Objectif n°1: Se souvenir

Imaginez vous-même l'évolution des relations entre les personnages ! Amour ? Amitié ? À vous de décider !

Futur Lyokofan

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Message 26 Avr 2015, 20:57

Re: Objectif n°1: Se souvenir

Salut :)
Alors même si ça peut paraître étonnant, je suis extrêmement contente que tu sois perdue !! Puisque pour faire simple, j'essaie au maximum de montrer aux lecteurs à quel point Yumi est perdue et à quel point tout est confus (mettons nous à sa place quelques instants c'est plus que logique). Donc, tu ressens juste ce que j'essaie de transmettre. ;)
Après, je ne pouvais pas me permettre de régler toute l'histoire en deux chapitres donc je fais durer le suspens, en apportant un nouvel élément, ou un nouvel "indice" à chaque partie. Un peu comme une enquête, où la victime, est le personnage principal, mais aussi celle qui enquête.
Le prochain chapitre vous permettra en partie de démêler cette histoire, un peu de patience ^^
Je ne peux pas vraiment répondre clairement à tes questions, par rapport à XANA, William ou Aelita, les réponses à tes questions viendront au fur et à mesure de l'histoire. Et si vraiment il y a quelque chose que tu ne comprends pas, n'hésite pas à me le demander, je te le réexpliquerai avec plaisir :) Puisque avec un point de vue interne, ce n'est pas forcément facile de bien expliquer tout, vous ne pouvez pas en savoir plus qu'elle. Il faut donc attendre qu'elle comprenne pour que vous compreniez. Ce qui vous oblige donc à réfléchir en même temps qu'elle...
Et stp ne tue pas William, j'en ai encore besoin ;)
La suite samedi :D
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Message 26 Avr 2015, 23:06

Merci pour la réponse et ma main me démange de tuer William :banghead: :a9:

Sa commence à bien faire avec William. Je vais le tuer avant la fin de la fanfic.
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Message 30 Avr 2015, 12:45

Salut je viens de lire ta fic et j'aime beaucoup l'intrigue mais il y a quelques problèmes dans ton récit:

- tout d'abord le temps: des fois il est au passé et des fois il est à l'imparfait. Si tu fait un journal il vaut mieux que tu écrive passé composé pour faire la narration dans le temps.
Si tu veux utiliser le passé il faut que ce soit plutôt dans une histoire style roman pas dans le genre journal.

- ensuite il y a tes dialogues: dans un récit écrit sous forme de journal tu dois utiliser le discours indirect et non le discours direct comme tu le fait.
Par exemple:Au lieu d'écrire "je m'excuse" sous forme de dialogue tu peux mettre je suis allé m'excuser ou il/elle est venu(e) s'excuser si tu parle d'une autre personne

- et pour finir il y a quelques fautes d'orthographe (mais sa va j'en ai pas vu beaucoup), par contre tu te trompe souvent entre est et ai. Pour être sûr met le verbe à l'infinitif: regarde si c'est être+verbe à l'infinitif ou avoir+ verbe à l'infinitif

Ce ne sont pas des reproches que je te fais, c'est surtout pour toi, pour t'améliorer

J'adore l'histoire j'ai hâte de connaitre la suite Bon courage

big kiss à tous

Futur Lyokofan

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Message 30 Avr 2015, 13:30

Salut :)

Tout d'abord merci d'avoir commenté ma fic ^^
Je ne prends absolument pas tes "critiques" comme des reproches, mais surtout comme des critiques constructives. Et je te remercie encore une fois de m'avoir fait part de ton avis.

Alors, pour ce qui est du temps, je t'avoue que je me demande souvent, même très souvent si j'utilise le bon. Tu réponds donc à mes questions ! :)
Il est vrai que je dois me mélanger quelques fois dans les temps au cours de mon récit, et j'en suis désolée. Mais je suis obligée d'utiliser le passé, j'ai choisi d'écrire sous le genre journal, et je ne peux pas écrire au présent les événements qu'elle raconte puisqu'ils se sont déjà produits. J'essayerai d'utiliser le passé composé à l'avenir.

Ensuite, pour les dialogues, au départ quand j'ai commencé ma fic, je ne savais absolument pas comment m'y prendre. J'ai donc décidé d'utiliser le discours direct, et je vais être honnête mais pour la facilité. J'avais peur qu'en écrivant sous la forme discours indirect, je finisse par m'emmêler les pinceaux. J'ai donc préféré écrire sous cette forme, surtout que je n'ai pas beaucoup de dialogues, juste des répliques importantes. Je prend en compte ta remarque, mais je garderais cette forme de discours. (Ne m'en veux pas, mais je n'aurai pas le temps de reprendre ma fic pour changer les dialogues, et puis je vais déjà essayer de mettre le passé composé ;) )

Et enfin, ces petites fautes sont passées à l'as ! Je connais cette technique pour ne pas se tromper (c'est déjà celle que j'utilise), je ferrai plus attention à l'avenir. :)

Voilà, j'espère que tu n'as pas mal pris mes réponses. J'ai tendance un être un peu trop honnête et à avoir du mal à exprimer correctement ce que je pense. Il arrive donc que je froisse certaines personnes, si c'est le cas je m'en excuse ! Et encore merci de m'avoir dit ce que tu en pensais ;)

Message 30 Avr 2015, 15:20

je ne vois pas pourquoi j'aurais mal pris tes réponses :D
j'avais plutôt peur que toi tu prennes mal ce que je dis parce que j'ai aussi une tendance a dire ce que je pense :) meme si en temps normal je suis assez diplomate là sur le coup j'ai pas réussi :oops: :oops:
donc je suis contente que tu sois pas vexé(e) ;)

en attente de la suite :thumbleft:
et bon courage

big kiss

Futur Lyokofan

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Message 30 Avr 2015, 18:54

Ah bah tant mieux !! Je suis contente mdr ;)
Non mais c'est que quand j'ai vu les "problèmes" que tu as cité, j'ai tout de suite senti que tu savais de quoi tu parlais, alors que moi, bah je ne suis pas une littéraire et je n'ai même plus de cours de français !! Donc j'avais peur que te dire que j'écoutais tes remarques mais que je ne les appliquerai pas pour autant (en gros quoi), bah que ça ne te plairais pas du tout.
Mais bon du coup tout va bien et personne n'est vexé :D
La suite samedi ;)

Futur Lyokofan

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Message 01 Mai 2015, 19:03

Bonjour à tous :D Voilà la suite, je n’ai pas pu attendre demain pour publier, j’avais trop hâte de savoir ce que vous en pensiez ! J’espère qu’elle vous plaira ;) Bonne lecture !


Dimanche 8 décembre

Bonjour petit carnet ! Aujourd’hui, j’ai plein de choses à te raconter. Je ne sais même pas par où commencer… Je pense que lui mieux c’est de faire dans l’ordre chronologique pour finir par… enfin tu verras !

