par BROLY » 05 Oct 2007, 22:48
comme promis voici la suite, j'ai passer beaucoup de temps dessus, mais je du garder mamaï comme personnage principal de l'histoire donc c'est encore elle qui parle, j'ai aussi essayé d'imiter son style, dite moi se que vous en penser:
Chapitre n°3 (le plus court) :
Il est 6h00 du matin. Très froide, comme matinée ! Avec Artémis et Codelyokofan69, je pars chez Yumi.
- Qu’est ce que tu vas faire ? me demande Artémis.
- Je ne dois pas quitter Yumi des yeux. Ce qui fait que : je vais aller avec elle au collège ; je serais avec elle lorsqu’elle verra Emilie avec Ulrich (je vais donc subir les foudres de sa jalousie) ; je serais à côté quand elle va se disputer avec Ulrich… et voilà, quoi ! Bon, allez au collège. Je veux voir si Ulrich est déjà avec Emilie.
Yumi doit encore dormir. J’atteins sa fenêtre (après beaucoup d’efforts) et frappe. Elle se réveille, me regarde d’un air surpris, et vient m’ouvrir. Mais elle ne me fait pas entrer tout de suite. J’ai une expression outrée.
- Dis donc, Mam…, commence-t-elle d’une voix ensommeillée.
- Pas maint’nant ! dis-je en serrant mes dents. J’suis…brr… en train d’me filer une pneumonie ! Tu t’rends pas compte…brr… ! Il fait hyper…brr… froid !! Alors laisse-moi…brr…entrer ou t’auras ma mort sur la…brr…conscience ! Brrr…
Elle m’observe encore quelques secondes avant de me céder le passage. Je fonce vers le radiateur et me plaque dessus avec un râle de soulagement.
- Bon, marmonne Yumi en se couchant sur son lit, tu veux bien m’expliquer c’que tu fais là ?
Je lui lance un regard étonné.
- T’es pas contente de m’voir ?
- Si, bien sûr que si ! s’exclame-t-elle d’une voix précipitée. Mais… pas si tôt…
- J’dormais, et j’ai eu une illumination… j’me suis dit qu’on pourrait aller ensemble au collège, aujourd’hui. Mais étant donné que je connais pas l’heure où tu t’en vas…
- Pas à 6h00 du matin, en tout cas, réplique-t-elle.
- C’est bon ! Vaut mieux tôt que jamais, non ?
Yumi soupire. J’ajoute en me décollant du radiateur :
- Tu peux t’rendormir. Moi, j’ai un truc à faire à l’usine. Ça va m’prendre une bonne demi-heure. J’espère que tu s’ras réveillée à 7h00… à moins que ce soit encore trop tôt pour Princesse Yumi…
En fait, elle s’était rendormie. Pire que Odd, celle-là !
Je lui écris un mot, et quitte de chez elle. Destination ? L’usine !
Quelque chose me dit que je suis invitée… je sais que Xana a déjà bousillé le programme de dévirtualisation. Mon but est de ne pas l’arranger, bien au contraire. Mais quelque chose d’autre.
J’arrive à l’usine. Les autres dorment encore. Je me poste au labo. Je prends la place de Jérémie et allume l’ordinateur. Comme je l’avais prédit, notre cher ennemi avait déjà fait ce qu’il voulait. A mon tour, maintenant.
Après plusieurs minutes…
Je pousse un soupir de soulagement. Rien n’allait m’empêcher d’accomplir ce que je voulais !
J’avais peut-être parlé un peu trop vite car…
- Mamaï ?
Mon sang ne fait qu’un tour.
Aïeuuuuuuu !!! Problème droit devant !
- Ae… Aelita… !!!
- J’peux savoir c’que tu fais là à cette heure-ci ? me demande-t-elle.
- Et toi ?
Note : quand je suis sur la défensive ou que je réponds par des questions, c’est OBLIGATOIREMENT parce que j’ai quelque chose à me reprocher.
- Rien. Je regarde si Xana n’a pas lancé une attaque…
T’en fais pas, ma chérie ! Tu l’auras, ton attaque ! Sois patiente…
- T’as toujours pas répondu à ma question, dit Aelita.
Vrai.
- C’est que j’ai aucune réponse à t’fournir. Bon, bonne nuit, Aelita.
- Bonne quoi ?
- Ah…, dis-je en prenant un air grognon à la Ulrich. Laisse tomber. Je t’expliquerais ça demain. A plus.
Avec précipitation, je coupe la communication et j’éteints l’unité centrale. Pourtant… cette conversation involontaire m’a rappelé quelque chose.
Mince… peut-être que changer le cours des évènements de l’épisode va avoir des conséquences désastreuses…
BROLY s’approche de moi.
- Quelque chose ne va pas ? me demande-t-il, inquiet.
- Rien…merci.
Il n’insiste pas et retourne se coucher. Je reste un long moment à réfléchir. La seule chose qu’il fallait que je change est la fin de ROUTINE. Simplement la fin.
Voyons… réfléchis, Mamaï… rien qu’une seconde. Rappelle-toi de l’épisode dans toute sa globalité… il faut que tu trouves le moyen de rectifier le tir… il le faut.
Après des minutes et des minutes où je torturais mes méninges, j’ai enfin trouvé.
La partie allait vraiment commencer !
Whouah ! Je me sens plus du tout du tout.
Chapitre 4 :
- J’y vais, maman !
J’attendais Yumi à l’entrée de chez elle, les bras croisés. Le jour tant attendu est enfin arrivé : mes amoureux favoris allaient s’embrasser… et s’embrasseront. Maintenant que je suis là, il y a pas de raison pour que ça rate.
Rappelez-moi de me suicider si ça rate.
Il faisait meilleur. Je ne tremblais plus comme ce matin. Cependant, il faisait toujours un peu froid. Mais on va trop en demander, hein ?
- Bon, on peut y aller, marmonne Yumi.
- Très bien, on y va.
On marchait, elle et moi, vers le collège dont chaque Lyokofan digne de ce nom doit connaître. Allez, ma démarche commence. Prenez-en de la graine, vous autres.
- Yumi ?
- Oui ? dit-elle.
- Heu….
Ah la la… dans quel pétrin pas possible je me suis fourrée ?
- Tu es satisfaite de ta relation avec Ulrich ?
Ma question avait fusé de ma bouche comme un projectile. La réaction est immédiate. Yumi s’arrête comme si je venais de l’insulter de tous les noms. Elle semblait choquée.
- Pourquoi tu me demandes ça ? bougonne-t-elle, sur les nerfs.
Plus lunatique que moi, celle-là…
- Pour rien, dis-je d’un air indifférent. (alors que c’est pas le cas) Simplement, je te connais assez pour te savoir d’une impassibilité incroyable. Mon conseil : fais attention. Tu pourrais le regretter…
- Mais pour qui tu te prends ?
- Pour quelqu’un qui sait que…
Non ! Ne lui dis pas que tu sais qu’Ulrich a des doutes. Là, ce serait vraiment un désastre. Dans TOUT le sens du terme.
- Ecoute, dis-je pour rattraper le coup. Je dis ça pour toi. Si t’es pas contente, passe pas tes nerfs sur tout le monde après.
- Je sais pas pourquoi tu me dis ça, murmure-t-elle.
T’en fais pas, moi je le sais.
Justement, dans l’épisode, elle va se défouler sur Odd, Ulrich et Jérémie. Autant mettre les points sur les i de Yumi Ishiyama tout de suite… d’un ton neutre, je déclare :
- On en reparlera plus tard. Tu vas être en retard en cours. Mais laisse-moi te dire une chose : ton attitude ne te mènera à rien… montre un peu plus tes sentiments. Ou on va te prendre pour une garce insensible et complètement butée à l’extrême.
Je continue son chemin sans dire un mot de plus. Je souris. Mon plan fonctionnait. A la perfection.
On arrive au collège dont chaque Lyokofan digne de ce nom doit connaître. Aïe… le moment de la jalousie va commencer… BROLY et Nicolas arrivent.
- T’es là juste à temps, annonce Nicolas. Ulrich et Emilie sont là-bas, en pleine conversation.
- Merci vous deux, dis-je en souriant. Dites à Artémis et à Nadou de surveiller ce que fait Sissi. Lorsque vous me verrez siffler trois fois, vous me rejoindrez. Ça sera la dispute entre Ulrich et Yumi. Ne venez pas me rejoindre maintenant. Vous avez carte blanche.
