Posté: 03 Nov 2007, 17:29Pas beaucoup de coms....c'est pas grave.
Je viens de m'apercevoir que ça faisait très longtemps que je n'avais pas mis de suites... honte à moi!
Je vous avertis : aucune action dans cette suite.
Une semaine avait passé, chaque jour, inlassablement, les lyoko-guerriers allaient voir Yumi. Au début, Jérémie avait été réticent à l’idée de les laisser repartir sur Lyoko mais devant la détresse de ses amis, la solitude de Yumi et sa propre culpabilité il n’avait pas tenu tête longtemps. Culpabilité, qui au fil des heures ne faisait que s’accroître, il n’avait avancé en rien, aucune solution ne lui apparaissait et plus le temps passait, plus le bouclier se renforçait, plus Yumi était perdue.
Jérémie (énervé) : Mais c’est pas possible!
Aélita se retourna brusquement, Jérémie avait prit sa tête entre ses mains et se massait violemment les yeux.
Jérémie : C’est pas vrai, je n’avance pas, je trouve rien, comme si il n’y avait aucune faille….mais c’est impossible, il doit y avoir une solution!
Aélita s’approcha doucement : Jérémie…
Sa voix était douce et confiante, le génie ferma les yeux pour apprécier pleinement la douce mélodie que lui procurait les paroles de la jeune fille.
Aélita : Jérémie….reposes toi un peu, tu es jour et nuit sur ton ordinateur, tu ne manges plus rien, tu es fatigué, t’énerves pour un rien….
Jérémie la coupa : Mais je dois la tirer de là!
Aélita (toujours calmement) : Mais ce n’est pas dans cet état là que tu progresseras, va te reposer, je vais continuer un peu à ta place.
Jérémie : Je….
Aélita (ferme) : Non!
Jérémie : Mais…
Le regard de Aélita l’interrompit, il se leva, s’étira et se massa douloureusement le dos. Il regarda une dernière fois l’écran puis Aélita, il s’approcha d’elle et l’embrassa tendrement.
Jérémie (murmurant) : Merci…
Aélita (de même) : C’est rien.
Il serra doucement sa bien-aimée qui posa sa tête sur sa poitrine avant de monter dans l’ascenseur sous l’œil attendri d’Odd et Ulrich, tapis au dessus de la trappe de l’échelle.
Ils se relevèrent et commencèrent à prendre la sortie pour faire un tour à l’extérieur avant d’aller voir Yumi.
Ulrich n’avait plus cette étincelle dans les yeux, il était las, fatigué, inquiet…oui Ulrich Stern avait peur. Peur de ne plus revoir celle qui comptait le plus pour lui, peur de ne pas pouvoir lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur…peur de la perdre pour toujours.
Si seulement il n’avait pas baissé la garde, si il lui avait enfin avoué qu’elle comptait plus que « copains et puis c’est tout », si seulement il l’avait protégé, elle qui représentait tout pour lui.
Plongé dans ses réflexions il entendit à peine Odd lui dire « ils font envie, n’est ce pas? »
Ulrich : Hein? De quoi? Qui ça?
Odd : Aélita et Jérémie.
Ils étaient arrivés sur le pont, ils s’y appuyèrent et regardèrent l’eau qui s’écoulait.
Ulrich (pensif) : Ouai…ouai, c’est vrai.
Le blondinet le regarda tristement et posa une main sur son épaule.
Odd : Promet moi une chose Ulrich.
Ulrich (soupçonneux) : Ça dépend…
Odd (souriant) : Tu me dois bien ça.
Ulrich (légèrement moqueur) : Et pourquoi?
Odd (redevenant sérieux) : C’est pour ton bonheur.
Le beau brun n’avait jamais vu son ami aussi sérieux dans sa vie que durant cette dernière semaine.
Ulrich hocha doucement la tête, presque hésitant.
Ulrich : Ouai…ok
Odd : Promis?
Ulrich: Ouai c’est promis.
Odd : Quand Yumi reviendra tu lui diras tes véritables sentiments, ce qu’elle est véritablement pour toi. Vous vous déchirez l’un l’autre. Ça me fait de la peine de vous voir comme ça.
Le samouraï était touché. Odd n’était vraiment pas le grand blagueur que tout le monde croyait.
Ulrich (sentant que la conversation dérivait un peu trop sur le privé) : Sous ses airs de grosse brute, Odd Della Robia est en fait un grand sentimental.
Odd (protestant) : Hey, je ne suis ni une brute, ni un sentimental! Je ne suis même pas gros!
Ulrich (riant) : Si, désolé, mais si.
Odd ne rétorqua rien, trop heureux d’avoir fait rire son ami.
Un silence se prolongea, chacun écoutant le bruit de l’eau.
Odd : Il serait tant qu’on aille la voir…
Ulrich (souriant tristement): Oui
Le blondinet commença à s’avancer vers l’usine mais il s’aperçut qu’Ulrich ne le suivait pas.
Odd : Hey, mec, qu’est ce qu’il t’arrive?
Ulrich : Odd…je…
Mais ce dernier l’interrompit, il savait pertinemment ce qu’il voulait lui dire.
Odd : Ulrich, c’est bon…on a fait assez de confessions aujourd’hui
Le brun se gratta nerveusement la nuque.
Ulrich : Ouai…ouai, c’est vrai, mais bon…merci
Odd : De rien vieux, mais je tiens à t’avertir qu’on aura plus de conversation de ce genre avant très longtemps. Le côté « guimauve » très peu pour moi…
Ulrich sourit et le rejoint, ensemble ils s’enfoncèrent dans les profondeurs de l’usine.
