15 Sep 2006, 22:45 par Sinien
Bon, même si personne ne laisse de com, je vous mets la suite et fin. Là, vous pourrais comprendre l'histore (j'espère). pour ce qui est de la description de Naoko, j'ai décidé de na pas la faire. A vous de vous imaginer cet être ... spécial.
Elle me prend la main et prend l’épée. Elle marche en direction de l’eau. Là où Yumi repose. Je la sui sans poser de question. On est arrivé à l’endroit où elle est morte. Le sol est encore rouge de son sang. Je regarde l’eau. Elle flotte toujours, immobile. Sa mort me revient en détail. Ce moment si magique et horrible à la fois. Je m’accroupi et caresse le sol du bout des doigts. Ma sœur est sur la rive. Elle est face à l’eau. Je me mets à coté d’elle. La lune se reflète sur l’onde noire.
- Jette là, me dit elle.
- De quoi ?
- L’épée. Son devoir est presque finit. Il lui reste une dernière chose à faire. Jette là.
Je m’exécute. Je prends l’épée et la jette de toutes mes forces. Elle tournoie dans l’air et s’immobilise au dessus de ma bien aimée. Elle descend lentement vers elle. Je peux voir le reflet de la lune et du visage de Yumi sur la lame. Elle se pose sur le corps inerte de Yumi. Soudain, une violente lumière jaillit. Je me cache les yeux avec mon bras. Quand à Aelita, elle reste immobile. Puis la lumière s’atténue pour laisser place à une toute petite boule lumineuse. Je cherche le corps de Yumi. Il a disparu. L’épée aussi. La petite boule s’avance vers moi. Aelita murmure des paroles que je ne comprends pas.
- Il da mia, bilaï fé ulrich. Il da mia bilaï fé ulrich. Il da mia bilaï fé ulrich.
Je me tourne vers elle. Elle a les yeux fermés et la tête relevée. Puis elle ouvre les yeux et tend la main. La petite boule se dépose lentement dans sa main. Je n’ai pas le temps de voir ce que c’est que sa main s’est refermée. Elle la porte à son cœur. Une larme coule le long de sa joue et s’écrase sur le sol. Puis elle me tend l’objet inconnu. Je le reconnais tout de suite. C’est le cristal de l’épée. Mais il a une forme de cœur.
- Ce cristal rassemble tous les cœurs qui te sont chers. Notre mère, notre père, ton ami mort et … Yumi. N’oublie pas ce pourquoi tu t’es battu.
- Ceux que j’aime ?
- Oui.
- Et Yumi ? Son corps.
- Il est retourné à son créateur.
- Moi ? je pourrais la recréer ?
- Son corps, mais pas son âme. Elle sera différente.
Je sens les larmes me monter aux yeux. Mais je ne veux pas pleurer. Je serre très fort le cristal qui est devenu précieux à mes yeux. Puis, soudain, je m’aperçois qu’il manque Odd.
- Odd !
- Ne t’inquiètes pas. Il dort comme un bébé, en faisant de jolis rêves. Viens, on va aller le réveiller.
Nous nous dirigeons vers le lieu du dernier combat. J’ai encore bien du mal à tout comprendre. Tous mes souvenirs sont revenus. Je suis le fils de Franz et Livia Hopper. Aelita est ma sœur et Naoko, ce monstre, mon frère. Et nous venons d’un futur détruit. Un futur détruit !? Je stoppe net.
- Aelita ! Si le futur est détruit …
- Je ne sais pas comment est le futur mais il a changé puisque tu as envoyé Naoko dans le Tsubasa Keiro. Nous avons fait des erreurs et nous devons enseigner à ce peuple à ne pas les reproduire.
- Tu as raison. Juste une question. Comment sais tu tout cela alors que je l’ignore ?
- Ta mémoire est encore effacée par endroit. Moi non. Je me souviens de tout. Notre culture, notre langue, notre …
- Langue ? C’est ce que tu disais tout à l’heure ?
- Oui. C’est ce qu’il y avait écrit sur ton épée. Mère l’avait ancrée dans ton corps pour qu’elle refasse surface au moment venu. Elle avait été fabriquée pour toi. D’où l’inscription Il da mia, bilaï fé ulrich.
- Ça veut dire quoi ?
- Tel un cristal, ton cœur revivra. Car ulrich signifie cristal.
- Cette phrase, Livia me l’as dite juste avant d’effacer ma mémoire. Je m’en souviens à présent. Elle pleurait. Elle me serrait dans ses bras, me disant d’être fort pour mon combat. Nos parents nous aimaient plus que tout au monde ; Ils se sont sacrifiés pour nous.
- Mais ils vivent dans nos cœurs pour l’éternité. Allez, Odd ne devrait pas tarder à ouvrir les yeux.
- Je vais devoir tout lui raconter et cet idiot y comprendra rien. Pendant au moins deux mois, je vais être assaillis de questions.
L’image de Odd me fait sourire. J’ais un ami, non, un frère, un vrai. Je le vois au loin, roupillant sur le dos, les bras écartés. Il est ridicule mais marrant.
FIN.
Croire que ce que nous avons vécu n'était qu'un cauchemar de princes.
Prier pour que nos traîtrises soient oubliées.
Lutter contre ces souvenirs de démons.
Pleurer dans mes mains et saigner en pensant toujours à toi.
Mon homme, je suis ton ange.
Mon démon, je suis ton homme.