01 Jan 2012, 02:48 par Kelkun :)
Chapitre 17 : L'amour au début c'est des papillons dans le ventre mais celui-ci remonte et te bouffe le cœur …
Yumi quant à elle été sortie d’une douche bien chaude, et installée sur le rebord de la fenêtre brumée et fixa un point sur celle-ci et doucement des perles salée coula de ces douces joues de porcelaine …
Y : Non, comment je vais faire ? Je vous en prie, ne vous trompez pas …
La jambe tendue afin d’enfiler un de ses jeans, Max étant absent, parti à l’étranger pour son boulot, elle avait décidé d’aller rendre une visite a Ulrich afin de mettre au clair certaine choses, elle ne voulait plus de ses regards éloignés, de ses cœurs déchirés, de ses sentiments trop souvent refoulés, elle voulait simplement être claire il seront amis rien d’autres, rien que ça, rien de plus, … De plus, elle ne pouvait se le permettre maintenant. Elle prit le bus afin de se rendre au domicile du beau-brun, elle connaissait cette route par cœur maintenant … Il se mit à pleuvoir, pour elle cela représenter un mauvais signe mais ne rebroussa pas chemin pour autant … Et ce fut à une Yumi trempée qu’Ulrich ouvrit la porte.
U : Oh mon dieu Yumi mais tu es trempée ! Entre dont !
Y : Je voulais te voir, te parler Ulrich
U : Oui, ne t’inquiète pas mais rentre tu vas être malade
Elle entra et s’assied dans le salon alors qu’Ulrich allait lui servir une tasse de thé
U : Voilà tiens –alors qu’il tendait la tasse de thé bien chaude en la gratifiant d’un sourire dont lui seul a le secret-
Y : Merci
U : Que voulait-tu me dire ?
Y : C’est à propos de … nous enfin si il y a eu un « nous »
U : Mais évidemment comment peut tu penser le contraire ? –Elle posa un doigt sur ces si belles lèvres, lui demandant de se taire-
Y : Promet-moi de ne pas m’interrompre
U : Mais qui y … Promis
Y : Enfaite au début, je me suis dit que tout ça était de ta faute alors je me suis montée contre toi mais ensuite je me suis dit que peut être tout était de la mienne et alors j’ai regretté tout ce que j’avais pu te dire mais en même temps, tu n’as rien fait pour essayer de me comprendre et là je suis sûr que tu es aussi perdu que moi, je suis désolée mais j’ai les hormones qui se percutent, les neurones qui s’électro choquent et je sais plus où j’en suis, quelque fois je veux une chose, puis je veux plus et ça me rend dingue tu comprends
U : Ce qui me rend dingue c’est d’être loin de toi, comment on en est arrivé là nous deux, on avait tout pour s’aimer, tout pour être heureux et j’ai tout gâché avec mes conneries … Je suis tellement désespéré sans toi, je t’en supplie Yumi donne nous une seconde chance…
Il se rapprocher inlassablement de sa bien-aimée lorsque …
H : Mon grand méchant loup que fais-tu ? Je t’attends- moi ! Oh ! Bonsoir
Y : Ah oui, je vois, dire que tu étais à vraiment rien de me convaincre que t’étais pas le pauvre minable que je croyais, je m’en vais
U : Non, Yumi attends écoute on se voit demain et on tire ça au clair
H : Bon … Je suis dans la cuisine mon amour
U : Yumi …
Y : Non et tu sais pourquoi parce que y aura plus de demain !
U : Yumi ne dit pas ça ! Je t’en supplie, tu ne pourras pas m’ignorer tout ta vie
Y : Non, tu ne comprends pas, je pars Ulrich je prends le vol de 2h 35 ce matin, je pars rejoindre Max afin d’y faire notre vie !
U : Tu ne peux pas me faire ça, tu peux ne pas nous faire ça !
Y : Je suis désolée mais le « nous » dont tu parles est irrécupérable, sur ce salut !
