Voui voui, la suite vient, ne vous en faites pas

Elle est
en préparation. Mais une fois finie, je devrais la montrer à Nano pour voir ce qu'il en pense, mais vu mon inspiration, ça sera pas bon^^ Alors patience chers lecteurs

(mais ça fait plaisir quand même

)
EDIT: The suiiiite

Bonne lecture à tout le monde, et encore merci aux comms
-Tu…Yumi ?
Un bruit sourd coupa la conversation. Yumi se retourna vivement, c’était la pièce d’à côté… Elle courut, suivi de près par Ulrich. Aelita était par terre, repliée en position fœtale, des dizaines de papiers éparpillées autour d’elle.
-Aelita !Mais qu’est-ce qui s’est passé ? s’écria la jeune Japonaise en accourant auprès d’elle.
Ulrich, lui, écarquillait les yeux. Revoir ses deux anciennes amies en moins de quelques secondes, il y a de quoi vous choquer…Mais il s’accroupit aussi aux côtés de la jeune femme aux cheveux roses. Celle-ci ouvrit les yeux, un peu sonnée.
-Glissé…lâcha-t-elle. Elle croisa le regard de Yumi puis remarqua enfin Ulrich. Ses yeux s’agrandirent de surprise.
-Ul…
-Oui, c’est moi Aelita, coupa Ulrich avec un sourire pour son amie sous le choc.
Cette dernière observa Yumi qui avait un sourire aux lèvres. Ils l’aidèrent à la relever. A peine debout, Aelita tira Yumi par la manche, à part.
-Me dis pas que tu le savais ??
-Savais quoi ?
-Que c’était Ulrich le représentant !
-Non, j’t’assure…
Malgré cette vérité, les joues de Yumi se teintèrent de rouge, ce qui fit croiser les bras d’Aelita.
-Tu pourrais me dire au moins…
-Mais je te promets que je n’en savais rien du tout ! s’écria la jeune Japonaise.
Ulrich à quelques pas d’elles, se retourna. Les deux jeunes femmes rougirent.
-Il y a un problème les filles ?
-Non, non !! s’exclamèrent ensemble les deux concernées.
Ulrich parut interdit un moment puis se retourna à nouveau, adressant un sourire à Yumi qui se sentit fondre sur place. Le beau brun sortit de la pièce, laissant les deux amies sans voix. Aelita soupira avant de rire nerveusement. Yumi s’offensa.
-C’est vraiment pas drôle Aelita !!
-Mais je le vois bien ! C’est juste que ça faisait si longtemps que j’avais pas ça !
-Vu ça quoi ?
-Bah, quand vous rougissez !
Yumi baissa les yeux, rouge de honte.
-Tu crois que…
-Yumi, tu as vu comme moi ce regard perçant. Et pis…c’est Ulrich quoi.
-Ca change quoi ?
-Bah, tu sais très bien que…
-Non, Aelita, la coupa la Japonaise. Ulrich est parti il y a quelques bonnes années…il m’avait oubliée.
-Oubliée ? Tu plaisantes, là ?
-Non, il ne m’a pas reconnue !
-Et toi ? Tu l’as reconnu pour autant ?
-…Non…mais…
-Mais voilà. J’en suis sûre Yumi…ce regard, il ne le réserve qu’à toi…je peux t’assurer qu’il t’aime encore…
Le regard de Yumi se perdit dans les explications de son amie. Elle se vit avec lui, seuls…
On frappa à la porte.
-Excuse moi Yumi, mais il faudrait qu’on…
-Oh oui oui, j’arrive Ulrich !
Elle échangea un dernier regard gêné à Aelita qui lui fit un sourire rassurant. La jeune femme disparut avec Ulrich dans son bureau. Aelita se retrouva seule dans son bureau. Elle alla fermer la porte, et observa son bureau. Une pile de papiers semblable à celle posée sur celui de Yumi la veille trônait fièrement en son milieu. Cela n’invitait guère la jeune femme à s’asseoir. Elle sortit de son bureau en quête de la machine à café. Elle retrouva Sydney adossée au mur, café en main, buvant un peu.
-Tu ne travailles pas ? demanda de manière détachée la jeune femme aux cheveux roses en se préparant un cappuccino.
