Je ne t'attends plus

Imaginez vous-même l'évolution des relations entre les personnages ! Amour ? Amitié ? À vous de décider !

 

Comment avez-vous trouvé ma précédente fic? (Protocole Carthage)

 

Le sondage s’est terminé le 09 Aoû 2008, 19:41

Géniale!!! T'es un dieu, mec!!!
12
67%
Bien.
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Boff! Y a mieux! Mais y pire aussi...
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Pas terrible...
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C'est quoi cette merde???
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Lyokophile à vie

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Message 11 Mai 2008, 19:41

Je ne t'attends plus

Me revoilà! Cette fois, c'est avec une fic complètement différente de Protocole Carthage (ma première fic...).
Certains se demanderont pourquoi je le poste ici car ils n'y verrons pas de romance.
Et je leur répondrais que cela traite des sentiments des personnages et donc que j'y vois de la romance car, au fond, c'est aussi ça la romance...

Il n'y a pas les prénoms des personnages principaux mais vous les découvrirez tous seuls bien vite...

Sur ce, j'espère que ça va vous plaire. Bonne lecture!


Je ne t'attends plus

Au premier étage de la grande bâtisse, les rayons du soleil perçaient à travers les volets de sa chambre depuis une bonne vingtaine de minutes. Son réveil sonna. Il était sept heures. Il donna un coup dessus d'une main lourde et molle pour l'arrêter. Il commença à ouvrir les yeux péniblement. Il avait du mal à émerger de son sommeil. Il avait encore mal dormi. Il n'avait cessé de rêver d'elle. Celle qu'il aimait plus que tout au monde et qui n'avait jamais cessé de hanter ses rêves, même les plus fous.

« Encore une magnifique journée loin de toi. » pensa-t-il. « Ma belle, où es-tu? Et dans les bras de qui? J'espère que tu y es heureuse, car moi, il y a bien longtemps que je ne le suis plus. »

En se disant cela, son visage se para d'un air qui traduisait bien son repli sur lui-même. Il repensait à la dernière conversation qu'ils avaient eu tous les deux. Et plus particulièrement à une phrase qui résonnait dans sa tête.

« Je ne t'attends plus »

Plus il y pensait et plus cela le faisait souffrir. Il ne parvenait pas à chasser cette pensée de son esprit. Depuis tout ce temps, il souffrait en silence, sans rien dire à personne. Il resta ainsi dans son lit de longues minutes à repenser au passé, au collège, à l'usine, au temps où ils étaient heureux, les autres, lui... Et elle. Inexorablement, il y revenait. Il ne parvenait pas à l'oublier. Pourtant, ce n'était pas faute d'avoir essayé. À une époque, il s'était même mis à enchaîner les conquêtes pour tenter de la chasser définitivement de sa tête comme d'autres enfilent des perles sur un file pour faire un collier. Mais il s'était vite rendu compte que ce ne serait pas comme cela qu'il y parviendrait. Il aurait tant aimé la revoir malgré tout cela. Puis un bruit vint le sortir de ses pensées. La porte de la chambre s'ouvrit, laissant apparaître une personne.

« Monsieur, il est déjà sept heures trente-cinq! Vous allez être en retard à vôtre travail! Dois-je monter vôtre petit déjeuner dans vôtre chambre? »

C'était la servante qui s'inquiétait pour lui. Depuis quelques temps déjà, elle avait remarqué qu'il se laissait aller de plus en plus. Et ces jours-ci, elle trouvait que cela s'aggravait sérieusement. À tel point qu'elle ne le reconnaissait parfois plus. Elle avait l'impression qu'il n'était plus que l'ombre de lui-même.

« Non merci, Rose. Je ne vais pas tarder à descendre. » répondit-il.
- « Vous n'avez pas l'air bien, monsieur. Êtes-vous sûr de ne pas être malade?
- Je vais très bien, je vous assure. Ne vous inquiétez pas pour moi! »

La domestique sortit alors de la chambre sans insister plus. Il s'extirpa lentement de son lit, retira son pyjama et revêtit un peignoire puis se rendit à la salle de bains pour prendre sa douche. Il en ressortit quelques minutes plus tard et, voyant l'heure qu'il était, s'activa pour s'habiller et descendre pour prendre son petit déjeuner. Une fois cela fait, il sortit alors en trombe de l'imposante demeure et monta dans sa belle voiture. Il démarra et partit en direction de la sortie de l'immense parc bordant la propriété. Les jardiniers y étaient déjà à l'œuvre. En passant près d'eux dans la grande allée, ceux-ci se retournèrent et il leur fit un signe de la main pour les saluer, ce à quoi ils répondirent également par un signe de la main. Quand il fut à la sortie du parc, il s'engagea à toute vitesse sur la route et prit la direction de son bureau, à Paris. Une quarantaine de minutes plus tard, il arriva face à un grand immeuble de bureaux. Il se dirigea alors vers l'entrée du parking souterrain et s'enfonça dans les profondeurs de la construction.

De son côté, elle était levée et prête à partir depuis une bonne demi-heure. Elle était assise, en larmes, sur son canapé et tenait un cadre dans lequel on pouvait la voir sur une photo en compagnie d'un autre homme. Il était grand et brun. Il avait les yeux bleus. Cela faisait plusieurs longues minutes qu'elle était comme cela lorsqu'elle dit en regardant la photo:

« Salaud! Comment as-tu osé me faire ça?! Depuis tout ce temps, tu m'as prise pour une conne alors que je t'aimais! »

Puis une sonnerie retentit. C'était son portable. Elle le sortit de son sac à main et regarda le nom de celui qui l'appelait. Elle resta figée quand elle vit que c'était lui. Celui qui la faisait tant souffrir. Comment osait-il l'appeler après ce qu'il avait osé lui faire quelques jours auparavant. Elle resta figée quelques instants, ne sachant plus quoi faire. Puis elle décrocha, un peu par curiosité pour savoir ce qu'il avait à lui dire, mais aussi et surtout parce qu'au fond d'elle, elle voulait entendre encore une fois sa voix douce.

« Allô?! » dit-elle avec une petite voix timide.
- « Allô... Ma chérie... C'est moi... Je... » déclara-t-il, avec un ton gêné.

Quand elle entendit ces paroles, son sang ne fit qu'un tour. Elle laissa alors exploser sa colère.

- « Quoi?! Tu oses encore m'appeler « ma chérie » après ce que tu as osé me faire??
- Excuses-moi... J'ai fait une grosse connerie... Je voulais pas, je te jure!!!
- C'est ça! Continue à me prendre pour une conne, je te dirais rien!!
- Écoute-moi, c'est pas ce que tu crois! C'était un accident! C'est elle qui m'a forcé!
- Menteur! Je t'ai vu! Elle ne t'as pas forcé du tout! T'avais pas du tout l'air contre!!!
- Mais non, je te jure! C'est elle!
- Arrête!! Je sais tout! Elle m'a tout raconté hier!
- ...
- Comment as-tu pu m'humilier comme ça??
- Excuse-moi, je ne voulais pas te faire souffrir...
- Ferme ton claque-merde au lieu de mentir, espèce d'e****é! Tu t'enfonces tout seul! Je ne veux plus jamais te revoir, gros connard! Retourne dans les bras de ta pouffiasse! »

Elle lui raccrocha au nez sans ménagement et se laissa éclater en sanglots. C'est alors que quelqu'un frappa à la porte. Elle sécha alors ses larmes à toute vitesse et se précipita vers la porte d'entrée de son petit appartement douillet. Elle l'ouvrit pour voir qui se trouvait derrière.

« Salut! Alors, ma belle, prête pour le boulot? »

C'était Marine, une de ses amies et collègue de bureau qui venait la prendre pour aller travailler. Elle remarqua sa mine triste et ses yeux rouges.

