Protocole Carthage

Imaginez vous-même l'évolution des relations entre les personnages ! Amour ? Amitié ? À vous de décider !

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Chevaucheur de Mantas

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Message 27 Jan 2008, 15:37

t'es malade de coupé là??? sadique!!!! :evil: je veux la suite!
einstein qui fait du skate elle est bien bonne celle-là!!!! :lol:
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Lyokophile à vie

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Message 27 Jan 2008, 17:47

Monsieur Sadique est de retour!!! :twisted:

einstein qui fait du skate


En fait, non! C'est juste sa trottinette qui a été transformée en skate... T'as pas fait assez attention à la phrase qui suivait!
Ça voulait dire qu'il venait de découvrir en même temps que les autres (c'est à dire dans les égouts) qu'il faisait du skate, lui qui n'en a jamais fait!!!
Je sais, c'est pas clair, mais je ne désespère pas que vous compreniez un jour!!!


Voila la suite!

Je vous cache pas que je commence à être un peu à cours d'inspiration même si je vois très bien (dans les grandes lignes) ce que je veux mettre dans cette fic.
Ne vous étonnez donc pas si les épisodes suivants sont un peu plus longs à venir...

En attendant, bonne lecture!

Épisode 6 : L'ombre d'un XANA

« Alors, Einstein? C'est quoi le verdict? » lui demanda Ulrich.
« Alors? Ben, je crois qu'on a un énorme problème! » répondit Jérémie.
« Comment ça? Qu'est-ce qu'il y a? » s'inquiéta Aélita.
« L'Hyperscan n'a rien trouvé! Enfin, à première vue. Parce qu'il n'a détecté que des événements sans importance et qui n'ont visiblement rien à voir avec la "téléportation" de Yumi! » déclara-t-il.
« C'est pas possible! Comment on va faire, alors? Et Yumi? Qu'est-ce qu'elle va devenir? » demanda Ulrich, peu rassuré par ce que venait d'avouer Jérémie.

Odd s'approcha alors de son ami et lui dit :

« T'inquiètes pas, on va tout faire pour qu'elle revienne! On cherchera jour et nuit s'il le faut, mais on trouvera! »
« Ça se voit que c'est pas toi qui passe tes nuits à chercher! » lança Jérémie.
« Forcément! Si on ne me donne rien à faire, je suis pas prêt de vous aider!
- Si t'étais meilleur en informatique, aussi...
- Hé! C'est pas de ma faute si j'y comprends rien!
- Ouais, bah c'est pas de la mienne non plus!! »

Jérémie s'arrêta pour réfléchit quelques instants. Il s'interrogeait. Que pouvait-il bien s'être passé? Comment se pouvait-il qu'il n'y ait aucune trace de ce qui s'était déroulé sous leurs yeux? Il se dit alors que peut-être il ne trouvait plus rien parce que le supercalculateur était éteint à ce moment-là et que les effets de cet événement s'étaient effacés en se diluant progressivement dans le réseau. Mais peut-être qu'il n'était pas trop tard et que l'Hyperscan n'avait pas été réglé de façon à être suffisamment sensible pour détecter les quelques reliquats de cette version altérée du monde dans lequel ils vivaient auparavant.

Il exposa alors sa théorie fraîchement élaborée aux autres. Aélita suggéra d'examiner quand même plus en profondeur les données du premier passage de l'Hyperscan dans le réseau, histoire d'être sûrs que rien ne leur ait échappé après cette première analyse un peu rapide de Jérémie. Peut-être que les événements qu'il avait qualifiés d'insignifiants étaient justement ces traces tant espérées. Aussitôt leur douche prise et leur petit déjeuner avalé, Jérémie et Aélita se mirent au travail. Ils passèrent presque tout le week-end à vérifier minutieusement toutes les données générées par l'Hyperscan.

Pendant l'après midi, Odd et Ulrich avaient appelé Yumi. Ulrich, toujours aussi doué en anglais, tentait tant bien que mal de se faire comprendre de son amie. Odd lui soufflait parfois quelques trucs dans l'oreille, et lui les répétait sans les comprendre vraiment. Parfois, il pouvait constater, au ton sur lequel Yumi lui répondait, qu'Odd lui soufflait de grosses, très grosses âneries qui ne faisaient rire que lui. Ulrich avait beau lui dire d'arrêter, Odd ne pouvait s'en empêcher et, à chaque fois, il était plié de rire.

Ulrich ne savait pas trop quoi lui dire. Il aurait aimé lui dire à quel point elle lui manquait. Il lui aurait bien déclaré sa flamme mais n'osait pas trop, étant donné qu'il avait Odd, Aélita et Jérémie à ses côtés. Il voulait le faire d'une façon plus discrète, seul face à celle qui occupait la moindre de ses pensées depuis si longtemps. Il était tout timide et Odd, l'œil toujours aussi acéré, l'avait bien compris. Une fois de plus, il ne put se retenir :

« Ho! Comme c'est mignon! Il est tout timide avec son amoureuse!
- Odd! Arrête! T'es pénible à la fin! » répondit Ulrich.

Une fois le coup de fil terminé, Ulrich retourna s'asseoir sur le lit de Jérémie. Quelqu'un vint alors à frapper à la porte de la chambre. Jérémie se leva alors pour ouvrir la porte. C'était William. Il était venu demander des nouvelles de Yumi. Il commençait à s'inquiéter car cela faisait maintenant presque dix jours qu'il ne l'avait pas vue en cours et que les professeurs ne semblaient pas se soucier de son absence. Jérémie le fit entrer, il referma la porte et lui expliqua alors la situation. William n'en revenait pas. Il pensait qu'ils en avaient enfin fini avec ce genre d'aventures. Il resta alors avec eux toute la soirée.

C'était déjà dimanche et il était dix-neuf heures. Jérémie et Aélita avaient presque terminé l'épluchage des résultats de leur programme. Ils commençaient à désespérer. Ulrich et Odd avaient passé la journée avec eux. Ulrich regardait par la fenêtre, il avait le regard dans le vague. Odd, lui, était occupé à jouer à Super Méga Tutur 3000 sur sa console. Quant à William, il n'était pas venu car il avait un devoir de math à préparer.

« Pfou! C'est pas possible! » dit alors Jérémie. « On a presque fini et on n'a rien trouvé! Je commence à désespérer, moi! »

Ulrich sortit de ses pensées et s'adressa alors aux deux surdoués de la bande :

« Et si vous aviez mal reconnecté le supercalculateur? » demanda Ulrich. « C'est peut-être pour ça que vous n'avez encore rien trouvé! Ce genre d'erreur, ça peut arriver même aux meilleurs, tu sais!
- T'as raison! Jérémie, il faut aller vérifier! » répondit Aélita.

Ils se levèrent tous et sortirent de la chambre de Jérémie. Ils se rendirent à l'usine pour effectuer toutes les vérifications qui s'imposaient. Jérémie ne s'était toujours pas fait à l'idée que sa trottinette avait été remplacée par un skate. Pendant le trajet dans les égouts, il avait dû une nouvelle fois monter derrière Aélita. Tout cela s'avéra parfaitement inutile. Jérémie se sentit à la fois soulagé et déçu. Soulagé parce que s'il avait tenté quelque chose alors que le supercalculateur était mal connecté, il aurait sûrement causé une catastrophe bien plus grande que le problème qu'il voulait résoudre. Et déçu car il ne voyait vraiment pas comment expliquer que l'Hyperscan n'ait rien trouvé.

Puis ils remontèrent de la salle du supercalculateur pour se rendre dans la salle des commandes. Comme à son habitude, Jérémie s'installa face au pupitre de contrôle. Lui et Aélita se remirent au travail. Quelques minutes après, Aélita dit à Jérémie :

« Tiens, c'est quoi ça?
- Où ça? » répondit Jérémie.
« Ça! Qu'est-ce que c'est? » dit alors Aélita en lui montrant du doigt une ligne de code sur l'écran.
« Ben, j'en sais rien, moi! » répondit Jérémie, avant de poursuivre : « Apparemment, on n'arrive pas à lire parce que les données ont été abîmées par le temps dans le réseau. »

Ulrich et Odd, qui étaient restés à l'écart, s'approchèrent de l'écran et regardèrent ce qu'Aélita montrait à Jérémie. Elle montrait une ligne du fichier sur laquelle il y avait inscrit "P#o©oc^£§ C¥●thʭg¤". Ce symbole étrange était suivi d'un tas de symboles puis par une date, le jeudi 13 mars, le jour où Yumi avait disparue du collège. Cela ne pouvait donc pas être une coïncidence. Il y avait ensuite d'autres inscriptions encore plus illisibles que la première, et enfin l'endroit du réseau où l'Hyperscan avait trouvé ces informations.

Après quelques minutes de réflexion, Jérémie commença à pianoter furieusement sur son clavier. Les trois autres restèrent le regarder.

« Qu'est-ce que tu fais, Jérémie? » lui demanda Aélita.
« Je tente de lancer un programme de récupération des données dans le réseau sur ce qu'on vient de trouver. » répondit-il. « Je l'avais mis au point au cas où on en aurait eut besoin sur Lyoko, mais il n'a pas servi!
- Et tu crois que ça va marcher?
- J'espère! Mais de toute façon, on verra bien. Le temps joue contre nous! Il faut faire vite sinon, on risque de tout perdre! » conclut-il.

