Bonjour à tous
alors je reviens avec une tête pleine d'idées nouvelle d'où une nouvelle fic
je n'abandonne pas "Plus que 24 heures" mais j'ai d'autres idées en ce moment. je vous laisse constater ::)
Bonne lecteure à tous.
Nous nous trouvons devant une grande maison. Celle-ci est calme et chaleureuse. De grandes fenêtres sont visibles de l’extérieure et laisse passer le soleil qui illumine le salon de cette demeure.
Un homme est en train de rentrer. Il dépose ses clefs dans la boîte faisant office de vide poche. Cet homme est grand, fin, mais musclé. Ses cheveux bruns sont biens coiffés, ramenés en arrière et plaqués avec un peu de gel. Il porte un costume noir, avec une chemise blanche et des chaussures impeccablement cirées. Tous ces détails le rendent élégant et charismatique. Il traversa le couloir faisant face à l’entrée et se retrouva dans le salon.
- Ma Chérie je suis rentré !
- Je suis en haut mon Amour ! »
Cette voix qui traverse les étages est douce, posée, calme et semble enchantée à l’entente de l’arrivée de son amant.
Le jeune homme se dirigea donc vers les escaliers et montra rejoindre la jeune femme.
Il arriva devant sa chambre et la vit s’habiller. Elle, elle ne le vit pas et ne l’entendit pas.
Elle enfila un jean moulant qui fit ressortir ses fesses assez musclées. Elle opta pour un chemisier en guise de haut.
- Tu sais que tu es magnifique ?
La jeune femme se retourna sans surprise mais avec un sourire immense sur le visage. Cette personne, par ses trais fins, nous pouvons dire qu’elle est japonaise et très heureuse.
- Tu peux me dire ce que tu faisais ?
- Si tu savais ! Je crois bien que nous pouvons appeler cela du voyeurisme.
- Et qui regardais-tu ?
- Une sublime jeune femme que par chance j’ai pour petite amie.
- Et qui est-elle exactement ?
- Elle s’appelle Yumi Hyshiama et je l’aime d’un amour inconditionnel !
- Je t’aime aussi Sam !
Et après avoir dit ces mots, Yumi embrassa tendrement Sam. Ce dernier approfondit ce baiser. Sa petite amie lui manque chaque jour. Son travail lui prenant beaucoup de temps, il rentre soit tard le soir soit tôt le matin et il ne peut donc pas souvent profiter de moment comme celui-ci. Yumi aussi profita de ce moment. Elle souhaiterait rester là dans ces bras qui la protègent à chaque instant mais elle se ravisa.
- Je dois aller travailler mon Amour.
- Dommage.
-Tu es là ce soir ?
Sam regarda ce qui est pour lui la huitième merveille du monde.
- Oui je suis là, j’ai pris ma soirée pour pouvoir rester avec toi pour une fois.
- Alors à ce soir, et on reprendra là où nous nous sommes arrêté maintenant.
- J’ai hâte !
Yumi se détacha de Sam et se dirigea à l’étage en dessous pour prendre ces affaires et commença ensuite à ouvrir la porte pour partir lorsqu’elle se sentit tirer vers l’intérieur. Elle se retrouva collée contre son amant qui l’embrassa doucement.
- Je ne veux pas que tu partes.
- Je reviens ce soir c’est promis mon Amour.
- Tu as intérêt à me revenir. Je t’aime à tout à l’heure.
- Je t’aime aussi à ce soir.
La jeune femme put enfin s’installer dans sa voiture et partir à son travail.
Deux ans. Cela fait déjà deux ans que Sam et Yumi sont ensembles. Ils sont ensembles, bien sûr il y a quelques disputes mais à part cela, pour Yumi, après l’enfer qu’elle a traversé, c’est un rêve, un pur bonheur.
Yumi, chaque fois qu’elle est dans sa voiture pense à la chance qu’elle a d’avoir un homme comme Sam. Il fut patient à son égard, il ne l’a jamais brusqué, et est toujours resté près d’elle à la soutenir, à lui redonner confiance à la gente masculine.