Mes deux potes s’en vont. Je rejoins Yumi qui était soudainement figée sur place. Elle avait le « couple » Ulrich-Emilie sur son champ de vision. Je me souviens de ce qu’elle pensait à ce moment précis : « Ulrich ? Qu’est ce qu’il fait avec Emilie ? En tout cas, il a pas l’air de s’ennuyer… »
Sans crier gare, elle part retrouver Jérémie et Odd qui étaient assis sur un banc. Moi sur ses talons.
- Salut, dit-elle d’un ton furieux.
Odd et Jérémie se tournent vers elle, assez surpris. Je me retourne en soupirant.
- A quoi il joue, Ulrich, avec Emilie là ? Il la drague ou quoi ?
Ouh la menteuse, elle est amoureuse !
- Ben…, suggère Odd d’un ton conciliant, il bavarde juste avec elle pour tu sois jalouse !
On pouvait voir Ulrich qui rigolait grave avec Emilie. Je sais très bien ce qui se passe. Mais je ne peux pas m’empêcher de ressentir une pointe de dégoût. On peut dire que sur ce coup, je soutiens Yumi.
- Moi ? Moi, jalouse d’Emilie ? s’exclame Yumi d’un ton scandalisé. Attends, tu rigoles !
Odd et Jérémie échangent un sourire. Ils avaient compris que leur amie était de mauvaise foi.
- Déjà, continue la geisha, elle a un an de plus que lui (elle s’assoit sur le banc) et elle est en troisième !
Avec un geste rageur, elle sort un crayon de son sac.
Par pitié, ne me dites pas qu’elle va crever les yeux d’Emilie avec ?
- Yumi, soupire Jérémie en continuant à sourire, TU as un an de plus que lui. Et TU es en troisième !
Bien lancé. Je suis fière de toi, Jérémie.
- Oui peut-être, mais c’est pas pareil, réplique sèchement Yumi. Moi, je suis SA copine ! (rougissant devant mon air étonné – volontaire ! –) Enfin… je veux dire… une copine.
Décidément, elle me fera toujours autant rire, ma Yumi.
- Ben tu sais, Ulrich n’a pas le moral, en ce moment, révèle Jérémie, alors qu’Odd regardait la Japonaise. Si ça lui fait du bien de parler à une autre fille, faut pas en faire tout un plat !
Aïe… l’explosion…
- J’EN FAIS PAS TOUT UN PLAT !!!
Devinez qui hurle cette phrase extrêmement révélatrice ?
Discrètement, je pars retrouver Artémis et Nadou, cachées, qui épiaient Sissi, en compagnie de sa « bande de potes » : Nicolas (pas le mien !) tapait sur le distributeur automatique. Sissi et Hervé le regardaient.
- Ah… ah j’en peux plus de ce distributeur ! Ah di djaaaaa !!!! (hurle comme s’il était en train de faire des arts martiaux à la Ulrich)
Et encore un coup sur ce pauvre distributeur, un !
Je regarde Ulrich et Emilie. Hervé faisait la même chose.
- Tiens, c’est nouveau ça, dit-il de sa voix d’enrhumé. Ulrich sans Yumi, mais avec Emilie !
Je pouffais de rire avec Artémis et Nadou pendant que Sissi s’égosillait.
- Non mais… mais… JE RÊVE !!!! s’écria-t-elle, visiblement outrée. Qu’est ce qu’elle fait là, celle-là ? Si Yumi est hors-jeu, c’est moi la suivante sur la liste !
Ah non, je ne pense pas.
- En parlant de Yumi, ajoute Sissi. Vous avez vu sa tête ?
En effet, la geisha était au niveau du banc. Elle semblait contrariée. Hein… ? Mais qu’est ce que je raconte ? Elle ne le semble pas, elle l’est !
- Ben toi, t’as vu la tienne ? répond Hervé en souriant tandis que la miss Delmoche était en train de rugir comme une chienne enragée.
- Hum ! La ferme ! dit-elle avec dédain.
Après un court instant de réflexion (incroyable ! Sissi réfléchit !)…
- Je crois que j’ai une idée de génie. Bientôt, Ulrich sera avec moi !
- Bon, j’y vais ! dis-je à Artémis et à Nadou en voyant Sissi partir vers Yumi. Il faut que je sois là quand notre peste adorée va faire son coup foireux à Yumi. Vous, allez retrouver les autres avec Odd et Jérémie, ils sont au niveau du parc. N’oubliez pas : tout d’abord, Xana va lancer une attaque. Et ensuite, ça sera la dispute.
- D’accord !
Je file rejoindre Yumi. Prenant Sissi de vitesse.
Sans faire attention à moi (tant mieux), elle fonce vers une Yumi surprise et lui souffle d’un ton joyeux :
- Et ben ces deux-là, c’est le grand amour !
Je jette un coup d’œil au « couple » qui continuait de se marrer comme des baleines. Une expression de rage apparaît sur le visage de la Lyokoguerrière. Qui ne tardera pas à s’accentuer avec :
- Deux mois que ça dure ! Pas mal !
Un temps de silence. Yumi doit assimiler l’horrible fausse vérité. Je serre les dents. Sissi est devant moi ; pourquoi ne pas en profiter pour la frapper ?
- Hein ? dit la geisha.
- Quoi, t’étais pas au courant ? s’étonne Sissi en prenant un air faussement ahuri. (plutôt bien fait) Oh, je pensais qu’Ulrich te racontait tout… une bonne copine comme toi….
Je vais la massacrer. Attends un peu, espèce d’idiote imbécile doublé de peste pourrie en profondeur de…
- Plus la peine de s’intéresser à lui, c’est terminé ! s’exclame-t-elle avec une pose théâtrale, mettant ainsi fin (temporairement) à mes pulsions meurtrières. Je crois que je vais plutôt essayer de l’oublier…
Yumi semblait… heu… était encore plus furieuse qu’avant. Je m’éloigne d’elle de quelques mètres. Elle serait carrément capable de me donner des coups de poings dans cet état-là. Je tiens à mon visage, moi !
- Tu sais, tu devrais en faire autant, conseille-t-elle avec un air de fille martyrisée.
Je n’en pouvais plus.
- Quand elle aura besoin de tes conseils à deux balles, elle te sifflera ! dis-je d’un ton sec, devançant ainsi Yumi qui avait ouvert la bouche. Ah, mais quelle plaie, celle-là !
- C’était mot pour mot ce que je voulais dire, marmonne Yumi, les yeux fixés devant elle.
Elle regardait Ulrich avec Emilie. Elle semblait vraiment abattue.
J’entends Hervé dire à Sissi « ben je comprends pas trop ta stratégie ! ». Sissi, satisfaite, s’éloigne.
Quand Ulrich te rembarrera, tu auras droit à deux (ou plus) généreuses gifles venant de ma part, miss Delmoche. Tu ne perds rien pour attendre.
Yumi et moi partons voir Jérémie et Odd. L’un, avec son inséparable ordinateur portable, et l’autre, avec son inséparable habitude de se plaindre.
- Alors, comment ça s’est passé ? demande codelyokofan69.
- T’auras qu’à regarder ROUTINE et tu pigeras. Allez hop ! C’est la fameuse dispute. Je veux que vous vous éparpilliez un peu partout dans la cour pour ne pas la rater. Vite ! Aelita ne va pas tarder à annoncer l’attaque de Xana ! J’ai dit NON, BROLY ! Pas encore ! Allez-y, maintenant !
BROLY bougonne dans son coin mais ne dit rien. Il s’en va en premier, suivi de presque toute la bande. Il ne restait que moi, Yumi, Jérémie et Odd.
- Jérémie ! s’exclame la voix douce d’Aelita. (elle apparaît à l’écran) Xana lance une nouvelle attaque !
- Tu as repéré les pulsations ? demande Jérémie.
- Oui, dans le territoire du désert, elles sont assez fortes !
Le désert… mon territoire favori !!! Héhéhéhéhéhéhéhé…
- Il est vraiment déchaîné en ce moment ! marmonne Jérémie. Désolé les amis, il va falloir replonger ! Et tout de suite !
Odd soupire (comme d’habitude).
