par Elwing » 26 Fév 2006, 05:19
la suite ! j'espère qu"elle va vous plaire..
Chapître 3 :
La chambre de Yumi toujours faiblement éclairée. Sur le lit, les 2 adolescents se tiennent par les mains et restent silencieux. Ulrich est en tailleur adossé contre le mur. Il n’avait pas bougé et avait écouté Yumi sans faire aucune remarque. Yumi est assise à genou, face à lui. Elle avait évité son regard durant tout son récit, plongée dans une observation approfondie de ses mains ou de son immense peluche violette. Elle lève enfin les yeux.
Yumi : Et la suite, tu la connais. Tu ne peux pas savoir à quel point je m’en veux Ulrich, dit-elle après quelques instants de silence. J’aurais, jamais du la lâcher. Tout est de ma faute ! Je n ‘aurais jamais…
Ulrich, en serrant plus ses mains : chut…. Calme-toi Yumi. Si tu ne l’avais pas lâchée, tu serais tombée avec elle. Et…
Yumi : Mais Ulrich. Tu aurais du la voir. Elle paraissait tellement sûre d’elle tellement prête. D’ailleurs elle ma bien dit «T’inquiète pas, j’ai tout prévu ».
Ulrich : J’espère seulement qu’elle disait vrai…
Yumi : « Fais-moi confiance » comment faire confiance à quelqu’un qui veut se tuer. J’aimais Aélita comme ma sœur. Et là, tu vois, j’ai l’impression de l’avoir…trahit.
Ses mains tremblent. Elle détourne à nouveau son regard de celui d’Ulrich. Celui-ci ne sait plus quoi faire pour lui remonter le moral.
Ulrich : A ta place, j’aurais sûrement fais la même chose. Et puis ce qui est fait, est fait Yumi. Soit elle est vraiment prévue quelque chose, soit…
Yumi s’adosse contre le mur, à côté de lui. Il déplie ses jambes et regarde par la fenêtre. C’est une nuit noire, sans lueur, sans ombre, sans vent, sans bruit. Les idées se bousculent dans sa tête. Il se retourne vers Yumi. Elle a maintenant la tête entre le bras, posés sur ses genoux.
Ulrich : De toutes façons ça ne sert à rien de s’énerver contre toi-même.
Il lui prend le menton et la tourne vers lui. Une larme perle sur sa joue. Il l’essuie délicatement avec son pouce.
Ulrich : Je suis certain que Jérémy va trouver une solution. T’en fais pas…
Yumi : Est-ce qu’il me croira ?
Ulrich : Moi je te crois. Ce n’est pas suffisant ? (Il rapproche lentement son visage du sien.) Je t’aime Yumi…
Il l’embrasse chaleureusement. C’est un baiser amoureux, un baiser qui fait oublier tous les tracas. Ils perdent toute notion du temps Ils s’enlacent, s’embrassent, se murmurent de mots doux à l’oreille. Le temps passe. Le réveil de Yumi affiche désormais 2h du matin. Ulrich est de nouveau appuyer contre le mur, les bras autour de Yumi. Celle-ci est adossée contre lui, la tête posée sur son torse, les mains dans les siennes. Depuis combien de temps sont-ils ainsi ? Ils n’en savent rien. Peu importe, ils se sentent bien. Ils resteraient ainsi des heures entières.
Ulrich : il est tard Yumi, il faut que j’y aille.
Yumi : tu ne veux pas rester...
Ulrich : que diraient tes parents s’ils nous voyaient ainsi ?
Yumi : Jm’en fiche de mes parents, je veux rester avec toi !
Ulrich : Moi aussi Yumi, mais tu ne voudrais quand même pas que je fasse mauvaise impression ?
Il se relève doucement laissant Yumi seule sur le lit, et se dirige vers la porte.
Yumi : Attend, je vais te raccompagner quand même…
Elle se lève à son tour et ouvre la porte. La maison est calme. Ils font attention à ne pas faire craquer l’escalier. Yumi déverrouille la porte d’entrée. Ulrich sort, se retourne, embrasse rapidement Yumi, et file vers le portail
Ulrich, en ouvrant le portail: A demain !
Yumi : A toute à l’heure plutôt.
Il sort, court dans la rue. S’arrête au coin, regarde une dernière fois dans la direction de Yumi et disparaît dans la nuit.
