par ProjetHopper » 12 Avr 2013, 00:13
Merci beaucoup pour vos commentaires, ça me touche beaucoup!

Je vais essayer de continuer sur cette voie ^^
cl_xana a écrit:Anecdote amusante : on a fait la même analyse du devenir du Yumi : je suis en train d'écrire une fanfic (dont je pense vous poster le premier chapitre ici dans un proche avenir) et moi aussi je lui avais imaginé une carrière dans les relations internationales

Hah! C'est vrai?
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C'est marrant !
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Je trouvais que c'est ce qui lui irait le mieux. Je dois avouer que CLE m'a aussi un peu influencé

Thor94 a écrit:Les héros partent en angleterre, mais ou sont passé jeremie et aelita; et Odd toujours célibataire (pourquoi personne ne le case?
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)
Pour Jérémie et Aelita, je donne la réponse dans la partie ci-dessous
Thor94 a écrit:D'après ce qu'on sait, waldo était propriétaire du chalet et non locataire, ce qui veut dire qu'elle ne peut pas être revendu sans autorisation. Dans la loi, la commune ne peut récupérer le terrain que s'il est tombé en déshérence (aucune manifestation du propriétaire ou d'un héritier sur une période de 30 ans), bref sa veut dire que personne ne peut saisir le chalet avant 2024 (waldo ayant disparu en 1994).
Je suis d'accord avec toi. D'ailleurs, je dis qu'il était le propriétaire du chalet. C'est juste que j'ignorais ce que disait la loi à ce sujet. Je pensais que dix ans suffirait pour récupérer le terrain (sorry, je ne connais pas bien la législation française :/) mais au vu de ce que tu viens de dire, il est évident que non. Sinon on peut mettre ça sur le compte d'un faux raccord ou biend'une agence peu scrupuleuse qui essaie de vendre un terrain qui ne lui appartient et qui refuse de payer les travaux de rénovations?

(j'ai une préférence pour la deuxième option

)
Thor94 a écrit:Aussi c'est étonnant qu'un scientifique tel que Waldo ait laissé un tel matos sans y installer une quelconque sécurité sur les données (on est dans un chalet, pas dans un labo secret au fin fond d'une usine désaffecté)
J'ai volontairement omis le mini système de sécurité présent sur la porte, car je comptais l'introduire dans la seconde partie du chapitre à savoir ci-dessous.
Et voici la suite du premier chapitre

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On pouvait voir au loin le train arriver. Deux agents de la SNCF étaient présents sur le quai et s’assuraient que personne ne dépassait la limite autorisée. Le train commença à ralentir de plus en plus jusqu’à ce que le moteur soit à l’arrêt.
Une fois les portes ouvertes, une marée humaine se forma. Les gens semblaient pressés, leur valise à la main, ils se dépêchaient d’attraper le peu de taxi disponible à l’entrée. Certains d’entre eux étaient accueillis par la famille ou les amis. La plupart des retrouvailles se faisait avec le sourire, on pouvait entendre certaines discussions qui semblaient amicale.
Toutefois, il était difficile de distinguer qui était qui. Odd, Ulrich et Yumi se mirent en recherche mais la foule ne les avantageait pas.
Une fois la cohue dissipée, un jeune garçon descendit du train. Il portait à la main droite une valise bleu clair. Il était différenciable des autres à l’aide de sa tignasse blonde soleil. Une longue mèche descendait jusqu’au bord de ses lunettes et il portait un pull à col roulé.
Ulrich ne put s’empêcher de penser à comment tout cela avait pu se produire.
Cette idée de voyage remonte au soir de l’anniversaire de Jérémie. À cette occasion, tous ses amis étaient conviés chez la famille Belpois. Toute sa famille était là. Il y avait aussi Patrick, le cousin de Jérémie.
Après avoir soufflé ses 15 bougies, arriva le moment d’ouvrir les cadeaux.