Pour commencer, j’ai fait comme j’avais dit. J’ai laissé mon inconscient prendre le dessus. Après avoir écrit samedi, j’ai relu une deuxième fois tout ce que j’avais écrit dans ce petit carnet depuis le début de mon amnésie. Enfin du moins, tout ce que la deuxième Yumi avait écrit, pour essayer de retrouver mes souvenirs, et de bien analyser les faits. Puis William est arrivé, la soirée s’est bien passée et nous avons été nous coucher. Et c’est là que tout se passe !! J’ai rêvé… Alors non seulement j’ai refait des rêves comme avant (comme je les avais décrits) avec ce beau brun tellement…. Il est encore plus…Enfin, ce que je veux dire, c’est que quand j’ai lu pour la première le passage qui parlait de lui, je m’attendais juste à un bel homme. Sauf qu’après en avoir rêvé ce n’est pas juste un bel homme !!! C’est bien plus… C’est… Oh mon diieeeuuu !!! Enfin, il vaudrait mieux que je me calme, sinon je n’arriverais jamais à écrire tout ce que j’ai à te raconter !

Bref, j’ai rêvé de lui… Mais pas que. J’ai aussi rêvé des autres personnes dont j’avais déjà parlé. Cette bande quatre. Ils ont l’air extraordinaire. Et j’ai revu dans mes rêves des moments qui se sont passés depuis ma première amnésie. Comme ma balade en forêt, mon premier plat que j’ai cuisiné, le cambrioleur, ma rencontre avec la jeune femme du supermarché, ma dispute avec William… J’ai donc pu me souvenir de plusieurs de ces moments ! Et ça c’est génial ! Mes souvenirs reviennent petit à petit, il faut juste qu’on m’en parle ou alors que je les découvre par moi-même en lisant tout ce que j’avais écrit.

Ce petit élément pourrait sembler anodin, alors qu’en faite pas du tout… Si j’ai pu me souvenir du mois dernier en lisant ce qui c’est passé, il paraît logique de se dire qu’en me racontant mon passé, des souvenirs devraient me revenir… Et que donc, pour que ma mémoire revienne, me raconter mon passé devrait suffire. William m’a raconté certains trucs, et j’en ai lu d’autres qu’il m’avait racontés… Mais aucun, absolument aucun ne me revient à l’esprit. Ce qui me laisse penser que mon passé, celui que William m’a raconté n’est peut-être pas le vrai… Sinon des flashs me serait revenus! Des moments importants, marquant pour moi. Comme pour mon mariage !! Enfin, sauf si la première Yumi, celle qui l’a épousé n’avait pas de sentiments… Mais là ça devient extrêmement complexe.
Pourquoi aurais-je épousée un homme que je n’aimais pas ? Je suis peut-être parano, enfin non je ne pense pas… Et j’ai de quoi en être sûre désormais… Laisse-moi te raconter !

Alors, c’était hier… Hier vers 21h. Nous étions donc samedi. On venait de finir de manger. Je finissais de ranger la vaisselle. William était dans le salon, quand quelqu’un sonna à la porte.

W : Mais qui ça peut-être à cette heure là ?? Un samedi en plus ! Il y en a vraiment qui ne s’embêtent pas ! Je vais ouvrir.

Il se dirigea donc vers la porte pendant que je continuai à ranger sans me préoccuper de ce qui se passait. Mais, la cuisine n’est pas très loin de la porte d’entrée. Pour faire simple, la porte donne sur le couloir. Et la cuisine se trouve tout au bout de ce couloir. A environ 5 mètres quoi. Je pouvais donc parfaitement entendre ce qui se disait. J’entendis William ouvrir la porte. Puis il émit un petit bruit de surprise ou peut-être de frayeur.

? : Ou est-elle ????

Une voix masculine venait de parler. De la colère se sentait dans cette voix, et même de la menace. A ce moment, je compris qu’il y avait quelque chose. Non seulement cet homme le menaçait mais en plus il cherchait quelqu’un. Et si c’était moi ? Et si c’était la police ? Ca y est, ils m’avaient retrouvé ! Voilà ce qui passa dans ma tête à ce moment. Puis une autre voix masculine prit la parole. Les deux voix étaient vraiment différentes, la première était grave et posé, alors que la deuxième était un peu plus aiguë.

? : Alors tu comptes répondre ?!?!

Je compris alors qu’ils étaient deux. Deux hommes et certainement à ma recherche. Ma peur prit le dessus, j’étais paralysée. Que faire ? Je ne voulais pas aller en prison ! J’étais tétanisée, incapable de bouger.

? : Mais arrête tu l’étrangle !!

Cette fois-ci, c’était une femme. Une voix douce, mais morte d’inquiétude. Une femme ? Trois policiers à 21h un samedi ? A cet instant je compris que non, c’était peut-être autre chose. J’arrivais un peu mieux à réfléchir, à me reprendre en main. Puis après une courte réflexion, ce qui ne m’avait pas effleuré l’esprit me parvint. Elle a dit «tu l’étrangle » ?? Ils sont en train de tuer William. Et pour la première fois, je commençai à m’inquiéter pour lui. Il fallait que j’intervienne. Je posai donc le chiffon sur la table et me dirigeai vers le couloir. Quand une autre voix se fit entendre.

? : Elle a raison, ça ne sert à rien. Calme toi, de toute façon elle ne doit pas être bien loin.

Une autre voix masculine, plus neutre, plus calme. Alors ils étaient quatre ? La police ? Des cambrioleurs ? De mauvaises fréquentations ? Voilà ce que je pensais au moment ou ma silhouette apparu au bout du couloir. Cette fois, j’avais un autre de mes sens en marche. Ce n’était plus juste mon ouïe, désormais ma vue me guidait à comprendre. Maintenant je pouvais voir. Voir ce qui se passait.

Devant moi se trouvait cinq personnes. La première dans mon champ de vision était une femme, une femme aux cheveux roses… Celle de mon rêve, celle du supermarché, … Elle était là. Elle semblait inquiète, très inquiète. Juste derrière elle, un homme. Blond, des petites lunettes rectangulaires, les cheveux courts, il ressemblait étrangement à celui de mon rêve mais en plus vieux. Plus grand, et un peu plus musclé. Puis mes yeux se dirigèrent juste à côté, sur la gauche ou je pouvais voir un autre blond. Il était plus grand que le premier, plus musclé. Mais sa coupe était… Comment dire spéciale. Ses cheveux étaient assez courts, mais ils tenaient en l’air avec du gel en un seul pic. Il retenait un autre homme avec ses deux mains. Cet homme tenait William par le cou, plaqué le long du mur. Il l’étranglait. Ce que je vais dire pourrai paraître le plus égoïste au monde. Mais je ne prêtai même pas attention à William, quand mon regard se posa sur son agresseur… L’homme qui le tenait lui ressemblait tellement !! C’était son portrait craché, en encore plus beau et un peu plus vieux, plus musclé, plus sexy ?? Non mais non ! Stop ! Désolé petit carnet… Je crois que je dérive. Mais cet homme… C’est incontrôlable… Celui qui est dans quasiment tous mes rêves… Bon je reprends. Ils étaient là, tous les quatre. Les quatre personnes de mon rêve. En chaire et en os dans mon couloir. Pour le moment, ils ne m’avaient pas encore vu. Surement trop occupés à étrangler William. Heureusement le deuxième blond essayait de calmer le beau brun, et le petit couple derrière servait de conscience. Oui, je l’avais bien dit ! Une bande extraordinaire, tous différents mais tellement complémentaires… Ils ont de la chance.