Il lança alors son programme en question. Cinq minutes plus tard sur son écran apparut une fenêtre dans laquelle s'affichait sur la première ligne du fichier le nom du programme suivi de l'annotation suivante : « engagé le 13/01/2008 à 07h48m27s », l'heure exacte où Yumi s'était évaporée sous les yeux impuissants de ses amis. La récupération des données n'avait pas aussi bien marché que Jérémie l'aurait espéré, mais il était sur qu'au moins, il avait récupéré tout ce qui était récupérable à ce sujet sur le réseau.

« Cette fois, on en est sûr! Y a pas l'ombre d'un XANA dans le réseau! » déclara Jérémie.
« Ouais! Mais qu'est-ce que c'est, ce truc, au juste? » dit Ulrich.

Fin de l'épisode 6


Une fois encore, j'espère que ça vous a plu.

Comme d'hab, j'attends vos critiques exacerbées sur tout cela.
Même toi, ami de passage sur cette page, vas-y! Te gênes pas... Sauf si c'est pour me balancer des cailloux!

Je suis peut-être sadique mais je suis pas masochiste!!! :lol:
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VIENDEZ VOIR MES AUTRES FIC!!! Protocole Carthage (version 2), Je ne t'attends plus (terminée) et Sacré Jimbo! (one shot).

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Message 27 Jan 2008, 18:34

de plus en plus interessant, j'en bave tellement elle est bien ta fic

met la suite stp !
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Lyokophile à vie

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Message 27 Jan 2008, 18:59

Oué c'est génial!!!!!!! ^^
Bon ils vont nous la ramner notre Yumi?!
heureusement que Yumi ne comprener pas ce qui disait Odd en français!
Odd en tout cas t'es un boulet ^^
Twilighteuse *.*

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Lyokophile à vie

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Message 27 Jan 2008, 20:02

heureusement que Yumi ne comprener pas ce qui disait Odd en français!


Le problème c'est que Odd souffle ses conneries en anglais à Ulrich qui les répète à Yumi sans chercher à les comprendre... Vu que c'est une grosse biquette en anglais!!!
Alors forcément, Yumi, elle gueule un peu! Normal! Mais elle gueule pas sur le bon...
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Message 27 Jan 2008, 20:32

Supebe commencement, et surotut superbe suite!!
C'est bien écrit, c'est intriguant bref j'adore.
Je veux the suite ;)


Le problème c'est que Odd souffle ses conneries en anglais à Ulrich qui les répète à Yumi sans chercher à les comprendre... Vu que c'est une grosse biquette en anglais!!!


Comme tu l'as dit toi même dans ta fic c'est une quiche en anglais xD

Bonne continuation à toi ^^
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Chevaucheur de Mantas

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Message 27 Jan 2008, 20:46

très dur à comprendre la fameuse inscription indéchiffrable! la suite!!!!!
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Message 27 Jan 2008, 20:57

super la suite :D
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Lyokophile à vie

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Message 27 Jan 2008, 21:08

Mamma mia ! Un régale !
J'ai bien ma petite idée sur le fait que jérémie fasse du skate, que yumi habite au japon, que delmas soit jardinier, qu'ulrich sorte avec sissi....
Tres cohérent ! (au sens propre du terme )

Comment compte tu les sortir de la m**** dans laquel tu les as mis ??

[spoil]Les retours dans le temps jouent sur les arbres des possibles...l[/spoil]
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Lyokophile à vie

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Message 28 Jan 2008, 00:56

très dur à comprendre la fameuse inscription indéchiffrable!


Ouais, je sais, j'ai merdouillé un peu... :x


J'ai bien ma petite idée sur le fait que jérémie fasse du skate, que yumi habite au japon, que delmas soit jardinier, qu'ulrich sorte avec sissi...

Comment compte tu les sortir de la m**** dans laquel tu les as mis ??


Si tu as une petite idée sur tout ça, alors tu devrais savoir comment je vais m'y prendre... 8) Mais ça m'étonnerait quand même, tellement c'est tordu... Mais tout ce qu'il y a de plus cohérent :twisted:
Et surtout, ça signifirait que tu connais le pourquoi du comment qui, au passage, n'est écrit nulle part d'autre que dans ma tête à l'heure actuelle... :D

Donc patience... :twisted: :twisted: :twisted:
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Lyokophile à vie

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Message 30 Jan 2008, 01:26

Oyez, oyez, bonne gens, voici la suite!

Vous m'en direz des nouvelles!

Bonne lecture!


Épisode 7 : Résurrection

« J'en sais rien, moi! Comment veux-tu que je sache! Je suis pas omniscient! » répondit Jérémie.
« Ommi-quoi? » demanda Odd.
« Om-ni-scient! Ça veut dire que je ne connais pas le secrets de l'univers dans ses moindres détails!!
- Le secret de l'univers? Facile, c'est 42! Je le sais parce que je l'ai déjà vu dans un film! Je sais plus lequel, d'ailleurs! À moins que ce soit dans un documentaire! »

Sur les dires d'Odd, Jérémie commença à se gratter le haut du crâne en regardant son ami avec une mine interloquée. Il se demandait bien d'où pouvait provenir une ânerie pareille. Il se risqua alors à une question, tout en se doutant que la réponse ne serait franchement pas plus claire que la phrase qui l'avait motivée.

« 42?? Mais pourquoi 42?
- Ben, je sais pas, moi! Ils l'ont pas dit dans le film! Tu sais, c'est celui où le mec va voir le Grand Oracle et il lui dit "Ho Grand Oracle, puits de savoir et de sagesse insondable, quel est le secret de l'univers?" et là, l'oracle lui répond "Le secret de l'univers? C'est simple, c'est 42 !" Et c'est tout! » répondit Odd.
« Ho!! C'est pas vrai! J'aurais dû m'en douter! C'était évident que c'était une bêtise! » rétorqua Jérémie.

Ulrich, lui, avait compris tout cela au moment où Odd avait ouvert la bouche pour le dire. Il regardait la situation depuis le mur où il était adossé en souriant. Il lança alors à Jérémie :

« Tu t'attendais à quoi? Odd qui regarde un documentaire, c'est pas près d'arriver! Tu devrais le savoir, depuis le temps!
- C'est clair, j'aurais dû le voir venir! » répondit le petit blond à lunettes, dépité.
« Mais si! Je vous jure que c'était dans un reportage... » déclara Odd avec le plus grand sérieux du monde, avant de continuer sur un ton déçu, s'apercevant du ridicule de la précision qu'il allait apporter : « ...Sur le film en question! »

Les trois autres se mirent à rire tous ensemble.

« Ouais, je sais! Faut se méfier de ce qu'ils disent dans les reportages!! » ajouta Odd.
« En tout cas, ça ne présage rien de bon pour la suite! » déclara Jérémie alors que les autres avaient retrouvé leur sérieux. « Parce que si ce truc se remet en application, on ne sait pas ce qui peut se produire! Vu qu'on n'a pas grand chose, on va passer au plan B!
- Le plan B? Mais c'est quoi, le plan B? » demanda Aélita.
« C'est simple » lui répondit Jérémie. « On va relancer l'Hyperscan mais cette fois, on va le régler plus finement. Comme ça, s'il a loupé quelque chose la première fois, il ne le ratera pas la deuxième!
- OK! On y va! » conclut Aélita.

Les deux génies se mirent au travail. Cela ne leur prit que quelques minutes. Quand tout fut fin prêt, Jérémie déclara :

« C'est reparti pour un tour! »

Il était déjà vingt heures trente et ils n'avaient pas mangé. Le ventre sur pattes ne put s'empêcher de dire :

« Vu le temps que ça va prendre, on peut retourner à Kadic! C'est pas tout ça mais la cantine va fermer dans quinze minutes et j'ai une faim de loup!
- OK, ça va! On a compris, Odd! » répondit Ulrich.
« Il n'a pas tort... Pour une fois! Ça va prendre au moins toute la nuit! » rétorqua Aélita.
« Si c'est pas beaucoup plus! » renchérit Jérémie.

Ils quittèrent alors l'usine et se rendirent directement à la cantine du collège. Ils arrivèrent juste à temps. Rosa Petit-Jean leur servit leur repas et leur faisant la remarque :

« Et bien, les jeunes! On arrive bien tard aujourd'hui! C'est pas dans vos habitudes, ça! Surtout toi, mon petit Odd! En plus, il faut que tu manges, t'es tout maigre!
- Je suis pas maigre! » rétorqua l'intéressé. « Je suis svelte! C'est pas pareil! »

Après les quelques éclats de rire qui suivirent, la petite bande s'installa sur une table pour enfin assouvir leur appétit. Pendant le repas, ils discutaient de tout et de rien, essayant de se changer les idées. Odd, lui, n'écoutait qu'un mot sur deux, trop occupé à glaner quelques restes à ses amis pour remplir son estomac à ras bord. Puis ils allèrent se coucher.

La nuit passa tranquillement pour tous, ou presque. Ulrich n'arrivait pas à dormir. Il pensait à sa bien-aimée, si loin de lui. Pourquoi n'avait-elle jamais voulu qu'il la serre dans ses bras, qu'il l'embrasse, qu'ils sortent enfin ensemble au grand jour. Si elle ne lui avait pas dit qu'entre eux c'était « juste copain et c'est tout », il l'aurait enlacée dans se bras avec la plus grande tendresse, il se serait occupé d'elle avec la plus grande attention, il lui aurait montré la profondeur et la pureté de ses sentiments pour elle...