Elle pensait que jamais plus elle ne pourrait éprouver un tel sentiment pour un homme après avoir été blessé comme ce fut le cas. Elle se sent aimé chaque jour, Sam lui prouve son amour chaque jour et c’est réciproque. Elle le lui montre bien qu’encore aujourd’hui elle ne peut toujours pas réaliser le rêve du jeune homme : fonder une famille, avoir des enfants. Bien entendu elle veut des enfants, mais pas immédiatement. Elle souhaite attendre d’être totalement rétablie de ces blessures et être sûr que Sam ne partira pas avec la première venue. Car oui elle lui fait confiance mais à encore peur de se retrouver à nouveau en plein cauchemar.
Sans s’apercevoir du trajet, elle fut devant son lieu de travail : « H & B »
Yumi sortit de sa voiture, marcha jusqu’à l’entrée du bâtiment et s’engouffra dans son bureau où se trouve déjà sa cliente.
- Bonjour Maître.
- Bonjour Sandra, comment allez-vous ?
- Ca va merci, et vous ?
- Pareillement ! Votre fils s’est-il rétablit ?
- Non malheureusement. Les médecins ne savent pas quoi faire et pensent qu’il aura des séquelles irréversibles.
La jeune femme se trouvant en face de Yumi semble fatiguée. Des larmes commencèrent à couler sur les joues de la fameuse Sandra. Notre avocate se leva et pris la boîte de mouchoir pour la tendre à sa cliente.
- Tenez.
- Merci, je suis vraiment désolée de pleurer ainsi.
- C’est tout à fait normal, ne vous inquiétez pas.
- Y a-t-il eu des avancées dans l’enquête ?
- Apparemment, votre fils était à côté du cinéma avant de se faire agresser. Des traces et des empruntes lui appartenant ont été retrouvées.
- Mais c’est impossible, il ne passe jamais par cet endroit pour rentrer et nous l’avons retrouvé à l’opposé de la ville.
- Je sais. Mais des caméras ont montré qu’il était là-bas et qu’une voiture l’a emmené sur le lieu où il a été retrouvé après que la bagarre est eue lieu.
- La bagarre ? Vous appelez cela une bagarre ? Mon fils est à l’hôpital, dans le coma !
- Sandra, s’il vous plaît asseyez-vous.
- Non ! Mon fils est entre la vie et la mort et vous, vous appelez cela une bagarre ?
La jeune femme se leva et fit face à Yumi. Elle devint menaçante envers l’avocate. Pourtant cette dernière est très calme. D’un regard elle stoppa la sécurité, qui en entendant les haussements de voix était en train de rapprocher du bureau, dont la présence n’aurait rien arrangée.
- Madame Milet, asseyez-vous je vous prie ! Vous énervez n’aidera pas votre fils ! Par contre, rester calme avec les idées claires vous aidera, et moi également, à savoir pourquoi votre fils était dans ce quartier et ce qui s’est réellement passé.
- Tout le monde me demande de rester calme ! Cela fait trois semaines que je vis dans l’angoisse et l’espoir en même temps de recevoir un appel de l’hôpital ! Je suis fatiguée !
Yumi se leva et se rapprocha de sa cliente.
- Ecoutez, allez au chevet de votre fils, il a besoin de vous. Je vais essayer d’avancer l’enquête moi-même et je vous appelle si je trouve quelque chose.
L’avocate raccompagna sa cliente jusqu’à la sortie du cabinet d’avocat.
- Je suis désolée de vous faire perdre du temps Maître.
- Ne vous tracassez pas pour cela. Occupez-vous de votre fils c’est le plus important.
- Merci Maître.
Yumi rentra et se dirigea vers la cafetière du cabinet. Elle en a bien besoin. Voilà deux semaines qu’elle est sur cette affaire et rien n’avance. Elle ne trouve rien et chaque fois qu’elle pense avoir enfin quelque chose un nouvel élément vient tout remettre en question.
- Yumi ?
L’avocate est tirée de ses pensées par son associée et meilleure amie.
- Aélita, Ma Chérie, comment vas-tu ?
- Moi ça va mais on dirait que toi tu as eu des difficultés avec ta cliente.
- Oui, madame Milet a fait appel moi pour que je défende son fils qui est accusé de coups et blessures contre deux autres adolescents.
- Ce n’est pas lui qui a fini dans le coma ?