Il en reçut plusieurs. On ne comptait plus tous les « gadgets » technologique. Quant au père de Jérémie, il se voulait plus originale. Son cadeau se résumait dans une enveloppe. Lorsque son tour arriva, il tendit le présent à son fils avec un grand sourire.
L’enveloppe semblait légère. Elle était blanche et il n’y avait rien d’écrit dessus. Était-ce de l’argent? Des places de cinéma ? Une lettre ? Pour le savoir, il n’y avait qu’une solution. Le génie déchira tout doucement la languette. Puis il ouvra le contenu de l’enveloppe. Il s’agissait d’une brochure.
- Qu’est-ce que c’est ? – dit Jérémie.
- Lis le titre – répondis monsieur Belpois avec humour.
« Séjour linguistique en Angleterre durant les grandes vacances»
- Oh non, fallait pas papa – dit Einstein, tout gêné.
- Mais bien sûr que si – dit-il tout souriant – Ainsi tu seras moins collé devant ton écran et tu découvriras de nouveaux horizons.
Aelita, très heureuse pour son meilleur ami, – son âme sœur – elle ne put s’empêcher de penser qu’elle ne le verrait pas pendant un très long mois. Soudain, une vague de tristesse l’envahi.
Jérémie senti la tristesse dans le regard d’Aelita. Il vit aussi qu’il y avait quelque chose d’autre dans l’enveloppe en plus de la brochure.
Il jeta un coup d’œil et vu le nom de la compagnie ferroviaire « SNCF ».
Il réajusta ses lunettes et d’un ton béat, il dit à son père:
- Tu as acheté deux billets ?
- Oui, j’ai pensé que tu préférais être accompagné. – M. Belpois fit un clin d’œil en direction d’Aelita.
La jeune fille ne savait pas quoi dire ni quoi faire. On aurait dit qu’il avait lu dans ses pensées. Elle se contenta de rougir et remercia poliment le père de Jérémie.
- Je crois que j’ai bien fait – rajouta le père en riant.
De retour au quai n°9, une autre personne descendit du train. Il s’agissait d’une adolescente. Elle était reconnaissable au loin à cause de sa couleur de cheveux très particulière, rose.
Tous deux semblaient désorientés.
Odd s’exclama avec enthousiasme:
- Oh ça y est, je les vois ! Ils sont là-bas –il les montrait du doigt.
Ulrich et Yumi se retournèrent et crièrent en cœur.
- Eh oh ! Aelita ! Jérémie ! On est là ! – tout en faisant des signes de la main.
Les deux navetteurs entendirent des voix derrière eux. Ils décidèrent de voir qui était-ce.
C’est alors, qu’ils lâchèrent leurs valises et se mirent à courir en direction d’Odd, Ulrich et Yumi. Ces derniers en firent de même. Il s’en suit, alors, une série d’accolade. Les retrouvailles furent très chaleureuses. Aelita essaya tant bien que mal de résister mais elle ne put s’empêcher de laisser couler une larme de joie. Elle n’avait personne d’autre à part sa bande qu’elle côtoyait depuis presque cinq ans. Pour elle, sa famille était au complet.
Sur la plate-forme, les 5 adolescents n’avaient pas bougé. Ils profitaient du moment présent. C’était très calme, peut-être un peu trop calme puisque Odd décida de rompre ce silence et dit :
- Ce n’est pas pour casser l’ambiance, mais, où sont vos valises ?
- Oh, on les a « déposé » à côté du banc là-bas – dit Jérémie, il montra du doigt leur position.
- Pas d’inquiétude, avec Ulrich, on s’en charge.
Ils se dépêchèrent d’aller chercher les valises pendant qu’Aelita racontait à Yumi toutes les folles aventures qu’elle avait vécues.
Alors que les deux héros prenaient les valises, quelqu’un descendit du train à son tour, et s’arrêta devant Odd. Il était plutôt bien habillé. Cheveux court, dégradé, et noir, il portait un blouson en cuir de couleur noire aussi, un jean bleu délavé et des baskets.