Pourtant, le jour où elle lui avait dit ça, il avait cru percevoir des sentiments qu'elle éprouvait pour lui. Pas de la simple amitié, non, mais bien plus que cela. Et c'était ce qui lui avait fait garder espoir. Toutes ces pensées mêlées de regrets lui occupaient l'esprit. Vers deux heures du matin, il trouva enfin le sommeil, mais l'esprit toujours aussi tourmenté.

Le matin arriva. À sept heures pile, Jérémie et Aélita se réveillèrent simultanément dans leurs chambres respectives. Dans la chambre d'Odd et Ulrich, il y avait un peu de changement. C'était Odd qui, pour une fois, s'était réveillé en pleine forme. Ulrich, lui, n'arrivait pas à se lever, tant son insomnie partielle de la nuit l'avait éprouvé. Odd mit alors la musique à fond dans la chambre, pour le plus grand désagrément d'Ulrich, qui se cacha sous son oreiller. Il cria alors à Odd :

« C'est quoi ce boxon?? Baisse la musique! J'ai mal aux oreilles! »

Odd s'exécuta et lança à son ami enseveli sous son oreiller :

« Ben ça alors! Je rêve! Quand c'est moi qui arrive pas à me lever, on me fait des réflexions indélicates et on me fait croire des trucs! Et quand c'est môsieur Ulrich qui reste au lit, il faut pas le déranger!!
- Arrêtes tes sarcasmes, Odd! C'est juste que j'ai eu du mal à m'endormir cette nuit! Et je suis crevé! Voilà tout!
- Sans blague! Ça se voit à peine sur ton visage! On se demande pourquoi... »

En effet, lorsqu'Ulrich leva sa tête pour dire tout ça au blondinet, il avait laissé paraître les larges cernes qu'il avait sous ses petits yeux, et qu'il avait grand peine à maintenir ouverts. Un bon quart d'heure après, ils se rendirent enfin à la douche, mais d'un pas très lent. Puis vint le temps d'aller rendre visite à Jérémie. Il était déjà sept heures trente neuf et aucun d'eux n'avait pris son petit déjeuner. Aélita était déjà là quand ils pénétrèrent dans la chambre de leur ami. Ulrich demanda à celui-ci :

« Alors, Einstein? Ça en est où, avec l'Hyperscan?
- Comme prévu! Il tourne toujours! Et apparemment, il trouve beaucoup plus de trucs que la première fois! Mais j'ai ma petite idée pour réduire la masse de données!
- Et ça va nous prendre un temps fou pour analyser tout ça! » renchérit Aélita.
« T'inquiètes pas pour ça! On va soustraire de la liste des données toutes celles qu'on a déjà obtenues avec le premier passage de l'Hyperscan. Comme ça, on ira plus vite! » lui répondit le petit génie.
« En attendant, j'ai mon estomac qui crie famine, moi! Allez, tous à la cantine!! » lança Odd.

Pour une fois, la bande n'y trouva rien à redire et se présenta au réfectoire trois minutes plus tard. En leur servant leur petit déjeuner, Rosa ne put s'empêcher de leur faire une remarque.

« Ben alors? Ce matin aussi, on est en retard? C'est pas une habitude à prendre, ça! Surtout toi, mon petit Odd! Je te le redis pour que tu comprennes bien : il faut que tu manges, t'es tout maigrichon!
- Mais je vous l'ai déjà dit hier soir, je suis pas maigre! » répondit-il. « Je suis svelte! C'est pas pareil!
- Allons, allons! Dis pas de bêtises et va manger, mon petit! C'est bon pour ce que t'as! » lui dit-elle.

Sur ces bonnes paroles, la bande se dépêcha de manger son premier repas de la journée, car ils se doutaient que celle-ci allait être longue. Quand ils sortirent de la cantine, il était déjà l'heure d'aller en cours car la sonnerie venait de se faire entendre. La journée passa plus ou moins vite, selon le ressenti personnel de chacun.

Sissi avait, quand à elle, passé sa journée à essayer d'aller voir Ulrich pour essayer de lui parler et de comprendre ce qui se passait entre elle et lui, pourquoi il ne l'aimait plus et pourquoi il était aussi distant avec elle si subitement. Elle était complètement déboussolée. Elle aussi avait l'esprit encombré par un tas de questions auxquelles elle n'avait aucune réponse à apporter. Elle n'osait pas l'aborder et ne parvint à surmonter sa timidité qu'à la fin des cours.

Ulrich, lui, avait bien remarqué qu'elle souffrait en silence. Il se doutait qu'il n'agissait plus comme dans les souvenirs de Sissi. Il se mit à l'écart des autres avec elle. Il commença par s'excuser de son attitude envers elle et lui dit qu'en ce moment, il avait plein de soucis, qu'il doutait de ses sentiments envers elle, et qu'il était préférable qu'ils ne se côtoient plus pendant un moment, afin de lui permettre de réfléchir plus sereinement. En fait, il lui avait menti pour qu'elle ne souffre pas trop inutilement, quand bien même il savait qu'il ne pouvait rien y faire et qu'elle souffrirait malgré tout.

Une fois fini, il rejoignit ses amis dans la chambre de Jérémie. Les deux génies s'étaient déjà mis à éplucher les données de l'Hyperscan, qui avait fini de travailler quelques heures plus tôt. Ils avaient ôté les données qu'ils avaient déjà traité auparavant. Jérémie s'approcha brusquement de son écran. Quelque chose avait attiré son attention. Il dit alors :

« Tiens! C'est quoi, ça? »

Il montra du doigt sur son écran ce qui l'intriguait à Aélita. Elle lui répondit alors :

« C'est marrant, on aurait dit un fichier contenant les données d'un ADN numérique!
- Mais alors, il appartient à qui, cet ADN numérique? » demanda Jérémie, interloqué.
« Regardes! Il y une date en dessous! Le fichier a été créé le... »

Aélita s'arrêta un instant. Elle n'en croyait pas ses yeux. Le fichier avait été créé la veille au soir. À vingt heures dix-sept, précisément. Elle lut la date à haute voix. Puis en descendant son regard d'une ligne, elle vit une inscription et dit alors :

« C'est pas possible! Jérémie, regardes à qui il appartient! »

Jérémie regarda alors et s'exclama :

« Hé! Mais?! Comment c'est possible? Comment il a fait après tout ça?? Je croyais qu'il avait été réduit à néant... »

À ce moment-là, Aélita commença à ne pas se sentir très bien. Elle avait le cœur qui battait fort, très fort. Si fort qu'elle crut qu'il allait lui sortir de la poitrine. Elle dit à Jérémie d'une voix chevrotante :

« Dis, Jérémie, tu crois qu'il va...? Et qu'on va encore devoir...? »

Fin de l'épisode 7


Voila! J'espère que ça vous a plu, que ça ne répond toujours pas à vos interrogations :twisted: (normal, sinon, y a plus de suspens!), et que vous en voulez encore!!!
L'épisode suivant n'est pas encore écrit mais je peux vous dire qu'il vous réservera une bonne surprise, enfin quand je dis bonne... :twisted: :lol:

Sinon, le coup du 42, comment vous l'avez trouvé? Le film en question existe vraiment, faudrait que je retrouve le titre...
Dernière édition par Ann O'Neemm le 01 Mai 2013, 16:09, édité 5 fois.
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Message 30 Jan 2008, 05:52

*O* cro bien!
J'adore céait génial!
mais ca ne serais pas Hopper qui revien?
Je veux savoir!
Vite la suite stp
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Lyokophile à vie

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Message 05 Fév 2008, 13:07

Voila la suite!

Elle arrive un peu plus tôt que je ne l'avais prévu, grâce à la libération imprévue d'un créneau horaire dans mon emploi du temps surchargé...

J'espère que ça va vous plaire et j'attends vos coms nombreux et variés à propos de cet épisode (j'en veux plein!!!).

Si vous attendiez des réponses à vos questions dans ce nouvel épisode, hé bien sachez qu'il va vous en donner :D
Mais peut-être pas celles que vous attendiez :twisted: Une chose est sûre, vous allez certainement vous poser d'autres questions après ce nouvel opus :twisted: :lol:

Bon, assez papoté! Bonne lecture.


Épisode 8 : La Cuve

Odd et Ulrich, qui ne comprenaient rien de ce dialogue saugrenu, se rapprochèrent de leurs deux amis.

« Qu'est-ce qu'il y a? » leur demanda Odd. « Qu'est-ce que vous avez découvert? On peut savoir?
- C'est vrai, ça! On comprend rien de ce que vous dites! » continua Ulrich.

Jérémie leur montra la découverte du doigt sur l'écran et leur expliqua ce que lui et Aélita en pensaient. Ils restèrent tous les deux sceptiques.

« Nan... C'est trop beau pour être vrai! Ça doit être une feinte! Faut se méfier, il a dû changer de nom pour qu'on le laisse rentrer dans le supercalculateur! » dit Ulrich.
« Ouais, t'as raison! Faut le détruire définitivement pendant qu'il est inoffensif! » renchérit Odd.
« Hé, mais attendez! On sait même pas si c'est lui ou pas! » rétorqua Aélita, toute chamboulée par le découverte qu'ils venaient de faire.
« Elle a raison! Laissons courir un peu de temps. On verra bien et on agira en conséquence. De toute façon, si c'est ce que tu penses, Ulrich, on a déjà réussi une fois et on a toujours ce qu'il faut pour y parvenir une seconde fois! » déclara Jérémie.
« Ouais, mais s'il réussit à pénétrer dans le supercalculateur et qu'il arrive à... Enfin, tu vois, quoi! Comment on fera?? » ajouta Ulrich.