Ulrich arrive devant de portail du collège (fermé à cette heure). Il escalade donc le mur (pas de vertige à cette hauteur), et atterrit en douceur dans l’enceinte du collège. Heureusement quel le ciel est couvert, il peut traverser la cour s’en être vu. Il entre dans le réfectoire et se dirige vers les dortoirs. Tout est calme. On ne pourrait pas penser qu’il s’agit d’un collège. Ulrich n’est plus qu’à quelques portes de ça chambre, mais il doit d’abord passer devant celle de Jim. Ce surveillant parano pourrait bien être en train de roder dans les couloirs. Ulrich s’avance sur la pointe des pieds, le plus discrètement possible. Il tend l’oreille.*C’est bon, il ronfle comme un tracteur…*pense-t-il. Il reprend son chemin et arrive enfin devant sa porte de chambre. Avant d’entrer, il jette un coup d’œil vers la porte de Jérémy et aperçoit un petit filet de lumière. Il décide alors de rentrer. Jérémy est, comme à son habitude, devant son ordinateur. Pour une fois, il n’est pas seul. Odd est là aussi. Endormis en vrac sur le lit du petit génie avec Kiwi dans ses bras. Ses ronflements sont couverts par ceux de l’ordinateur. Ulrich referme la porte. La poignée grince. Jérémy sursaute et manque de tomber de son siège.
Jérémy, en remettant ses lunettes bien en place : Ah c’est toi Ulrich… tu pourrais frapper. Tu m’as flanquer une de ces trouilles. Avec Jim qui rôde je suis pas très tranquille.
Ulrich : désolé…
Jérémy : ben où tu étais passé ? On…
Odd : ben d’après toi…Il était avec sa Yumi !
Odd, cheveux en pétard, vient juste de se réveiller. Il baille bruyamment, s’étire, et se met au bord du lit. Kiwi, pas content d’avoir été perturbé dans son profond sommeil par se mettre à l’autre bout de la pièce.
Odd : Alors ? Elle a réussit à t’embobiner avec son histoire à dormir debout ?
Ulrich : Elle ne raconte pas d’histoire ! Et arrête de dire que c’est MA Yumi.
Jérémy : Oh bien sûr… je suppose qu’elle avait une « très » bonne raison de lâcher Aélita dans la mer numérique…
Ulrich : Si tu avais été à ma place ce soir, tu ne dirais pas ça !
Jérémy : Peut-être, mais comme tu as pu le constater, je n’y étais pas non !
Odd : Bref ! Qu’est-ce qu’elle t’a dit au juste ?
Ulrich sent la colère monter en lui. Comment Jérémy peut être aussi entêté ? Quant à Odd, il semble plus occuper à dormir qu’à l’écouter. Ulrich finit par se calmer. Le silence s’installe entre les trois garçons. Jérémy décroche son regard de l’ordinateur, et se tourne vers Ulrich. Odd s’adosse contre le mur, et fait de gros effort pour garder les yeux ouverts. Enfin ,Ulrich commence son récit. Il n’oublie aucun détails.
Ulrich : En gros, faut pas que tu débranches Xana.
Jérémy : Oh mais de doute façon, j’en avais pas l’intention. J’ai prévu de…
Odd : Pas à cette heure Einstein, s’il te plait.
Odd grimace. Jérémy, lui, ne comprend pas la réaction de son ami, prend un air étonné.
Jérémy : ben quoi ?
Ulrich : Le problème n’est pas là ! C’est de Yumi dont il est question
Jérémy, d’un ton ironique : Ha oui, c’est vrai…
Ulrich : Ecoute Jérémy. Je comprends très bien ce que tu ressens et…
Jérémy : NON ! Tu ne comprends PAS ! Yumi est toujours là ELLE ! Quant à Aélita, tout le monde s’en FOUT !
Odd : wouho ! calmos là… premièrement, si tu continues à crier comme çà, tu vas réveiller tout le peuple. Et deuzièmement, si Yumi nous a pas raconté d’histoire, Aélita devrait revenir.
Jérémy : Si elle ne nous a pas racontés d’histoire !
Ulrich : Je vois pas pourquoi elle mentirait. On est ces potes quoi ! O doit lui faire Confiance.
Odd : Surtout que ce n’est pas dans ses habitudes de raconter des histoires aussi tordues.
Ulrich :Vous devriez lui faire des excuses.
Jérémy : je sais pas, je verrais ça demain OK ? j’ai encore du mal à y croire, désolé.
Odd : Ouais ! ben c’est pas tout, mais il faudrait peut-être penser à aller se coucher là. On à cours demain je vous rappelle.
Ulrich sort en premier, suivit de près pas Odd, qui a récupéré son chien.
Jérémy : Bon alors à plus les gars !
Ulrich : Ouais c’est ça ! Bonne nuit !
Il manque de claquer la porte sur le nez de Odd. Il enlève ses chaussures, les envoie balader à l’autre bout de la pièce, retire sa chemise et s’effondre sur son lit.