« Ben, alors? Ça n'a pas l'air d'aller? Tu penses encore à lui, c'est ça! » dit-elle en s'approchant de son amie qui recommençait à pleurer.
- Il m'a appelé!
- C'est pas vrai! Mais quel connard ce mec! Et il t'a fait le coup des excuses, que c'était pas de sa faute et tout le bla bla?
- Oui...
- Ha, les mecs!!! Tous les mêmes!!! Dans quel état il t'a mis, cet enfoiré!
- Mais je ne lui ai pas laissé le temps de finir, je lui ai raccroché à la gueule!
- T'as bien fait! De toute façon, il ne te mérite pas! Alors oublie-le!
- Je peux pas! On est ensemble depuis si longtemps! C'est mon premier amour!
- Ha bon?! Je croyais que c'était quelqu'un d'autre ton premier amour!
- Oui mais non, lui, c'est différent. D'ailleurs, depuis que j'ai coupé les ponts avec lui, j'ai plus aucune nouvelle...
- C'est marrant, mais quand t'en parles, j'ai l'impression que tu ressens encore quelque chose pour lui!
- Marine!!!
- Ça te dirais de le revoir?
- Heu... Ben... Je sais pas trop... Et puis il doit m'en vouloir... En plus, je suis sûre qu'il est avec une autre fille en ce moment. Peut-être même qu'il a des enfants!
- Qu'est-ce que tu en sais? Ça vaut peut-être le coup d'essayer!!!
- Non, j'ai pas envie...
- Mais si, je suis sûre qu'au fond de toi tu crèves d'envie de le revoir! Alors ce soir, on le fait! Bon, allez, ma puce! Faut qu'on y aille sinon on va être à la bourre au bureau! »

Les deux jeunes femmes s'en allèrent en vitesse après avoir pris le temps de fermer la porte de l'appartement à clé. Elles descendirent les trois étages et montèrent dans la petite voiture de Marine, garée non loin de là. Une fois le moteur allumé, elles s'en allèrent vers leur lieu de travail.

Pendant ce temps, il était descendu de sa voiture et avait pris l'ascenseur jusqu'au dernier étage de l'imposante tour pour rejoindre son bureau. Quand les portes de l'ascenseur s'ouvrirent, la secrétaire se précipita vers lui.

« Bonjour, monsieur le directeur. Vôtre rendez-vous est arrivé, et je dois vous dire qu'il a l'air très mécontent à cause de vôtre retard!
- Ho, merde! Je l'avais complètement oublié, celui-là! Bon, c'est pas grave... Dites-lui que je suis coincé dans les bouchons mais que je ne vais pas tarder... Ça lui fera les pieds!
- Bien, monsieur! »

Il n'avait plus la tête à son travail en ce moment. Il se sentait de plus en plus mal au fond de lui. Il avait l'impression que tout lui échappait et qu'il ne maîtrisait plus rien. Il pensait qu'il avait gâché sa jeunesse à l'attendre pour rien, elle qu'il aimait plus que tout au monde. Tout cela lui faisait peur. Il s'en voulait de n'avoir rien tenté quand il l'aurait fallu. Il resta devant la porte du bureau encore quelques minutes avant d'entrer. Pendant toute la durée du rendez-vous, il avait la tête ailleurs. Celui-ci lui parut interminable. Il était presque midi quand cette entrevue se termina, au grand soulagement du maître des lieux.

Il raccompagna son visiteur jusqu'aux portes de l'ascenseur et, quand celui-ci fut parti, il se dirigea vers le bureau de sa secrétaire.

« Amandine, y a-t-il des rendez-vous prévus cet après-midi? » demanda-t-il.
- « Aucun, monsieur! Le seul qui était prévu vient de se désister à l'instant.
- Très bien. » dit-il, soulagé de ne pas avoir à endurer une fois de plus une de ces épreuves interminables qui jalonnaient son quotidien. « Si quelqu'un me demande, vous savez où me trouver...
- Oui, Monsieur! »

Il se dirigea alors vers les escaliers et monta. Il arriva à la porte du toit de l'immeuble dont lui seul possédait la clé. Il l'ouvrit et avança sur le toit en terrasse de l'immeuble. Il s'approcha de la corniche et s'y assit, les jambes pendantes dans le vide. Depuis cet endroit, il avait une vue splendide sur tout Paris. Il y allait quelques fois. Mais depuis un petit moment, il y allait de plus en plus fréquemment. Pour y réfléchir prétextait-il, car, disait-il, quand on a une partie du corps qui repose dans le vide, c'est comme aux toilettes, ça aide les neurones à réfléchir. Mais là, c'était différent. Malgré cela, il ne contemplait pas le panorama magnifique qui s'offrait à lui. Il était ailleurs, perdu dans ses pensées, le regard dans le vide. Il repensait à elle.

Il se souvint alors de leur première rencontre. C'était au collège. Au club d'arts martiaux, plus précisément. Au début, quand elle avait fait son apparition dans le gymnase, il l'avait trouvée mignonne mais sans plus. Puis au fil du combat, il la trouvait de plus en plus attirante. Jusqu'au moment où elle avait réussi à le mettre à terre et qu'il s'en aille, vexé d'avoir été vaincu par une fille. Quand il y repensait, il trouvait sa réaction ridicule. Pour autant, il était tombé sous son charme. Le lendemain, ils s'étaient donné rendez-vous au gymnase pour faire une revanche. Cette fois c'était lui qui l'avais mise à terre et elle qui était tombée sous son charme. Il se rappela alors la conversation qu'ils avaient eu ensuite pour se présenter. Et notamment quand il avait écorché son prénom et qu'elle l'avait tellement mal pris qu'elle l'avait mis à terre. Cela le fit sourire mais le cœur n'y était pas. Ensuite, c'était là que toute leur aventure avait débuté et qu'ils s'étaient liés d'amitié tous les cinq.

Mais que restait-il de leur amitié? Eux qui étaient si soudés à l'époque et dont qui il n'avait pratiquement plus aucune nouvelle aujourd'hui. Quelle trace avait-il laissé en eux?

« Et dire que c'était la période la plus heureuse de ma vie! » pensa-t-il.« Quel gâchis! »

Il avait réussi dans sa vie professionnelle, loin d'elle, loin d'eux. Mais il n'avait pas réussi sa vie personnelle. Le soir, quand il rentrait chez lui, il était seul, désespérément seul. Et elle, sans le savoir, elle hantait la moindre de ses pensées, le moindre de ses regrets. Petit à petit, il sombrait dans la dépression, loin de ses amis, ceux qui, en d'autres temps, auraient été toujours là pour lui. Avec le temps, il avait perdu le contact avec eux. Il ne savait pas ce qu'ils étaient devenus. À propos d'elle par contre, il était partagé sur ce qu'il voulait. Elle l'avait fait tant souffrir le jour où elle était partie de Kadic, après avoir eu son baccalauréat. Elle leur avait dit à tous qu'elle garderait le contact, et c'est avec lui qu'elle avait rompu les ponts en premier. Après leur dernière conversation, il en était devenu malade. Il avait failli louper son bac à cause de ça. Il l'avait pris comme une trahison venant de sa part.

Et pendant toutes ces années, cette douleur le rongeait de l'intérieur. Les amis qui lui restaient lui répétaient sans cesse que cela lui passerait avec le temps et qu'il finirait même par l'oublier. Mais comment pouvait-il l'oublier? Elle avait été son premier émoi sentimental, son premier amour en quelque sorte, même s'il n'y avait jamais rien eu entre eux. Cette blessure au cœur, cette plaie à l'âme ne voulait pas se refermer et cicatriser une bonne fois pour toutes. Plus il essayait de l'oublier et plus elle revenait le hanter. Il n'y parvenait pas. Chaque fois qu'il essayait, il n'y parvenait qu'un temps avant que tout ne redevienne comme avant.

À suivre


Alors? Comment vous trouvez? :pale:
Non! Pas les cailloux!!!!
MES NOUVELLES FIC : Code Lyoko M.d.R. (Humour, quand tu nous tiens!) et Du cœur à l'ouvrage (Oh! Comme c'est mignon!)

VIENDEZ VOIR MES AUTRES FIC!!! Protocole Carthage (version 2), Je ne t'attends plus (terminée) et Sacré Jimbo! (one shot).

