cauchemar
Imaginez vous-même l'évolution des relations entre les personnages ! Amour ? Amitié ? À vous de décider !

Lyokophile à vie
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Inscription: 15 Oct 2006, 00:33
Localisation: Ducos-Martinique (Plus communément appelé Madinina)
La pauvre petite fille pleurait à chaude larmes dans les bras de sa mère. Paolo décida donc d’emmener la petite fille se promener tandis qu’un infirmier entrait dans la loge.
Ulrich saignait beaucoup du nez et avait une profonde entaille au bras causée par le cutter que Gels avait utilisé pendant le combat, ce qui lui avait valu un second avertissement.
Son poignet était rouge et le faisait souffrir ainsi que sa cheville.
En soupirant, l’infirmier se mit au travail. Il essuya le visage d’Ulrich et lui mit un rectangle de coton dans le nez en lui disant de ne pas bouger tandis qu’il désinfectait l’épaule du jeune brun. Puis, avec une grimace, il posa un bandage à la cheville d’Ulrich et appela un médecin pour poser un plâtre à son poignet.
Puis, ils laissèrent Ulrich avec une Yumi furieuse et un Odd admiratif.
-Alors, ça va pas Yumi ? Demanda Ulrich envoyant la tête que faisait sa femme.
-Heu… je crois que je vais y aller. Au fait, vous êtes invités à la maison ce soir pour le dîner. Fit Odd gêné.
-Quelle heure ? Demanda Ulrich en s’asseyant à côté de Yumi.
-A 18H30. Répondit Odd avant de s’en aller.
Ulrich observa longuement Yumi. Il enleva le coton de son nez et le mit à la poubelle. Il s’installa à nouveau à ses côtés. Son visage était dur.
-Yumi… Fit Ulrich.
Yumi, qui venait de faire une natte de ses longs cheveux, ne répondit pas. Elle ne savait pas si elle devait être furieuse, parce qu’Ulrich aurait pu se faire tuer, ou si elle devait être inquiète pour lui. Elle préféra ne rien dire et s’écarter de lui.
-Yumi… Répéta doucement Ulrich.
-Quoi ?! Répondit Yumi agacé en se tournant vers Ulrich.
Tendrement, Ulrich prit sa femme dans ses bras. Elle avait besoin de réconfort et il le savait. Yumi sanglotait dans ses bras. Il la serra un peu plus fort en caressant ses cheveux. Yumi se sentait en sécurité dans les bras d’Ulrich. Elle ferma les yeux et après quelques minutes, elle s’endormit. Cette journée avait été épuisante et riche en émotion pour elle. Elle avait vu Ulrich se faire massacrer sans pouvoir intervenir. Ulrich la porta jusqu’au lit dans la chambre, l’y allongea et ferma la porte derrière lui après être sortit.
Lorsque Paolo revînt avec Lay qui mangeait une glace, Ulrich faisait quelques mouvements de penchak-silat pour se relaxer.
Sa fille lui sauta dessus et il se retrouva avec de la glace au chocolat sur le front. Il s’essuya le front d’un revers de main et embrassa sa fille sur la joue avant de se lever pour aller vers Paolo.
-Alors ? Demanda Ulrich inquiet.
-Ben, mon gars, tu es…champion international ! Cria Paolo en ébouriffant encore les cheveux d’Ulrich qui sauta de joie.
-Yes !!!! Hurla Ulrich en faisant un salto arrière pour évacuer sa joie qui devenait hystérique.
Yumi apparut devant Ulrich en baillant.
-Mais qu’est ce qui se passe ici ? Fit Yumi encore endormie.
-Accroche-toi, je suis champion INTERNATINNAL !!! Cria Ulrich qui débordait de joie.
-Bien joué mon champion ! Répondit Yumi en embrassant tendrement Ulrich sous l’œil attendrie de Paolo.
-Alors, tu la veux ou pas cette coupe ? Demanda Paolo surexcité.
-Bien sûr que je la veux cette coupe !!! Cria Ulrich.
-Alors allons la chercher champion. Hurla à son tour Paolo en courant vers l’entrée du gymnase.
A la place du tatami, avait été dressé un podium. Ulrich fit son entrée tenant Yumi et Lay par la main. Il aida Yumi à grimper sur le podium, prit sa fille dans bras et y monta à son tour.
-Mesdames et messieurs, le champion international de penchak silat : Ulrich STERN ! Cria le juge dans un micro.
Ulrich fut acclamé par la foule déchaînée. Il était heureux. Une jeune femme vînt lui remettre la coupe et l’embrassa sur la joue. A son tour, le juge de la compétition vînt féliciter le champion qui donna sa coupe à sa fille.
-Félicitations monsieur Stern, et j’espère avoir le plaisir de vous compter parmis les participants du tournoi mondial. Fit le juge en lui serrant la main.
-Merci. Répondit Ulrich en souriant.
Tandis que les photographes le mitraillaient de leurs objectifs, Ulrich s’adressa à Yumi.
-Hé Yumi!L’interpella t-il.
-Qu’est ce qu’il y a ? Demanda la jeune japonaise.
-Tu sais, cette victoire, c’est à toi que je la dois. Parce que c’est pour toi que je me suis battu. Murmura Ulrich.
-Oh, merci mon champion ! Répondit Yumi avant de l’embrasser langoureusement devant les médias.
Les flash fusèrent de toutes parts. La foule se déchaînait vraiment. Ils applaudissaient de toutes leur force, acclamant Ulrich qui était maintenant le champion INTERNATIONAL de penchak silat tandis que Lay levait la coupe dans les airs.
Yumi souriait maintenant tendrement à Ulrich qui en faisait de même. Ils étaient très complice tout les deux.-Ulrich, désolé de t’interrompre, mais c’est la corvée des autographes. Fit Paolo désolé.
Ensembles ils se dirigèrent vers une longue table ou l’attendait 6 piles de photographies à dédicacer. Il y avait aussi cinq chaises et trois gardes du corps autour de la table. Ulrich s’installa avec Lay sur ses genoux, sur la chaise central tandis que Yumi s’installait à sa droite et Paolo à sa gauche. Une première fan se présenta devant Ulrich. Elle était souriante et ressemblait beaucoup à Amanda.
-Alors, ton prénom silteplait. Demanda Ulrich.
-Amanda. Répondit la jeune femme en souriant.
-Amanda ? Amanda Dojol ? Demanda encore Ulrich pour être sûr.
-Oui, Ulrich. On se connaît, je sais. Bon, je te vois plus tard. Dit-elle en récupérant son autographe avant de s’en aller.
-Si elle est là, Elisabeth ne doit pas être bien loin…Me glissa Yumi un sourire aux lèvres.
-Elle est juste en face de nous. Répondit Ulrich en riant aux éclats.
Elisabeth Delmas était vêtu d’une robe bleu avec de fines bretelles. Un grand sourire illuminait son visage.
-Alors, Ulrich, félicitations. Fit Sissi en se penchant pour l’embrasser.
Ulrich eut un mouvement de recule et lui plaqua une dédicace sur les lèvres, ce qui fit rire la foule.
-Allez Sissi. Du vent ! Fit Ulrich en faisait signe à Paolo de faire les hommes se rapprocher.
Après les dédicaces, Ulrich s’en alla tranquillement, filmé par les médias. Alors qu’il installait sa fille à l’arrière de sa BMW noire, on lui demanda une dernière interview qu’il accepta à grand regret.
-Alors Ulrich, quel effet ça vous fait d’être un vrai champion maintenant ? Demanda le journaliste.
-Hé bien, je dois vous dire que c’est une nouvelle sensation que je découvre, mais ce n’est pas différent du titre de champion national ou régional. Répondit Ulrich.
-Et que pensez vous de votre combat avec G…Commença le journaliste interrompu par Ulrich qui se tenait l’épaule droite.
Le barrage de garde du corps se renforça et Ulrich monta dans sa voiture côté conducteur.
-Vite Yumi, dans la boite à gants, les mouchoirs. Ordonna Ulrich en démarrant.
La jeune japonaise lui tendit une liasse de mouchoirs, sans comprendre. Ulrich appliqua les mouchoirs sur son épaules. Aussitôt, ceux-ci se tachèrent de rouge. Yumi eut un choc. Ulrich c’était fait tirer dessus. Ulrich composa le numéro de Paolo sur son portable, mit le haut-parleur, puis accrocha le portable à un emplacement spéciale.
-Paolo, je me suis fait tirer dessus. C’est quoi cette emmerde ? Tonna Ulrich furieux.
-De quoi ? Par qui ? Demanda Paolo.
-J’en sais rien, mais je me suis fait tirer dessus ! Yumi et Lay n’étaient pas loin qui plus est. Continua Ulrich qui prit le chemin de l’hôpital le plus proche.
-Mais les gardes du corps ? L’interrogea son entraîneur en composant sur son téléphone fixe le numéro du chef de la sécurité chargé de la protection d’Ulrich.
-Ils étaient bien là, mais sa ne m’a pas empêché de me faire canarder pendant une interview. Répondit Ulrich agacé.
-Bon, patiente quelques secondes, je règle ça avec Dany. Fit Paolo avant de parler à Dany.
Dany ! Qu’est ce que c’est que ce bordel ! Je viens d’apprendre qu’Ulrich vient de se faire tirer dessus. Cria t-il furieux.
-Heu… ce que monsieur Stern ne vous a pas dis… c’est qu’il a été touché…Fit le chef de la sécurité d’une petite voix hésitante.
-Quoi ? Il a été blessé ? Je rêve ma parole. Dany, dis moi que je rêve ! Fit Paolo en s’ écroulant dans son fauteuil.
-J’aimerais bien chef, mais c’est la vérité. On a fait des recherches, mais on a pas trouvé qui lui a tiré dessus. Expliqua Dany désolé.
-Vous êtes payés pour protéger Ulrich, alors vous vous démerdez, mais je ne veux plus que ça se reproduise. Ai-je été assez claire ? Hurla Paolo hors de lui.
-Oui chef ! Répondit Dany avant de raccrocher.
Paolo était fou de rage. Les gardes du corps n’avaient servis à rien. Il prit une longue inspiration avant de reprendre la communication avec Ulrich.
-Ulrich ? Fit Paolo encore sur les nerfs.
-Je t’écoute Paolo. Répondit Ulrich en attrapant sa serviette dans son sac.
-Bon, Dany m’a un peu expliqué… Commença Paolo gêné.
-Qui était-ce ? Demanda Ulrich en virant à droite.
-Ca, ils n’en savent rien. Mais ils vont faire plus de recherches et appeler un labo pour relever les empreintes.
-Bon, on se voit demain comme d’hab pour l’entraînement alors ? L’interrogea Ulrich.
-Non. Tu restes chez toi jusqu’à la semaine prochaine ! Refusa Paolo d’un ton sec.
-Alors là, pas question. Jusqu’à Mercredi dernier délais. Négocia Ulrich.
-Samedi. Répondit Paolo.
-Jeudi. Proposa Ulrich.
-Va pour Jeudi. On se voit au hall. Reposes toi bien champion et sois en forme! Fit Paolo avant de raccrocher.
Ulrich posa tendrement sa main sur le genoux de Yumi et continua tranquillement à conduire, baillant de temps à autres.
Lorsqu’ils arrivèrent chez Odd, une grande maison à deux étages, de couleur blanche, Lay dormait tranquillement. Mais alors que Yumi sonnait déjà à la porte de la maison, le jeune homme fut chargé de réveiller leur fille.
-Lay ? Tu te réveilles ? Fit Ulrich en secouant sa fille avec douceur.
-Hum…je dors… Fit Lay endormie.
Du côté du sommeil, on voyait bien que Odd avait déteint sur Lay, car, ses deux là, quand ils dormaient, il était très difficile de les réveiller. Yumi, Odd, Jérémie, Aélita, Erika et Elodie s’impatientait. Ulrich haussa les épaules en signe d’impuissance et réclama encore 2 minutes pour tenter de réveiller sa fille.
-Lay ! Réveilles-toi ! Lay !! Cria Ulrich en la secouant.
Il soupira de désespoir et se rappela d’un procédé qui marchait très bien avec Odd… alors pourquoi pas avec Lay…
-Lay, si tu ne te réveilles pas, Romain va s’en aller. Lui murmura Ulrich.
-Hein ? quoi Romain ? Où sa ? Cria Lay affolée.
-Nul par. On est arrivé chez Odd. Expliqua Ulrich en détachant sa fille.
Il se redressa et leva son pouce en signe de victoire.
-Papa, c’est vraiment pas gentil. Grogna Lay.
-Allez princesse, cesse de bouder, et on y va. Erika t’attend à table. Répondit Ulrich en prenant sa fille qui descendait de la voiture par la main.
Il rejoint Yumi qui l’attendait sur le pas de la porte, et Lay alla rejoindre, après avoir salué tout le monde, Erika qui était déjà à table.
Ils mangèrent tous en parlant de leur journée et Odd avait éclaté de rire en apprenant qu’Ulrich s’était fait tiré dessus pendant une interview.
-Vraiment, j’aurais aimé être là ! Fit celui-ci en riant.
-Sûrement pas ! Tu aurais pu te faire blesser ! Répliqua Elodie avec un regard amusé.
-Papa, pourquoi tu dis pas à tonton Odd que tu t’es blessé à l’épaule ? Demanda innocemment Lay.
-Lay ! Firent Ulrich et Yumi qui ne voulaient plus en parler.
-Oups ! Désolé. Répondit la petite fille la main sur la bouche, avant de sortir de table avec Erika qui la tirait par la main.
-A l’épaule ? Tu veux dire que t’as été touché ? Demanda Odd survolté.
-Oui. Murmura simplement Ulrich impassible.
-Et les gardes du corps ? L’interrogea Jérémie abasourdi.
-Paolo s’en occupe. Justement. J’ai un coup de fil à passer. Ca peut pas attendre. Excusez-moi. Continua Ulrich en sortant de table.
Le jeune blond prit la direction du jardin, fit quelques pas à l’extérieur, puis il prit son portable et composa un numéro.
-Allô, Paolo ? Fit Ulrich de sa voix neutre.
-Lui même, c’est pour quoi ? Demanda le concerné.
-Un conseil. Répondit simplement le jeune homme qui était observé du salon par le reste du groupe.
-A quel propos ? L’interrogea son entraîneur.
-Dimanche soir, j’ai reçu une lettre de menace. Je sais de qui elle vient…mais je ne peux rien dire au risque… Commença Ulrich interrompu par Paolo.
-Préviens la police ! Intervînt celui-ci pensif.
-Laisse moi finir. Si je préviens la police, la vie de Yumi et Lay sera menacée. Je ne peux rien dire, et rien faire. Je suis pommé, je sais vraiment pas quoi faire. Qu’est ce que tu ferais à ma place ?
-Heu… vraiment je n’en ai aucune idée Ulrich. Ce coup-ci, tu vas devoir prendre ta décision tout seul. Fit Paolo désolé.
-Bon, tant pis. Je vais y réfléchir. Bonne nuit et désolé du dérangement. Répondit Ulrich avant de raccrocher.
Accroupis dans le jardin de la famille Della Robbia, Ulrich réfléchissait ; alors que dans le salon, la conversation avait repris. Ulrich ne savait vraiment plus quoi faire. Il était déchiré. S’il prévenait la police, il mettait la vie de sa famille en danger. Et s’il ne disait rien…
Il réfléchissait depuis plus de 10 minutes sous le ciel étoilé, et à l’intérieur, Yumi commençait à se poser des questions.
-Mais à quoi il joue Roméo ? Demanda Odd impatient.
-Laisse, je vais le chercher. Répondit Yumi en se levant.
Dès qu’ils entrèrent, tous les regards se tournèrent vers eux.
-Enfin ! Je vous croyait perdus ! Lança Odd d’un ton moqueur.
-T’es pas drôle du tout, Odd. Répliqua Aélita en prenant son fils dans ses bras.
Jérémie prit à sont tour, Zakari dans ses bras pour lui donner son biberon. L’enfant, tétait avidement.
Quand Zakari eut fini son biberon de lait, Jérémie le redressa et avec un geste tendre, le mit sur son épaule pour le faire roter. Le petit bonhomme, dans les bras de son père, dormait maintenant paisiblement. Il avait roté et toute la bande avait éclaté de rire.
La soirée c’était bien déroulé et maintenant, Jérémie, Aélita et Zakari rentraient chez eux.
Dès qu’ils furent arrivés, Aélita coucha son fils dans son berceau, prit une douche et alla se coucher, suivit de près par Jérémie. Blottie dans ses bras, elle s’endormit profondément et ne se réveilla que le lendemain, à l’heure où Odd jouait à la console avec Erika.
Elodie qui était assise sur le fauteuil, s’apprêtait à partir travailler. Elle était vêtu d’un pantalon beige et d’un décolleté rouge bordeaux. Ses cheveux étaient tressés en une longue natte lui arrivant juste au milieu du dos.
-Odd, Erika, je m’en vais !! Cria t-elle.
-Hein ? quoi ? Oui, ok. A plus tard maman. Répondit distraitement Erika.
-A ce soir chérie. Ajouta Odd sans même un regard.
C’était une belle journée. Il faisait, beau et chaud. Yumi était en congé pour deux jours. Le jeune homme décida d’aller, avec sa fille et sa femme, à la piscine et par un pur hasard, il y rencontrèrent William qui se faisait bronzer. C’est lui qui remarqua Yumi qui était assise avec sa fille les pieds dans l’eau.
Il y avait beaucoup de personnes qui les regardaient. Ou plus exactement, qui fixaient Yumi.
Elle était vraiment très jolie avec son maillot deux pièces noir. Ses long cheveux était lâchés, et quelques fois, elle devait les ramener sur son dos, pour éviter qu’ils ne la gênent.
Elle parlait avec sa fille, lorsqu’elle avait été interrompus par un jeune homme, avec des yeux noirs, portant un caleçon noir, de grande taille avec des cheveux noirs en bataille.
-Yumi ? Fit celui-ci l’air étonné.
-William… Murmura t-elle en se levant.
-Tu n’es pas contente de me revoir ? Pourtant, tu devrais sauter de joie à l’idée que je sois encore célibataire. Qui c’est cette petite fille. Ta sœur ? Demanda t-il en souriant.
-C’est ma fille. Et non, je ne suis pas contente de te voir et encore une chose, je me fiche totalement de savoir si tu es célibataire où pas. Parce qu’en ce qui me concerne, je suis marié. Mais pauvre William, tu ne pouvais pas le savoir, puisque tu n’étais pas invité… Répondit Yumi en s’en allant avec sa fille rejoindre Ulrich qui les attendaient installé à l’ombre sur une chaise.
-Mais attend, le mariage… ça n’empêche pas d’avoir une aventure non ?
-Dis-lui donc ! répondit Yumi en pointant du doigt Ulrich qui se tenait derrière William, les sourcils froncés.
Ulrich dépassait William de quelques centimètres et était bien plus musclés. Il était debout, face à lui, les bras croisés et les sourcils froncés. Le temps n’avait pas arrangé les choses, il détestait toujours William.
-Une aventure hein ? Fit-il calmement un sourire moqueur aux lèvres.
-Heu… ça te déranges peut-être? Répondit William d’un ton provocateur.
Entre temps, les baigneurs étaient sortis de l’eau et observaient maintenant la scène. Le temps semblait s’être arrêté. On entendait plus que le clafoutis de l’eau. Les oiseaux ne pépiaient plus. Le vent ne soufflait plus et plus personne ne parlait. Ulrich et William se défiaient du regard.
