par PrincesseDeGlace » 27 Juin 2013, 22:42
Voilà, le second chapitre de ma fiction. Il arrive enfin, j'ai galéré pour l'écrire... Bref, on se retrouve en bas!
Chapitre 2:
Dans le chapitre précédent:
Les enfants des lyoko-guerriers retournent pour la rentrée au collège-lycée Kadic en temps qu'internes. Ils découvrent par hasard l'Ermitage, et décident d'en faire leur "endroit". Mais une bataille de polochon éclate et une sorte de plan glisse d'un des coussins.
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« On dirait un plan...» s'étonne Juliette en montrant la feuille à ses camarades, sceptique.
« Où plutôt des plans, tu veux dire?» rajoute Alexandre en désignant la feuille, des plumes pleins les cheveux.
« Comment ça des plans?» demande Juliette, interloquée.
« Regarde le verso de la feuille...» conseille Asako.
La brune retourne la vieille feuille chiffonnée. En effet, un autre plan totalement différent de l'autre est dessiné sur le papier.
« À votre avis c'est les plans de quoi?» lance Atsuko.
« Celui là, je pense que c'est le plan de cette maison, mais l'autre... Aucune idée.» répond Maxime en réfléchissant.
« Ça ressemble à une sorte... D'entrepôt?» propose Alexandre en se penchant sur la feuille à son tour.
« Bref, c'est pas important, on verra ça plus tard. Pour l'instant, je propose de ranger un peu cet endroit, si on vient ici souvent il vaudrait mieux que ce soit confortable, vous ne pensez pas?» conseille Juliette en regardant la pièce et le bazars qui y régnait.
Tout le monde acquiesce et se met au travail. Les garçons se chargent de remettre les meubles debouts et les filles ramassent les débris au sol. En deux heures, tout est presque rangé, même si les objets sont tous un peu abîmés.
« Heu, je crois qu'on va se faire engueuler par Jim...» lâche Asako en regardant sa montre. « Il est dix-neuf heures quinze, le couvre feu et passé depuis un quart d'heure déjà...»
Tout le monde dans la pièce se stoppe et regarde Asako, en lâchant ce qu'il a dans les mains, et d'un accord silencieux, les six adolescents se ruent hors de la maison et se mettent à courir à travers le parc comme des fous.
Ils arrivent après cinq minutes de course devant le réfectoire, où est posté Jim, qui les a vu revenir du parc. Les cheveux grisonnants, un bedaine toujours présente et un air goguenard sur le visage, il reste planté là en les observant un à un.
« Alors les mioches, on veut jouer les caïds et dépasser le couvre feu?» rugit il.
« Non, non monsieur, on discutait dans le parc et on a pas vu l'heure, c'est tout!» explique Asako d'une tout petite voix.
« Ouais, c'est ça. Vous avez de la chance que ce soit le premier jour, sinon vous seriez déjà en retenue... Ça me rappelle l'époque où j'était encore jeune, tient...»
Les amis éclatent de rire, chacun ayant dans la tête l'image d'un Jim tout maigrichon et imberbe. Ce dernier les observes d'un air méprisant.
« Vous savez, j'ai rarement vu plus tenaces et accros au heures de colles que vos parents. Mais là, j'avoue que vous les surpassez...» dit il pendant que les amis arrêtent de rire en entendant ceci.
« Quoi? Nos parents étaient souvent collés?» s'étonne Gwen.« Pour mon père je ne suis pas surprise, mais pour Jérémie, Aélita, Yumi et Ulrich...»
« Et comment qu'ils étaient souvent collés! Toujours à trafiquer je ne sais quoi dans le parc. Je suis certain qu'il manigançaient quelque chose de pas net. Ça me fait penser à l'époque où j'était agent secret...»
« Vous avez été agent secret, Jim?» demande Juliette en se retenant de rire.
« Bien sûr! Mais, je préfère ne pas en parler. Allez mangez, maintenant!» répond Jim en s'écartant de la porte.
Les six amis entrent dans le réfectoire et prennent leur plateau. Au menu: poisson et brocolis. Gwen fait une grimace en voyant son assiette.
« Beurk, ça à l'air tellement... Infect...» fait elle avec une moue de dégoût (wahou, j'ai fait une RIME!!!).
« Je confirme.» grince Maxime, qui recrache une bouchée de poisson.
« Comment oses-tu gâcher de la nourriture de cette manière!» s'indigne Gwen, outrée.« Même si ce n'est pas bon, je mange, MOI!»
Et c'est sur ces mots que la blonde commence à engloutir d'énormes bouchées de poisson, sous les yeux ronds se ses camarades, qui eux passent directement au dessert.
Après le repas, les jeunes montent dans à l'étage du dessus pour se regrouper dans la chambre de Gwen et Juliette. Celles ci sont affalées sur leurs lits respectifs, Alexandre est appuyé contre le lit de la brune, Maxime est debout contre la porte et les jumelles sont parterre au milieu de la pièce.
« Alors, elle était plutôt pas mal cette première journée, non?» lance Atsuko.
« Ouais. Mais la mienne n'est pas encore terminée... Je dois remplir la lourde tâche que tu m'as confiée... Heureusement que Maxime s'est proposé, lui!» reproche Asako à sa sœur.
Tout le monde dans la pièce regarde Maxime en souriant, les yeux chargés de sous entendus. Ce dernier rougit un peu avant de se lever et de déclarer:
« À propos de ça, il va être l'heure d'y aller! Tu viens Asako?»
Asako se lève et s'avance. Maxime lui ouvre la porte et la laisse passer devant. Puis il referme la porte sur lui, non sans avoir lancé un regard noir à ses amis.
« Ils sont trop mignons ces deux là, vous trouvez pas?» demande Astuko en rêvassant. « Dommage qu'ils soient trop timides pour se déclarer...»
« Tout à fait d'accord avec toi Atsuko. Mais j'en connait deux qui sont tout aussi mignons, n'est ce pas?» rajoute Gwen en regardant Juliette et Alexandre du coin de l'œil, qui rougissent en entendant les mots de la blonde.
Et pour les quatre adolescents restés dans la chambre, la soirée se poursuit dans les rires et la bonne humeur. Pour les deux autres, c'est une autre paire de manches... Ils suivent le vieux Jim à son insu, notant avec précision les horaires de rondes. Mais au moment où il faut le suivre dans la cour de récréation, plus de détours de couloirs pour les cacher en cas d'urgence... Et c'est ainsi que Jim, alerté par les bruits de pas sur le béton, se retourne brusquement. Pour ne pas se faire voir, Maxime attrape Asako et la plaque sur le côté d'une arcade invisible à Jim de là où il se trouve. Il se colle à elle pour ne pas se faire prendre, mais au moment de s'écarter il réalise le peu de distance entre eux. Il rougit et s'écarte brusquement en bredouillant des excuses. Asako est plus rouge que lui, mais elle lui renvoie un sourire radieux. Après avoir suivit Jim jusqu'à minuit, heure à laquelle il se couche, ils retournent à l'internat, et Maxime raccompagne Asako à sa porte.