- Si mais ces enfants ont des parents influents et un discours parfaitement coordonné. Je ne sais plus quoi faire. N’ayant pas la version du jeune Yann Milet, je ne peux me fier qu’aux caméras de surveillances et aux deux autres témoignages.
- Je vois. Et sa mère ?
- Comme tu l’as vu, elle n’est plus vraiment coopérative.
- Je suis sûr que tu vas trouver une piste.
- Merci. Mais dis-moi toi, tu es bien classe aujourd’hui. Que se passe-t-il ?
En effet, Aélita porte une joie robe rouge qui lui moule parfaitement le corps. Etant au travail, elle a laissé déboutonner seulement deux boutons de son décolleté. Ses cheveux sont simplement mais joliment attachés.
« Jérémy et moi fêtons notre premier anniversaire de mariage ce soir.
- Ah oui c'est vrai. Déjà un an.
- Ne m'en parle pas, je n'ai pas vu le temps passer.
-Au moins cela signifie que tu ne t’ennuies pas avec lui.
- Avec Jérémy j'ai pas le temps. Et toi dis moi, comment cela se passe avec Sam ? »
À cette question, Yumi commença à se refermer. Sans savoir pour quelles raisons, parler de sa relation avec son petit ami la gêne parfois. Et justement c'est une de ces fois.
« Un problème avec Sam ?
- Non aucun ! Je te l'assure mais…
- Mais quoi ? Qu’y a-t-il ?
- Je m'attache a lui mais en moi…je n'ai pas vraiment envie.
- Comment ça tu n'as pas envie ?
- J'ai peur de souffrir à nouveau. »
Les larmes commencèrent a couler sur le visage de la jeune nippone. Sa meilleure amie l'ayant vu décida de couper court à cette discussion pour le moment.
« Tu sais quoi, rentre chez toi un moment, on en reparlera plus tard si tu le souhaite. »
Yumi acquiesça mais se souvint qu'elle ne pouvait rentrer tout de suite (et par la même occasion qu'elle n'avait pas prévenu Sam). Elle doit aller à la base militaire de Paris.
Elle a reçu un coup de téléphone dans la semaine lui annonçant qu'un militaire en civil a été témoin de la scène sans avoir le temps d'intervenir malheureusement.
« Je ne peux pas rentrer immédiatement. Je dois aller interroger un témoin à la base militaire.
- La base militaire ? Pourquoi là-bas, et depuis quand as-tu un témoin ?
- L'inspecteur m’a appelé et m’a dit que ces analystes ont vu qu'un homme se trouvait sur la vidéo de la caméra de surveillance. Et grâce à la reconnaissance faciale ils ont su que c'était un militaire.
- Pourquoi ne s'est il pas manifesté plus tôt ?
- Parce qu'il est parti en mission quelques heures plus tard à l'autre bout du monde et qu'il ne pouvait pas aller voir la police au vu de sa position.
- Et quel est son nom ?
- Il n'ont pas voulu me le donner au téléphone parce que son identité est cachée à tous civils. Je peux seulement aller l’interroger et encore, nous serons chacun dans une pièce différente afin de dissimuler qui il est.
- Ca va être sympa comme interrogatoire.
- Je ne te le fais pas dire. Bon je dois partir. A demain Aélita. »
Et Yumi partit à son rendez-vous qui doit avoir lieu à 14h. L'avocate souhaite passer chez elle afin de se changer et peut-être avoir l'occasion de voir Sam.
Le jeune japonaise arriva chez elle et alla directement dans sa chambre. Elle entendit l'eau coulée dans la salle de bain, elle en conclut que Sam était dedans.
Elle se dirigea vers son armoire et pris un tailleur sobre mais décontracté afin d'être à l'aise.
Yumi réfléchît à la façon dont elle allait annoncer à son petit ami qu'elle ne pourrait pas passer l'après-midi avec lui alors que pour une fois il a pris sa journée.
« Tiens tu es la Ma Chérie ?
- Oui je suis rentrée afin de me changer.
- Dis-moi pourquoi as-tu remis un tailleur ?
- Je dois retourner travailler. J'ai complètement oublié de t’en parler mais je dois aller interroger un homme pour mon affaire.