-William, Yumi et moi on est marié maintenant, elle est prise et à mon avis, si elle avait voulu sortir avec toi, elle l’aurait fait depuis longtemps. C’est ma femme, on a une fille alors maintenant t’es gentil, tu la lâches et tu retourne de la ou t’es sortis. C’est à dire, de nul par. Lança Ulrich très sérieux, mais toujours calme.
Des murmures s’élevaient.
-C’est le champion d’hier ?
-Oui, c’est lui.
-Ulrich Stern.
-Il s’est battu avec Gels.
Puis, les murmures s’éteignirent pour laisser place à un silence pesant. L’ambiance était électrique. William tenta encore de défier Ulrich, mais ne trouvant rien à dire, il s’en alla, envoyant valdinguer chaises, tables et cocktails au passage.
Petit à petit, les gens retournèrent à leur occupations respectives et Ulrich s’installa sur sa chaise avec Lay sur les genoux.
La journée était passée très vite et il était déjà 19H56. Aussi, Ulrich qui était fatigué décida de rentrer.
-Tu viens ? Demanda t-il à Yumi.
-Ou ?
-Je commence à être fatigué. On va chercher Lay et on y va. Répondit Ulrich en baillant.
Ils récupérèrent leur fille puis rentrèrent chez eux. A 19H32, Ulrich alla comme promis chercher Romain, l’ami de sa fille.
Il avait accepté que le petit garçon passe une nuit chez eux. Donc, il sortit et embrassa sa fille et femme au passage. Il démarra et sortit de l’allé avec la Porsche. Il récupéra Romain et refit le chemin en sens inverse.
-Alors Rom. Ca va ? Demanda Ulrich.
-Oui. J’adore cette voiture. Elle est trop cool. Et puis j’ai vu votre combat avec Steve. C’est qu’un sale tricheur ! Votre épaule va bien ? je demanda ça parce que j’ai vu aussi quand on vous a tiré dessus. C’était top ! Enfin…sauf pour vous… Et puis je vous ai vu aussi à la télé avec le juge. Répondit le petit garçon.
Romain était un jeune garçon de 5 ans, tout comme Lay. Il était très avancé pour son âge et parlait beaucoup. Il était brun, tout comme Ulrich, avec des yeux noirs. Il était un peu plus grand de taille que la petite fille et l’aimait beaucoup. Ce n’était pas la première fois que Romain dormait chez eux et Ulrich le considérait comme un fils, mais aimait aussi le taquiner. Parfois, Romain s’entraînait au penchak silat avec Ulrich et arrivait quelques fois à reproduire les mouvements du jeune brun. Quelques fois, Ulrich corrigeait même la position de ses bras ou de ses jambes.
Romain salua poliment Yumi, puis monta jouer avec Lay dans sa chambre. La petite fille était vêtu d’une belle robe bleu. Ses longs cheveux bruns étaient noués en une simple queue de cheval et une belle chaîne en or était attachée à son cou.
La cérémonie se déroula dans le salon, et les enfants avaient rougis au moment du baiser. Ulrich et Yumi étaient mort de rire quand ils allèrent se coucher, une heure ou deux après les enfants. Yumi entra dans la chambre, suivie de près par Ulrich. Ils se changèrent. Ulrich avait maintenant l’habitude de dormir sans t-shirt car il trouvait les nuits chaudes ces temps-ci.
Mais il aimait aussi sentir la tête de Yumi sur son épaule.
Alors que Yumi allait s’endormir, Ulrich eut un petit rire coquin.
-Qu’est ce qu’il y a ? Demanda Yumi amusée.
-Rien… j’imaginais juste quelque chose…Fit Ulrich en riant.
-Tu sais quoi ?
-Quoi ? L’interrogea Ulrich en se tournant vers Yumi.
-Je t’aime. Répondit tendrement Yumi en l’enlaçant.
-C’est vrai ça ? Demanda Ulrich taquin.
-Oui. Je t’aime plus que tout ! Chuchota Yumi en souriant.
Ulrich l’embrassa tendrement pendant quelques minutes avant de la chatouiller.
-Oh non, pas ça Ulrich, je t’en supplie, je déteste ça ! Le supplia Yumi en riant aux éclats.
-Ok, j’arrête. Répondit Ulrich en s’allongeant.
Yumi qui avait décidée d’être très taquine, attrapa son oreiller et l’utilisa pour assommer Ulrich. Celui-ci étonné, riposta et assomma Yumi à son tour.
Ils jouèrent pendant plus d’une demie heure, puis, Ulrich bloqua Yumi entre ses jambes. Il souriait d’un air moqueur. Yumi était coincée, entre les jambes d’Ulrich. Les poignets bloqués par les mains de son mari, elle ne bougea pas et le défia du regard. Ulrich allait encore l’embêter un peu. Il s’effondra sur la jeune japonaise et simula le sommeil.
-Ulrich ! Tu m’écrases ! Pousses-toi un peu ! Chuchota Yumi en le poussant.
-Je dors. Répondit celui-ci.
-Ulrich ! Pousses toi, je ne tiens pas à mourir ce soir moi! Continua Yumi.
-Non, je suis bien… là… comme ça. Laisse ton champion dormir. Grogna Ulrich en ronflant de plus belle.
Ulrich était complètement allongé sur Yumi. Il faisait semblant de dormir. Mais il ne mentait pas. Il était vraiment à l’aise dans cette position. Le corps de Yumi si près du sien, son cœur qui battait contre le sien… Ulrich découvrait de nouvelles sensations et n’avait pas trop envie de bouger.
De son côté, Yumi s’amusait. Elle adorait Ulrich, et lui demandait simplement de se déplacer pour l’embêter, car elle aussi était très à l’aise.
Dehors, la Lune était pleine et un petit vent frais soufflait, emportant quelques feuilles au passage. Pas un bruit. Le silence totale. Seulement nos deux amoureux qui se disputent.
Soudain, Ulrich émergea de son « sommeil » et regarda Yumi quelques minutes, sans bouger.
-Tu sais que tu es vraiment belle ? Fit soudain Ulrich.
-Si tu le dis, je veux bien te croire…mais si tu te déplaçais, ce serait encore mieux. Répondit Yumi.
-Ok. De toute façon, j’allais vraiment m’endormir. Chuchota Ulrich en s’allongeant à côté de la jeune japonaise.
Yumi embrassa alors tendrement Ulrich pour le réconforter. Ce baiser dura quelques minutes, durant lesquelles plus rien n’existait. Le temps s’était comme arrêté. Lentement, les bras d’Ulrich vinrent s’enrouler autour de la taille de la jeune fille. Les longs cheveux de Yumi étaient maintenant lâchés et flottaient, portés par le vent qui s’engouffrait dans la pièce.
Le lendemain, Ulrich fut le premier levé. Il ouvrit les yeux vers 5H30 pour commencer son entraînement quotidien. Il se leva sans bruit et laissa Yumi sur le lit, couverte d’un drap en soie. Hier soir, ils s’étaient beaucoup amusés, car leur nuit avait été très mouvementé. Tout comme celle de Lay et de Romain.
Ulrich prit sa douche et prépara le petit déjeuner. Puis, il sortit pour son jogging habituel. Maintenant que sa cheville était guérie, Ulrich était plus rapide que jamais.
Vers 9H00, de retour chez lui, il prit sa douche et décida de monter voir les enfants et sa femme, avant de retourner s’entraîner.
Lay et Romain dormaient encore. Dans la chambre, le soleil était déjà levé et illuminait les murs blanc. Pour ne pas qu’ils en soient gêné, Ulrich tira le second rideau de la fenêtre, et la lumière diffusée dans la chambre se tamisa.
Sur un petit lit, Lay dormait, recouverte d’une couette. En face du lit de Lay, un autre lit avait été installé pour Romain, qui dormait paisiblement.
Tristement, Ulrich se réinstalla sur son lit et se prit la tête entre les mains. Mais quel pouvait bien être le cauchemar qui hantait sa femme et la mettait dans un tel état de tristesse ?
La jeune japonaise ouvrit les yeux. Sa fièvre était tombé et son visage était rayonnant.
Yumi aperçut Ulrich qui se tenait dos à elle, sur leur lit, la tête entre les mains. Elle s’approcha doucement.
-Ca ne va pas mon canard ? Plaisanta Yumi.
La nuit dernière, Yumi avait traité Ulrich de canard suite à l’une de ses remarques.
-Yumi, arrête avec ça, c’est vraiment pas drôle ! Répondit Ulrich en souriant, heureux qu’elle aille bien.
-Ca n’a vraiment pas l’air d’aller Ulrich. Qu’est ce que tu as ? Demanda Yumi inquiète.
-Rien. Je me suis un peu inquiété pour toi, c’est tout. Murmura le jeune brun en se levant pour se place devant le lit.
Yumi se leva à son tour et le drap de soie qui la couvrait, glissa de son corps et tomba lentement sur le sol. Ulrich était un peu gêné. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait Yumi dans cette tenue, mais là, sa timidité reprit le dessus, et son sourcil gauche tressauta légèrement.
La jeune japonaise était vêtu d’un boxer et d’un mini t-shirt lui arrivant juste au dessus du nombril. Elle sourit et fit un clin d’œil charmeur à son mari qui sourit à son tour. La jeune fille se posta juste devant lui, un sourire vengeur sur les lèvres. Elle sauta sur Ulrich qui bascula sur leur lit. Elle déposa un tendre baiser sur ses lèvres et se leva.
Ulrich était encore allongé sur le lit, étonné.
-Allez, je vais prendre ma douche…mon grand…canard ! Fit Yumi en s’échappant vers la salle de bain qui se trouvait dans leur chambre.
-Yumi !!!
Ulrich avait à peine eut le temps de prononcer le prénom de sa femme qu’il avait entendu un claquement sec. Yumi venait de fermer la porte.
Ulrich détestait que Yumi le surnomme « mon canard » alors pour se venger, il se dirigea à pas de loup vers la cave où était entreposé poste de réglages de différentes machine, y compris le chauffe eau. Un sourire vengeur, Ulrich programma le chauffe eau pour arrêter la diffusion d’eau chaude dans deux minutes. Il remonta en courant dans sa chambre, s’appuya sur le mur perpendiculaire à la porte de la salle de bain, croisa ses bras, baissa la tête et attendit les yeux clos, un sourire moqueur sur les lèvres…
Un cri strident retentit dans la salle de bain, suivit d’un prénom.
-ULRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIICH !!!!
La porte s’ouvrit avec fracas. Yumi se tenait debout dans l’encadrement de la porte, une serviette autour de la poitrine, un regard accusateur lancé en direction de son mari. Ses cheveux était lâchés et quelques mèches collaient à son visage. Quand à Ulrich, il n’avait pas bougé. Yumi s’approcha si près de lui qu’il sentait son souffle sur son cou. Ulrich ouvrit les yeux et sourit de plus belle.
-Yumi… Murmura t-il en souriant toujours.
-Je vais t’arracher les yeux !!! Cria Yumi en attrapant Ulrich qui se dégagea pour s’enfuir en courant.
Il était 12H00 et il faisait plutôt doux. Dehors, il faisait beau. Les oiseaux virevoltaient entre les arbres, les papillons envahissaient les jardins et un petit vent humide soufflait, s’engouffrant dans la chambre où dormait le petit Zakari. Aélita ferma doucement la fenêtre, jeta un dernier regard à son fils, puis s’en alla sans fermer la porte.
Elle rejoignit Jérémie qui, dans le salon, lisait une revue scientifique en buvant un café. Il était assis, avec son t-shirt rouge et son short bleu, les cheveux en bataille. Il fallait dire qu’avec Zakari, les nuits de Jérémie étaient courtes. Toujours réveillé au milieu de la nuit, par son fils qui hurlait pour réclamer son biberon.
Jérémie était outré. Il changerait les couches de Zak. Déjà qu’il supportait mal l’odeur des pieds de l’un de ses meilleurs amis, il ne savait vraiment pas comment il réagirait face aux couches de son petit bonhomme. Mais au moins, cette nuit il ne souffrirait pas d’insomnie, c’était déjà ça de gagné!
Quand à Odd et Erika, ils se promenaient tranquillement dans le Parc Aquatique de la ville. Odd tenait sa fille par la main et avec un visible enthousiasme tirait son père vers le tunnel de l’enfer. C’était un gigantesque toboggan rouge, plein de louppings et de longues descentes. Comme son père, Erika avait le goût du risque, mais Odd qui venait d’avaler un triple sandwich Américain ne tenait pas trop à monter dans ce manège. Mais pour faire plaisir à sa fille, il y monta tout de même.
-Arrête de me regarder comme ça. Fit Yumi sans même lever les yeux de son livre.
-Non. Répondit simplement Ulrich les mains croisées.
-Ulrich, silteplait, arrête de me regarder comme ça. Je n’aime pas ça. Répéta Yumi toujours sans un regard.
-Non. Répéta encore Ulrich d’un ton calme.
-Oh et puis après tout, tu fais se que tu veux. Déclara Yumi agacée.
Lay et Romain avait fini de dîner et le petit garçon se douchait. Lay apparut dans le salon au moment où Ulrich s’en allait.
-Où tu vas papa ? Demanda la fillette curieuse.
-Je vais dans chercher quelque chose chez Jérémie. Répondit Ulrich en claquant la porte.
Ulrich s’installa dans BMW, fit vrombir le moteur quelques secondes et sortit de l’allée. Il arriva chez Jérémie vers 19H00. Il récupéra un programme informatique inventé par Jérémie et retourna chez lui.
En ouvrant la porte, il fut harcelé par les enfants qui voulaient à tout prix s’amuser avec lui.
-Papa papa ! Tu joues avec nous ? Hein ? Tu joues ? Demanda Lay survoltée.
-Non Lay, désolé. Répondit Ulrich en déposant ses clé dans le tiroir prévue à cet effet.
-Papa, allez, viens jouer !! Silteplait !! Allez papa, tu joues !! Hein ? Tu joues ? Continua Lay accompagnée de Romain qui n’osait rien dire.
-Non Lay, je ne joue pas. Refusa Ulrich contrarié.
-Mais…mais pourquoi ? Sanglota Lay triste.
-Ecoute ma chérie, papa ne se sent pas très bien. Donc, je vais prendre une douche et on verra après. D’accord ?
-D’accord. Mais je sais pourquoi tu ne veux pas jouer. C’est parce que tu t’es disputé avec maman et que vous vous parlez plus. Répondit Lay en s’en allant les larmes aux yeux, entraînant Romain par la main.
Ulrich monta prendre sa douche et assis sur le lit de la chambre avec son short bleu et son t-shirt vert, les cheveux encore mouillés, il repensait à la dispute qu’il avait eu l’après midi avec Yumi. C’était une dispute vraiment bête qui c’était déclenché à partir d’un rien. Ou plutôt à cause d’un rien : Sissi.
Elisabeth avait appelé Ulrich sur son téléphone fixe et manque de chance, c’était Yumi qui avait décrochée. Leur conversation avait été des plus violentes. Yumi était folle de rage à l’idée de savoir que cette fille ne laisserait jamais Ulrich en paix. Alors que Yumi était déjà très en colère, Elisabeth était venue en rajouter une couche en venant Ulrich personnellement.
Celui-ci, avait par tout les moyens, essayés de se débarrasser d’elle et avait finalement conclut un marché avec elle. Si elle s’en allait, il l’appellerait quelques minutes après.
Ulrich était chamboulé. Yumi lui faisait la tête et il était perdu, ne sachant quoi penser.
Il se repassait cette dispute en boucle depuis 5 minutes.
-Mais qu’est ce qui lui à prit! Avait hurlée Yumi folle de rage.
-Qu’est ce que j’en sais ? Ce n’est tout de même pas de ma faute si elle croit que je suis l’homme de sa vie! Avait répondu Ulrich en haussant les épaules.
-Je te préviens Ulrich, sois TU lui dit de te ficher la paix, soit c’est MOI qui m’en charge! Avait criée Yumi en lui tournant le dos.
-Pourquoi en arriver jusque là ? Avait demandé calmement Ulrich en l’enlaçant.
-A moins que ça te plaise que cette fille s’immisce sans arrêt dans notre couple, essayant par tout les moyens de nous séparer ! Avait répondu Yumi en se dégageant brutalement de l’étreinte d’Ulrich.
-C’est vrai que ça commence à devenir gênant. Avait avoué Ulrich toujours debout face à Yumi qui lui tournait encore le dos.
-Alors qu’est ce que tu attends ? Remet là à sa place une fois pour toute qu’on en finisse et qu’on ai un peu d’intimité! Avait hurlé Yumi à bouts de nerfs.
-Yumi, Elisabeth pourra tout essayer, mais tu sais bien qu’elle n’arrivera jamais à nous séparer… Avait commencé Ulrich qui avait été coupé par Yumi qui c’était tournée vers lui.
-JE TE PREVIENS QU’ELLE N’EST PAS LOIN D’Y PARVENIR ET QU’ELLE VA FINIR PAR Y ARRIVER SI CA CONTINUE !!!
Yumi était partie dans leur chambre et la porte avait été claquée avec fracas, force, brutalité et colère. C’était la première fois que Yumi entrait dans une telle colère. Pourtant, elle avait dit la vérité. Sissi leur pourrissait la vie. Mais, elle avait souffert de cette dispute, Ulrich aussi. Peut-être plus qu’elle, et ça, elle le savait. Mais ce qui l’avait perturbé au point de la faire pleurer, c’était que sa fille, sa petite Lay et Romain avaient tout les deux assistés à cette violente dispute. Pourtant, avant que la situation dégénère, Ulrich les avait envoyé dans la chambre de Lay et il avait fermé la porte derrière lui. Ca ne les avaient pas empêché d’entendre les éclats de voix des deux adultes et quelques minutes plus tard, Ulrich qui était venu demander aux enfants s’ils voulaient venir faire du penchak silat avec lui, les avait trouvé en larmes, les mains sur les oreilles. Ulrich avait été bouleversé.
Les enfants pleuraient et refusaient d’enlever leur mains de leurs oreilles. Le jeune brun les avait pris dans ses bras pour essayer de les consoler.
-Non, Lay, Romain… Arrêtez, c’était rien, juste une petite dispute, ça arrive de temps en temps… ne pleurez pas.
Lay c’était endormie et Ulrich l’avait posée sur son lit. Seul Romain restait inconsolable, dans les bras d’Ulrich.
-C’est comme ça que ça c’est passé avant que ma mère ne parte. Et après, mon père est parti aussi. Et je me suis retrouvé tout seul… Sangloté Romain tandis qu’Ulrich l’avait serré un peu plus fort dans ses bras.
-Ca n’arrivera pas à Lay et je te promet que moi, je ne partirai pas champion. Après tout, on est pote nous deux , non ?
-Oui. Avait répondu le petit garçon en fermant les yeux pour finalement s’endormir.
Le jeune brun était encore bouleversé par cette dispute. Il ne se sentait pas bien du tout. Mais, il refusait de le montrer aux autres, comme il avait apprit à le faire dans son enfance. Ulrich n’avait pas mangé. Et Yumi était venue se coucher à peu près vers 00H20. Ulrich ne dormait pas, et Yumi encore moins. Mais, le jeune homme avait décidé de poser à sa femme une dernière question.
-Yumi? Chuchota t-il.
-Qu’est ce que tu veux Ulrich?
-Est ce que ce que tu as dit cette après-midi, c’était sérieux ? Demanda t-il en se tournant vers la jeune japonaise.
