05 Mar 2006, 13:51 par Tchoucky sergent-chef
A l'occasion de la sortie du film "mémoire d'une Geisha", le monde a publié un article que je vais m'efforcer de résumer ici.
Film et livre sont très controversés au japon. La Geisha qui a collaboré à l'écriture du livre s'est estimée trahie par lla manière dont l'auteur a utilisé ses confidences. Une geisha interrogée par le monde estime que le film est une approximation par les américain d'un univers qu'ils ne comprennent pas.
Je sors du livre, justement. Voici l'image qui y est donnée : une jeune fille achetée, enfant, par une maison de geisha (okya) puis formée à la danse, à l'art de la musique, de la conversation, et de servir à table. Leur métier consiste à servir et à faire la conversation pour annimer les soirée, ce sont à la fois des animatrice de salle et des serveuses, donc. On peut acheter, à un prix astronomique, le droit de dépuceler une geisha vierge. On peut également "l'engager" comme maîtresse pour une liaison durable, à condition de lui verser un salaire, de lui offrir une couverture sociale et de couvrir ses frais. Le fait que la Geisha reçoive un salaire la distingue donc d'une esclave, et le fait qu'il soit interdit de s'offrir son lit pour une seule nuit la distingue d'une prostituée. Lles prostituées existent aussi dans le livre,, dans les maison close, et une geisha dont la carrière s'effondre cours le risque de s'y retrouver. Il est donc vital pour elle de ne pas déchoir, et il lui faut employer des méthodes très cruelle pour éliminer ses rivales. De plus, c'est sa "mère" (la propriétaire de l'okiya qui l'a achetée) qui décide à qui vendre le privilège de coucher avec elle. Elle n'a donc pas le droit de choisir, et surtout pas de se donner gratuitement à un homme qu'elle aime. Ainsi, on ne s'éloigne pas trop de la prostittution ou de l'esclavage. Dans ses conditions également il est évident qu'une geisha mariée ne peut continuer son métier. Une fois liée à un homme, elle n'a plus la possibilité de se vendre à un autre, et elle perd ainsi sa principale source de revenu.
Ceci est la vision du livre. Il parlent d'une époque avant guerre. Cette vision est visiblement démentie et contestée par le japon. La geisha Mineko IIwasaki, dont les confidence ont servie à écrire le livre, a décidé de rétablir la vérité en publiant "Ma vie de Geisha" (edition lafont, je l'ai pas lu) dans laquelle elle raconte sa carrière.
Le Monde, quand à lui, est allée rencontrer les Geisha d'aujourd'hui, appélée Geiko, de préférence (les puristes pourrons donc utiliser ce terme pour Yumi). Les condition de vie des Geiko semblent infiniment plus enviables que celles de la Geisha du livre. Elles choisissent le métier enfant, mais pas choix, non pas contrainte. Apprentie, elles servent le thé. Une fois leur formation terminée, elle dansent, chante, font la conversation.. Leur rôle est donc d'être animatrice de soirée. Leur rapport à leur employeuse est également moins contraignant que dépeint dans le livre. Elles ont droit à exposer leurs exigence quand à leur condtion de travail. L'article du monde reste très discret sur l'usage qu'elles ont permission de faire de leur vie privée, je ne peux donc pas vous promettre que leur condtion se sont améliorées sur ce point.. Mais les Geiko d'aujourd'hui son dépeinte comme des femmes modernes et libres, donc je doute qu'elles soient "vendue" ainsi qu'il est dépeint dans le livre.