
Chevaucheur de Mantas
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Inscription: 03 Nov 2007, 19:00
Localisation: En train de manger des pommes
L'ennemi n'est pas celui qu'on croyait...
Ma fanfiction se passe environ un an après la « mort » de Xana.
Petit guide : *pensée* de Marine sauf spécifié
Traduction pour les paroles ou appuyation pour le texte (je sais ce n’est pas français).
Souvenirs
*** : ellipse (au cas où quelqu'un comprendrais pas...)
Chapitre 1 : Revenir sur Terre
CRAC…
BOUM!
- Zlf ! (Aïe!)
Pas de chance! Elle avait atterri sur la branche d’un chêne, qui avait cédé sous son poids.
- Tzjnsfulf cf ruzptsnurfsu cf qfucf ! (S******** de transporteur de m**** !)
Elle se releva et regarda autour d’elle. Elle vit qu’elle se trouvait dans une forêt.
- Hnp, ns ftr-gf rsf k’zl zrrfulf gfrrf enlt ? (Bon, où est-ce que j’ai atterrie cette fois ?)
Elle regarda la montre qu'elle portait au poignet et son visage s’illumina lorsqu'elle lu ce qu'il y avait écrit :
Terre
Elle allait peut-être enfin pouvoir rentrer chez elle. Enfin, d’abord fallait t’il savoir où elle se trouvait exactement.
- Kf snsuuzlt zwnlu sp sfs sjst cf cfrzljt, t’lj rf sjzlr ? Demanda-t-elle à sa montre. (Je pourrais avoir un peu plus de détails, s’il te plait ?)
- Hlfp tsu, Marine ! Répondit sa montre. Ufgifugif fp gnsu…… Ufgifugif feefgrsff z 51%…… Ufgifugif feefgrsff z 99%… Ufgifugif rfuqlpff. Zpzjxtf cft uftsjrzrt fp gnsu… (Bien sûr, Marine ! Recherche en cours…… Recherche effectuée à 51%…… Recherche effectuée à 99%… Recherche terminée. Analyse des résultats en cours…)
- Faudrait te mettre à jour Stacy ! Même Google est plus rapide que toi ! Se moqua gentiment Marine.
- Analyse annulée… Suppression des résultats en cours… Suppression terminée !
- Oh non ! Stacy, je blaguais !
- ......
- Va au diable, tête de mule ! Je me débrouillerais sans toi ! S'exclama-t’elle.
*Bon, reste plus qu’à essayer de sortir de cette forêt*
Elle commença à marcher droit devant elle. Au bout de cinq minutes environ elle arriva devant une grande maison un peu délabrée et qui semblait inhabitée. Elle remarqua une petite plaque dont elle lut l’inscription.
- L’Ermitage… Qu'est-ce qui a bien pu se passer ?
Elle hésita puis ce décida à aller voir. Elle rentra dans la maison et constata qu’il n’y avait pas âme qui vive et que tout était sans dessus dessous. Elle sortit de la maison et remarqua le passage qui menait aux égouts.
*Hum… J’aurais peut-être des réponses à l’usine… Et puis c’est le seul moyen de rentrer chez moi !*
Elle emprunta donc les égouts et arriva rapidement à l’usine. Tout était calme. Trop calme. Elle emprunta le monte-charge et se rendit directement à la salle du supercalculateur. Elle vit qu'il était désactivé et aussitôt ses pires craintes s’en trouvèrent confirmés. Elle se dit qu’il valait mieux pour elle d’essayer de passer inaperçu le temps qu’elle découvre ce qui avait bien pu arriver. Elle se rappela qu’il y avait un collège dans les environs et se dit que le mieux, étant donné qu’elle avait l’apparence d’une fille de quinze ans, était d’essayer de s’y inscrire, en priant pour que Delmas ne la reconnaisse pas, ou qu'il n'en soit plus directeur. Elle sortit de l’usine et se mit à la recherche du collège. Elle l’aperçut environ trente minutes plus tard, elle hésita un instant puis se décida et avança lentement en traversant la cour gelée sous les regards curieux des élèves en récréation.