« Merci de m'avoir aidé, c'était sympa de ta part...» le remercie la jeune asiatique.
Elle lui plante un baiser sur la joue et rentre vite dans sa chambre, où elle s'adosse contre la porte en soupirant de soulagement.
« Bah alors, qu'est ce qu'il t'arrive sœurette?»
Asako sursaute en se tournant brusquement vers l'origine de la voix.
« Atsuko! Tu m'as fichu une de ces frousses!» s'exclame elle en reprenant son souffle.
« Contente de l'apprendre. Alors, ce rendez-vous?» demande Atsuko, sarquastique.
« Hey! C'était pas un rendez vous!»
« Roh, ça va... Joue pas à ça avec moi, ça fait bien longtemps que toute la bande sait que tu craque pour lui...»
« Qu... Quoi! M... Mais... Je... Je ne vois pas du tout de quoi tu parle!» bredouille Asako en essayant de reprendre contenance.
« Tout le monde, sauf lui... Et tu sais pourquoi?» demande sa jumelle en faisant mine de ne pas l'entendre. « Parce que lui aussi il en pince pour toi... C'est Alexandre qui me l'a dit...»
Asako reste interdite. Bien sûr, elle avait déjà écouté les sous entendus de sa sœur, pourtant elle n'y avait jamais accordé grande importance. Parce que pour elle, le fait que ses sentiments soient réciproques lui était impossible. Elle, la fille que tous les garçons du collège, et même certains lycéens, admiraient, avait toujours cru qu'elle était tombée amoureuse du seul garçon qui ne l'aimerait jamais. Mais maintenant que Atsuko lui disait clairement le contraire, sans aucun non-dit, sans aucun scrupule... Tout était différent. Et cela mît Asako dans un colère noire. Elle accorda un regard glacial à son double avant de se mettre en pyjama et de se coucher, sans un mot.
« Bah qu'est ce que j'ai dis? Hey! Pourquoi t'es en colère? C'est ce que tu voulait entendre, non?» S'étonne la japonaise, perplexe.
C'est la phrase de trop pour Asako. Elle se retourne vivement dans son lit afin de faire face à sa sœur et lui dit d'une voix remplie de colère:
« J'aurais simplement voulu que ce soit lui qui me le dise en premier, voilà pourquoi!»
La nuit passa lentement pour les deux jumelles. L'une était confuse de son manque de tact et rongée de remords - Il faut dire qu'elle n'aimait pas se disputer avec sa jumelle - Et l'autre pensait à son bien-aimé. Elle avait oublié toute sa colère, mais savait qu'elle reviendrait le lendemain.
Dans la chambre voisine, Juliette et Gwen discutent à voix basse. Elles ont entendu tout le conversation, mais ne sont pas inquiètes: elle savent que Asako et Atsuko ne peuvent pas rester fâchées bien longtemps .
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Bip! Bip! Bip! Bip! Paf!
Le réveil a sorti Juliette de son sommeil. La jeune fille ouvre péniblement les yeux et les refermes aussitôt car le soleil entre dans la chambre: Gwen avait oublié de fermer les volets la veille. Elle rouvre progressivement ses paupières et se lève. La brune constate que sa partenaire de chambre n'a pas bougé d'un poil. Juliette soupire. Elle secoue son amie par l'épaule, mais ceci n'a malheureusement aucun effet sur le sommeil de plomb qui l'emprisonne. Une idée germe alors dans son esprit. Elle sort de la chambre doucement et referme la porte, pour la rouvrir aussitôt en fracas et crier:
« Gwen! Gwen réveille toi! La cantine du collège à explosé!
Plus de croissants, plus de pains au chocolats, et même plus de cuisinière!»
« Hein, quoi? Oh non! Non, non, non, dit moi que c'est une blague!» crie à son tour Gwen en se levant brusquement.
Elle fronce les sourcils en voyant Juliette qui se tient le ventre en explosant littéralement de rire.
« Bah oui! Oui, c'est une blague!» fait elle, la voix entrecoupée de rire.
« Ah c'est malin, maintenant je suis obligée de me lever!»
« Bah c'était le but tu sais... Allez hop! À la douche!» déclare Juliette en prenant ses affaires et sortant de la chambre.
« Hey, sale lâcheuse! Tu pourrais m'attendre!» s'indigne Gwen en prenant des affaires au hasard et suivant son amie en courant.
De son côté, Atsuko n'a pas le moral. Sa sœur n'a même pas prit la peine de la réveiller et est partie prendre sa douche avant qu'elle se lève. La japonaise prend donc ses affaires et se dirige vers les douches. En chemin, elle croise Juliette et Gwen qui, comme à leur habitude, se chamaillent joyeusement. Mais elles s'arrêtent de rire en voyant la tête d'Atsuko.
« Salut. À voir ta tête tu t'es pas réconciliée avec Asako, je me trompe?» demande doucement Juliette.
« Comment vous savez que je me suis disputée avec elle?»
Les deux jeunes filles se regardent et avouent finalement, pas très fières:
« Ben, les murs sont pas isolés ici, alors... On a tout entendu.»
« Je m'en serais doutée...» dit la japonaise avec un maigre sourir. « J'aurais jamais dû lui dire ça, j'ai été bête...»
« C'est clair que sur ce coup là, t'as pas assuré! Mais te bile pas pour ça, elle va te pardonner ta sœur!» déclare Gwen.
« Nous te remercions pour ton grand tact Gwen...» ironise Juliette en prenant ses deux amies par les épaules. « Allez venez, on va aux douches.»
Vingt minutes après, les trois amies sont douchées et habillées. Elles descendent au réfectoire, où les attendent Alexandre, Maxime et Asako, qui a l'air de mauvaise humeur. Les filles posent leurs plateaux à table et commencent à manger, même si pour Gwen l'expression qui conviendrait le mieux serait "commence à engloutir son petit déjeuner comme si elle n'avait pas mangé depuis une semaine"...
« Gwen! Rend moi mon... croissant.» proteste Juliette au moment où la blonde fini ledit croissant. « T'exagère quand même! J'espère que tu ne vas pas faire ça toute l'année!»
« Mais c'est pas de ma faute! Allez quoi, sois sympa avec moi...» supplie Gwen.
« Ah ouais? C'est la faute de qui alors?» demande Alexandre, un sourire narquois au lèvres.
« Bah, de mon père! C'est lui qui m'a légué son appétit de géant! Et aussi sa capacité à dormir 24h/24!»