- Eh allez ! C’est pas la corvée de plonge, c’est la corvée de plongée ! dit-il en s’accroupissant.
Jérémie coupe une communication sur son portable. Il semblait perplexe. Allez savoir pourquoi… pour une fois (début à tout !) ça ne concerne pas Aelita…
- Ulrich a dû couper son portable, murmure-t-il.
- Ouais, répliqua Yumi d’une voix venimeuse, trop occupé avec son Émilie ! Att…
- Je sais à quoi tu penses, dis-je en lui coupant carrément la parole. Tu vas aller le chercher mais tu vas en même temps le sermonner ferme…
- Je vois pas de quoi tu parles, répond-elle en détournant le regard.
- Ah oui ? Vraiment pas ? Eh bien, je vais t’accompagner ! Comme ça, tu verras de quoi je parle. Et ça te permettra aussi de voir que j’avais raison ce matin. Trop tard, malheureusement…
Jérémie et Odd se préparent à aller à l’usine.
- Bon, à toute, les filles !
Je répond d’un air enjoué (en fait, je suis loin d’être enjouée. La partie que j’aime le moins ne va pas tarder) :
- A toute, les garçons ! Bon, on peut y aller, Yu… Yumi ????
Elle avait déjà disparu. Je la vois courir au loin. Je me mets à grogner. Si je la connaissais pas aussi bien, je lui aurais donné un pain. J’ai horreur qu’on me fasse ça.
En parlant de pain, j’ai faim, moi… on peut manger, dans Code Lyoko ? Ouais bon. J’ai une mission à accomplir et j’aurais qu’à manger un super menu McDo ce soir. Avec bacon et tout...
(Note de BROLY : la dispute ne paraitra pas, suite a un bug. La partie qui suit est juste après la dispute. Dernier paragraphe « C’est ça, ciao… si c’est tout c’que tu trouves à dire… ». Je n’aurais jamais pensé que ça me ferait autant de mal.
Elle était aux bords des larmes. Moi aussi. Pourquoi ? Parce que même si je savais que cette dispute ne les séparera pas pour autant, une fan de ce couple comme moi ne peut s’empêcher d’être touchée. Mais… Je n’ai pas oublié qu’ils s’embrasseront sur Lyoko…
Yumi s’éloignait. Peu à peu, je vois les autres du commando me rejoindre.
- Ben ça… c’était pas de la gnognotte ! dit Yami.
- Moi en tout cas, ça me fait mal au cœur, gémit Nadou. Des amoureux qui s’aiment autant…
- Oui, ils se sont simplement perdus de vue, mais c’est temporaire, ajoute Artémis. Bon, on fait quoi ?
- Ah, Ulrich va sortir ! dis-je en souriant. Qui a un portable avec caméra ?
- Moi, révèle codelyokofan69. Pourquoi ?
- Allez vous cacher à nouveau. Toi, tu filmes bien ce qui va suivre. Allez, vite !
Ils se cachent. Codelyokofan69 avait son portable brandi vers moi. Je vois soudain Ulrich sortir du bâtiment où il s’était séparé d’Emilie (grogne). Il semblait préoccupé.
Une chose que je voulais faire depuis longtemps. Suivez bien.
- Mon petit Ulrich ! s’exclame Sissi en sautant vers lui, visiblement excitée.
Ulrich sursaute.
- J’ai…j’ai quelque chose à t’avouer ! (elle rit et semble être gonflée de fierté)
- Ma petite Sissi, dis-je en rejoignant Ulrich et en mettant ma main sur son épaule, en temps normal il aurait pris le temps de te dire d’aller te faire cuire un œuf ! (Sissi se dégonfle, stupéfaite) Mais là… (Ulrich et moi commençons à nous éloigner) il sera moins poli, il t’ignorerait tout simplement !
J’entends Hervé ricaner. Et dire d’un ton sarcastique « Du gâteau, hein ? » pendant que Sissi semblait furieuse.
- Attends-moi là, dis-je à Ulrich.
Je retourne vers Sissi. Je reste deux secondes à la regarder, elle avec son visage fripé, et PAF !!! Une, deux, trois, quatre, cinq gifles successives. Elle tombe, plus par surprise que par douleur. J’y avais mis toute ma force.
Mon visage devait exprimer un profond soulagement. Je soupire, manifestement apaisée.
- Je ne m’excuse pas. Je rêvais de le faire depuis longtemps.
De loin, Hervé était abasourdi. Ulrich était émerveillé. D’un pas allègre, je le rejoins.
- On peut y aller. Les autres nous attendent.
Les membres du commando (vu leurs têtes) se retenaient de rire comme ils peuvent. Codelyokofan69 me fait un geste qui montrait qu’il avait tout filmé. Je souris. Puis, ils partent vers l’usine en courant.
Je reporte mon attention sur Ulrich.
- Bon, maintenant qu’on est que toi et moi… tu peux bien me le dire. Quelle relation as-tu avec Emilie ?
Ulrich soupire de lassitude.
- T’es la deuxième personne qui me demande ça en moins d’une demi-heure !
- Oui, sauf que c’est à la deuxième personne que tu vas répondre. Alors ?
Il reste silencieux. Je marmonne d’un air franchement agacé :
- Très bien. Si tu peux pas me le dire, moi je le ferais. Tu sais même pas quelle relation tu entretiens avec elle. Non, laisse-moi finir ! dis-je d’une voix forte alors qu’Ulrich allait répliquer quelque chose. Tu t’es rendu compte qu’Emilie craquait pour toi. Et toi, étant donné que tu doutes de Yumi, tu décides de rester avec elle. Je vais te dire une bonne chose : tu te comportes comme un gamin. Mon crétin de frère est bien plus mature que toi.
Oui, j’ai un frère ! Mais c’est pas important.
Ulrich rougit de honte.
- Je t’avais dit que ça allait s’arranger, entre toi et Yumi. Je le sais. Et qu’est ce que tu fais ? Tu en profites pour flirter avec une fille !
- Je ne flirtais pas avec Emilie ! s’exclame Ulrich.
- Ah ouais ? Et tu faisais quoi ? Tu bossais avec elle sur un exposé ? Vous parliez des potins du collège ? Encore une chose, arrête de me prendre pour une idiote. Il y a déjà Sissi pour ce rôle, alors…
Une fois de plus, il garde le silence. Je ricane.
- Hum… tu as le don de te taire quand tu sais que la personne qui te parle a raison.
- C’est qu’il y a rien à dire, réplique-t-il sèchement.
- Si. Ou plutôt moi, j’ai quelque chose à dire. Après, libre à toi. En ce qui me concerne, j’estimerais avoir fait le maximum. Laisse ta maudite fierté de côté. Mets ton orgueil minable dans ta poche et assis-toi dessus.
Citation de l’épisode MARABOUNTA qui se trouve dans la saison 2 : « En attendant, ton orgueil, tu te le mets dans la poche, et tu t’assois dessus ! » de Yumi.
- Si tu m’écoutes pas, ne viens pas chialer. Et puis, toi et Yumi, vous êtes en froid. Et avec une attaque de Xana sur le dos, qui plus est. C’est vraiment pas l’idéal pour aller sur Lyoko. Réfléchis bien…
Je sais faire ma psychologue quand j’en ai envie. Par contre, j’ai horreur qu’on me le fasse.
Chapitre 5 :
Ulrich et moi arrivons au labo. Il y avait toute la bande. Il jette un regard froid à Yumi qui, bien entendu, lui rend avec les intérêts.
Il m’a pas écouté… c’est bien ! Je voulais justement qu’il m’écoute pas. Ça aurait été troooop simple…
- Non, ici c’est le calme plat, annonce Jérémie alors qu’il était en connexion avec Aelita. Pas d’incendie, pas de tremblements de terre, pas d’attaque de fourmis… (parce qu’il y a déjà eu une attaque de fourmis ? Je prends un air choqué) Et de ton côté ?
- Oh moi… j’approche de la tour activée mais je ne trouve aucune trace de Xana ! (elle soupire) Sans les pulsations, j’aurais du mal à croire qu’il s’est réveillé !
Elle disparaît.
Ulrich et Yumi ne se regardaient même pas. Je les observe en marmonnant des paroles incompréhensibles. Les autres se montraient silencieux.
- Je ne comprends pas, dit Jérémie qui était visiblement abasourdi. C’est une nouvelle tactique ou quoi ?