-J’en sais rien, il faut que je réfléchisse. Je suis un peu perdue. Je ne sais plus trop quoi penser… je suis désolé… Répondit Yumi d’un ton hésitant.
-Est ce que tu m’en veux ? Continua Ulrich tristement.
-Non. Murmura simplement Yumi.
La conversation s’était éteinte et sur la vitre de la chambre, on pouvait voir s’écraser des gouttes de pluie. Il pleuvait et il faisait froid. Un petit vent soufflait et Ulrich et Yumi se levèrent en même temps pour aller chercher des couvertures plus chaudes aux enfants. Puis, sans un mot, ils étaient revenu dans leur lit.
Allongé sur le dos, Ulrich fixait le plafond lorsque soudain, des sanglots se firent entendre. Le beau brun tendit l’oreille avant de s’apercevoir que c’était Yumi qui pleurait.
Elle se tourna vers lui.
-Yumi…
-J’en peux plus Ulrich, je craque… il faut que Sissi nous laisse tranquille… je craque… entre les enfants qui pleurent et toi qui… c’est trop… Murmura Yumi en pleurant.
-Ma chérie…calme toi… Chuchota Ulrich en la prenant doucement dans ses bras.
Lentement, Yumi se calma et réussit cependant à s’endormir dans les bras du jeune homme. Le lendemain, vers 5H00, Ulrich qui n’avait pas dormi se leva, déjeuna, se doucha et sortit faire son jogging habituel. Puis, de retour, vers 7H30, il prit une seconde douche et alla dans la salle spécialement équipée pour son entraînement. A l’extérieur, il pleuvait encore. Mais Ulrich s’en fichait totalement, car il avait couru sous la pluie. Dans la pièce, il faisait très frais, cela n’empêcha pas le jeune brun d’ouvrir les fenêtres. Après son entraînement, Ulrich prit une troisième douche et sortit de la salle, pour se rendre dans le salon où déjeunaient Romain et Lay.
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1) Quels sont les cauchemards de Yumi ?
2) Qui a pu tirer sur Ulrich et pourquoi ?
3) Quand va-t-on se décider à butter Sissi et William??

Comme couple emm****** ils seraient parfait

Continue: on attend la suite avec impatience


Lyokophile à vie
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-Papa, tu joues avec nous après mangé ? Demanda timidement Lay qui avait peur d’un nouveau refus.
-Bien sûr ma puce! Répondit Ulrich en s’installant devant son ordinateur portable.
-Qu’est ce que tu fais ? Demanda t-elle encore en donnant son assiette à sa mère, qui la posa dans le lave vaisselle, suivit de celle de Romain.
-Je jette un œil au programme de tonton Jérémie.
-Un programme, c’est quoi comme programme ? L’interrogea Romain en s’approchant.
-C’est un secret, je ne peux rien vous dire à tous les trois. Désolé. Répondit calmement Ulrich en abaissant l’écran de son ordinateur pour empêcher Romain et Lay d’y jeter un coup d’œil.
-Allez dis moi ce que c’est papa ! Supplia Lay.
-On était sensé s’amuser il me semble. Non ? Fit Ulrich en chatouillant Romain et sa fille.
Ils jouèrent pendant 10 minutes, puis une petite sonnerie retentit annonçant à Ulrich que l’installation du programme était terminée.
-Allez petites fripouilles, allez jouer à l’étage, j’ai du boulot qui m’attend ! Annonça Ulrich tandis que Yumi s’asseyait sur le canapé pour faire un peu de lecture.
Ulrich ouvrit le programme. Pendant ces 15 années, Jérémie et Aélita n’avaient pas perdu leur temps ! Ils avaient mis au point un nouveau programme permettant de voir si Xana se réactivait. Mais, Ulrich était inquiet car un point d’exclamation noir c’était affiché sur l’écran. Le jeune homme qui avait acquis, entre temps, quelques notions en programmation, utilisa le débuggeur de son logiciel d’IDE pour essayer d’identifier l’erreur qui aurait pu s’être produite et essayer de la réparer. Le bug était en fait un message codé, écrit par Jérémie que l’ordinateur d’Ulrich n’arrivait pas à identifier. Le jeune brun décida alors d’y jeter un coup d’œil et de tenter de le réparer.
Après 1H00 de travail acharné, Ulrich finit par réussir à débuguer le programme et s’aperçut que le fichier crypté par les soins de Jérémie, était en fait une vidéo. Il entra un code : 5793. C’était le code du monte charge de l’usine désaffectée où avait eu lieu tout leur transfert sur Lyoko. Aussitôt, la vidéo démarra, révélant tout d’abord le visage Jérémie.
-Ulrich, tu ne vas sans doute pas être content, mais j’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer.
Bon, je suppose que tu te souviens du premier scanner de ta fille… en fait…Lay.. est la fille de Xana…
Ulrich était tellement choqué qu’il en tomba de sa chaise. Lay, la fille de Xana… comment étais-ce possible ? Il se releva sous le regard moqueur de Yumi et s’en alla. Il alla voir Jérémie et sonna à sa porte.
Le jeune blond lui ouvrit et le fit entrer. Ensemble, ils s’installèrent dans le salon.
-Jérém’ c’est quoi cette histoire? Tu délires c’est ça? Lay ne peut pas être la fille de cette pourriture informatique ! Par pitié Jérémie, dis moi que c’était une blague ! Fit Ulrich bouleversé au plus au point.
-J’aurais aimé que ce soit une blague Ulrich. Mais c’est la pure vérité. Je suis désolé. Répondit Jérémie en baissant les yeux.
-Donc, Lay n’est pas ma fille c’est ça ? Pendant 5 ans, tu veux dire que j’ai élevé la descendante de Xana ?
-Ulrich, Lay est ton enfant. Ce n’est pas Xana qui l’a élevé c’est sûr, donc c’est ta fille ! Fit Jérémie.
-Ce n’est pas MA fille Jérémie. Tu m’entends ? Comment c’est possible ça ? Tu peux me le dire !
-Je vais essayer de t’expliquer tout ça… bon, lors de votre combat final sur Lyoko, avant la désactivation de Xana…il a comment dire…il a implanté un virus à Yumi… enfin…une partie de lui… et en donnant naissance à Lay, Yumi lui a transmit le programme que Xana lui avait implanté… Essaya d’expliquer Jérémie à un Ulrich furieux.
-Mais pourquoi Yumi ? Pourquoi pas Aélita, Odd ou même toi !
-Je n’en sais rien, il a dû chercher quelqu’un qui était proche de toi, car je suppose que Xana voulait que son descendant ai les même capacité que toi, les mêmes armes… comme le penchak silat par exemple… Continua Jérémie imperturbable.
-Comment je vais annoncer ça à Yumi… en plus, on est un peu en froid en ce moment à cause d’Elisabeth.
-Je peux le faire pour toi… mais tu sais Lay est encore ta fille, ce n’est pas parce qu’elle a un peu du programme de Xana que…
-Jérémie arrête maintenant. LAY N’EST PLUS MA FILLE ET ELLE NE L’A JAMAIS ETE ! Cria Ulrich en se levant.
Ulrich sortit de la maison en claquant la porte. Il s’installa au volant de sa voiture et démarra. Il sortit de l’allée et prit un chemin inconnu. Tout ce qu’il voulait, c’était oublier tout ce qu’il avait appris. Arrivé sur un pont désert, Ulrich songea un instant au suicide… il enjamba les sécurités et s’installa juste sur le rebord de la poutre. Il regardait la rivière qui s’écoulait sous le pont lorsque son portable sonna.
-Allô ? Fit Ulrich en soupirant.
-Ulrich ? Je sais où t’es et je te dis que c’est même pas la peine d’y penser. Cria Odd qui avait été averti par Jérémie.
-Je pense à rien du tout. J’essaie tout simplement d’oublier… Répondit Ulrich.
-Tu bouges pas ! J’arrive t…
Ulrich ne voulait plus rien entendre. Il raccrocha et mit son portable dans sa poche. Il avait toujours le vertige.
Quelques minutes c’étaient écoulées. Il se leva en chancelant et perdit soudain l’équilibre. Un cri déchira le silence et Ulrich tomba dans le vide, sans pouvoir s’accrocher à quoi que ce soit.
Ulrich se retrouva entouré d’eau. Il avait heurté le fond de la rivière, mais il était encore vivant. Il gagna la rive à la nage, s’effondra sur le sol et perdit connaissance alors que Odd accourrait.
Au bout de 10 minutes, Ulrich ouvrit les yeux. Sa vue était brouillée, mais petit à petit, elle se clarifia. Le jeune brun se redressa. Il était encore au bord de la rivière. Odd était à sa droite et improvisait un pansement pour le bras d’Ulrich. En effet, une longue coupure saignait sur son bras. Puis, Odd ramena Ulrich chez lui. En ouvrant la porte, Lay lui sauta au coup.
-Ecoute Lay, je suis fatigué. Je suis juste passé te faire un… un…coucou. Je repars… Vas te préparer avec Romain… vous allez rester chez Odd et Elodie quelques jours… Fit Ulrich en posant la fillette sur le sol.
Yumi qui n’avait pas encore été prévenue par Jérémie ne comprenait pas la réaction de son mari. Enfin, la BMW noire se gara par dans l’allée des Della Robbia. Ulrich, Yumi, Lay et Romain en descendirent avec un sac sur le dos. Odd les fit entrer.
-Les enfants, allez mettre vos sacs dans la chambre d’Erika. Proposa Odd en s’asseyant sur un fauteuil face à Ulrich et Yumi.
-Vraiment Odd, tu me sauves…
-Je comprends ce que tu ressens Ulrich… Murmura le blondinet.
-J’aimerais qu’on m’explique ce qui se passe Odd! Intervînt Yumi.
-Ce n’est pas à moi de te l’expliquer…
-Bon, Lay, Romain, venez nous dire au revoir, on s’en va. Cria Ulrich tandis que les enfants dévalaient les escaliers.
Lay s’avança vers son père. Ulrich ne savait pas trop comment réagir. Il hésita quelques instants, puis il prit sa la fillette dans ses bras et lui plaqua un baiser sur la joue.
-Au revoir Lay. Sois sage avec ton parrain et pas de bêtises. Lui chuchota Ulrich à l’oreille.
Puis, ce fut au tour de Romain. Ulrich l’embrassa sur le front et lui demanda d’être sage.
Enfin, les enfants remontèrent s’amuser et Ulrich et Yumi regagnèrent leur voiture.
Ulrich démarra la voiture et prit la direction de la maison des Belpois.
-Ulrich ! Qu’est ce qui se passe ? Je ne te comprends plus ! Pourquoi est ce que tout d’un coup tu es si distant avec TA FILLE ? Demanda Yumi agacée.
Ulrich ne répondit rien.
-ULRICH ! Cria Yumi.
Le jeune homme freina brutalement et coupa le moteur de la BMW.
-Réponds moi Ulrich! Pourquoi est ce que tu te comporte aussi froidement avec Lay ! Demanda à nouveau Yumi en haussant le ton.
Ulrich se tourna vers la jeune japonaise. Il était furieux et peiné en même temps. Il devait tout lui dire, et maintenant. Ses yeux étaient remplis de colère.
-LAY N’EST PAS MA FILLE YUMI ! TU M’ENTENDS ? CE N’EST PAS MA FILLE ! Hurla Ulrich furieux avant de sortir de la voiture pour se calmer un peu.
Dehors, il pleuvait. Il y avait des éclairs dans le ciel remplie de nuage. Ulrich donna un violent coup de point dans un arbre pour exorciser sa colère. Curieusement, il ne pleurait pas. Il était malheureux. Il voulait seulement tout oublier, et Yumi lui avait tout rappelé d’un seul coup. Chez Odd, il avait prit une dernière fois sa fille dans ses bras, comme un père. Maintenant, il refusait tout contact avec elle. Savoir que Xana était en elle le rendait malade. Pour Ulrich, c’était trop de peine, de haine et trop de douleur. Il adorait sa petite fille.
Lorsqu’il revînt dans la voiture, il dévisagea Yumi, qui le prit doucement dans ses bras.
Ils arrivèrent chez Jérémie vers 18H30 et celui-ci allait encore expliquer à Yumi comment toue cette histoire était arrivé. Ulrich ne broncha pas.
-Bon… puisque tu sais que… alors je vais commencer par l’explication la plus simple… Xana voulait que Lay possède une partie de lui car il savait très bien qu’elle aurait hérité de certains dons d’Ulrich… dont le penchak silat…et les dons de gymnaste de Yumi… donc, si jamais il venait à se réactiver… enfin bon vous voyez le truc quoi!
-Mais Jérém’ est ce que Lay est bien MA fille ? Demanda Yumi.
-Oui Yumi. Comment dire… bon, admettons que Lay est une sorte de mélange. Il est composé de toi à 40% puisque tu es sa mère… d’Ulrich à 15% puisque c’est son père BIOLOGIQUE et de Xana à 45%… ce qui fait qu…
-C’est bon Jérém’ on a comprit. Murmura Yumi.
Vers 1H00 du matin, Ulrich et Yumi s’en allèrent et rentrèrent chez eux. Dans leur lit, Yumi et Ulrich ne trouvaient pas le sommeil.
-Yumi, je sais plus ce que je dois penser…
-Ne t’inquiète pas Ulrich, Lay est notre fille. Chuchota Yumi.
-J’aimerais que tu ai raison Yumi… j’aimerais que tu ai raison…
-Mais j’ai raison Ulrich ! Chuchota Yumi.
-Yumi, est ce que tu penses que je devrais continuer à faire comme si de rien était ?
-Ulrich, mais enfin, Lay est ta fille! C’est le fruit de notre amour ! Si j’avais été infidèle, tu pourrais dire que ce n’est pas ta fille. Mais ce n’est pas le cas. Alors silteplait arrête de dramatiser les choses! Fit Yumi agacée.
-Tu ne peux pas comprendre…et je ne peux pas t’en vouloir… ce n’est pas ta faute après tout… mais celle de Xana… admettons qu’une grande partie de Xana soit présente en Lay… pourquoi est ce qu’elle me ressemble…
-Je te l’ai dis Ulrich. Lay est TA fille. Tu comprends ? Pas celle de Xana, mais la tienne ! Cria soudain Yumi.
Ulrich perdait toute notion de logique. Il réfléchissait. Il avait des doutes. Lay lui ressemblait, sans vraiment lui ressembler… et bien des fois, Ulrich avait eu des doutes concernant sa fille. Il refusait de croire que Xana avait pu lui prendre sa petite fille.
-Je préfère ne rien croire. Chuchota t-il.
Le portable d’Ulrich sonna.
-Odd ? Qu’est ce qui se passe ? Calme toi je comprends rien…. Oui, on arrive.
-Qu’est ce qui se passe ? Demanda Yumi.
-Il veut qu’on vienne tout de suite. Répondit Ulrich en se changeant.
Lorsqu’ils arrivèrent chez Odd, il devait être un peu plus de 2H30 du matin. Odd leur raconta ce qui se passait. Yumi monta à l’étage voir sa fille.
Pendant la nuit, Lay avait eut une soudaine hausse de température. Ses yeux devenaient d’un rouge sang et elle palissait. Ulrich appela Jérémie. Xana se manifestait. Après avoir raccroché, Ulrich eut une hésitation.
-Ulrich qu’est ce que tu attends? Vas-y monte! Lay te réclame. Monte dépêche toi. Lui cria Odd.
Comme un automate, Ulrich obéit et monta voir la fillette. Yumi était déjà là. Elle tentait de consoler sa fille qui hurlait.
Lorsque Ulrich arriva devant le lit où était Lay, il s’accroupit, puis, après quelques secondes, il refusa de rester dans la chambre et sortit. Il était encore dans le doute. Est ce qu’il devait ou non la considérer comme sa fille ? Après quelques minutes de réflexion, il retourna dans la chambre et caressa le front de la fillette.
-Lay ?
-Papa… Murmura faiblement la fillette avant de commencer à se calmer.
Yumi était sortie, trop bouleversée. Entre temps, Jérémie était arrivé et était en train de faire un scanner à Lay.
-Xana est en train de prendre le dessus. Annonça t-il.
Ulrich regarda sa fille qui commençait à s’agiter. Dans ses yeux, on pouvait distinguer les contours du symbole de Xana.
-Lay… je vais t’avouer quelque chose… j’ai eu un doute tout à l’heure… vraiment… c’est grave…
-Quel doute Papa ? Murmura faiblement la fillette.
-J’ai douté que tu sois ma fille. Mais maintenant, je sais que tu l’as toujours été. Alors maintenant que je t’ai dis tout ça, il faut que tu résistes. Expliqua Ulrich alors que Jérémie sortait, préférant les laisser dans leur intimité.
-Je ne peux pas papa… je n’y arrives plus… Murmura la fillette avant de fermer les yeux.
-Lay, écoute moi. Résistes ! Lui chuchota Ulrich tandis que la voix de la fillette changeait.
-C’est fini, elle est à moi. Fit la voix transformée de Xana.
-Bravo Xana. Tu as réussis à me faire douter de ma paternité. Mais je t’assure que je ne te laisserai pas me prendre ma fille sans rien faire! Cria Ulrich, tandis que Jérémie, Odd et Aélita entrait dans la chambre.
-C’est fini. Echec et maths. J’ai gagné la partie. Lyoko est détruit et moi je suis libre. Continua Xana.
-Ben ça c’est pas cool… Murmura Odd.
-Je ne vais pas te laisser faire. Lay est MA FILLE tu entends Xana ? Laisse la tranquille! Hurla Ulrich tandis qu’une lumière blanche éclatante envahissait la pièce.
-Papa… Murmura Lay.
-Résistes ma chérie. Murmura Yumi des sanglots dans la voix.
-Je peux pas… j’y arrive pas… Murmura la fillette.
-Donne moi ta main. Je vais t’aider. Fit Ulrich en attrapant la main de sa fille.
Tandis que Lay s’évanouit, Jérémie força tout le monde à sortir, estimant qu’Ulrich et Lay avaient droit à un peu d’intimité.
Dans la pièce, Ulrich aidait sa fille du mieux qu’il pouvait. Il lui transmettait tout ce qu’il avait. Xana refit son apparition.
-Ca ne sert à rien ce que tu fais. Cria Xana , tandis que le reste de la bande entrait alertée par les cris.
-Je me battrai pour elle jusqu’au bout ! Répondit Ulrich.
Xana éclata d’un rire sarcastique avant que Lay ne reprenne le dessus sur son emprise.
-Papa… je sais ce que tu vas faire… maman a besoin de toi…
-Ne parle pas ma petite pomme. Je suis ton père, et c’est mon devoir. Laisse-moi faire et repose toi. Répondit Ulrich en serrant la main de sa fille.
Sous les yeux ébahis du reste du groupe qui ne comprenait rien, la main d’Ulrich s’entoura d’un bleu claire. Ulrich ferma les yeux. Il sentait la souffrance que Xana lui infligeait pour le forcer à abandonner sa fille. Mais il refusa de la laisser tomber et fournit à Lay toute son énergie pour qu’elle réussisse à évincer Xana de son cœur et que son programme disparaisse.
Après quoi, Ulrich s’écroula sur le sol et cessa de lutter contre la douleur qu’il ressentait. Yumi accourut vers lui suivit par Odd, puis par Jérémie qui fit une analyse à Lay.
-Jérémie , on a comme un problème par ici. Fit Odd.
