Hé bien...merci pour tous ces comms! Ca me fait énormément plaisir!
Et voici enfin l'épilogue...je l'aime beaucoup. J'espère que ce sera pareil de votre côté. Cette fic est définitivement...terminée (j'y verse quelques larmes, mais c'était avec plaisir que je vous ai fait vivre cette aventure!

)Bonne lecture!!
Epilogue :
-Allez ! Debout, jeune fille ! fit un jeune homme, en tirant la couette d’un lit.
On découvrit bientôt une petite fille, âgée d’environ 5 ans, pelotonnée en position fœtale, tenant étroitement son nounours contre elle. Elle dormait à poings fermés, un air serein sur le visage.
Alors que son père allait recommencer à l’interpeller, il s’arrêta, regardant sa petite fille avec tendresse. Devant la porte de la chambre passa une jeune femme, avec une pile d’habits dans les mains. Elle s’arrêta un instant et observa la scène.
-Je te l’avait bien dit…elle est même pire que toi.
Reprenant son but premier, elle partit dans sa chambre.
-Sympa Yumi ! Merci de m’aider !
-Mais de rien, Ulrich ! Tu verras à la rentrée de septembre, quand tu auras à réveiller TA fille le matin, pour partir à l’école ! Question de ça, elle a bien hérité de toi !, répliqua la jeune Japonaise.
-Au moins, c’est clair que t’es fidèle, murmura Ulrich, amusé de la comparaison qu’avait fait sa femme entre leur fille et lui.
-Qu’est-ce que tu as dit ? Répète un peu !, cria Yumi, qui avait tout entendu.
-Euh, rien, rien !, se fendit en excuses le jeune père.
« Bon sang…comment elle fait ? » pensa-t-il, impressionné par sa femme.
-Comme ça, Ulrich, dit la jeune femme, en réveillant sa fille.
Ulrich sursauta. Il ne l’avait pas vu arrivée. Mais comment faisait-elle, enfin ?
-Emi ! …hé oh !Emiiii !
Le jeune père recula un peu pour laisser faire la mère de son enfant. Emi était le portrait de sa mère. A moitié asiatique, elle avait gardé les jolis yeux bridés de la famille Ishiyama et leur couleur de cheveux, si typique au Japon. De son père, Emi avait eu son sourire charmeur. Elle était fine, grande pour son âge, et de nature peau blanche comme Yumi. Après tout, son prénom signifiait « exaucée et belle » en japonais. C’est Yumi qui avait trouvé ce si joli prénom. « Emi Stern…c’était parfait pour leur fille », avait pensé Ulrich quand sa femme lui avait fait part de son choix.
Côté caractère, il est vrai qu’Emi est une enfant calme, sage et posée. Mais quand elle a quelque chose en tête, elle peut être déterminée comme jamais. Têtue, timide, des petits défauts hérités de son père mais qui ont su faire craquer sa mère. Malicieuse et dégourdie, elle se débrouillait fort bien contre son père dans leurs petits jeux. Ce dernier adorait passer du temps avec sa petite fille qu’il aimait par dessus tout. Son petit monde se créait au fur et à mesure. Emi et Yumi étaient les deux filles qui partageaient la vie du jeune homme. Chaque jour qu’Ulrich passait en compagnie de sa famille était un vrai bonheur.
-Bon, Emi…debout tout de suite !, rappela la jeune mère.
-Mais…maman…s’il te plait…encore quelques minutes…, supplia la fillette.
-Non, hors de question !, refusa catégoriquement Yumi en préparant les vêtements que portera sa fille aujourd’hui.
Emi se redressa vivement sur ses coudes et observa sa mère puis son père. Ulrich la regarda d’un air compatissant puis vint l’embrasser.
-Papa…s’il te plait mon papa chéri…
-Non, désolé chérie, mais non, tu connais ta mère. Et puis, elle a raison, il faut te lever, tu auras droit à toutes les grasses mat’ que tu veux en France.
-Vrai ?, demanda la petite fille avec de grands yeux levés vers Ulrich.
-Vrai, assura le jeune père, heureux de faire plaisir à sa fille.
-Ouiiii !, cria Emi en sautant sur son lit.
Son père l’attrapa au vol lors d’un bond et l’amena à sa mère. Yumi l’habilla et coiffa ses longs cheveux noirs en une natte africaine. Les habits de Yumi étaient plutôt amples. En effet, c’était pour cacher son ventre qui arrondissait ses courbes. Elle était enceinte de 4 mois. Ses cheveux étaient simplement relevés en une longue queue de cheval. Puis, elle commença à faire la valise de sa fille, tandis que son mari faisait déjeuner Emi.
Quelques heures plus tard, la petite famille était dans l’avion qui les emmenaient à Paris. Le voyage se passa plutôt bien et arrivés à l’aéroport, Ulrich et Yumi virent enfin les personnes qu’ils voulaient voir depuis si longtemps. Une chevelure rose, des joues légèrement rosées, une tenue simple, et surtout un sourire rayonnant, se jeta dans les bras de Yumi. Elles tournèrent, accrochées l’une à l’autre, comme si la vie les avaient séparées pendant toutes ces années injustement. Elles rigolaient, heureuses simplement de s’être retrouvées.
Une coupe en pointe, tâchée de violet, des vêtements excentriques, mais attachants et un air malicieux sur le visage. L’homme prit Ulrich dans ses bras également, et plusieurs tapes amicales vinrent rejoindre cette étreinte fraternelle.
Une paire de lunettes, des cheveux blonds plaqués, cette attitude généralement si sérieuse mais ici si insignifiante, enfantine, retrouvant un ami de grande date. Jérémie Belpois rejoignit Odd Della Robbia et enlaça Ulrich avec sincérité.