***
Elle sortit du bureau du proviseur une heure plus tard. Elle avait frôlé la catastrophe : Delmas avait cru la reconnaître ! Mais bon heureusement que son traducteur se déclenchait automatiquement, sinon il y aurait pu avoir pire… Mais elle avait réussi à s’inscrire ce qui était pour elle un exploit. Ne restait plus qu’à réfléchir à un endroit où passer la nuit étant donné qu’elle n’aurait une chambre au collège que le lendemain, vu qu’elle avait aussi prétendu qu’elle avait une maison, par souci de réalisme. Quelle idiote ! Elle se décida néanmoins pour l’Ermitage même si les lieux n’étaient plus très hospitaliers. En rentrant à l’intérieur elle entendit du bruit provenant du salon. Elle s’y dirigea sur la pointe des pieds, passa légèrement la tête par l’ouverture et vit que ce n’était que le vent qui avait fait claquer les fenêtres et entraîné la chute de plusieurs livres et de leur bibliothèque qui gisaient lamentablement sur le sol. En soupirant, elle décida de redresser le meuble. Comme si ce dernier l’avait entendu, il se redressa tout seul et les livres retournèrent sur leurs étagères. Marine déglutie.
- Stacy ? Rassure-moi s’il te plait et dis-moi que…
- Rassurez-vous. Je confirme. Vous avez quinze ans aujourd’hui !
- Merci de me rassurer -et de ne plus faire la tête-, mais je t’ai déjà dit un million de fois d’arrêter de me VOUVOYER ! Faut te le dire en quelle langue ?
- Ça va calmez-vous mademoiselle… Je veux dire, calme-toi Marine ! Excuse-moi si c’est dans mon programme !
- Je sais Stacy. Excuse-moi je suis un peu… sur les nerfs disons.
- Hum… je comprends. Je pense que vo…, tu devrais refaire un essai.
- Tu as raison, soupira Marine.
Elle inspira un grand coup et se concentra. Un des livres s’échappa de son étagère et atterri dans sa main, puis retourna à sa place.
- Télékinésie… c’est pas mal ! Mais j’aurais préféré être comme papa !
- Ouais… très pratique pour soi-même et un calvaire pour les autres… dit Stacy qui aurait levé les yeux au ciel si elle l’avait pu.
- Et alors ? Moi je m’en fiche ! Aurais-tu oublié que je suis immunisée ?
- Non c’est bon Marine ! D’ailleurs à ce propos, ce n’est pas normal que vous ayez un autre pouvoir !
- Hum… C’est vrai que c’est étrange. Et arrête de me vouvoyer !
- Pardon…
A présent, la nuit été parfaitement tombée et les nuages ne laissait filtrer que quelques rayons de lune et l’Ermitage était plus que jamais lugubre. Marine retrouva la sensation d’hostilité que la maison dégageait, semblant vouloir lui faire comprendre qu’elle n’était plus la bienvenue.
Elle décida donc de partir au plus vite et d’essayer de trouver une maison pour la nuit, en priant pour que les gens d’ici soit plus généreux que sur Cartisda. Elle sortit de l’Ermitage pour se retrouver dans la forêt où la neige brillait éclairée par le faible rayon de lune que laissait entrevoir les nuages. Elle eu une désagréable surprise en posant son pied sur la neige : Elle s’y enfonça jusqu’aux genoux !
*Il a du sacrement neigé pendant que j’étais là-dedans !*
La télékinésie lui fut sacrément utile. La neige s’écartait toute seule sur son passage. Ainsi elle rejoignit assez vite la ville et se dirigea vers la première maison qu’elle vit. Elle allait sonner quand un détail lui revînt en mémoire.
- Hem, Stacy pourrais-tu…
- Ah non, non ! C’est très, très dégradant ! Ne me demande pas ça !
- Allez Stacy ! S’il te plaît ! Supplia Marine.
- Bon, d’accord, il est vingt heures et trente-deux minutes. Voilà t’es contente ? Finit par capituler Stacy.
- Merci Stacy ! Bon, huit heures et demie, ça me parait encore raisonnable pour sonner chez les gens !
Elle sonna donc. Quelqu’un ouvrit, un homme. De la buée sortait de ses lèvres. Elle se rendit alors compte qu’elle aussi dégageait de la buée. Il devait faire froid. Elle n’en savait rien, elle ne sentait plus ni froid, ni chaud depuis son passage sur 2313.
- Oui c’est pour quoi ? Demanda l’homme
- Euh… bonjour, je… euh et bien voilà je viens d’arriver en ville et je… je cherche un endroit où dormir, balbutia Marine, mal à l’aise.
L’homme se tenant sur le seuil de chez lui avait vu la façon dont été habillé Marine et n’avait même pas eu besoin de ses explications pour comprendre qu’elle venait d’arriver. En effet, la température flirtait avec le négatif et elle était en jean et t-shirt ! Aussi…
- Bien sûr vous pouvez venir, je ne vais quand même pas vous laissez geler dehors !
- Merci beaucoup !
- Venez je vais vous présenter à ma femme et à mes enfants. Au fait, comment vous appelez vous ?
- Rey, Marine Rey. Euh… et vous ?
- Ishiyama, Takeho Ishiyama.