- Salut ! – dit l’étranger au félin – Je présume que tu es Odd et toi Ulrich ?
Les deux protagonistes semblaient indifférents. Mais qui était-il ?
Odd et Ulrich se regardèrent d’un air interloqué et le premier décida de prendre la parole.
- Hey, salut ! On se connait ?
- Oh excuse-moi, j’ai oublié de me présenter. Je suis Marc. On s’est rencontré avec Aelita et Jérémie durant le séjour à Londres. J’ai préféré attendre que vous ayez fini les retrouvailles avant de descendre du train.
Jusqu’à la porte de sortie, Aelita et Jérémie racontèrent comment ils ont rencontré Marc.
Il faisait aussi parti du programme linguistique. Il s’était inscrit à la dernière minute et heureusement pour lui qu’il y avait eu un désistement. Une fois à Londres, il était dans le même groupe étudiant que les deux surdoués. De fil en aiguille, ils sympathisèrent et pratiquèrent des activités ensemble.
À la sortie, le beau temps fit place à la pluie. Devant eux, une grosse berline noire s’arrêta brusquement. Il y avait deux personnes à l’intérieure, toutefois il était difficile de distinguer qui étaient-ce. Marc reconnu la voiture.
- Ce sont mes parents. Ils doivent être impatients de me revoir.
- Oui, va donc les rejoindre, dit Jérémie.
- On garde le contact, rajouta Aelita.
- Ne vous en faites pas, j’ai vos numéros ! On s’appellera à l’occasion. – Puis il se tourna vers Odd, Ulrich et Yumi – Ravi d’avoir fait votre connaissance les gars!
- C’était un plaisir partagé ! – dit la geisha.
- De même ! – dirent Odd et Ulrich.
La voiture klaxonna deux coups pour faire comprendre à Marc qu’il devait monter à bord.
Le jeune homme salua c’est nouveaux amis et embarqua dans le véhicule.
Quelques secondes plus tard, Odd demanda:
- Il est où ton père, Yumi ?
- Il avait quelque chose à faire tout près, il doit être en route à l’heure qu’il est.
- Pourvu qu’il vienne vite, si j’avais vu su qu’il allait pleuvoir, j’aurais pris mon imper avec moi !
- Ah bah quand on parle du loup ! dit Ulrich.
Takeyo Ishiyama s’arrêta en double file quelques mètres plus loin. Les 5 adolescents allèrent le rejoindre.
- Bonjour vous deux ! J’espère que votre séjour s’est bien passé ?
- C’était génial – fit remarquer Aelita.
- Content pour vous !
Les adolescents mirent les valises dans le coffre puis ils embarquèrent.
La radio était allumée et l’animateur parlait de l’actualité.
« Aujourd’hui, le secrétaire générale de l’OTAN a confirmé le déploiement de missile en Turquie. Le président russe n’a encore fait aucun commentaire, mais tout laisse à penser … »
Le père de Yumi coupa la radio et se mit en route.
- Ça ne vous dérange pas si l’on fait une halte à la boucherie ? Akiko va préparer du sukiyaki pour ce soir!
- Aucun problème monsieur Ishiyama – dit Jérémie.
Durant tout le trajet Jérémie et Aelita continuaient à raconter ce qu’ils ont fait à Londres, les autres les écoutaient avec attention.
Une fois la nuit tombée, une voiture s’arrêta devant un chalet abandonné dans les Alpes. Personne à l’horizon, deux personnes descendirent de la voiture tandis qu’une troisième resta à l’intérieur pour faire le guet.
- Tu es sûr que c’était une bonne idée d’accepter l’affaire ?
- Oui j’en suis sûr ! Et fais moins de bruit.
- Pourquoi ça ? Cette bicoque est abandonné depuis plus de dix ans, il n’y a pas âme qui vive dans le coin.
