Un Piège sentimental

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Étendre la vue Revue du sujet: Un Piège sentimental

Message par Yuki Kuran » 31 Jan 2011, 11:08

j'ai relue cette fic génial, continu ainsi, c'est supère j'aime beaucoup tes fics!!

Message par UltimBen » 29 Jan 2011, 21:43

re

Cette fic est géniale, je me suis dit que c'était la vraie Yumi mais l'attitude des monstres m'a fait penser que soit ils étaient amoureux d'elle soit elle était avec XANA.

Message par yumi34 » 12 Déc 2008, 23:31

:D coucou :D
sa fait un moment que j'ai plus mis de comm mille excuse!
franchent ta fin était super j'ai avec impatience la suite de cette fic.
et puis maintenant nous avons le couple et cette fois avec la vrai Yumi que demander de + ;)
bon je t'embrasse et continu!

Message par almelyoko » 11 Déc 2008, 22:19

Coucou ! Je profite de mon passage sur le forum pour remercier roger56 et Sol pour leurs comms' qui m'ont fait ENORMEMENT plaisir ! Et pour remercier une fois de plus les personnes qui continueraient de lire ma fanfic !
A bientôt ! ;)

Message par Sol » 06 Déc 2008, 18:45

coucou! :D je sais que je suis fautive mais je ne puvais vraiment pas répondre plutôt... :oops:
sinon enfin la fin!!! et bien c'était magnifique comme d'habitude et je tient à te dir que depuis l'idée jusqu'à la scène finale tout à été très bien écrit et décrit....
Bonne chance pour tes nouvelles fanfics ;)

Message par roger56 » 30 Nov 2008, 22:31

Une fin super ! T'as vraiment un don pour décrire les sentiments c'est pas possible :D
En tout cas le moment tant attendu de nos amoureux préférés se produit enfin! ce fut un réel plaisir a te lire, félicitations pour ta fic !

Message par almelyoko » 26 Nov 2008, 15:38

Coucou tout le monde !!!
Merci encore pour tout vos comms' qui m'ont fait très très chaud au coeur !!! :D
Et pour répondre à Ann O'Neemm, OUI je compte bien écrire une autre fic, qui serait la suite de celle-ci. Pour l'instant j'ai plein plein d'idées, alors faut que je fasse un tri ^^" (et pis y a les cours aussi !).
Voilà, l'info est passée alors à bientôt, j'espère ! ;)

Message par Ann O'Neemm » 11 Nov 2008, 23:06

Quoi??? C'est déjà fini??? :shock:

T'as même pas dit comment ont réagi Sissi et William en voyant Yumi et Ulrich ensemble! C'est une honte!!! Nan, je déconne!

Dommage que ce soit déjà fini, j'aurais bien voulu que ça se poursuive un petit peu. :cry: Mais bon, c'est pas moi l'auteur de cette fic, et donc c'est pas moi qui décide...

Cela dit, bravo! J'ai adoré cette histoire, mais ça, je crois que je l'ai déjà dit et répété dans mes posts précédents...
J'ai même envie de dire: "À quand une nouvelle fic de ta part?"

Message par yumi34 » 09 Nov 2008, 23:43

tout d'abord je tien à te présenter mes excuse pour mon absence
je trouve que tout le long de cete fics tu a fourni un bon travail
que c trés bien
bonne continuation pour ta prochaine suite

Message par Maggy' » 09 Nov 2008, 16:09

ils sont trop mignons!!!!!!!!!!! cette fic était géniale!!!!!!!!!

Message par almelyoko » 09 Nov 2008, 15:51

Bonjour tout le monde !!! ^^
En ce dimanche 9 novembre, à 14h33, je vous poste la suite et fin de ma fanfic, Un piège sentimental. Ça me fait bizarre, mais bon... Il faut bien y mettre un terme !
Je vous laisse donc savourer, en espérant que ça vous plaise...



Ça... c'était fait. Maintenant, il restait encore une personne à qui Ulrich devait ouvrir son cœur. Il prit donc son téléphone portable pour lui envoyer un SMS. Il tapota énergiquement, mais nerveusement sur le clavier...

MESSAGE ENVOYÉ

Il ne pouvait plus reculer désormais. Et puis d'ailleurs... Il ne demandait qu'à avancer.
A l'usine, Aelita, Odd et Jérémie venaient de finir leur récit sur le père d'Ulrich. Au même moment, Yumi reçu un SMS.

IL FAUT QU'ON SE PARLE, YUMI.
RDV SUR LE PONT, A L’ENTRÉE DE L'USINE A 19H.
ULRICH

O : Alors c'est qui qui t'envoie des messages ? Hein ?!

Y (extrêmement gênée) : P... Personne... C'était juste... Mon père...

A (le ton légèrement moqueur) : Et c'est pour un SMS de ton père que tu rougis comme ça ?!

En effet, après la lecture du texto d'Ulrich, ses joues s'étaient tintées à une vitesse et une intensité fulgurantes !

Y : Bon, ça suffit vous deux ! Jérémie ! Aide-moi !

J : Bon laissez-la un peu tranquille, la pauvre !

Y : Ah merci Einstein ! Toi t'es un ami !

J : C'est vrai quoi ! Faut pas lui en vouloir si elle devient rouge comme une tomate, rien qu'à la lecture d'un sms envoyé par son cher Ulrich !

Y : Euh Einstein ? Finalement je retire ce j'ai dit : t'es pareil qu'eux !

O : Ah ! Tu nous croiras jamais ; mais c'est exactement le même dialogue qu'Ulrich et Jérémie ont tenu, le jour où il l'a embêté comme ça lui aussi !

