une chronique stanislasienne: Freaks Lyoko.
Vous ne pourrez donc pas connaitre sa fin, mais elle était prévisible au fond.
Je commence tout donc. Je reprend tout, et principalement le personnage d'Ervig, qui me semble beaucoup plus compliqué que sa version bêta de la fic.
Alors je vous met le pitch de la nouvelle fic:
" Ervig von Wolfenstein est tout simplement un rejeton d'un prince de Stanislasie, monarchie constitutionnelle d'europe centrale. Il sort d'une grande école, et revient d'une mission en Afghanistan, où il a servit un des meilleurs généraux du Reich. A son retour, traumatisé, on lui trouve une place au ministère de la défense... dans les arcanes d'un pouvoir corrompu, quel peut bien être le rapport avec Frantz Hopper, Lyoko ? Le rapport sera sanglant..."
L'histoire commence.
Le blindé d'infanterie roulait sur la route de Kaboul, faisant voler dans les airs, la poussière jaunâtre, et sèche, du désert. Les montagnes de se prestigieux pays, entouraient le voyageurs imprudent, qui, si il se laissait fasciné par ces forteresse de pierre et de cailloux, pouvait à tout jamais se perdre dans les bras de Dieu.
L'eau était rare dans ce pays, comme chaque chose, et Ervig le savait. C'est pour cela que le sous-lieutenant Von Wolfenstein la buvait, avec préciosité et de façon consciencieuse. Tout en admirant les montagnes, défiant les cieux, il passa sa gourde à son camarade.
Dans le blindé d'infanterie, de fabrication Stern&cie, la ventilation se faisait entendre dans un vrombissement assez désagréable, entre quelques chaos et bouffé de poussière émanant de fuites sans importance.
Mais même le conducteur, le sergent Schwein, et son co-pilote, le caporal Bewel, ne vire pas ce petit détail sur le bord du chemin. Soudain, plus rien, le grand saut, le silence, la lumière, le noir. Un son assourdissant vous pétant carrément les oreilles, une douleur des dieux traversant tout votre corps, et la peur, l'incompréhension, l'inconscience, vous prenant par derrière !
Le camarade d'Ervig le sauva d'une mort certaine, en prenant pour lui, des débris mortels. Le blindage n'avait pas suffit, et le blindé vola, fit un tonneau, deux trois, quatre, pour s'écraser sur le bas côté de la route, laissant derrière lui un cratère noir et sanglant, fumant. Un bras, une jambe. Les autres voitures du convois s'arrêtent, se rentre dedans, une autre bombe explose. Ca pue ! Des coups de feu. Et c'est tout un bataillon qui pète les plombs.
Il y a des tirs de kalashnikov qui viennent des hauts plateau, au loin, d'autres viennent, de quelques centaines de mètres, vers les éboulis et les rochers au pied de la montagne. Des cris d'une langue pashtoun, des talibans, c'est une embuscades. Mais Ervig ne voit pas cela, il ne sait rien, et et inconsciemment, il se fait dessus, écrasé par les cadavres brulés de ses camarades. Les exclamations de ses camarades tombent en écho dans sa tête, et il ne distingue rien de leurs paroles.
Un sergent sans doute, ouvre un sas, la lumière aveugle le sous lieutenant, la fumée lui pique les yeux, on l'empoigne par l'épaule, il horriblement mal. Pourtant, on arrive à le sortir. Comment ? Il ne sait pas, il n'en a pas conscience, il ne veut pas y penser !
Dehors, la lumière lui crève les yeux, il ne sent même plus le gout du sang, il ne sent plus rien ! Il voit une lumière qui l'attire, et une forme magnifique, une nymphe, non, un bel éphèbe ! Un ange ! Vision mélancolique de la mort qui vous attire, qui vous désire ! L'ange est grand, l'ange à des cheveux de blé, lisse soyeux et long, volant dans les vents de Allah ! L'ange à des yeux azurs magnifiques, et des lèvres si douce, si rosés, et un teint de pêche, une pureté divine ! Mon Dieu !
Dehors, c'est la guerre dans toute sa splendeur, la guerre qu'on nous cache, la guerre qu'on glorifie, on combat pour la démocratie, la paix, pour défendre un gouvernement corrompu qui n'arrive même plus à défendre sa capitale !
