par Rose » 05 Nov 2011, 17:02
5 ans plus tôt :
08h 12 :
Il y a des matins où vous souhaiteriez plus que tout au monde pouvoir rester dans la chaleur réconfortante et douillette de vos draps. Une petite voix vous souffle que rien de bon ne puisse advenir à l'extérieur et le clapotis de la pluie contre le toit ainsi que le souffle violant du vent qui ébranle votre fenêtre vous confirme cette impression.
Ce matin était un de ceux-là.
Mais je me dis que rien n’arrive jamais au hasard peut être étais-ce mon destin d’aimer cette âme fragiliser, peut-être qu’elle n’était finalement pas mon âme sœur … Le bonheur ne m’a jamais fait de cadeau, il m’a toujours donné plus de devoirs que de droits … Je n’ai eu la chance de l’effleurer que quelques instants du bout des doigts, lorsque moi et Yumi étions ensemble mais tout a dérapé comme toujours, la jalousie à toujours était un de mes coté les plus détestable et la patience n’était pas une vertu chez Yumi …
Je sortis de la douche et enfilai un jeans ainsi qu'un chemiser et un blazer par au-dessus avant de descendre quatre à quatre les marches jusqu'à la cuisine où la pendule m'indiqua que j'étais déjà en retard, je m'apprêtai donc à partir sans rien avaler d'autre qu'un verre de jus de fruit quand j'entendis des voix au salon.
« J’en sais rien Odd t’imagine sa réaction ? »
« Mais soit pas si pessimiste, il a peut-être souffert mais il s’en ai remis »
« Je ne suis pas pessimiste mais simplement réaliste peut-être on attend encore un peu avant de … »
« Et on attend quoi Yumi ? D’être marié ? D’avoir des enfants ? Et on lui dit à la maison de repos »
« Odd … Je n’aime pas ça … »
« Et moi tu m’aimes ? »
« Beaucoup quand tu ne fais pas l’imbécile heureux »
Je rentrai poussant d’un grand coup la porte, j’avais certainement dû les interrompre en plein élan pour s’embrasser vu leurs joues rouges et leurs corps presque collé l’un à l’autre …
« Salut … »
« Bonjour Odd, comment va tu ? »
« Bah super bien et toi mec ? »
« Bah ça va, il fait bon aujourd’hui le soleil est là »
« Ouais et euh … on est venu parce que on avait quelque chose à t’annoncer … »
« Ah oui ! Et quoi ? »
« Enfaite, on voulait t’annoncer –leurs mains se joignent- que … »
« Laisse Yumi … On va se marier »
Avait-vous déjà eu l’impression que tout s’effondrer autour de vous sans que vous ne puissiez faire quoi que ce soit, j’ai l’impression de m’être pris une décharge de 30 000 watt d’un seul coup, Odd et Yumi, Yumi et Odd pour moi dans mon esprit c’était improbable, stupide, tout simplement impossible … Non, pas maintenant, pas si tôt sa fait à peine 16 mois qu’on est plus ensemble … J’avala ma salive difficilement, j’avais l’impression d’elle venait de prendre mon cœur que j’avais soigneusement pansé et qu’elle la écarteler de ses mains et que maintenant il ne me rester aucune chance de le recoudre …
« … Ulrich ? Ulrich dit quelque chose s’il te plaît ? »
« C’est super, je suis content pour vous, totalement ravi, je ne vous souhaite que des bonnes choses et surtout soyez heureux tous les deux … »
« Tu vois qu’il a parfaitement bien pris, merci vieux »
« Hum hum »
« De rien Odd c’est normal, vous êtes deux de mes amis et voilà … »
« Voilà quoi ? »
« Rooooh Yumi … Ne l’ennuie pas avec des questions »
Vous êtes mes deux amis et voilà même si cela me déchire le cœur, que ça me laisse un goût d’amertume dans la bouche, même si je voudrais que la terre s’ouvre sous mes pieds afin de me faire absorber par l’obscurité des enfers … Je me dois d’être heureux pour vous, du moins paraitre …
« Tu vois tes questions sont toujours rhétorique »
« Rhétorique ? »
« Oui, tu la pose mais tu n’attends aucune réponse autre que celle que tu veux entendre »
« Tu n’es qu’un pur matcho ! »
« Bon les gars si c’est tout ce que vous aviez à me dire, je vous souhaite la bonne journée »
« Euh …. Enfaite, il reste un petit truc »
« Et quoi Odd ? »
« Tu pourrais passer reprendre Yumi ce soir parce que je vais travailler tard et … »
« C’est bon Odd, je vais entrer à pied … »
« Non aucun problèmes, tu m’attends devant le bâtiment principal »
« Euh … oui, ok … merci hein »
« De rien et à quelle heure ? »
« Vers les 18h 30 »
« Ok »
« Bon bah c’est parfait merci vieux »
Ils s’éloignèrent vers la sortie le plus naturellement du monde enfaite nous vivons tous les cinq dans cette immense maison et le fait que désormais je croiserais la fille que j’aime en tant que femme mariée … Mon seul problème face à ce nouveau couple c’est que je me souviens encore de ses mains, de son parfum, je me souviens de tout ce qu'elle m'a dit, de ce qu'elle m'a écrit, je me souviens de TOUT et c’est ça le problème … Avec des souvenirs comme ça, je ne l'oublie pas !