A : Comme quoi... Vous êtes bien sur la même longueur d'onde !

O : Alors dans ce cas-là c'est simple, y' a plus à hésiter...

J : Ça me paraît clair à moi aussi.

Y : Mais de quoi vous parlez ?

Tous les trois affichèrent une mine désespérée face à sa question, alors qu'ils estimaient lui avoir donné une très grande partie de la réponse. Ils prirent tout de même la peine de lui répondre.

O, A, J : FONCEZ !!!!!!!!!!!!!!!!

Là, non seulement Yumi avait parfaitement capté le message ( et en rougit), mais en plus, ses tympans en avaient pris un sacré coup !
Voyant que beaucoup de temps s'était écoulé, ils décidèrent de quitter l'usine pour se rendre "à la maison", pour Yumi, et à Kadic, pour les autres. En se séparant, les deux blondinets et la jeune fille aux cheveux roses ne manquèrent pas d'encourager Yumi, au passage, et de la titiller un petit peu avant son "rendez-vous", avec son beau brun. Mais celle-ci était tellement songeuse et heureuse qu'elle n'en tint pas vraiment compte. En rentrant chez elle, elle mesurait enfin, concrètement, les conséquences de sa "libération". Cela faisait quend même trois jours qu'elle n'était pas revenue dans son "petit" chez elle, avec sa "petite" famille. Les blagues d'Hiroki et ses parents lui avaient beaucoup manqué. A peine, eut-elle le temps de songer à tout cela, qu'elle se remémora son "rendez-vous", avec son beau brun.
18 h 45 : il ne vallait mieux pas trainer !
Elle repartie donc aussi vite qu'elle était arrivée.
Sur le pont de la vielle usine, un jeune homme faisait les cent pas, et était visiblement très inquiet.

U : Ah ! La galère ! Mais qu'est-ce que je vais lui dire, moi ?! Imbécile ! Tu lui dis de te rejoindre, mais tu ne sais même pas comment l'aborder ! Bon ben et si on tentait un " eh ! Bonsoir Yumi ! Tu sais à propos de ce que le spectre a dit, je... ". Non, c'est nul ! Je veux pas de Xana, ni de Lyoko dans cette conversation : je veux juste qu'il y est elle et moi. Bon alors, " Bonsoir Yumi ! Voilà, si je t'ai fait venir ici c'est pour...". Non, c'est trop formel ! Soit plus direct et plus naturel, vieux ! Çà donnerait, "Yumi ! Il faut qu'on discute toi et moi ! Non vraiment c'est sérieux là, c'est eux...". Oh ! Si je commence comme ça, elle part en courant. Ou peut-être... " Yumi j'ai quelque chose à te..."... Aaaaaaaaaaaaarg !!!

Y : Aaaaaaaah ! Non mais t'es dingue ?! Qu'est-ce qui te prends de crier comme ça ?!!

U : Mais tu... T'as surgi dans mon dos ! J'ai failli avoir une crise cardiaque.

Y (amusée) : Ah ? Désolée.

U (se calmant un peu et en rougissant) : Euh... C'est rien. Je... J'ai quelque chose à te dire.

Y (de même) : Ah... Je sais, et moi aussi.

Ils se tenaient tout deux face à face. Comme ils en avaient déjà, secrètement, rêvé. Ce moment, il n'était rien qu'à eux. Alors... A eux d'en faire un instant magique qui pourrait marquer toute leur vie !

U : Allez Ulrich ! Si t'as pu le faire une fois... Pourquoi pas deux ? Voilà... Je... Je sais pas vraiment comment aborder le sujet, en fait.

Y : Fait au plus simple... Ne te complique pas la vie.

Il l'avait bien écoutée : quelle douceur dans sa voix et dans ses mots. Il ne demandait qu'à être simple... Mais comment garder tout ses moyens devant la personne qu'on aimait et qu'on admirait le plus au monde ? Ce n'était tout de même pas rien ce qu'il tentait de lui dire. C'était tout de même un sentiment profond qui n'attendait que de pouvoir jaillir intensément, pour être libre et s'exprimer. Mais... Ce sentiment si fort, il était en Ulrich Stern : un garçon extrêmement timide et réservé. Alors pour jaillir... C'était pas gagné...

Y : Vas-y Ulrich, je t'écoute.

A ces quelques mots, dits avec une tendresse sans égal, elle lui prit les deux mains et planta son beau regard de nippone dans le sien. Il était pétrifié. Son regard si doux, si beau, avec son visage qui l'était également... Il se sentait à la fois plein de courage et de désir de tout révéler, mais en même temps... Plein de doutes et d'appréhension. Pourtant sur Lyoko, quand il avait vu la " petite lueur " dans son regard, il était fermement décidé. Mais maintenant, il était dos au mur. Malgré son tourment, il la vit une nouvelle fois, " la petite lueur " ! Ce petit truc magique qu'il ne trouvait que dans le regard de Yumi Ishiyama. Il aimait voir cela dans ses yeux noirs qui le fixaient lui, et rien que lui. Il voulait la voir grandir encore cette " lueur ".
Alors peut-être que le moyen, c'était de...

U : Yumi... Ça fait deux ans que je veux te le dire. Deux ans que je ressens ça au plus profond de moi. Et " ça " je ne l'ai jamais ressenti pour personne... A part toi.

Elle était totalement abasourdie devant cette révélation. Et quelle révélation ! Cela faisait tellement longtemps qu'elle l'attendait. Mais pour plus de confirmation...

Y (sous le coup de l'émotion) : Et... Dis-moi, Ulrich... C'est... C'est quoi " ça " ?

Le coup final et le sentiment pourrait enfin jaillir...