« Et c'est sûrement lui aussi qui t'a transmis sa carrure de maigrichon?» plaisante Maxime.
« Hey! Je suis pas maigrichonne! Je suis mince!» proteste Gwen.»
« Comme tu voudras... Bon, on vas dans la cour?» demande Juliette en se levant.
Tout le monde va poser son plateau et les six amis sortent du réfectoire pour se poster près du distributeur.
« Ça vous dirait de retourner à l'Ermitage après les cours?» demande Alexandre.
« Ouais... On pourrait visiter l'intégral de la maison. Et par la même occasion enfermer Atsuko dans la cave.» lâche Asako, qui dit sa première phrase depuis le début de la journée.
« Oh, Asako, c'est pas sympa, ça...» reproche gentiment Alexandre en posant sa main sur l'épaule de celle-ci.
« Parce que tu crois qu'elle elle l'est?» réplique Asako froidement.
La jeune fille dégage son épaule et part vers sa classe tandis que la sonnerie retentit.
« Vous savez ce qu'elle a, vous?» demande Maxime, perplexe.
« Heu... Secrets de fille!» invente Juliette en entraînant Gwen par le bras. « Bon, on va en cours, tu viens Alex?»
Le brun suit les deux amies tandis que Maxime part avec la japonaise en salle de physique chimie. Pour les troisièmes, le cours de Mme Dubélai passe lentement, très lentement... Il faut dire qu'apprendre par cœur les composants de l'arôme d'abricot, c'est pas trop leur truc... Sauf Maxime, qui les connait déjà. Et les secondes, eux écopent d'une heure de mathématiques suivie d'un double cours d'histoire. C'est pas la joie non plus. Et le pire, c'est les cours de l'après midi: Une heure et demie de SVT pour les jumelles et Maxime, et deux heures de sport pour Juliette, Gwen et Alexandre... Mais heureusement, l'heure de la fin des cours arrive bien à un moment, et les six amis courent à l'internat pour se retrouver dans la chambre d'Asako et Atsuko.
« Bon alors, on retourne à l'Ermitage ou pas?» demande Gwen.
« Allez y si vous voulez, moi je reste ici.» dit platement Asako.
« Comme tu voudras. Aller go!» déclare Juliette en ouvrant la porte et sortant dehors. « Vous venez?»
Tout le monde se lève, sauf Atsuko, qui reste assise parterre.
« Partez devant, je vous rejoindrais.»
Tous haussent les épaules et ferment la porte. Une fois les quatre partis, Asako lève la tête vers sa sœur et lui jette un regard glacial.
« Qu'est ce que tu veux?» demande elle froidement.
« M'excuser... Je sais que j'ai pas été maligne hier soir... S'il te plais pardonne moi...» supplie Atsuko. « Je te promet de ne plus jamais recommencer.»
Asako soupire.
« Je ne sais pas... Je vais y réfléchir.»
« Bon d'accord. Je m'en vais alors. À tout à l'heure!» déclare sa jumelle en se levant.
« Ouais.»
Atsuko ferme doucement la porte, puis se met à courir dans les couloirs, et elle arrive dans la cour, où elle voit ses amis allant vers le parc.
« Hey! Attendez moi!» crie la japonaise en courant vers eux.
« Bah alors? Tu faisais quoi?» demande Maxime, intrigué.
« Heu... Je parlais à Asako. Bref, on y va?»
Les cinq adolescents se remettent en route. Après plusieurs minutes de marche, ils arrivent enfin devant la bâtisse délabrée. Ils entrent et vont dans le salon qu'ils ont réaménagé la veille.
« Vous avez gardé le plan?» demande Gwen tandis qu'ils entrent dans la maison.
« Non, je l'ai laissé là la dernière fois.» lui répond Juliette. « Le voilà!»
Gwen jette un coup d'œil au papier et déclare:
« Moi je vais explorer le sous sol! Les trouillard peuvent rester là si ils veulent.»
« Quels sous sols?» l'interroge Atsuko.
« Bah on les voit pas sur le plan, mais regarde, dans le jardin il y a une porte avec des escalier, ça mène forcément quelque part, non? Et qui dit escaliers dit sous sols!» conclut la blonde, toute fière.
Puis elle sort dans le jardin, toute la bande sur les talons.
« On vient avec toi.» lui dit Juliette. « Aller, ouvre moi cette fichu porte.
Gwen saisit la poignée et l'actionne. Mais la porte est rouillée, et ne veut pas s'ouvrir. Tous essayent, mais rien à faire, la porte de métal reste fermée.
« Si elle est fermée, c'est qu'elle est fermée à clé, on est trop bêtes des fois!» s'exclame Gwen en cherchant à terre. « Elle doit être sous un pot de fleur ou un truc comme ça!»
« Et tu crois franchement que l'ancien proprio aurait fait ça?» dit Maxime, sarcastique.
Puis Gwen lui met une clé en face des yeux.
« J'ai rien dit.»
La blonde introduit la clé dans la serrure et la tourne. La porte s'ouvre enfin.
« Wahou! Un passage secret!» s'extasie Gwen en sautillant. « J'y vais!»
Puis elle dévale les escaliers à toute vitesse et finit par arriver... Dans les égouts.
« Beurk... Mais pourquoi ce type à installé un passage vers les égouts chez lui?» demande Alexandre en arrivant près de Gwen.
« J'en sais rien, mais il doit avoir une bonne raison. Regarde, des skates!»
« Et des trottinettes. Dommages, on peut pas les utiliser...» remarque Juliette.
« Pourquoi ça?»
« T'as regardé la gueule des machins? Ils sont tous cassés! Ça doit faire plus de vingt ans qu'ils sont là pour être dans des états pareils...» dit Maxime.
« Quoi qu'il en soit, moi je continue! Si ça se trouve on va trouver un trésor au bout! Il suffit de suivre les traces des skates.» déclare Gwen en suivant les marques de passage des engins au sol.
« Allez viens, on la suit, faudrait pas la perdre dans les égouts...» soupire Alexandre en regardant Juliette. « Vous venez, vous autres?»
La petite bande se met à percher à la suite de Gwen, qui suit avec minutie les traces blanches au sol. Mais au bout d'un moment, elle s'arrête: les traces se sont arrêtées au bord de l'eau.
« Faut sauter...» constate elle en regardant l'autre côté. «Ça va il y a qu'un mètre cinquante. Aller hop!»
Aussitôt dit, aussitôt fait. La blonde prend son élan et bondit pardessus le barrage d'eau.
« Bah alors, vous venez pas?» lance elle à ses amis, qui sont resté sur l'autre rive.
Tout le monde lève les yeux au ciel, mais ils sautent quand même un à un. Ils marchent encore durant deux minutes et arrivent devant une sortie.