A peine une minute s’était écoulée depuis qu’on avait sonné. La première personne à me voir fût la jeune femme, elle venait de tourner la tête ayant aperçu ma silhouette qui s’avançait. Je n’étais pas vraiment rassurée. Son regard retrouva espoir immédiatement à ma vue. Elle hurla presque de soulagement.

? : Yumi !

A l’instant même où elle eu prononcée mon prénom, le reste de la bande se retourna vers moi. A ma vue le bel inconnu lâcha immédiatement William qui tomba à terre dans un bruit. Et puis,… un gros blanc s’installa. Le seul bruit provenait de William, il essayait de respirer, il suffoquait. Mais à ce moment, personne n’y prêta attention. Les larmes perlèrent une fois de plus bien vite le si beau visage de la jeune femme. Le premier à briser le silence fût le deuxième blond, celui qui est assez spéciale.

? : Ca va ? Si tu savais comme on était tous morts d’inquiétudes…

Inquiets ?? Je ne comprenais vraiment rien. Que faisaient-ils là ? Dans mon couloir ? Qui étaient-ils ? Que me voulaient-ils ? Après m’avoir parlé, voyant mon air interrogateur, le blond s’avança vers moi. Ma réaction ne fit pas attendre, je reculai immédiatement. Je comprends maintenant ce que ressentent les animaux sauvages dans la forêt devant des promeneurs. Voilà, j’avais l’impression d’être un vulgaire animale, chassé par ces personnes que je ne connaissais même pas ? Le blond fût surpris par ma réaction, il allait s’avancer encore un peu plus vers moi quand la jeune femme le retînt et lui dit :

? : Arrêtes, tu vois bien que tu lui fais peur !!

Et pour la première fois depuis qu’il était là il prit la parole. Oui, ce beau brun.

? : Alors comme ça maintenant on a peur de ses amis Yumi ?? Pourtant tu n’avais pas l’air d’avoir trop peur en compagnie de William !

Son ton était plein de reproche, de mépris. Mais pour qui il se prend lui ?? Ce n’est pas parce que monsieur est canon qu’il peut me parler sur ce ton ou qu’il a tous les droits ! Non pas t’as vu ça petit carnet, il se la pète ! Hors de question que je laisse passer ça !

Moi : Si vous étiez vraiment mes amis j’aurai au moins connaissance de votre existence !

Et bim !!! Dans ta face le beau gosse ! A monsieur ne s’attendait peut-être pas à ça ! C’est bête, mais il est hors de question que je laisse quelqu’un me marcher sur les pieds ! Déjà jouer dans le jeu de William c’est de trop ! Le blond repris la parole avec un grand sourire.

? : A bah la revoilà notre Yumi !! T’as raison remet le à ça place ce gros grincheux !! L’écoute pas.

? : Odd ! Elle ne rigolait pas… Elle ne se souvient vraiment pas de nous…

Cette fois, c’était le blond à lunettes qui venaient de parler. Il avait l’air inquiet, puis ils prirent tous cette expression inquiète après qu’il ait eu prononcé cette phrase. La jeune femme repris la parole.

? : Ecoute Yumi, je ne sais pas ce qui se passe, ni ce qui t’arrive. Mais ce qui est sûr, c’est que William t’empêche de nous revoir, et qu’il ne t’a certainement pas dit toute la vérité. Je suis sûre que tu t’en rends compte. Je peux te promettre qu’on ne te veut aucun mal, que nous sommes tes amis, et que tout ira bien… mais je sais que tu te méfie, que tu ne me fais pas confiance, que tu ne nous fait pas confiance… Je te connais. Je ne vais donc pas essayer de t’attendrir, je sais bien que je n’aurais jamais cette partie de toi vu que je suis juste une inconnue à tes yeux… Je m’adresse donc à ton esprit rationnel et à ta maturité. Je te propose de venir avec nous, tu pourras revenir ici après si tu veux, c’est toi qui décide. Je te donne juste l’opportunité de sortir, de voir une autre facette de ce qu’il a pu te raconter, de mettre les choses au clair… Et surtout d’avoir les réponses à tes questions… Je suis certaine que tu as beaucoup de questions… Je ne sais pas s’il te retient de force ou si tu es ici de ton plein gré, mais saches que peu importe ta décision, on sera toujours là pour toi…

Oui… elle venait de touchée dans le mil… mes questions… Elle avait certainement les réponses. Mais je ne pouvais pas suivre des inconnus comme ça ! C’est se jeter dans la gueule du loup ! Je ne les connais pas. Mais en restant avec William, avec leur arrivé tout sera différent. Et une future amnésie était une possibilité à ne pas mettre de côté. En restant, non, je ne pouvais même pas penser à cette possibilité ! Je voulais partir ! Et elle venait de le dire, c’était une opportunité. En plus son discours était tellement touchant, c’est comme si elle me connaissait… Et puis de toute façon au point où j’en étais… Devant mon hésitation William pris la parole pour la première fois.

W : Ne les écoute pas ma chérie… Si j’ai fait en sorte que tu ne les revois pas c’était pour ton bien… Tu sais bien que tu peux tout me demander et que je t’ai toujours dit la vérité… Ce ne sont pas des gens fréquentables !

Je n’ai même pas eu le temps de lui répondre ou même d’ouvrir la bouche, que le beau brun l’avait attrapé et le replaquait le long du mur.

? : Arrête ton petit jeu ! Tu n’es qu’un psychopathe ! Va te faire soigner !

Il allait lui mettre un coup de poing quand le deuxième blond rattrapa son point au vol, Odd, c’est comme ça qu’ils l’avaient appelé tout à l’heure.

Odd : Ulrich !! Calme-toi !! Comment veux-tu qu’elle est confiance si tu le frappe devant elle ??

Ulrich… C’était donc ça son prénom… Ulrich… Mais quel crétin lui aussi ! Ce n’est pas parce que monsieur est hyper canon qu’il peut s’emporter comme ça pour rien. Mais ce qui m’énerva le plus fût sa réponse…

Ulrich : Je n’ai pas besoin de sa confiance ! Elle a qu’à rester avec cet abruti !

Sa réponse ne me vexa même pas ! Non petit carnet, hors de question que j’admette ça !!! Il commençait à me taper sur les nerfs monsieur j’ai des abdos parfaits !! Euh oui… Son haut était un peu moulant… Et pis, bah… Ce n’est pas de ma faute à moi !!! Il avait qu’à mettre un pull comme tout le monde au mois de décembre !!! Enfin, bref ! Il m’avait énervé ! Et que ça lui plaise ou non, mon choix ne regardait que moi ! Et je n’allais certainement pas louper cette occasion parce qu’un macho dans son genre me tape sur le système !