***A suivre***************************************************
la suite ! j'espère qu"elle va vous plaire..
Chapître 3 :
La chambre de Yumi toujours faiblement éclairée. Sur le lit, les 2 adolescents se tiennent par les mains et restent silencieux. Ulrich est en tailleur adossé contre le mur. Il n’avait pas bougé et avait écouté Yumi sans faire aucune remarque. Yumi est assise à genou, face à lui. Elle avait évité son regard durant tout son récit, plongée dans une observation approfondie de ses mains ou de son immense peluche violette. Elle lève enfin les yeux.
Yumi : Et la suite, tu la connais. Tu ne peux pas savoir à quel point je m’en veux Ulrich, dit-elle après quelques instants de silence. J’aurais, jamais du la lâcher. Tout est de ma faute ! Je n ‘aurais jamais…
Ulrich, en serrant plus ses mains : chut…. Calme-toi Yumi. Si tu ne l’avais pas lâchée, tu serais tombée avec elle. Et…
Yumi : Mais Ulrich. Tu aurais du la voir. Elle paraissait tellement sûre d’elle tellement prête. D’ailleurs elle ma bien dit «T’inquiète pas, j’ai tout prévu ».
Ulrich : J’espère seulement qu’elle disait vrai…
Yumi : « Fais-moi confiance » comment faire confiance à quelqu’un qui veut se tuer. J’aimais Aélita comme ma sœur. Et là, tu vois, j’ai l’impression de l’avoir…trahit.
Ses mains tremblent. Elle détourne à nouveau son regard de celui d’Ulrich. Celui-ci ne sait plus quoi faire pour lui remonter le moral.
Ulrich : A ta place, j’aurais sûrement fais la même chose. Et puis ce qui est fait, est fait Yumi. Soit elle est vraiment prévue quelque chose, soit…
Yumi s’adosse contre le mur, à côté de lui. Il déplie ses jambes et regarde par la fenêtre. C’est une nuit noire, sans lueur, sans ombre, sans vent, sans bruit. Les idées se bousculent dans sa tête. Il se retourne vers Yumi. Elle a maintenant la tête entre le bras, posés sur ses genoux.
Ulrich : De toutes façons ça ne sert à rien de s’énerver contre toi-même.
Il lui prend le menton et la tourne vers lui. Une larme perle sur sa joue. Il l’essuie délicatement avec son pouce.
Ulrich : Je suis certain que Jérémy va trouver une solution. T’en fais pas…
Yumi : Est-ce qu’il me croira ?
Ulrich : Moi je te crois. Ce n’est pas suffisant ? (Il rapproche lentement son visage du sien.) Je t’aime Yumi…
Il l’embrasse chaleureusement. C’est un baiser amoureux, un baiser qui fait oublier tous les tracas. Ils perdent toute notion du temps Ils s’enlacent, s’embrassent, se murmurent de mots doux à l’oreille. Le temps passe. Le réveil de Yumi affiche désormais 2h du matin. Ulrich est de nouveau appuyer contre le mur, les bras autour de Yumi. Celle-ci est adossée contre lui, la tête posée sur son torse, les mains dans les siennes. Depuis combien de temps sont-ils ainsi ? Ils n’en savent rien. Peu importe, ils se sentent bien. Ils resteraient ainsi des heures entières.
Ulrich : il est tard Yumi, il faut que j’y aille.
Yumi : tu ne veux pas rester...
Ulrich : que diraient tes parents s’ils nous voyaient ainsi ?
Yumi : Jm’en fiche de mes parents, je veux rester avec toi !
Ulrich : Moi aussi Yumi, mais tu ne voudrais quand même pas que je fasse mauvaise impression ?
Il se relève doucement laissant Yumi seule sur le lit, et se dirige vers la porte.
Yumi : Attend, je vais te raccompagner quand même…
Elle se lève à son tour et ouvre la porte. La maison est calme. Ils font attention à ne pas faire craquer l’escalier. Yumi déverrouille la porte d’entrée. Ulrich sort, se retourne, embrasse rapidement Yumi, et file vers le portail
Ulrich, en ouvrant le portail: A demain !
Yumi : A toute à l’heure plutôt.
Il sort, court dans la rue. S’arrête au coin, regarde une dernière fois dans la direction de Yumi et disparaît dans la nuit.