Pendant ce temps-là, loin, très loin de Kadic. Perdu dans la campagne, au fin fond du Massif Central, un énorme bâtiment cylindrique vert. Une quarantaine de mètres de haut pour un diamètre d'environ soixante-quinze mètres. Sur le toit en terrasse, des ventilateurs gigantesques crachaient de l'air chaud légèrement brumeux et ronronnaient à longueur de journée. Faisant face au nord-est, une énorme porte coulissante suspendue à un rail tout aussi démesuré.

De l'autre côté, au pied du cylindre, un bâtiment en forme de L, dont les deux branches étaient longues d'une trentaine de mètres et l'une d'elles était accolée à l'énorme cylindre de béton. À chacune des fenêtres de ce petit bâtiment composé d'un rez-de-chaussée et d'un étage, des barreaux et un dispositif anti-intrusions inviolable, correspondant au niveau de sécurité exigé pour un tel lieu. L'ensemble se trouvait au milieu d'une petite clairière enherbée au beau milieu d'une forêt non moins gigantesque. Le calme et le silence du lieu étaient à peine troublés par le bruit plutôt discret des ventilateurs.

Derrière l'une des fenêtres, un jeune homme brun, grand, les yeux bleus, environ vingt-cinq ans, se tenait debout face à un bureau occupé par un homme assis bien à son aise dan son fauteuil qui semble très confortable. L'homme en question était assez petit, il avait les cheveux poivre et sel, les yeux marrons, la cinquantaine bien entamée et l'air pas franchement commode. Il était même très en colère. Le jeune homme, qui se tenait face à lui droit comme un i, était menotté et entouré par deux gardes qui le surveillaient étroitement. L'homme sur son fauteuil se leva et hurla alors :

« C'EST INADMISSIBLE CE QUE VOUS AVEZ FAIT!! VOUS AVEZ VU LE RÉSULTAT!! VOUS VOUS RENDEZ COMPTE QUE VOUS NOUS AVEZ TOUS MIS EN DANGER EN VIOLANT LES RÈGLES DE SÉCURITÉ?? ET COMMENT JE VAIS EXPLIQUER ÇA À MES SUPÉRIEURS, MOI? HEIN?? VOUS SAVEZ QUE JE RISQUE MON POSTE À CAUSE D'UN PETIT C** COMME VOUS?? ET TOUT ÇA GRÂCE À UNE TOUTE PETITE C****RIE QUI TIENT DANS LA MAIN EN PLUS!! »

La petite boule de nerfs à poils gris n'avait pas cessé d'agiter une petite clé USB avec sa main en direction du jeune homme pendant tout ce temps. Celui-ci ne broncha pas un instant devant la furie qu'il venait d'affronter. Une pensée très forte lui occupait l'esprit. Il se demandait sans cesse pourquoi il avait fait une chose aussi stupide et qu'est-ce qui lui était passé par la tête pour qu'il ne se posât pas de questions à ce moment-là. Le quinquagénaire reprit un calme approximatif, se rassit et déclara :

« Vous passerez un petit séjour au poste de sécurité, en attendant que la hiérarchie prenne une décision à votre sujet! Je vous souhaite de bonnes vacances à l'ombre! »

Il fit alors signe aux gardes de l'escorter vers l'endroit où il irait désormais séjourner un petit temps. Quand, au moment où il allait sortir du bureau, une alarme retentit dans tous les bâtiments. Le petit nerveux se dressa soudainement, courut hors de son bureau et s'exclama alors :

« Tout le monde à la Cuve! Immédiatement! »

Le petit bâtiment se vida alors et le flot de ses occupants se rendit dans le grand cylindre vert pâle via la porte qui communiquait entre les deux constructions. Puis le petit homme se retourna vers le jeune homme en disant :

« Voilà encore une conséquence de vos actes irresponsables! Vous pouvez être fier de vous! »

Les gardes emmenèrent alors le jeune homme dans ce qui était appelé le poste de sécurité. Une fourgonnette bleue l'attendait à la sortie du bâtiment. On le fit monter à l'arrière, toujours accompagné des gardes. L'endroit où on l'emmenait était assez éloigné de la construction où il se trouvait. Il était même encore plus isolé. Il se trouvait au bout d'une petite route faite de sections plutôt rectilignes à travers la forêt. Il y arriva au bout de dix minutes.

Le conducteur du véhicule sortit et s'absenta alors quelques instants. Quand il revint, il ouvrit les portes arrières de la fourgonnette.

« C'est bon, vous pouvez y aller! » déclara-t-il

Les gardes firent alors sortir le jeune homme du véhicule et le firent entrer dans un bâtiment qui paraissait minuscule. Le terrain était en pente et la construction semblait s'enfoncer dans le sol. Il se fit emmener dans un long couloir où la lumière du jour se faisait de moins en moins présente. Puis il arriva avec son escorte devant une lourde porte en acier. Un garde frappa. La porte s'ouvrit alors de l'intérieur.

« Bienvenue à la Cave » dit l'homme qui venait ouvert au jeune prisonnier en le voyant.

Le jeune homme découvrit alors des cellules séparées par des murs en brique et fermées par des grilles aux barreaux énormes donnant sur un couloir central. Il y en avait six. Elles mesuraient environ trois mètres de longueur sur quatre mètres de largeur. L'air y était frais et franchement humide. Une atmosphère lugubre y régnait. Le tout était éclairé par une lumière blafarde et vacillante distribuée par des ampoules dans des plafonniers répartis environ tous les trois mètres au plafond. Dans le fond d'une de ces cellules, le prisonnier aperçut une forme, blottie dans un coin, dans la pénombre. Le maître des lieux s'adressa alors à l'occupant dans le fond de la cellule :

« Hé, Pinkie, t'as de la compagnie! Comme ça, t'aura quelqu'un pour faire la conversation! Ça te changera de l'habitude!! »

L'intéressé ne bougea pas. Le jeune homme fut introduit dans la cellule juste en face. Il regarda alors son voisin. Il avait les cheveux longs. Il ne pouvait pas en distinguer la couleur, tant la lumière était faible. Il ne pouvait pas distinguer non plus si c'était un homme ou une femme. Face à ce mutisme, il se posait plein de questions. Qui était cette personne dans la cellule en face? Depuis quand était-elle là? Et pourquoi? Elle n'avait pas bougé depuis qu'il était arrivé. Était-elle seulement encore en vie? Allait-il lui arriver le même sort?

Au même moment, dans la « Cuve », l'alarme résonnait toujours. Il régnait une atmosphère tendue la salle. Tout le monde était à son poste. L'endroit était occupé de centaines de pupitres répartis en cercles concentriques. Au milieu, un puits d'une dizaine de mètres de diamètre dans lequel des milliers de câbles plongeaient, provenant des pupitres alentours. Des tuyaux d'aération en remontaient jusqu'au toit. Au dessus de la cavité, trois écrans géants répartis en triangle, de sorte que l'on puisse en voir au moins un depuis n'importe quel pupitre.

Des données défilaient à toute vitesses sur les écrans géants. Tout le monde semblait ne rien y comprendre et ne rien maîtriser de la situation. Le petit homme nerveux était, quand à lui, assis à un pupitre surélevé d'un bon mètre cinquante par rapport aux autres et situé contre le mur de la gigantesque pièce circulaire, face à l'un des écran géants et étrangement très proche de la sortie de la salle. L'homme, qui semblait être le grand chef du lieu, était penché sur son écran et regardait défiler les données. Il était accompagné par un de ses assistants.

Soudain, plus rien. Plus aucune donnée ne défilait sur les écrans. L'alarme s'arrêta. Le petit homme écarquillait les yeux devant ce phénomène inexplicable. Pourquoi tout semblait s'emballer d'un seul coup puis s'arrêter tout aussi subitement? Il se leva de son siège et demanda d'une voix puissante à tous les techniciens présents :

« Quelqu'un y comprend quelque chose à tout ce bazar?? »

Aucune réponse. Tout le monde se regardait dans la salle, l'air interrogateur. Ils n'y comprenaient pas plus que lui.

« C'est bien ce que je pensais! » se dit alors l'homme, « On n'est pas dans la panade, là! »

À Kadic, quelques instants plus tôt, alors que la discussion sur ce qu'il fallait faire à propos de la découverte continuait, une masse de données apparut sur l'écran et l'ordinateur de Jérémie sonna pour signaler une alerte.

« Regardez! Ça a recommencé! » s'écria alors Jérémie.

Quelqu'un frappa à la porte au même instant.

Fin de l'épisode 8


Alors??? Là, à mon avis, ça devrait commencer à vous éclairer sur le pourquoi du comment... :D Enfin, je dis ça, mais peut-être que non... :lol:

Et d'après vous, que va-t-il se passer ensuite???

N'hésitez pas, lâchez vos coms, je n'attends que ça!!!
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Message 05 Fév 2008, 13:56

La t'as raison j'ai pas pigé grand chose mais ça doit venir de mwa ^^
bon sinon super ta suite!
Meme s'il y a toujours plein de quetions que trottent dans ma tete!
je le saurais prochainement kiz!
et bonne chance pour l'autre suite XD
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Message 06 Fév 2008, 01:09

Alors là bravo !!! Je n'ai aucune idée pour la suite !
Tu sais parfaitement tenir ton supense !
Et on ne sait toujours pas comment cet abruti à réussi à ...