Moi : Je viens avec vous !

La jeune femme hurla de joie, et avant même que j’eus le temps de rajouter quoi que ce soit, elle se jeta dans mes bras. Je resserrai son étreinte en rigolant. Oui, je rigolais… Et à cet instant, je me rendis compte que c’était la première fois… J’avais ris ! Et grâce à elle, alors qu’elle était ici depuis à peine 5 minutes. Il avait tous un sourire jusqu’aux oreilles. Tous… Non pas tout à fait… William tirait une tête affreuse et Ulrich était sortit… Peu importe, je n’avais pas besoin d’eux. Le blond à lunettes pris alors la parole.

? : Aëlita ! Lâche là, tu vas l’étouffer…

Odd : Il a raison princesse… Tu auras tout le temps plus tard

Ils avaient vraiment l’air génial. Mais je ne peux pas leur faire confiance ! Je ne les connais pas ! Et à cet instant, alors qu’ils commençaient à sortir pour partir, tu me revins à l’esprit petit carnet ! Je ne pouvais quand même pas partir sans toi !

Moi : Euh… Je vais prendre quelque affaire…

Aëlita : Oui, bien sûr. Vas-y, on t’attend !

J’ai donc pris mon sac à main et je t’ai glissé dedans petit carnet. J’avais tellement hâte, que j’ai oublié de prendre des habits… Quelle idiote… Mais bon pas grave ! En sortant de la chambre, je me suis dirigée vers le couloir, où m’attendaient Odd et Aëlita. Oui je connais déjà leur prénom, j’ai une bonne mémoire. Un énorme sourire illuminait leur visage, je leur rendis. William était assis sur le canapé, je n’y ais même pas prêter attention et je les ais suivis dehors. Le blond à lunettes et Ulrich attendaient patiemment devant la voiture. Nous sommes tous les cinq montés en voiture, puis nous sommes partis. Quel soulagement ! Je quittais enfin cette maison et surtout William. J’allais enfin avoir les réponses à mes questions et j’allais pouvoir comprendre ! Savoir qui j’étais, pour savoir qui je suis, et pour pouvoir être celle que je serais…

Durant le trajet, c’était le calme plat. Le blond à lunettes conduisait, il était donc concentré sur la route. A côté de lui, au siège passager, se trouvait Aëlita. Elle surveillait elle aussi la route, pour reprendre le bon chemin. Ils ne devaient pas connaître cet endroit, c’était quand même assez reculé. Ils s’échangeaient quelques mots afin de s’indiquer la route. Et puis sur la banquette arrière, on était trois. J’étais au milieu, à ma droite se trouvait Odd. Il regardait le paysage. Je crois qu’il aurait voulu détendre l’atmosphère mais qu’il ne savait pas comment s’y prendre. Je l’ai vu plusieurs s’apprêter à dire quelque chose et au final renoncé, retournant la tête sur le paysage. Il n’avait pas l’air mal à l’aise mais il ne savait pas trop quoi faire. Et puis à ma gauche, se trouvait Ulrich. Il fixait le paysage à sa gauche, et durant tout le trajet, il n’a pas tourné la tête une seule fois. Je pense qu’il était en colère, il est surement susceptible et n’a pas apprécié mes remarques. Mais bon, qu’importe ! Je dis ce que je pense que ça lui plaise ou non. J’ai évité tout contact avec lui, en me resserrant le plus possible vers ma droite. Désolé Odd ! Je ne sais pas trop comment expliquer, mais je n’avais pas envie d’entrer en contact « physique » avec lui, si on peut appeler ça comme ça. Il était hors de question que j’effleure sa peau ! Le trajet s’est donc passé en silence, et pour ma part, je passais mon temps à les observer un part un et à combattre à chaque virage pour de ne pas glisser vers la gauche.

Au bout d’une bonne demi-heure, nous étions arrivés. C’était un quartier silencieux et calme, d’un côté il était assez tard. Le blond à lunettes coupa le moteur, et le premier à descendre fût Ulrich. Puis nous sommes descendus chacun notre tour. Devant moi, se trouvait une jolie petite maison, toute fleurie, toute simple, mais elle avait l’air tellement chaleureuse. Ce qui ne m’étonna pas quand je vis Aëlita ouvrir la porte. On était chez elle. Et en rentrant, mes impressions se confirmèrent, c’était une petite maison toute mignonne, adorable. Le silence régnait toujours, je crois que personne ne savait comment s’y prendre avec moi. Ils devaient craindre ma réaction. Il fallait que je brise ce silence bien trop pesant.

Moi : Et maintenant ?

Ils se regardèrent tous un peu anxieux. Alors soit eux aussi me cachaient quelque chose, soit ils ne savaient pas comment s’y prendre.

Aëlita : Je te propose qu’on aille tous se coucher pour le moment… Et on reparlera de tous ça demain…

Ulrich : Je suis totalement d’accord. Bon bah moi je vais y aller, il commence à se faire tard.

Odd : Pareil pour moi !

Aëlita : Vous ne voulez pas dormir ici ?

Odd : Mais non, t’inquiète pas princesse on n’habite pas loin. Et puis s’il y a un problème n’hésite pas à m’appeler.

Aëlita : Bon d’accord, comme vous voulez…

Ils nous saluèrent de la main et quittèrent la maison. Je me retrouvais désormais avec Aëlita et le blond à lunettes, je ne connaissais toujours pas son prénom d’ailleurs. Je les regardais à tour de tour attendant une réaction.

Aëlita : Je vais te montrer ta chambre.

Moi : Euh j’ai oublié de prendre des habits… Et donc je n’ai pas de pyjamas…

Aëlita : Ne t’inquiète pas, ce n’est pas grave. Jérémy, tu veux bien aller lui chercher un pyjama dans mes affaires s’il te plait ?

Jérémy : Oui bien sûr

Voilà, le blond à lunette s’appelle Jérémy ! Mais je craignais quelque peu le pyjama qu’il allait m’apporter… Aëlita portait des vêtements très féminins, ça lui allait bien, là n’est pas la question. Mais bon, moi ce n’est pas trop mon truc… Je suivis Aëlita à travers la maison, jusqu’à une petite chambre aux couleurs chaudes. C’était vraiment joli, et bien décoré.

Aëlita : Voilà, fait comme chez toi…

Moi : Merci…

Jérémy arriva et me tendis un t-shirt gris et un short noir. J’étais surprise que ce ne soit pas une robe de nuit rose bonbon, mais je n’allais pas m’en plaire, bien au contraire !