U : " Ça "... C'est l'amour bien sûr. Je t'aime. Je t'aime plus que tout !

Cette fois tout était complet... Tout était parfait. Donc...

Y : Moi aussi Ulrich... Ça fait deux ans que je ressens " ça ". Je t'aime... De tout mon cœur !

Il jaillit ! Libre enfin ! L'amour pouvait leur jouer des petits tours auxquels ils ne cessaient de penser dans leurs rêves ou dans leurs divers petits moments d'absence. Quel bonheur de se sentir léger... Et de se sentir aimer.

U : C'est... Tu n'imagines pas à quel point j'ai rêvé de ce moment.

Y : Moi aussi, Ulrich. Moi aussi. Et c'est encore plus beau que dans mes rêves les plus fous.

Elle grandissait... La " lueur " dans ses yeux ! Elle était vraiment heureuse, alors ? Elle l'aimait vraiment ? Il ne pouvait qu'être comblé de bonheur en le constatant. Etre aimer de la fille de ses rêves et la voir heureuse... Que demander de plus ? Rien.

Y : Je t'aime, Ulrich ! Et je suis très heureuse.

U : Moi aussi je t'aime, Yumi ! Et je suis heureux de te voir heureuse... Tu es tellement belle.

Voilà un magnifique moment. Simple, magnifique et magique. Ils se souriaient et se lançaient de tendres regards. Leur amour ne pouvait que produire un tel moment. Sauf que ce très beau moment, il y avait tout de même un moyen de le rendre plus beau encore...

Y : Embrasse-moi, Ulrich.

U : Je ne vais pas me faire prier.

Choses promises, choses dues : il rapprocha lentement et délicatement son visage de celui de sa bien aimée, et colla son front contre le sien. Quelques secondes plus tard, ce furent ses lèvres qu'il rapprocha des siennes. Elles s'unirent alors en un baiser amoureux tendre et timide. Petit à petit, tout leurs sentiments, tout leur amour, tout leur désir, pouvaient s'exprimer dans ce baiser. Un baiser qui devenait peu à peu langoureux, passionné et affectueux. Chacun éprouvait un plaisir intense dans ce très beau moment qui les réunissait enfin. Au cours de cet élan amoureux, l'une des mains d'Ulrich caressait délicatement les hanches de la belle japonaise, et l'autre son doux visage, tandis que les siennes, à elle, faisaient de même dans ses doux cheveux bruns. Que c'était bon. Ils ne pouvaient plus se lâcher... Ils ne voulaient plus se lâcher. Depuis le temps qu'ils attendaient ça... Ils savaient qu'ils devaient profiter de ce moment exceptionnel, au maximum. Mais ils finirent tout de même par se séparer pour se regarder... Avec beaucoup d'intensité et... d'amour.

U : Je sais que je me répète, mais... Je t'aime. Et j'aime t'embrasser aussi.

Y : Moi aussi. Je ne sais pas comment j'ai fait ces deux dernières années. Je t'aime.

Il lui donna un autre baiser fougueux et l'enlaça amoureusement. Ce fut automatique : une fois lui avait suffit pour devenir accro, mais cette fois... Il savait que c'était bien réel, et qu'il pouvait complètement se laisser aller dans l'expression de ses sentiments, dans ses gestes et dans ses baisers. C'était bien Yumi devant lui, et non une réplique qui avait pour but de l'embobiner. C'était bien Yumi, amoureuse et heureuse, dans ses bras, et qui s'y perdait pour se laisser aller, elle aussi. Leur bonheur, leur euphorie et leur passion, leurs étreintes amoureuses durènt ainsi ; encore et encore... Tard dans la soirée, sur ce pont qui s'élevait juste au dessus de la Seine qui s'écoulait calmement. Lyoko, Xana, le reste... Plus rien n'existait : il n'y avait qu'eux.




Et voilà c'est fini ! J'espère que cette dernière suite vous a plu !
En tout cas, pour ma part, j'ai pris énormément de plaisir à l'écrire !!!
Merci beaucoup à toutes les personnes qui ont lu cette fanfic, qui y ont posté des coms', (et en posterons, peut-être d'autres) !
J'attends vos impressions sur cette dernière suite, et encore merci !!! :D

Message par roger56 » 03 Nov 2008, 00:17

En ouvrant mes favoris j'me dis "Tiens si j'allais voir les fanfics ?"
Du coup j'ai vraiment aprécié le fait d'avoir une double suite, de cette superbe fanfic, toujours aussi bien écrite !!
Et on attend avec impatience le premier baiser de Yumi et Ulrich^^Leur moment sur Lyoko a été magnifiquement "brisé" et ça ne donne que plus de "suspense" a l'histoire, ça la relance quoi !
En tout cas j'ai adoré la suite, et j'en réclame une autre !

Message par *estella* » 02 Nov 2008, 22:13

Alors là franchement...

Ce moment pére/fils est génial,plein de tendresse,d'amour et trés touchant.

C'été vraiment super ;)

Ralala et ce baiser c'est pour quand ?? moi j'en ai marre d'attendre ^^

En résumé une suite superbe =)
Bravo

Message par almelyoko » 01 Nov 2008, 20:56

Bonsoir tout le monde ! ^^
Merci *estella* (et tout les gens qui lisent ma fic) !!!
Choses promises... Choses dûes : voici la suite !!!
Bonne lecture ;)



U : ODD ! ODD ! CA VA ?! DIS QUELQUE CHOSE !!!

O : ...

A, Y, U : ODD !!!

O (avec une toute petite voix taquine) : Quelque chose.

U (riant presque de soulagement) : Imbécile, va !

Y : C'est bon pour Odd... Et Jérémie ?