« C'est l'évacuation des égouts. J'espère que tu vas pas nous faire plonger dans l'eau pour passer à travers les barreaux.» ironise Alexandre.
« Non, j'ai mieux que ça. Regarde, il y a une échelle ici. On peut monter pour voir ce qu'il y a en haut!» propose la blonde.
Les cinq adolescents montent uns par uns à l'échelle, qui débouche... Au milieux d'un pont!
« Hey! Mais c'est la vieille usine désaffectée!» constate Juliette en sortant la dernière du trou d'égout.
« Ouais. Personne n'y va jamais, la rumeur dit qu'elle est hantée...» déclare sordidement Atsuko.
« Hé bah rumeurs ou pas, moi j'y vais! C'est sûrement pas par hasard si le passage de l'Ermitage conduit ici. Et si personne ne vient jamais, c'est l'endroit rêvé pour cacher quelque chose, vous trouvez pas? Alors les froussard vous restez ici, et les plus courageux viennent avec moi!» lance vaillamment Gwen en s'avançant d'un pas déterminé vers l'imposante bâtisse.
Les autres la suivent, certains plus par fierté que par envie, mais l'important, c'est qu'ils viennent tous. Mais ils s'aperçoivent vite que le seul moyen de descendre au rez de chaussé, c'est de se laisser glisser le long des trois cordes présentes. Gwen, Juliettes et Alexandre passent les premiers, et Maxime glisse à leur suite, mais Atsuko reste en haut.
« Bah qu'est ce que tu fous? Viens!» crie Alexandre d'en bas.
« J'ai le vertige!» se plaint l'asiatique.
« Ne regarde pas en bas alors! Allez, où est passé la téméraire Atsuko?» la provoque Maxime.
La jeune fille ferme les yeux et souffle un bon coup. Puis elle saisit la corde et s'élance dans le vide en hurlant. Elle glisse sur cinq mètres, puis lâche la corde et s'écrase sur le sol les fesses les premières.
« Aie!» gémit elle tandis que ses amis rient d'elle. « Vous moquez pas, ça fait mal!»
« Atsuko, t'es même pas tombée de un mètre!»
La jeune fille arrête aussitôt de se plaindre et se remet debout, l'air boudeur.
« Allez venez il y a un ascenseur!» crie Gwen, déjà dans l'habitacle.
Les autres la rejoignent et elle appuie sur le bouton de descente. Puis l'ascenseur descend, et s'immobilise. Mais, étrangement, les portes ne s'ouvrent pas. Les amis commencent à paniquer.
« Heu... Ne me dites pas qu'on est coincés, là» commence à s'inquiéter Gwen.
« Halala, et après tu nous traites de froussard... Il doit y avoir un problème avec le bouton de démarrage. Il suffit de le démonter...» soupire Maxime en se penchant sur la manette.
« En fait je retire ce que j'ai dit. T'es pas un froussard, t'es un intello.»
Maxime enlève le cache jaune de la manette. Mais au lieu des fils qu'il s'était attendu à voir, ce fut un tableau de chiffres. Et là, ça fit tilt dans l'esprit du jeune homme.
« On est pas coincés, pour ouvrir la porte il faut composer le code.»
« Le code? Et alors? Ça change rien, tu le connais toi, le code?» demande Juliette, sarcastique.
« Non, mais il suffit d'être logique: c'est une série de quatre chiffres qu'il faut composer, il faut tester les quatre touches les plus usées, jusqu'à trouver la bonne combinaison.» déduit le petit génie.
Et c'est sur ces mots que Maxime commence à taper sur les touches 3, 8, 2 et 5 dans différents ordres. Et après dix minutes d'essais ratés, la porte s'ouvrit enfin.
« Mais, c'est quoi cet endroit?» demande Atsuko en passant les portes de l'ascenseur. « C'est ordinateur géant, il fait quoi?»
« Ça se voit pas? C'est le tableau de commande de l'usine!» déclare Gwen.
« Oh, sûrement pas. Ça les amis, c'est un ordinateur super puissant. On appelle ça un Supercalculateur.» révèle Maxime.
« Comment tu sais ça toi?» demande Juliette, intriguée.
« Cet été je me suis introduit dans le bureau de papa pendant qu'il était au boulot. J'ai chipé un de ces bouquins qu'il veut pas me laisser lire. Ça parlait de physique quantique. Et cet ordinateur est un Supercalculateur quantique.» explique le jeune homme.
« Antique tu veux dire! T'a vu la tronche du machin!» se moque Gwen.
« Rigole pas, on vient sans doute de trouver un des ordis les plus puissants du monde. Je vais au niveau inférieur voir la salle du Superclaculateur.»
« Je comprend pas, tu viens de dire que c'était ça ton Supermachin!» crie Gwen.
« Supercalculateur! Ça c'est le tableau de commande si tu veux. Et le Supercalculateur en lui même, c'est un peu comme l'unité centrale. Bon, je descend, restez là.»
Et les portes du monte-charge se ferment sur le jeune homme. Tous attendent leur ami, mais il ne revient pas.
Mais en revanche, l'écran de l'ordinateur s'allume.
« Oh non, dites moi qu'il a pas fait ça. Il l'a quand même pas allumé!» s'énerve Juliette.
« Moi je crois que si. Tiens, le revoilà.» dit Alexandre en désignant les portes en métal qui s'ouvrent.
« Non mais tu te rend compte de ce que tu fais! Imagine il appartient à quelqu'un!» hurle la brune sur son frère.
« Oh, aller quoi, juste un peu! Je te jure, avec un bijoux de technologie pareil on peut faire des trucs de dingue!» supplie Maxime.
« Comme quoi?» demande Juliette, méfiante.
« Se virtualiser dans un jeu vidéo. Retourner dans le passé. Des trucs dans ces eaux là.» dévoile le blond.
« Mais d'où tu tiens toutes ces infos toi!»
« Je te l'ai dit. Le bureau de papa, c'est une vrais mine d'or. Je suis sur que je peux réussir à vous virtualiser.»
« Et tu nous virtualiserait où?» demande Gwen.
« Ça, il suffit de fouiller un peu dans la mémoire du Supercalculateur...» dit Maxime, mystérieux.
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Voilà pour le deuxième chapitre. Je m'excuse pour les fautes d'orthographes, je suis pratiquement certaine d'en avoir fait, des pas trop grosses j'espère! Bon, je ne suis pas particulièrement fière de la manière sont je tourne mes événements, mais je n'avais aucune autre idée que celle là pour leur faire découvrir l'usine. Bref, je remet mon chapitre à vous, lecteurs, et j'attend vos avis avec impatience. Et des conseils aussi! Merci beaucoup de m'avoir lu... Suite au prochain épisode!