Jérémy : J’ai cherché ce qui correspondait le plus à ton goût… Je me suis dit que ça devrait aller, non ?
Moi : Oui oui, c’est parfait. Merci beaucoup

Ils me sourirent, et me souhaitèrent une bonne nuit avant de quitter la chambre. Je me suis assise sur le lit, en essayant de me détendre. J’étais perdue, et mon mal de crâne m’empêchait de réfléchir à quoi que ce soit. Je préférai me changer, une petite salle de bain se trouvait au fond de la chambre. Ce qui me permis de me faire un brin de toilette et je m’affalai sur le lit. Perdue, voilà le seul mot qui se trouvait dans mon esprit. J’étais dans un état second, tellement second que je ne sais même plus si je pensais à quelque chose… Le sommeil ne tarda pas à m’emporter.

Et voilà, ce matin je viens de me réveiller, je suis toujours dans ce lit, et la première chose que j’ai fait lorsque j’ai ouvert les yeux, c’est d’écrire, de tout te raconter petit carnet. Il est maintenant 10h30, ils doivent être réveillés, je vais m’habiller et aller voir ça. Je ne sais pas du tout à quoi m’attendre. Ils ont l’air aussi gênés que moi, hier une tension se faisait bien sentir ! Mais bon, aujourd’hui est un nouveau jour ! Je vais avoir les réponses à mes nombreuses questions, enfin j’espère… Je ne leur fait toujours pas confiance, après tout je ne les connais pas enfin je ne m’en souviens pas… Je vais rester sur mes gardes et continuer à faire attention… Je te tiens au courant petit carnet…


Et voilà !!! Alors ?? Qu’en pensez-vous ? Vous vous attendiez à cette suite ? Ca vous a plu ? Dites moi ce que vous en pensez ;) Et la suite samedi ! :D
Et sinon, merci à toi mamadou, j’ai utilisé le passé composé, et c’est vrai c’est plus pratique ! :)
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Lyokofan

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Message 02 Mai 2015, 10:36

Salut :)
Merci pour la suite avant aujourd'hui, je l'ai vu hier soir et j'ai même lu le début :)
Je ne m'attendais pas à cette suite ! J'aurai pensé que Yumi s'enfuirait !
Mais j'adore cette suite elle est géniale ;)
J'ai hâte d'être à la semaine prochaine pour la suite :)
Merci et bon week end :)
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Virtualisé

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Message 03 Mai 2015, 10:21

Tien? Ulrich serait-il jaloux?

Enfin bref, j'ai beaucoup aimais se chapitre. J'ai atte de la suite.
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Futur Lyokofan

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Message 03 Mai 2015, 11:03

Salut :)
Tout d'abord merci à vous deux d'avoir commenté ! :D
J'avais peur que vous soyez déçus par cette suite, puisque je pense que comme toi oceane39100, personne ne s'attendait à cette suite.
Mais je suis vraiment contente de voir que vous avez aimé ! ;) J'espère juste que vous n'êtes pas les seules...
Enfin bon, merci beaucoup !
La suite samedi ^^

Message 03 Mai 2015, 19:23

C est trop trop trop cool ton histoire je kiff grave mais serieux william c un tarrer dans sa tete et un kipnapeur jattend la suite avec impatience

Futur Lyokofan

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Message 03 Mai 2015, 20:02

Salut :)
Merci beaucoup d'avoir commenté !
J'avais vraiment peur que cette suite ne plaise pas, alors je suis très contente que tu aimes ! ;)
La suite samedi ^^^
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Lyokophile à vie

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Message 04 Mai 2015, 20:14

Salut!

Ça fait un bail que je n'ai pas posté de commentaire sur cette fic. Voilà qui est fait. Et on va y aller progressivement.

Tout d'abord, le 23 novembre, Yumi a écrit:Au début, je pensais que William me cachait quelque chose ; puis qu’il me mentait pour mon bien puisque j’étais dangereuse ; et maintenant je pense que c’est lui le vrai danger.
Moi, je l'ai senti dès le début qu'il était malsain, le Willy ! En plus, on voit clairement qu'il fait tout pour que Yumi ne se souvienne de rien. Ça confirme ce que j'avais déjà dit : William, espèce de salaud ! Par contre, ce qui m'a "épaté", c'est qu'il devient complètement pathétique quand il fuit devant Aelita en tirant Yumi avec lui... Pauvre gars, va !

Ensuite, le 30 novembre, Yumi a écrit:Tu dois te demander « petit carnet » qui je suis ? Et surtout ou est Yumi ? Et bien figure toi que c’est moi-même… Enfin, c’est ce qu’il m’a dit…
Alors là, chapeau ! Personne ne l'a vu venir, ce coup-là ! Visiblement, Yumi non plus ! Mais c'est une autre histoire... Ha bah non, c'est la même histoire ! Et ça confirme mon intuition du début que WIlly a viré complètement psycho. Yumi, t'aurais dû lui coller une ou deux lattes dans la voiture, comme avec le cambrioleur !

Un peu plus loin le même jour, Yumi a écrit:J’ai dit la semaine dernière que nous habitions à 15 minutes de Paris, en à peine 1h à pied je pourrais être là-bas.
William roulerait donc en voiturette sans permis ?! Je m'explique : dans 1 heure, il y a 4 quarts d'heure (enfin, normalement...). Donc si Yumi met 4 fois plus de temps à pieds que William en voiture, et sachant qu'un marcheur standard avance à 5 km/h en moyenne, alors William roule à 4 x 5km/h =... 20 km/h !! Hé bah dis donc, c'est un rapide, le Willy !! D'où ma conclusion : William roule en voiturette sans permis ! Et en plus, sachant que ces "caddies à moteur" peuvent monter jusqu'à 60 - 70 km/h, on est en droit de se dire que William n'est vraiment pas pressé...

Et enfin, le 8 décembre, Yumi a écrit: Quel soulagement ! Je quittais enfin cette maison et surtout William.
Ce n'était qu'une question de temps, après avoir croisé Aelita au supermarché (hyper blindé de monde, apparemment). Quel soulagement!

Plus généralement, cette fic est très bien écrite et l'intrigue rondement menée. J'ai juste eu une légère crainte quand yumi a reperdu la mémoire : j'avais peur que ça continue encore comme avant. Et c'est à ce moment-là que tu as fait surgir de nulle part le reste de la bande. Bravo ! C'était bien pensé ! Tu as réussi à donner un nouvel élan à l'histoire au bon moment. Que dis-je, au moment idéal, même !

Quand j'ai commencé à lire cette fic, trois questions me sont venues à l'esprit : "quoi ?" , "comment ?" et "pourquoi ?" .
  • Pour le "quoi ?", la confirmation de mon intuition est venue dès le deuxième "jour" du journal de Yumi. William retient Yumi contre son gré chez lui à la campagne, dans une maison retirée de tout, et la manipule pour qu'elle ne retrouve pas la mémoire.
  • Le "comment ?" est déjà un peu plus compliqué. Comment William s'y est-il pris pour emmener Yumi jusque chez lui ? Est-elle allée le voir pour faire ch**r Ulrich après s'être disputée avec lui, et là, accident dont William aurait profité ? Où alors il l'aurait kidnappée et violentée, mais que sa perte de mémoire en soit une cons&équence involontaire ? La suite de l'histoire nous le dira sûrement, mais je suis d'avis que c'est l'occasion qui a fait le larron, sinon il se serait ramassé une sacrée tatane en travers de la figure !
  • Et enfin, le "pourquoi ?" regroupe plusieurs questions. Pourquoi William a viré psychopathe ? Parce que pour retenir quelqu'un contre son gré et le manipuler à ce point, il faut quand même avoir un sérieux problème. Et pourquoi Ulrich est aussi distant avec Yumi ? Lui aurait-elle fait faux bond (volontairement ou non) un jour important ?Et puis j'avais encore deux autres interrogations mais je les ai oubliées...