Et en un claquement de porte, elle n’était déjà plus là, déjà partie le plus loin possible de lui … Elle voulait trouver la vérité, pour ensuite se la cacher, mais il était hors de question de l’affronter … Elle doit admettre qu’elle ne savais pas quoi faire, son cœur bat toujours pour lui mais tous ces sentiments restés enfouis, qui lui pèse sans en avoir l'air, elle ne demande qu'à l'oublier mais aucun autre n'est à la hauteur. Elle souhaite tourner la page mais elle n'en trouve pas le courage. Voulant encore attendre qu'il lui dise "je t'aime"... C'est son visage à lui, qui restera gravé en elle... Elle fut sortie de ces pensées par un klaxonnement derrière elle, elle lui fit signe de tracer sa route, elle en avait marre de tous ces matcho qui crois virile de draguer de la sorte mais la voiture de sport noir s’arrêta juste à ces cotés et le conducteur sortis en l’attrapant par le bras, elle émit un léger cris de surprise …
U : C’est moi, c’est dangereux la nuit monte je te ramène
Y : Non !
U : Yu’ ne fais pas l’enfant …
Y : Je vais prendre le bus
U : Il n’y a plus de bus à cette heure tardive, allez montes !
Y : Non !
U : Bon de grès ou de force que tu vas y aller, crie autant que tu veux, je m’en contre fiche.
Il joignit les mots aux gestes en la faisant basculer sur son épaule musclée afin de la ramener à la voiture, une fois installée, elle le fit basculer et bien vite il se retrouva par-dessus celle-ci , son visage a a peine quelques centimètres du sien, ce fut elle qui fit le premier pas et l’embrassa langoureusement, détachant déjà sa cravate, sa peau était comme une drogue et elle y replongea comme on plonge dans une mousse au chocolat onctueuse …
U : Attends, arrête !
Y : Je te veux simplement, je t’en prie – elle se mit à lui embrasser le cou et d’un geste juste elle fit basculer le siège vers l’arrière tout en déboutonnant sa chemise –
U : Yumi …
Y : Chuuut laisse toi faire, tu es sur le bas-côté de la route alors chut !
Elle le rapprocha à nouveau et le débarrassa de sa chemise devenue gênante pour mieux explorer la moindre parcelle de peau, il se détendit et lui ôta son t-shirt, caressa tendrement sa poitrine afin approfondir leurs baisers déjà bien entreprit, elle plaça ses mains au niveau de sa ceinture, de laquelle fut bien vite débarrasser ce dernier, alors que lui aussi terminer de la déshabillée …
Yumi installée confortablement sur le torse nu d’Ulrich, celle-ci tapote tendrement son torse, quand à celui-ci il se penche légèrement afin de l’embrasser tendrement …
Y : Tu m’aimes ?
U : Hum ? Oui
Y : Menteur ! Tu ne m’aimes pas !
U : Mais si
Y : Alors dit le
U : Yumi Hishiama, je vous ai …
VROOOOOOOUW VROOOOOOOOUW
Y : Attend mon portable sonne, bouge-toi !
Elle se mit à escalader, le pauvre Ulrich qui ne s’en plaignit pas pour autant vu la belle vision qui s’offrait à lui … Yumi attrapa enfin son saint-Graal qui n’émettait plus de son, elle le consulta : Trois appels en absence Max, celle-ci hésita et puis rejeta son portable à l’arrière pour se réinstaller confortablement sur les genoux de son amant occupé à se rhabiller …
Y : Qu’est-ce que tu fais toi ? Je ne peux pas te laisser seul cinq minutes hein ? – Elle prenait un malin plaisir à retirer le pantalon du beau-brun … -
U : Yumi …
Y : Quoi ?- elle avait retrouvé cette voix enfantine, cette douceur incomparable, elle avait tout simplement retrouvé ce qui lui manquer-
Lorsqu’elle vit des gyrophares ce stationner juste derrière eux …
U : Merde ! Tu vois tiens mets ça sur toi ! – Il lui tendait une couverture qui se trouvait à l’arrière-
Policier : Bonjour, monsieur
U : Bonsoir, il y a un souci ?
P : Oh non ! Juste papier du véhicule !