Voilà, le second chapitre de ma fiction. Il arrive enfin, j'ai galéré pour l'écrire... Bref, on se retrouve en bas!
Chapitre 2:
Dans le chapitre précédent:
Les enfants des lyoko-guerriers retournent pour la rentrée au collège-lycée Kadic en temps qu'internes. Ils découvrent par hasard l'Ermitage, et décident d'en faire leur "endroit". Mais une bataille de polochon éclate et une sorte de plan glisse d'un des coussins.
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« On dirait un plan...» s'étonne Juliette en montrant la feuille à ses camarades, sceptique.
« Où plutôt des plans, tu veux dire?» rajoute Alexandre en désignant la feuille, des plumes pleins les cheveux.
« Comment ça des plans?» demande Juliette, interloquée.
« Regarde le verso de la feuille...» conseille Asako.
La brune retourne la vieille feuille chiffonnée. En effet, un autre plan totalement différent de l'autre est dessiné sur le papier.
« À votre avis c'est les plans de quoi?» lance Atsuko.
« Celui là, je pense que c'est le plan de cette maison, mais l'autre... Aucune idée.» répond Maxime en réfléchissant.
« Ça ressemble à une sorte... D'entrepôt?» propose Alexandre en se penchant sur la feuille à son tour.
« Bref, c'est pas important, on verra ça plus tard. Pour l'instant, je propose de ranger un peu cet endroit, si on vient ici souvent il vaudrait mieux que ce soit confortable, vous ne pensez pas?» conseille Juliette en regardant la pièce et le bazars qui y régnait.
Tout le monde acquiesce et se met au travail. Les garçons se chargent de remettre les meubles debouts et les filles ramassent les débris au sol. En deux heures, tout est presque rangé, même si les objets sont tous un peu abîmés.
« Heu, je crois qu'on va se faire engueuler par Jim...» lâche Asako en regardant sa montre. « Il est dix-neuf heures quinze, le couvre feu et passé depuis un quart d'heure déjà...»
Tout le monde dans la pièce se stoppe et regarde Asako, en lâchant ce qu'il a dans les mains, et d'un accord silencieux, les six adolescents se ruent hors de la maison et se mettent à courir à travers le parc comme des fous.
Ils arrivent après cinq minutes de course devant le réfectoire, où est posté Jim, qui les a vu revenir du parc. Les cheveux grisonnants, un bedaine toujours présente et un air goguenard sur le visage, il reste planté là en les observant un à un.
« Alors les mioches, on veut jouer les caïds et dépasser le couvre feu?» rugit il.
« Non, non monsieur, on discutait dans le parc et on a pas vu l'heure, c'est tout!» explique Asako d'une tout petite voix.
« Ouais, c'est ça. Vous avez de la chance que ce soit le premier jour, sinon vous seriez déjà en retenue... Ça me rappelle l'époque où j'était encore jeune, tient...»
Les amis éclatent de rire, chacun ayant dans la tête l'image d'un Jim tout maigrichon et imberbe. Ce dernier les observes d'un air méprisant.
« Vous savez, j'ai rarement vu plus tenaces et accros au heures de colles que vos parents. Mais là, j'avoue que vous les surpassez...» dit il pendant que les amis arrêtent de rire en entendant ceci.
« Quoi? Nos parents étaient souvent collés?» s'étonne Gwen.« Pour mon père je ne suis pas surprise, mais pour Jérémie, Aélita, Yumi et Ulrich...»
« Et comment qu'ils étaient souvent collés! Toujours à trafiquer je ne sais quoi dans le parc. Je suis certain qu'il manigançaient quelque chose de pas net. Ça me fait penser à l'époque où j'était agent secret...»
« Vous avez été agent secret, Jim?» demande Juliette en se retenant de rire.
« Bien sûr! Mais, je préfère ne pas en parler. Allez mangez, maintenant!» répond Jim en s'écartant de la porte.
Les six amis entrent dans le réfectoire et prennent leur plateau. Au menu: poisson et brocolis. Gwen fait une grimace en voyant son assiette.
« Beurk, ça à l'air tellement... Infect...» fait elle avec une moue de dégoût (wahou, j'ai fait une RIME!!!).
« Je confirme.» grince Maxime, qui recrache une bouchée de poisson.
« Comment oses-tu gâcher de la nourriture de cette manière!» s'indigne Gwen, outrée.« Même si ce n'est pas bon, je mange, MOI!»
Et c'est sur ces mots que la blonde commence à engloutir d'énormes bouchées de poisson, sous les yeux ronds se ses camarades, qui eux passent directement au dessert.
Après le repas, les jeunes montent dans à l'étage du dessus pour se regrouper dans la chambre de Gwen et Juliette. Celles ci sont affalées sur leurs lits respectifs, Alexandre est appuyé contre le lit de la brune, Maxime est debout contre la porte et les jumelles sont parterre au milieu de la pièce.
« Alors, elle était plutôt pas mal cette première journée, non?» lance Atsuko.
« Ouais. Mais la mienne n'est pas encore terminée... Je dois remplir la lourde tâche que tu m'as confiée... Heureusement que Maxime s'est proposé, lui!» reproche Asako à sa sœur.
Tout le monde dans la pièce regarde Maxime en souriant, les yeux chargés de sous entendus. Ce dernier rougit un peu avant de se lever et de déclarer:
« À propos de ça, il va être l'heure d'y aller! Tu viens Asako?»
Asako se lève et s'avance. Maxime lui ouvre la porte et la laisse passer devant. Puis il referme la porte sur lui, non sans avoir lancé un regard noir à ses amis.
« Ils sont trop mignons ces deux là, vous trouvez pas?» demande Astuko en rêvassant. « Dommage qu'ils soient trop timides pour se déclarer...»
« Tout à fait d'accord avec toi Atsuko. Mais j'en connait deux qui sont tout aussi mignons, n'est ce pas?» rajoute Gwen en regardant Juliette et Alexandre du coin de l'œil, qui rougissent en entendant les mots de la blonde.
Et pour les quatre adolescents restés dans la chambre, la soirée se poursuit dans les rires et la bonne humeur. Pour les deux autres, c'est une autre paire de manches... Ils suivent le vieux Jim à son insu, notant avec précision les horaires de rondes. Mais au moment où il faut le suivre dans la cour de récréation, plus de détours de couloirs pour les cacher en cas d'urgence... Et c'est ainsi que Jim, alerté par les bruits de pas sur le béton, se retourne brusquement. Pour ne pas se faire voir, Maxime attrape Asako et la plaque sur le côté d'une arcade invisible à Jim de là où il se trouve. Il se colle à elle pour ne pas se faire prendre, mais au moment de s'écarter il réalise le peu de distance entre eux. Il rougit et s'écarte brusquement en bredouillant des excuses. Asako est plus rouge que lui, mais elle lui renvoie un sourire radieux. Après avoir suivit Jim jusqu'à minuit, heure à laquelle il se couche, ils retournent à l'internat, et Maxime raccompagne Asako à sa porte.