Odd prend la parole. Chose qu’il n’aurait pas dû faire.
- Et si l’attaque nous visait directement ? Par exemple, cette dispute entre Yumi et Ulrich… peut-être que Xana se sert d’Emilie pour semer la zizanie !
- Ouais, sûrement, réplique sèchement Ulrich en se tournant vers lui. Ou alors il se sert de tes théories foireuses pour nous égarer !
Ouah, le casseur cassé… je jette un coup d’œil à moitié indigné à BROLY et à codelyokofan69.
- Ben… qu’est ce qui te prend ? Je cherche à t’aider, c’est tout ! s’étonne Odd.
- Ben ne cherche plus, Odd ! ajouta froidement Yumi (tiens, elle s’y met elle aussi ?) Ça nous fera des vacances !
Doublement cassé en deux répliques. Odd est au chômage. Il vient de perdre son poste de brokeur. Non, pitié ! On ne touche pas la « cassa-ttitude » de Odd ! C’est la chose qui me met le plus en boule après le fait que Xana ait xanatifié William… (rien à voir – c’est plus tard, ça…) Je regarde Artémis.
- Bon écoutez-moi bien, vous trois ! s’exclame-t-elle en comprenant pourquoi je l’avais regardée. Vous allez devoir plonger sur Lyoko ! Et pour ça, il faut que vous soyez soudés !
- Je suis d’accord ! continue Nadou sur le même ton. Si vous continuez à être aussi têtus, il peut arriver des choses désastreuses ! Et…
- Bon, on se calme ! murmure Jérémie en souriant. J’aurais besoin de l’un de vous en reconnaissance sur Lyoko !
Il se tourne vers nous.
- Qui veut plonger en premier ?
Silence total. Mouche qui vole. Bzzzzzzzzzz…
- Surtout ne répondez pas tous à la fois ! ironise Jérémie.
C’est ça, fais ton malin…
- T’as qu’à envoyer Ulrich ! dit Yumi en regardant ce dernier du coin de l’œil d’un air à la fois moqueur et furieux. Puisqu’il a taaaaaaaaant besoin de distraction… !
Ulrich lui jette un regard glacial.
- Honneur aux dames ! lance-t-il du tac au tac. Envoie Yumi, com…
Paf ! Jérémie frappe le tableau de bord avec son poing. Je ne le savais pas aussi violent…
- Suffit ! s’exclame-t-il, mécontent. Assez avec vos histoires ! Je vous signale qu’Aelita a besoin de nous ! Direction la salle des scanners ! Vous plongez tous les trois !
Ulrich, Odd et Yumi semblaient stupéfaits de voir leur petit génie perdre patience comme ça. C’est vrai que, si ça concerne Aelita, pour Jérémie, plus rien d’autre ne compte… je n’ai jamais compris ça…
Quant à Artémis et Nadou, elles pouffaient de rire. BROLY, en entendant « Aelita », prend un air bougon.
- Jérémie ? dis-je d’un ton doucereux, je me demandais si…
- Quoi ? réplique-t-il.
Eh ! Calme-toi, mon vieux !
- Heu… je me demandais si on ne pourrait pas tous les accompagner ? Parce que remontés comme ils sont, ils risquent de faire des bêtises.
- Je ne sais pas si c’est une bonne idée, dit Jérémie qui avait toutefois l’air pensif.
Je ne me démontais pas pour autant. Je connaissais son point faible. Attention les yeux !
- Ecoute, je fais ça pour Aelita. Ulrich, Yumi et Odd risquent de faire des erreurs qui peuvent coûter très cher à…
Je m’arrête. Le visage de Jérémie vire au vert.
- Tu crois qu’Aelita peut être en danger ? me demande-t-il.
- Ça serait super…, marmonne BROLY.
La BOULETTE ! B-O-U-L-E-T-T-E !!!! Mon sang ne fait qu’un tour. Je donne un violent coup de coude à BROLY et lui fais de gros yeux, genre « boucle-la ou je te démonte ».
- Qu’est ce qu’il a dit ? demande Jérémie en essuyant ses lunettes.
- Des conneries. Pour répondre à ta question… (j’adopte un ton hésitant) ben… tu sais, quand on est en colère, on ne réfléchit plus très bien, on est plus apte au danger et…
- C’est bon, cède Jérémie en soupirant. Vous pouvez y aller.
- YEEEEEEEEEEEEES !!!! hurla BROLY. Heu… (devant l’air étonné de Jérémie) désolé…
- Allez, on y va ! s’écrie Artémis en prenant Yumi et Odd (qui se plaignaient) par la main.
Sur le chemin, je dis à BROLY :
- Ecoute, je sais que tu adores Aelita, mais par pitié, la prochaine fois, calme tes ardeurs, d’accord ? Tu auras tout le loisir de les extérioriser… au moment M. A l’instant I. A la seconde S. A…
- Ça va, j’ai pigé.
Alors qu’on allait à la salle des scanners…
- Dis, comment tu vas faire pour que le signal anti-bug ne sonne pas ? m’interroge codelyokofan69.
- Je m’attendais à la question. J’ai remarqué une chose : c’est que Xana ne s’attend pas à avoir plusieurs Lyokoguerriers en plus. Son bug, il l’a mis que dans les avatars de Yumi, d’Ulrich et d’Odd. Pas les nôtres. Ce qu’il faut donc faire, c’est que ce soit nous qui allions sur Lyoko avant eux. Comme ça, Jérémie n’aura pas des soupçons.
Le monte-charge s’arrête. Il s’ouvre. La salle des scanners était vraiment impressionnante.
- Je commence par virtualiser les nouveaux ! annonce Jérémie d’une voix off. Mamaï, Yami, BROLY, vous commencez !
Avec une certaine appréhension et les yeux clos, j’entre dans un scanner. J’avais oublié de dire que j’étais légèrement claustro…
- Bon… transfert Mamaï. Transfert Yami. Transfert BROLY.
- Scanner Mamaï. Scanner Yami. Scanner BROLY.
- Virtualisation.
Quelle sensation étrange ! C’est comme si une force inconnue te projetait à la vitesse de la lumière vers un endroit inconnu. C’est d’un grisant…
Deux secondes plus tard, en ouvrant mes yeux…
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh !!!
J’étais par terre. Plus exactement, j’étais tombée sur le dos. J’étais étendue de tout mon long.
Yami et BROLY, eux, avaient au moins réussi à atterrir en douceur. Ils m’observaient d’un air moqueur.
- Que les choses soient claires et nettes, dis-je d’un ton sec. Pas de rires, pas de vannes, RIEN ! J’espère que vous avez assez de neurones pour le comprendre !
Ils cessent de m’observer et prirent un air apeuré.
- Bon, vous m’aidez à me relever ou vous attendez que Sissi arrive en majorette ?
Yami et BROLY se consultent du regard et m’aident à me remettre debout.
Yami était virtualisé en sorte de guerrier à la « ninja gaiden » (me demandez pas ce que c’est !). BROLY était virtualisé en BROLY comme dans Dragon Ball (bien entendu).
Et moi ? J’étais une magicienne ! Trop la classe avec mon … mon quoi ? Hé mais y a un souci, là… je suis trop une gamine avec ça…
- Ouah, c’est quoi ça ? s’esclaffe Yami.
- Toi…, dis-je d’un air menaçant. Tu la fermes, et tout de suite !
Artémis, Nadou et Codelyokofan69 arrivèrent derrière moi. Comment je le savais ? Ils étaient tous tombés par lourdement par terre. J’entends un cri plaintif et une exclamation furieuse. Je murmure d’un ton satisfait à l’extrême :
- Ça me console de savoir que je suis pas la seule à m’être ramassée comme pas possible…
- Ouais bon…, bougonne codelyokofan69.
Lui, c’était un soldat avec un grand bazooka. La classe !
Artémis était… heu… comme son pseudo l’indique… la déesse des animaux (si vous la connaissez pas, je ne peux rien pour vous^^)
Nadou avait de beaux cheveux noire long et ils étaient détachés. Elle portait une robe qui lui arrivait jusqu'au genou qui était de couleur blanche à longue manche évasé, avec des ballerine de couleur noire et elle avait également des collants sans pied de couleur noire. Il y avait sur sa tête un chapeau pointu comme les sorcières
comme promis voici la suite, j'ai passer beaucoup de temps dessus, mais je du garder mamaï comme personnage principal de l'histoire donc c'est encore elle qui parle, j'ai aussi essayé d'imiter son style, dite moi se que vous en penser:
Chapitre n°3 (le plus court) :
Il est 6h00 du matin. Très froide, comme matinée ! Avec Artémis et Codelyokofan69, je pars chez Yumi.