Non, je ne m'appelle pas Ann!!! Appelez-moi Vince. (Hé oui! Je suis un mec!!!)
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Lyokophile à vie

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Inscription: 15 Mar 2008, 15:00

Localisation: en train d'essayer de caser Ulrich avec Yumi

Message 12 Mai 2008, 10:59

Chapeau j'aime bien j'imagine que tu parles de yumi et ulrich rien que le mot art martiaux fait "tilt" et même avant^^
pourquoi tu aurais peur qu'on te lance des cailloux?
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Les lyoko-guerriers sont de retour

Lyokophile à vie

Messages: 236

Inscription: 10 Nov 2007, 22:31

Localisation: Quelque part dans la France

Message 12 Mai 2008, 12:10

Eula bah j'adore ^^ C'est vraiment trrop bien,
c'est intriguant quand on ne connais pas les prenoms....
Mais je suppose que tout le monde sais que c'est Yumi et Ulrich...
Le role du narrateur omniscient a permi de garder une grande part de mystère...
Bravo ^^ et non on va pas te lancer des caillou si on devrai te lancer des trucs ce serai des merci bravo ou des fleurs xD
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Futur Lyokophile

Messages: 83

Inscription: 22 Oct 2007, 19:56

Localisation: Dans ma chambre sur mon Ordi

Message 12 Mai 2008, 13:56

;) Super commencement Vince
C'est très intrigant
On reconnait Ulrich et Yumi et on resent leurs souffrances
L'histoire est très bien décrite mais pour ça je c'est que tu est très fort
J'èspére avoir une suite dans pas lomptem
Bisous
Appelez moii Lilice ^^


I LOVE U PORTUGAL ♥

http://so-priincess-toss.skyrock.com
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Jeune Lyokophile

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Localisation: Made in Marseille

Message 13 Mai 2008, 17:42

Elle a l'air génial cette fic : les sentiments sontrès bien décrits et on reconnait bien les personnages.
Ce serait bien une petite rencontre "accidentelle" entre Yumi et Ulrich !
A quand la suite ?
Une fic, c'est comme XANA : on bosse dessus comme un malade pour l'achever !
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Stade de Lyokophilisation

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Localisation: chez moi

Message 13 Mai 2008, 21:56

je suppose que tu parle de ulrich et yumi
j'espére qu'ils vont se revoir et enfin se déclarer qu'il formeront un vrai couples.tu est vraiment doué pour décrire les sentiment.essaye de vite nousmettre la suite
[/b]
* * { M E R C I de lire mes fanfics } * *
~ mettez des comms, ça me fait plaisir ~

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- mes fanfics:
L'amour est-il si compliqué?
Bonheur ou Malheur

Jeune Lyokophile

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Inscription: 22 Avr 2007, 16:54

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Message 13 Mai 2008, 23:33

Ulrich serait le premier amour... Mais celui qui l'a trompé.... C'est qui ??!! Bon quand je dit "la" je suppose que c'est Yumi...

J'aime beaucoup les fics qui commence comme sa !!
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Chevaucheur de Mantas

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Inscription: 03 Nov 2007, 19:00

Localisation: En train de manger des pommes

Message 16 Mai 2008, 14:19

génial! tout simplement génial!
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Lyokophile à vie

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Inscription: 02 Déc 2007, 12:58

Localisation: Rentré "au pays"

Message 18 Mai 2008, 20:21

Voilà la suite!

Franchement, je la trouve moins réussie que le début (l'inspiration se serait-elle envolée??), mais peut-être que je me trompe...
En tout cas, j'espère que ça vous plaira quand même! Bonne lecture!


--------------------

« Haaaa!!!!!! »

Il se retourna brusquement pour voir d'où provenait ce cri. C'était Amandine, sa secrétaire, qui venait le chercher. Elle avait eu peur. C'était la première fois qu'elle montait le chercher et qu'elle le voyait ainsi dans cette posture.

« Qu'y a-t-il, Amandine? » demanda-t-il.
- « Monsieur Stern, vous n'allez tout de même pas...
- Mais non, Amandine, rassurez-vous! Pourquoi êtes-vous venue me chercher?
- Heu... Et bien... Monsieur vôtre père vous demande immédiatement... » répondit la jeune secrétaire, toute perturbée.

Ulrich se releva et s'éloigna du rebord du toit de l'immeuble. Il rejoignit sa secrétaire et descendit avec à l'étage juste en dessous. Il ne put s'empêcher de penser:

« Moi qui pensait que l'après midi aurait été plutôt calme, c'est raté! Je vais encore devoir subir une énième volée de bois vert de a part de ce vieux con! Quelle barbe... »

Il arriva rapidement dans son bureau pour y retrouver son père qui l'y attendait. Il referma la porte derrière lui, laissant Amandine à son bureau.

« Il a l'air vraiment bizarre, en ce moment! Il me fait peur... » déclara-t-elle.
- « C'est vrai qu'il a pas l'air dans son assiette en ce moment, le patron... » répondit une de ses collègues venue la chercher pour la pause déjeuner.
- « Ouais mais là, il me fait vraiment très peur! J'ai l'impression que c'est pire depuis quelques jours.
- Comment ça?
- Ben, quand je suis allée le chercher sur là-haut, tout à l'heure, il était assis sur le rebord du toit avec les jambes dans le vide!
- Hein?! Sans blague! Tu me fais marcher, là!
- Non, je te jure! » répondit Amandine en s'éloignant de son bureau en direction de l'ascenseur, entraînant avec elle son amie.

Les deux jeunes femmes continuaient de papoter entre elles alors que dans son bureau, Ulrich essuyait une fois de plus les critiques désobligeantes de son père qui, comme à son habitude, était mécontent de lui. Cependant, il ne bronchait pas face à toutes ces remontrances. Il en était même blasé. Il n'y prenait pas garde et laissait son père débiter ses reproches. Il le regardait fixement dans les yeux.

« Quel plaisir prends-tu à me rabaisser ainsi? Tu ne pourrais pas être fier de moi, pour une fois? Juste une fois? Ça serait trop dur pour toi? » pensait-il.

À quelques rues de là, les deux jeunes femmes descendaient les escaliers pour se rendre dans leur petit resto préféré afin d'y déjeuner. Elles discutaient entre elles de tout et de rien. Quand elles furent arrivées à leur destination et installées à leur table habituelle, Marine changea de sujet de discussion et déclara avec un petit air malicieux:

« Au fait, Yumi, tu m'as toujours pas dit ce que tu comptais faire...
- À propos de quoi??? » demanda Yumi, l'air étonnée.
- « Ben à propos de lui!
- Quoi?! Ce connard d'Antoine?!
- Mais non, pas celui-là! Tu sais, l'autre!
- L'autre?? Qui ça, l'autre?
- Zut! Comment il s'appelle, déjà?? Cédric? Patrick? Aymeric?

Yumi resta sans voix. Elle avait compris ce que Marine voulait dire. Cette dernière le vit bien et pour suivit:

« Bon, bref! Je me rappelle plus de son prénom mais c'est pas grave...
- Ulrich... C'est Ulrich qu'il s'appelle. » l'interrompit Yumi, le regard rempli de nostalgie et de regrets en repensant à lui.