J'espère avoir ces réponses (et bien d'autres) d'ici peu !

Pour finir, je ne sais pas si je me répète ou non, mais il me semble que c'est la première fois qu'une fic traite de ce genre de sujet.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! Et inutile de préciser que j'attends la suite avec impatience !
MES NOUVELLES FIC : Code Lyoko M.d.R. (Humour, quand tu nous tiens!) et Du cœur à l'ouvrage (Oh! Comme c'est mignon!)

VIENDEZ VOIR MES AUTRES FIC!!! Protocole Carthage (version 2), Je ne t'attends plus (terminée) et Sacré Jimbo! (one shot).

Non, je ne m'appelle pas Ann!!! Appelez-moi Vince. (Hé oui! Je suis un mec!!!)

Futur Lyokofan

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Message 04 Mai 2015, 21:39

Salut !! :D

Ton commentaire m'a vraiment fait plaisir, merci ! :D
Tout d'abord, merci ! A oui... je te l'ai déjà dit mais bon j'avais besoin de te le redire !

Ensuite, (merci ? -> ok je sors) pour ce qui est de ton super calcul sur la vitesse et la voiture de William, je tenais à préciser que je partais du principe que si Yumi devait s'enfuir, elle ne sera pas vraiment quel chemin emprunter, elle aurait juste une destination approximative, et elle éviterai bien entendu la route pour que William ne la retrouve pas. Ce qui explique 1h de marche (entre prendre son temps, éviter les grands axes et marcher en suivant une direction approximative). Je peux te calculer la probabilité qu'il lui faudrait bien 1h si tu veux, mais je crois que je dérive !

De plus (connecteurs logiques bonjour), j'essaie vraiment de mettre du rebondissement dans ma fic, des choses auxquelles personnes ne s'y attend. J'avais vraiment peur qu'une fois mon idée faite (qu'elle est perdue la mémoire et qu'on sache pourquoi), le reste de ma fic soit banale et peu intéressante. J'essaie donc au max d'y ajouter quelque truc, d'où la deuxième perte de mémoire, le cambrioleur, la rencontre avec Aëlita à l'avance (ce qui n'était pas du tout prévue) ou encore le fait que la bande vienne la chercher (en faite je savais pas encore comment Yumi allait partir...). Je suis donc en pleine réflexion pour continuer à en mettre, sans que ça devienne trop !

Enfin, pour répondre à tes interrogations, oui, une réponse à TOUTES ces questions était déjà prévue dans les suites à venir. Mais je ne compte pas répondre à tout d'un coup ! Un peu de patience ;)

Donc voilà, je crois que j'ai répondu à tout ! Et encore merci d'avoir commenté ! Ca m'a vraiment fait plaisir :) La suite samedi ^^

PS: Quand je t'ai vu relevé tous ces éléments de ma fic, j'ai flippé que tu me montres des incohérences ou quelque chose de confus, mais enfaite non... Ouf !
PS n°2: Ah voui !! Les supermarchés le samedi en plein aprem, c'est motel !! --'

Futur Lyokofan

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Message 09 Mai 2015, 09:34

Bonjour à tous !! :D Voici la suite ! Bonne lecture ;)

Vendredi 13 décembre

Coucou mon petit carnet ! Si tu savais tout ce qui m’est arrivée !! En seulement 6 jours ! Mais ne t’inquiète pas ! Je vais tout te raconter ! Alors là, je suis actuellement dans un parc, assise sur un banc avec toi petit carnet. Je suis seule, au calme, il n’y a pas grand monde cet après-midi. Les enfants sont encore à l’école, donc j’en profite ! L’air est frais, le soleil me réchauffe et je sens ma peau pâle commencer à chauffer elle aussi. Ca fait du bien pour un mois de décembre, j’ai de la chance en fin de compte. Enfin bon, je ne pense pas que le décor dans lequel je me trouve soit le plus important ! Je vais donc raconter…

Alors dimanche matin, après avoir écris, et après m’être préparer, je suis sortie de ma chambre. Je ne savais pas trop quelle attitude adopter, comment m’y prendre, être froide et distante ou leur faire comprendre que je les remerciais et que j’étais vraiment heureuse d’être partie. J’avais entendu du bruit dans la cuisine, j’ai donc compris qu’ils devaient s’y trouver. Mais qui ? Surement Aëlita, et Jérémy. Mais y avait-il Odd ? Et Ulrich ? Il devait être aux alentours de 11 heures. Je me suis donc dirigée vers cette pièce. Au fur et à mesure que j’avançais, une boule se formait dans mon estomac. Après tout je ne les connaissais pas ? En arrivant au seuil de la cuisine, je suis tombée nez à nez avec Aëlita qui sortait justement de la cuisine.

A : Oh Yumi, tu m’as fait peur ! J’espère que je ne t’ai pas réveillé.

Moi : Non, non ne t’inquiète pas…

Et voilà la seule chose que j’avais à lui dire. Je ne savais absolument pas comment m’y prendre, ni qu’est ce que je pouvais dire. J’étais mal à l’aise. Et après réflexion, que peut-on dire a quelqu’un qu’on ne connaît pas ? Le relationnel c’est pas mon truc.

A : Tu veux déjeuner ?

Moi : Euh, je… Non merci. Il est déjà tard.

A : Ne t’inquiète pas pour ça ! Il faut manger le matin, enfin sauf si tu ne te sens pas capable de pouvoir tout manger à midi juste après un petit dej’

Jérémy rentra à ce moment dans la cuisine. Il nous avait surement entendues parler.

Jérémy : Surtout vu tout ce qu’elle a préparé ! Je ne savais pas Yumi que tu mangeais autant que Odd !

Il se mit alors un rire, et je le suivis avec joie. Bah oui… C’est vrai Odd et son ventre… Je me stoppai net. Je m’en souvenais, enfin non, mais je le savais, enfin non plus, mais c’est comme si inconsciemment je l’avais toujours su. Et à cet instant, je n’ai pas fait attention, mais mon inconscient à pris le dessus. Alors non seulement un souvenir venait de me revenir mais en plus à peine 5minutes que j’étais avec eux et ils m’avaient déjà fait rire… Ils remarquèrent tout de suite que je n’étais plus mentalement avec eux. D’un côté, je devais faire une de ces têtes…

Jérémy : Et ça va ?

Moi : Euh oui, oui oui ça va. Je… Enfin c’est que… je m’en souviens !