- Qu’est ce que tu vas faire ? me demande Artémis.
- Je ne dois pas quitter Yumi des yeux. Ce qui fait que : je vais aller avec elle au collège ; je serais avec elle lorsqu’elle verra Emilie avec Ulrich (je vais donc subir les foudres de sa jalousie) ; je serais à côté quand elle va se disputer avec Ulrich… et voilà, quoi ! Bon, allez au collège. Je veux voir si Ulrich est déjà avec Emilie.
Yumi doit encore dormir. J’atteins sa fenêtre (après beaucoup d’efforts) et frappe. Elle se réveille, me regarde d’un air surpris, et vient m’ouvrir. Mais elle ne me fait pas entrer tout de suite. J’ai une expression outrée.
- Dis donc, Mam…, commence-t-elle d’une voix ensommeillée.
- Pas maint’nant ! dis-je en serrant mes dents. J’suis…brr… en train d’me filer une pneumonie ! Tu t’rends pas compte…brr… ! Il fait hyper…brr… froid !! Alors laisse-moi…brr…entrer ou t’auras ma mort sur la…brr…conscience ! Brrr…
Elle m’observe encore quelques secondes avant de me céder le passage. Je fonce vers le radiateur et me plaque dessus avec un râle de soulagement.
- Bon, marmonne Yumi en se couchant sur son lit, tu veux bien m’expliquer c’que tu fais là ?
Je lui lance un regard étonné.
- T’es pas contente de m’voir ?
- Si, bien sûr que si ! s’exclame-t-elle d’une voix précipitée. Mais… pas si tôt…
- J’dormais, et j’ai eu une illumination… j’me suis dit qu’on pourrait aller ensemble au collège, aujourd’hui. Mais étant donné que je connais pas l’heure où tu t’en vas…
- Pas à 6h00 du matin, en tout cas, réplique-t-elle.
- C’est bon ! Vaut mieux tôt que jamais, non ?
Yumi soupire. J’ajoute en me décollant du radiateur :
- Tu peux t’rendormir. Moi, j’ai un truc à faire à l’usine. Ça va m’prendre une bonne demi-heure. J’espère que tu s’ras réveillée à 7h00… à moins que ce soit encore trop tôt pour Princesse Yumi…
En fait, elle s’était rendormie. Pire que Odd, celle-là !
Je lui écris un mot, et quitte de chez elle. Destination ? L’usine !
Quelque chose me dit que je suis invitée… je sais que Xana a déjà bousillé le programme de dévirtualisation. Mon but est de ne pas l’arranger, bien au contraire. Mais quelque chose d’autre.
J’arrive à l’usine. Les autres dorment encore. Je me poste au labo. Je prends la place de Jérémie et allume l’ordinateur. Comme je l’avais prédit, notre cher ennemi avait déjà fait ce qu’il voulait. A mon tour, maintenant.
Après plusieurs minutes…
Je pousse un soupir de soulagement. Rien n’allait m’empêcher d’accomplir ce que je voulais !
J’avais peut-être parlé un peu trop vite car…
- Mamaï ?
Mon sang ne fait qu’un tour.
Aïeuuuuuuu !!! Problème droit devant !
- Ae… Aelita… !!!
- J’peux savoir c’que tu fais là à cette heure-ci ? me demande-t-elle.
- Et toi ?
Note : quand je suis sur la défensive ou que je réponds par des questions, c’est OBLIGATOIREMENT parce que j’ai quelque chose à me reprocher.
- Rien. Je regarde si Xana n’a pas lancé une attaque…
T’en fais pas, ma chérie ! Tu l’auras, ton attaque ! Sois patiente…
- T’as toujours pas répondu à ma question, dit Aelita.
Vrai.
- C’est que j’ai aucune réponse à t’fournir. Bon, bonne nuit, Aelita.
- Bonne quoi ?
- Ah…, dis-je en prenant un air grognon à la Ulrich. Laisse tomber. Je t’expliquerais ça demain. A plus.
Avec précipitation, je coupe la communication et j’éteints l’unité centrale. Pourtant… cette conversation involontaire m’a rappelé quelque chose.
Mince… peut-être que changer le cours des évènements de l’épisode va avoir des conséquences désastreuses…
BROLY s’approche de moi.
- Quelque chose ne va pas ? me demande-t-il, inquiet.
- Rien…merci.
Il n’insiste pas et retourne se coucher. Je reste un long moment à réfléchir. La seule chose qu’il fallait que je change est la fin de ROUTINE. Simplement la fin.
Voyons… réfléchis, Mamaï… rien qu’une seconde. Rappelle-toi de l’épisode dans toute sa globalité… il faut que tu trouves le moyen de rectifier le tir… il le faut.
Après des minutes et des minutes où je torturais mes méninges, j’ai enfin trouvé.
La partie allait vraiment commencer !
Whouah ! Je me sens plus du tout du tout.
Chapitre 4 :
- J’y vais, maman !
J’attendais Yumi à l’entrée de chez elle, les bras croisés. Le jour tant attendu est enfin arrivé : mes amoureux favoris allaient s’embrasser… et s’embrasseront. Maintenant que je suis là, il y a pas de raison pour que ça rate.
Rappelez-moi de me suicider si ça rate.
Il faisait meilleur. Je ne tremblais plus comme ce matin. Cependant, il faisait toujours un peu froid. Mais on va trop en demander, hein ?
- Bon, on peut y aller, marmonne Yumi.
- Très bien, on y va.
On marchait, elle et moi, vers le collège dont chaque Lyokofan digne de ce nom doit connaître. Allez, ma démarche commence. Prenez-en de la graine, vous autres.
- Yumi ?
- Oui ? dit-elle.
- Heu….
Ah la la… dans quel pétrin pas possible je me suis fourrée ?
- Tu es satisfaite de ta relation avec Ulrich ?
Ma question avait fusé de ma bouche comme un projectile. La réaction est immédiate. Yumi s’arrête comme si je venais de l’insulter de tous les noms. Elle semblait choquée.
- Pourquoi tu me demandes ça ? bougonne-t-elle, sur les nerfs.
Plus lunatique que moi, celle-là…
- Pour rien, dis-je d’un air indifférent. (alors que c’est pas le cas) Simplement, je te connais assez pour te savoir d’une impassibilité incroyable. Mon conseil : fais attention. Tu pourrais le regretter…
- Mais pour qui tu te prends ?
- Pour quelqu’un qui sait que…
Non ! Ne lui dis pas que tu sais qu’Ulrich a des doutes. Là, ce serait vraiment un désastre. Dans TOUT le sens du terme.
- Ecoute, dis-je pour rattraper le coup. Je dis ça pour toi. Si t’es pas contente, passe pas tes nerfs sur tout le monde après.
- Je sais pas pourquoi tu me dis ça, murmure-t-elle.
T’en fais pas, moi je le sais.
Justement, dans l’épisode, elle va se défouler sur Odd, Ulrich et Jérémie. Autant mettre les points sur les i de Yumi Ishiyama tout de suite… d’un ton neutre, je déclare :
- On en reparlera plus tard. Tu vas être en retard en cours. Mais laisse-moi te dire une chose : ton attitude ne te mènera à rien… montre un peu plus tes sentiments. Ou on va te prendre pour une garce insensible et complètement butée à l’extrême.
Je continue son chemin sans dire un mot de plus. Je souris. Mon plan fonctionnait. A la perfection.
On arrive au collège dont chaque Lyokofan digne de ce nom doit connaître. Aïe… le moment de la jalousie va commencer… BROLY et Nicolas arrivent.
- T’es là juste à temps, annonce Nicolas. Ulrich et Emilie sont là-bas, en pleine conversation.
- Merci vous deux, dis-je en souriant. Dites à Artémis et à Nadou de surveiller ce que fait Sissi. Lorsque vous me verrez siffler trois fois, vous me rejoindrez. Ça sera la dispute entre Ulrich et Yumi. Ne venez pas me rejoindre maintenant. Vous avez carte blanche.