U : Voilà – Il se pencha du côté de Yumi afin d’atteindre ces papiers dans la boite à gants-
Celui-ci s’éloigna un peu du véhicule afin de mieux voir…
Y : Ulrich !
U : Quoi ?
P : Voilà, vos papiers sont en ordre et votre amie qu’est-ce qu’elle a ?
U : Oh ! Simplement froid, ne vous inquiéter pas
P : Ah oui ! Elle a l’air plus défoncée qu’autre chose !
Y : Non mais ça va pas vous !!
U : Arrête !! Monsieur l’agent euh attendez, je sors vous expliquez
Après quelques minutes, celui-ci remonta au volant de son coupé sport et se mit en route …
Y : Qu’est-ce que tu lui as dit hein ?
U : Rien voyons
Y : Bien sûr, il e soupçonne de consommer de la drogue et ensuite tu lui parle et il lâche le morceau comme ça, comme par magie !
U : Au fait tu demandes combien ?
Y : De … Pourquoi ?… Tu n’as pas osé ?
U : Il ne te reverra plus de toute façon !
Yumi soupira d’aise, d’exaspération ou tout simplement de plaisir à vrai dire même elle ne le savait pas, ce qu’elle s’avait en revanche c’était qu’elle était amoureuse d’Ulrich et de personne d’autre, elle s’avait aussi qu’elle pourrait user de milles pouvoirs magique que cela ne changerais en aucun point … Mais elle ne put réprimander cette jalousie quand le téléphone du beau brun sonna et qu’elle tomba sur des « Demain ! », « Bonne nuit chérie » et les « Mais oui ne t’inquiète pas, je serais au top de ma forme » … Il allait la tromper, elle le savait, il avait tellement changé durant ces années. Lorsqu’Ulrich revint de la douche, il vit Yumi valise à la main prête à partir …
U : Qu’est-ce que tu fais ?
Y : Je pars !
U : C’était drôle la première fois Yumi !
Mais lorsque celle-ci se leva et se dirigea vers la porte où elle le savait derrière l’attendait un taxi, Ulrich réalisa qu’elle ne plaisanter pas et qu’il allait perdre le petit grain de folie qui lui avait tant manqué pendant toutes ces années …
U : Non, tu ne vas partir !
Y : Donne-moi, une seule raison de rester
U : Tu n’as pas envie de partir !
Y : C’est insuffisant
U : Je n’ai pas envie de te voir partir !
Y : Toujours insuffisant, 2mots, 7lettres et 3syllables dis-les et je ne pars pas, je reste là et au diable tout le reste
U : Yumi …
Y : C’est insuffisant ! Au revoir, Ulrich !
Elle s’engouffra dans ce taxi, ce n’est pas qu’Ulrich ne l’aimait plus loin de là mais s’il avait été jusqu’à rayer ce mot de sa vie, il en avait même oublié la signification, l’intonation, la prononciation, … Et même au risque de perte la femme qu’il aime depuis tant d’années, il n’allait pas détruire d’un revers de manche l’homme qu’il avait bâti, construit de ses mains, il ne pouvait pas mais alors que la voiture à l’enseigne s’éloigné, il rejeta tout ce qu’il était devenu, tous ces nouveaux principe pour crier un « Je t’aime » désespéré pour ensuite sauter dans sa voiture pour se rendre à l’aéroport
U : Je dois passer, je vous en prie
Hôtesse : Désolé, jeune-homme mais vous devez me présenter votre ticket
U : Mais elle va partir, je vous en supplie
H : Je suis navrée monsieur mais les portes se ferment
U : Non, Yumi ne pars pas … Je t’aime – Son cris résonna dans la grande salle mais c’était trop tard, c’était fini, elle était partie … -
FIN
Vous me haïssez ? Super Gniarkgniark … Alors euh peut-être un beau petit épilogue, je crois que je vous doit quand même ça pour toute l’attende mais bon épilogue ou pas je ne suis pas douée pour les « happy end » … Alors laissez vos commentaires et critiquez bien mon texte ^^