A : JEREMIE ? JEREMIE ?! REVEILLE-TOI, ALLEZ !

J (à moitié conscient) : Aelita ?

A (soulagée) : Oui, c'est moi.

Ulrich prit le pouls de ses deux amis pour vérifier si tout était normal.

U : C'est bon : leurs coeurs se remettent à battre normalement.

Y : Bonne nouvelle !

O, J : Contents de te revoir Yumi !

Y (ironique) : Mais tout le plaisir est pour moi !

Et ils rièrent tous les cinq : quel soulagement de tous se retrouver après cette dure épreuve. Epreuve qui d'ailleurs, avait permis à leur amitié de se dévoiler comme jamais. Et chacun avait prouvé à quel point il tenait à ses très chers frères d'armes. Toutefois, il fallait reconnaître que Xana avait bien préparé son coup : il faudrait songer à plus de prudence à l'avenir ; mais qu'importe ! Ils s'étaient tous retrouver dans la joie et la bonne humeur, et rien ne pourrait troubler leur amitié si bien ancrée.
Tellement il était pris dans ce sentiment de bonheur chaleureux, Ulrich venait à peine d'entendre la sonnerie de son téléphone portable.

U : Allo ?

M. S : Ulrich ? J'espère que je ne vous dérange pas. Je voulais juste savoir comment ça se passait, vu le temps que je t'attends.

U : Oh ! Désolé Papa je t'avais complètement oublié. Je...

M. S (sur le ton de la rigolade) : Et ben c'est gentil ça !

U : Oh ! C'est pas ce que j'ai voulu dire. Bon j'arrive tout de suite pour t'expliquer.

M. S : Très bien. A tout de suite.

U : A tout de suite. (Ce retournant vers ses amis) Je dois aller voir mon père.

O : Dis, tu comptes plus partir maintenant ?

Le beau brun posa soudainement son regard sur la belle japonaise, à l'entente de cette question. Il répondit, calmement, toujours en la regardant dans les yeux.

U : Bien sûr que non.

Elle fut immédiatement gênée, et lui aussi ; mais il ne le laissa pas paraître en se tournant vivement vers le monte-charge, les empêchant ainsi de voir la teinte rouge qu'avaient pris ses joues. La porte se referma sur lui.
Yumi et les trois autres étaient donc restés dans la salle. Elle avait toujours cette teinte rouge qu'avait provoqué le regard charmeur de son cher Ulrich, mais pour éviter les questions gênantes des autres, elle changea de sujet.

Y : Ulrich s'entend bien avec son père, maintenant ?

O : Oh ! Tu le verrais. Son père est génial. Finalement il est exactement comme son fils : dur et froid à l'extérieur, mais c'est un vrai tendre à l'intérieur !

A : C'est vrai ! Il nous a même sauvé la vie !

Y : Quoi ? Lui ?

J : Oui ! Il s'est défait à lui tout seul d'un spectre polymorphe !

Y : Hein ?! Racontez un peu !

Ses amis répondirent aussitôt à sa requête, par une très longue narration parcemée de détails valorisants et de termes qu'elle n'aurait jamais soupçonnés, pour qualifier cet homme qui paraissat si dur avec son fils ; et d'une (très fidèle) imitation, de la part d'Odd.
Pendant ce temps, Ulrich commençait à voir son père, tandis qu'il arrivait devant le portail de Kadic. Les deux Stern se retrouvèrent alors face à face, pour leur plus grand plaisir.

U : Désolé de t'avoir fait attendre, Papa.

M. S : Ce n'est rien fiston. Alors vous avez bien discuté ? Ca s'est arrangé ?

U : Euh... C'est une longue histoire.

M. S : Longue comment ?

U : Longue comme... Tu ne peux pas te l'imaginer.

M. S : Bien ! Dans ce cas, je suppose que tu veux rester ici, finalement ?

U : Oui. Pardon de t'avoir fait déplacer pour rien.

M. S : Ce n'est rien mon fils : ça m'a fait énormément plaisir de te revoir... Et que tout aille mieux entre nous.

U : Oui, à moi aussi Papa.

M. S : Mais je te demanderais tout de même une chose : fait des efforts dans tes études. Je sais que tu peux le faire, et je ne veux pas que ta vie soit un échec : (avec un ton blagueur) ce n'est pas un long fleuve tranquille, tu sais ?

U : Oui, compris. Je le ferai.

M. S : Je te fais confiance. Faudrait qu'on se voit plus souvent, et qui sait... Aller faire cette fameuse partie de pêche que je t'ai promise depuis tes sept ans.

U (avec une petite lueur dans les yeux) : Tu t'en souviens ?!

M. S : Bien sûr que je m'en souviens !

U : Dans ce cas... Oui, pourquoi pas.

M. S : D'accord. Je vais devoir y aller alors. Au revoir Ulrich... Je t'aime.

U : Je t'aime aussi Papa.

Des mots si forts, si réciproques, si beaux... Cela faisait des années qu'ils ne s'était pas adressé un seul "je t'aime" : en bons Stern, ils étaient extrêmement touchés et heureux. Ils croyaient rêver ! Ils se serrèrent dans les bras... Une dernière fois. Une dernière fois la chaleur d'un père, d'une part, et la chaleur d'un fils, d'autre part, les enveloppait et les réchauffait l'un et l'autre, avant leurs prochaines retrouvailles. Une telle démonstration d'amour... C'était vraiment beau à voir. Le père passa alors sa main gauche dans les cheveux de son rejeton, pendant que sa main droite le compressait très fort contre son corps : sentir son enfant contre soi... Quel bonheur ! Et l'enfant en question pensait exactement la même chose de lui. Après cette belle étreinte, ils se séparèrent, à grands regrets, se destinant un regard et un sourire tendres.