- T'inquiète pas, je vais nous préparer un bon petit repas en amoureux, afin d'en revenir a ce matin avec…affinité. »
En disant ces mots, Sam c'est rapproché de Yumi et l’embrassa langoureusement ce qui ne déplu pas à la jeune fille.
« Je rentre vite dans ce cas.
- Tu ne serais pas rentré aussi vite sinon ?
- Disons que je serais passé voir Odd en rentrant mais là…rentrer est plus intéressant. Je dois partir pour ne pas être en retard.
- Tu ne veux rien manger avant de partir ?
- J'ai pas le temps malheureusement. Je voulais juste me changer et te voir, j'en avais besoin.
- Dans ce cas je te dis à ce soir Mon Amour. Tu penses rentrer vers quelle heure ?
- Je ne sais pas du tout. Je t'appelle pour t'en dire plus quand je saurais.
- Ça marche bisous.
- Bisous.
Et Yumi partit en direction de la base militaire.
Yumi, dans sa voiture, appréhende beaucoup cette rencontre avec un militaire. Elle sait qu’elle doit reste impartiale et prendre cet interrogatoire avec recule mais celle-ci ne comprend pas comment cet homme a pu partir à l'autre bout du monde sans prévenir personne de se qu'il a vu. A cause de cela, un petit garçon est dans le coma et cela depuis deux mois tout en étant poursuivi pour quelque chose dont il est certainement innocent. Yumi ne comprend comment un homme peut faire ceci sans remords et sans culpabilité.
Elle arriva devant le portail de la base à 13h45.
« Bonjour, je suis Yumi Hishyama et je suis attendue.
- Oui, je vous vois sur le registre, vous venez bien pour interroger un militaire témoin dans une affaire judiciaire ?
- Oui c'est cela.
- Très bien vous pouvez y aller.
- Merci Monsieur.
Yumi s’engouffra alors dans un lieu qui lui fit froid dans le dos. Un lieu où l'ordre règne en maître mais où elle le sait, les femmes ne sont pas forcément respectées pour ce qu'elles sont.
Un homme en tenue officielle l'accosta.
« Mlle. Hishyama ?
- Oui c'est moi.
- Je suis le colonel Mitchel. Suivez moi s'il vous plait. »
La jeune fille suivit donc cet homme à l’allure droite, strict et fière.
« Comment va se passer cet interrogatoire colonel ?
- Vous êtes dans une situation très particulière Mademoiselle. Vous avez eu une autorisation spéciale parce que votre client est dans le coma et qu'il vous faut absolument ce témoignage. Sachez que vous ne verrez pas votre interlocuteur, à aucun moment. Vous devrez et pourrez poser toutes vos questions à condition de ne pas chercher à savoir son identité.
- Pourquoi est-ce si important que je ne connaisse pas son identité ?
- Cet homme est en mission, il est de passage à Paris donc c'est ce qu'on appelle une occasion qui se présente à vous, ce n’est pas pour rien qu'il n'est pas allé voir la police il y a trois mois. Il ne pouvait pas.
- D'accord. Mais vous savez qu'il était tout de même question d'un enfant ?
- Mademoiselle je vous prierais de ne pas chercher à comprendre. Nous voilà arriver devant le bâtiment. Allez y rentrer.
- Merci. »
Voilà pourquoi elle n'était pas à l'aise. Dans cet endroit où on lui refuse toute entrée elle ne peut faire son travail correctement. Comment gagner un procès avec un témoignage d’un homme innommable et ne pouvant pas se montrer au public.
Ils traversèrent un long couloir traversant plusieurs bureaux, croisant plusieurs militaires plus ou moins importants d'après leurs uniformes. Ils arrivèrent devant deux portes. Le colonel ouvrit celle de droite.
« Entrez ! Asseyez-vous et ouvrez la petite trappe sur votre droite. Ensuite attendez que l’on vous parle et se sera comme dans un isoloir. Vous posez vos questions, on vous répond, vous prenez toutes les notes que vous voulez et lorsque vous aurez fini vous frappez à la porte on viendra vous chercher.