Ulrich ne réagissait plus. Yumi pleurait dans les bras d’Aélita qui pleurait elle aussi. Erika et Romain dormaient paisiblement dans une autre pièce.
-Je refuse de croire ça. Murmura Jérémie.
-Qu’est ce qui se passe ? Demanda Odd inquiet.
Jérémie n’osait pas répondre. Lay vînt rejoindre son père et s’effondra en larmes sur lui.
Ulrich lui prit la main.
-On forme une super équipe ! Murmura t-il.
-Non papa… T’aurais pas dû faire ça. Chuchota la fillette en serrant la main de son père.
-Mission accomplit selon vos ordres chef. Lança t-il faiblement alors que Lay avait un petit sourire sur les lèvres.
-Merci papa… Murmura la fillette avant de détourner le regard, évitant ainsi de voir son père fermer les yeux.
Yumi s’accroupit à côté de son mari. Elle était très inquiète.
-Jérémie ! Qu’est ce qui se passe ? Qu’est ce qu’il a ? Demanda Yumi en se tournant vers le génie.
-Je suis désolé Yumi… mais, Ulrich est…
-Quoi ? Tu rigoles Jérémie. Arrête de blaguer et dis nous ce qui se passe vraiment. Demanda Odd.
-Je vous ai dit la vérité. Ulrich est mort. Annonça Jérémie le regard sombre.
Yumi écouta Jérémie sans rien dire. Elle prit doucement la main d’Ulrich. Elle était glacée. Des larmes commençaient à couler. Elle s’effondra sur Ulrich et pleura. Entre temps, des ambulanciers étaient arrivés, prévenus par Aélita. Celle-ci prit Yumi par les épaules et l’emmena dans le salon, tandis que les ambulanciers emmenaient Ulrich, toujours inerte.
Yumi était toujours en larmes dans les bras d’Aélita avec sa fille. Elles pleuraient toutes les trois. Après 2H00 de temps, Yumi était toujours inconsolable. Ulrich avait été hospitalisé car, dans l’ambulance, il avait été réanimé. Mais sa vie était encore en danger. Jérémie s’en voulait terriblement et culpabilisait, car si, dans son adolescence, il n’avait pas rallumé le super calculateur, rien de tout cela ne serait arrivé.
Après 3H00 de temps, Yumi c’était un peu calmé. L’hôpital avait téléphoné pour dire que l’état d’Ulrich c’était amélioré et que sa vie n’était plus en danger. Actuellement, il était en salle de repos. Odd et Jérémie avaient sautés de joie. Yumi, Aélita et Lay, avaient simplement souris. Elles étaient encore inquiètes.
La fillette était allée jouer avec Romain et Erika qui n’étaient au courant de rien. Mais tout le monde sentait bien que Lay était très perturbée.
A l’extérieur, le jour s’était levé. Il était prêt de 8H00 et à l’hôpital, Ulrich ouvrait les yeux. Il était entouré d’une foule d’infirmières le regardant avec des yeux émerveillés.
-Bonjour, moi c’est Mya. C’est bien vous le champion de penchak silat, Ulrich Stern ? Demanda gentiment la jeune femme en souriant.
-Heu…oui, c’est moi…dîtes, vous ne sauriez pas par hasard où est passé mon portable ? Demanda Ulrich en se redressant péniblement.
Toujours sous le charme du jeune brun, toutes les infirmières sortirent leurs téléphones et les tendirent à Ulrich.
-Prenez le mien ! Lancèrent t-elles toutes en même temps.
Sous les yeux amoureux des infirmières, Ulrich appela Odd et demanda à parler à Yumi.
Dès que les infirmières furent parties, Ulrich se mit à la recherche de son portable. Il le trouva dans un tiroir de sa chambre et ne pu s’empêcher de rappeler Yumi sur le champ.
-Allô ?
-J’ai retrouvé mon portable, et je te rappelle comme promis. Fit Ulrich.
-Alors, dis moi comment tu te sens. Demanda Yumi.
-Ben, ça va… Mademoiselle, vous ne voudriez pas un peu vous écarter silvouplait ? Vous êtes un peu près je trouve…
Une infirmière était revenue, et elle voulait à tout prix suivre la conversation d’Ulrich. Elle feignait de vérifier le cardiogramme et la perfusion d’Ulrich, puis, elle fit semblant de prendre le pouls du jeune homme, puis de vérifier son oreille , de façon à être carrément collée à lui.
Ulrich désespérait. On ne le laisserait donc jamais en paix!
-Tu es sûr que ça va Ulrich ? De quoi tu parles ? Qui est un peu trop près de toi ? Demanda Yumi qui fronçait les sourcils.
-Une infir… personne ! Mentit Ulrich.
-Tu vas lui dire de se décoller un peu ! Parce qu’il n’y a que moi qui ai le droit d’être aussi près de toi. Alors maintenant, elle s’en va. Fit Yumi qui montait dans la voiture de Odd avec le reste de la bande et Jérémie et Alita qui montaient dans leur voiture.
-Heu… OK… Bon, je t’attends dans dix minutes alors! Je t’aime ma chérie. A tout à l’heure.
-A tout à l’heure. Répondit Yumi avant de raccrocher.
Une infirmière entra, mais Ulrich n’y prêta aucune attention, trop occupé à penser à Yumi. Elle venait de prendre son service et lorsque enfin Ulrich jeta un coup d’œil à l’infirmière, il resta pétrifié. Il s’agissait de Sissi. Elle portait une blouse blanche pardessus un ensemble vert. Elle s’approcha d’Ulrich et s’assit sur son lit.
-Alors comment te sens-tu Ulrich chéri ? Demanda t-elle.
-Mal depuis que je t’ai reconnu.
-C’est l’amour qui te fait cet effet. Fit Elisabeth d’un ton doux.
-Tu te trompe, je ne suis pas du tout amoureux. Enfin… si.. .je suis amoureux…de Yumi, pas de toi ! Alors maintenant tu es gentille, tu me lâche. Répondit Ulrich agacé.
-Bien sûr, mais quand je t’aurai montré toute la force de mon amour, je te promet que tu ne ressentiras plus rien pour cette japonaise de malheur.
Sissi se pencha sur Ulrich pour l’embrasser. Le jeune homme la repoussa de toutes ses forces.
Mais, il était sous sédatif, ce qui l’affaiblissait beaucoup.
Elisabeth n’était plus qu’à quelques centimètres des lèvres d’Ulrich, lorsque la porte s’ouvrit sur tout le groupe d’ami.
Ils étaient tous pétrifiés, Yumi et Lay, les premières. Cependant, la japonaise fut la première à réagir.
Profitant de l’inattention de Sissi, Ulrich la repoussa et celle-ci se retrouva sur le sol.
Quand à Yumi, elle fixait Ulrich avec colère. Dans son regard, on pouvait lire, la déception, la colère, la rage et l’étonnement.
-Yumi, ce n’est pas ce que tu crois…
bisous à toi et bon courage pour la suite
Neutraliseur de Tarentules
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Kiss while your lips are still red While he`s still silent Rest while bosom is still untouched, unveiled Hold another hand while the hand`s still without a tool Drown into eyes while they`re still blind Love while the night still hides the withering dawn
First day of love never comes back A passionate hour`s never a wasted one
The violin, the poet`s hand, Every thawing heart plays your theme with care
que dire: c'est super!!!!!!!
d'habitude quand je lis une fic,je fais toujours des petits commentaire du genre:"a oui c'est bien c'qu'elle/il a mis là" " j'aurais écrit la meme chose" etc...bref jpense qu'on fait tous ce genre de chose^^
mais là...jme suis surprise à ne pas m'en faire!!!! pour te dire que j'étais tellement plongé dedans que je pensais lire un super livre ou bien regardé un film au ciné^^ !!!!!!!!!c'est pour ca que ta fic est sensas!!!! on s'y croirait vraiment!!! on est omnicient,on a l'impression d'etre témoin de ta fic,bref c'est génial!!!
continue d'écrire ainsi!!!!!! c'est magique!!!!!^^


Lyokophile à vie
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(* certaines parties de cette fiction ont été coupées à l'édition. Ceux qui désirent la version officielle, un petit message privé et c'est réglé!)
-Tu n’es qu’un… qu’un…TU ME DEGOÛTES !
Yumi s’en alla d’un pas rapide et remplit de colère, tandis que dans la chambre, Lay qui était restée pétrifiée, réagissait à son tour .
Elle s’avança vers son père et le dévisagea avec colère.
-Je te déteste! Cria t-elle les larmes aux yeux avant de s’enfuir en courant, suivie de près par Aélita qui avait confiée son fils à Jérémie .
Elle sortit de la chambre suivit par Aélita et prit une direction au hasard. Elle pleurait et était inconsolable. Elle s’assit sur la deuxième marche d’un escalier et laissa couler ses larmes sans retenue. Aélita arriva et la prit dans ses bras.
De leur côté, Odd et Jérémie attendaient des explications. Ils étaient eux-aussi très en colères contre Ulrich. Surtout Odd qui lui en voulait d’avoir causé tant de peine à sa japonaise préférée. Il se tenait debout devant Ulrich, les bras croisés et attendait des explications qui ne venaient pas.
-Mais tu peux me dire ce qui t’as pris Ulrich? Demanda Odd furieux.
-C’est vrai ! On attend tes explications. Tu vas nous les donner. Et vite en plus ! Ajouta Jérémie en déposant son fils dans son transat puis en s’approchant d’Ulrich.
-Ecoutez les gars, c’est vraiment pas le moment.
-Et pourquoi ça ? Demanda Odd en fronçant les sourcils.
-PARCE QUE MA FEMME PENSE QUE JE SUIS UN SALAUD !! Hurla Ulrich.
-Ce n’est pas ce qu’elle a dit. Répondit Jérémie.
-Elle ne l’a pas dit, parce qu’il y avait les enfants autour. C’est pour ça. Mais elle me la dit. Je l’ai vu dans ses yeux. Murmura Ulrich en se changeant rapidement avant de sortir rattraper Yumi.
Il sortit de la chambre et se mit à courir. Sa chambre était au 3ème étage.
Il aperçut Yumi qui marchait dans le couloir du premier étage et la retînt par la main. Elle se dégagea brutalement et se retourna.
-Ne me touche pas.
-Mais Yumi, il faut que tu m’écoute. Ce n’est absolument pas ce que tu crois. Je n’allais pas embrasser Sissi. C’est elle qui…
-Je refuse d’entendre ce que tu as à me dire. Je n’ai plus confiance en toi.
-Yumi….
-Je ne veux plus jamais te revoir. Tu entends ? Plus JAMAIS ! Cria Yumi avant que les larmes ne se mettent à couler sur ses joues.
Elle s’en alla et décida de rentrer chez elle. Arrivée devant la maison, Yumi ouvrit la porte pour se retrouver face à une photo. Elle couvrait tout le mur d’entrée et représentait Ulrich et Yumi après leur mariage.
La jeune japonaise ferma la porte, et donna un énorme coup de point dans la vitre du cadre qui se brisa. Yumi s’était entaillé la main, mais elle s’en fichait. Elle récupéra la photo qui se trouvait à l’intérieur et la déchira en huit morceaux qu’elle éparpilla au quatre coins de la maison.
Il y avait des coussins partout.
Yumi monta dans sa chambre et ouvrit une valise où elle mit tout ses vêtements, profitant par la même occasion pour éparpiller sur le sol tout les vêtement d’Ulrich.
Alors que Yumi fermait sa valise, elle aperçut, sur la table de chevet, une photo, représentant Ulrich et Yumi s’embrassaient amoureusement et sur le fond, il y avait un beau coucher de soleil. Les larmes coulaient sur les joues de Yumi qui prit la photo et l’envoya valdinguer. Celle-ci avait été envoyé avec un telle force qu’elle était coincée dans le miroir, qui lui, était brisé.
Elle sortit de la maison en claquant la porte et retourna à l’hôpital chercher sa fille.
Elle se rendit dans la chambre d’Ulrich, pensant que Lay s’y trouverait avec Aélita. Elle ouvrit la porte et tout les regards se tournèrent vers elle.
-Lay, ma chérie, on s’en va. Lança Yumi sans même jeter à Ulrich un regard.
Aélita prit Yumi à part.
-Qu’est ce que tu vas faire ? Demanda la jeune fille aux cheveux roses.
-Je vais emmener Lay chez mes parents.
-Et toi ? Chuchota Aélita.
-J’irai à l’hôtel. Répondit Yumi.
Elles retournèrent et allèrent vers Odd, Jérémie et les enfants.
-Odd, ça te dérangerait de me garder Romain jusqu’à ce que sa grand-mère revienne de son voyage? Demanda Yumi.
-Heu..non, ce champion est le bienvenue chez moi quand il veut! Déclara Odd en ébouriffant les cheveux du petit garçon.
-Merci. Tu me sauves la vie. Fit Yumi en lui faisant un énorme câlin et un baiser sur la joue.
-Mais c’est quand tu veux princesse ! S’exclama Odd en souriant.
-Bon, Lay tu m’attends deux minutes, je dis au revoir à tout le monde et j’arrive. Fit Yumi en embrassant Odd une seconde fois.
Elle fit un câlin à Jérémie, Aélita, Romain et joua quelques minutes avec Zakari, son filleul, avant de rejoindre sa fille qui l’attendait sur le pas de la porte.
-On s’appel ? Demanda Yumi .
-Bien sûr ! Répondirent en cœur Aélita, Jérémie et Odd.
-Ok, alors j’attends vos coups de fils ! Salut ! Dit Yumi avant de disparaître derrière le mur.
La japonaise, une fois installée dans sa voiture avec Lay, prit une grande inspiration et se retourna vers sa fille.
-Lay, tu ne verras plus ton père pendant quelques temps. Tu iras chez tes grands-parents. Expliqua calmement Yumi.
-C’est super, y aura tonton Iroki. ! S’écria la fillette en souriant.
-Bon, tu es d’accord alors? Demanda Yumi en démarrant.
-Heu.. oui… mais papa…
-Tu ne le verras plus Lay… du moins.. pas avant quelques temps… Hésita Yumi.
-D’accord, c’est pas la peine de te fâcher !
-Je ne suis pas fâchée ! Cria soudain Yumi en se garant sur le bas-côté de la route avant de freiner brusquement.
-Maman !! Cria Lay effrayée par sa mère qui ne lui parlait jamais aussi durement.
-Excuse moi ma chérie…je suis désolée … Murmura Yumi tandis que sa fille venait dans ses bras.
-Maman, pourquoi tu pleures? C’est à cause de…papa ? Demanda Lay en sentant de l’eau sur son front.
-Ce n’est rien ma chérie… ça va aller…seulement.. je suis triste de te laisser. Mentit Yumi entre deux reniflements.
-Mais si tu es si triste, emmène moi avec toi!
-Je ne peux pas Lay. Je voudrais… mais je ne peux pas… Répondit Yumi en séchant ses larmes.
Après quelques minutes, Yumi mit le contact et tandis que sa fille attachait sa ceinture de sécurité, elle démarra.
Lorsque Yumi arriva chez ses parents, il était déjà 14H00. Le temps de leur expliquer ce qui c’était passer, 15H00 sonna et Yumi décida de partir. Les parents de Yumi étaient très en colères contre Ulrich et désapprouvaient totalement que Yumi et lui reste marié.
Lorsque la japonaise sortit de la maison parental, après avoir embrassé Lay, elle se rendit dans un hôtel, puis chez Aélita qui lui avait demandé de venir la voir.
Alors que Yumi descendait de la BMW d’Ulrich, elle s’aperçut qu’il faisait moins chaud tout à coup. Elle leva les yeux vers le ciel et remarqua qu’il était chargé de nuages. Elle se dépêcha de sonner à la porte d’Aélita avant qu’il ne se mette à pleuvoir.
-Ah Yumi, je t’attendais. Dit Aélita en la faisant entrer.
Yumi déposa sa veste d’un brun clair sur le porte manteau de l’entrée et suivit Aélita dans la chambre de Zakari qui pleurait.
-Voilà, j’ai un grand service à te demander. Il faudrait que tu me gardes Zakari jusqu’à demain soir. Jérémie et moi avons été appelé d’urgence par notre laboratoire et il n’y a personne d’autre pour le garder à par toi. Demanda Aélita en prenant son fils dans ses bras.
-Heu.. d’accord… bien sûr Aélita. Il n’y a pas de problème ! Accepta Yumi.
-Rassures toi, tu ne seras pas seul. Jérémie a insisté pour qu’il y ai quelqu’un avec toi.
-Super, qui est ce ? L’interrogea Yumi méfiante en prenant à son tour le bébé dans ses bras.
-Ben… la seule personne qui soit disponible dans l’heure … Ulrich. Avoua Aélita en attrapant son manteau sur la porte et en dévalant les escaliers suivit de près par Yumi avec Zakari dans les bras.
-Quoi ? Il n’en ai pas question! Jérémie je refuse qu’Ulrich vienne. Lança Yumi en s’adressant au jeune homme qui ouvrait déjà la porte de la maison.
-Tu n’as pas trop le choix! Ulrich sera là dans 10 minutes! Cria Aélita avant de claquer la porte de la maison.
Yumi entendit la voiture de Jérémie s’en aller, puis avec Zakari dans les bras, elle s’installa sur le canapé pour lui donner le biberon qu’Aélita avait prit le soin de préparer avant de s’en aller. Après son lait, Zakari s’endormit dans les bras de sa marraine, tandis que l’on sonnait à la porte.
La jeune japonaise savait parfaitement qui se trouvait derrière la porte et regrettait déjà d’avoir accepté de garder Zakari.
-C’est ouvert. Dit-elle sèchement avant que la porte ne s’ouvre.
Ulrich entra, déposa son manteau sur le porte manteau juste à côté de celui de Yumi. Il était vêtu d’un t-shirt blanc à manches courte, collant presque à la peau, avec un jean bleu, qui tirait dans le ton métallisé.
Ulrich s’assit à côté de Yumi qui se leva pour aller déposer Zakari dans son berceau avant de redescendre.
Elle attrapa ses clés, son manteau et se tourna vers Ulrich avec un regard froid, dur, sec et remplit de colère.
-Je reviens, je vais chercher quelques affaires à l’hôtel. Lui dit-elle sèchement avant de claquer la porte de la maison des Belpois.
Ulrich ne broncha pas et se leva car Zakari s’était encore réveillé. Tandis que Yumi partait, il prit doucement le bébé dans ses bras et l’emmena au salon. Tandis qu’il le berçait depuis déjà un quart d’heure, il entendit sa BMW se garer dans l’allée et la porte s’ouvrit sur Yumi.
Elle monta sa valise et redescendit calmement.
Le jeune brun berçait Zakari depuis maintenant plus d’une heure et le petit garçon refusait de s’endormir. Ulrich avait mal aux bras, mais pourtant, il ne dit rien. Après deux heures de temps, Yumi se leva et s’approcha d’Ulrich sans le regarder.
-Je prends la relève. Fit-elle froidement.
Dès que Zakari fut sur Yumi, Ulrich poussa un soupir de soulagement et s’écroula sur le fauteuil épuisé. Après quelques minutes dans les bras de Yumi, le bébé finit par s’endormir et Yumi le porta dans son berceau.
Elle redescendit et voyant Ulrich sur le canapé où elle était assise, elle prit son livre et s’installa sur le fauteuil à côté du canapé.
-Yumi, je n’ai pas embrassé Sissi. Déclara Ulrich.
-Arrête Ulrich j’en ai marre! Hurla Yumi.