Elle se remémora alors leur dernière conversation. C'était en mars de l'année après qu'elle soit entrée à la fac, laissant ses amis à Kadic. Ce jour-là, elle avait donné rendez-vous à Ulrich à midi et demi devant l'entrée de l'établissement. Elle se souvenait de ces quelques mots terribles qu'elle avait prononcé et de la réaction d'Ulrich:

« Ben voilà... Je sais pas comment te le dire mais... J'en ai assez de nôtre relation qui ne mène à rien! Alors j'ai décidé de ne plus t'attendre et qu'on devait...
- Moi aussi! C'est pour ça que je voulais te demander si tu voulais bien... Qu'on aille... Un peu plus loin dans nôtre relation... Enfin, tu vois ce que je veux dire...
- Non, Ulrich tu n'as pas compris! Je ne t'attends plus.
- Comment ça?! Je comprends pas...
- Ça veut dire qu'il n'y aura jamais rien entre nous, voilà! J'en ai plus qu'assez d'attendre que tu me demande de sortir avec toi! Alors il vaut mieux qu'on en reste là et qu'on soit juste bons amis. C'est tout. »

Alors qu'elle avait dit cela, elle avait remarqué qu'Ulrich était resté pétrifié d'effroi, montrant ainsi qu'il ne s'attendait pas à une telle déclaration de sa part. Elle avait commencé à s'impatienter de leur relation quand elle était arrivée à la fac. Elle s'y était fait plein de copains et copines qui étaient tous ou presque en couple et qui ne cessaient de lui demander comment cela se faisait qu'une aussi jolie fille qu'elle ne sorte avec personne. Ses copines lui demandaient tout le temps si elle avait quelqu'un en vue et elle leur répondait toujours oui. Mais au fil du temps, ce quelqu'un avait changé. Ce n'était plus lui mais un autre. Hélas, cette relation n'avait duré que quelques jours et elle en était ressortie très déçue. Son impatience avec Ulrich l'avait punie mais, sur le coup, elle ne l'avait pas compris comme cela. Il avait fallu attendre la fin de sa première relation amoureuse sérieuse pour qu'elle comprenne cela. Elle regrettait amèrement son erreur.

Elle aurait dû être un peu plus patiente avec Ulrich. Ils auraient peut-être été heureux ensemble. Peut-être le seraient-ils encore à l'heure actuelle, qui sait? Elle sentit alors un sentiment de colère monter en elle, contre elle. Du regret aussi. Comment avait-elle pu lui faire ça alors qu'elle l'avait tant aimé de part le passé. Elle s'en voulait. Le remord la rongeait petit à petit depuis longtemps, même si elle n'osait pas se l'avouer. Elle savait que tout cela était de sa faute. C'était quand même elle qui avait mis un terme à leur histoire. Quelques larmes firent leur apparition dans les yeux de la belle japonaise mais ne coulèrent pas le long de ses joues. Elle s'efforçait de ne pas pleurer. Elle ne voulait plus pleurer à cause de lui. Elle l'avait tant fait du temps où elle et lui étaient encore à Kadic.

« Yumi?? Yumi?? »

Elle fut tirée de ses pensées par Marine qui agitait sa main devant ses yeux.

«  Ça va?? Tu penses encore à Antoine, c'est ça? Je sais que c'est dur mais tu ne devrais pas, tu sais! Ce pauvre type ne te mérite pas.
- Non, c'est pas ça! » répondit Yumi, en fondant en larmes.
- « Alors, c'est quoi? » questionna Marine en se rapprochant d'elle pour la prendre dans ses bras afin de la réconforter.
- « C'est Ulrich...
- Hein?! Comment ça??
- Je suis trop conne!!
- Mais non, dis pas ça!!
- J'ai tout gâché!
- Ben... Pourquoi?? »

Après quelques sollicitations insistantes de Marine, Yumi se décida à tout lui raconter. Dévoiler cette partie de son passé à celle qui était devenue sa meilleure amie au fil du temps l'apaisa. Elles prirent leur repas tout en continuant à discuter de cela. À la fin du repas, Marine déclara:

« Tu sais quoi? Ça crève les yeux que t'es encore amoureuse de lui, malgré ce que tu dis! Alors reprends contact avec lui sinon tu vas le regretter tout le reste de ta vie!
- Oui mais si...
- Fais-le, je te dis!!! »

Puis les deux jeunes femmes se levèrent, payèrent l'addition et s'en retournèrent au cabinet où elles travaillaient. Elles étaient toutes les deux avocates dans un cabinet dont le sérieux et la réputation n'étaient plus à faire.

Dans son bureau, Ulrich avait fini son entretien avec son père. Comme à son habitude, il avait essuyé impassiblement le feu des critiques et des injures de son père à propos de sa manière de gérer le groupe familial. Ce à quoi il avait mit un terme d'une façon dont ni lui ni son père n'aurait cru tant c'était inattendu de sa part. En effet, il lui avait déclaré sans ménagement:

« Tu sais quoi, Papa? JE T'EMMERDE!! ET SI T'ES PAS CONTENT, C'EST LE MÊME TARIF!! Si tu es si mécontent que ça de ma manière de gérer les affaires, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même! C'est toi qui a tenu absolument à ce que je prenne la tête du groupe! Tu veux peut-être reprendre ta place?? Si c'est ça, faut pas te gêner!! De toute façon, t'es jamais satisfait de ce que je fais! Il n'y a que toi qui es parfait! Tout ce que font les autres, c'est de la merde à tes yeux!!! Maintenant, tu fous le camp de mon bureau!!! »

Son père tourna les talons aussi sec sans dire un mot, en claquant la porte, mais son visage parlait pour lui. De son côté, Ulrich resta quelques minutes à réfléchir à tous ces événements, à sa vie te à la tournure qu'elle avait pris, loin d'elle qu'il avait tant aimé. Il ressentit alors l'impression que sa vie ne se résumait qu'à un grand gâchis qu'il n'avait su maîtriser afin d'en limiter les dégâts. Pourtant il savait bien que, plusieurs fois, il avait sauvé le monde sans que personne, et surtout pas son père, ne vienne féliciter l'un quelconque d'entre eux. Depuis tout ce temps, une question lui taraudait l'esprit Pourquoi fallait-il que sa vie ne se résume qu'à un échec sentimental monumental et les pluies de critiques de son père? N'était-il bon qu'à ça? Était-ce donc son destin? Les seules fois où il avait été heureux, c'était quand elle l'embrassait sur la joue pour le remercier où quand il lui faisait des cadeaux. Mais leur relation ne s'était limitée qu'à ça. Et il le regrettait. Pourquoi n'avait-il donc pas trouvé la force de lui dévoiler ses sentiments? Quand il repensait, il trouvait ça si simple. Il se trouvait sacrément bête de ne pas l'avoir fait plus tôt. Cela lui aurait évité tellement de chagrin et de peine. Il sortit de ses pensées et regarda l'heure. 13 heures 18. Il se plaça alors devant son ordinateur et se connecta à sa boîte mail. Il commença à rédiger un courrier. Il se dit alors intérieurement:

«  Ça ne peut plus continuer comme ça. Il faut que je le fasse. Et tant pis pour les conséquences. »

Quand il eut fini, il se déconnecta et sortit de son bureau. Il croisa Amandine qui revenait de sa pause déjeuner.

« Monsieur Stern? Vous êtes encore là?? Vous n'êtes pas allé déjeuner?
- Non, je n'ai pas faim ce midi. » lui répondit-il, le regard vide.

Puis il se dirigea vers l'escalier. Il se rendit sur le toit pour s'asseoir sur la corniche, comme il l'avait fait précédemment.


À suivre...

---------------------------

Alors? Verdict??? :pale:
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VIENDEZ VOIR MES AUTRES FIC!!! Protocole Carthage (version 2), Je ne t'attends plus (terminée) et Sacré Jimbo! (one shot).

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Message 18 Mai 2008, 20:55

ta suite est génial ul rich et yumi s'aime toujours j'espere qu'il vont se revoir mais vite une suite

J'aimerais avoir ton avis sur fanfic pour savoir ce que tu en pense
le lien est en-dessous
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Message 19 Mai 2008, 17:21

Cool ! J'adore cette fic, au mois tout autant que Protocole Carthage ! Ne t'arrêtes pas surtout !

Vivement la suite !
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Ma fanfic: Aelita, le centre du monde.