18h 35 :
Je me retrouve très rapidement face à ce grand portail « Société générale de cosmétique » je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi Yumi n’a pas continuer des études de droits au lieu de s’entasser dans ces bureaux bondé de filles plus banal l’une que l’autre, d’ailleurs un groupe passe juste à côté de ma flamboyante cabriolet d’un noir profond … tout comme ces yeux d’ailleurs … Ma vitre baissé de moitié …
« Eh ! Salut beau brun, comment tu vas ? »
« Yumi ! Je vais bien et toi ? »
…
18h 50 :
Mes mains qui sert le volants, on aurait pu croire qu’il pouvait s’envoler vu la force que je lui imposé, le feu passe au rouge, je ralentis afin de m’arrêter totalement et tourne quelques secondes la tête vers Yumi qui elle regarde fixement droit devant elle, perdue dans ces pensées …
« Et entre Odd et toi ça fait combien de temps ? »
« 3 mois »
« Oh ! C’est un beau commencement, je vous souhaite d’être heureux »
« C’est gentil, je t’en souhaite autant »
Je reconcentre mon entière attention sur la route malgré la soirée qui commence à tomber petit à petit la roue est bondée de véhicules … Tu peux me souhaiter tout le bonheur du monde Yumi car quoi qu’il arrive, je ne serais pas heureux car je ne suis pas avec toi …
« Et vous l’avez prévu pour quand ce mariage ? »
« Oh ! Dans à peu près 3 à 4 mois, je veux pas aller trop vite comme … »
« Avec moi ? »
« Non, c’est vrai que notre histoire à commencer très vite »
« Elle s’est aussi terminée très vite »
Mon pied s’appuie un peu plus sur l’accélérateur …
« Oui mais elle était belle, j’étais heureuse Ulrich »
« Alors pourquoi, tu m’as quitté ? »
Encore une fois mon pied se presse un peu plus …
« Parce que tu devenais insupportable, tu étais le pire des jaloux que j’ai connu, tu changé avec moi, tu rentrais tard de peur de créer un autre conflit, on ne se voyait plus … Tu t’es même montré jaloux envers Odd, ton meilleur ami »
« Quand on vous voit aujourd’hui, on peut pas dire que j’avais pas raison de me méfier »
Et quelques millimètres de plus, je double deux voitures qui encombre mon passage …
« Ralentis Ulrich »
« Tu t’énerver pour un rien, tu me reprocher tout »
« S’il te plaît, ralentis »
« Tu ne m’aimais plus, t’était toujours avec Odd, mon soit disant amis, ce traître »
Une fois de plus mon pied appuya sur ce maudit accélérateur …
« Ulrich, tu te trompes, je n’ai jamais cessé de t’aime mais là tu me fais peur »
« Evidemment, c’est tellement plus facile de dire ça »
« Je te jure Ulrich que jamais, je ne t’ai mentit, ralentis ! »
« Tu m’as quitté sans me rien dire, je ne savez même pas ce que j’avais fait, je le sais que je m’absenter souvent mais je ne voulais en aucun cas te perdre »
« Ralentis … »
« Tu m’as quitté le jour de nos fiançailles »
« Pardon ? »
« Je voulais te demander de m’épouser, j’avais démissionné et trouvé un travail afin d’être plus disponible mais toi … »
« J’ai tout gâché »
« Non, j’ai tout gâché, j’aurais dû te parler, te comprendre, te rassurer, .. »
Cette fois l’accélérateur touche le sol du véhicule, les voitures autour stoppent net, klaxonne, …
« Tu vas nous tuer, ARRÊTE !! »