Mes deux potes s’en vont. Je rejoins Yumi qui était soudainement figée sur place. Elle avait le « couple » Ulrich-Emilie sur son champ de vision. Je me souviens de ce qu’elle pensait à ce moment précis : « Ulrich ? Qu’est ce qu’il fait avec Emilie ? En tout cas, il a pas l’air de s’ennuyer… »
Sans crier gare, elle part retrouver Jérémie et Odd qui étaient assis sur un banc. Moi sur ses talons.
- Salut, dit-elle d’un ton furieux.
Odd et Jérémie se tournent vers elle, assez surpris. Je me retourne en soupirant.
- A quoi il joue, Ulrich, avec Emilie là ? Il la drague ou quoi ?
Ouh la menteuse, elle est amoureuse !
- Ben…, suggère Odd d’un ton conciliant, il bavarde juste avec elle pour tu sois jalouse !
On pouvait voir Ulrich qui rigolait grave avec Emilie. Je sais très bien ce qui se passe. Mais je ne peux pas m’empêcher de ressentir une pointe de dégoût. On peut dire que sur ce coup, je soutiens Yumi.
- Moi ? Moi, jalouse d’Emilie ? s’exclame Yumi d’un ton scandalisé. Attends, tu rigoles !
Odd et Jérémie échangent un sourire. Ils avaient compris que leur amie était de mauvaise foi.
- Déjà, continue la geisha, elle a un an de plus que lui (elle s’assoit sur le banc) et elle est en troisième !
Avec un geste rageur, elle sort un crayon de son sac.
Par pitié, ne me dites pas qu’elle va crever les yeux d’Emilie avec ?
- Yumi, soupire Jérémie en continuant à sourire, TU as un an de plus que lui. Et TU es en troisième !
Bien lancé. Je suis fière de toi, Jérémie.
- Oui peut-être, mais c’est pas pareil, réplique sèchement Yumi. Moi, je suis SA copine ! (rougissant devant mon air étonné – volontaire ! –) Enfin… je veux dire… une copine.
Décidément, elle me fera toujours autant rire, ma Yumi.
- Ben tu sais, Ulrich n’a pas le moral, en ce moment, révèle Jérémie, alors qu’Odd regardait la Japonaise. Si ça lui fait du bien de parler à une autre fille, faut pas en faire tout un plat !
Aïe… l’explosion…
- J’EN FAIS PAS TOUT UN PLAT !!!
Devinez qui hurle cette phrase extrêmement révélatrice ?
Discrètement, je pars retrouver Artémis et Nadou, cachées, qui épiaient Sissi, en compagnie de sa « bande de potes » : Nicolas (pas le mien !) tapait sur le distributeur automatique. Sissi et Hervé le regardaient.
- Ah… ah j’en peux plus de ce distributeur ! Ah di djaaaaa !!!! (hurle comme s’il était en train de faire des arts martiaux à la Ulrich)
Et encore un coup sur ce pauvre distributeur, un !
Je regarde Ulrich et Emilie. Hervé faisait la même chose.
- Tiens, c’est nouveau ça, dit-il de sa voix d’enrhumé. Ulrich sans Yumi, mais avec Emilie !
Je pouffais de rire avec Artémis et Nadou pendant que Sissi s’égosillait.
- Non mais… mais… JE RÊVE !!!! s’écria-t-elle, visiblement outrée. Qu’est ce qu’elle fait là, celle-là ? Si Yumi est hors-jeu, c’est moi la suivante sur la liste !
Ah non, je ne pense pas.
- En parlant de Yumi, ajoute Sissi. Vous avez vu sa tête ?
En effet, la geisha était au niveau du banc. Elle semblait contrariée. Hein… ? Mais qu’est ce que je raconte ? Elle ne le semble pas, elle l’est !
- Ben toi, t’as vu la tienne ? répond Hervé en souriant tandis que la miss Delmoche était en train de rugir comme une chienne enragée.
- Hum ! La ferme ! dit-elle avec dédain.
Après un court instant de réflexion (incroyable ! Sissi réfléchit !)…
- Je crois que j’ai une idée de génie. Bientôt, Ulrich sera avec moi !
- Bon, j’y vais ! dis-je à Artémis et à Nadou en voyant Sissi partir vers Yumi. Il faut que je sois là quand notre peste adorée va faire son coup foireux à Yumi. Vous, allez retrouver les autres avec Odd et Jérémie, ils sont au niveau du parc. N’oubliez pas : tout d’abord, Xana va lancer une attaque. Et ensuite, ça sera la dispute.
- D’accord !
Je file rejoindre Yumi. Prenant Sissi de vitesse.
Sans faire attention à moi (tant mieux), elle fonce vers une Yumi surprise et lui souffle d’un ton joyeux :
- Et ben ces deux-là, c’est le grand amour !
Je jette un coup d’œil au « couple » qui continuait de se marrer comme des baleines. Une expression de rage apparaît sur le visage de la Lyokoguerrière. Qui ne tardera pas à s’accentuer avec :
- Deux mois que ça dure ! Pas mal !
Un temps de silence. Yumi doit assimiler l’horrible fausse vérité. Je serre les dents. Sissi est devant moi ; pourquoi ne pas en profiter pour la frapper ?
- Hein ? dit la geisha.
- Quoi, t’étais pas au courant ? s’étonne Sissi en prenant un air faussement ahuri. (plutôt bien fait) Oh, je pensais qu’Ulrich te racontait tout… une bonne copine comme toi….
Je vais la massacrer. Attends un peu, espèce d’idiote imbécile doublé de peste pourrie en profondeur de…
- Plus la peine de s’intéresser à lui, c’est terminé ! s’exclame-t-elle avec une pose théâtrale, mettant ainsi fin (temporairement) à mes pulsions meurtrières. Je crois que je vais plutôt essayer de l’oublier…
Yumi semblait… heu… était encore plus furieuse qu’avant. Je m’éloigne d’elle de quelques mètres. Elle serait carrément capable de me donner des coups de poings dans cet état-là. Je tiens à mon visage, moi !
- Tu sais, tu devrais en faire autant, conseille-t-elle avec un air de fille martyrisée.
Je n’en pouvais plus.
- Quand elle aura besoin de tes conseils à deux balles, elle te sifflera ! dis-je d’un ton sec, devançant ainsi Yumi qui avait ouvert la bouche. Ah, mais quelle plaie, celle-là !
- C’était mot pour mot ce que je voulais dire, marmonne Yumi, les yeux fixés devant elle.
Elle regardait Ulrich avec Emilie. Elle semblait vraiment abattue.
J’entends Hervé dire à Sissi « ben je comprends pas trop ta stratégie ! ». Sissi, satisfaite, s’éloigne.
Quand Ulrich te rembarrera, tu auras droit à deux (ou plus) généreuses gifles venant de ma part, miss Delmoche. Tu ne perds rien pour attendre.
Yumi et moi partons voir Jérémie et Odd. L’un, avec son inséparable ordinateur portable, et l’autre, avec son inséparable habitude de se plaindre.
- Alors, comment ça s’est passé ? demande codelyokofan69.
- T’auras qu’à regarder ROUTINE et tu pigeras. Allez hop ! C’est la fameuse dispute. Je veux que vous vous éparpilliez un peu partout dans la cour pour ne pas la rater. Vite ! Aelita ne va pas tarder à annoncer l’attaque de Xana ! J’ai dit NON, BROLY ! Pas encore ! Allez-y, maintenant !
BROLY bougonne dans son coin mais ne dit rien. Il s’en va en premier, suivi de presque toute la bande. Il ne restait que moi, Yumi, Jérémie et Odd.
- Jérémie ! s’exclame la voix douce d’Aelita. (elle apparaît à l’écran) Xana lance une nouvelle attaque !
- Tu as repéré les pulsations ? demande Jérémie.
- Oui, dans le territoire du désert, elles sont assez fortes !
Le désert… mon territoire favori !!! Héhéhéhéhéhéhéhé…
- Il est vraiment déchaîné en ce moment ! marmonne Jérémie. Désolé les amis, il va falloir replonger ! Et tout de suite !
Odd soupire (comme d’habitude).