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Jeune Lyokophile

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Message 19 Mai 2008, 19:20

Superbe suite ! C'est vrai que Yumi aurait pu être plus patiente : elle connaît bien le caractère d'Ulrich qui est extrêmement timide : elle aurait pu essayer de le comprendre au lieu de couper les ponts avec lui comme ça. Mais bon, maintenant, elle se rend compte de son erreur et elle compte peut-être se rattraper... C'est à voir !
Et puis, Ulrich n'a que des regrets et ça y a rien de pire. Et puis son père le traite vraiment plus bas que terre alors qu'il s'en sort très bien : il a vraiment pas une vie facile (j'ai eu peur quand Amandine l'a trouvé sur le toit :pale: ) ! Il a envoyé un email... Peut-être à Yumi 8) ?! Dans ce cas, leur relation pourrait reprendre et ils pourraient commencer quelque chose !
Sinon le style est toujours aussi bon (comme dans Protocole Carthage !!!) et j'ai hâte de pouvoir lire la suite !!!
Dernière édition par almelyoko le 29 Mai 2008, 23:01, édité 1 fois.
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Message 20 Mai 2008, 15:59

Je viens de découvrir cette superbe fic...

Toujours aussi bien!! Mais... Ulrich ne va quand même pas faire ce que je pense qu'il va faire???
Suite en attente!!

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Message 22 Mai 2008, 19:11

J'adore, c'est le seul mot a dire : magnifique !!
C'est vraiment super, on reconnais les perso meme avec leurs age qui diffèrent.
L'histoire est vraiment super sinon.
J'espere que tes suites seront aussi bien que celle là :D
Bonne chance
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Message 30 Mai 2008, 18:54

Ulrich va t-il reprendre contacte avec Yumi
J'espere quand te mettant un 2 éme com la suite arrivera bientôt
Aller courage
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Message 31 Mai 2008, 12:59

J'espère juste que tu vas continuer ta fic !

Vivement la suite !
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Message 01 Juin 2008, 23:11

Ne vous inquiétez pas, mes chers lectrices et lecteurs! Je n'ai pas abandonné cette fic! Juste un petit passage à vide au niveau de l'inspiration...
Voici la suite tant attendue! Bonne lecture!


-------------


Il était assis là depuis une bonne vingtaine de minutes, immobile, impassible face aux agitations futiles de la vie quotidienne qui continuait tranquillement son cour quelques dizaines de mètres plus bas sous ses pieds. Il avait un sentiment de gâchis face à sa vie. Il avait raté les plus belles années de sa vie à cause d'elle. Ou plutôt à cause du souvenir qu'il avait d'elle. Pourtant il avait cherché tant de fois à l'oublier et avait multiplié les rencontres amoureuses. Mais à chaque fois, elle était toujours là, dans son esprit, en toile de fond, comme un fantôme hantant son esprit. Il ne pouvait s'en défaire, même lorsqu'il était dans les bras d'une autre. Et à cause de cela, il en avait brisé, des cœurs.

La première qui en avait pâti, il s'en souvient encore. Ils s'étaient rencontrés à la fac, pendant leur première année. Elle s'appelait Clarisse. C'était une belle brune d'un mètre soixante-dix environ. Elle avait les yeux verts et les cheveux qui lui arrivaient jusqu'aux épaules. Ils s'entendaient tellement bien tous les deux. Au départ, il ne l'avait pas vraiment remarquée tant elle était discrète. Mais il avait fini par l'apercevoir parmi toutes les filles qui l'entouraient. Elle, elle l'avait remarqué dès le premier jour de cours. Elle était très timide et c'est lui qui avait fait le premier pas. Ils étaient restés ensemble quelques semaines et déjà elle était folle de lui, alors que lui ne parvenait pas à oublier son premier amour, celle qu'il n'avait jamais cessé d'aimer. Il lui avait brisé le cœur quand il avait rompu leur relation. Elle avait eu du mal à s'en remettre car pour elle, c'était la première fois qu'elle sortait avec un garçon. Et quel garçon! Il faisait craquer toutes les filles de la promotion. Les autres garçons en étaient jaloux.

Il s'en était suivi une bonne dizaine de flirts pendant la même année, et tous s'étaient terminés de la même manière. Elles étaient toutes folles de lui et lui leur brisait le cœur en mille morceaux. Et tout cela à cause d'une fille, une seule. Il faisait cela non pas pour se venger d'elle mais uniquement parce qu'il essayait de l'oublier dans les bras d'une autre. Au bout de trois années comme cela, il dut se rendre à l'évidence. Il n'y était pas parvenu. Elle était toujours bien là, présente plus que jamais dans son esprit. Il avait alors fini par se dire que s'il n'y parvenait pas, c'était peut-être parce qu'il l'avait trop aimée, elle. Il se demandait même s'il n'était fait pour l'amour tellement il l'avait éprouvé si fort et si jeune, et vu qu'il ne parvenait pas à se défaire de celle qui avait occupé ses rêves si longtemps. Son visage lui revint alors en mémoire, accompagné d'un souvenir douloureux. C'était à Kadic, le fameux jour où elle lui avait déclaré:

« Entre nous, c'est copains et c'est tout »

Bon nombre d'interrogations se bousculaient dans sa tête. Pourquoi lui avait-elle dit cela? Se pouvait-il qu'il se soit complètement trompé sur elle et ce qu'elle ressentait pour lui? Pensait-elle à un autre que lui à ce moment-là? Et de qui pouvait-il bien s'agir? Il repensait au contexte de l'époque et ne trouvait aucune réponse satisfaisante. Puis un visage apparût dans son esprit. Comme une révélation.

« Ho, non! Pas lui! » se dit-il alors.

Se pouvait-il alors que ce soit celui qu'il avait détesté au premier regard qui soit la cause de son chagrin? Cela lui apparut comme une révélation. Et si c'était lui qui était la cause de sa décision de mettre un terme à leur relation? Après tout, il avait quitté Kadic en même temps qu'elle et, n'étant pas derrière eux tout le temps pour les surveiller, qui sait ce qu'il aurait pu lui faire ou lui dire pour qu'elle tombe dans ses bras? Ou bien pire encore, qu'auraient-ils bien pu faire ensemble? Il n'osait trop y croire et pourtant cela lui paraissait tellement évident.

Son regard se fixa vers l'horizon et pourtant il ne contemplait pas la vue qui s'offrait à lui malgré cette belle journée ensoleillée. Comme il aurait aimé la passer avec elle, lui caresser le visage, l'embrasser, se perdre dans ses yeux magnifiques, se blottir contre elle et l'aimer pour l'éternité. Une émotion vint lui troubler cette pensée. C'était un mélange de haine et de détresse. De haine parce que, quelque part, il avait l'impression qu'elle lui avait menti à propos des sentiments qu'elle ressentait pour lui car elle n'avait sûrement pas décidé de tout arrêter avec lui du jour au lendemain. De regrets aussi car s'il s'était déclaré plus tôt, cela lui aurait sûrement évité d'endurer cela. Il s'en voulait tellement de ne pas avoir pu, de ne pas avoir su faire ce qu'il fallait au bon moment. Il lui en voulait aussi de ne pas l'avoir attendu. Mais, au fond de lui-même une question subsistait. Si elle ne s'était pas décidée à en rester là avec lui, combien de temps l'aurait-elle encore attendue?

Yumi et Marine arrivèrent dans leur cabinet. Elles se séparèrent pour se rendre chacune dans son bureau afin de préparer leurs rendez-vous de l'après-midi. Pour la belle japonaise, le cœur n'était pas vraiment à l'ouvrage. Elle repensait à ce que lui avait dit son amie. Plus elle y repensait et plus elle s'embrouillait l'esprit avec tout cela. Se pouvait-il qu'elle l'aime encore malgré toutes ces années? Après son chagrin d'amour récent, c'était la seule personne qui lui revenait dans le cœur. Mais comment cela était-il possible alors qu'elle pensait l'avoir oublié? Elle repensa alors à l'époque où tout était encore si simple. Ils étaient si heureux ensemble même s'ils ne s'étaient rien dit. Rien que d'apercevoir son visage d'ange et ses beaux yeux ou même d'entendre sa voix suffisait à la rendre la plus heureuse du monde. Mais, hélas pour elle, un autre fit son apparition et tout devint soudain bien plus compliqué dans sa tête. Il avait le même âge qu'elle et il avait lui aussi vraiment tout pour plaire.