- Oui, mais chut. On ne sait jamais…
Ils montèrent les marches d’escalier à l’extérieur. Les phares de la voiture faisaient office de lampe torche pour s’orienter.
C’est alors qu’on entendit un bruit sourd.
- Zut !
La deuxième personne dit :
- Non mais à quoi tu joues ?
- Que crois-tu que je fais là ? Tu crois que ça me fais plaisir d’avoir le pied coincé dans le planché…
- Veux-tu bien y remédier ? …
L’individu compta jusque 3 puis retira son pied d’un coup sec.
- C’est bon, on peut y aller.
Une fois en haut. Ils arrivèrent devant la porte d’entrée.
- Mince, c’est fermé – dit le premier
- Pas pour longtemps, notre client m’a passé ceci – il sorti de sa poche une clé.
Il passa la clé dans la serrure, il la tourna dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, enfin il poussa la porte.
Le premier dit en souriant:
- Bravo ! – tout en frappant dans ses mains.
- Non mais ça ne va pas ? Et si tu déclenchais une avalanche ?
- Relax, il faudrait plus que ça pour créer un éboulement.
Ils s’introduisirent à l’intérieur et montèrent immédiatement à l’étage. Ils tournèrent à droite et arrivèrent devant une vieille porte. Une affiche avait été placé dessus « Bureau de papa ». Un cadenas à code était placé dessus en plus de la serrure, quant à la porte elle était blindée.
Le premier dit :
- Bien et maintenant ? Tu as une solution ?
- Certainement !
Tout d’abord il sorti de sa poche un stylo. Il prit la partie métallique du capuchon, suivit d’un trombone. Puis en maintenant une légère pression le cadenas céda au bout de dix minutes. Ensuite, il sortit de son portefeuille une carte de crédit et la plaça au niveau de la serrure. Enfin il donna une série de coups de pied, pendant 20 minutes, jusqu’à ce que celle-ci finisse par céder à son tour.
- Et voilà comment la magie opère – dit-il d’un air prétentieux.
- Ouais c’est ça, fait le malin, mais ça t’as pris plus d’une demi-heure pour faire tout ça… Comment va ton pied ?
- Eh, mais pourquoi tu casse l’ambiance?
Ils entrèrent dans le bureau et virent plusieurs ordinateurs.
- Rappel-moi ce qu’on doit prendre – dit la première personne.
- Tous les disques durs !
Une fois la récolte terminée, ils refermèrent soigneusement tout derrière eux puis ils descendirent les escaliers instables de l’extérieur.
La troisième personne sorti de la voiture et dit :
- Vous en avez pris du temps.
- On a fait ce qu’on a pu. Si tu n’es pas content, tu peux…
Il n’eut le temps de terminer sa phrase qu’ils entendirent une série de craquements.
- Oh non ! – dirent tous les trois en cœur.
Les escaliers s’effondrèrent et les deux protagonistes se retrouvèrent au sol avec une dizaine de disques durs HS.
- Mince. Comment on va leur expliquer ça ? – dit le troisième.
- Je ne sais pas. D’ailleurs, je crois que je suis assis sur l’un des disques dur, je ne vous dis pas comment ça fait mal… - répondis le premier
- Celui-ci à l’air encore en bon état – rajouta le second.
- Bien, branche le à l’ordinateur portable dans la voiture – conclu le troisième.
Dans la voiture, ils relièrent le disque dur de l’ordinateur au pc portable à l’aide d’un connecteur IDE sur port USB. Plusieurs lignes de codes défilèrent jusqu’à ce qu’un œil rouge apparu quelques secondes avant de cramer entièrement le dernier disque dur.
- On est dans de beaux draps – dit le troisième.
Pour changer de sujet, le premier dit :
- Ah, je vois que tu arrives à capter la 3G avec ton pc portable !