M. S : Prends soin de toi mon p'tit gars. (Avec un clin d'oeil) Et bonne chance avec ta copine !

U (rougissant un peu à cette remarque) : Euh... Merci Pa'. Et dis à maman que je pense très fort à elle.

M. S : Ce sera fait. Au revoir.

U : Au revoir.

Cette fois-ci, c'était le dernier : le grand homme brun entra dans sa voiture, ferma la portière, et enclencha le moteur. Dans le rétroviseur, il pouvait apercevoir le visage de son fils, à qui les larmes commençaient sérieusement à monter. Ce phénomène s'appliquant aussi à lui, il démarra rapidement avant de succomber à la tentation de garder son fils rien que pour lui, et de l'emmener avec lui. Jamais ces deux-là n'auraient imaginé que cet "au revoir" serait si déchirant pour eux. Ulrich pouvait encore voir la voiture blanche sur plusieurs mètres, jusqu'à ce qu'elle devienne un petit point blanc qui ne tarda pas à disparaître.

U : Je t'aime Papa.

M. S : Je t'aime Ulrich.




Et voilà !!! Un joli moment père/fils !
J'attends vos réactions, en espérant que vous avez passé un bon moment de lecture !

A bientôt ! ;)

Message par *estella* » 01 Nov 2008, 20:03

Oups j'chui en retard moi :lol:

:shock: Comment à tu osé briser ce moment T_T
C'été trop beau pour être vrai...
J'espére que le baiser arrivera bientôt :D

A part sa c'est toujours aussi génial :p
J'ai adorée =)
Bravo à toi ^^

Bonne continuation =)

Message par almelyoko » 31 Oct 2008, 20:06

Merci Ann O'Neemm ! Ton comm' m'a fait plaisir ! :D
Et oui j'ai osé briser ce moment, et... J'EN SUIS FIERE !!! :p
Il faurda patienter pour le baiser ^^ . Sinon j'ai très bien avancé ces derniers temps, donc je vais poster une suite demain ! Mais j'attends encore quelques comms' sur la précédente (à qui voudra bien sûr ^^" ).
A bientôt !!! ;)

Message par Ann O'Neemm » 27 Oct 2008, 22:07

Rhaaaa!!!!!!!!!!!! Mais quand donc vont-ils enfin s'embrasser, ces deux-là????
Non mais t'as pas honte d'avoir osé briser un moment pareil entre eux deux?!

Sinon, c'est toujours aussi bien! J'adore toujours autant et j'attends la suite (comme beaucoup d'autres, je suppose... ;) )
En tout cas, bravo pour cette suite, elle est super! Continue!

Message par almelyoko » 27 Oct 2008, 13:24

Coucou !!! J'avais complètement oublié !^^"
Je vous poste la suite tout de suite !!! :D
Bonne lecture !


De leur côté, les trois autres Lyoko-guerriers avaient posé le Skid' sur le territoire du desert depuis un bon moment. Une armée de monstres composée d'une tarentule et de deux mégatanks, leur barrait l'accès à la tour activée ; mais Ulrich prit très vite les choses en mains.

U : Bon ! Vaut mieux passer en force, parce que d'après ce qu'a dit Aelita, Odd ne va pas pouvoir tenir encore longtemps !

Y : T'as raison.

A : Je suis d'accord !

U : Bien ! Alors Aelita tu t'occupes de la tarentule, puis tu passes en force, pendant que Yumi et moi on se charge des mégatanks.

A : Ok !

Le beau brun était sur le point de partir à l'assault, quand...

Y (toute gênée) : Ulrich... Je... Euh...

U (avec une douceur indescriptible) : Plus tard Yumi.

Y : Euh... D'accord.

U : Sois prudente.

Y : Toi aussi Ulrich.

Après ces quelques paroles débordantes de tendresse, ils se dispercèrent tous les trois, fonçant vers leurs dangereux ennemis.
A l'usine, la porte du monte-charge s'ouvrit à ce moment-là. Une "Yumi" assoiffée de sang en sortit, prête à faire subir les pires souffrances à ce pauvre Jérémie.

J : Oh non ! Xana !

Y[X] : Tiens ! Tiens ! Tiens ! Mais qui voilà ?! Ne serait-ce pas le "rat de clavier" de ce groupe de morveux pathétiques, qui ne cessent de me mettre des bâtons dans les roues ?!!

J : ...

Jérémie ne savait que répondre, ni que faire. L'ennemi était en face de lui, et il était incapable de se défendre lui-même. Profitant de la situation, le spectre lui envoya une énorme décharge électrique. Celle-ci lui parcourue douloureusement son petit corps d'ado, augmentant considérablement sa température, affolant ainsi tout son organisme. Le pauvre Einchtein souffrait et voulait le crier aussi fort qu'il le pouvait... Mais sa gorge était comme paralysée, sous l'effet du choc.

Y[X] : Ton heure va bientôt sonner, petit ! Et celle de tes amis, qui te sont si chers, aussi !

La tension s'élevait de seconde en seconde, malmenant le blondinet à lunettes.

Odd, quant à lui, était à peu prêt dans la même situation : William avait fini par prendre le dessus sur lui, et expédiait son corps, à plusieurs reprises, à travers les quatre coins de la pièce.

W[X] : Je vais bien m'occuper de toi, mon p'tit maigrichon.

O : Bon ! Cette fois-ci y'en a marre : C'EST... SVELTE !!!

Ne prenant pas en compte la "crise" que le jeune homme "svelte" venait de faire, William le soumit, comme son camarade, à une décharge électrique si intense, qu'il ne pouvait riposter.