-Il faut que tu me…
-Super…Marmonna la japonaise encore furieuse contre Ulrich
Ulrich fut interrompu par un cri strident provenant du premier étage, Zakari était réveillé. Alors que le jeune homme se levait, Yumi se leva, déposa la pomme qu’elle avait commencé à manger entre temps et monta s’occuper de Zakari.
Il était maintenant 18H00 et Yumi donnait son bain à Zakari qui riait aux éclats. Yumi aussi riait, en envoyant de l’eau sur le ventre du petit garçon qu’elle tenait de son bras gauche.
-Tu aimes ça l’eau, hein mon petit bonhomme! Dit Yumi en riant.
-C’est surtout toi qu’il aime, ça se comprends en plus! Fit remarquer Ulrich qui venait d’entrer, laissant la porte de la salle de bain ouverte.
-Il manquait plus que lui… Murmura Yumi furieuse en sortant Zakari de l’eau pour le poser sur la table à langer.
-Fermes la porte! Il va attraper froid! Ordonna Yumi tandis que Zakari éternuait.
Après l’avoir habillé, Yumi était inquiète pour Zakari. Il était inconsolable. Le pauvre enfant faisait ses dents, en avance et qui plus est, il avait un peu de fièvre.
Il était 22H30 et Zakari pleurait toujours dans les bras d’Ulrich qui le confia à Yumi pour souffler un peu.
Yumi déposa Zakari qui hurlait toujours dans son transat et lui donna un jouet en plastique à mâchouiller. Le petit garçon se mit à mordiller rageusement le jouet, puis se calma et quelques minutes après, il s’endormit dans les bras de Yumi, qui le porta dans son berceau.
Alors que Yumi lisait tranquillement en finissant sa pomme, Ulrich s’assit à côté d’elle et lui caressa tendrement la joue.
La réaction de Yumi ne se fit pas attendre, elle se dégagea brutalement.
-Ne me touche pas. Dit-elle sans même jeter un regard au jeune homme.
Il était 3H00 du matin et Yumi n’arrivait pas à dormir. Ulrich non plus d’ailleurs. Yumi repensait à tout ce qui c’était passé pour qu’elle éprouve un telle haine pour la personne qu’elle avait toujours aimée. La jeune japonaise voulait croire qu’Ulrich ne lui mentait pas, mais elle n’y arrivait pas et tandis qu’elle contemplait les étoiles derrière la fenêtre de la chambre de Zakari, les larmes coulèrent les unes après les autres, sur ses joues.
Zakari ne se réveilla que le lendemain à 7H00. Ulrich lui donna un biberon épaissie avec de la farine goût vanille, complément nutritionnel pour les bébés. Yumi donna à Zakari son bain, puis vers 9H30, le petit garçon eut droit à son biberon de jus habituel, ne dépassant pas 70ml, car il fallait le dire, Zakari était assez gourmand.
Le soir comme prévue, Aélita et Jérémie rentrèrent et Ulrich et Yumi purent rentrer chez eux. Ils récupérèrent leurs manteau et se dirigèrent vers leurs voiture respective.
Alors que Yumi allait s’installer au volant de la BMW, Ulrich la retînt par la main.
-Attends Yumi il f..
Yumi se dégagea brutalement, fixa Ulrich de son regard le plus froid et coléreux, puis s’installa au volant de la belle voiture noire et démarra.
Derrière leur fenêtre, Jérémie et Aélita qui avaient assisté à toute la scène, soupirèrent de désespoir. Ce pourrait-il que le couple Ulrich/ Yumi soit brisé à jamais ?
Alors qu’Ulrich fixait la porte d’entrée de sa maison, assis dans le salon, deux semaines après, il décida d’aller regarder si il avait du courrier.
Il avait reçut une lettre… de Yumi.
Pensant qu’il s’agissait d’une bonne nouvelle, Ulrich ouvrit l’enveloppe et lut la lettre à haute voix :
Ulrich,
Je suis désolé, mais je pense qu’on devrait arrêter de se voir… pour quelques temps en tout cas. Je viens de comprendre que j’avais besoin de temps pour oublier…
Ne t’inquiète pas pour Lay, elle n’est pas avec moi, mais chez mes parents avec Iroki. Je pense que tu ne devrais pas aller là-bas, car mes parents sont au courant de ce qui c’est passé.
Bien que ma mère te défende, mon père, lui…
Si tu veux parler à ta fille, tu pourras l’appeler.
Mes idées sont encore confuses, je ne sais pas si je dois oui ou non demander le divorce…j’ai besoin d’y réfléchir… alors ne t’attends pas à nous revoir Lay ou moi avant quelques temps.
Yumi
PS : N’essaie pas de m’appeler. J’ai changé de numéro.
Ulrich déchira la lettre et s’écroula de désespoir. Il était si malheureux…
Pendant les trois mois qui suivirent, Ulrich n’osa pas ranger la maison, ou plutôt, il n’en eut pas la force. Bouger lui rappelait trop de souvenir. Parfois, il croyait entendre des rires de Lay ou de Yumi. Elles lui manquaient terriblement.
Ulrich ne dormait pas et il entendit un objet tourner dans la serrure.
Il était à peu près 23H30. C’était la nuit. Elle était noire et sans lune. Il faisait très frais.
Ulrich qui se savait parfaitement capable de se défendre, ne bougea pas et resta assis sur son canapé, dissimulé par l’obscurité.
La personne qui était maintenant dans le hall d’entrée, alluma la lumière. Et quelle ne fut pas la surprise d’Ulrich de découvrir, Yumi debout devant le tiroir où l’on rangeait les clés des voitures!
-Yumi… tu…tu es revenues… Bégaya le jeune homme tant il était heureux.
-Je suis juste venu chercher quelque chose que j’ai oublié. Répondit sèchement Yumi en montant directement à sa chambre.
Elle récupéra son pendentif en argent et redescendit.
Elle allait sortir, mais plusieurs questions se mélangèrent dans sa tête.
Doucement, Yumi referma la porte, se retourna et avança vers son « mari ». Elle s’arrêta juste devant lui et le fixa avec sérieux.
-Ulrich, il faut qu’on parle. Annonça Yumi tandis qu’Ulrich se levait à son tour.
-D’accord, mais j’ai une question, est ce qu’on est encore marié?
-Heu…oui…Fit Yumi.
Ulrich prit doucement le visage Yumi entre ses mains et l’embrassa tendrement. La japonaise se dégagea immédiatement.
-Mais qu’est ce qui te prend?
-Tu l’as dis toi même, on est encore marié. Donc j’ai parfaitement le droit de t’embrasser et tant que le divorce n’aura pas été prononcé, je continuerai à t’aimer. Et même après. Déclara Ulrich toujours debout face à Yumi.
Yumi préféra changer de sujet.
-Bon, bref… je pense qu’on devrait…
-Il faut que tu me crois Yumi. J’allais pas embrasser Sissi. La coupa Ulrich.
Doucement, les larmes se mirent à couler sur les joues de la japonaise.
-J’aimerais te croire Ulrich…mais je ne peux pas…je n’y arrive pas…
Yumi détourna les yeux pour ne pas qu’Ulrich la voit pleurer. Après 10 minutes, la conversation reprit.
-Tu sais je crois v…
Ulrich avait encore embrassé Yumi. Elle ne pensa pas à se débattre. Puis, soudain elle se rappela tout ce qui c’était passé et se débattit de toutes ses forces.
Ulrich ne la lâchait pas. Yumi continua à se débattre, puis elle n’en eu plus la force, ou plutôt, elle n’en eut plus l’envie. Durant 10 secondes, elle se laissa faire et caressa même tendrement la joue d’Ulrich, puis elle reprit ses esprit et le repoussa.
-Mais arrêtes! Je refuse que tu me touches. Cria Yumi.
-Tu t’es laissée faire. Fit Ulrich presque moqueur.
-Je… qu’est…p…
-Tu t’es laissée faire! Répéta Ulrich en souriant d’un air moqueur et provocateur.
-N’…
Yumi fut interrompu par la sonnerie de la porte qui retentit. Ulrich alla ouvrir, mais Yumi le suivit à son insu. Dès qu’elle aperçut Elisabeth Delmas, elle fronça les sourcils.
La jeune fille portait comme à son habitude une tenue provocante. Un mini t-shirt rose et une mini-jupe jaune. Ulrich lui aussi fronça les sourcils.
-Qu’est ce que tu veux. Fit sèchement Ulrich.
-Tu es fâché mon Ulrich ? Roucoula Sissi.
-Après ce que tu as fait ça t’étonnes? Répondit Ulrich de plus en plus agacé.
-Si tu n’étais pas d’accord, pourquoi tu ne m’as pas repoussé.
-Tu allais me forcer à t’embrasser. J’étais sous sédatif et tu savais très bien que ça m’affaiblissait. Et tu en as profité! Enuméra Ulrich en colère.
-Oui et alors. Fit Sissi.
-A cause de toi et de tes conneries, j’ai failli perdre la personne à qui je tiens plus que tout au monde. Même plus que ma propre vie!! Répliqua Ulrich qui commençait à perdre son sang froid.
-Qui ça, moi?
-Yumi! Et pour ça, je ne te pardonnerai jamais. Alors maintenant, je ne veux plus que tu remettes les pieds dans ma maison, ou même dans ma vie. Si je t’aperçois et que tu tentes même de me parler, je déposerai un plainte contre toi pour harcèlement! Cria Ulrich avant de claquer la porte au nez de Sissi.
-Mais Ulrich chér…
-Vas t-en! Cria une dernière fois Ulrich tandis que Yumi retournait au salon sur la pointe des pieds.
Le jeune homme retourna au salon ou l’attendait Yumi. Il s’assit à côté d’elle et la regarda de son regard le plus sérieux. Il avait encore envie d’embrasser la jeune femme, mais il se retenait.
-Bon, vraiment Yumi… je suis désolé que tu ai vu ce qui c’est passé à l’hôpital. Mais je peux te jurer que j’allais pas embrasser Sissi…je te le j…
Ulrich fit interrompu par Yumi qui déposa un gros baiser sur sa joue. Ulrich était comme paralysé. Il ne comprenait plus rien. Il y avait à peine quelques minutes, Yumi avait refusé qu’il l’embrasse et maintenant…Vraiment il ne comprenait plus rien.
Il eut alors une idée. Il regarda par la fenêtre, mais ne vit pas de lune. Seules les étoiles brillaient dans le ciel, noir et sans nuage. Il avait pensé que Yumi avait peut-être pris un coup de Lune.
-Je…je…tu…enfin tu…
-J’ai tout entendu. Murmura calmement Yumi avant de l’embrasser une seconde fois à la commissure des lèvres.
-Heu… est ce que je dois prendre ça pour un « je te pardonne » ? Demanda doucement Ulrich en souriant.
-Non. Répondit simplement Yumi en s’asseyant sur les genoux d’Ulrich.
-Non ? Fit Ulrich étonné.
-Non. Tu dois prendre ça pour un « je t’aime »gros bêta! Plaisanta t-elle avant d’embrasser tendrement Ulrich qui était encore étonné.
-Et celui la c’était quoi ? Demanda Ulrich avec un sourire heureux.
-Celui là c’était un « attend moi je reviens ». Fit Yumi en riant avant de se lever.
-Non non tu ne vas nul part ma japonaise. Déclara Ulrich coquin.
-Ah oui et qui m’en empêchera?
-Moi, Ulrich Stern ton petit mari chéri et ton grand méchant loup! Murmura Ulrich en l’attirant à lui.
-Hum, et quel est le programme ? Demanda malicieusement Yumi en déposant un petit baiser sur les lèvres de son mari qui la tenait contre son cœur.
-Ben… on pourrait commencer par monter mettre un peu d’ordre dans notre chambre… Fit Ulrich en l’embrassant à son tour.
-Un peu d’ordre?
-Oui, on pourra en profiter pour discuter un peu avant de dormir… Répondit mystérieusement Ulrich.
-Hum… tu m’intrigues… Il est 1H00 du matin, et toi, tu veux ranger notre chambre… hum… j’ai l’impression que tu as une autre idée derrière la tête…
-Moi ? Fit innocemment Ulrich en l’entraînant vers la chambre.
De son côté, Odd avait reçu un message de Yumi lui demandant si il pouvait passer la chercher le lendemain matin vers 9H00 pour qu’elle l’accompagne chez ses parents, récupérer sa fille ; Ulrich étant épuisé par leur de « rangement » et par ses nombreuses nuits blanches.
Il se leva donc vers 7H00 et laissa sa femme pour aller chez les Stern.
Il était encore tôt. Le ciel était d’un bleu très clair, sans nuage et il faisait frais. Il n’y avait pas le moindre bruit.
Lorsque Odd arriva, c’est Ulrich qui vînt lui ouvrir. Le jeune blondinet remarqua la propreté de la maison. Il posa des questions auxquelles Ulrich répondit sans dévoiler ce qui s’était passé après le « rangement ». Il n’était que 7H30 et Yumi dormait encore et Odd et Ulrich ne purent s’empêcher d’aller la taquiner.
En entrant dans la chambre, Odd remarqua qu’il y avait des vêtements partout et regarda son ami d’un air moqueur.
-Ben quoi, il s’est rien passé! Murmura Ulrich en faisant l’innocent.
-C’est ça ouais. Fit Odd en s’approchant du lit.
Il se posta juste devant la japonaise qui ouvrit les yeux à ce moment précis.
-Odd? Mais qu’est ce que tu fais dans ma chambre? Demanda Yumi en fermant les yeux à nouveau pour se rendormir.
Avant que le blondinet ne répondit, Yumi s’était endormie. Ulrich fit signe à Odd qu’il allait s’occuper de la réveiller et tandis que le blondinet sortait de la chambre en essayant d’éviter les vêtements d’Ulrich, le jeune brun s’assit sur le lit à côté de la japonaise.
Il se pencha doucement vers elle.
-Yumi? Réveille-toi ma chérie. Murmura tendrement Ulrich.
La japonaise dormait à point fermé, ce qui fit Ulrich sourire. Quand Yumi dormait, elle semblait si sereine que le jeune homme éprouvait presqu’un regret à la réveiller.
-Chérie? Il est l’heure de se lever! Continua Ulrich en caressant tendrement les cheveux de Yumi qui ondulaient sur ses épaules.
Ulrich soupira et sourit d’un air moqueur. Yumi devait vraiment être fatiguée ou peut-être sourde.
-Allé Yumi, debout! Hop hop hop ! Debout princesse, je ne te laisserai pas faire la grasse matinée! Dit Ulrich en secouant doucement sa femme.
-Hum…Qu’est ce que tu fais Ulrich ? Demanda Yumi en se frottant les yeux.
-Je te réveille voyons! Odd t’attends dans le salon.
-Odd ? Hein ? Quoi ? Il est déjà l’heure? Holala ! Je suis vachement en retard. Dis lui que je descends dans 5 minutes. Dit Yumi avant de filer prendre sa douche.
A ce moment, Odd ouvrit la porte en souriant et ensemble, Ulrich et lui éclatèrent de rire. Soudain, la porte de la salle de bain s’ouvrit.
-Tu touches pas au chauffe-eau ou je te massacre Ulrich. L’avertit Yumi avant de refermer la porte.
Ulrich avait sourit et Odd ne comprenait rien. Il regardait Ulrich, un air incrédule sur le visage.
-Le chauffe-eau? Qu’est ce que tu voulais faire avec le chauffe-eau ? Demanda Odd.
-Rien, cherche pas à comprendre. Répondit Ulrich avant de descendre au salon suivit du blondinet.
Ulrich portait une tenue plutôt légère. Odd le remarqua et sourit. Ensemble, ils s’installèrent sur le canapé et en attendant que Yumi soit prête, Odd posa la question qui lui brûlait les lèvres.
-Dis moi, vous avez simplement fait du rangement hier soir ? Plaisanta Odd en croisant les bras.
-Oui… pourquoi ? Mentit Ulrich.
-Oh pour rien… Fit Odd tandis que Yumi dévalait les escaliers.
Elle portait un mini un t-shirt blanc avec de très courtes manches et un pantalon bleu. Elle enfila sa veste marron clair, qui lui arrivait jusqu’aux jambes à peu près et rejoignit les garçons au salon.
-Odd, on peut y aller!
-Waouw! C’est pour moi que tu t’habilles aussi sexy? Demanda Odd avec un sifflement admiratif.
-Hé, attention à ce que tu dis. Le prévînt Ulrich.
Yumi avait fait une simple queue de cheval à ses cheveux et éclata de rire. Odd l’imita. Seul Ulrich gardait son sérieux. Il attendit patiemment que Odd et Yumi se calment. Ulrich avait toujours été comme ça. Toujours sur son petit nuage à rêvasser.
-Tu sors aujourd’hui Ulrich? Demanda Yumi en se dirigeant vers le tiroir ou étaient rangées les clés des voitures.
-Heu… ouais, je vais à l’entraînement de penchak silat. Et après, je vais voir un ami entre midi et deux. Bon, voyons, après, retour à l’entraînement et ensuite…j’irais chercher ce dont nous avons parlé hier soir.
-Un ou une amie? Plaisanta Odd qui se reçut deux regards noirs.
-Tu prends quelle voiture? Demanda Yumi.
-La BM. Je te laisse la Porsche. A oui, ce soir j’aurais une nouvelle voiture. Paolo m’en fait cadeau pour ma victoire au championnat international.
-OK. Odd, tu conduis? Demanda Yumi en envoyant les clés de la belle Porsche au blondinet.
-Mais pourquoi t’es si pressée Yumi? L’interrogea Ulrich.
-Mon chéri, on est pas Dimanche aujourd’hui, mais Mercredi. Et pour moi, Mercredi égale boulot ou plus exactement procès! Fit Yumi en ouvrant la porte de la maison.
-Et qu’est ce que tu fais de Lay ? Et qu’est ce que Odd vient faire à ton boulot? Continua Ulrich tandis que sa femme et son ami s’éloignaient.
-Je garde Lay avec moi aujourd’hui. Odd lui tiendra compagnie et la je suis un peu trop fatigué pour conduire. Donc ce monsieur sera mon conducteur pour la journée. N’est ce pas Odd? Demanda Yumi tandis que Odd ouvrait la potière de la voiture.
-Bien sûr ! S’écria Odd en s’installant au volant de la voiture.
-Yumi, t’oublies pas quelques chose? Lui rappela Ulrich.
-Oh oui!
Yumi déposa son sac sur le fauteuil et revînt vers Ulrich pour lui déposer un petit baiser sur les lèvres. Ulrich la prit tendrement dans ses bras et ils restèrent dans cette position pendant au moins 2 minutes.
-Hé les amoureux, c’est pas le moment. Yumi va finir par être en retard, alors lâche la Ulrich, tu la retrouveras ce soir ! Brailla Odd impatient.
-Pas sur, un collègue m’a invité à dîner avec quelques amis pour parler un peu du boulot. Donc… je rentrerai peut-être tard…
-Ok. Répondit Ulrich en souriant toujours avec Yumi dans les bras.
Dans la voiture, Odd s’impatientait de plus en plus. Il klaxonna. Yumi se retourna vers la voiture pour réclamer à Odd 1 minute. Elle embrassa une dernière fois Ulrich avant de partir en courant vers la voiture.
-Bonne journée Ulrich. Je t’appel plus tard. Cria Yumi avant de s’installer dans la voiture.
-Je t’aime. Lui murmura t-il de façon à ce qu’elle lut le message sur ses lèvres.