-Si, j’ai fini…
-Ah, fini ? Et les usines ? Yumi ne t’avait pas demandé de répertorier les payes des salariés ?
-Euh… oh mince…
Aelita leva les yeux au ciel. Yumi n’avait pas fait une bonne affaire en embauchant cette fille.
-Et tu comptes le faire quand ?
Les regards des deux femmes se croisèrent. Sydney en frissonna. Elle murmura un « tout de suite » avant de disparaître dans son bureau.
Aelita, à nouveau seule, observa distraitement les murs de la pièce, claire, mais petite. Au loin, elle entendait des bribes de conversation.
En effet, Yumi, assise sur le bord de son bureau, à côté de l’imposante pile de papiers qui avait tout de même un peu rétrécie. Ulrich était adossé au mur d’en face, la fixant entièrement de ses yeux profonds. Yumi l’évitait autant qu’elle le pouvait, posant ses yeux n’importe où sauf sur lui. Le parquet était passionnant dans ces cas là…avec plusieurs rayures, remarqua-t-elle.
-Tu m’écoutes ?
-Hum ? Oh excuse moi, je regardais…euh, non rien. Tu disais ?
-Ca te dirait un déjeuner en ville ? J’ai repéré un resto pas mal…
Yumi rougit, détournant sa vue une nouvelle fois.
-Si tu ne veux pas, ou que tu as du boulot, je comprendrais…mais…disons que j’aurais aimé en savoir un peu plus sur ta nouvelle vie, expliqua-t-il, toujours en la regardant fixement.
Yumi l’observa alors. Il paraissait vraiment décontracté, et sûr de lui. L’Ulrich d’autrefois était si timide et réservé alors que celui qu’elle avait devant les yeux était si…changé. Mais son charme en avait décuplé…il savait ce qu’il voulait. Et là, c’était clairement affiché au creux de ses pupilles. Mais elle…elle ne savait pas…
-Ulrich…pourquoi…pourquoi es-tu parti ?
Le jeune homme parut surpris avant de se reprendre.
-Hé bien…demande moi surtout pourquoi je suis revenu…
-Tu nous avais oublié…tu m’as oublié…murmura-t-elle, avec une pointe d’amertume.
-Non Yumi…je te promets… dit-il avec une voix douce et méconnaissable. Il se leva et lui prit les mains. Yumi en fut toute chamboulée. Il se rapprochait…c’était si tôt…trop tôt…mais quand elle le vit approcher…son visage si près du sien…leurs lèvres se frôlèrent…le baiser qui suivit fut intense…très intense…le silence était tombé…d’instinct, Ulrich claqua la porte de son pied. Des « ooooooh » de déception retentirent soudain. Les deux amants éclatèrent de rire en plein baiser.
-Je crois que ça va remuer tes employés…
-Tu plaisantes ? Ils vont scruter mon bureau 24h/24 !! Alors pour le boulot, merci tu m’arranges énormément !
-Roooh…je peux me faire pardonner par ce si petit déjeuner en tête à tête ? demanda Ulrich, avec une moue suppliante.
-Mais bien sûr ! Pour conclure ce si charmant petit contrat… susurra-t-elle, sans pourtant aller vers le beau brun.
Mais celui-ci s’empara de sa veste, l’enfila et enlaçant la taille de la jeune femme qui se laisse faire. Ils sortirent de la pièce. Un brouhaha s’éleva et retomba en moins que quelques secondes. Yumi, satisfaite, eut le temps de lancer un regard complice à Aelita avant qu’Ulrich ne l’attire vers la sortie. Le parking était tout près, et le jeune homme se dirigeait vers une belle Kawasaki noire. Yumi qui le suivait sans un mot, regarda les autres voitures puis remarqua celle de Sydney, cabossée à l’aile.
-La voiture de Sydney !! Qu’est-ce qu’il lui ai arrivé ??! demanda Yumi, toute affolée. Elle le sait ??
-Ah, c’est la voiture de ta secrétaire ? Bah oui, j’pense qu’elle le sait…mais pas que c’est moi…
Les yeux de Yumi s’agrandirent de surprise.