W[X] : C'est bientôt fini... Pour vous tous !

Sur Terre c'était pas vraiment (voir pas du tout) la joie, pour les deux blondinets ! Sur Lyoko, les résultats étaient nettement meilleurs. Effectivement, Aelita avait détruit la tarentule et fonçait en direction de la tour activée, et Ulrich en avait fini avec son mégatank. Seule Yumi peinait à se débarrasser du sien et se retrouvait en très fâcheuse posture. Ayant vu cela, Ulrich se précipita vers elle pour l'aider... Mais trop tard. Le coup du mégatank était déjà parti... Elle fut touchée.
Elle entama un vol plané spectaculaire jusqu'à l'extrémité du territoire : elle allait tombée dans la mer numérique ! Elle paniquait à la vue des flots, en mouvement, de "la mer", qui semblaient tenter de l'attraper comme pour rendre son calvaire plus court.
Pour elle, c'était fini... Plus d'espoir... Elle fermait les yeux.

U : SUPERSPRINT !!!

Ses yeux se rouvrirent à l'entente de cette voix si agréablement familière. Une seconde après, une main forte et ferme retint son corps, par son poigner gauche. Elle releva doucement la tête pour voir cette main salvatrice qui venait de lui éviter l'irréversible. Puis elle leva les yeux, encore un peu, pour le voir, lui. Son visage était tellement expressif et beau ! Elle y voyait de la peur, de l'inquiétude, de la tendresse, de l'attention, et surtout un sourire... Un sourire rempli d'affection... Et d'autre chose, peut-être ? Mais elle en aurait la confirmation plus tard. Il la hissa sans grande difficulté sur le rebord du territoire desert. Il n'y avait plus de danger : Aelita s'était chargée du monstre. Une fois avoir mis le pied à terre, Yumi pris appuie sur les fortes épaules d'Ulrich pour se redresser progressivement. Dès qu'elle fut bien droite, ils se regardèrent profondément dans les yeux : lui, avec ses mains sur sa taille, et elle, avec les siennes sur son torse. Quelle situation douce et familière...
A l'usine, Jérémie et Odd étaient à bout forces : la vie les quittait peu à peu, mais ils continuaient de se battre, persuadés que leurs amis faisait le maximum pour eux. Leur sang se jettait à une vittesse affolante dans leurs artères et leur souffle était quasi-inexistant...
Pendant ce temps, Aelita se positionnait, parfaitement, au centre de la première plateforme de la tour : elle commençait sa lente ascension.
Yumi et Ulrich, eux, continuaient de vivre leur petit "rêve familier".

U (un peu gêné) : Ca... Ca va, Yumi ?

Y (également) : Oui ça va. Merci... De m'avoir sauvé la vie.

U : Mais c'était rien : j'étais là au bon endroit, au bon moment... Ca... Ca te rappelle pas quelque chose... Ce qui est en train de se passer ?

Y : J'y pensais, justement, oui. Et c'est... Vraiment... Agréable.

U : Oui... Comme la... Dernière fois.

Et comme la "dernière fois", leurs yeux se fermèrent, et leurs lèvres se rapprochèrent lentement, afin de créer cet instant magique, dont ils avaient toujours rêvé.
Aelita apposait sa main droite sur la plateforme bleue du deuxième étage de la tour. Le protocole habituel s'afficha.

AELITA
CODE
LYOKO

L'effet fut immédiat : le spectre polymorphe à l'effigie de la belle japonaise disparut dans une sombre fumée, et William tomba lourdement sur le sol. Il était sonné, et Jérémie et Odd aussi.
Aelita sortit de la tour, sa tache accomplie. Plus loin, hors de sa vue, les deux amoureux avaient leurs lèvres à quelques centimètres d'écart. Leurs nez se frottaient doucement, et leurs lèvres ne faisaient que se froler. Ca y est... Le moment tant attendu allait enfin arriver... Quoique...

A : Yumi ! Ulrich !

Ils sursautèrent, se lachèrent, s'observèrent, puis se retournèrent. Aelita avançait vers eux : ce n'était pas pour maintenant !

A : Contente de voir que tu vas bien, Yumi !

Y : Euh... Oui, merci.

A : Allez ! Il faut vite rentrer ! Je suis inquiète pour Jérémie et Odd !

Ils rentrèrent donc sur Terre et allèrent constater l'état de leurs deux pauvres amis qu'ils avaient ramenés dans la salle du poste de contrôle, et qui avaient été durement secoués.



ET VOILA !!!! J'attends vos comms' ! ;)

Message par almelyoko » 19 Oct 2008, 16:31

Merci pour ce comm' roger56 ! ^^
Je sais que ça fait longtemps, mais j'avais pas trop le temps (cours, devoirs, etc ...). Je suis actuellement en train de bosser sur la fic. Je compte poster régulièrement des suites à partir des vacances : comme ça c'est plus pratique ;) . Donc, je vous donne rendez-vous pour la fin de cette semaine (samedi plus précisément). Je posterai une suite en sortant des cours !!!
Voilà ! A très bientôt !!! :D

Message par roger56 » 19 Oct 2008, 16:04

Ah enfin une suite !
Ca fait un bail qu'on en attendait une^^
c'est un peu court mais j'espere que la suite sera plus longue!!!

Message par almelyoko » 13 Oct 2008, 15:53

COUCOU TOUT LE MONDE !!!!!!!!!!!! Je sais que ça fait pas mal de temps, mais la rentrée, et tout et tout... J'ai pas eu le temps de continuer. Mais maintenant que je m'y remets... :confettis: Autant continuer avec une p'tite suite !!!