"__ ... Renforts aériens ! Demande un officier à sa radio mobile ! Des mirages, des f-16 ! Je ne sais pas ! Mais nous avons besoin d'un soutien aérien !" Plus rien... Ervig ne ressent plus rien, il avait envie de dormir il voit l'ange, et c'est tout ce qui compte...
Soudainement ! 2013, automne 2013. Ervig se réveil en sueur, dans son lit, les yeux bleus exorbités, ses cheveux d'ébènes gras et ébouriffé, son corps en loque et déformé par les marques des draps. Il souffle, il souffle, il le reprend, se reprend en main. Ervig passe sa main sur son front suant. Il a encore fait cet horrible cauchemar. Son camarade mort sur lui, les cadavres du sergent Schwein et du caporal Bewel, le vieux sergent le sortant de son trou, et cet ange... cet ange qui le poursuit encore aujourd'hui ! Toujours cet horrible cauchemar où la mort c'est invité devant lui. Il s'est vu mort, il a vu la fin, alors il est mort. Il ne vit plus. A quoi bon tout cela ?
"__ Pourquoi hésites tu ?" Demande une voix. Il la cherche, dans sa tête, mais c'est à côté de lui que se trouve l'impertinente. En fait, je devrais dire l'impertinent.
Il est magnifique ! Il est beau ! Il est fort ! Il est désirable ! Il est androgyne. C'est un bishônen, aux traits orientaux magnifiques, fins et discrets. Ses cheveux blonds, couleur blé, long doux et soyeux, glisse sur ses épaules, et éclaboussent les oreillers. Son petit corps frêle dérange et déforme à peine les draps, de ses formes diaphane.
__ Je n'hésite pas. Répond tout simplement le prince, calme et hypnotisé. Pourquoi. Pourquoi se met-il doucement à saisir les poignets de l'intrus ? Pourquoi se laisse-t-il avoir à ce jeu ? Pourquoi soudainement, se colle-t-il à l'angelot ? Pourquoi ce jeune idiot a-t-il besoin de sentir les fins pectoraux de l'ange, ses abdominaux contre les siens, sa gaule toute dure ? Pourquoi ? qu'y trouve-t-il que l'on ne trouve déjà dans le près ? Pourquoi agrippe-t-il les omoplates de l'angelot ? Pourquoi ressent-il ce besoin irraisonné de sentir et gouté ces lèvres-ci, si irrationnelle et magnifique ? Pourquoi se fait-il du mal comme cela ?
Ne sait-il pas que quand l'orgasme le guette, l'objet du désir disparait ?
"__ Merde ! " Grommèle Ervig. J'avais raison. Il a encore eu tort. Comme chaque matin après son cauchemar, ce qui semble être rêve, ce que l'on désir être vrai, pour lui, disparait, et la dure réalité lui revient à la tronche. Son réveil sonne, il le pète, et l'envoi valser, se lève, à poil, sale, et empoigne sa tête, comme si il voulait la faire sauter.
Depuis deux mois que ce terrible cauchemar se poursuit, depuis deux mois qu'il est revenu de ce pays de fou, depuis deux mois qu'il revoit cette apparition divine... ce truc. Ah ! Il enrage, empoigne une cigarette, l'allume, prend un caleçon, puis, va bouffer un truc. Il ne sait pas quoi, il trouvera.
...
Pour Ervig Von Wolfenstein, la salle de bain, c'est tout un rituel. D'abord la douche. Les frêles gouttes d'eau tiède, bombarde son dos d'une canonnade monotone. Ses cheveux gras et puant la transpiration, se lave de toute saleté, le shampoing avec. Il terrassa, creuse, gratte, labour, retourne, et remue son cuir chevelu. Ses cheveux noirs sans saveurs, redeviennent d'un sombre éclatant; il se touche. Trente secondes. Rien a ajouter.
Viens ensuite le moment du visage... mon dieu, que la nuit a fait des dégâts ! Ses cernes déformes sa figure, ses yeux bleus sont éteints, et sa bouche... Un gant de toilette défonce sa figure, le savon frotte, le lait de toilette aussi, et tout s'éclaircit ! Les cernes s'atténuent, ses lèvres redeviennent colorés, tour reprend une teinte normale. Et son regard s'illumine d'une nouvelle lueur de vie.