« Merci de m'avoir aidé, c'était sympa de ta part...» le remercie la jeune asiatique.
Elle lui plante un baiser sur la joue et rentre vite dans sa chambre, où elle s'adosse contre la porte en soupirant de soulagement.
« Bah alors, qu'est ce qu'il t'arrive sœurette?»
Asako sursaute en se tournant brusquement vers l'origine de la voix.
« Atsuko! Tu m'as fichu une de ces frousses!» s'exclame elle en reprenant son souffle.
« Contente de l'apprendre. Alors, ce rendez-vous?» demande Atsuko, sarquastique.
« Hey! C'était pas un rendez vous!»
« Roh, ça va... Joue pas à ça avec moi, ça fait bien longtemps que toute la bande sait que tu craque pour lui...»
« Qu... Quoi! M... Mais... Je... Je ne vois pas du tout de quoi tu parle!» bredouille Asako en essayant de reprendre contenance.
« Tout le monde, sauf lui... Et tu sais pourquoi?» demande sa jumelle en faisant mine de ne pas l'entendre. « Parce que lui aussi il en pince pour toi... C'est Alexandre qui me l'a dit...»
Asako reste interdite. Bien sûr, elle avait déjà écouté les sous entendus de sa sœur, pourtant elle n'y avait jamais accordé grande importance. Parce que pour elle, le fait que ses sentiments soient réciproques lui était impossible. Elle, la fille que tous les garçons du collège, et même certains lycéens, admiraient, avait toujours cru qu'elle était tombée amoureuse du seul garçon qui ne l'aimerait jamais. Mais maintenant que Atsuko lui disait clairement le contraire, sans aucun non-dit, sans aucun scrupule... Tout était différent. Et cela mît Asako dans un colère noire. Elle accorda un regard glacial à son double avant de se mettre en pyjama et de se coucher, sans un mot.
« Bah qu'est ce que j'ai dis? Hey! Pourquoi t'es en colère? C'est ce que tu voulait entendre, non?» S'étonne la japonaise, perplexe.
C'est la phrase de trop pour Asako. Elle se retourne vivement dans son lit afin de faire face à sa sœur et lui dit d'une voix remplie de colère:
« J'aurais simplement voulu que ce soit lui qui me le dise en premier, voilà pourquoi!»
La nuit passa lentement pour les deux jumelles. L'une était confuse de son manque de tact et rongée de remords - Il faut dire qu'elle n'aimait pas se disputer avec sa jumelle - Et l'autre pensait à son bien-aimé. Elle avait oublié toute sa colère, mais savait qu'elle reviendrait le lendemain.
Dans la chambre voisine, Juliette et Gwen discutent à voix basse. Elles ont entendu tout le conversation, mais ne sont pas inquiètes: elle savent que Asako et Atsuko ne peuvent pas rester fâchées bien longtemps .
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Bip! Bip! Bip! Bip! Paf!
Le réveil a sorti Juliette de son sommeil. La jeune fille ouvre péniblement les yeux et les refermes aussitôt car le soleil entre dans la chambre: Gwen avait oublié de fermer les volets la veille. Elle rouvre progressivement ses paupières et se lève. La brune constate que sa partenaire de chambre n'a pas bougé d'un poil. Juliette soupire. Elle secoue son amie par l'épaule, mais ceci n'a malheureusement aucun effet sur le sommeil de plomb qui l'emprisonne. Une idée germe alors dans son esprit. Elle sort de la chambre doucement et referme la porte, pour la rouvrir aussitôt en fracas et crier:
« Gwen! Gwen réveille toi! La cantine du collège à explosé!
Plus de croissants, plus de pains au chocolats, et même plus de cuisinière!»
« Hein, quoi? Oh non! Non, non, non, dit moi que c'est une blague!» crie à son tour Gwen en se levant brusquement.
Elle fronce les sourcils en voyant Juliette qui se tient le ventre en explosant littéralement de rire.
« Bah oui! Oui, c'est une blague!» fait elle, la voix entrecoupée de rire.
« Ah c'est malin, maintenant je suis obligée de me lever!»
« Bah c'était le but tu sais... Allez hop! À la douche!» déclare Juliette en prenant ses affaires et sortant de la chambre.
« Hey, sale lâcheuse! Tu pourrais m'attendre!» s'indigne Gwen en prenant des affaires au hasard et suivant son amie en courant.
De son côté, Atsuko n'a pas le moral. Sa sœur n'a même pas prit la peine de la réveiller et est partie prendre sa douche avant qu'elle se lève. La japonaise prend donc ses affaires et se dirige vers les douches. En chemin, elle croise Juliette et Gwen qui, comme à leur habitude, se chamaillent joyeusement. Mais elles s'arrêtent de rire en voyant la tête d'Atsuko.
« Salut. À voir ta tête tu t'es pas réconciliée avec Asako, je me trompe?» demande doucement Juliette.
« Comment vous savez que je me suis disputée avec elle?»
Les deux jeunes filles se regardent et avouent finalement, pas très fières:
« Ben, les murs sont pas isolés ici, alors... On a tout entendu.»
« Je m'en serais doutée...» dit la japonaise avec un maigre sourir. « J'aurais jamais dû lui dire ça, j'ai été bête...»
« C'est clair que sur ce coup là, t'as pas assuré! Mais te bile pas pour ça, elle va te pardonner ta sœur!» déclare Gwen.
« Nous te remercions pour ton grand tact Gwen...» ironise Juliette en prenant ses deux amies par les épaules. « Allez venez, on va aux douches.»
Vingt minutes après, les trois amies sont douchées et habillées. Elles descendent au réfectoire, où les attendent Alexandre, Maxime et Asako, qui a l'air de mauvaise humeur. Les filles posent leurs plateaux à table et commencent à manger, même si pour Gwen l'expression qui conviendrait le mieux serait "commence à engloutir son petit déjeuner comme si elle n'avait pas mangé depuis une semaine"...
« Gwen! Rend moi mon... croissant.» proteste Juliette au moment où la blonde fini ledit croissant. « T'exagère quand même! J'espère que tu ne vas pas faire ça toute l'année!»
« Mais c'est pas de ma faute! Allez quoi, sois sympa avec moi...» supplie Gwen.
« Ah ouais? C'est la faute de qui alors?» demande Alexandre, un sourire narquois au lèvres.
« Bah, de mon père! C'est lui qui m'a légué son appétit de géant! Et aussi sa capacité à dormir 24h/24!»