« Bien. Je vous remercie. »
Voilà un petit début en espérant que cela vous plaise :S dites moi se que vous en pensez
Bonjour à tous :D alors je reviens avec une tête pleine d'idées nouvelle d'où une nouvelle fic :) je n'abandonne pas "Plus que 24 heures" mais j'ai d'autres idées en ce moment. je vous laisse constater ::)
Bonne lecteure à tous.
Nous nous trouvons devant une grande maison. Celle-ci est calme et chaleureuse. De grandes fenêtres sont visibles de l’extérieure et laisse passer le soleil qui illumine le salon de cette demeure.
Un homme est en train de rentrer. Il dépose ses clefs dans la boîte faisant office de vide poche. Cet homme est grand, fin, mais musclé. Ses cheveux bruns sont biens coiffés, ramenés en arrière et plaqués avec un peu de gel. Il porte un costume noir, avec une chemise blanche et des chaussures impeccablement cirées. Tous ces détails le rendent élégant et charismatique. Il traversa le couloir faisant face à l’entrée et se retrouva dans le salon.
- Ma Chérie je suis rentré !
- Je suis en haut mon Amour ! »
Cette voix qui traverse les étages est douce, posée, calme et semble enchantée à l’entente de l’arrivée de son amant.
Le jeune homme se dirigea donc vers les escaliers et montra rejoindre la jeune femme.
Il arriva devant sa chambre et la vit s’habiller. Elle, elle ne le vit pas et ne l’entendit pas.
Elle enfila un jean moulant qui fit ressortir ses fesses assez musclées. Elle opta pour un chemisier en guise de haut.
- Tu sais que tu es magnifique ?
La jeune femme se retourna sans surprise mais avec un sourire immense sur le visage. Cette personne, par ses trais fins, nous pouvons dire qu’elle est japonaise et très heureuse.
- Tu peux me dire ce que tu faisais ?
- Si tu savais ! Je crois bien que nous pouvons appeler cela du voyeurisme.
- Et qui regardais-tu ?
- Une sublime jeune femme que par chance j’ai pour petite amie.
- Et qui est-elle exactement ?
- Elle s’appelle Yumi Hyshiama et je l’aime d’un amour inconditionnel !
- Je t’aime aussi Sam !
Et après avoir dit ces mots, Yumi embrassa tendrement Sam. Ce dernier approfondit ce baiser. Sa petite amie lui manque chaque jour. Son travail lui prenant beaucoup de temps, il rentre soit tard le soir soit tôt le matin et il ne peut donc pas souvent profiter de moment comme celui-ci. Yumi aussi profita de ce moment. Elle souhaiterait rester là dans ces bras qui la protègent à chaque instant mais elle se ravisa.
- Je dois aller travailler mon Amour.
- Dommage.
-Tu es là ce soir ?
Sam regarda ce qui est pour lui la huitième merveille du monde.
- Oui je suis là, j’ai pris ma soirée pour pouvoir rester avec toi pour une fois.
- Alors à ce soir, et on reprendra là où nous nous sommes arrêté maintenant.
- J’ai hâte !
Yumi se détacha de Sam et se dirigea à l’étage en dessous pour prendre ces affaires et commença ensuite à ouvrir la porte pour partir lorsqu’elle se sentit tirer vers l’intérieur. Elle se retrouva collée contre son amant qui l’embrassa doucement.
- Je ne veux pas que tu partes.
- Je reviens ce soir c’est promis mon Amour.
- Tu as intérêt à me revenir. Je t’aime à tout à l’heure.
- Je t’aime aussi à ce soir.
La jeune femme put enfin s’installer dans sa voiture et partir à son travail.
Deux ans. Cela fait déjà deux ans que Sam et Yumi sont ensembles. Ils sont ensembles, bien sûr il y a quelques disputes mais à part cela, pour Yumi, après l’enfer qu’elle a traversé, c’est un rêve, un pur bonheur.
Yumi, chaque fois qu’elle est dans sa voiture pense à la chance qu’elle a d’avoir un homme comme Sam. Il fut patient à son égard, il ne l’a jamais brusqué, et est toujours resté près d’elle à la soutenir, à lui redonner confiance à la gente masculine.