Ha au fait, le meilleur endroit sécurisé de France, c'est bien le milieux du massif central ! Une petite zone du Cantal en forme de triangle surnommé:
"la zone noire"
En effet, aucune photo satellite ne peut etre prise de ce triangle (on ne peut pas au sens Technique. Americain, européen asiatique, tous on échoué a "voir" le triangle)
En fait , c'est tres simple, le magma des volcans d'auvergne situé non loin de là, génère un fort champs magnétique dans cette zone... De ce fait, aucun appareil électrique ne fonctionne ici ! (et par extension, aucune photo ne peut etre imprimé, le champs magnétique brouille tout)

Ta base peut tres bien etre implanté ici. (en protègeant les batiments avec des murs blindé, et en restreignant au strict minimum l'utilisation des portable dans la zone... On doit pouvoir rendre invisible ce centre.

c'était la page de science de Kentin
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Message 08 Fév 2008, 16:13

Voila une petite suite qui devrait maintenir un peu de suspens et répondre à quelques questions (au moins une...)

J'ai pas pu la mettre plus tôt sur le forum pour cause de manque d'inspiration et, surtout, de connexion à internet!!!

Bonne lecture!


Épisode 9 : Jeu de pistes

Jérémie fut surpris. Il n'attendait personne. Il se leva alors de sa chaise et se dirigea vers la porte pour l'ouvrir. Il trouva Milly et Tamiya plantées devant lui, essayant d'épier les personnes présentes dans la pièce.

« Salut, Jérémie! » dit Milly. « On nous a dit qu'Ulrich était avec vous dans ta chambre, on peut le voir? C'est pour le Kadic News!
- Heu... Ça dépend... Qu'est-ce que vous lui voulez?? » répondit Jérémie.
- Bon, il est là, oui ou non? » poursuivit Milly.
« On veut discuter avec lui, pas avec toi! » rétorqua Tamiya, en essayant de jeter un œil derrière Jérémie, qui lui obstruait la vue sur l'intérieur de sa chambre, pour voir si Ulrich y était.

Jérémie se retourna pour dire à son ami de s'en occuper. Il balaya la chambre du regard. Il afficha alors un air stupéfait. Ulrich n'était plus dans la pièce alors que deux secondes plus tôt, il parlait avec eux. Odd et Aélita, eux aussi, n'en crurent pas leurs yeux. Ils étaient tout aussi abasourdis que Jérémie. Celui-ci répondit alors aux deux investigatrices en herbe :

« Heu... Ben... Heu, non, il n'est plus là!
- Bon ben c'est pas grave, on repassera peut-être. » répondit Tamiya.
« Tu pourrais lui dire qu'on le cherche, s'il te plaît? On a plein de questions à lui poser! » dit Milly.
« OK, je lui dirais! » lui répondit Jérémie.

Les deux filles s'en allèrent et Jérémie referma la porte de sa chambre. Les trois Lyoko-guerriers restants se posaient plein de questions. Qu'était-il advenu d'Ulrich? Où pouvait-il bien se trouver? Était-il en bonne santé? Pourquoi avait-il disparu à son tour? Risquaient-ils eux aussi de disparaître l'un après l'autre, tout en restant impuissant face à cette force qui modifiait le monde petit à petit à sa guise? Les fichiers trouvés dans le réseau appartenaient-ils donc bien à XANA? Et celui-ci aurait-il appris à se rendre totalement invisible dans le réseau, même pour l'Hyperscan de Jérémie? Toutes ces questions occupaient leurs esprits. Quand soudain, le téléphone d'Odd sonna. Il le sortit de sa poche. Il regarda le nom et le numéro de l'appelant. Il afficha alors un air surpris.

« Hé! C'est Ulrich!! » dit-il tout en s'empressant de décrocher. « Mais où est-ce que t'es? Tu nous a fait super peur!
- Je suis à l'hôpital! » répondit Ulrich, d'une voix grave.
- À l'hôpital?? T'as rien de grave, j'espère?? »

En entendant ce venait de dire Odd, Jérémie et Aélita se tournèrent l'un vers l'autre avec une mine inquiète. Que pouvait-il faire à l'hôpital? Était-il blessé? Et si oui, à quel point? Ulrich répondit alors à Odd :

« C'est pas moi, c'est Sissi!
- Sissi? Mais qu'est-ce qu'elle a?
- Je sais pas! D'après ce que j'ai entendu, elle a eu un accident!
- Et elle va bien?
- En fait, je suis dans sa chambre, juste devant son lit et là, elle est...Elle est... »

Ulrich s'arrêta un instant. Il avait la voix chevrotante. Il était bouleversé par le triste spectacle qui s'offrait à ses yeux. Après quelques instants, il se reprit et continua :

« Là, elle est inconsciente. Les médecins disent qu'elle risque de rester handicapée à vie! Et qu'elle ne serait plus capable de faire quoi que ce soit toute seule... »

Lorsqu'il dit cela, des larmes commencèrent à couler sur ses joues. Celle qu'il détestait cordialement avant le début de toutes ces péripéties était devenue gentille pendant si peu de temps. Avait-elle alors montré son vrai visage, celui qu'elle cachait derrière ses airs de petite peste dans les souvenirs d'Ulrich? Il regrettait de ne pas s'être un peu plus intéressé à elle avant qu'elle ne se retrouve sur ce lit d'hôpital. À l'autre bout du fil, Odd était choqué par ce qu'il venait d'entendre. Il s'empressa alors répéter tout cela à Aélita et Jérémie qui, de leur côté, n'avaient cessé de le questionner sur ce que lui disait Ulrich. Eux aussi furent bouleversés en apprenant la nouvelle.

« Dis à Einstein et Aélita de se remettre au boulot. » dit alors Ulrich. « Il faut qu'on arrête tout ça le plus vite possible! Ça devient vraiment urgent!
- Ok, je transmets! Mais toi aussi, rentres le plus vite possible à Kadic.
- D'accord, j'y vais. De toute façon, je pensais pas m'éterniser ici. À Plus! »

Puis il raccrocha. Au moment où il s'apprêtait à sortir de la chambre où se trouvait Sissi, son père y rentra en panique. Visiblement, il n'avait été prévenu que tardivement que sa fille était à l'hôpital. Quand il vit Ulrich, il s'empressa de lui demander :

« Ha! Mon petit Ulrich! Vous êtes là! Dites-moi ce qui s'est passé? Elle va bien? »

Ulrich était gêné. Il ne savait pas quoi lui répondre, étant donné qu'il n'en avait aucun souvenir. Monsieur Delmas vit que le jeune garçon était dans l'embarras. Ulrich lui avait dit que pour tout savoir de l'état de santé de sa fille, il valait mieux qu'il s'adresse à une infirmière. Monsieur Delmas se tourna ensuite vers le lit de sa fille. Quand il vit dans quel état elle était, il éclata en sanglots. Ulrich ne savait pas quoi faire. Il décida de rester dans la chambre pour essayer de le soutenir dans sa douleur et sa détresse. Il rentrerait plus tard au collège.

Pendant ce temps, dans la chambre de Jérémie, le petit génie et Aélita s'étaient remis au travail. Ils inspectaient minutieusement les données qui venaient d'apparaitre sur l'écran du PC. Simultanément, Jérémie surveillait le fichier qu'ils avaient trouvé la veille et tous ceux qui y étaient associés. Il était déjà dix-neuf heures trente. Odd, Aélita et Jérémie se rendirent à la cantine. Quand ils arrivèrent à la porte d'entrée, ils furent rejoints par Ulrich qui arrivait tout juste de l'hôpital.

« Ben alors! T'en as mis, du temps pour revenir! » lui lança Odd.
« Je sais, mais quand j'allais sortir, Monsieur Delmas est arrivé! Je me suis senti obligé de rester un peu avec lui! » lui répondit Ulrich. « Et sinon, vous, de votre côté? Ça avance?
- Ben, en fait, pas vraiment! » avoua Aélita.
- On a des tonnes de données qui sont apparues lorsque t'as été téléporté à l'hôpital. On est en train de les passer au peigne fin. Mais pour l'instant, on n'a rien. » poursuivit Jérémie.

Ils entrèrent dans la cantine et prirent leur repas comme à leur habitude. Ils étaient assis à leur table habituelle quand Milly et Tamiya s'approchèrent du groupe.