Aelita Belpois se détacha de la Japonaise pour serrer à son tour le samouraï.
Les enfants, timides, se cachaient derrière leurs parents. Il y avait Emi qui essayait de rester près de sa mère. Abandonnant la jeune femme qui était enlacée de toute part, elle rejoignit rapidement son père qui l’accueillit à bras ouverts. Il comprenait son incertitude devant ces retrouvailles. Elle était peut-être vive et intelligente, mais encore petite. Emi remarqua un petit garçon dans les bras de la jeune femme que tenait Odd par la taille. Il était tout aussi apeuré voire plus vu son jeune âge. Il ne devait pas avoir plus de 3 ans.
Finalement, l’excitation retomba et les diverses familles se regardèrent, réunies. En face des Stern se tenaient les Della Robbia. Odd, inchangé, se tenait aux côtés d’une jeune femme brune claire à la taille fine et aux formes plutôt généreuse. Le couple Stern la connaissait déjà, ils s’étaient rencontrés lors du mariage de cette dernière et d’Odd, il y a 2 ans. Mais ils n’avaient encore jamais vu le petit garçon que tenait Sharon Della Robbia. Et oui, Sharon...Il y avait quelques années, juste avant l'extinction du supercalculateur, Natacha avait été victime du dernier coup de XANA...Odd avait mis longtemps à s'en remettre...jusqu'à ce qu'il croise la jeune femme.
Yumi s’avança vers cette dernière avec Emi qui était retournée dans les bras de sa mère.
-Alors, Sharon ? Tu nous as fait un petit bout de chou ? Comment est-ce qu’il s’appelle ?
-Voici Noah !, présenta fièrement Odd. De toute évidence, il était fier de son fils. Ce dernier était adorable, un tantinet timide mais faisait craquer Yumi. Même Emi commença à ne plus décrocher son regard du garçon.
-Bonjour Emi, fit Odd.
-Bonjour tonton…, sourit la fillette.
L’homme tira la langue joyeusement à la fillette et celle ci lui rendit la grimace avec malice.
-Odd, suffit ! Ca ne m’étonne pas qu’elle refasse la même chose à la maison, gronda Ulrich.
Mais il ne put s’empêcher d’accompagner sa réplique d’un sourire. Ils étaient tous heureux…
Une petite fille s’approcha d’Emi qui avait demandé prestement à descendre quand elle avait vu la fille d’Aelita et Jérémie. Cheveux roses de mise, elle était mignonne à croquer. Son petit air naïf rappelait brillamment sa mère quand elle était plus jeune.
-Bonjour Lou !, s’écria Emi.
-Salut Emi !, fit la fillette.
Lou était de quelques mois plus jeune qu’Emi. Grandes copines, elles faisaient perdurer l’amitié qui s’était installé entre leurs mères qui étaient ravies de les voir s’entendre si facilement. Les deux petites étaient tout simplement inséparables. Elles jouaient constamment ensembles, pendant des heures.
Plus tard, le groupe se retrouva chez les Belpois. Attablés, savourant un repas préparé par Aelita, les amis discutaient des nouvelles des uns et des autres. Puis Sharon parla avec Yumi et Aelita de la naissance de Noah. Les jeunes femmes discutèrent longuement de grossesses, accouchements, vêtements de bébés…
Yumi fit part aux filles de son impatience à avoir son 2eme enfant. Aelita entreprit de raconter à Sharon comment Ulrich avait rejoint la Japonaise dans son pays.
-C’était si romantique…Yumi m’appelle un matin, et commence à me dire combien elle est heureuse. Je lui demande ce qu’il se passe, et c’est là que j’entends la voix d’Ulrich derrière ! On a discuté puis comme Odd est arrivé, j’ai raccroché. C’est là qu’il nous as dit à Jérémie et moi qu’Ulrich avait négocié avec son père qui avait enfin accepté de le laisser voler de ses propres ailes. Tout en continuant son apprentissage avec le grand-père de Yumi…, narra la jeune femme en préparant le gâteau.
-Tu avais encore ton grand-père, Yumi ? demanda Sharon.
-Oui, et il était ravi de voir Ulrich arriver…je peux te dire que mon mari en a vu des vertes et des pas mûres avec lui !
Eclats de rire dans la cuisine.
Dans la salle à manger, les hommes furent interloqués puis amusés des rires provenant de la cuisine.
-Mais qu’est-ce qu’elles font ? Le dessert ou elles papotent ?, râla Odd.
-Roh, Odd, ça fait des mois qu’elles ne sont pas vu, laisse les respirer…, fit Ulrich.
-C’est vrai qu’Aelita était impatiente que vous reveniez, des semaines qu’elle me parle de ça ! dit Jérémie.
La porte de l’entrée s’ouvrit. Le génie, étonné, fila dans l’entrée où il revint quelques minutes plus tard avec le père d’Aelita.
-Nous ne vous attendions plus, Franz. C’est Aelita qui va être surprise, salua Jérémie, de même qu’Odd et Ulrich.
-Bon, moi je vais aller voir ce qu’elles font, décida Odd, malgré les protestations d’Ulrich.
Il se releva et partit d’un pas précipité vers la cuisine. La porte s’ouvrit devant lui et Aelita, étonnée de voir son père, sursauta et fit tomber le gâteau, aux pieds d’Odd. Silence.
Odd, dépité, regarda les autres, en prenant un air désespéré.
-Je te l’avais bien dit…, souffla Ulrich, à moitié plié de rire.
Tout le monde éclata de rire, sauf Odd qui regardait toujours ce pauvre gâteau à ses pieds.
Fin de l’épilogue.
Voilà...donnez tous plein de comms!!!!!!!!!!