« Pourquoi a-t-il fallu que tu vienne tout compliquer, William? Pourquoi? J'étais si heureuse avant que tu ne fasses irruption dans ma vie... »

Des larmes perlèrent dans ses jolis yeux. Elle ne put les retenir très longtemps. Elle se prit la tête entre les mains en reposant ses bras sur son imposant bureau en bois massif. Elle se laissa submerger par un sentiment de culpabilité et de gâchis. Pourquoi avait-elle été aussi impatiente avec lui? Et pourquoi n'avait-elle pas fait le premier pas, voyant que lui n'arrivait pas à dépasser sa timidité? Après tout, à cette époque, les mœurs étaient libérées et, de ce fait, ce n'était pas forcément au garçon de faire le premier pas. Alors pourquoi n'avait-elle pas osé? Le poids de sa culture japonaise qui lui imposait de ne pas dévoiler ses sentiments en public? Car à chaque fois qu'ils se voyaient, ils étaient toujours en compagnie de quelqu'un d'autre. La peur de la réaction des autres, peut-être? À part les vannes pourries et les taquineries de Odd, il n'y avait pas vraiment de quoi s'inquiéter à ce sujet. La crainte de décevoir ses parents, alors? Lorsqu'elle leur avait annoncé qu'elle sortait avec Antoine (son ex), ils avaient plutôt bien accueilli la nouvelle. Alors pourquoi? En fait, elle n'en savait trop rien.

« Ma vie sentimentale est n'est qu'un échec complet. » pensa-t-elle. « Pourquoi ai-je tout gâché avec Ulrich? On aurait été si heureux ensemble, même si ça n'aurait duré qu'un temps. Et pourquoi ai-je passé tant de temps dans les bras de ce connard d'Antoine sans me rendre compte qu'il avait allait voir une autre depuis presque le début de nôtre relation? J'ai vraiment tout raté à m'être précipitée dans ses bras. Quelle conne j'ai été! »

Elle releva alors alors la tête au ciel et se dit alors, comme adressant une prière au ciel:

« Ulrich, si tu pouvais m'entendre! J'ai tellement besoin de toi! Comment ai-je pu me cacher l'amour que j'éprouvais envers toi depuis tout ce temps? Si tu savais comme je souffre. Après tout, c'est bien fait pour moi! Je t'ai tant fait souffrir la dernière fois qu'on s'est vus. Si tu savais comme je m'en veux terriblement! Tout ça, c'est de ma faute. T'aurais-je aimé si fort au point de rendre nôtre amour impossible? »

De grosses larmes coulaient de ses yeux le long de ses douces joues et venaient s'écraser sur le bureau contribuant chaque fois un peu plus à la petite flaque qui s'était formée au fil du temps. Soudain la porte de son bureau s'ouvrit brusquement, laissant apparaître Marine les bras chargés de dossiers volumineux.

« Tiens, ma cocotte! Karine s'est encore plantée dans les dossiers! Elle... »

Elle s'arrêta en plein milieu de sa phrase car elle venait de remarquer l'état dans lequel se trouvait la japonaise. Elle s'empressa alors de se décharger des dossiers qu'elle transportait et se précipita sur celle qui était devenue au fil des années sa meilleure amie. Elle s'accroupit à côté d'elle, posa une main sur son épaule et lui dit:

« Ben qu'est-ce qu'il y a, ma puce? Ça n'a pas l'air d'aller! Allez, vas-y, raconte-moi tout!
- Je suis trop conne! J'ai tout gâché! » lui répondit Yumi, larmoyante.
- « Quoi?! Rassures-moi, tu parles pas de ce connard d'Antoine, là??
- Mais non! Je te parles d'Ulrich...
- Ha, ouf! Tu m'as fait peur!! Mais pourquoi tu dis ça? Tu sais, les sentiments, ça ne se contrôle pas! C'est pas ta faute si tu t'es laissée séduire par un autre! Et puis tu ne pouvais pas savoir qu'Antoine était un e****é pareil!
- Peut-être, mais si j'avais appris à le connaître et si j'avais écouté les rumeurs qui courraient sur lui avant de me jeter dans ses bras, j'en serais pas là aujourd'hui! »

Yumi, qui s'était calmée quelque peu pendant qu'elle se confiait à Marine, se remit à pleurer de plus belle. Elle se sentait très mal. Marine, l'ayant remarqué, lui dit:

« Rentre chez toi, ma puce, t'es pas en état de travailler. Je vais m'arranger avec le patron et je vais faire annuler tes rendez-vous de l'après-midi.
- Merci, Marine. T'es vraiment une super copine! » répondit la japonaise en s'essuyant les yeux et les joues.

Elle prit ses affaires et partit du cabinet. En bas de l'ancien immeuble de sept étages, elle prit la direction de la station de métro la plus proche. De là, elle se rendit jusqu'au terminus de la ligne de bus qui s'arrêtait devant chez elle. Elle y attendit quelques minutes avant d'en partir et fut rapidement transportée jusqu'au pied de l'immeuble où elle résidait. Elle y pénétra et monta les étages un à un lentement. Quand elle fut devant la porte d'entrée, elle fouilla dans son sac à main. Après quelques instants, elle en ressortit son trousseau de clés et en inséra une dans la serrure, puis la fit tourner et ouvrit la porte. Elle se déchaussa en posant son sac sur le guéridon de l'entrée et enfila une vieille paire de pantoufles. Elle se dirigea ensuite vers le salon et s'allongea sur son canapé en laissant échapper un long soupir. Elle ferma alors les yeux. Elle les rouvrit quelques instants plus tard puis se releva et se dirigea vers l'ordinateur . Elle s'installa devant la machine qui trônait sur un bureau, à proximité de la télévision et de la chaîne hi fi. Elle l'alluma, et celui-ci se mit aussitôt à produire son habituel ronronnement sourd. La première chose qu'elle fit fut de consulter ses mails. Elle en recevait une bonne dizaine par jour, de ses amis, de sa famille, et parfois de ses collègues de bureau et de ses clients. Elle remarqua aussitôt que Marine lui avait envoyé un mail pendant qu'elle rentrait chez elle. Elle l'ouvrit et le lut. C'étaient des mots gentils de sa part pour la réconforter, mais aussi pour lui dire qu'elle passerait après le travail pour voir comment elle allait. Puis lorsqu'elle l'eut mit à la corbeille, elle en remarqua un comme s'il lui était apparu dans un flash. Le nom de l'expéditeur l'avait interpelé dès que la liste des messages reçus était réapparue sur l'écran. Ulrich Stern.

« Tiens?! Pourquoi il m'écrit? Que peut-il encore bien vouloir me dire après ce que je lui ai fait? » s'interrogea-t-elle, surprise.

Elle hésita à ouvrir ce message. Devait-elle le lire? Devait-elle le mettre dans la corbeille sans y jeter un coup d'œil? Elle se dit alors que s'il avait pris la peine de lui écrire, c'était sûrement parce qu'il s'était produit quelque chose de grave. Elle se décida à l'ouvrir. Le message lui apparut alors et elle le lut rapidement.

« Mais pourquoi il m'écrit tout ça?? » se demanda-t-elle tout haut quand elle eut fini.

Elle ne comprenait pas bien pourquoi Ulrich lui faisait toutes ces confidences. Surtout si longtemps après qu'ils se soient échangés leurs derniers mots. Mais une chose l'intriguait. C'était la fin du message. Qu'avait-il bien pu vouloir lui dire par là? Elle ressassait sans cesse ces quelques lignes dans sa tête afin d'essayer d'en comprendre la signification:

« Je t'aime encore. Je n'ai jamais réussi à t'oublier.
À l'heure où tu lis ces lignes, j'en aurai sûrement fini avec toutes ces souffrances qui durent depuis si longtemps.

Ulrich. »

Après quelques instants de réflexion, la signification du message lui apparut clairement.

« Ulrich! Non! Pas ça! » dit-elle alors en se prenant la tête entre les mains.