Il y eut un cri, le sien d'abord, je pense. Puis le miens, et ceux d'autres personnes. Ensuite, le bruit de freinage et un énorme choc et ensuite le bruit des sirènes d’ambulance, je tourna ma tête vers Yumi qui avait perdu connaissance, un filet de sang coulait de son front, je ressentis enfin une douleur. Une douleur trop vive que pour être supportée, je perdis connaissance …
01h 55 :
Un long hall de lumière, tout est blanc, toutes ses personne qui effectue ses va et vient, pleins de gens m’entoure, me parle mais je ne comprends rien, tout s’embrouille en moi …
« Ne vous inquiété pas jeune-homme, ce sont les meilleurs médecins qui existe et … »
Je recouvre mon visage de mes mains sale, dégueulasse, des larmes coulent lentement sur mes joues, je t’en prie bats toi, bats toi, bats toi, encore et encore, je t’en supplie tout est de ma faute, entièrement de ma faute, il est bien tard et la terre a déjà fait le tour, plus on attends et plus c’est dur d’avouer qu’on a tous les tords mais j’ai gaspiller ce temps, je ne suis plus vraiment sûr qu’il m’en reste encore …
« Jeune-homme vous devriez dormir un peu … »
« Non ! »
« Vous devriez appeler quelqu’un, un amis, une personne de famille »
« Et qui donc ? Ils vont tous me détesté »
« Allez venez je vais vous donner de quoi vous changer et pansé ses blessures »
Elle me sourit et m’attrape le poignet, je vous en prie laissez-moi, je veux simplement être seul, seulement m’en vouloir jusqu’à la fin de ma vie, me ronger les sang, détruire ma vie comme j’ai détruit la sienne, doucement l’eau s’écoule le long de mon corps, une bonne eau bien chaude, mes mains contre la paroi, m’appuyant de toute mes forces, de l’eau bouillante qui coule mais aucun son ne sort de ma bouche, aucun cris, rien … Simplement les souvenirs qui danse harmonieusement dans ma tête, je le mérite, ma peau brûle, celle-ci commence même à peler mais je n’en ai rien à faire, je dois payer et toute ma vie je payerais pour tout le mal que j’ai fait ... Je passe vite fait la tenue que l’on a mis à ma disposition
« Monsieur Stern ? »
« Oui ! »
« Nous avons des nouvelles à vous faire connaitre »
« Bien, je vous suit »
[u][b]5 ans plus tôt :
08h 12 :[/b][/u]
Il y a des matins où vous souhaiteriez plus que tout au monde pouvoir rester dans la chaleur réconfortante et douillette de vos draps. Une petite voix vous souffle que rien de bon ne puisse advenir à l'extérieur et le clapotis de la pluie contre le toit ainsi que le souffle violant du vent qui ébranle votre fenêtre vous confirme cette impression.
Ce matin était un de ceux-là.
Mais je me dis que rien n’arrive jamais au hasard peut être étais-ce mon destin d’aimer cette âme fragiliser, peut-être qu’elle n’était finalement pas mon âme sœur … Le bonheur ne m’a jamais fait de cadeau, il m’a toujours donné plus de devoirs que de droits … Je n’ai eu la chance de l’effleurer que quelques instants du bout des doigts, lorsque moi et Yumi étions ensemble mais tout a dérapé comme toujours, la jalousie à toujours était un de mes coté les plus détestable et la patience n’était pas une vertu chez Yumi …
Je sortis de la douche et enfilai un jeans ainsi qu'un chemiser et un blazer par au-dessus avant de descendre quatre à quatre les marches jusqu'à la cuisine où la pendule m'indiqua que j'étais déjà en retard, je m'apprêtai donc à partir sans rien avaler d'autre qu'un verre de jus de fruit quand j'entendis des voix au salon.