Merci beaucoup pour vos commentaires, ça me touche beaucoup! :) Je vais essayer de continuer sur cette voie ^^
[quote="cl_xana"]Anecdote amusante : on a fait la même analyse du devenir du Yumi : je suis en train d'écrire une fanfic (dont je pense vous poster le premier chapitre ici dans un proche avenir) et moi aussi je lui avais imaginé une carrière dans les relations internationales :P[/quote]
Hah! C'est vrai? :D C'est marrant ! :P Je trouvais que c'est ce qui lui irait le mieux. Je dois avouer que CLE m'a aussi un peu influencé :P
[quote="Thor94"]
Les héros partent en angleterre, mais ou sont passé jeremie et aelita; et Odd toujours célibataire (pourquoi personne ne le case? :D)[/quote]
Pour Jérémie et Aelita, je donne la réponse dans la partie ci-dessous :)
[quote="Thor94"]D'après ce qu'on sait, waldo était propriétaire du chalet et non locataire, ce qui veut dire qu'elle ne peut pas être revendu sans autorisation. Dans la loi, la commune ne peut récupérer le terrain que s'il est tombé en déshérence (aucune manifestation du propriétaire ou d'un héritier sur une période de 30 ans), bref sa veut dire que personne ne peut saisir le chalet avant 2024 (waldo ayant disparu en 1994).[/quote]
Je suis d'accord avec toi. D'ailleurs, je dis qu'il était le propriétaire du chalet. C'est juste que j'ignorais ce que disait la loi à ce sujet. Je pensais que dix ans suffirait pour récupérer le terrain (sorry, je ne connais pas bien la législation française :/) mais au vu de ce que tu viens de dire, il est évident que non. Sinon on peut mettre ça sur le compte d'un faux raccord ou biend'une agence peu scrupuleuse qui essaie de vendre un terrain qui ne lui appartient et qui refuse de payer les travaux de rénovations? :P (j'ai une préférence pour la deuxième option :mrgreen: )
[quote="Thor94"]Aussi c'est étonnant qu'un scientifique tel que Waldo ait laissé un tel matos sans y installer une quelconque sécurité sur les données (on est dans un chalet, pas dans un labo secret au fin fond d'une usine désaffecté)[/quote]
J'ai volontairement omis le mini système de sécurité présent sur la porte, car je comptais l'introduire dans la seconde partie du chapitre à savoir ci-dessous.
Et voici la suite du premier chapitre :)
[center]--------------------------------------------------------[/center]
[justify]On pouvait voir au loin le train arriver. Deux agents de la SNCF étaient présents sur le quai et s’assuraient que personne ne dépassait la limite autorisée. Le train commença à ralentir de plus en plus jusqu’à ce que le moteur soit à l’arrêt.
Une fois les portes ouvertes, une marée humaine se forma. Les gens semblaient pressés, leur valise à la main, ils se dépêchaient d’attraper le peu de taxi disponible à l’entrée. Certains d’entre eux étaient accueillis par la famille ou les amis. La plupart des retrouvailles se faisait avec le sourire, on pouvait entendre certaines discussions qui semblaient amicale.
Toutefois, il était difficile de distinguer qui était qui. Odd, Ulrich et Yumi se mirent en recherche mais la foule ne les avantageait pas.
Une fois la cohue dissipée, un jeune garçon descendit du train. Il portait à la main droite une valise bleu clair. Il était différenciable des autres à l’aide de sa tignasse blonde soleil. Une longue mèche descendait jusqu’au bord de ses lunettes et il portait un pull à col roulé.
Ulrich ne put s’empêcher de penser à comment tout cela avait pu se produire.
Cette idée de voyage remonte au soir de l’anniversaire de Jérémie. À cette occasion, tous ses amis étaient conviés chez la famille Belpois. Toute sa famille était là. Il y avait aussi Patrick, le cousin de Jérémie.
Après avoir soufflé ses 15 bougies, arriva le moment d’ouvrir les cadeaux.