Quelques larmes perlèrent dans ses yeux. Elle fut alors prise d'un sentiment de culpabilité. Après tout, s'il en était arrivé là, c'était un peu de sa faute à elle aussi. Et si elle était rentrée plus tôt, peut-être qu'elle aurait pu faire quelque chose. Elle regarda alors l'heure à laquelle elle avait reçu le message. 13 heures 18. Cela faisait donc une bonne demi heure qu'il lui avait envoyé ce message. Peut-être n'était ce pas trop tard pour éviter le pire. Elle rechercha alors le nom d'Ulrich sur internet. Elle découvrit alors qu'il avait fini par reprendre la grande entreprise de son père après des études avec des résultats plutôt en dents de scie. Il y avait même une photo de lui. Il était souriant dessus. Il avait l'air heureux. Mais à y regarder de plus prêt, elle remarqua que ses yeux ne disaient pas la même chose. Ils laissaient transparaître clairement son fardeau intérieur. Elle vit alors l'adresse du siège de l'entreprise et la nota sur un bout de papier. Elle décida de s'y rendre de toute urgence.

Il était toujours assis là, sur la corniche. Il se demandait s'il avait bien fait d'envoyer ce mail. Cette question lui torturait l'esprit.

« Va-t-elle le lire ou bien va-t-elle le mettre directement à la corbeille? » se demanda-t-il. « Mais pourquoi j'ai fait ça? C'est évident qu'elle n'en a plus rien à foutre de moi! Elle est heureuse sans moi! Pourquoi je m'acharne à penser à elle? Elle ne m'aime plus! Faudra bien que je me fasse une raison un jour. Elle est dans les bras d'un autre depuis longtemps. J'ai pas le droit de la faire souffrir et de lui gâcher son bonheur comme ça. Pourquoi la vie s'acharne-t-elle ainsi sur moi? Pourquoi est-ce que je souffre autant? Pourquoi? C'est injuste! »

Il allait repartir dans son bureau le cœur gros quand il remarqua un sac à dos posé à côté de lui. Il se demandait qui avait bien pu l'oublier là car il était le seul, hormis les agents de la sécurité, à posséder la clé de la porte d'accès au toit. Il reconnut alors son sac à dos, cela même avec lequel il allait en cours à la fac quelques années plus tôt. Mais que pouvait-il bien faire là? Il n'avait aucun souvenir le l'avoir amené à cet endroit avec lui. Il le saisit alors de la main droite et remarqua qu'il contenait quelque chose. Il l'ouvrit alors et y vit une bouteille en verre blanc. Il la sortit pour voir ce qu'elle contenait et lut sur l'étiquette la mention « Vodka ». Il reconnut aussitôt la bouteille qu'il avait ramené de son voyage d'affaires en Russie quelques mois plus tôt et qu'il n'avait pas encore débouché. Il se posait de plus en plus de questions. Il ne comprenait plus rien de la situation. Après quelques instants de vaine réflexion, il se dit alors:

« De toute façon, c'est bon pour ce que t'as! »

Puis il fit tourner le bouchon de la bouteille pour le dévisser et en but une gorgée. Celle-ci le fit tousser tellement l'alcool était fort. Il regarda l'étiquette et vit la mention « 60° ». Un vraie vodka comme on n'en trouve pas ailleurs qu'en Russie. Il en but alors une autre gorgée comme pour faire passer la première. Il sirota lentement le contenu de sa bouteille pendant encore une heure environ alors que les idées noires et les souvenirs douloureux défilaient dans sa tête seconde après seconde. Jusqu'au moment où il s'aperçut qu'une foule s'était réunie en bas de l'immeuble et le regardait. Il vit peu après des voitures de police et une ambulance arriver en bas. Les forces de l'ordre éloignèrent alors la foule du pied de l'immeuble. Alors qu'il regardait la scène avec amusement, il remarqua qu'il était rond comme une queue de pelle (complètement bourré, quoi!) et s'en amusa. Il regarda la foule. Il y vit une tête blonde.

« Tiens, c'est marrant! On aurait dit Odd! » se dit-il.

Il leva alors la bouteille vers le ciel comme pour la montrer à la foule et dit tout haut en regardant la tête blond plus bas:

« À ta santé, mon ami! »

Puis s'enfila une gorgée de ce qui restait du contenu de la bouteille. Il vit remarqua alors une autre tête blonde et un peu plus loin une tête à cheveux roses.

« Y a même Jérémie et Aélita! À vôtre santé à vous aussi! » leur cria-t-il, avant d'ingurgiter une énième goulée de son breuvage.

Mais en contrebas, la foule ne comprenait rien de ce qu'il disait tant sa voix était difficilement perceptible.

« Il ne manquerait plus que Yumi et tout le monde serait à nouveau réuni! Comme au bon vieux temps! Ha, Yumi...Yumi... »

Puis ses yeux s'inondèrent de larmes. Il fut saisi d'un sentiment de déception quant à lui-même.

« Regarde-toi, Ulrich Stern! Tu es devenu exactement ce que tu voulais éviter de devenir. » pensa-t-il. « Où sont donc tes rêves d'enfance? Où est la vie heureuse que tu voulais? La belle jeune femme que tu aimais plus que tout au monde, qu'as-tu fait pour la retenir et le rendre heureuse dans tes bras? Et tes rêves de devenir champion de pentchak silat? D'avoir de beaux enfants? Bref, que sont-ils devenus, tes rêves? Les aurais-tu oubliés? Où bien les aurais-tu reniés? Tout ça pour elle? »


À suivre...

---------------------


Alors? Qu'en dites-vous?

Je sais, il se passe des trucs un peu bizarre sur le toit mais vous allez comprendre dans la suite...
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Message 04 Juin 2008, 13:45

j'espere que Yumi va arriver et l'empêcher de faire cette bêtise
c'est merveilleux qu'ils s'aiment toujours aprés tant d'année
aller mais nous vite une suite pour qu'ont comprenne ce qui va se passer
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Message 04 Juin 2008, 14:19

Une suite vraiment magnifique ! L'émotion qui s'en dégage m'a donné des frissons !
Mais juste un truc qui me gêné : je trouve que ça fait un peu trop les yeux au ciel, la prière et tout et tout. On dirait une tragédie de théâtre.
Mais sinon tout est parfait !
Je plains vraiment ce pauvre Ulrich et j'espère que Yumi va le sauver !!!
J'attends la suite !!!
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Message 04 Juin 2008, 14:41

ATTENTION ! Tu le fais pas se suicider ! Mais pourquoi tout le monde le regarde ?

Vivement la suite !
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Message 04 Juin 2008, 20:43

Voilà la suite tant attendue! Au premier abord, ça ne va pas plaire à certains mais, autant vous le dire tout de suite, ce n'est pas ce que vous croyez!

zebestbh a écrit:Mais pourquoi tout le monde le regarde ?


Pourquoi? Tout simplement parce qu'un badaud, c'est con! (Mais alors vraiment con!) Dès que ça voit quelque chose de pas ordinaire, ça reste le regarder comme un con... Comme un mec au bord d'un toit d'immeuble, par exemple... Faut pas chercher plus loin! Je vous l'avait dit, c'est très con, un badaud! Alors quand ils sont plusieurs, je vous laisse imaginer...

Bon, trêve de bavardages! Bonne lecture!

------------------

Elle se précipita hors de chez elle sans attendre et se mit à courir dans la rue en direction du siège de l'entreprise de son ancien ami. Elle courut du plus vite qu'elle pouvait, tant et si bien que lorsqu'elle arriva à proximité, elle eut l'impression de n'avoir parcouru que quelques centaines de mètres depuis chez elle. Pourtant elle en était loin. L'immeuble de bureaux se trouvait en plein Paris alors qu'elle habitait la proche banlieue. Elle vit une foule immense au pied du building. Elle commença à la traverser. Elle remarque que toutes les personnes autour d'elle regardaient dans la même direction. Intriguée, elle se risqua à faire de même et quelle ne fut pas sa stupeur quand elle reconnut Ulrich assis sur la corniche tout en haut de l'immeuble. Elle s'arrêta tout net.