[i]« J’en sais rien Odd t’imagine sa réaction ? »
« Mais soit pas si pessimiste, il a peut-être souffert mais il s’en ai remis »
« Je ne suis pas pessimiste mais simplement réaliste peut-être on attend encore un peu avant de … »
« Et on attend quoi Yumi ? D’être marié ? D’avoir des enfants ? Et on lui dit à la maison de repos »
« Odd … Je n’aime pas ça … »
« Et moi tu m’aimes ? »
« Beaucoup quand tu ne fais pas l’imbécile heureux »[/i]
Je rentrai poussant d’un grand coup la porte, j’avais certainement dû les interrompre en plein élan pour s’embrasser vu leurs joues rouges et leurs corps presque collé l’un à l’autre …
[i]« Salut … »
« Bonjour Odd, comment va tu ? »
« Bah super bien et toi mec ? »
« Bah ça va, il fait bon aujourd’hui le soleil est là »
« Ouais et euh … on est venu parce que on avait quelque chose à t’annoncer … »
« Ah oui ! Et quoi ? »
« Enfaite, on voulait t’annoncer –leurs mains se joignent- que … »
« Laisse Yumi … On va se marier »[/i]
Avait-vous déjà eu l’impression que tout s’effondrer autour de vous sans que vous ne puissiez faire quoi que ce soit, j’ai l’impression de m’être pris une décharge de 30 000 watt d’un seul coup, Odd et Yumi, Yumi et Odd pour moi dans mon esprit c’était improbable, stupide, tout simplement impossible … Non, pas maintenant, pas si tôt sa fait à peine 16 mois qu’on est plus ensemble … J’avala ma salive difficilement, j’avais l’impression d’elle venait de prendre mon cœur que j’avais soigneusement pansé et qu’elle la écarteler de ses mains et que maintenant il ne me rester aucune chance de le recoudre …
[i]« … Ulrich ? Ulrich dit quelque chose s’il te plaît ? »
« C’est super, je suis content pour vous, totalement ravi, je ne vous souhaite que des bonnes choses et surtout soyez heureux tous les deux … »
« Tu vois qu’il a parfaitement bien pris, merci vieux »
« Hum hum »
« De rien Odd c’est normal, vous êtes deux de mes amis et voilà … »
« Voilà quoi ? »
« Rooooh Yumi … Ne l’ennuie pas avec des questions »[/i]
Vous êtes mes deux amis et voilà même si cela me déchire le cœur, que ça me laisse un goût d’amertume dans la bouche, même si je voudrais que la terre s’ouvre sous mes pieds afin de me faire absorber par l’obscurité des enfers … Je me dois d’être heureux pour vous, du moins paraitre …
[i]« Tu vois tes questions sont toujours rhétorique »
« Rhétorique ? »
« Oui, tu la pose mais tu n’attends aucune réponse autre que celle que tu veux entendre »
« Tu n’es qu’un pur matcho ! »
« Bon les gars si c’est tout ce que vous aviez à me dire, je vous souhaite la bonne journée »
« Euh …. Enfaite, il reste un petit truc »
« Et quoi Odd ? »
« Tu pourrais passer reprendre Yumi ce soir parce que je vais travailler tard et … »
« C’est bon Odd, je vais entrer à pied … »
« Non aucun problèmes, tu m’attends devant le bâtiment principal »
« Euh … oui, ok … merci hein »
« De rien et à quelle heure ? »
« Vers les 18h 30 »
« Ok »
« Bon bah c’est parfait merci vieux »[/i]
Ils s’éloignèrent vers la sortie le plus naturellement du monde enfaite nous vivons tous les cinq dans cette immense maison et le fait que désormais je croiserais la fille que j’aime en tant que femme mariée … Mon seul problème face à ce nouveau couple c’est que je me souviens encore de ses mains, de son parfum, je me souviens de tout ce qu'elle m'a dit, de ce qu'elle m'a écrit, je me souviens de TOUT et c’est ça le problème … Avec des souvenirs comme ça, je ne l'oublie pas !
[u][b]18h 35 :[/b][/u]
Je me retrouve très rapidement face à ce grand portail « Société générale de cosmétique » je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi Yumi n’a pas continuer des études de droits au lieu de s’entasser dans ces bureaux bondé de filles plus banal l’une que l’autre, d’ailleurs un groupe passe juste à côté de ma flamboyante cabriolet d’un noir profond … tout comme ces yeux d’ailleurs … Ma vitre baissé de moitié …
[i]« Eh ! Salut beau brun, comment tu vas ? »
« Yumi ! Je vais bien et toi ? »[/i]
…
[u][b]18h 50 :[/b][/u]
Mes mains qui sert le volants, on aurait pu croire qu’il pouvait s’envoler vu la force que je lui imposé, le feu passe au rouge, je ralentis afin de m’arrêter totalement et tourne quelques secondes la tête vers Yumi qui elle regarde fixement droit devant elle, perdue dans ces pensées …
[i]« Et entre Odd et toi ça fait combien de temps ? »
« 3 mois »
« Oh ! C’est un beau commencement, je vous souhaite d’être heureux »