Elle pensait que jamais plus elle ne pourrait éprouver un tel sentiment pour un homme après avoir été blessé comme ce fut le cas. Elle se sent aimé chaque jour, Sam lui prouve son amour chaque jour et c’est réciproque. Elle le lui montre bien qu’encore aujourd’hui elle ne peut toujours pas réaliser le rêve du jeune homme : fonder une famille, avoir des enfants. Bien entendu elle veut des enfants, mais pas immédiatement. Elle souhaite attendre d’être totalement rétablie de ces blessures et être sûr que Sam ne partira pas avec la première venue. Car oui elle lui fait confiance mais à encore peur de se retrouver à nouveau en plein cauchemar.
Sans s’apercevoir du trajet, elle fut devant son lieu de travail : « H & B »
Yumi sortit de sa voiture, marcha jusqu’à l’entrée du bâtiment et s’engouffra dans son bureau où se trouve déjà sa cliente.
- Bonjour Maître.
- Bonjour Sandra, comment allez-vous ?
- Ca va merci, et vous ?
- Pareillement ! Votre fils s’est-il rétablit ?
- Non malheureusement. Les médecins ne savent pas quoi faire et pensent qu’il aura des séquelles irréversibles.
La jeune femme se trouvant en face de Yumi semble fatiguée. Des larmes commencèrent à couler sur les joues de la fameuse Sandra. Notre avocate se leva et pris la boîte de mouchoir pour la tendre à sa cliente.
- Tenez.
- Merci, je suis vraiment désolée de pleurer ainsi.
- C’est tout à fait normal, ne vous inquiétez pas.
- Y a-t-il eu des avancées dans l’enquête ?
- Apparemment, votre fils était à côté du cinéma avant de se faire agresser. Des traces et des empruntes lui appartenant ont été retrouvées.
- Mais c’est impossible, il ne passe jamais par cet endroit pour rentrer et nous l’avons retrouvé à l’opposé de la ville.
- Je sais. Mais des caméras ont montré qu’il était là-bas et qu’une voiture l’a emmené sur le lieu où il a été retrouvé après que la bagarre est eue lieu.
- La bagarre ? Vous appelez cela une bagarre ? Mon fils est à l’hôpital, dans le coma !
- Sandra, s’il vous plaît asseyez-vous.
- Non ! Mon fils est entre la vie et la mort et vous, vous appelez cela une bagarre ?
La jeune femme se leva et fit face à Yumi. Elle devint menaçante envers l’avocate. Pourtant cette dernière est très calme. D’un regard elle stoppa la sécurité, qui en entendant les haussements de voix était en train de rapprocher du bureau, dont la présence n’aurait rien arrangée.
- Madame Milet, asseyez-vous je vous prie ! Vous énervez n’aidera pas votre fils ! Par contre, rester calme avec les idées claires vous aidera, et moi également, à savoir pourquoi votre fils était dans ce quartier et ce qui s’est réellement passé.
- Tout le monde me demande de rester calme ! Cela fait trois semaines que je vis dans l’angoisse et l’espoir en même temps de recevoir un appel de l’hôpital ! Je suis fatiguée !
Yumi se leva et se rapprocha de sa cliente.
- Ecoutez, allez au chevet de votre fils, il a besoin de vous. Je vais essayer d’avancer l’enquête moi-même et je vous appelle si je trouve quelque chose.
L’avocate raccompagna sa cliente jusqu’à la sortie du cabinet d’avocat.
- Je suis désolée de vous faire perdre du temps Maître.
- Ne vous tracassez pas pour cela. Occupez-vous de votre fils c’est le plus important.
- Merci Maître.
Yumi rentra et se dirigea vers la cafetière du cabinet. Elle en a bien besoin. Voilà deux semaines qu’elle est sur cette affaire et rien n’avance. Elle ne trouve rien et chaque fois qu’elle pense avoir enfin quelque chose un nouvel élément vient tout remettre en question.
- Yumi ?
L’avocate est tirée de ses pensées par son associée et meilleure amie.
- Aélita, Ma Chérie, comment vas-tu ?
- Moi ça va mais on dirait que toi tu as eu des difficultés avec ta cliente.
- Oui, madame Milet a fait appel moi pour que je défende son fils qui est accusé de coups et blessures contre deux autres adolescents.
- Ce n’est pas lui qui a fini dans le coma ?