« Et c'est sûrement lui aussi qui t'a transmis sa carrure de maigrichon?» plaisante Maxime.
« Hey! Je suis pas maigrichonne! Je suis mince!» proteste Gwen.»
« Comme tu voudras... Bon, on vas dans la cour?» demande Juliette en se levant.
Tout le monde va poser son plateau et les six amis sortent du réfectoire pour se poster près du distributeur.
« Ça vous dirait de retourner à l'Ermitage après les cours?» demande Alexandre.
« Ouais... On pourrait visiter l'intégral de la maison. Et par la même occasion enfermer Atsuko dans la cave.» lâche Asako, qui dit sa première phrase depuis le début de la journée.
« Oh, Asako, c'est pas sympa, ça...» reproche gentiment Alexandre en posant sa main sur l'épaule de celle-ci.
« Parce que tu crois qu'elle elle l'est?» réplique Asako froidement.
La jeune fille dégage son épaule et part vers sa classe tandis que la sonnerie retentit.
« Vous savez ce qu'elle a, vous?» demande Maxime, perplexe.
« Heu... Secrets de fille!» invente Juliette en entraînant Gwen par le bras. « Bon, on va en cours, tu viens Alex?»
Le brun suit les deux amies tandis que Maxime part avec la japonaise en salle de physique chimie. Pour les troisièmes, le cours de Mme Dubélai passe lentement, très lentement... Il faut dire qu'apprendre par cœur les composants de l'arôme d'abricot, c'est pas trop leur truc... Sauf Maxime, qui les connait déjà. Et les secondes, eux écopent d'une heure de mathématiques suivie d'un double cours d'histoire. C'est pas la joie non plus. Et le pire, c'est les cours de l'après midi: Une heure et demie de SVT pour les jumelles et Maxime, et deux heures de sport pour Juliette, Gwen et Alexandre... Mais heureusement, l'heure de la fin des cours arrive bien à un moment, et les six amis courent à l'internat pour se retrouver dans la chambre d'Asako et Atsuko.
« Bon alors, on retourne à l'Ermitage ou pas?» demande Gwen.
« Allez y si vous voulez, moi je reste ici.» dit platement Asako.
« Comme tu voudras. Aller go!» déclare Juliette en ouvrant la porte et sortant dehors. « Vous venez?»
Tout le monde se lève, sauf Atsuko, qui reste assise parterre.
« Partez devant, je vous rejoindrais.»
Tous haussent les épaules et ferment la porte. Une fois les quatre partis, Asako lève la tête vers sa sœur et lui jette un regard glacial.
« Qu'est ce que tu veux?» demande elle froidement.
« M'excuser... Je sais que j'ai pas été maligne hier soir... S'il te plais pardonne moi...» supplie Atsuko. « Je te promet de ne plus jamais recommencer.»
Asako soupire.
« Je ne sais pas... Je vais y réfléchir.»
« Bon d'accord. Je m'en vais alors. À tout à l'heure!» déclare sa jumelle en se levant.
« Ouais.»
Atsuko ferme doucement la porte, puis se met à courir dans les couloirs, et elle arrive dans la cour, où elle voit ses amis allant vers le parc.
« Hey! Attendez moi!» crie la japonaise en courant vers eux.
« Bah alors? Tu faisais quoi?» demande Maxime, intrigué.
« Heu... Je parlais à Asako. Bref, on y va?»
Les cinq adolescents se remettent en route. Après plusieurs minutes de marche, ils arrivent enfin devant la bâtisse délabrée. Ils entrent et vont dans le salon qu'ils ont réaménagé la veille.
« Vous avez gardé le plan?» demande Gwen tandis qu'ils entrent dans la maison.
« Non, je l'ai laissé là la dernière fois.» lui répond Juliette. « Le voilà!»
Gwen jette un coup d'œil au papier et déclare:
« Moi je vais explorer le sous sol! Les trouillard peuvent rester là si ils veulent.»
« Quels sous sols?» l'interroge Atsuko.
« Bah on les voit pas sur le plan, mais regarde, dans le jardin il y a une porte avec des escalier, ça mène forcément quelque part, non? Et qui dit escaliers dit sous sols!» conclut la blonde, toute fière.
Puis elle sort dans le jardin, toute la bande sur les talons.
« On vient avec toi.» lui dit Juliette. « Aller, ouvre moi cette fichu porte.
Gwen saisit la poignée et l'actionne. Mais la porte est rouillée, et ne veut pas s'ouvrir. Tous essayent, mais rien à faire, la porte de métal reste fermée.
« Si elle est fermée, c'est qu'elle est fermée à clé, on est trop bêtes des fois!» s'exclame Gwen en cherchant à terre. « Elle doit être sous un pot de fleur ou un truc comme ça!»
« Et tu crois franchement que l'ancien proprio aurait fait ça?» dit Maxime, sarcastique.
Puis Gwen lui met une clé en face des yeux.
« J'ai rien dit.»
La blonde introduit la clé dans la serrure et la tourne. La porte s'ouvre enfin.
« Wahou! Un passage secret!» s'extasie Gwen en sautillant. « J'y vais!»
Puis elle dévale les escaliers à toute vitesse et finit par arriver... Dans les égouts.
« Beurk... Mais pourquoi ce type à installé un passage vers les égouts chez lui?» demande Alexandre en arrivant près de Gwen.
« J'en sais rien, mais il doit avoir une bonne raison. Regarde, des skates!»
« Et des trottinettes. Dommages, on peut pas les utiliser...» remarque Juliette.
« Pourquoi ça?»
« T'as regardé la gueule des machins? Ils sont tous cassés! Ça doit faire plus de vingt ans qu'ils sont là pour être dans des états pareils...» dit Maxime.
« Quoi qu'il en soit, moi je continue! Si ça se trouve on va trouver un trésor au bout! Il suffit de suivre les traces des skates.» déclare Gwen en suivant les marques de passage des engins au sol.
« Allez viens, on la suit, faudrait pas la perdre dans les égouts...» soupire Alexandre en regardant Juliette. « Vous venez, vous autres?»
La petite bande se met à percher à la suite de Gwen, qui suit avec minutie les traces blanches au sol. Mais au bout d'un moment, elle s'arrête: les traces se sont arrêtées au bord de l'eau.
« Faut sauter...» constate elle en regardant l'autre côté. «Ça va il y a qu'un mètre cinquante. Aller hop!»
Aussitôt dit, aussitôt fait. La blonde prend son élan et bondit pardessus le barrage d'eau.
« Bah alors, vous venez pas?» lance elle à ses amis, qui sont resté sur l'autre rive.
Tout le monde lève les yeux au ciel, mais ils sautent quand même un à un. Ils marchent encore durant deux minutes et arrivent devant une sortie.