« C’est gentil, je t’en souhaite autant »[/i]
Je reconcentre mon entière attention sur la route malgré la soirée qui commence à tomber petit à petit la roue est bondée de véhicules … Tu peux me souhaiter tout le bonheur du monde Yumi car quoi qu’il arrive, je ne serais pas heureux car je ne suis pas avec toi …
[i]« Et vous l’avez prévu pour quand ce mariage ? »
« Oh ! Dans à peu près 3 à 4 mois, je veux pas aller trop vite comme … »
« Avec moi ? »
« Non, c’est vrai que notre histoire à commencer très vite »
« Elle s’est aussi terminée très vite »
Mon pied s’appuie un peu plus sur l’accélérateur …
« Oui mais elle était belle, j’étais heureuse Ulrich »
« Alors pourquoi, tu m’as quitté ? »[/i]
Encore une fois mon pied se presse un peu plus …
[i]« Parce que tu devenais insupportable, tu étais le pire des jaloux que j’ai connu, tu changé avec moi, tu rentrais tard de peur de créer un autre conflit, on ne se voyait plus … Tu t’es même montré jaloux envers Odd, ton meilleur ami »
« Quand on vous voit aujourd’hui, on peut pas dire que j’avais pas raison de me méfier »[/i]
Et quelques millimètres de plus, je double deux voitures qui encombre mon passage …
[i]« Ralentis Ulrich »
« Tu t’énerver pour un rien, tu me reprocher tout »
« S’il te plaît, ralentis »
« Tu ne m’aimais plus, t’était toujours avec Odd, mon soit disant amis, ce traître »[/i]
Une fois de plus mon pied appuya sur ce maudit accélérateur …
[i]« Ulrich, tu te trompes, je n’ai jamais cessé de t’aime mais là tu me fais peur »
« Evidemment, c’est tellement plus facile de dire ça »
« Je te jure Ulrich que jamais, je ne t’ai mentit, ralentis ! »
« Tu m’as quitté sans me rien dire, je ne savez même pas ce que j’avais fait, je le sais que je m’absenter souvent mais je ne voulais en aucun cas te perdre »
« Ralentis … »
« Tu m’as quitté le jour de nos fiançailles »
« Pardon ? »
« Je voulais te demander de m’épouser, j’avais démissionné et trouvé un travail afin d’être plus disponible mais toi … »
« J’ai tout gâché »
« Non, j’ai tout gâché, j’aurais dû te parler, te comprendre, te rassurer, .. »[/i]
Cette fois l’accélérateur touche le sol du véhicule, les voitures autour stoppent net, klaxonne, …
[i]« Tu vas nous tuer, ARRÊTE !! »[/i]
Il y eut un cri, le sien d'abord, je pense. Puis le miens, et ceux d'autres personnes. Ensuite, le bruit de freinage et un énorme choc et ensuite le bruit des sirènes d’ambulance, je tourna ma tête vers Yumi qui avait perdu connaissance, un filet de sang coulait de son front, je ressentis enfin une douleur. Une douleur trop vive que pour être supportée, je perdis connaissance …
[u][b]01h 55 :[/b][/u]
Un long hall de lumière, tout est blanc, toutes ses personne qui effectue ses va et vient, pleins de gens m’entoure, me parle mais je ne comprends rien, tout s’embrouille en moi …
[i]« Ne vous inquiété pas jeune-homme, ce sont les meilleurs médecins qui existe et … »[/i]
Je recouvre mon visage de mes mains sale, dégueulasse, des larmes coulent lentement sur mes joues, je t’en prie bats toi, bats toi, bats toi, encore et encore, je t’en supplie tout est de ma faute, entièrement de ma faute, il est bien tard et la terre a déjà fait le tour, plus on attends et plus c’est dur d’avouer qu’on a tous les tords mais j’ai gaspiller ce temps, je ne suis plus vraiment sûr qu’il m’en reste encore …
[i]« Jeune-homme vous devriez dormir un peu … »
« Non ! »
« Vous devriez appeler quelqu’un, un amis, une personne de famille »
« Et qui donc ? Ils vont tous me détesté »
« Allez venez je vais vous donner de quoi vous changer et pansé ses blessures »[/i]
Elle me sourit et m’attrape le poignet, je vous en prie laissez-moi, je veux simplement être seul, seulement m’en vouloir jusqu’à la fin de ma vie, me ronger les sang, détruire ma vie comme j’ai détruit la sienne, doucement l’eau s’écoule le long de mon corps, une bonne eau bien chaude, mes mains contre la paroi, m’appuyant de toute mes forces, de l’eau bouillante qui coule mais aucun son ne sort de ma bouche, aucun cris, rien … Simplement les souvenirs qui danse harmonieusement dans ma tête, je le mérite, ma peau brûle, celle-ci commence même à peler mais je n’en ai rien à faire, je dois payer et toute ma vie je payerais pour tout le mal que j’ai fait ... Je passe vite fait la tenue que l’on a mis à ma disposition
[i]« Monsieur Stern ? »
« Oui ! »
« Nous avons des nouvelles à vous faire connaitre »
« Bien, je vous suit »[/i]