- Si mais ces enfants ont des parents influents et un discours parfaitement coordonné. Je ne sais plus quoi faire. N’ayant pas la version du jeune Yann Milet, je ne peux me fier qu’aux caméras de surveillances et aux deux autres témoignages.
- Je vois. Et sa mère ?
- Comme tu l’as vu, elle n’est plus vraiment coopérative.
- Je suis sûr que tu vas trouver une piste.
- Merci. Mais dis-moi toi, tu es bien classe aujourd’hui. Que se passe-t-il ?
En effet, Aélita porte une joie robe rouge qui lui moule parfaitement le corps. Etant au travail, elle a laissé déboutonner seulement deux boutons de son décolleté. Ses cheveux sont simplement mais joliment attachés.
« Jérémy et moi fêtons notre premier anniversaire de mariage ce soir.
- Ah oui c'est vrai. Déjà un an.
- Ne m'en parle pas, je n'ai pas vu le temps passer.
-Au moins cela signifie que tu ne t’ennuies pas avec lui.
- Avec Jérémy j'ai pas le temps. Et toi dis moi, comment cela se passe avec Sam ? »
À cette question, Yumi commença à se refermer. Sans savoir pour quelles raisons, parler de sa relation avec son petit ami la gêne parfois. Et justement c'est une de ces fois.
« Un problème avec Sam ?
- Non aucun ! Je te l'assure mais…
- Mais quoi ? Qu’y a-t-il ?
- Je m'attache a lui mais en moi…je n'ai pas vraiment envie.
- Comment ça tu n'as pas envie ?
- J'ai peur de souffrir à nouveau. »
Les larmes commencèrent a couler sur le visage de la jeune nippone. Sa meilleure amie l'ayant vu décida de couper court à cette discussion pour le moment.
« Tu sais quoi, rentre chez toi un moment, on en reparlera plus tard si tu le souhaite. »
Yumi acquiesça mais se souvint qu'elle ne pouvait rentrer tout de suite (et par la même occasion qu'elle n'avait pas prévenu Sam). Elle doit aller à la base militaire de Paris.
Elle a reçu un coup de téléphone dans la semaine lui annonçant qu'un militaire en civil a été témoin de la scène sans avoir le temps d'intervenir malheureusement.
« Je ne peux pas rentrer immédiatement. Je dois aller interroger un témoin à la base militaire.
- La base militaire ? Pourquoi là-bas, et depuis quand as-tu un témoin ?
- L'inspecteur m’a appelé et m’a dit que ces analystes ont vu qu'un homme se trouvait sur la vidéo de la caméra de surveillance. Et grâce à la reconnaissance faciale ils ont su que c'était un militaire.
- Pourquoi ne s'est il pas manifesté plus tôt ?
- Parce qu'il est parti en mission quelques heures plus tard à l'autre bout du monde et qu'il ne pouvait pas aller voir la police au vu de sa position.
- Et quel est son nom ?
- Il n'ont pas voulu me le donner au téléphone parce que son identité est cachée à tous civils. Je peux seulement aller l’interroger et encore, nous serons chacun dans une pièce différente afin de dissimuler qui il est.
- Ca va être sympa comme interrogatoire.
- Je ne te le fais pas dire. Bon je dois partir. A demain Aélita. »
Et Yumi partit à son rendez-vous qui doit avoir lieu à 14h. L'avocate souhaite passer chez elle afin de se changer et peut-être avoir l'occasion de voir Sam.
Le jeune japonaise arriva chez elle et alla directement dans sa chambre. Elle entendit l'eau coulée dans la salle de bain, elle en conclut que Sam était dedans.
Elle se dirigea vers son armoire et pris un tailleur sobre mais décontracté afin d'être à l'aise.
Yumi réfléchît à la façon dont elle allait annoncer à son petit ami qu'elle ne pourrait pas passer l'après-midi avec lui alors que pour une fois il a pris sa journée.
« Tiens tu es la Ma Chérie ?
- Oui je suis rentrée afin de me changer.
- Dis-moi pourquoi as-tu remis un tailleur ?
- Je dois retourner travailler. J'ai complètement oublié de t’en parler mais je dois aller interroger un homme pour mon affaire.