Ulrich arrive devant de portail du collège (fermé à cette heure). Il escalade donc le mur (pas de vertige à cette hauteur), et atterrit en douceur dans l’enceinte du collège. Heureusement quel le ciel est couvert, il peut traverser la cour s’en être vu. Il entre dans le réfectoire et se dirige vers les dortoirs. Tout est calme. On ne pourrait pas penser qu’il s’agit d’un collège. Ulrich n’est plus qu’à quelques portes de ça chambre, mais il doit d’abord passer devant celle de Jim. Ce surveillant parano pourrait bien être en train de roder dans les couloirs. Ulrich s’avance sur la pointe des pieds, le plus discrètement possible. Il tend l’oreille.*C’est bon, il ronfle comme un tracteur…*pense-t-il. Il reprend son chemin et arrive enfin devant sa porte de chambre. Avant d’entrer, il jette un coup d’œil vers la porte de Jérémy et aperçoit un petit filet de lumière. Il décide alors de rentrer. Jérémy est, comme à son habitude, devant son ordinateur. Pour une fois, il n’est pas seul. Odd est là aussi. Endormis en vrac sur le lit du petit génie avec Kiwi dans ses bras. Ses ronflements sont couverts par ceux de l’ordinateur. Ulrich referme la porte. La poignée grince. Jérémy sursaute et manque de tomber de son siège.
Jérémy, en remettant ses lunettes bien en place : Ah c’est toi Ulrich… tu pourrais frapper. Tu m’as flanquer une de ces trouilles. Avec Jim qui rôde je suis pas très tranquille.
Ulrich : désolé…
Jérémy : ben où tu étais passé ? On…
Odd : ben d’après toi…Il était avec sa Yumi !
Odd, cheveux en pétard, vient juste de se réveiller. Il baille bruyamment, s’étire, et se met au bord du lit. Kiwi, pas content d’avoir été perturbé dans son profond sommeil par se mettre à l’autre bout de la pièce.
Odd : Alors ? Elle a réussit à t’embobiner avec son histoire à dormir debout ?
Ulrich : Elle ne raconte pas d’histoire ! Et arrête de dire que c’est MA Yumi.
Jérémy : Oh bien sûr… je suppose qu’elle avait une « très » bonne raison de lâcher Aélita dans la mer numérique…
Ulrich : Si tu avais été à ma place ce soir, tu ne dirais pas ça !
Jérémy : Peut-être, mais comme tu as pu le constater, je n’y étais pas non !
Odd : Bref ! Qu’est-ce qu’elle t’a dit au juste ?
Ulrich sent la colère monter en lui. Comment Jérémy peut être aussi entêté ? Quant à Odd, il semble plus occuper à dormir qu’à l’écouter. Ulrich finit par se calmer. Le silence s’installe entre les trois garçons. Jérémy décroche son regard de l’ordinateur, et se tourne vers Ulrich. Odd s’adosse contre le mur, et fait de gros effort pour garder les yeux ouverts. Enfin ,Ulrich commence son récit. Il n’oublie aucun détails.
Ulrich : En gros, faut pas que tu débranches Xana.
Jérémy : Oh mais de doute façon, j’en avais pas l’intention. J’ai prévu de…
Odd : Pas à cette heure Einstein, s’il te plait.
Odd grimace. Jérémy, lui, ne comprend pas la réaction de son ami, prend un air étonné.
Jérémy : ben quoi ?
Ulrich : Le problème n’est pas là ! C’est de Yumi dont il est question
Jérémy, d’un ton ironique : Ha oui, c’est vrai…
Ulrich : Ecoute Jérémy. Je comprends très bien ce que tu ressens et…
Jérémy : NON ! Tu ne comprends PAS ! Yumi est toujours là ELLE ! Quant à Aélita, tout le monde s’en FOUT !
Odd : wouho ! calmos là… premièrement, si tu continues à crier comme çà, tu vas réveiller tout le peuple. Et deuzièmement, si Yumi nous a pas raconté d’histoire, Aélita devrait revenir.
Jérémy : Si elle ne nous a pas racontés d’histoire !
Ulrich : Je vois pas pourquoi elle mentirait. On est ces potes quoi ! O doit lui faire Confiance.
Odd : Surtout que ce n’est pas dans ses habitudes de raconter des histoires aussi tordues.
Ulrich :Vous devriez lui faire des excuses.
Jérémy : je sais pas, je verrais ça demain OK ? j’ai encore du mal à y croire, désolé.
Odd : Ouais ! ben c’est pas tout, mais il faudrait peut-être penser à aller se coucher là. On à cours demain je vous rappelle.
Ulrich sort en premier, suivit de près pas Odd, qui a récupéré son chien.
Jérémy : Bon alors à plus les gars !
Ulrich : Ouais c’est ça ! Bonne nuit !
Il manque de claquer la porte sur le nez de Odd. Il enlève ses chaussures, les envoie balader à l’autre bout de la pièce, retire sa chemise et s’effondre sur son lit.
***A suivre***************************************************