Il en reçut plusieurs. On ne comptait plus tous les « gadgets » technologique. Quant au père de Jérémie, il se voulait plus originale. Son cadeau se résumait dans une enveloppe. Lorsque son tour arriva, il tendit le présent à son fils avec un grand sourire.
L’enveloppe semblait légère. Elle était blanche et il n’y avait rien d’écrit dessus. Était-ce de l’argent? Des places de cinéma ? Une lettre ? Pour le savoir, il n’y avait qu’une solution. Le génie déchira tout doucement la languette. Puis il ouvra le contenu de l’enveloppe. Il s’agissait d’une brochure.
- Qu’est-ce que c’est ? – dit Jérémie.
- Lis le titre – répondis monsieur Belpois avec humour.
« Séjour linguistique en Angleterre durant les grandes vacances»
- Oh non, fallait pas papa – dit Einstein, tout gêné.
- Mais bien sûr que si – dit-il tout souriant – Ainsi tu seras moins collé devant ton écran et tu découvriras de nouveaux horizons.
Aelita, très heureuse pour son meilleur ami, – son âme sœur – elle ne put s’empêcher de penser qu’elle ne le verrait pas pendant un très long mois. Soudain, une vague de tristesse l’envahi.
Jérémie senti la tristesse dans le regard d’Aelita. Il vit aussi qu’il y avait quelque chose d’autre dans l’enveloppe en plus de la brochure.
Il jeta un coup d’œil et vu le nom de la compagnie ferroviaire « SNCF ».
Il réajusta ses lunettes et d’un ton béat, il dit à son père:
- Tu as acheté deux billets ?
- Oui, j’ai pensé que tu préférais être accompagné. – M. Belpois fit un clin d’œil en direction d’Aelita.
La jeune fille ne savait pas quoi dire ni quoi faire. On aurait dit qu’il avait lu dans ses pensées. Elle se contenta de rougir et remercia poliment le père de Jérémie.
- Je crois que j’ai bien fait – rajouta le père en riant.
De retour au quai n°9, une autre personne descendit du train. Il s’agissait d’une adolescente. Elle était reconnaissable au loin à cause de sa couleur de cheveux très particulière, rose.
Tous deux semblaient désorientés.
Odd s’exclama avec enthousiasme:
- Oh ça y est, je les vois ! Ils sont là-bas –il les montrait du doigt.
Ulrich et Yumi se retournèrent et crièrent en cœur.
- Eh oh ! Aelita ! Jérémie ! On est là ! – tout en faisant des signes de la main.
Les deux navetteurs entendirent des voix derrière eux. Ils décidèrent de voir qui était-ce.
C’est alors, qu’ils lâchèrent leurs valises et se mirent à courir en direction d’Odd, Ulrich et Yumi. Ces derniers en firent de même. Il s’en suit, alors, une série d’accolade. Les retrouvailles furent très chaleureuses. Aelita essaya tant bien que mal de résister mais elle ne put s’empêcher de laisser couler une larme de joie. Elle n’avait personne d’autre à part sa bande qu’elle côtoyait depuis presque cinq ans. Pour elle, sa famille était au complet.
Sur la plate-forme, les 5 adolescents n’avaient pas bougé. Ils profitaient du moment présent. C’était très calme, peut-être un peu trop calme puisque Odd décida de rompre ce silence et dit :
- Ce n’est pas pour casser l’ambiance, mais, où sont vos valises ?
- Oh, on les a « déposé » à côté du banc là-bas – dit Jérémie, il montra du doigt leur position.
- Pas d’inquiétude, avec Ulrich, on s’en charge.
Ils se dépêchèrent d’aller chercher les valises pendant qu’Aelita racontait à Yumi toutes les folles aventures qu’elle avait vécues.