Je venais de prononcer cette phrase comme si c’était une grande victoire, un triomphe. Ils me sourirent.

Aëlita : Il faut vraiment qu’on parle… Il y a pas mal de choses à mettre au point.

Moi : Oui, je sais bien. Mais je ne savais pas comment aborder le sujet.

Jérémy : Tu sais, si tu as une question tu peux nous demander, on a surement les réponses. Il ne faut pas que tu hésites ou que tu aies peur, nous sommes tes amis.

Aëlita : Oui, et nous sommes là pour toi !

C’était vraiment émouvant de les voir tous les deux. Ils étaient tellement mignons, et tellement gentils avec moi. Alors que moi, je ne leur faisais pas confiance… Enfin je dis ça mais il faut avouer que si. Ma garde avait finit par disparaître au bout de seulement 1 heure à leur côté. Je ne me permets toujours pas de dire tout ce que je pense, mais je commence avoir confiance en eux, c’est déjà ça ! Mais je ne sais pas si c’est une bonne chose, si je peux leur accorder toute ma confiance. Je ne les connais pas depuis longtemps. Nous avons donc mangé, et nous avons profité d’être tous les trois à table pour parler de l’inévitable. J’avais lancé le sujet de moi-même, ça faisait bien trop longtemps que j’avais des questions. Et aussi beaucoup trop de mystère à résoudre.

Moi : Alors ? Qu’est ce qui c’est passé ? Pourquoi je suis amnésique ?

Aëlita : Et bien pour être totalement honnête avec toi on ne sait pas…

Jérémy : Tout ce qu’on sait, c’est que tu as disparue… Et c’est Aëlita qui t’as retrouvé dans ce supermarché.

Moi : Mais alors comment vous avez fait pour trouver la maison où j’étais, si j’étais disparue ?

Aëlita : Et bien, il faut dire que pirater les caméras du parking pour avoir une plaque d’immatriculation, et faire en sorte d’obtenir une copie de la carte grise pour avoir une adresse, n’est pas quelque chose de très difficile pour Jérémy.

Moi : Attends tu as piraté les caméras du supermarché mais aussi la préfecture de Paris ??

Jérémy : Et bien … Je… Oui…

J’étais choquée et lui un peu gêné. Il avait pris tous ces risques, qui pour lui étaient un jeu d’enfant, pour me retrouver ?? Alors non seulement, ce mec est encore plus intelligent que je ne le pensais, mais en plus il a prit ces risques pour moi. Alors ils doivent tenir à moi…

Moi : Mais comment ça j’ai disparue ?

Aëlita : Et bien, on ne sait pas trop… On n’était pas avec toi ce jour là, la dernière personne à t’avoir vu c’est… Ulrich. Et il n’a jamais voulu nous dire ce qui c’était passé… Il a juste dit que tu étais partie…

Donc si je comprends bien, monsieur le beau gosse qui est hyper froid, enfin non glacial avec moi, est au courant ! Alors celui-là ! Une discussion va s’imposer entre lui et moi…

Jérémy : On sait juste, qu’une enquête a été menée, et tes parents étaient morts d’inquiétude… Personne ne savait ou tu étais, si c’était une fugue ou un enlèvement.

Un mot m’avait quelque peu étonné dans son discours : mes parents ? Mais William m’avait dit qu’ils étaient morts, que j’étais orpheline. Mon cœur s’était arrêté net… J’avais une famille… Je n’y croyais pas… C’était impossible. Ma voix était faible et ma gorge serrée, j’avais du mal à parler.

Moi : Mes parents ?

Jérémy : Euh oui ?

Aëlita : D’ailleurs il va falloir qu’on les prévienne !

Jérémy : Non, on ne peut pas Aëlita. C’est à elle de le faire, si elle s’est enfuie pour x ou y raison, elle ne veut peut-être pas qu’ils soient au courant…

Moi : Mais pourquoi je me serais enfuie ?? Si j’ai une famille et des amis… Je ne comprends vraiment rien…

Aëlita : Ne t’inquiète pas, on va t’aider à y voir plus clair…

Moi : Et mes parents ? Ma famille ? Ils m’en veulent ?

Jérémy : Non, ils attendent juste ton retour…Enfin, ils l’espèrent. Certains te pensaient morte…

Alors j’avais disparue de la surface de cette terre ? Voilà la raison, et après ? Le pourquoi, comment j’allais l’obtenir ? Il fallait que je parle à Ulrich, ça devenait une obligation. Je n’avais pas pu fuguer, et comment aurais-je atterris chez William ?

Moi : Et du coup, je suppose que je ne suis pas mariée à William ? C’est quoi mon nom de famille ?

Je priais intérieurement pour qu’il me dise que non, jamais je n’aurai épousé cet homme… Mais après tout, vu toutes les questions qui s’accumulaient devant moi, ce n’était pas impossible. Ca en ferait juste une de plus…

Jérémy : Je ne pense pas quand même… Et sinon tu t’appelles Yumi Ishiyama.

Aëlita : Non mais tu rigoles !! C’est impossible ! Yumi et William mariés ?

Jérémy : Pourquoi pas ?

Aëlita : Arrête tu délire et…

Elle se stoppa net et me regarda. Elle allait faire une boulette, même si elle essayait de se rattraper c’était flagrant. Et qui ?? Ou et quoi ? Qu’est ce qu’il ne me disait pas ?

Moi : Et quoi ?

Aëlita : Non mais je réfléchissais à voix haute…

Moi : Et bah vas-y, partage ton avis… Et ??

Jérémy : Vas y toute façon elle l’apprendra tôt ou tard…

Aëlita : Quand tu as disparue… tu étais en couple avec Ulrich… Ca l’a brisé… Il faut que tu sois patiente avec lui…

Moi en couple avec lui ?? Non mais ils délirent là les deux ! Impossible, ce n’est pas mon genre ! Enfin si, il est plutôt mignon, mais son caractère je ne le sens pas ! Enfin après tout je ne le connais pas… Non mais non !! Hors de question que je sorte avec lui ? Enfin personne n’a parlé de sortir avec… Oh ma pauvre Yumi, tu es complètement folle…

Moi : Et pourquoi avoir hésité à m’en parler ?

Aëlita : Je ne savais pas comment tu réagirais… Enfin toi ça va, mais lui…

Jérémy : On a bien senti la tension entre vous hier…

Moi : Et ? C’est lui, moi j’ai rien fait ! Enfin je pense…

Aëlita : Il est bien là le problème, c’est que pour le moment il est le seul à savoir…

Jérémy : Jusqu'à ce que tu retrouve ta mémoire !!

Oui, ils avaient raison ! Il fallait que je retrouve ma mémoire !! C’était indispensable ! Et surtout, c’était la seule solution…

Aëlita : Et toi ? De quoi te souviens-tu exactement ?