Bonne lecture ! :p



Pendant ce temps-là, le plaisantin de la bande effectuait sa longue traversée en skate board dans les égoûts. Il savait que les spectres rejoindraient très vite l'usine, et qu'il ne lui restait que très peu de temps pour les contrer. A la fin du trajet, il empreinta l'échelle qui permettait l'accès direct au pont d'entrée. Les deux spectres étaient là. Plus menaçants que jamais.

Y[X] : Ah ! Vous voilà ! Enfin... Juste le maigrichon...

O : SVELTE !

Y[X] : Si tu veux. Alors... Aelita et Jérémie n'arrivent pas à grimper à l'échelle ? Ou alors ils croient peut-être que tu vas nous neutraliser tout seul et puis que vous irez vers l'usine ?

O : Et ils auraient raison ! Je vais vous faire votre fête bande de zombies xanatifiés !

W[X] : Attends ! A quoi on joue là ?! Où sont Aelita et Jérémie ?!

O : Ben... Euh...

Trop tard... Le spectre a compris : ils étaient fichus.

Y[X] : Ils sont à l'usine !!!... William ! Occupe-toi de ce maigrichon...

O : SVELTE !

Y[X] : SILENCE !!!

La poupée xanatifiée à l'apparence nippone leva furtivement la main et fit jaillir un boule d'énergie si intense, qu'elle projeta le pauvre blondinet à l'intérieur du vieux bâtiement, pour finalement atterrir, douloureusement, sur le sol de la salle-cathédrale. Ses deux ennemis le rejoignirent en un saut spectaculaire.

Y[X] : William ! Occupe-toi de ce morveux ! Quant à moi... Je vais prendre soin de Jérémie, d'Aelita, de cet abruti d'Ulrich et de sa petite-amie !

Ces paroles avait été prononcées, alors que "Yumi" actionnait le bouton avec un air sombre et mystérieux, qui donnait la chair de poule. Son sbire, lui, executa les ordres qu'il venait de recevoir. Mais, malheureusement pour lui, Odd était un vrai coriace !

O : Eh oh ! Beau gosse ! Tu viens ?!

William se rapprochait dangereusement de lui.

O : C'est pas la peine de prendre tes grands airs de guerrier sanguinaire : sur Terre ou sur Lyoko... C'est moi le chef !

Se défiant tout les deux du regard, il se préparèrent à combattre !



Et voilà ! J'attends vos coms' ! ;)
(Et la prochaine suite est pour TRES bientôt)

Message par evilkart » 31 Aoû 2008, 12:43

Encore une super suite, comme toujours !
Heureusement que tout le monde est sauf ... pour l'instant :p
J'aime bien la petite touche d'humour, des pensée de Odd " toutes les vannes qu'il ne pourrait plus sortir, etc... "
Le suspense est bien dosé, dans l'Ermitage, lorsque Yumi et William xanatifiés cherchent le groupe, Odd n'est pas passé loin^^

Et puis vivement une suite bien sur !

Message par Sol » 30 Aoû 2008, 14:01

enfin il sont sauves!!! il etait temp...
vivement la fin de l histoire

Message par Tex » 30 Aoû 2008, 09:54

C'est super cool merci

Message par almelyoko » 28 Aoû 2008, 20:30

Bonsoir tout le monde ! Merci ENORMEMENT pour tout vos comms' !^^
Je vous poste la suite !
Bonne lecture !



Sur Terre, justement, Odd continuait sa course folle, à travers les rues, pour tenter d'échapper à ses deux poursuivants. Il tourna à un coin de rue : ces derniers ignoraient donc toujours l'absence de Jérémie et d'Aelita.

O (pensant) : Mais qu'est-ce que je vais faire ?! Ils sont beaucoup trop rapides ! Et en plus, ils vont vite découvrir le pot aux roses ! Ah ! Mais qu'est-ce que je vais faire ?!!

Perdu dans ses pensées, il vint à peine de se rendre compte qu'il se trouvait tout près de l'Ermitage. Il eu alors l'idée de s'y cacher le plus longtemps possible, afin de donner aux autres, le temps nécessaire pour desactiver la tour sans encombre. Il se dissimula dans la chambre d'Aelita, et se faufila dans une vielle commode en piteux état. Celle-ci comportait quelques trous dans la porte, ce qui l'obligea à s'accroupir. Peu de temps après, un grand bruit, qui avait été provoqué par l'enfoncement de la porte de la demeure, marqua l'arrivée de William et "Yumi". Pensant toujours que le groupe était au complet, ils se séparèrent au rez-de-chaussée afin de fouiller, plus efficacement, les moindres recoins. La pression commençait sérieusement à monter pour le "rigolo" de la bande. En effet, chaque bruit de pas et chaque bruit d'étagère renversée, le faisait sursauter, et il s'imaginait à chaque fois que son tour allait venir. Les deux spectres, quant à eux, commençaient à perdre patience : leur recherche fut alors plus frénétique, au point de detruire, d'une boule électrifiée, tous le mobilier, dans toutes les pièces. Le grésillement de l'électricité accentuait considérablement les maux de ventre du blondinet. Celui-ci se voyait déjà cuit à point, dans sa petite commode. Ses craintes se concrétsaient un peu plus quand il entendit des bruits de pas, dans la chambre. Ceci eu pour effet de le crisper de la pointe, que formaient ses cheveux, jusqu'aux orteils, et de bloquer momentanément sa respiration. Le jeune xanatifié entama son inspection : son intérêt se porta immédiatemment sur la fameuse commode. Il s'en rapprocha lentement, la main tendue vers la poignet : ce pauvre Odd imaginait déjà à tous les moments qu'il ne vivra certainement pas, à tous les coeurs qu'il ne pourra jamais cueillir, à toutes les vannes qu'il ne pourra plus sortir, à tous ces plats qu'il ne pourra jamais goûter... Et tant d'autres choses aussi farfelues les unes que les autres. Un "clic" marquant l'enclenchement de la poignet se fit ententdre : il était fait !