Je viens de m'apercevoir que ça faisait très longtemps que je n'avais pas mis de suites... honte à moi!
Je vous avertis : aucune action dans cette suite.
Une semaine avait passé, chaque jour, inlassablement, les lyoko-guerriers allaient voir Yumi. Au début, Jérémie avait été réticent à l’idée de les laisser repartir sur Lyoko mais devant la détresse de ses amis, la solitude de Yumi et sa propre culpabilité il n’avait pas tenu tête longtemps. Culpabilité, qui au fil des heures ne faisait que s’accroître, il n’avait avancé en rien, aucune solution ne lui apparaissait et plus le temps passait, plus le bouclier se renforçait, plus Yumi était perdue.
Jérémie (énervé) : Mais c’est pas possible!
Aélita se retourna brusquement, Jérémie avait prit sa tête entre ses mains et se massait violemment les yeux.
Jérémie : C’est pas vrai, je n’avance pas, je trouve rien, comme si il n’y avait aucune faille….mais c’est impossible, il doit y avoir une solution!
Aélita s’approcha doucement : Jérémie…
Sa voix était douce et confiante, le génie ferma les yeux pour apprécier pleinement la douce mélodie que lui procurait les paroles de la jeune fille.
Aélita : Jérémie….reposes toi un peu, tu es jour et nuit sur ton ordinateur, tu ne manges plus rien, tu es fatigué, t’énerves pour un rien….
Jérémie la coupa : Mais je dois la tirer de là!
Aélita (toujours calmement) : Mais ce n’est pas dans cet état là que tu progresseras, va te reposer, je vais continuer un peu à ta place.
Jérémie : Je….
Aélita (ferme) : Non!
Jérémie : Mais…
Le regard de Aélita l’interrompit, il se leva, s’étira et se massa douloureusement le dos. Il regarda une dernière fois l’écran puis Aélita, il s’approcha d’elle et l’embrassa tendrement.
Jérémie (murmurant) : Merci…
Aélita (de même) : C’est rien.
Il serra doucement sa bien-aimée qui posa sa tête sur sa poitrine avant de monter dans l’ascenseur sous l’œil attendri d’Odd et Ulrich, tapis au dessus de la trappe de l’échelle.
Ils se relevèrent et commencèrent à prendre la sortie pour faire un tour à l’extérieur avant d’aller voir Yumi.
Ulrich n’avait plus cette étincelle dans les yeux, il était las, fatigué, inquiet…oui Ulrich Stern avait peur. Peur de ne plus revoir celle qui comptait le plus pour lui, peur de ne pas pouvoir lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur…peur de la perdre pour toujours.
Si seulement il n’avait pas baissé la garde, si il lui avait enfin avoué qu’elle comptait plus que « copains et puis c’est tout », si seulement il l’avait protégé, elle qui représentait tout pour lui.
Plongé dans ses réflexions il entendit à peine Odd lui dire « ils font envie, n’est ce pas? »
Ulrich : Hein? De quoi? Qui ça?
Odd : Aélita et Jérémie.
Ils étaient arrivés sur le pont, ils s’y appuyèrent et regardèrent l’eau qui s’écoulait.
Ulrich (pensif) : Ouai…ouai, c’est vrai.
Le blondinet le regarda tristement et posa une main sur son épaule.
Odd : Promet moi une chose Ulrich.
Ulrich (soupçonneux) : Ça dépend…
Odd (souriant) : Tu me dois bien ça.
Ulrich (légèrement moqueur) : Et pourquoi?
Odd (redevenant sérieux) : C’est pour ton bonheur.
Le beau brun n’avait jamais vu son ami aussi sérieux dans sa vie que durant cette dernière semaine.
Ulrich hocha doucement la tête, presque hésitant.
Ulrich : Ouai…ok
Odd : Promis?
Ulrich: Ouai c’est promis.
Odd : Quand Yumi reviendra tu lui diras tes véritables sentiments, ce qu’elle est véritablement pour toi. Vous vous déchirez l’un l’autre. Ça me fait de la peine de vous voir comme ça.
Le samouraï était touché. Odd n’était vraiment pas le grand blagueur que tout le monde croyait.
Ulrich (sentant que la conversation dérivait un peu trop sur le privé) : Sous ses airs de grosse brute, Odd Della Robia est en fait un grand sentimental.
Odd (protestant) : Hey, je ne suis ni une brute, ni un sentimental! Je ne suis même pas gros!
Ulrich (riant) : Si, désolé, mais si.
Odd ne rétorqua rien, trop heureux d’avoir fait rire son ami.
Un silence se prolongea, chacun écoutant le bruit de l’eau.
Odd : Il serait tant qu’on aille la voir…
Ulrich (souriant tristement): Oui
Le blondinet commença à s’avancer vers l’usine mais il s’aperçut qu’Ulrich ne le suivait pas.
Odd : Hey, mec, qu’est ce qu’il t’arrive?
Ulrich : Odd…je…
Mais ce dernier l’interrompit, il savait pertinemment ce qu’il voulait lui dire.
Odd : Ulrich, c’est bon…on a fait assez de confessions aujourd’hui
Le brun se gratta nerveusement la nuque.
Ulrich : Ouai…ouai, c’est vrai, mais bon…merci
Odd : De rien vieux, mais je tiens à t’avertir qu’on aura plus de conversation de ce genre avant très longtemps. Le côté « guimauve » très peu pour moi…
Ulrich sourit et le rejoint, ensemble ils s’enfoncèrent dans les profondeurs de l’usine.