« Ho non! Ulrich! Ne fais pas ça, je t'en prie! Je suis là, j'ai tant besoin de toi » murmura-t-elle.

Elle l'avait dit d'une voie si faible que personne autour d'elle ne remarqua qu'elle avait dit quelques chose. Elle se remit alors en marche en directe de l'entrée de l'immeuble. Et sans ménagement, elle bouscula quelques personnes sur son passage. Elle voulait le rejoindre avant qu'il ne commette l'impensable et elle était prête à tout pour cela. Dans sa progression ralentie par les badauds, elle jetait un coup d'œil de temps en temps pour le surveiller. Elle craignait que le pire n'arrive avant qu'elle ait eu le temps de lui dire qu'enfin elle s'était rendue compte qu'elle l'aimait toujours et qu'elle regrettait de l'avoir tant fait souffrir. Elle ne cessait de se répéter intérieurement:

« Plus vite, Yumi! Plus vite! Sinon tu le regrettera jusqu'à la fin de tes jours! Allez! Plus vite! Il ne va pas t'attendre! »

En haut de l'immeuble, Ulrich n'avait toujours pas bougé de la corniche. Derrière lui, il entendit soudain des coups dans la porte métallique qui refermait l'accès au toit. Il tourna sa tête en direction de la source de ce vacarme. Il constata que la porte s'était refermée et verrouillée toute seule sans qu'il s'en rende compte. Mais cela ne lui posait aucun problème car il avait la clé qui lui permettait de l'ouvrir, ce qui n'était visiblement pas le cas de ceux qui voulaient le rejoindre. Il dirigea son regard vers la foule en contrebas, constatant qu'elle allait grandissante au fur et à mesure du temps au pied de l'immeuble. Il comprit alors pourquoi ils étaient tous rassemblés là.

« Ils croient donc tous que je vais sauter! Et c'est pour ça que tous ces imbéciles sont entassés en bas, juste pour voir si je vais le faire ou pas... Quelle bande de cons! Je ne suis pas assez fou pour ça... Ou bien peut-être suis-je trop lâche pour oser le faire... » pensa-t-il.

La porte de l'escalier menant au sommet de l'immeuble s'ouvrit brusquement dans un grand fracas. Ulrich sursauta puis se sentit soudain comme happé par une force contre laquelle il ne pouvait lutter. Les secouristes se précipitèrent dans sa direction, mais trop tard. Sur la corniche, plus personne. Dans la foule en contre-bas, des cris de terreur, des mains cachant des yeux, des spectateurs impuissants. Sur son visage, un courant d'air rafraîchissant. Dans sa tête, une pensée pour elle, pour eux et pour tous leurs amis. Dans ses yeux, Yumi au milieu de toute cette foule. Puis le sol. Et dans son corps tout entier, une douleur effroyable. Dans sa tête, un regret mêlé à un soulagement. Le noir, enfin. Puis plus rien. Sur le trottoir, un corps inerte. Parmi la foule, un cri déchirant. Celui de Yumi constatant son échec avec effroi alors qu'elle n'était qu'à quelques mètres de la porte d'entrée de l'immeuble.

« ULRICH! NOOOOOOON! »

Elle avait les yeux remplis de larmes. Elle se précipita vers son corps, bousculant tout le monde sur son passage. Elle continuait à crier et à pleurer à chaudes larmes. Elle s'en voulait. Elle savait qu'elle aurait dû lui parler il y a déjà si longtemps. Elle ne pouvait s'empêcher de penser que s'il en était arrivé là, c'était entièrement de sa faute, à elle et à personne d'autre. Elle arriva au niveau du cordon de sécurité qu'elle passa dans son élan sans la moindre résistance et se précipita sur le corps inanimé de son ami, face contre terre.

« Ulrich! Pourquoi? Pourquoi tu ne m'as rien dit? Pourquoi? Ne me laisse pas, s'il te plaît! J'ai besoin de toi! » hurla-t-elle en sanglots, agenouillée devant la dépouille de son pauvre ami.

Odd et Aélita sortirent d'on ne sait où et se précipitèrent vers Yumi. Elle remuait le corps d'Ulrich comme pour tenter de le réveiller, mais en vain. Elle ne voulait pas qu'il soit mort. Elle ne supportait pas cette idée. Odd et Aélita la saisirent par les épaules pour l'éloigner du corps d'Ulrich. Elle se débattait pour rester auprès de lui. Elle espérait toujours qu'il se réveillerait et qu'il se relèverait.

« Yumi! Arrêtes! C'est trop tard! On ne peut plus rien pour lui! » cria Odd, les larmes aux yeux.

Elle le regarda quelques instants, incrédule.

« Comment tu peux dire ça! C'est ton meilleur ami! On peut encore faire quelque chose pour lui! Je veux pas le laisser mourir sans rien faire! Non! Je veux pas! » déclara-t-elle.

Elle ne se contrôlait plus. Elle était en état de choc.

« Arrêtes, Yumi! Il est mort! Et on ne peut rien y changer! » rétorqua Odd en la secouant.

Et soudain...

À suivre...

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Non! Pas les cailloux! Puisque je vous dit que c'est pas ce que vous croyez!
Attendez donc de voir (ou plutôt lire) la suite et vous comprendrez ce que je veux dire par là!
Quand vous saurez, vous me trouverez bien tordu (et un brin sadique aussi d'avoir coupé là, car la suite est presque prête...)

P.S.: quelqu'un croit-il en la résurrection??? Oups! Je dis plus rien!
MES NOUVELLES FIC : Code Lyoko M.d.R. (Humour, quand tu nous tiens!) et Du cœur à l'ouvrage (Oh! Comme c'est mignon!)

VIENDEZ VOIR MES AUTRES FIC!!! Protocole Carthage (version 2), Je ne t'attends plus (terminée) et Sacré Jimbo! (one shot).

Non, je ne m'appelle pas Ann!!! Appelez-moi Vince. (Hé oui! Je suis un mec!!!)
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Message 04 Juin 2008, 20:55

:cry: pourquoi,pourquoi il est mort :cry:
Yumi a fait tout son possible pour arriver à temp
stp met nous vite la suite pour qu'ont comprenne
* * { M E R C I de lire mes fanfics } * *
~ mettez des comms, ça me fait plaisir ~

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Jeune Lyokophile

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Message 04 Juin 2008, 21:47

AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!
Non pas Ulrich !!!!!!!!!! C'est pas possible !!!!! :cry:
Et pauvre Yumi : elle culpabilise à mort. Mais d'où ils sortent Odd et Aelita ?!
Bon je préfère me raccrocher au "Et soudain..." et espérer un miracle.
Sinon le style est sublime : la description de la chute était d'une force et d'un réalisme immense, et c'était vraiment super !
Aller, la suite !
Une fic, c'est comme XANA : on bosse dessus comme un malade pour l'achever !

Massacreur de Rampants

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Message 06 Juin 2008, 17:49

Hé bien hé bien... quelle suite ! j'avoue très franchement que je te lis régulièrement, et cette suite m'a chamboulée ^^ donc hop faut que j'laisse un comm à la fois pour te dire que tu as un très beau style, mais aussi que l'histoire est trèèèèès intriguante.. notamment si Ulrich va "ressusciter" ou pas^^
En tout cas, continue, c'est super bien... :p

Tueur de Blocks

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Inscription: 20 Jan 2007, 15:29

Message 06 Juin 2008, 17:50

Miam! C'est une bonne suite!!

En temps normal je dirais: Oh NON Ulrich, il est DCD... :shock: :shock: mais avec l'apparition du "soudain..." :twisted: (euh au passage, c'est pas un peu sadique ça?)
C'est super bien décrit, il y a des descriptions à foison! C'est franchement bien même au niveau du dialogue! (par contre les gros mots... ça y va! XD)
Bon et bien bonne continuation!! ^_^

PS: "Votre" et "notre" ne prennent pas d'accent circonflexe!
Fan-fics: Ma saison 3 (Terminée), Futur du passé (Terminée), Tristesse jumelle (En cours), Vie parfumée (Avec Jen^^ / En cours).
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