Alors que les deux héros prenaient les valises, quelqu’un descendit du train à son tour, et s’arrêta devant Odd. Il était plutôt bien habillé. Cheveux court, dégradé, et noir, il portait un blouson en cuir de couleur noire aussi, un jean bleu délavé et des baskets.
- Salut ! – dit l’étranger au félin – Je présume que tu es Odd et toi Ulrich ?
Les deux protagonistes semblaient indifférents. Mais qui était-il ?
Odd et Ulrich se regardèrent d’un air interloqué et le premier décida de prendre la parole.
- Hey, salut ! On se connait ?
- Oh excuse-moi, j’ai oublié de me présenter. Je suis Marc. On s’est rencontré avec Aelita et Jérémie durant le séjour à Londres. J’ai préféré attendre que vous ayez fini les retrouvailles avant de descendre du train.
Jusqu’à la porte de sortie, Aelita et Jérémie racontèrent comment ils ont rencontré Marc.
Il faisait aussi parti du programme linguistique. Il s’était inscrit à la dernière minute et heureusement pour lui qu’il y avait eu un désistement. Une fois à Londres, il était dans le même groupe étudiant que les deux surdoués. De fil en aiguille, ils sympathisèrent et pratiquèrent des activités ensemble.
À la sortie, le beau temps fit place à la pluie. Devant eux, une grosse berline noire s’arrêta brusquement. Il y avait deux personnes à l’intérieure, toutefois il était difficile de distinguer qui étaient-ce. Marc reconnu la voiture.
- Ce sont mes parents. Ils doivent être impatients de me revoir.
- Oui, va donc les rejoindre, dit Jérémie.
- On garde le contact, rajouta Aelita.
- Ne vous en faites pas, j’ai vos numéros ! On s’appellera à l’occasion. – Puis il se tourna vers Odd, Ulrich et Yumi – Ravi d’avoir fait votre connaissance les gars!
- C’était un plaisir partagé ! – dit la geisha.
- De même ! – dirent Odd et Ulrich.
La voiture klaxonna deux coups pour faire comprendre à Marc qu’il devait monter à bord.
Le jeune homme salua c’est nouveaux amis et embarqua dans le véhicule.
Quelques secondes plus tard, Odd demanda:
- Il est où ton père, Yumi ?
- Il avait quelque chose à faire tout près, il doit être en route à l’heure qu’il est.
- Pourvu qu’il vienne vite, si j’avais vu su qu’il allait pleuvoir, j’aurais pris mon imper avec moi !
- Ah bah quand on parle du loup ! dit Ulrich.
Takeyo Ishiyama s’arrêta en double file quelques mètres plus loin. Les 5 adolescents allèrent le rejoindre.
- Bonjour vous deux ! J’espère que votre séjour s’est bien passé ?
- C’était génial – fit remarquer Aelita.
- Content pour vous !
Les adolescents mirent les valises dans le coffre puis ils embarquèrent.
La radio était allumée et l’animateur parlait de l’actualité.
« [i]Aujourd’hui, le secrétaire générale de l’OTAN a confirmé le déploiement de missile en Turquie. Le président russe n’a encore fait aucun commentaire, mais tout laisse à penser …[/i] »
Le père de Yumi coupa la radio et se mit en route.
- Ça ne vous dérange pas si l’on fait une halte à la boucherie ? Akiko va préparer du sukiyaki pour ce soir!
- Aucun problème monsieur Ishiyama – dit Jérémie.
Durant tout le trajet Jérémie et Aelita continuaient à raconter ce qu’ils ont fait à Londres, les autres les écoutaient avec attention.
Une fois la nuit tombée, une voiture s’arrêta devant un chalet abandonné dans les Alpes. Personne à l’horizon, deux personnes descendirent de la voiture tandis qu’une troisième resta à l’intérieur pour faire le guet.
- Tu es sûr que c’était une bonne idée d’accepter l’affaire ?
- Oui j’en suis sûr ! Et fais moins de bruit.