- T'inquiète pas, je vais nous préparer un bon petit repas en amoureux, afin d'en revenir a ce matin avec…affinité. »
En disant ces mots, Sam c'est rapproché de Yumi et l’embrassa langoureusement ce qui ne déplu pas à la jeune fille.
« Je rentre vite dans ce cas.
- Tu ne serais pas rentré aussi vite sinon ?
- Disons que je serais passé voir Odd en rentrant mais là…rentrer est plus intéressant. Je dois partir pour ne pas être en retard.
- Tu ne veux rien manger avant de partir ?
- J'ai pas le temps malheureusement. Je voulais juste me changer et te voir, j'en avais besoin.
- Dans ce cas je te dis à ce soir Mon Amour. Tu penses rentrer vers quelle heure ?
- Je ne sais pas du tout. Je t'appelle pour t'en dire plus quand je saurais.
- Ça marche bisous.
- Bisous.
Et Yumi partit en direction de la base militaire.
Yumi, dans sa voiture, appréhende beaucoup cette rencontre avec un militaire. Elle sait qu’elle doit reste impartiale et prendre cet interrogatoire avec recule mais celle-ci ne comprend pas comment cet homme a pu partir à l'autre bout du monde sans prévenir personne de se qu'il a vu. A cause de cela, un petit garçon est dans le coma et cela depuis deux mois tout en étant poursuivi pour quelque chose dont il est certainement innocent. Yumi ne comprend comment un homme peut faire ceci sans remords et sans culpabilité.
Elle arriva devant le portail de la base à 13h45.
« Bonjour, je suis Yumi Hishyama et je suis attendue.
- Oui, je vous vois sur le registre, vous venez bien pour interroger un militaire témoin dans une affaire judiciaire ?
- Oui c'est cela.
- Très bien vous pouvez y aller.
- Merci Monsieur.
Yumi s’engouffra alors dans un lieu qui lui fit froid dans le dos. Un lieu où l'ordre règne en maître mais où elle le sait, les femmes ne sont pas forcément respectées pour ce qu'elles sont.
Un homme en tenue officielle l'accosta.
« Mlle. Hishyama ?
- Oui c'est moi.
- Je suis le colonel Mitchel. Suivez moi s'il vous plait. »
La jeune fille suivit donc cet homme à l’allure droite, strict et fière.
« Comment va se passer cet interrogatoire colonel ?
- Vous êtes dans une situation très particulière Mademoiselle. Vous avez eu une autorisation spéciale parce que votre client est dans le coma et qu'il vous faut absolument ce témoignage. Sachez que vous ne verrez pas votre interlocuteur, à aucun moment. Vous devrez et pourrez poser toutes vos questions à condition de ne pas chercher à savoir son identité.
- Pourquoi est-ce si important que je ne connaisse pas son identité ?
- Cet homme est en mission, il est de passage à Paris donc c'est ce qu'on appelle une occasion qui se présente à vous, ce n’est pas pour rien qu'il n'est pas allé voir la police il y a trois mois. Il ne pouvait pas.
- D'accord. Mais vous savez qu'il était tout de même question d'un enfant ?
- Mademoiselle je vous prierais de ne pas chercher à comprendre. Nous voilà arriver devant le bâtiment. Allez y rentrer.
- Merci. »
Voilà pourquoi elle n'était pas à l'aise. Dans cet endroit où on lui refuse toute entrée elle ne peut faire son travail correctement. Comment gagner un procès avec un témoignage d’un homme innommable et ne pouvant pas se montrer au public.
Ils traversèrent un long couloir traversant plusieurs bureaux, croisant plusieurs militaires plus ou moins importants d'après leurs uniformes. Ils arrivèrent devant deux portes. Le colonel ouvrit celle de droite.
« Entrez ! Asseyez-vous et ouvrez la petite trappe sur votre droite. Ensuite attendez que l’on vous parle et se sera comme dans un isoloir. Vous posez vos questions, on vous répond, vous prenez toutes les notes que vous voulez et lorsque vous aurez fini vous frappez à la porte on viendra vous chercher.
« Bien. Je vous remercie. »
Voilà un petit début en espérant que cela vous plaise :S dites moi se que vous en pensez :)