- Eh allez ! C’est pas la corvée de plonge, c’est la corvée de plongée ! dit-il en s’accroupissant.
Jérémie coupe une communication sur son portable. Il semblait perplexe. Allez savoir pourquoi… pour une fois (début à tout !) ça ne concerne pas Aelita…
- Ulrich a dû couper son portable, murmure-t-il.
- Ouais, répliqua Yumi d’une voix venimeuse, trop occupé avec son Émilie ! Att…
- Je sais à quoi tu penses, dis-je en lui coupant carrément la parole. Tu vas aller le chercher mais tu vas en même temps le sermonner ferme…
- Je vois pas de quoi tu parles, répond-elle en détournant le regard.
- Ah oui ? Vraiment pas ? Eh bien, je vais t’accompagner ! Comme ça, tu verras de quoi je parle. Et ça te permettra aussi de voir que j’avais raison ce matin. Trop tard, malheureusement…
Jérémie et Odd se préparent à aller à l’usine.
- Bon, à toute, les filles !
Je répond d’un air enjoué (en fait, je suis loin d’être enjouée. La partie que j’aime le moins ne va pas tarder) :
- A toute, les garçons ! Bon, on peut y aller, Yu… Yumi ????
Elle avait déjà disparu. Je la vois courir au loin. Je me mets à grogner. Si je la connaissais pas aussi bien, je lui aurais donné un pain. J’ai horreur qu’on me fasse ça.
En parlant de pain, j’ai faim, moi… on peut manger, dans Code Lyoko ? Ouais bon. J’ai une mission à accomplir et j’aurais qu’à manger un super menu McDo ce soir. Avec bacon et tout...
(Note de BROLY : la dispute ne paraitra pas, suite a un bug. La partie qui suit est juste après la dispute. Dernier paragraphe « C’est ça, ciao… si c’est tout c’que tu trouves à dire… ». Je n’aurais jamais pensé que ça me ferait autant de mal.
Elle était aux bords des larmes. Moi aussi. Pourquoi ? Parce que même si je savais que cette dispute ne les séparera pas pour autant, une fan de ce couple comme moi ne peut s’empêcher d’être touchée. Mais… Je n’ai pas oublié qu’ils s’embrasseront sur Lyoko…
Yumi s’éloignait. Peu à peu, je vois les autres du commando me rejoindre.
- Ben ça… c’était pas de la gnognotte ! dit Yami.
- Moi en tout cas, ça me fait mal au cœur, gémit Nadou. Des amoureux qui s’aiment autant…
- Oui, ils se sont simplement perdus de vue, mais c’est temporaire, ajoute Artémis. Bon, on fait quoi ?
- Ah, Ulrich va sortir ! dis-je en souriant. Qui a un portable avec caméra ?
- Moi, révèle codelyokofan69. Pourquoi ?
- Allez vous cacher à nouveau. Toi, tu filmes bien ce qui va suivre. Allez, vite !
Ils se cachent. Codelyokofan69 avait son portable brandi vers moi. Je vois soudain Ulrich sortir du bâtiment où il s’était séparé d’Emilie (grogne). Il semblait préoccupé.
Une chose que je voulais faire depuis longtemps. Suivez bien.
- Mon petit Ulrich ! s’exclame Sissi en sautant vers lui, visiblement excitée.
Ulrich sursaute.
- J’ai…j’ai quelque chose à t’avouer ! (elle rit et semble être gonflée de fierté)
- Ma petite Sissi, dis-je en rejoignant Ulrich et en mettant ma main sur son épaule, en temps normal il aurait pris le temps de te dire d’aller te faire cuire un œuf ! (Sissi se dégonfle, stupéfaite) Mais là… (Ulrich et moi commençons à nous éloigner) il sera moins poli, il t’ignorerait tout simplement !
J’entends Hervé ricaner. Et dire d’un ton sarcastique « Du gâteau, hein ? » pendant que Sissi semblait furieuse.
- Attends-moi là, dis-je à Ulrich.
Je retourne vers Sissi. Je reste deux secondes à la regarder, elle avec son visage fripé, et PAF !!! Une, deux, trois, quatre, cinq gifles successives. Elle tombe, plus par surprise que par douleur. J’y avais mis toute ma force.
Mon visage devait exprimer un profond soulagement. Je soupire, manifestement apaisée.
- Je ne m’excuse pas. Je rêvais de le faire depuis longtemps.
De loin, Hervé était abasourdi. Ulrich était émerveillé. D’un pas allègre, je le rejoins.
- On peut y aller. Les autres nous attendent.
Les membres du commando (vu leurs têtes) se retenaient de rire comme ils peuvent. Codelyokofan69 me fait un geste qui montrait qu’il avait tout filmé. Je souris. Puis, ils partent vers l’usine en courant.
Je reporte mon attention sur Ulrich.
- Bon, maintenant qu’on est que toi et moi… tu peux bien me le dire. Quelle relation as-tu avec Emilie ?
Ulrich soupire de lassitude.
- T’es la deuxième personne qui me demande ça en moins d’une demi-heure !
- Oui, sauf que c’est à la deuxième personne que tu vas répondre. Alors ?
Il reste silencieux. Je marmonne d’un air franchement agacé :
- Très bien. Si tu peux pas me le dire, moi je le ferais. Tu sais même pas quelle relation tu entretiens avec elle. Non, laisse-moi finir ! dis-je d’une voix forte alors qu’Ulrich allait répliquer quelque chose. Tu t’es rendu compte qu’Emilie craquait pour toi. Et toi, étant donné que tu doutes de Yumi, tu décides de rester avec elle. Je vais te dire une bonne chose : tu te comportes comme un gamin. Mon crétin de frère est bien plus mature que toi.
Oui, j’ai un frère ! Mais c’est pas important.
Ulrich rougit de honte.
- Je t’avais dit que ça allait s’arranger, entre toi et Yumi. Je le sais. Et qu’est ce que tu fais ? Tu en profites pour flirter avec une fille !
- Je ne flirtais pas avec Emilie ! s’exclame Ulrich.
- Ah ouais ? Et tu faisais quoi ? Tu bossais avec elle sur un exposé ? Vous parliez des potins du collège ? Encore une chose, arrête de me prendre pour une idiote. Il y a déjà Sissi pour ce rôle, alors…
Une fois de plus, il garde le silence. Je ricane.
- Hum… tu as le don de te taire quand tu sais que la personne qui te parle a raison.
- C’est qu’il y a rien à dire, réplique-t-il sèchement.
- Si. Ou plutôt moi, j’ai quelque chose à dire. Après, libre à toi. En ce qui me concerne, j’estimerais avoir fait le maximum. Laisse ta maudite fierté de côté. Mets ton orgueil minable dans ta poche et assis-toi dessus.
Citation de l’épisode MARABOUNTA qui se trouve dans la saison 2 : « En attendant, ton orgueil, tu te le mets dans la poche, et tu t’assois dessus ! » de Yumi.
- Si tu m’écoutes pas, ne viens pas chialer. Et puis, toi et Yumi, vous êtes en froid. Et avec une attaque de Xana sur le dos, qui plus est. C’est vraiment pas l’idéal pour aller sur Lyoko. Réfléchis bien…
Je sais faire ma psychologue quand j’en ai envie. Par contre, j’ai horreur qu’on me le fasse.
Chapitre 5 :
Ulrich et moi arrivons au labo. Il y avait toute la bande. Il jette un regard froid à Yumi qui, bien entendu, lui rend avec les intérêts.
Il m’a pas écouté… c’est bien ! Je voulais justement qu’il m’écoute pas. Ça aurait été troooop simple…
- Non, ici c’est le calme plat, annonce Jérémie alors qu’il était en connexion avec Aelita. Pas d’incendie, pas de tremblements de terre, pas d’attaque de fourmis… (parce qu’il y a déjà eu une attaque de fourmis ? Je prends un air choqué) Et de ton côté ?
- Oh moi… j’approche de la tour activée mais je ne trouve aucune trace de Xana ! (elle soupire) Sans les pulsations, j’aurais du mal à croire qu’il s’est réveillé !
Elle disparaît.
Ulrich et Yumi ne se regardaient même pas. Je les observe en marmonnant des paroles incompréhensibles. Les autres se montraient silencieux.
- Je ne comprends pas, dit Jérémie qui était visiblement abasourdi. C’est une nouvelle tactique ou quoi ?