- Pourquoi ça ? Cette bicoque est abandonné depuis plus de dix ans, il n’y a pas âme qui vive dans le coin.
- Oui, mais chut. On ne sait jamais…
Ils montèrent les marches d’escalier à l’extérieur. Les phares de la voiture faisaient office de lampe torche pour s’orienter.
C’est alors qu’on entendit un bruit sourd.
- Zut !
La deuxième personne dit :
- Non mais à quoi tu joues ?
- Que crois-tu que je fais là ? Tu crois que ça me fais plaisir d’avoir le pied coincé dans le planché…
- Veux-tu bien y remédier ? …
L’individu compta jusque 3 puis retira son pied d’un coup sec.
- C’est bon, on peut y aller.
Une fois en haut. Ils arrivèrent devant la porte d’entrée.
- Mince, c’est fermé – dit le premier
- Pas pour longtemps, notre client m’a passé ceci – il sorti de sa poche une clé.
Il passa la clé dans la serrure, il la tourna dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, enfin il poussa la porte.
Le premier dit en souriant:
- Bravo ! – tout en frappant dans ses mains.
- Non mais ça ne va pas ? Et si tu déclenchais une avalanche ?
- Relax, il faudrait plus que ça pour créer un éboulement.
Ils s’introduisirent à l’intérieur et montèrent immédiatement à l’étage. Ils tournèrent à droite et arrivèrent devant une vieille porte. Une affiche avait été placé dessus « Bureau de papa ». Un cadenas à code était placé dessus en plus de la serrure, quant à la porte elle était blindée.
Le premier dit :
- Bien et maintenant ? Tu as une solution ?
- Certainement !
Tout d’abord il sorti de sa poche un stylo. Il prit la partie métallique du capuchon, suivit d’un trombone. Puis en maintenant une légère pression le cadenas céda au bout de dix minutes. Ensuite, il sortit de son portefeuille une carte de crédit et la plaça au niveau de la serrure. Enfin il donna une série de coups de pied, pendant 20 minutes, jusqu’à ce que celle-ci finisse par céder à son tour.
- Et voilà comment la magie opère – dit-il d’un air prétentieux.
- Ouais c’est ça, fait le malin, mais ça t’as pris plus d’une demi-heure pour faire tout ça… Comment va ton pied ?
- Eh, mais pourquoi tu casse l’ambiance?
Ils entrèrent dans le bureau et virent plusieurs ordinateurs.
- Rappel-moi ce qu’on doit prendre – dit la première personne.
- Tous les disques durs !
Une fois la récolte terminée, ils refermèrent soigneusement tout derrière eux puis ils descendirent les escaliers instables de l’extérieur.
La troisième personne sorti de la voiture et dit :
- Vous en avez pris du temps.
- On a fait ce qu’on a pu. Si tu n’es pas content, tu peux…
Il n’eut le temps de terminer sa phrase qu’ils entendirent une série de craquements.
- Oh non ! – dirent tous les trois en cœur.
Les escaliers s’effondrèrent et les deux protagonistes se retrouvèrent au sol avec une dizaine de disques durs HS.
- Mince. Comment on va leur expliquer ça ? – dit le troisième.
- Je ne sais pas. D’ailleurs, je crois que je suis assis sur l’un des disques dur, je ne vous dis pas comment ça fait mal… - répondis le premier
- Celui-ci à l’air encore en bon état – rajouta le second.
- Bien, branche le à l’ordinateur portable dans la voiture – conclu le troisième.
Dans la voiture, ils relièrent le disque dur de l’ordinateur au pc portable à l’aide d’un connecteur IDE sur port USB. Plusieurs lignes de codes défilèrent jusqu’à ce qu’un œil rouge apparu quelques secondes avant de cramer entièrement le dernier disque dur.
- On est dans de beaux draps – dit le troisième.
Pour changer de sujet, le premier dit :
- Ah, je vois que tu arrives à capter la 3G avec ton pc portable ![/justify]