« Ulrich! On peut te parler deux minutes? On a quelques questions à te poser. » demanda Milly.
« Heu... Ben... OK, mais faites vite, j'ai pas que ça à faire! » répondit-il.
« On voudrait savoir comment tu te sens après ce qui vient de se passer et comment tu le vis...
« Mais de quoi vous parlez?! » dit-il, d'un air surpris.
- Ben, la séparation, la distance entre toi et elle, la communication difficile... Tout ça, quoi! » déclara Tamiya.
« Mais comment vous êtes au courant pour Yumi? » répondit-il.
« Yumi?? C'est qui celle-là? » dirent les deux filles simultanément en tournant la tête l'une vers l'autre.
« À peine Sissi partie que tu la remplaces déjà! Ça, ça va faire un scoop d'enfer pour le Kadic News de demain! » déclara Milly, toute souriante.
« Ha ouais! C'est clair! En plus, on va exploser nos ventes avec ça! » rajouta Tamiya, surexcitée.
« Heu... Attendez! » dit Ulrich. « De quoi vous parlez, là? »
« Ben, du Kadic News! » répondit Tamiya.
« Mais non! À propos de Sissi! Vous savez ce qui lui est arrivé, au juste?
- Ben, t'étais là quand ça lui est arrivé! Tu t'en souviens pas? T'es même monté dans l'ambulance pour l'accompagner à l'hôpital! » lui dit Milly.
« Arrivé quoi?! » rétorqua Ulrich, intrigué.
« Ben, son accident, tiens! De quoi tu veux qu'on parle d'autre? C'est pour ça qu'on est venues te poser des questions!! » continua Milly.
« D'ailleurs, on raconte que c'est toi qui l'a poussée, Ulrich! Est-ce que c'est vrai? Qu'est-ce que tu as à nous répondre? Nos lecteurs ont le droit de savoir! » ajouta Tamiya.
« Heu... Ben... Heu... » répondit-il, ne sachant plus quoi dire.
« Ben... Qu'est-ce que t'as?? T'es devenu amnésique ou quoi?? » lui demanda-elle. « Faudra qu'on rajoute ça dans notre article... »

Odd prit alors la parole, voyant qu'Ulrich n'arrivait pas à s'en sortir tout seul :

« En fait, il est encore sous le choc! C'est pour ça qu'il s'en souvient pas! D'ailleurs, il est tellement choqué qu'il nous a même pas raconté ce qui c'est passé! Vous pouvez nous le dire? Parce que nous, on ne sait rien du tout! »

Milly et Tamiya leur racontèrent alors ce qu'elles savaient de ce triste événement. Le petit groupe les écouta religieusement. Elles leur racontèrent qu'après la fin des cours, Sissi et Ulrich se dirigeaient main dans la main vers la chambre de Sissi. Ils étaient presque arrivés en haut des escaliers quand Sissi y tomba à la renverse et finit sa course en bas, totalement inconsciente. Ulrich était alors paniqué, mais eut quand même le réflexe d'avertir l'infirmière qui appela les pompiers. Une fois leur récit terminé, les deux filles s'éloignèrent de la tablée, laissant la bande vaquer à ses occupations.

Ils finirent leur repas dans le calme puis sortirent de la cantine pour se rendre une fois de plus dans la chambre de Jérémie. Celui-ci, aidé d'Aélita, se remit au travail. Le temps passait. Il était vingt-deux heures trente quand Ulrich et Odd prirent la décision d'aller se coucher. Entre temps, ils avaient appelé Yumi pour lui raconter les événements de la journée. Elle fut surprise mais leur dit qu'elle n'avait rien remarqué de particulier de son côté.

La nuit passa. Les deux surdoués avaient passé une bonne partie de la nuit à farfouiller dans leurs données des indices qui pourraient leur permettre de comprendre enfin ce qui se passait. Et peut-être espérer trouver une solution pour que tout redevienne comme avant. Au petit matin, Ulrich fut, comme à son habitude, le premier à se réveiller. Il réveilla Odd toujours aussi péniblement. Puis ils allèrent à la douche ensemble. Après en être sortis et s'être habillés, ils se dirigèrent tous deux vers la chambre d'Einstein. Ils trouvèrent Aélita en chemin. Elle revenait de la douche et n'était pas encore habillée. Ils arrivèrent tous les trois devant la porte et Ulrich frappa. Pas de réponse. Il recommença un peu plus fort. Toujours pas de réponse. Il itéra une nouvelle fois mais plus violemment avec le poing.

Après quelques secondes, ils entendirent derrière la porte :

« C'est bon, c'est bon! J'arrive! Pas la peine de défoncer la porte! »

La porte s'ouvrit, laissant apparaître Jérémie qui venait juste de se réveiller. Odd lui dit alors :

« Tiens! T'as encore eu des rapports avec ton ordi cette nuit, toi! »

Les trois arrivants se mirent à rire. Jérémie se frotta le front en disant :

« Ho non! Pas encore! »

En effet, Jérémie s'était encore endormi sur son clavier et avait des marques de touches sur le front.
Puis il fit rentrer ses amis et referma la porte.

« Alors? Vous avez trouvé quelque chose ou pas? » demanda Ulrich.
- Oui... Enfin presque! » répondit Aélita.
« Comment ça, presque?? » s'étonna Odd.
« En fait, on a trouvé quelque chose de bizarre! » déclara Jérémie. « On a découvert la cause de tout ça! C'est un truc qui s'appelle "Protocole Carthage".
- Qu'est-ce que c'est? Ça a un rapport avec le projet Carthage? » interrogea Ulrich, perplexe.
« On n'en sait rien! » répondit Aélita. « En tout cas, on sait qu'il faut un supercalculateur pour l'utiliser. Et on a passé une bonne partie de la nuit à le chercher sur le réseau. Mais on n'a rien trouvé!
- Est-ce qu'il est connecté au réseau, au moins, votre calculateur?? » questionna Odd.
« On y a pensé et on a presque réussi à le localiser, mais il y a comme un petit problème... » dit Jérémie.
« Ha bon, lequel? » demanda Ulrich.
« En fait, on l'a localisé à quelques kilomètres près! » déclara Aélita. « il faudra qu'on y soit translaté et qu'on explore la zone à pieds pour le trouver!
- Whoua!! Ça va être un vrai jeu de piste grandeur nature! J'adore!! » dit Odd, tout content.
« Heu... Attends avant de dire ça! T'as pas vu la taille du terrain de jeu! » rétorqua Jérémie. « Pour faire ça, il va d'abord relancer la construction du Skid. »

Il se mit alors à pianoter quelques trucs sur le clavier de son ordinateur. Il s'arrêta au bout de quelques secondes et déclara :

« Voilà, c'est fait! Ça va prendre la journée entière! »

Puis il se retourna vers ses amis. Mais au moment où il venait de le faire, l'Hyperscan sonna une alerte et une fenêtre apparut sur son écran, avec le visage d'une personne dedans.

« Vous m'entendez? » demanda-t-elle.

Fin de l'épisode


Alors? comment vous trouvez?

Comme d'hab', j'attends vos commentaires (autres que "la suite!", évidemment parce que, parfois, j'ai même pas le temps de les lire qu'ils sont effacés du forum! Alors autant me les envoyer en MP!)

La suite viendra sans doute la semaine prochaine... D'ici là, ne soyez pas trop impatients!!!
Dernière édition par Ann O'Neemm le 01 Mai 2013, 16:16, édité 2 fois.
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Message 08 Fév 2008, 17:12

WAW c'tait génial!
j'ai adorais !
pov sisi quand meme!
mais bon c'est pas grave!
sinon a quand la suite?
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Message 08 Fév 2008, 17:24

mais qui ece qu'i parle (vous m'entendez) ca devien tres interessent ece franz hopper?
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Message 08 Fév 2008, 18:26

Houla ! Une pur merveille de rebondissements !

"Il" est totalement instable ou quoi ?
D'abord Yumi au japon,
delmas qui est jardinier,
Jérem' qui fait du skate...
sissi qui sort avec ulrich,
puis ulrich qui ne se souviens pas de l'avoir emmené a l'infirmerie...
et apres s'etre fait "déplacer"a l'hopital.

Sa fait déja "2 saut" au total !
Tu compte aller jusqu'ou ?

enfin si je ne me trompe pas sur le sens caché du scénario ? Sinon heu...
pastaper :p
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Message 09 Fév 2008, 19:21

Tu compte aller jusqu'ou ?


Loin, très loin! Enfin, pas trop quand même! :lol: Nan, je déconne! A priori, l'épisode suivant est assez logique par rapport à celui-ci, sauf idée tordue débarquant sauvagement dans mon élan créatif... (Tiens, je viens d'en avoir une !!! :twisted: )

mais qui ece qu'i parle


Tu verras bien... :twisted:

pov sisi quand meme!
mais bon c'est pas grave!


Heu... :shock: J'aimerais bien t'y voir, à sa place! Je suis pas sûr que tu dirais la même chose...

Sinon pour l'explication de KentinWede sur le "triangle noir", je posterais ma version de la science sur le sujet un peu plus tard, moi qui suis (presque) physicien (bac + 5 quand même, sans vouloir me vanter! :D )

Et pour la suite, ce sear sans doute lundi soir (peut-être très tard, genre 0h30 ou 1h00)
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Message 11 Fév 2008, 23:16

Comme promis, voici la suite. Avec quelques éléments de réponse et un peu d'amour à la fin. J'en dis pas plus :twisted: Mais j'espère que ça va vous plaire.

Bonne lecture!


Épisode 10 : Contacts

C'était la voix d'un homme. L'image était brouillée par à-coups et laissait parfois apparaître quelques interférences sur l'écran.

« Ohé! Quelqu'un peut me répondre? » continua-t-il.

Les quatre adolescents se regardèrent. Tous furent stupéfaits par ce qui venait de se produire. Ils en restaient bouche bée. Il était parvenu à outrepasser le firewall que Jérémie et Aélita avaient créé et installé eux-même, et il ignorait complètement l'Hyperscan. Comment cela était-il possible? Avaient-ils créé des programmes totalement inefficaces au point qu'il soit devenu aisé de pirater le supercalculateur sans courir aucun risque? Y avait-il une faille dans leur dispositif de sécurité? Jérémie voulut en avoir le cœur net. Il se précipita vers son PC en disant :

« Hein?! C'est pas possible! Comment vous avez fait?? C'est du délire!! »

Il commença à tapoter frénétiquement sur les touches de son clavier. Il cherchait à savoir d'où venait la connexion et pourquoi elle avait pu être établie avec tant de facilité, tout du moins en apparence. Les autres restèrent sans voix. C'était la première fois qu'ils voyaient son visage en vrai. Et que lui leur parlait comme un être humain normal. Son avatar était très réaliste. Aélita commença à ne pas se sentir bien. Des larmes commencèrent à poindre à ses yeux. Elle sentait son cœur battre fort. Très fort. Si fort, au point qu'elle eut l'impression qu'il allait lui sortir de la poitrine.