-Ulrich…
-Quoi, j’ai pas exprès ! Elle tient pas sa droite j’y peux rien…
Aelita jeta un dernier regard sur le couple qui s’éloignait enfin, espérant que leur déjeuner allait se passer pour le mieux…qu’ils éviteraient les sujets fâcheux…
Elle se dirigea lentement vers la photocopieuse. Ben essayait en vain de la faire marcher.
-Elle chôme encore ? ironisa la jeune femme.
Ben sursauta et se retourna rapidement.
-Ah…c’est vous. Vous m’avez fait peur…
-Vous n’étiez pas en train de…
-De regarder la patronne et le représentant ? Non…c’est cette foutue machine qui refuse de marcher…j’ai beau tout vérifier…rien à faire…
Aelita regarda l’imprimante qui ne semblait pas vouloir démarrer…elle se rappela comment Jérémie aurait pu la réparer en moins de deux…il était si habile…
-Mademoiselle ? Mademoiselle !!
-Ah euh oui…euh, vous disiez ?
-Non, je vous montrais juste comme quoi elle ne marchait pas…répéta Ben, en appuyant vainement sur le bouton marche/arrêt, puis tous les autres.
-Ah euh oui…c’est très bien… fit Aelita, jetant des regards tout autour d’elle, un peu déboussolée.
-Vous vous sentez bien ? demanda le jeune homme en la regardant avec des yeux ronds au « c’est très bien ».
-Oui oui…je vais…très très bien. Enfin, j’espère…bon, allez, au boulot, s’exclama-t-elle en retournant à son bureau, laissant un Ben aussi désorienté.
De nouveau ce bureau où d’habitude elle est si bien…et là, où elle est si mal. Elle s’assit, et les coudes sur le bureau, se prit la tête entre les mains. Elle releva la tête. Une photo était encadrée et posée devant elle, une photo qu’elle connaissait si bien…
Ils étaient jeunes, mais pas si insouciants que ça…c’était le temps de XANA, mais ils étaient ensemble…réunis pour le meilleur ou pour le pire…c’était presque mieux qu’aujourd’hui…certes, elle avait Yumi…mais les autres ? Ulrich venait de faire son apparition…son amie devait être si heureuse…mais elle ? Elle n’avait donc pas droit au bonheur ? Que faisait-il de ses journées ? Où allait-il ? Avec qui ? Elle n’en savait rien…
L’idée même qu’il l’ai…oubliée, la rendait malheureuse…elle lui devait tout…si elle était ce qu’elle est aujourd’hui, c’était grâce à lui, lui qui l’avait sorti de son monde virtuel tel que Lyoko…
Plus tard, elle décida d’aller déjeuner, seule. Elle aurait pu aller avec Yumi et Ulrich, mais elle préférait largement les laisser tous les deux. Si ça se trouve, elle serait aussi seule ce soir…elle entra dans une viennoiserie où elle se prit un sandwich. Simple mais bon…elle n’avait envie de rien d’autre. Manger vite, puis retourner au travail. C’était ce qu’elle avait de mieux à faire pour le sortir de son esprit.
Retournée chez Cannelle, Aelita organisa pour le lendemain une visite de l’usine la plus proche pour Yumi et elle. C’était la visite trimestrielle, histoire de se rendre compte des divers problèmes sur place. Elle prit son portable, et appela Yumi, certaine que celle-ci mettrait du temps à répondre. En effet, son amie ne décrocha même pas. Soupirant, Aelita reposa l’appareil à côté d’elle, avec un sourire aux lèvres. C’était bien la première fois que Yumi ne répondait pas à un de ses appels. Mettant de côté également cette affaire, Aelita passa à autre chose. Heureusement qu’elle n’avait pas besoin de Yumi pour toute chose concernant Cannelle, sinon la jeune femme aurait fort à faire depuis qu’Ulrich était revenu. Décoller les deux amoureux n’est jamais facile…
On frappa à la porte.
-Entrez, murmura Aelita, distraite.
La porte s’ouvrit, laissant apparaître Sydney, le visage impassible.
-Excusez moi de vous déranger, voici les derniers chiffres de ces dernières 24h.
-Merci Sydney. Tu peux disposer…
Sans demander son reste, la jeune femme ressortit silencieusement.
Voilà
A vous, les tits comms
