules de pétanque qui vont me faire peur.
- Mouais, bon, grouillez vous, Kiwi est ans le labo et Odd et Ulrich ne tiendront pas longtemps.
- Ça va, on y arrive, j’ai même pas eu besoin de détruire les mégatanks : les filles s’en occupe.
- Tiens, en parlant de ça, j’ai quelqu’un qui veut te parler.
- Qui ?
- Ta meilleure supporter.
- Allô Thibaut, t’es là ?
- Ouais.
- Tu veux bien faire quelque chose pour moi ?
- Quoi ?
- Jérémie m’a tout expliqué, alors voilà ce que je te demande : désactive cette fichue tour.
- Bien mademoiselle. Autre chose ?
- Oui, un compliment, cette fois : je crois en toi.
- Merci, ça m’va droit au cœur.
Au moment où je finis de parler avec Camille, Yumi se fait dévirtualiser. William, que je n’ai pas vu arriver, s’en prend maintenant à Aelita. Je me précipite sur lui et hurle à Aelita d’aller désactiver la tour, mais William utilise un pouvoir de télékinésie sur elle et la jette dans la mer numérique. Si j’ai vraiment les pouvoirs des Toas alors c’est maintenant qu’ils doivent servir. Je tends le bras et j’attends, William s’approche et me dit :
- Ça ne sert à rien, c’est finit.
- Je ne crois pas.
- Tu as été pesé, tu as été mesuré, et tu as été jugé insuffisant.
- Désolé, j’ai promis que j’aiderai à désactiver la tour et je vais tenir cette promesse.
- De toutes façons, Hopper va chercher à sauver sa fille et je détruirai ce qui reste de lui.
- T’en es sûr ? Regarde derrière toi !
Un champ de force vient se figer dans le torse de William. Je peux pas m’empêcher de dire :
- J’ai été pesé, j’ai été mesuré et j’ai été jugé…
- …Admis si il arrête de faire des frayeurs à ses amis. reprend Aelita
- Mais comment ? demande William.
- Grâce à mes facultés spéciales de bouclier pour empêcher la mer numérique d’atteindre Aelita et de télékinésie pour la faire remonter. Et maintenant regarde ma faculté lumière.
Un jet de lumière sort de ma main droite et William disparaît en fumée noire.
- Aelita, la tour.
- OK.
Elle court vers la tour et la désactive.
De retour sur Terre, toute la bande nous attend (à part Jérémie), Aelita et moi, Ulrich me demande :
- T’as pas une parole historique à dire pour ta première virtualisation ?
- Si : Rentrons vite, faut que je prenne une douche.
- Tu sais ce que tu mérite ? me demande Camille.
- Non.
- De venir dans mes bras !
- Si ça peut te faire plaisir.
- Dis que ça te plait pas !
- Je plaisante.
- Retour vers le passé.
On est de nouveau dans la cantine, je soupire :
- Ça va pas ? me demande Jérémie.
- Ben, je suis triste que Camille ne se souvienne pas de «tout à l’heure».
- T’en est sûr ? me dit-elle.
- Comment ça se fait ?
- Jérémie a entré mon profil dans les scanners, je suis donc «inamnésique».
- Ça c’est cool.
- C’est aussi le début d’une grande aventure. ajoute Yumi.
- Ça veut dire quoi ?
- Ça veut dire, répond Odd, que pendant les deux prochaines semaines, on va te mettre à profit et tu vas nous aider à détruire les Réplikas restants.
- C’est une blague ?
- Non c’est tout ce qu’il y a de plus sérieux. finit Ulrich.
- Génial, et on commence quand.
- Quand tu veux. me dit la bande.