« Ho... C'est... Ho... » déclara-t-elle avant de s'effondrer sur le sol.

Elle était tombée comme une crêpe qui vous retombe dessus quelques heures après avoir réussi à la coller au plafond en voulant la faire sauter dans la poêle*. Odd et Ulrich se précipitèrent vers Aélita, la soulevèrent doucement et la posèrent sur le lit de Jérémie en faisant attention à ne pas la blesser. Au même instant, l'image sur l'écran devint de plus en plus instable. Des interférences de plus en plus nombreuses brouillaient le signal. Brusquement, la connexion fut interrompue et la fenêtre dans laquelle l'image s'affichait se ferma.

Pendant ce temps-là, dans les cachots du poste de sécurité. Le jeune homme, tout juste incarcéré de la veille, s'ennuyait fermement dans sa cellule. Il se posait toujours autant de questions sur la personne dans la cellule d'en face. Elle n'avait quasiment pas bougé depuis qu'il était arrivé. Il tenta alors d'engager timidement la conversation :

« Je m'appelle Marc. Et vous? »

Pas de réponse. Cette personne mystérieuse était-elle sourde? Ou avait-il parlé si faiblement qu'elle n'avait rien entendu? La porte de la geôle s'ouvrit brusquement dans un grincement métallique à en déchausser plus d'une dent blanche de la gencive d'un dentiste, laissant apparaître un des gardiens avec des plateaux repas pour le déjeuner. Les couverts étaient en plastique afin de parer tout incident dramatique. Le gardien, remarquant le silence du lieu malgré ses occupants, leur dit alors :

« Ben alors! C'est bien calme, ici! Il te plaît pas ton nouveau copain, Pinkie? »

Une fois encore pas de réponse. Le geôlier posa alors les plateaux sur le sol et en glissa un dans chacune des cellules par une petite ouverture prévue à cet effet dans les grilles, avant de se redresser et d'ajouter :

« Elle est pas causante, hein? T'en fait pas, le nouveau, on s'y habitue très vite! Elle n'a pas prononcé un mot depuis le jour où elle est arrivée ici. Et pourtant, elle n'est pas muette. Enfin, c'est ce qu'on m'a dit! »

Puis il s'éloigna vers la porte pour sortir et la referma, produisant le même son strident et désagréable que lorsqu'il l'avait ouverte. Marc s'approcha de son plateau repas pour manger. Il était affamé. Il n'avait rien avalé depuis la veille. Son repas n'était pas tout ce qu'il y avait de plus appétissant mais, comme il disait souvent avant qu'il ne soit enfermé dans ce lieu improbable, c'était comestible et c'était déjà ça, vu l'endroit.

Au bout d'une dizaine de minutes, quand il eut fini de manger, il se releva et alla s'asseoir sur son lit. Ou plutôt ce qui lui servait de lit, car il était franchement très inconfortable. Il était situé contre le mur du fond de sa cellule. Le matelas était dur comme de la pierre. De plus, il était étroit et pas assez long pour lui car, quand il était allongé, ses pieds dépassaient du lit. Sur le mur de droite se trouvait une cuvette de toilettes surmontée d'une chasse d'eau cachée fixée en hauteur. Ces toilettes se trouvaient derrière un petit mur d'environ quatre-vingt centimètres de haut pour s'extraire des regards indiscrets. En face, sur le troisième mur se trouvait un lavabo surplombé par un vieux miroir qui avait subit quelques ravages du temps. Il y avait également une table contre le même mur et un tabouret en dessous. Le sol de la geôle était en béton.

Il soupira puis s'allongea sur son lit. Il regardait la voûte du plafond. Dans la cellule en face, « Pinkie » avait bougé. Elle s'était avancée à quatre pattes pour saisir son plateau repas et le rapprocher de l'endroit où elle était assise. À ce moment, Marc tourna la tête vers elle. C'était la première fois qu'il voyait son visage. Elle était belle. Elle avait les cheveux longs, très longs. Il avait toujours du mal à en distinguer la couleur. Son visage était beau. On aurait dit celui d'un ange. Son teint était clair, tel celui de quelqu'un qui n'a pas vu la lumière du jour depuis bon nombre d'années. Elle avait les yeux verts. C'était bien la seule couleur qu'il arrivait à voir d'elle dans cette pénombre.

Certes, elle avait un visage d'ange mais elle était triste, profondément triste. Comme saisie jusqu'au plus profond de son être par une tristesse et une mélancolie qui la rongeaient petit à petit de l'intérieur et face auxquelles elle ne pouvait plus lutter. Son regard était vide, désespérément vide. Comme si elle n'avait plus le goût de vivre, comme si elle avait perdu ce qu'elle avait de plus cher au monde.

Marc attendit qu'elle ait finit de manger pour lui adresser à nouveau la parole. Ce fut fait au bout d'environ un quart d'heure. Elle repoussa alors son plateau hors de sa cellule violemment avec le pied. Puis elle posa son regard vers lui. Marc crut alors percevoir tout le désespoir qu'elle ressentait. Il se redressa et s'assit au bord de son lit. :

« Depuis combien de temps êtes-vous là? » lui demanda-t-il alors.

Elle baissa alors la tête et se mit à pleurer à chaudes larmes. Des souvenirs venaient de lui revenir en mémoire. Des souvenirs d'un temps qu'elle croyait à jamais révolu. Du temps où elle était heureuse. Marc fut surpris, il ne s'attendait pas à une réaction aussi vive.

« Ho! Excusez-moi, madame! Je ne voulais pas... Je vous demande pardon... Je suis navré... » fit-il.

Après quelques instants, elle arrêta de pleurer. Elle releva alors la tête vers Marc et lui dit :

« Ne vous excusez pas, ce n'est pas de votre faute. Ça fait depuis le 29 janvier 1993 que je suis ici. »

Marc resta sans voix. Elle était enfermée depuis si longtemps. Elle poursuivit :

« Vous savez, au début, je pensais que j'allais vite sortir d'ici. Et puis, plus le temps passait, plus je perdais espoir. Au point que j'ai fini par arrêter de compter les jours. Je ne connais même pas la date d'aujourd'hui! Vous qui êtes arrivé il y a peu, dites moi quel jour nous sommes, s'il vous plaît. »

Marc hésita un peu. Il ne savait pas comment elle allait réagir à l'annonce de celle-ci. Cela faisait si longtemps qu'elle était ici.

« Si je vous le dis tout de suite, ça va vous faire un choc. » lui dit-il. « Alors je vous demanderais d'abord en quelle année vous pensez qu'on soit.
- Sûrement aux environ de l'an 2000 ou peut-être en 2001 ou 2002. Enfin, je pense, vu tout le temps que je suis restée coupée du monde. » répondit-elle.

Marc réfléchit quelques instants sur la manière de lui dire qu'en fait elle avait passé beaucoup plus de temps dans sa cellule qu'elle ne le pensait. Puis il se décida et lui dit timidement :

« En fait, beaucoup plus de temps s'est écoulé depuis que vous êtes arrivé ici.
- Combien? Dites-le moi! Je vous en supplie...
- En fait nous sommes en 2008... le mardi 25 mars, pour être exact.
- 25 mars... 2008... » répéta-t-elle lentement comme pour se convaincre de ce qu'elle venait d'entendre.

Elle avait le regard dans le vague, en direction du sol. Elle n'en revenait pas. Ça faisait plus de quinze ans qu'elle était là. Quinze année de sa vie volées. Elle commença à baisser sa tête pour la reposer sur ses genoux. Marc vit qu'elle était choquée et qu'elle était en train de s'enfermer une fois de plus dans son mutisme.

« Pourquoi êtes-vous ici? » lui demanda-t-il alors.