Odd prend la parole. Chose qu’il n’aurait pas dû faire.
- Et si l’attaque nous visait directement ? Par exemple, cette dispute entre Yumi et Ulrich… peut-être que Xana se sert d’Emilie pour semer la zizanie !
- Ouais, sûrement, réplique sèchement Ulrich en se tournant vers lui. Ou alors il se sert de tes théories foireuses pour nous égarer !
Ouah, le casseur cassé… je jette un coup d’œil à moitié indigné à BROLY et à codelyokofan69.
- Ben… qu’est ce qui te prend ? Je cherche à t’aider, c’est tout ! s’étonne Odd.
- Ben ne cherche plus, Odd ! ajouta froidement Yumi (tiens, elle s’y met elle aussi ?) Ça nous fera des vacances !
Doublement cassé en deux répliques. Odd est au chômage. Il vient de perdre son poste de brokeur. Non, pitié ! On ne touche pas la « cassa-ttitude » de Odd ! C’est la chose qui me met le plus en boule après le fait que Xana ait xanatifié William… (rien à voir – c’est plus tard, ça…) Je regarde Artémis.
- Bon écoutez-moi bien, vous trois ! s’exclame-t-elle en comprenant pourquoi je l’avais regardée. Vous allez devoir plonger sur Lyoko ! Et pour ça, il faut que vous soyez soudés !
- Je suis d’accord ! continue Nadou sur le même ton. Si vous continuez à être aussi têtus, il peut arriver des choses désastreuses ! Et…
- Bon, on se calme ! murmure Jérémie en souriant. J’aurais besoin de l’un de vous en reconnaissance sur Lyoko !
Il se tourne vers nous.
- Qui veut plonger en premier ?
Silence total. Mouche qui vole. Bzzzzzzzzzz…
- Surtout ne répondez pas tous à la fois ! ironise Jérémie.
C’est ça, fais ton malin…
- T’as qu’à envoyer Ulrich ! dit Yumi en regardant ce dernier du coin de l’œil d’un air à la fois moqueur et furieux. Puisqu’il a taaaaaaaaant besoin de distraction… !
Ulrich lui jette un regard glacial.
- Honneur aux dames ! lance-t-il du tac au tac. Envoie Yumi, com…
Paf ! Jérémie frappe le tableau de bord avec son poing. Je ne le savais pas aussi violent…
- Suffit ! s’exclame-t-il, mécontent. Assez avec vos histoires ! Je vous signale qu’Aelita a besoin de nous ! Direction la salle des scanners ! Vous plongez tous les trois !
Ulrich, Odd et Yumi semblaient stupéfaits de voir leur petit génie perdre patience comme ça. C’est vrai que, si ça concerne Aelita, pour Jérémie, plus rien d’autre ne compte… je n’ai jamais compris ça…
Quant à Artémis et Nadou, elles pouffaient de rire. BROLY, en entendant « Aelita », prend un air bougon.
- Jérémie ? dis-je d’un ton doucereux, je me demandais si…
- Quoi ? réplique-t-il.
Eh ! Calme-toi, mon vieux !
- Heu… je me demandais si on ne pourrait pas tous les accompagner ? Parce que remontés comme ils sont, ils risquent de faire des bêtises.
- Je ne sais pas si c’est une bonne idée, dit Jérémie qui avait toutefois l’air pensif.
Je ne me démontais pas pour autant. Je connaissais son point faible. Attention les yeux !
- Ecoute, je fais ça pour Aelita. Ulrich, Yumi et Odd risquent de faire des erreurs qui peuvent coûter très cher à…
Je m’arrête. Le visage de Jérémie vire au vert.
- Tu crois qu’Aelita peut être en danger ? me demande-t-il.
- Ça serait super…, marmonne BROLY.
La BOULETTE ! B-O-U-L-E-T-T-E !!!! Mon sang ne fait qu’un tour. Je donne un violent coup de coude à BROLY et lui fais de gros yeux, genre « boucle-la ou je te démonte ».
- Qu’est ce qu’il a dit ? demande Jérémie en essuyant ses lunettes.
- Des conneries. Pour répondre à ta question… (j’adopte un ton hésitant) ben… tu sais, quand on est en colère, on ne réfléchit plus très bien, on est plus apte au danger et…
- C’est bon, cède Jérémie en soupirant. Vous pouvez y aller.
- YEEEEEEEEEEEEES !!!! hurla BROLY. Heu… (devant l’air étonné de Jérémie) désolé…
- Allez, on y va ! s’écrie Artémis en prenant Yumi et Odd (qui se plaignaient) par la main.
Sur le chemin, je dis à BROLY :
- Ecoute, je sais que tu adores Aelita, mais par pitié, la prochaine fois, calme tes ardeurs, d’accord ? Tu auras tout le loisir de les extérioriser… au moment M. A l’instant I. A la seconde S. A…
- Ça va, j’ai pigé.
Alors qu’on allait à la salle des scanners…
- Dis, comment tu vas faire pour que le signal anti-bug ne sonne pas ? m’interroge codelyokofan69.
- Je m’attendais à la question. J’ai remarqué une chose : c’est que Xana ne s’attend pas à avoir plusieurs Lyokoguerriers en plus. Son bug, il l’a mis que dans les avatars de Yumi, d’Ulrich et d’Odd. Pas les nôtres. Ce qu’il faut donc faire, c’est que ce soit nous qui allions sur Lyoko avant eux. Comme ça, Jérémie n’aura pas des soupçons.
Le monte-charge s’arrête. Il s’ouvre. La salle des scanners était vraiment impressionnante.
- Je commence par virtualiser les nouveaux ! annonce Jérémie d’une voix off. Mamaï, Yami, BROLY, vous commencez !
Avec une certaine appréhension et les yeux clos, j’entre dans un scanner. J’avais oublié de dire que j’étais légèrement claustro…
- Bon… transfert Mamaï. Transfert Yami. Transfert BROLY.
- Scanner Mamaï. Scanner Yami. Scanner BROLY.
- Virtualisation.
Quelle sensation étrange ! C’est comme si une force inconnue te projetait à la vitesse de la lumière vers un endroit inconnu. C’est d’un grisant…
Deux secondes plus tard, en ouvrant mes yeux…
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaargh !!!
J’étais par terre. Plus exactement, j’étais tombée sur le dos. J’étais étendue de tout mon long.
Yami et BROLY, eux, avaient au moins réussi à atterrir en douceur. Ils m’observaient d’un air moqueur.
- Que les choses soient claires et nettes, dis-je d’un ton sec. Pas de rires, pas de vannes, RIEN ! J’espère que vous avez assez de neurones pour le comprendre !
Ils cessent de m’observer et prirent un air apeuré.
- Bon, vous m’aidez à me relever ou vous attendez que Sissi arrive en majorette ?
Yami et BROLY se consultent du regard et m’aident à me remettre debout.
Yami était virtualisé en sorte de guerrier à la « ninja gaiden » (me demandez pas ce que c’est !). BROLY était virtualisé en BROLY comme dans Dragon Ball (bien entendu).
Et moi ? J’étais une magicienne ! Trop la classe avec mon … mon quoi ? Hé mais y a un souci, là… je suis trop une gamine avec ça…
- Ouah, c’est quoi ça ? s’esclaffe Yami.
- Toi…, dis-je d’un air menaçant. Tu la fermes, et tout de suite !
Artémis, Nadou et Codelyokofan69 arrivèrent derrière moi. Comment je le savais ? Ils étaient tous tombés par lourdement par terre. J’entends un cri plaintif et une exclamation furieuse. Je murmure d’un ton satisfait à l’extrême :
- Ça me console de savoir que je suis pas la seule à m’être ramassée comme pas possible…
- Ouais bon…, bougonne codelyokofan69.
Lui, c’était un soldat avec un grand bazooka. La classe !
Artémis était… heu… comme son pseudo l’indique… la déesse des animaux (si vous la connaissez pas, je ne peux rien pour vous^^)
Nadou avait de beaux cheveux noire long et ils étaient détachés. Elle portait une robe qui lui arrivait jusqu'au genou qui était de couleur blanche à longue manche évasé, avec des ballerine de couleur noire et elle avait également des collants sans pied de couleur noire. Il y avait sur sa tête un chapeau pointu comme les sorcières