Le brossage dent défonce la couronne de chaque forteresse de cet édifice magnifique, et si fragile, qu'est la mâchoire.
Vient le tour de la coiffure... imaginez Sigurd et Troy de Suikoden IV. Pour tout renseignement, google est votre meilleur ami. Imaginez leur coupe de cheveux de brun ténébreux, avec la mèche devant le front, passant parfois devant les yeux. Imaginez leur regard dur et froid, imaginez les, ceux beaux bishônens, non, ne branlez pas et restez calme, vous trouverez. Oui, imaginez leur coupe de cheveux... c'est celle d'Ervig. Le fils du marquis aura trouvé ainsi le bon alliage pour montrer sa lointaine période émo, et son style actuel, simple et dure, sans extravagance ridicule que les jeunes gens de son temps affectionnent. Ervig déteste les jeunes gens de son temps. Il réfléchit parfois à quelque vengeance, quand il repense à ses cents jours d'enfers en Afghanistan.
Mais il n'a pas le temps d'y repenser, surtout après s'être raser. Bientôt huit heure, il faut qu'il se dépêche. Il enfile son uniforme de lieutenant, et vérifie que ses galons sont suffisamment visible pour qu'un sergent soit intimidé, et qu'un capitaine s'amuse sur lui. Il se tire à quatre épingles, car pour Ervig, cette journée d'octobre n'est pas n'importe qu'elle journée ! C'est son premier emploi ! Son frère Igor lui a dégoté un boulot de secrétaire particulier aurpès du général Keiten, au ministère de la défense. De plus, son grand ami, son amour, sa raison, son équilibre, son cher Fritz Borodini l'a auréolé d'éloge auprès du vieux vétéran d'Irak pour le convaincre de le choisir.
Fritz Borodini est un grand blond. Le type même de l'aryen imparfait: grand fort, yeux bleus, blond, intelligent, calme et tranquille... mais Fritz Borodini a des tendances plus qu'amicales avec son grand ami Ervig Von Wolfenstein. Et en plus, il est très intelligent, trop intelligent. Il ne peut donc pas faire un bon aryen. Et en plus il est rouge... enfin,c 'est ce qu'on dit sans savoir.
Si Ervig n'a pas flanché à son retour d'Afganistan, c'est grâce à ce grand épis de blé sur patte ! Si Ervig réussit, c'est grâce à Borodini. Le couple diabolique de Stanislastadt qu'on les surnomme.
Stanislastadt, c'est la capitale de ce beau pays, la Stanislasie. Ce grand reich. Cette belle démocratie constitutionnelle ! 68 millions d'habitants, un million de soldats, une industrie de pointe, et forte, un Kaiser, trois peuples: allemands, slaviskopfs ( serbo-croate) et italiens. Et c'est surtout une histoire. Une histoire victorieuse, sans Otan ni union européenne, le pays est resté là, prostré entre l'Italie, l'Autriche et la Slovénie, tourné vers le futur.
Et Ervig est à l'image de cette jeunesse tournée vers le futur ! Propagande et idioties. Ervig est appart, et ça, dès qu'on le rencontre, on ne le sent pas directement. Pourtant, cette coquille pleine observe tout. Alors il juge, mais ça, on ne le sait pas encore.
Le leutnant enfile son imperméable, il pleut dehors. Une dernière cigarette pour la route, et c'est parti. Il sort, ferme à clés. Stanislastadt la grande, à 7h50 s'offre à lui, dans la brume du soleil levant. L'Histoire, elle, commence ; dehors il ne pleut plus.
http://yumi2004.fr/forum/viewtopic.php?t=6371 : A l'ombre des grattes-ciel en ruts... on survit, on serre les dents et les fesses, et on se tait : " A l'ombre des grattes-ciel en ruts, le loup et l'agneau" et " à l'ombre des grattes-ciel en ruts, le traqué de Wall Street".
une futur saga: Wolf, le maitre des abysses:
http://yumi2004.fr/forum/viewtopic.php?t=6238
Britannia est une puissance maritime dominant le monde telle la Grande-Bretagne dans notre monde. Sauf que Britannia à une épine dans son pied marin... Wolf, un pirate de la pire espèce. Partons à la découverte des aventures de ce saigneur des sept mers ! Epique, aventures, cape et épée, passion... la vie d'un pirate, ce n'est pas forcément la plus belle des vies...