Elle releva alors la tête et regarda Marc. Après quelques secondes de silence, des larmes firent leur apparition dans ses yeux et se mirent à couler le long de ses joues. Elle répondit alors avec une voix comme remplie de regrets :

« Je suis là parce que je suis coupable d'avoir aimé un homme de tout mon cœur. Un homme extraordinaire et courageux. Un homme qui a travaillé pour eux. Un homme qui, quand il a découvert le but de ceux pour qui il travaillait, a voulu s'y opposer. Il n'était pas le seul. Ils étaient sept. Ensemble, ils ont tout fait pour essayer de s'y opposer. Mais les gens pour qui ils travaillaient les en ont empêché. Pour y parvenir, ils les ont enlevés un par un, eux et leur famille. Et depuis tout ce temps, ils m'ont séparé de mon mari et de ma petite fille. »

Elle éclata alors en sanglots. Marc lui dit alors :

« Non, ne pleurez pas! Gardez espoir! Je suis sûr qu'ils vont bien en ce moment et qu'ils vous cherchent en ce moment.
- Je n'ose plus y croire. » lui répondit-elle. « Ça fait si longtemps. Si vous saviez à quel point ils me manquent, tous les trois!
- Comment ça, tous les trois? Je croyais que vous n'aviez qu'une petite fille!
- C'était exact jusqu'à quelques temps avant qu'on ne m'enlève. Je n'ai pas eu le temps d'annoncer à mon mari et ma petite fille que j'étais à nouveau enceinte. J'ai accouché ici. Puis on m'a enlevé mon bébé presque aussitôt après sa naissance. C'était un beau petit garçon. Et je ne l'ai plus jamais revu... »

Elle éclata à nouveau en sanglots. Marc, lui, était pétrifié par ce qu'elle venait de lui raconter. Comment avait-il pu travailler aussi longtemps pour des gens qui agissent de façon si inhumaine? Il en était dégoûté. À tel point qu'il s'en dégoûtait lui-même. Un sentiment de malaise et d'horreur s'emparait progressivement de lui. Il n'osait plus la regarder. Il se sentait coupable. Terriblement coupable. Même si ce n'était pas lui le responsable de tout ce qu'elle avait subit. Après quelques longues minutes, elle arrêta de pleurer. Marc regardait ailleurs. Elle leva la tête et lui demanda :

« Mais vous? Pourquoi êtes-vous ici? Qu'avez-vous fait pour ça? »

Au même instant, à Kadic, Aélita allait se réveiller. Elle avait été emmenée à l'infirmerie. Les trois garçons étaient autour d'elle. Ils étaient venus prendre de ses nouvelles. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle vit Jérémie penché au dessus d'elle et qui la regardait amoureusement. Les deux autres étaient restés en retrait.

« Coucou, ma princesse! Comment tu te sens? » dit-il.
« Ça va mieux, merci. Mais, et... » répondit-elle, avec les joues rouges et un grand sourire.
« Whoua!! MA princesse! » dit alors Odd, sur un ton moqueur. « Là, ça commence à être sérieux entre vous deux!! Qu'est-ce que vous attendez pour vous embrasser?? Allez-y! Ne vous gênez pas...
- Odd!! Tais-toi!! » dirent-ils en même temps

Puis Jérémie continua :

« T'inquiètes pas, on va le retrouver et tout faire pour garder le contact! Je passerais des nuits entières pour ça s'il le faut! Je te le promets!
- Ho, merci Jérémie! » lui répondit-elle.

Il lui avait pris la main pendant qu'il lui avait fait cette promesse, et elle se leva et lui bondit au cou pour le serrer contre elle lorsqu'elle le remercia. Jérémie était tout gêné de cette promiscuité si soudaine avec sa bien-aimée. Ses lunettes en étaient toutes de travers. Il les remit correctement puis posa ses mains dans le dos d'Aélita et rougit. Elle aussi avait rougi. Il ne savait pas quoi lui dire. Elle non plus.

« Haaa! Ç'que c'est beau, l'amour! » dit Odd.
« Ouais, t'as raison! » rajouta Ulrich. « Bon, je crois qu'on va les laisser seuls tous les deux! Viens Odd!
- Ben pourquoi? Pour une fois qu'il se passe quelque chose de vraiment intéressant ici!! » répondit Odd.
« Viens, je te dis!! La cantine va fermer et on n'aura rien mangé!!
- Ho, zut! T'as raison!! J'allais oublier!!
- Comment ça?? T'allais oublier de manger? Comment tu peux oublier de manger, toi?? T'es sûr que t'es pas malade?? » lui lança Ulrich.

Ils sortirent tous les deux de l'infirmerie, laissant seuls les deux amoureux enlacés l'un dans les bras de l'autre. Ils restèrent ainsi à se regarder dans les yeux quelques instants, avant que Jérémie ne finisse par vaincre sa timidité et ne tente un baiser. Il commença à rapprocher ses lèvres de celles d'Aélita. Mais au dernier instant, il dévia de sa trajectoire et lui fit un bisou sur la joue, toutefois juste à côté de sa bouche. La timidité avait repris le dessus pendant qu'il allait l'embrasser. Il décolla ses lèvres de la joue de son amie. Celle-ci fut un peu étonnée de la tournure que cet événement avait pris et s'empressa de lui dire :

« Regarde, Jérémie. C'est comme ça qu'on fait! »

Elle prit alors le visage de Jérémie entre ses mains. Elle le regarda dans les yeux. Puis elle colla tendrement ses lèvres sur celles de Jérémie. Ils s'embrassaient enfin pour la première fois. Ce fut un baiser tendre et simple à la fois, mais ô combien rempli d'un amour sincère et fougueux en même temps. Ils étaient tous les deux aux anges.

Au bout de quelques instants, trop courts à leur goût, ils décollèrent leurs lèvres. Ils se regardèrent dans les yeux et se firent un sourire mutuel. Ils se sentaient si bien l'un avec l'autre. Leurs estomacs se mirent à gargouiller de concert, leur rappelant ainsi qu'ils devaient aller à la cantine le plus rapidement possible car celle-ci allait bientôt fermer.

Ils sortirent alors de l'infirmerie main dans la main et se rendirent au réfectoire pour déjeuner. Ils y retrouvèrent leurs deux amis attablés avec William, venu prendre quelques nouvelles à propos des événements récents. Il avait lu ce qui était arrivé à Sissi dans le Kadic News, dont les deux journalistes étaient à proximité et avaient remarqué qu'Aélita et Jérémie se tenaient par la main. Elles tenaient leur « scoop » du lendemain. Tout le monde prit son repas dans une ambiance à la fois inquiète et heureuse. Inquiète pour la tournure que certains événements prenaient, notamment à propos de la chute de Sissi dans les escaliers, et heureuse pour Jérémie et Aélita.

Après être sortis de la cantine, ils se rendirent tous sur leur banc habituel dans la cour. Ils discutaient de ce qu'ils allaient faire pour arranger les choses. Ils prirent la décision de se rendre le soir-même à l'usine pour essayer de comprendre ce qui s'était produit le matin dans la chambre de Jérémie. La sonnerie retentit alors et le petit monde se rendit alors en cours.

En fin de journée, tous se rendirent tous à l'usine, y compris William. Une fois tous arrivés dans la salle des commandes, Jérémie s'installa sur son fauteuil et commença à fouiller dans plein de dossiers et de données les traces de l'événement qui s'était déroulé plus tôt dans la journée. Il était épaulé par sa chère et tendre Aélita. Cela faisait seulement quelques minutes qu'ils cherchaient, et ils avaient déjà trouvé ce qu'ils voulaient.

Soudain...

(* : Ne riez pas, ceci est une histoire vécue par des milliers de gens tous les ans à la Chandeleur!!)

Fin de l'épisode 10


J'espère que cet épisode vous apportera son lot de réponses sans questions ainsi que de questions sans réponses :twisted: (Je sais, je suis sadique!)
Mais aussi, quelques réponses aux questions que vous vous posiez déjà.

Et, évidemment, j'attends vos critiques avec impatience, qu'elles soient acerbes ou dithyrambiques. :D
Dernière édition par Ann O'Neemm le 01 Mai 2013, 16:20, édité 4 fois.
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Localisation: Perdu quelque part entre Weyard, Azeroth, le Sanctuaire, Fuyuki City et Fanfiction.net

Message 11 Fév 2008, 23:31

Hé bé...quelle bonne fic...je ne trouve pas les mots pour exprimer mon degré de contentement...faire intervenir Anthéa il fallait y penser...vivement la suite! Et vive Jérémie et Aelita!!!!!!!

Jeune Lyokophile

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Localisation: echilais FRANCE

Message 12 Fév 2008, 07:34

c'est vraiment à la fois ignoble et écoeurant d'arracher une femme à sa famille, et PIRE, de lui arracher son enfant juste né, et aussi de l'enfermer pendant des années. ces gens de cette organisation sont totalement inhumains et écoeurants, maudit soit-il tous !

je n'arrive pas à donner mon avis sur ton ecriture telement ça m'a choqué

allez la suite

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Message 12 Fév 2008, 14:00

"quand soudain" rhaaaa quel torture tu es cruel XD :lol:
superbe fic. effectivement j'ai su directement que c'etait Anthena hopper en prison.
continue comme cela
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Localisation: Rentré "au pays"

Message 13 Fév 2008, 13:16

vewtwo a écrit:je n'arrive pas à donner mon avis sur ton ecriture telement ça m'a choqué

Si ça t'a choqué(e), ça veut dire que c'était bien écrit. Et donc je prends ça comme un compliment. :D

Aelita2000 a écrit:"quand soudain" rhaaaa quel torture tu es cruel

Je sais, je sais, on me le dit souvent! :twisted: Mais rassure-toi, je me soigne... Quand j'oublie pas de le faire!!! :lol:

Sinon, pour la suite, je pensais la mettre ce matin vu que j'avais un créneau de libre mais la suite que j'avais fait a étrangement disparu de ma clé usb!!! (XANA! Sors de là! On t'a reconnu! :lol: ). Résultat: je la posterais peut-être pas avant vendredi soir ou samedi, car j'ai toujours des problèmes de connexion à internet (j'écris depuis la fac... Merci NOOS Numéricâble!!! :x ) et mon emploi du temps est blindé jusqu'à vendredi 19h (vive les cours que finissent à pas d'heure le vendredi soir!!! :x )

Pour vous faire patienter, voici le titre de l'épisode 11: "Point de non-retour".
Sur ce, je vous laisse méditer là-dessus... :twisted:
Dernière édition par Ann O'Neemm le 13 Fév 2008, 21:57, édité 1 fois.
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