Yumi lui envoya un baiser et Odd fit vrombir le moteur. Ulrich sourit et le blondinet appuya sur l’accélérateur.
La Porsche sortit de l’allée et disparue au coin de la rue.
La voiture d’un rouge éclatant, conduite par Odd, roulait depuis maintenant 5 minutes, sous le timide soleil qui se levait. Il n’y avait plus de vent et quelques pépiements d’oiseaux se faisaient entendre. Odd parla le premier.
-Je vois que vous vous êtes réconciliés Ulrich et toi. Qu’est ce qui c’est vraiment passé? L’interrogea Odd sans se laisser déconcentrer.
-Ben, c’est cette peste d’Elisabeth qui l’a forcé.
-Tu en es sûre? Continua Odd très sérieux.
-Elle l’a elle même avouée. Ulrich était sous sédatif, il était affaiblit et elle en a profité. Résuma Yumi en prenant son portable qui vibrait dans la poche de sa veste.
-Je vois. En tout cas, Ulrich et toi, vous êtes fait l’un pour l’autre. Ca se voit! J’en serais même presque jaloux.
-Mais il n’y a pas de quoi! Répondit Yumi en caressant amicalement la joue de Odd avant qu’ils éclatent tout les deux d’un rire franc.
En lisant son SMS, la japonaise sourit.
-Laisse moi deviner : Message de Ulrich, tu me manques. Devina Odd.
-Hé! Tu devrais être voyant! Comment t’as su?
-Ben, je le sais, c’est tout. Dit Odd en souriant et en regardant Yumi pendant quelques secondes avant de fixer la route à nouveau.
Yumi éclata de rire.
Odd la trouvait vraiment belle. Depuis quelques temps, ils s’étaient beaucoup rapproché. Odd se sentait toujours très à l’aise avec Yumi et ne se privait pas de lui voler quelques câlins. Ils riaient toujours ensemble et s’amusaient. Mais ce matin, Odd ressentait autre chose.
-Ca va pas? Demanda Yumi en voyant Odd se crisper sur le volant.
-Non ça va pas! Tu occupes toutes mes pensées, comment veux-tu que ça aille!
Neutraliseur de Tarentules
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Localisation: Quelque part au plus profond de mon âme où vous pouvez pas me trouver
Bon, reprenons:
Plus je lis ta fic, plus on s'y croit. Tu nous fais partager la souffrance des personnages à un point qu'on croit être à leur place. Tes descriptions y collaborent et ton suspens se maintient accompagné de rebondissements.
Oui, tu devrais faire un saga! LOL
continue!
Kiss while your lips are still red While he`s still silent Rest while bosom is still untouched, unveiled Hold another hand while the hand`s still without a tool Drown into eyes while they`re still blind Love while the night still hides the withering dawn
First day of love never comes back A passionate hour`s never a wasted one
The violin, the poet`s hand, Every thawing heart plays your theme with care

Voici la suite)
-Heu... ben je… heu.. oui, ça va. Bégaya Odd prit au dépourvu.
-Odd, tu es en train de rougir? Fit Yumi étonnée et amusée à la fois.
-J’ai un peu chaud, c’est pour ça. Mentit Odd qui ne voulait rien dire à Yumi.
-Ouvre ta vitre alors! Suggéra Yumi en éteignant le climatiseur.
Odd obéit et pour s’occuper, continua à poser des questions à Yumi.
Il avait du mal à se concentrer sur la route. Il était troublé par le regard de Yumi. A chaque fois qu’il la regardait, il se perdait dans ses yeux noirs. Il ne savait pas quoi ressentir. Pour lui, Yumi était sa grande sœur et c’était réciproque pour la jeune femme. Ors, on ne peut pas aimer une sœur comme on aime sa femme! Odd ne savait plus quoi penser. Alors pour oublier tout cela, il continua à interroger Yumi.
-C’est quoi ce truc qu’Ulrich doit aller chercher ? Demanda Odd curieux.
-Je ne peux rien te dire Odd, désolé. S’excusa la japonaise.
-C’est pas grave Yum.
-C’est Yumi! Le corrigea t-elle.
-Ok Yumi. Répéta Odd en se garant dans l’allé de la maison des Ishiyama.
Yumi, accompagnée de Odd frappa à la porte de la maison de ses parents. C’est Lay qui vînt ouvrir et qui sauta au coup de sa mère. Yumi prit sa fille dans ses bras et entra dans la maison suivit par Odd.
-Oh maman, tu m’as manqué maman! Murmura la fillette toujours dans les bras de Yumi qui était émue.
-Tu m’as manqué aussi ma chérie.
-Salut sœurette! Lança alors Iroki.
-Salut p’tit frère !Répondit Yumi en se redressant pour serrer son frère dans ses bras.
Iroki avait grandi lui aussi. Il avait 24 ans et était devenu un beau jeune homme avec de beaux yeux noirs et bridés, comme ceux de sa sœur. Il était vêtu d’un pull vert et d’un pantalon bleu. Ses cheveux étaient restées telle qu’elle.
Le lendemain, Iroki devait s’installer chez lui avec sa petite amie, Keith. Ils ne devaient se marier que dans 1 ans.
-Bon, « Roki », je reste pas. Je dis bonjour à nos parents et je file au boulot!
-Ok Yum, à plus tard. Dit le jeune homme avant de monter les escaliers.
-C’est Yumi! Lui cria la jeune fille.
Ils n’avaient pas changés. Yumi et Iroki continuaient à se taquiner mutuellement.
Yumi récupéra sa fille et expliqua à ses parents ce qui c’était vraiment passé. Malgré les quelques réticences de son père, Yumi avait gardée son alliance.
En fait, elle n’avait pas réussi à l’enlever pendant la période où elle s’était séparée d’Ulrich. Mais maintenant, la blague glissait toute seule de son doigt…
Yumi était maintenant dans son cabinet avec sa fille et Odd qui n’avait pas arrêté de la regarder pendant tout le trajet. La jeune japonaise commençait à se poser des questions.
Sa fille jouait avec Odd sur son ordinateur, à côté d’elle. Soudain, laissant la fillette quelques minutes, le jeune homme se leva. Il se posta juste derrière Yumi qui relisait un dossier et préparait sa plaidoirie pour le procès qui devait avoir lieu une ou deux heures plus tard.
Odd mit ses bras de chaque cotés de Yumi et posa ses mains sur la table de façon à ce qu’il put voir ce que faisait son amie.
-Tu fais quoi ma chère japonaise?
-Je prépare ma plaidoirie. Répondit distraitement Yumi en notant quelques phrases en marge d’un grand paragraphe.
-Tu défend qui? Demanda Odd en appuya son menton sur la tête de Yumi.
-Un mec qui…enfin…non. C’est plutôt moi qui attaque. Un homme qui a violé une fille de 16 ans.
Yumi se retourna et Odd était si près d’elle que leurs lèvres s’effleurèrent, mais Yumi n’y fit pas attention et posa à Odd une question.
-Odd, mais qu’est ce que t’as? Me dit pas que t’as rien, je te croirai pas.
-Ben…je crois que je suis amoureux… mais, pas d’Elodie.
Enfin, je veux dire que…cette fille, c’est comme une sœur pour moi, et elle est déjà marié avec un ami…mais je sais pas ce qui se passe. Depuis ce matin, ben j’arrive plus à me l’enlever de la tête.
-Ah? Et qui c’est cette fille? L’interrogea discrètement la japonaise.
-Ben heu… je peux pas te le dire…
-Hum… Grogna Yumi distraitement.
-Tu m’écoutes ? Dit Odd vexé.
-Dis moi Odd, si tu étais une fille et que tu avais été violée, qu’est ce que tu r…
-STOP miss! Je suis pas une fille, donc ne me pose pas ce genre de questions. Fit Odd en souriant malicieusement à Yumi.
-Ouais ouais ok…tu vas me trouver bizzard, mais c’est une impression ou tu me dragues? Demanda Yumi moqueuse.
-Moi? Non, on est amis non? Et tu sais que j’adore embêter mes amis.
-Ca j’ai remarqué! Répondit Yumi en fermant le dossier.
La jeune japonaise avait encore 20 minutes avant l’arrivée de sa cliente. Elle décida de les passer avec Odd et Lay.
La fillette était assise sur les genoux de sa mère et Yumi était assise sur les genoux de Odd. Elle n’avait pas le choix car, elle refusait de déplacer son fauteuil.
-Maman, quand est ce qu’on va voir papa?
-J’en sais rien… à propos d’Ulrich j’avais promis de l’appeler, oups! Fit-elle en se tournant vers Odd qui avait des sueurs froides.
-Appelle vite avant qu’il n’alerte la police! Répondit Odd moqueur.
Yumi se leva et entra dans sa salle privée. Sa cliente arrivait dans moins de 5 minutes. Elle était obligée de mettre son portable sur haut parleur, car comme elle se changeait, elle avait les mains prises.
-Tu te changes? Je donnerai tout pour voir ça! Dit Ulrich.
-Moi aussi! Cria Odd de la salle voisine.
-Yumi, rassures moi, Odd n’est pas…
-Enfin Ulrich est ce que tu aurais perdu la tête? Odd est dans une AUTRE SALLE avec Lay. Répondit Yumi en insistant bien sur le « autre salle »
-C’était juste une question tu sais! Se défendit Ulrich.
-Faux, tu es tellement jaloux que je le sens d’ici! L’attaqua Yumi moqueuse.
-Ben, je donnerai n’importe quoi pour être là, avec toi, à la place de Odd. Continua Ulrich.
A cet instant, une petite sonnerie retentit, informant Yumi qui se faisait une queue de cheval, que sa cliente n’allait pas tarder à arriver.
-Je suis désolé Ulrich, mais Dora, Lola et Steeve ne vont pas tarder à arriver…
-Steeve ? Qui est ce ? Ne put s’empêcher de demander Ulrich.
-C’est le père de ma cliente! Il faut que tu arrêtes ta jalousie Ulrich! Au collège, c’était William, au lycée, Mikaël, à la fac, Daniel et maintenant Steeve!
-Désolé ma puce, mais si jamais un de ces mecs touchaient ne serait-ce qu’un poil de tes cheveux, je me serais fait un plaisir de leur casser la figure. Railla Ulrich qui était très protecteur envers sa famille.
-Et pourquoi ça? Demanda Odd dans l’autre pièce.
-PERSONNE NE TOUCHE A MA YUMI. C’EST COMPRIS ? ET CA VAUT AUSSI POUR TOI ! Je te fais confiance. C’est toi qui conduit. Mais si j’apprend qu’il est arrivé quelque chose à ma… à Lay ou à Yumi…
-Je pense qu’en sachant ce qui m’attendrait si un truc comme ça se produisait, à mon avis, je me serais suicidé! Plaisanta Odd.
Ulrich ne répondit pas. Il était dans un magasin automobile pour acheter sa voiture. Et bizarrement, la vendeuse le collait plus qu’une sangsue.
-Mademoiselle, mais laissez moi tranquille enfin! Je suis au téléphone là, et même si je n’y était pas, j ‘apprécierais tout de même que vous me lâchiez la main. Je suis marié je vous signale!
-Ulrich ? Qu’est ce qui se passe ? Demanda Yumi en fronçant les sourcils.
-C’est la vendeuse, elle me colle comme c’est pas permis, pire que Sissi. Et ce cher Paolo, ce faux-frère, au lieu de venir m’aider à décoller cette femme de mon corps, il se contente de rire BÊTEMENT.
-Ulrich je te préviens, si je viens à savoir que tu m’es infidèle, ou même que je sens un autre parfum sur toi que le mien, je te jure que ça va mal aller. Le prévînt Yumi en souriant presque.
-Depuis quand tu es aussi jalouse ma belle? L’interrogea Ulrich en tenta désespérément d’écarter la vendeuse de lui.
-Je ne suis pas jalouse du tout. C’est un simple avertissement.
-Et toi alors, si ce soir à ton dîner je sais que tu… Commença Ulrich. Mademoiselle silvouplait! Paolo, fais quelque chose, elle va m’embrasser! Cria soudain le jeune homme en faisant signe aux gardes du corps de réagir. Excuse moi Yumi…
-Oui, je t’écoute. Dit Ulrich deux ou trois minutes plus tard.
-Je suis désolé Ulrich, mais mes clients sont arrivés. Je dois y aller. S’excusa Yumi en coupant le haut-parleur.
-D’accord, je t’aime mon cœur. Je ne pourrai pas survivre jusqu’à ce soir sans toi. Murmura Ulrich.
-Ben, entre midi et deux, tu passes nous voir!
-Je verrai. A plus tard ma chérie. Répondit le jeune brun.
-A tout à l’heure mon prince ! Répondit ironiquement Yumi avant de raccrocher et de rejoindre ses clients.
Elle apparut en robe de procès aux yeux de Odd qui au grand étonnement de Yumi ne rit pas. La japonaise serra la main aux deux parents de la jeune femme.
-Veuillez excuser mon retard. S’excusa Yumi en mettant ses mains sur les épaules de la jeune fille en signe de courage.
Yumi invita la famille à s’asseoir et à son tour, s’installa dans son fauteuil, très sérieuse.
-Comme vous avez sûrement dû le constater, aujourd’hui, nous ne sommes pas seuls. Voici ma fille Lay et mon ami Odd Della Robbia. J’espère que leur présence ne vous pose aucun problème car ils resteront ici jusqu’à ce soir.
-Oh non, en plus votre fille est tellement mignonne qu’on dirait un ange et en plus, elle vous ressemble beaucoup. Fit la mère de la jeune femme de 16 ans.
-Oh et bien merci! Répondit Yumi en émettant un petit rire amical. Bien, revenons au procès. Dora, est ce que tu te sens prête mentalement? Demanda gentiment Yumi.
Dora secoua la tête d’un signe affirmatif. Depuis ce viol qui l’avait traumatisé, la jeune femme refusait de parler et se contentait de hocher la tête.
-Je sais que tout ça est très dur à vivre pour toi Dora, mais je ne pense pas que la solution se trouve dans le silence. Donc dans une demie heure, tu vas te retrouver face à une quarantaine de personnes et il va falloir que tu laisses exploser ton chagrin. Tout de sortir. Expliqua Yumi sur un ton très doux.
-Je ne sais pas si j’en serai capable. Dit la jeune fille dans un murmure.
-Mais bien sur que tu en seras capable, de ce côté-là, tu as toute ma confiance. Bon, maintenant, attendez moi dehors, j’arrive.
Yumi se retrouva seule avec Odd et sa fille, Lay.
-Bon, Odd, sur ce coup là, je te fais confiance pour garder Lay pendant deux ou trois heures, le temps que le procès se finisse. Dit-elle en enlaçant Odd pour le forcer à accepter.
-Yumi, tu ne serais pas en train de me draguer?
Yumi ne répondit pas et se contenta d’embrasser Odd sur la joue.
-Alors, c’est oui ou c’est non ? Demanda Yumi suppliante.
-C’est… oui, mais c’est bien parce que c’est toi .
-J’ai toujours ce que je veux. Répondit la japonaise en souriant.
-Ouais, ben …c’est pas juste! Tu me dragues pour de faux!
-Maman! Qu’est ce que tu fais ! Cria soudain Lay.
-Ma puce, t’inquiète pas, je suis pas en train de draguer ton parrain! Je fais juste ça pour qu’il accepte de te garder pendant que maman fera son boulot ! Expliqua Yumi.
-Ouais ben, si papa arrivait…
-Je ne fais rien de mal voyons ! Je ne flirte même pas !
-Ouais et c’est bien dommage ! Dit Odd très taquin.
-Oh toi, ça va, n’en rajoute pas! Répliqua Yumi avant de sortir de la pièce.
Odd sourit et secoua négativement la tête. Décidément, il ne pouvait rien refuser à Yumi. Après tout, c’était sa meilleure amie, et même sa sœur, alors, après tout…
Odd savait parfaitement que Yumi ne le draguait pas du tout. Elle avait simplement fait ça pour le forcer à garder sa fille. D’ailleurs, il n’était pas très content d’avoir fini par accepter car maintenant, pendant près de trois heures, il serait obligé de surveiller les moindre faits et gestes de Lay.
-Bon, alors ma puce, qu’est ce qu’on fait ?
-Je suis fâchée avec toi, tu dragues un peu trop ma maman d’abord! Répliqua Lay en croisant les bras.
-Mais qu’est ce que tu racontes miss, ta mère et moi, on se taquine juste un peu, c’est tout ! C’est une façon de se dire qu’on reste toujours amis. Expliqua Odd en s’asseyant.
-Ouais. Pour cette fois je te pardonne. Mais si tu recommence…
-Ok, pas la peine de t’exciter comme une puce! Dit Odd en commençant une partie de carte sur ordinateur avec Lay.
Après quatre heures, Yumi arriva enfin dans son cabinet. Elle était exténuée. Quelques mèches lui collaient au front et sur son visage, perlaient quelques gouttes de sueur.
Mais, malgré tout, un sourire éclairait son visage. Elle entra dans son bureau et s’installa dans son fauteuil. Elle paraissait ailleurs tout à coup. Le regard vide, elle observait les nuages derrière la fenêtre sur sa droite, qui était grande ouverte. Elle était confortablement installée, les yeux dans le vide, les mains croisées, avec sa robe noire d’avocate.
Yumi commençait sérieusement à douter du résultat du procès. Bien sûr, elle avait été impressionnante et avait su trouver une parade à chaque pièges de son collègue, qui était, il faut le dire, lui aussi très doué. Elle avait plusieurs fois interrompu son collègue et avait réussi à le mettre trois fois en difficulté. Collins avait bégayé. Il avait été troublé par l’assurance de la japonaise. Qui plus est, il en était amoureux. Pour Yumi, pas d’état d’âmes. Elle avait parfaitement fait son boulot. Le verdict serait rendu dans deux heures.
-Alors maman, comment c’est passé ton procès? Plaisanta Odd.
Yumi ne répondit pas. Elle était encore dans les nuages, à rêver..
-Yumi! Odd appel Yumi est ce que vous me recevez! Cria Odd.
-Hein quoi? Mon procès ? J’en sais rien. Le verdict sera rendu dans deux heures. Répondit distraitement Yumi.
Bien que la japonaise avait ses vêtements sous sa robe, elle ne voulait pas l’enlever préférant attendre la fin véritable du procès. Et lorsqu’enfin elle l’ôta, il était 17H00.
Vers 18H00, Ulrich était arrivé et était entré sans bruit dans le cabinet de Yumi. Celle-ci était en train, de travailler sur son prochain procès qui devait se dérouler la semaine suivante.
Odd et Lay étaient sortis jouer un peu et Ulrich en profita pour se glisser sans bruit derrière le fauteuil de sa femme qui ne remarqua rien, toujours penchée sur son dossier.
Il enlaça Yumi qui sursauta et se retourna. Elle se leva.
-Salut ma princesse. Chuchota tendrement Ulrich en prenant Yumi dans ses bras pour lui faire un énorme câlin amoureux.
-Salut mon chéri. Murmura Yumi en serrant Ulrich contre son cœur.
Depuis ce matin, Yumi avait énormément manqué à Ulrich. Il n’avait pas pu résister à l’envie de passer la voir à son travail. Il en profiterait aussi pour ramener Lay chez eux. Il serra Yumi aussi fort qu’il le pu. Il voulait s’imprégner du parfum de la japonaise pour ne jamais l’oublier. Ils durent rester dans cette position pendant au moins cinq minutes et lorsque Ulrich se décolla de Yumi, il s’aperçut qu’elle s’était endormie sur son épaule. Il sourit.