Y[X] : Eh oh ! Qu'est-ce que tu fabriques, abruti ?!!

Le clône de Yumi venait de débarquer dans la chambre, tandis que William c'était retourné pour lui faire face : Odd voyait la douce lumière du paradis s'intensifier un peu plus...

W[X] : Ben... J'étais sur le point de fouiller cette commode...

Y[X] : Imbécile ! Tu crois vraiment que ces trois avortons pourraient tenir dans ce meuble minuscule ?!

Et comme pour montrer sa colère, face à la stupidité, de son complice, elle envoya un coup de pied foudroyant dans le pauvre meuble de rangement : la porte s'ouvrit sur le coup, laissant apparaître le jeune humain. Cependant, comme ils avaient le dos tourné, il ne le voyèrent pas. Puis un contrecoup referma instantanément la porte.

Y[X] : Ils ont peut-être dû se cacher dans la pièce où j'avais enfermé
Yumi et Ulrich, la dernière fois.

Ils se rendirent alors dans la pièce, qui avait servi de four géant, à nos deux amoureux. Ce sursit donna à Odd l'occasion de reprendre sa respiration, normalement, et de pousser un soupir de soulagement, comme il n'en avait jamais poussé.

O (à voix basse) : Yes ! Je vais pouvoir vivre !

Ensuite, il s'enfuit par la seule fenêtre de la pièce, qui donnait juste en face du passage manant aux égout. Les spectres continuaient leur fouille, dans la salle où ils s'étaient rendus : mais rien.

Y[X] (dans une colère noire) : Mais c'est pas vrai !!! Où sont-ils tous ?!! Trois gamins ça devraient pas être dur à trouver dans ce taudis !!!

W[X] : Et s'ils étaient à l'usine ?

[X] : Imbécile ! Tu les as vu la quitter comme moi !!!... Je n'ai aucune idée de l'endroit où ils peuvent se cacher... Mais bon... Retournons au laboratoire pour assister à la fin des jeunes tourtereaux : ce sera ça de gagné.

Et il se mirent en marche vers l'usine, en passant par la forêt, sous l'oeil attentif d'Odd.

A l'usine, Jérémie avait déjà localisé Ulrich et Yumi (avec beaucoup de difficulté, du fait de la furtivité de la "sphère-prison"), et enclenché les procédures du Skid avec Aelita. celle-ci était dans la mer numérique.

J : Allez ! Dépêche-toi, Aelita ! Ce n'est plus qu'une question de temps !

A : Oui, je fais ce que je peux, Jérémie !... PROPULSION MAXIMALE !!!

Le sous-marin virtuel, effectua une fulgurante accélération, à la seconde où ces mots ont été prononcés. Aelita continuait son chemin sans problème.
Non. Les problèmes, ils n'étaient que pour Yumi et Ulrich. Effectivement, leurs Navskids se raprochaient inlassablement, sous l'effet de la pression qu'opéraient les parois de leur prison virtuelle : des petits gresillements commençaient à se manifester, pour témoigner du début de la perte d'énergie de leurs vaisseaux, qui étaient confirmée par leurs petits écrans bleus. Yumi commençait sérieusement à paniquer, tandis qu'Ulrich essyait de la calmer.

Y : Ulrich ! On ne s'en sortira jamais !

U : Ne dis pas ça ! Je suis sûr que les autres sont quasiment arrivés jusqu'ici pour nous sauver !

Y : Mais enfin, regarde ! On n'a presque plus de bouclier !

U : Oui je sais...

Il avait dit ça sur un ton résigné qui refletait son desepoir, et sa tristesse de disparaître à jamais avec elle. Ils se regardèrent alors profondément, pensant à la même chose, et priant de toutes leurs forces, pour que ce regard ne soit pas le dernier.

A : Et ben, vous deux ?! Vous avez pas trouvé plus romantique comme endroit pour votre premier rendez-vous ?!

U, Y : AELITA ?!

A : Et oui ! Ne vous inquiétez pas : on s'occupe de vous !

J : Vas-y Aelita ! Enclenche la clé numérique sur la sphère, comme ça, je pourrais craquer son code et les sortir de là !

A : Ok !... CLE NUMERIQUE, ENCLENCHEE !

Un fuseau blanc apparu : celui-ci était relié à la sphère et au Skid. Jérémie se mit tout de suite au travail. Mais malheureusement, la dimunution du diamètre de la sphère ne ralentssait pas pour autant. Des fissures devenaient visibles sur les vitres des deux engins : leur fin était toute proche.

U : Dépêche, Jérémie !!!

J : Oui ça vient, ça vient ! (Quelques secondes après) C'est bon !!!!

A ces mots, la bulle explosa complètement, et s'éparpilla en milliers de petits pixels : les deux petits vaisseaux étaient libres, désormais.

Y : Bravo Jérémie et Aelita ! Et merci infiniment !!!

U : Ouais, vous avez fait du super boulot !!!

A : Ben... Ca sert à ça les amis !

J : Exact ! Mais on a pas le temps de papoter, là : vous avez encore une tour à desactiver ! Territoire du désert !

A : Ranger ! Allez ! RECUPERATION !

Les deux Navskids se rattachèrent l'un après l'autre sur le Skidbladnir. Et Aelita put enclencher la vitesse supérieure et foncer en direction de Lyoko.


Et voilà ! J'attends vos réactions ! ;)

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