« C'est l'évacuation des égouts. J'espère que tu vas pas nous faire plonger dans l'eau pour passer à travers les barreaux.» ironise Alexandre.
« Non, j'ai mieux que ça. Regarde, il y a une échelle ici. On peut monter pour voir ce qu'il y a en haut!» propose la blonde.
Les cinq adolescents montent uns par uns à l'échelle, qui débouche... Au milieux d'un pont!
« Hey! Mais c'est la vieille usine désaffectée!» constate Juliette en sortant la dernière du trou d'égout.
« Ouais. Personne n'y va jamais, la rumeur dit qu'elle est hantée...» déclare sordidement Atsuko.
« Hé bah rumeurs ou pas, moi j'y vais! C'est sûrement pas par hasard si le passage de l'Ermitage conduit ici. Et si personne ne vient jamais, c'est l'endroit rêvé pour cacher quelque chose, vous trouvez pas? Alors les froussard vous restez ici, et les plus courageux viennent avec moi!» lance vaillamment Gwen en s'avançant d'un pas déterminé vers l'imposante bâtisse.
Les autres la suivent, certains plus par fierté que par envie, mais l'important, c'est qu'ils viennent tous. Mais ils s'aperçoivent vite que le seul moyen de descendre au rez de chaussé, c'est de se laisser glisser le long des trois cordes présentes. Gwen, Juliettes et Alexandre passent les premiers, et Maxime glisse à leur suite, mais Atsuko reste en haut.
« Bah qu'est ce que tu fous? Viens!» crie Alexandre d'en bas.
« J'ai le vertige!» se plaint l'asiatique.
« Ne regarde pas en bas alors! Allez, où est passé la téméraire Atsuko?» la provoque Maxime.
La jeune fille ferme les yeux et souffle un bon coup. Puis elle saisit la corde et s'élance dans le vide en hurlant. Elle glisse sur cinq mètres, puis lâche la corde et s'écrase sur le sol les fesses les premières.
« Aie!» gémit elle tandis que ses amis rient d'elle. « Vous moquez pas, ça fait mal!»
« Atsuko, t'es même pas tombée de un mètre!»
La jeune fille arrête aussitôt de se plaindre et se remet debout, l'air boudeur.
« Allez venez il y a un ascenseur!» crie Gwen, déjà dans l'habitacle.
Les autres la rejoignent et elle appuie sur le bouton de descente. Puis l'ascenseur descend, et s'immobilise. Mais, étrangement, les portes ne s'ouvrent pas. Les amis commencent à paniquer.
« Heu... Ne me dites pas qu'on est coincés, là» commence à s'inquiéter Gwen.
« Halala, et après tu nous traites de froussard... Il doit y avoir un problème avec le bouton de démarrage. Il suffit de le démonter...» soupire Maxime en se penchant sur la manette.
« En fait je retire ce que j'ai dit. T'es pas un froussard, t'es un intello.»
Maxime enlève le cache jaune de la manette. Mais au lieu des fils qu'il s'était attendu à voir, ce fut un tableau de chiffres. Et là, ça fit tilt dans l'esprit du jeune homme.
« On est pas coincés, pour ouvrir la porte il faut composer le code.»
« Le code? Et alors? Ça change rien, tu le connais toi, le code?» demande Juliette, sarcastique.
« Non, mais il suffit d'être logique: c'est une série de quatre chiffres qu'il faut composer, il faut tester les quatre touches les plus usées, jusqu'à trouver la bonne combinaison.» déduit le petit génie.
Et c'est sur ces mots que Maxime commence à taper sur les touches 3, 8, 2 et 5 dans différents ordres. Et après dix minutes d'essais ratés, la porte s'ouvrit enfin.
« Mais, c'est quoi cet endroit?» demande Atsuko en passant les portes de l'ascenseur. « C'est ordinateur géant, il fait quoi?»
« Ça se voit pas? C'est le tableau de commande de l'usine!» déclare Gwen.
« Oh, sûrement pas. Ça les amis, c'est un ordinateur super puissant. On appelle ça un Supercalculateur.» révèle Maxime.
« Comment tu sais ça toi?» demande Juliette, intriguée.
« Cet été je me suis introduit dans le bureau de papa pendant qu'il était au boulot. J'ai chipé un de ces bouquins qu'il veut pas me laisser lire. Ça parlait de physique quantique. Et cet ordinateur est un Supercalculateur quantique.» explique le jeune homme.
« Antique tu veux dire! T'a vu la tronche du machin!» se moque Gwen.
« Rigole pas, on vient sans doute de trouver un des ordis les plus puissants du monde. Je vais au niveau inférieur voir la salle du Superclaculateur.»
« Je comprend pas, tu viens de dire que c'était ça ton Supermachin!» crie Gwen.
« Supercalculateur! Ça c'est le tableau de commande si tu veux. Et le Supercalculateur en lui même, c'est un peu comme l'unité centrale. Bon, je descend, restez là.»
Et les portes du monte-charge se ferment sur le jeune homme. Tous attendent leur ami, mais il ne revient pas.
Mais en revanche, l'écran de l'ordinateur s'allume.
« Oh non, dites moi qu'il a pas fait ça. Il l'a quand même pas allumé!» s'énerve Juliette.
« Moi je crois que si. Tiens, le revoilà.» dit Alexandre en désignant les portes en métal qui s'ouvrent.
« Non mais tu te rend compte de ce que tu fais! Imagine il appartient à quelqu'un!» hurle la brune sur son frère.
« Oh, aller quoi, juste un peu! Je te jure, avec un bijoux de technologie pareil on peut faire des trucs de dingue!» supplie Maxime.
« Comme quoi?» demande Juliette, méfiante.
« Se virtualiser dans un jeu vidéo. Retourner dans le passé. Des trucs dans ces eaux là.» dévoile le blond.
« Mais d'où tu tiens toutes ces infos toi!»
« Je te l'ai dit. Le bureau de papa, c'est une vrais mine d'or. Je suis sur que je peux réussir à vous virtualiser.»
« Et tu nous virtualiserait où?» demande Gwen.
« Ça, il suffit de fouiller un peu dans la mémoire du Supercalculateur...» dit Maxime, mystérieux.
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Voilà pour le deuxième chapitre. Je m'excuse pour les fautes d'orthographes, je suis pratiquement certaine d'en avoir fait, des pas trop grosses j'espère! Bon, je ne suis pas particulièrement fière de la manière sont je tourne mes événements, mais je n'avais aucune autre idée que celle là pour leur faire découvrir l'usine. Bref, je remet mon chapitre à vous, lecteurs, et j'attend vos avis avec impatience. Et des conseils aussi! Merci beaucoup de m'avoir lu... Suite au prochain épisode!