Yumi devait être vraiment épuisée pour qu’elle s’endorme ainsi. Ulrich était vraiment déçu et amusé à la fois. Pour une fois qu’il avait l’intention de passer quelques minutes seul à seul avec Yumi, voilà qu’elle s’endormait dans ses bras. Le jeune brun la déposa sur une chaise longue en cuir qui se trouvait dans le cabinet et la regarda d’un air tendre. Yumi paraissait épuisée. Sa longue natte c’était défaite, laissant place à une longue et souple queue de cheval.
Ulrich écarta, d’un geste très doux et plus tendre que d’habitude, un mèche du front de Yumi et lui caressa la joue. Yumi ouvrit les yeux et se redressa doucement.
-Dis moi princesse, si je te réclame un autre câlin, tu vas pas te rendormir dans mes bras, hein?
-Je ne pense pas. Murmura la japonaise en souriant.
-Alors dans ce cas, je veux un autre câlin. Et vite!
Yumi se leva et prit à nouveau Ulrich dans ses bras pour un long et tendre câlin. Elle était si proche du visage d’Ulrich qu’elle pouvait voir briller une petite lueur de malice, dans ses yeux. Elle le regarda longuement.
-Alors qu’est ce que tu fais ici? L’interrogea Yumi en lui caressant la nuque.
-Je suis venu te voir. J’ai pas pu résister, tu me manquais vraiment trop et j’étais en manque de câlins, qui plus est ! Alors je suis venu m’approvisionner en amour pour avoir la force de résister à ton absence jusqu’à ce soir.
Yumi l’embrassa tendrement.
-Mon pauvre Ulrich. Tu vas devoir attendre longtemps! Je pense être de retour vers 2H00 au plus tard.
-Oh non! Yumi, tu veux ma mort ou quoi ? Murmura Ulrich qui se faisait suppliant.
-Bon, d’accord, j’essaierai d’être là pour 1H30. Répondit Yumi en caressant la joue d’Ulrich.
-C’est encore trop tard! Tu te rends compte ça fait plus de sept heures passées sans toi à mes côtés ! Sept heures sans câlins et sans petits baisers de ta part ! Ah non, vraiment je ne tiendrai pas.
-Bon, je ferai mon possible pour rentrer avant 1H30. Décida Yumi en lâchant Ulrich qui la retînt.
-Non non ma puce, tu restes dans mes bras. Si je dois passer plus de six heures sans toi! Je veux au moins une tonne de câlins pour te pardonner et pour m’aider à patienter jusqu’à ton retour!
-Olala qu’est ce que tu peux être câlin aujourd’hui toi alors! Murmura Yumi en embrassant Ulrich sur le front.
-Ben… faut bien que je fasse quelques provisions!
-Mais à se point-là, faut être dingue! Déclara Yumi.
-Mais je suis dingue! Tu devrais le savoir. Affirma Ulrich sans hésitation.
-Ah oui?
-Ouais, je suis dingue de toi! Murmura Ulrich en souriant avant de l’embrasser.
Ulrich était passionné et il enlaça Yumi. Ce baiser si passionné et remplit d’amour se transforma en un baiser langoureux et amoureux débordant d’amour. Yumi prenait plaisir à ce baiser et sentait tout l’amour d’Ulrich présent dans celui-ci. Ils avaient été séparés pendant deux mois et n’étaient restés ensemble que quelques heures à cause de leur emploi du temps très chargé. Lorsque Ulrich et Yumi décollèrent leur lèvres l’une de l’autre, Yumi fut surprise.
-Wouaw! Fit-elle en reprenant son souffle.
-T’as compris de quoi je parlais tout à l’heure?
-Ben dis donc, on peut pas dire que tu ne m’aimes pas! Lança Yumi en refaisant sa tresse.
-Je ne t’aime pas, je t’adore.
-Tu es bizzard aujourd’hui Ulrich. Tu es sûr que sa va ? Demanda Yumi en se tournant vers Ulrich.
-Oui, ça va. Je suis juste un peu fatigué par l’entraînement. Paolo m’a présenté un nouvel adversaire ce matin et j’ai dû l’affronter encore et encore, et ça pendant toute la journée.
-Mon pauvre chou… Murmura Yumi en regardant par la fenêtre.
Ulrich se déplaça et se mit derrière Yumi. Il l’enlaça tendrement. Yumi sursauta à cause d’une sensation bizarre. Quelque chose de glacé était sur sa taille.
-Tu as les mains glacées Ulrich! Tu es malade?
-Non. Murmura Ulrich en embrassant Yumi sur la joue.
-Tu récupères Lay mon petit ange? Supplia Yumi de la même façon qu’elle l’avait fait pour Odd.
-Pas de problème. Au fait, j’aime bien ce truc, mon petit ange. Je crois que je vais carrément t’appeler mon ange. Parce que vraiment, tu dois être tombé du ciel!
-T’exagère pas un peu là? Dit Yumi amusée.
-Non.
-Bon, mon chéri, je vais devoir y aller. Je vais être en retard si je n’y vais pas.
-Quelle importance! Chuchota Ulrich qui s’en fichait complètement.
Tout ce qu’il voulait, c’était rester avec Yumi. Pendant des heures.
Ulrich contempla les étoiles qui commençaient à s’allumer dans le ciel qui était d’un bleu nuit.
-Ulrich… Dit Yumi.
-D’accord. Mais avant que tu t’en ailles, je veux un dernier gros câlin et un dernier baiser passionné et ensuite, si je suis de bonne humeur, je te laisserai peut-être filer.
Yumi se retourna et embrassa Ulrich comme jamais. Un baiser langoureux, passionné, amoureux, tendre, sucré, doux et remplit d’amour à ras-bord. Ulrich n’en revenait pas. Lorsqu’après quelques minutes, la japonaise lâcha Ulrich il s’assit sur une chaise tant il était chamboulé.
-Wouaw ! Fit-il à son tour.
-Satisfait?
-J’adore. Faudra que tu me refasse ça ce soir. Je suis… chamboulé… C’est trop bizzard! Murmura Ulrich en se levant.
-Bon, on va chercher Odd et Lay alors! Lança Yumi en entraînant Ulrich par la main.
Lorsqu’ils trouvèrent les deux recherchés, ils éclatèrent de rire. Odd était assis sur un banc, Lay sur les genoux. Ils dormaient à point fermé. Yumi secoua Odd qui se réveilla en sursaut. Ulrich prit doucement sa fille dans ses bras sans la réveiller et alla la mettre dans sa voiture. Pendant que Yumi discutait un peu avec Odd et lui expliquait le trajet à faire et la façon dont il devrait se tenir.
-Odd silteplait, rends moi un service. Surtout tu évites de te goinfrer comme tu sais si bien le faire! Lança Yumi en souriant.
-T’es marrante toi ! Quand on va au restau, habituellement c’est pour manger non ? Répliqua Odd vexé.
-Oui mais, là je te demande simplement de ne pas te goinfrer. Fais comme quand on déjeunait avec le juge la semaine dernière.
-En gros tu me demandes de mourir de faim ! S’écria Odd étonné.
-Mais non ! Répondit Yumi.
-Ben c’est bien ce qui c’est passé avec le juge. En rentrant chez moi, je me suis enfilé un maxi burger et une double portion de frites. Informa Odd en se levant.
-Oh et puis, fais ce que tu veux. Décida Yumi en boudant tandis qu’Ulrich revenait vers eux.
Odd le salua amicalement.
-Alors vieux, ça gaz ? T’as la forme ?
-Ouais. Je pète la forme. Répondit Ulrich.
-Alors princesse on y va ? Demanda Odd en s’adressant à Yumi.
-Ouais. Je vais chercher mon manteau dans mon bureau et j’arrive. Fit Yumi en se dirigeant déjà vers son cabinet.
-Attends Odd. Je besoin de te dire un truc. Dit Ulrich à son ami.
-Je t’écoute.
-Est ce que tu sais si un certain Collins sera présent ?
-Heu… Collins…. Oui pourquoi ? L’interrogea Odd amusé.
-Tu vas me rendre un grand service tu me le surveille et tu le laisse pas seul avec Yumi. Ce mec ne m’inspire pas et je suis sûr que dès qu’il sera seul avec elle il va…
-Sois pas parano Ulrich, je vais garder un œil sur elle. A plus! Lança Odd avant de se diriger vers la voiture ne courant.
Vers 00H30, ils avaient finis de dîner et tout les employées étaient rentrés chez eux. Sauf Marc Collins et Yumi. Celui-si lui avait demandé quelques conseils pour s’améliorer et peut-être un jour devenir un aussi bon avocat que Yumi. La japonaise avait accepté de bon cœur et se trouvait maintenant dans son cabinet, assise sur la chaise longue en cuir.
Marc lui avait dit qu’il allait chercher son dossier dans son bureau qui se trouvait un étage plus haut que celui de Yumi.
La japonaise commençait vraiment à somnoler. Elle était exténué. Odd était en train de jouer au flipper dans un bar non loin du cabinet de Yumi.
Lorsque Marc Collins revînt, son dossier à la main, la jeune japonaise était profondément endormie. Il posa sans bruit son dossier sur le bureau de Yumi et s’assit sur la chaise à côté d’elle.
Yumi portait encore sa veste brune et une mèche rebelle était posée sur son front. Collins écarta la mèche d’un geste et enleva la veste de Yumi.
La japonaise portait un mini haut blanc et un pantalon beige. Collins caressa doucement la joue de Yumi qui dormait toujours profondément. C’était compréhensible, sa journée avait été épuisante.
Collins posa délicatement sa mains sur la taille de Yumi, toujours endormie.
La main de Collins glissa sous le mini haut de Yumi et monta jusqu’à sa cage thoracique. Elle allait aller plus haut lorsque la porte du cabinet s’ouvrit, laissant apparaître Odd avec un éclair au chocolat dans la bouche.
Futur Lyokofan
Messages: 17
Inscription: 27 Sep 2006, 14:10
Localisation: dans l'océan avec les poissons
quelle va être la réaction d'Odd? Celle de Yumi quand il se déclarera...
c'est toujours aussi captivant et bien décrit (et blablabla...

j'ai tellement accroché à ta fic qu'il est dur de devoir attendre la suite!
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Futur Lyokofan
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Lyokophile à vie
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Localisation: Ducos-Martinique (Plus communément appelé Madinina)
Anonymous a écrit:(merci pour vos commentaires et bonne lesture!) (Alala!!! Faut vraiment que je corrige cette manie de pas me connecter tout de suite!!!) Donc voila ma suite à moi, auteur de cette fiction: vanene. C'était moi tout a lheure aussi, dans le dernier message. Mais je déteste appraître comme une invitée.)
Yumi dormait encore.
Odd tira Collins hors du cabinet pour ne pas réveiller la japonaise et laissa exploser sa colère.
-Qu’est ce que vous faisiez ? Vous êtes malade ou quoi ! Hurla Odd en tenant Marc Collins par le col de sa chemise.
-Mais lâchez moi! Je n’ai rien fait!
-Jouez pas à ça avec moi. Je vous ai vu. Est ce que vous savez que la fille que vous étiez en train de tripoter est ma SOEUR et qu’elle est MARIEE ? Cria encore Odd en insistant bien sur les mots sœur et mariée tout en resserrant son étreinte autour du col de Collins qui tremblait presque de peur.
Odd était fou de rage. Il avait envie d’écraser son point sur le nez de Collins. Pourtant, il avait crû Ulrich parano, mais son ami avait eu raison de se méfier de cet homme.
Odd n’avait pas crû cet homme dangereux au premier abord. Il avait des yeux marrons et quelques légères rides à ceux-ci. Il avait un gentil sourire et était plutôt corpulent. Pas trop non plus. Odd le dépassait de trois bon centimètres. Marc devait avoir la trentaine et semblait très sympathique. Le jeune blond avait eu tort de se fier à tout cela, car il s’était trompé sur toute la ligne. Jamais il n’aurait cru cette homme aussi pervers.
Odd était vraiment hors de lui.
-Lâchez-moi ou j’appel la sécurité ! Avertit l’homme qui commençait à s’énerver.
-Je vais vous dire une bonne chose Marc. Si nous étions seuls dans ce bâtiment, il y a longtemps que je vous aurais mi mon poing dans la figure. Mais manque de chance, il y a ma SŒUR à côté.
-Laissez moi tranquille. Je dois rentrer chez moi. Répliqua sèchement Collins.
-Vous êtes un lâche. Yumi ne vous aime pas comme vous le voudriez et vous avez profité de son sommeil pour la… tripoter… vous êtes un lâche et vous me dégoûtez Collins ! Cria Odd tandis que la porte du cabinet s’ouvrait laissant apparaître Yumi.
-Qu’est ce qui se passe ici? Demanda Yumi encore endormie.
-J’ai surpris cet espèce de pervers en train de…
-Yumi, il vous ment. C’est un fou… Le coupa Collins.
-Fermez-là quand je parle. Je disais Yumi, que j’ai surpris cet espèce de pervers en train de te tripoter pendant ton sommeil. Répondit Odd furieux en lâchant Collins.
-Quoi? Hoqueta Yumi en se tournant vers son collègue.
-C’est la pure vérité. Je suis arrivé, j’ai ouvert la porte de ton cabinet et il avait la main sous ton...t-shirt… enfin sous ton haut quoi! Dit Odd toujours furieux mais un peu gêné de devoir expliquer ce genre de chose à Yumi.
Yumi était sidérée. Elle n’aurait jamais cru Collins capable d’un tel acte. La colère commençait à monter en elle. Elle était debout, les poings serrés, la tête baissée et les yeux fermés. Soudain, Yumi réagit. Elle enchaîna trois coups de pieds que Collins reçu de pleins fouet. Alors que l’homme était étalé par terre, Yumi s’avança et se positionna de façon à ce que Collins soit entre ses pieds. Elle se baissa à son niveau et lui mit une gifle.
-Vous êtes dégoûtant. Osez encore vous approchez de moi, et vous ne serez plus de ce monde. Murmura froidement Yumi avant de se lever.
Elle entra dans son cabinet, prit son manteau et balança le dossier de Collins hors de la pièce. Puis, elle ferma la porte à clé et s’en alla suivit de Odd qui mit un coup de pieds dans le dossier, faisant toutes les feuilles s’envoler. Dans la voiture, Yumi semblait soucieuse était très pâle.
-Ca va aller Yumi t’inquiète pas. Ulrich comprendra. J’en suis sûr. Murmura Odd.
-Je ne m’inquiète pas à ce niveau, mais ce mec m’a… enfin… c’est dégueulasse merde!
-Calme toi Yumi. N’y pense plus, passe à autre chose. Conseilla Odd en fixant la route.
-Facile à dire… Commença Yumi qui pensait surtout à Ulrich.
Le reste du voyage se passa sans qu’ils ouvrent la bouche et Odd raconta à Ulrich se qui c’était passé. Comme prévu, Ulrich réagi mal au début, mais se radoucit face à Yumi lorsque Odd rentra chez lui. Mais il sortit tout de même se calmer quelques minutes.
-Et mon câlin alors! S’écria a t-il tandis que Yumi s’asseyait avec un bon livre sur le canapé de leur salon.
-Ben… tout d’abord, j’ai besoin de mon petit canapé. Dit Yumi en se levant.
Elle prit Ulrich par la main et l’attira sur le canapé. Une fois Ulrich assit, elle s’installa confortablement dans ses bras et commença sa lecture.
-Tu lis quoi ? Demanda soudain Ulrich.
Yumi ne répondit pas. Elle lui mit simplement un doigt sur les lèvres pour l’empêcher de continuer à parler.
Elle ferma son livre et le posa sur le sol. Puis, elle se blottit dans les bras d’Ulrich et ferma les yeux.
Yumi était entourée des bras d’Ulrich, qui la tenait toujours très protecteur, comme un être fragile. Il était toujours très tendre avec elle. Yumi réfléchissait et Ulrich l’observait de ses yeux marrons. Après 20 minutes, le détecteur ne détectant aucun mouvement baissa la force de la lumière.
Yumi était encore dans les bras d’Ulrich. Soudain, elle eut une irrésistible envie de rire et pouffa dans ses bras.
-Ulrich, j’ai une question-piège pour toi! Murmura soudain Yumi sur un ton taquin.
-Hum…vas-y, je t’écoute. Répondit Ulrich en souriant.
Yumi s’assit sur le canapé à côté d’Ulrich. Elle y était très à l’aise. Allongée, la tête sur l’accoudoir. Ulrich la regardait tendrement, un sourire amusé aux lèvres.
-Alors cette question? Fit Ulrich intrigué..
-Quelle partie de mon corps préfère-tu ? Tu as trente secondes pour répondre.
Ulrich réfléchit, mais il connaissait parfaitement la réponse. Ce qui le fit sourire.
-Alors ? Demanda Yumi curieuse d’entendre la réponse.
Ulrich se contenta de sourire d’un air mystérieux.
-Allez Ulrich, dis moi ce que c’est! Supplia Yumi intriguée.
-Hum… la partie de ton corps que je préfère… c’est…Il ne continua pas sa phrase laissant ;Yumi dans le doute.
-Ulrich !!! Allez arrête de me faire attendre comme ça! S’écria Yumi très curieuse.
-Mais t’es drôles toi. J’ai pas fait un bac S moi! Je sais pas comment ça s’appel! Ironisa Ulrich.
Ulrich bondit sur Yumi et se mit à la chatouiller. C’était son jeu favoris. Yumi portait un autre mini haut, bleu cette fois, et un short blanc. Ulrich passa sa main sous son t-shirt et la chatouilla. Yumi riait aux éclats.
-C’est ce que je préfère chez toi. Cette partie-là. Dit Ulrich en la chatouilla à l’endroit désigné.
-J’ai compris…. Ulrich…Arrête…je t’en supplie… Dit Yumi en riant.
Ulrich arrêta de chatouiller Yumi, mais resta dans ses bras. Il la fixa intensément, une lueur amusée dans le regard. Yumi lui caressa tendrement la joue.
-Tu es incorrigible. Pourtant tu sais bien que je suis très sensible aux chatouilles ! Lui reprocha Yumi.
-Mais c’est pour ça que je t’adore.
-C’est pas parce que tu m’aimes que tu m’adores? Fit Yumi qui en faisant mine de bouder.
-Si, y a de ça…
-Je veux une preuve ! Exigea la japonaise.
-Un câlin! Décida Ulrich en prenant Yumi dans ses bras.
La japonaise émit un rire. Puis, elle embrassa Ulrich sur la joue. Celui-ci la lâcha mais son visage était très près de celui de Yumi.
Le jeune homme l’embrassa tendrement. Soudain, Ulrich éclata de rire. Yumi venait de le chatouiller.
-Pas de bisous ce soir. Je te punie pour m’avoir chatouillé. Décida Yumi en se levant.
-Ah non ! C’est pas juste ! Je voulais le super bisous! Dit Ulrich avec un air d’enfant gâté en croisant les bras.
-Mais tu l’auras ton super truc. Assura Yumi avec ironie avant d’embrasser Ulrich.
Le jeune brun était à nouveau chamboulé. Il adorait cet effet produit par Yumi.
-Wouaw !Je crois que c’est encore mieux que la dernière fois ! Dit Ulrich en rendant à Yumi son baiser.
-Je confirme, c’est mieux que la dernière fois ! Murmura Yumi avant d’embrasser encore son mari qui était aux anges.
De son côté, Jérémie dormait tranquillement tandis qu’Aélita s’occupait de Zakari.
Quand à Odd, il regarde paisiblement la télévision, alors qu’Elodie et Erika dorment au premier étage.
Le lendemain, Erika est la première à se lever. Elle porte un pyjama blanc. La fillette, aussi taquine que son père, décide d’aller réveiller ses parents. Il est encore tôt. Il n’est que 7H30.
-Papa ! Murmura la fillette.
-Papa ! Répéta Erika en haussant légèrement le ton.
-Hum…Grogna Odd encore endormi.
-Papa ! Papa ! Papa ! Cria alors Erika.
Odd sursauta si violemment qu’il en tomba de son lit et se retrouva sur la moquette, enroulé dans sa couette. Erika et Elodie éclatèrent de rire tandis que Odd s’allongeait à nouveau sur le lit, débarrassé de la couette.
Erika se mit à sauter sur son père qui riait. Après dix minutes de jeu, Odd se leva et prit sa douche. Ensuite, il baigna sa fille et Elodie partit à son travail comme d’habitude vers 7H30.
Quelques jours après, ce fut la rentrée. L’école reprit pour Erika et Lay qui étaient particulièrement excitées d’y retourner.
Lay et Erika jouaient ensemble pendant la récréation, dans un grand gruyère qui était leur cabane secrète. Elles n’autorisaient personne d’autre à y entrer à part Romain qui était l’amoureux de Lay.
C’était Lundi et les trois enfants discutaient calmement lorsqu’une violente dispute éclata entre les deux fillettes.
-Mais moi je te dis que j’ai un amoureux et que c’est Romain! Cria Erika.
-Romain c’est mon amoureux d’abord, et pas le tiens ! Hurla Lay en se levant.
-C’est pas vrai. Parce que je t’ai vu l’autre jour près de la balançoire et t’as embrassé Romaric. Et sur la bouche en plus ! Reprit Erika en se levant à son tour agacée.
-C’est même pas vrai d’abord. C’est Dany ton amoureux!
-Et alors ! Cria Erika.
-J’ai pas embrassé Romaric ! Hurla Lay en sentant la colère monter.
-Sale menteuse ! Tu l’as embrassé. Je t’ai vu ! Continua Erika.
-C’est toi la menteuse. T’es jalouse parce que Romain et moi on est marié et pas toi ! Fulmina Lay.
-Même pas vrai d’abord!
-Si c’est vrai! Reprit Lay en défiant Erika du regard.
-Non! Se défendit Erika en s’énervant de plus en plus.
-Menteuse !
-Toi même ! Répliqua Erika en colère.
-Jalouse !
-T’es qu’une peste ! Je veux plus te voir ! Je m’en vais ! Décida Erika excédée.
-Ben vas-y !
Romain n’avait pas ouvert la bouche. Il avait assisté à la dispute sans prendre parti pour aucune des deux fillettes.
Il se demandait ce qui allait se passer, maintenant qu’Erika et Lay étaient en froid.
Pendant toute la semaine, elles ne s’adressèrent pas une fois la paroles, se lançant de temps à autres des regards meurtriers et chargés de reproches.
Pourtant, le vendredi soir, Odd et Erika furent invités à dîner chez Ulrich et Yumi.
Elodie, Jérémie et Aélita étaient absents. La femme de Odd, à cause de son travail et les Belpois à cause Zakari qui était enrhumé.
A table, tout le monde avait remarqué les regards assassins que se lançaient les fillettes et ils s’attaquèrent au problème aussitôt le dîner terminé.
-Les filles, qu’est ce qui se passe à la fin ? Fit Yumi en prenant les deux fillettes sur ses genoux.
-Rien. Répondit Lay en tournant le dos à Erika.
-Erika ? Interrogea Ulrich avec un regard plutôt tendre mais tout de même autoritaire.
-On est fâchée. Ca va vous êtes content ?
-Tu vas te calmer jeune fille. Dit Odd d’un ton très sérieux en prenant sa fille sur ses genoux.
-Alors qui nous raconte ce qui c’est passé ? Fit Yumi en soupirant.
-Elle m’a traitée de menteuse ! Cria Erika.
-Lay ? Fit Odd en retenant sa fille qui voulait sauter sur la fillette.
-Elle m’a traitée de sale peste! Cria Lay en allant se réfugier dans les bras de son père.
-Erika ! Gronda Odd.
-Elle a embrassé Romaric sur la bouche alors qu’elle aimait, soit disant, Romain ! Se défendit la fillette piquée au vif.
-C’est même pas vrai d’abord ! Tu mens ! Cria Lay en pleurant contre son père, la tête dans le t-shirt d’Ulrich.
Erika s’approcha timidement de Lay. Elle avait vivement réagit aux pleurs de son amie.
Erika prit doucement la main de Lay, qui se leva et se posta juste devant elle.
Erika avait lâché la main de la fillette. Elles se défiaient du regard. On avait l’impression qu’un combat allait éclater. Odd voulut intervenir, mais d’un signe de tête, Ulrich l’en empêcha.
Les fillettes étaient presque semblables, par leurs tenues. Lay, portait une robe bleu clair et Erika, une robe bleu turquoise. Elles avaient toutes les deux une longue natte en guise de coiffure.
Quand à Ulrich, toujours égale à lui même, il portait un t-shirt à manches courtes et un pantalon noirs. Odd avec son pantalon bleu et son t-shirt blanc était anxieux et prévoyait la réaction des fillettes et Yumi, avec sa robe rouge tournoyant autour d’elle affichait un sourire amusé.
Soudain, Erika et Lay pouffèrent de rire avant de s’écrouler sur le sol, mortes de rire.
-Mes enfants…mes enfants… Soupira Ulrich. Allez-y. Filez !
Les fillettes ne se le firent pas répéter et coururent dans la chambre de Lay.
-Bon, sinon, pas de manifestations au niveau de Lay ? Demanda Odd.
-Non. Répondit sèchement Ulrich qui n’aimait pas trop qu’on lui rappel que Xana lui avait « pris » sa fille.
-Et toi Odd, comment ça va avec Elodie ? C’est toujours le grand amour ? Fit ironiquement Yumi.
-Bien sûr, mais comment ne pas craquer pour un beau mec comme moi! Toutes les filles sont à mes trousses ! Se vanta celui-ci.
-C’est ça… Murmura Yumi en riant.
-T ‘es sûr qu’elles prennent pas plutôt leurs jambes à leur cou en te voyant ? Ajouta Ulrich.
-Ha ha trop drôle… Grogna Odd en croisant les bras.
-Ca l’est Odd, mais ne t’inquiète pas, Elodie, elle, t’aime au moins… je me demande comment elle fait avec tes pieds d’ailleurs… Fit Ulrich en souriant.
-Bon, cette fois, j’en ai marre de me prendre des vannes! Il est déjà 01H00 du matin. Je prend Lay pour la nuit comme convenu et on y va. Dit le blondinet en se levant avant de s’étirer d’une manière féline.
-Lay, Erika ! Vous partez ! Descendez vite ou Odd partira sans vous ! Cria Yumi vers le premier étage où étaient les filles.
Elles dégringolèrent les escaliers quatre à quatre. Au passage, Yumi tendit son sac à Lay qui le saisit, avant de faire un énorme câlin à sa mère.
Puis la fillette sauta dans les bras d’Ulrich qui la rattrapa avec une facilité déconcertante. Il la serra dans ses bras.
-Tu vas me manquer ma petite pomme. Murmura Ulrich en caressant tendrement les cheveux de sa fille.
-Tu vas me manquer aussi papa.
-Avec tout ça, tu vas manquer l’entraînement de penchak silat. Dit Ulrich en souriant presque.
-Oh non ! Tu m’attends ! Tu commences pas sans moi ! Décida la fillette avec autorité.
-Alors ça non. C’est le matin que je m’entraîne et pendant ce temps, tu seras avec Odd et Erika. Alors ce que je te propose, c’est un petit entraînement le soir quand tu rentreras. Ca te va ?
-Hum… D’accord ! Bon, à demain…soir ! Cria Lay en s’éloignant en courant.
Ulrich prit une douche à l’étage. Lorsqu’il sortit de la salle de bain, Yumi était encore dans le salon. Ulrich s’allongea pour réfléchir un peu.
Il se demandait si tout était vraiment fini avec Xana. Ulrich était resté le même, toujours cachottier, mystérieux mais avec un minimum de sagesse.
Il avait toujours refusé de se confier et ne l’avait jamais fait.
La pièce était plongée dans l’ombre de la nuit. La lumière était éteinte et le seul éclairage provenait de la Lune. Les fenêtres étant grandes ouvertes, un petit vent frais se glissait dans la pièce et refroidissait l’air. Il regardait le plafond, lorsqu’il plongea en douceur, dans un profond sommeil.
Lorsque Yumi entra dans la pièce, elle ne fit pas de bruit. Ulrich dormait paisiblement. Doucement, elle se glissa sous les couvertures et automatiquement, les bras d’Ulrich se refermèrent sur elle, d’un geste doux et affectueux. Yumi eut un frisson, ce qui réveilla Ulrich qui avait un sommeil très léger.
-Tu as froid ? Demanda t-il à Yumi.
-Un peu. Répondit la japonaise.
Ulrich se rapprocha d’elle. Yumi se tourna du côté d’Ulrich.
-Est ce que tu crois que si on adoptait Romain ça poserait un problème avec Lay ?Demanda soudain Yumi le visage à quelques centimètre de celui du jeune brun.
-Franchement, j’en sais rien Yumi. On devrait attendre un peu je pense.
-Tu as sûrement raison. Murmura Yumi en se blottissant contre Ulrich.
Elle eut un nouveau frisson.
-T’as encore froid ? Se moqua Ulrich en riant.
-Non.
-Alors pourquoi tu frissonnes ? L’interrogea Ulrich curieux d’entendre la réponse de la japonaise.
-C’était un frisson de plaisir…
-A cause de quoi ? Demanda encore Ulrich.
-De ta peau. Murmura Yumi en souriant avant de fermer les yeux.
-Qu’est ce qu’elle a ma peau ?
-Elle est lisse, parfumée… un vrai délice…
-Ben te gènes pas princesse, mets toi à l’aise ! Ironisa Ulrich.
-Vraiment ?
-Fais comme chez toi ! Déclara Ulrich en souriant.
Yumi escalada Ulrich qui riait, car il était plutôt chatouilleux. Puis, elle s’allongea sur lui, la tête sur son torse-nu. Ses cheveux lâchés étaient ramenés sur ses épaules.
Yumi sourit à Ulrich, déposa un tendre baiser sur le torse du jeune homme, y posa la tête, ferma les yeux et s’endormit.
Soudain, Ulrich vit des ombres se dessiner sur le plafond et se matérialiser en trois grosse mygales d’une taille inhabituelle. Yumi dormait toujours. Ulrich la posa doucement sur le lit se redressa et commença à se battre contre les trois bestioles qui l’attaquèrent. Il se défendit et après une demie heure de lutte acharnée, il parvînt à éliminer les trois monstres.
Il décida de réveiller Yumi. Celle-ci ne bougeait pas. Il la secoua de plus en plus fort, mais il n’y avait aucune réaction de la japonaise.
Ulrich prit peur. Son cœur allait exploser d’un moment à l’autre, tant il s’inquiétait. Pour se rassurer, il prit le pouls de Yumi. Celui-ci battait encore faiblement et sur le cou de la japonaise, on pouvait distinguer deux petites piqûres. Ulrich s’énerva soudain. Les mygales… Ces sales bêtes avaient mordu Yumi. Ces bestioles avaient osées toucher à l’un de ses bien les plus précieux… Il imaginait très bien les pattes velues sur le corps de sa femme. L’instant où elle s’était réveillée et débattue. Le moment où elle avait tenté d’appeler Ulrich à l’aide et où les mygales l’avaient mordue. Son cri de douleur… il était dégoûté.
Soudain, il y eut un rire sarcastique. Petit à petit, les meubles disparurent, avec les fenêtres et tout le reste.
Ils se trouvaient, Yumi et lui, dans le néant. Il n’y avait pas d’entrée, pas de sortie…rien…le néant et l’obscurité…
A nouveau, le rire se fit entendre. Ulrich l’écouta attentivement… il connaissait ce rire…il le connaissait par cœur… Lay…
Elle apparut alors devant son père tenant dans sa main, un sabre. Elle avançait vers sa mère d’un pas décidé, et dans ses yeux, le signe de Xana semblait secoué d’ultrasons.
Ulrich se leva et à ses pieds, un grand sabre apparut. Il le saisit tel un automate. Il regardait la fillette qui avançait toujours. Ulrich était partagé.
C’était la vie de sa fille…ou celle de Yumi…il était perdu…écartelé entre les deux personnes les plus importantes de sa vie.
Lay était arrivée juste en face de son père.
Ulrich tandis doucement la main et caressa la joue de sa fille qui se dégagea brutalement, pointant son sabre devant elle.
Elle le leva et l’abaissa devant elle. Au moment où le sabre allait frapper…quelqu’un cria le nom du jeune brun et brusquement, la chambre réapparut.
La vision floue du jeune brun se clarifia. Yumi était assise juste en face d’Ulrich. D’un coup, le jeune homme compris tout ce qui c’était passé…un simple cauchemar. Son cœur cognait si fort dans sa poitrine, qu’il lui faisait presque mal. Sa respiration était saccadée. Il était devenu pâle d’un coup. Après quelques secondes, sa couleur habituelle refit surface.
Yumi, très inquiète pour son mari, passa une main douce sur son front. Puis elle le serra dans ses bras.
Ulrich ne bougea pas, encore sous le choc.
-Ca va ? Demanda Yumi d’une voix douce en observant son mari.
-Ouais. Répondit Ulrich en se levant.
Il s’habilla et ouvrit la porte de la chambre. Il se retourna.
-Je sors. Dit-il à Yumi avant de refermer la porte derrière lui.
La japonaise n’avait pas bougé. Le Ulrich mystérieux, ténébreux et silencieux avait réapparut suite à ce rêve. Elle se posait d’ailleurs pleins de question à ce sujet.
Elle se repassa la scène.
Ulrich ne bougeait pas et puis, brutalement il avait attrapé les draps et les avait serrés de toutes ses forces. A ce moment, Yumi s’était réveillée.
Doucement, Ulrich avait passé sa main sur sa joue, puis s’était immobilisé et il avait ouvert les yeux et c’était redressé à l’appel de son nom.
Du côté de Jérémie et Aélita, ils dormaient tous. Leur maison était silencieuse.
Quand à Odd, Erika et Lay, ils s’étaient endormis devant la télévision. Elodie n’était pas encore rentrée et lorsque Odd ouvrit les yeux, quel ne fut pas sa surprise de voir debout devant lui, Ulrich !
Ensembles, ils montèrent les fillettes au premier puis Odd interrogea Ulrich.
-Qu’est ce qui c’est passé ? T’as vu l’heure ? Tu t’es disputé avec Yumi ? Un accident ? Elle est morte ? A l’hôpital ? Blessée ? S’inquiéta Odd.
-Non non, j’avais juste besoin de vérifier que ma fille… enfin que Lay allait bien.
-Hein ?
-J’ai rêvé d’un truc bizzard tout à l’heure et ça m’a un peu… ébranlé on va dire… Murmura Ulrich.
-Ok ok, mais maintenant que tu as vu que Lay allait super bien, tu retournes voir Yumi. La pauvre, elle est vraiment folle de s’être marié avec un mec comme toi ! Plaisanta Odd.
-Elodie est pas mieux avec toi je te fais voir ! Je me demande même comment elle fait pour vivre avec toi… et tes odeurs… Répliqua Ulrich avec un sourire mesquin sur les lèvres.
-Allé, vas la voir je te dis, elle doit être inquiète ! Supplia Odd en parlant de Yumi.
-Je…
-Ah non ! Ca va pas recommencer ! Je comprend que t’ai eu des doutes quand on était au collège, mais la vous êtes mariés, vous avez un enfant, qu’est ce que tu veux de plus ?! Hein ? Mais dis le moi, ce qu’il te faut de plus !!
-Franchement, j’en sais rien Odd… tu vois, ces temps-ci je suis…
-…Un peu perdu…dans ce cas on est deux. Ca m’arrive aussi des fois. Par exemple, quand j’étais avec Yumi dans sa voiture et que je la conduisais chez ses parents… ben… Hésita Odd.
-Ben quoi t’as perdu ta langue ? Vas y accouches ! Te fais pas prier ! Dit Ulrich en croisant les bras et avant de s’asseoir sur le canapé avec son ami.
-…Après tout, c’est pas important…
-Odd… Prévînt Ulrich en fronçant légèrement les sourcils.
-Ben… je…je…je me suis imaginé à ta place.
-Oh c’est que ça ! Je me suis déjà aussi imaginé à la place de Yumi, d’Aélita, de Jérémie ou même à la tienne ! Avoua Ulrich à son tour.
-Hum…
-Bon, Odd, j’y vais. Yumi doit m’attendre et en plus, je suis sûr que t’as envie d’un petit tête-à-tête avec ton oreiller ! Décida Ulrich en se levant.
-Oh Ulrich, tu lis en moi comme dans un livre ouvert! Dit Odd en imitant la voix de Yumi et en se dandinant comme Elisabeth Delmas.
-La ferme Odd ! Dit Ulrich avant de sortir.
-Encore une chose ! Je t’attends demain avec Yumi, Jérémie et Aélita à 11H00. Je vous invite ! Dit Odd.
-Pas de problème répondit Ulrich en scellant son accord avec Odd par une tape sur la paume de sa main.
-A demain ! Lança Odd avant de fermer la porte de sa maison tandis qu’Ulrich ouvrait la portière de sa voiture.
De retour chez lui, le jeune brun remarqua que le salon avait été saccagé. Aussitôt, il s’inquiéta pour la japonaise.
-Yumi ! Tu es là ? Cria t-il.
Pas de réponse. Seulement sa voix qui résonna dans le silence.
Ulrich commença à sérieusement s’inquiéter.
-Yumi ? Cria t-il à nouveau en grimpant au premier étage.
Il ouvrit la porte de la chambre et inspecta les lieux du regard. Il ne put que constater que la pièce était vide. Les rideaux flottaient dans le vent, le peignoir en soie de Yumi était déchiré, la vitre du miroir éclaté et quelques cheveux noir et lisses y était coincés. Ulrich ramassa le peignoir et l’observa. Il y avait trois déchirures. Il les observa attentivement.
-Sabre… Epée… verre…Murmura t-il en caressant le tissu.
Il se leva et répéta les mots qu’il venait de prononcer.
-Verre… Dit-il en se tournant brutalement vers le miroir.
Il dévala les escaliers à toute vitesse et se dirigea vers sa salle d’entraînement. Lorsqu’il ouvrit la porte, il constata que les trois armes rangées habituellement sur le mur du fond avaient disparues. Il ne trouva que leurs étuis sur le sol. Il les saisit.
-Sabre… et…Epée… Mais que peuvent-ils bien faire avec mon katana ?Se murmura t-il en fronçant les sourcils.
Soudain, il comprit ce qui se passait. Il fonça dans le salon.
-Yumi ! Cria t-il en se dirigeant vers la salle de bain.
Personne.
-Yumi ! Tu m’entends? Hurla Ulrich en se dirigeant vers la chambre de Lay.
Toujours personne.
Il parcourut chaque pièce de la maison… en vain. Yumi avait été enlevée
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