Je leur ais donc tout expliqué sans fautes. Tout sauf un truc petit carnet, toi. Je n’allais quand même pas leur dire que je t’avais ramené et que je comptais écrire chaque semaine jusqu’à ce que tout soit rentré dans l’ordre. Par contre, il fallait bien que je justifie le fait que j’aie perdu la mémoire une deuxième fois et que je m’en souvienne grâce à toi. Je leur ais donc dit que j’avais trouvé un journal intime dans lequel j’avais écris, que je l’avais retrouvé il y a quelques semaines, et qu’il m’avait permis de me souvenir de tous ce que je leur ais raconté (ce n’est pas totalement faux en plus). De toute façon ils n’en n’on pas reparlé. Il y a des choses bien plus graves. Après leur avoir tout expliqué, en passant par le fait qu’il m’avait dit que nous étions mariés, que j’étais orpheline, … nous avions finit de manger. Je les ais donc aidé à débarrasser puis j’ai fait la vaisselle avec Aëlita, où nous avons continué à parler. Elle m’a alors raconté tout l’inverse de ce que William me disait.

Nous en sommes donc venus à parler de notre « bande de cinq ». Nous nous sommes connus au collège. Alors, Jérémy est un petit génie, il fait des études pour devenir informaticien, il est en couple avec Aëlita depuis 2 ans, ils avaient donc 17 ans quand ils se sont mis en couple. Odd est un petit rigolo, il passe son temps à manger et à faire des « blagues », apparemment ce sont des blagues bien nul, il est serveur dans un petit restaurant. Ulrich est le plus mystérieux de la bande, un sportif de haut niveau, il est coach. Elle m’a présenté toute la bande, mais elle n’a pas osé se présenter. Enfin bon, je dirais que c’est la fille la plus douce et la plus gentille sur cette terre. En un mot elle est adorable ! Elle m’a juste dit qu’elle faisait des études pour devenir institutrice. Et enfin, elle m’a parlé de moi, de la Yumi qui était son amie. Elle m’a décrite comme la plus mature de la bande, j’ai 1 ans de plus qu’eux. J’ai des origines Japonaises, j’ai donc des valeurs fondamentales comme la politesse, le respect et la tolérance, je suis rationnelle et têtue. Voilà comment elle m’a présenté. Je n’aurai jamais cru qu’elle aurait pu m’aider à en savoir plus sur moi-même. Je faisais apparemment des études dans les finances. Elle n’a pas trop su m’expliquer mais je voulais travailler dans la banque.

Voilà commet s’est passé mon dimanche ! Une journée qui est passée bien vite, mais je comprends mieux certaines choses. J’ai appris que j’avais disparue il y a 9 mois, durant ces mois j’étais amnésique plus ou moins retenue contre mon gré par William. J’ai une famille, on a prévu d’aller les voir mercredi ! J’ai hâte !! Ensuite, j’étais en couple avec Ulrich, il sait des choses qu’il n’a dites à personne. Si je veux en savoir plus il faudra que je lui parle… J’ai alors fait le rapprochement avec l’article que j’avais lu chez William. C’était moi qui avais gagné une compétition de penchak silat et Ulrich était mon coach. Certains points s’éclaircissaient… Pour le cambrioleur, je n’étais pas une tueuse,… Mais je savais me battre grâce à ce sport ! Si mes vêtements n’étaient pas trop à mon goût chez William, c’est parce que c’est lui qui les a achetés et pas moi !

Je me suis endormie sur ces pensées avec l’espoir que tout rentre dans l’ordre et que je retrouve ma vie, celle de Yumi Ishiyama. Ensuite, pour ce qui est de lundi. Je ne suis toujours pas sortie. Aëlita m’a prêté des habits, elle connaît vraiment bien mes goûts !! Ils avaient tous les deux cours, Jérémy toutes la journée, et Aëlita quelques heures en début d’après midi. Elle ne voulait pas me laisser seule, elle avait peur. J’ai du la rassurer pour qu’elle parte à peu près rassurée. Elle s’inquiète pour moi et elle fait tout son possible pour m’aider. Elle m’a passé toutes les photos de notre adolescence. Nous étions une sacrée bande ! J’espère qu’on le redeviendra, enfin avec Aëlita et Jérémy, il n’y aura pas de problème. Après je ne sais pas ce que Odd en pense, et encore moins Ulrich !

C’est photo ne m’était pas inconnu, mais je ne m’en souvenais pas pour autant… Enfin, la nuit d’après j’ai rêvé de ces moments, ceux où ces photos on été prise. Après pas mal d’hésitation je leur en ais parlé. Pour Jérémy, ce n’est pas une grosse amnésie, il dit que dans quelques mois, si tout se passe bien, je me souviendrais de tout. Si tout se passe bien… C’est parce que pour lui, l’origine de tout ça est un choc émotionnel…

Le lendemain, donc mardi, on devait aller chez mes parents. Je te l’avoue à toi petit carnet, je stressais ! J’avais peur ! Peur qu’ils m’en veulent ! Que je sois rejetée ! Et le pire, c’est que je n’avais aucune explication à leur fournir, puisque moi-même je ne savais pas ! Nous sommes donc arrivées devant une petite maison individuelle toute simple, entourée d’arbres. Une belle maison quoi ! Je n’osais pas y aller, je pense qu’Aëlita l’a bien vu, elle a donc pris les devants et est allée sonner. Je la suivais. Une boule se faisait encore plus sentir dans ma gorge, et j’avais l’estomac noué. J’ai essayé de me calmer en prenant une bonne inspiration. Et c’est à ce moment que la porte s’ouvrit. C’était une dame, elle était grande, fine et avait des cheveux noirs. En faite, c’était moi en plus vieille ! Oui c’est ça, c’était vraiment impressionnant. J’ai donc compris qu’il s’agissait de ma mère, je ne bougeai plus. J’étais comme pétrifiée. Elle ne m’avait pas encore vu, j’étais restée sur le côté, et à la vue d’Aëlita, elle avait déjà blêmit.

? : … Aëlita…

Elle avait eu un mal considérable à prononcer son prénom, puis son regard se posa sur moi… Son expression changea immédiatement, mon cœur battait la chamade, j’avais peur. Qu’allait-elle faire ? Dire ? Penser ? Je ne pouvais pas bouger, j’aurai voulu avancer de quelques pas et lui dire que tout allait bien, mais j’en étais incapable. Je ne sais même pas si j’arrivais encore à penser. Après quelques instants qui me parurent une éternité, elle se jeta dans mes bras en larmes. Elle pleurait, elle devait être heureuse d’avoir retrouvé sa fille… Mais ce n’était pas si simple que ça, parce que même si physiquement j’étais là, mentalement c’était quelque peu différent…

? : Oh Yumi…

Ses larmes ne cessaient de couler. Je voulais lui dire quelque chose, essayé de la rassurer, de calmer ses pleures. Mais j’en étais incapable. Que dire dans un moment pareil ? « Coucou, c’est moi. Alors je ne me souviens absolument pas de toi, à ce qui paraît t’es ma mère et j’ai disparue depuis 9 mois. Sinon quoi de neuf ? ». Non, bien sûr que non ! Je ne pouvais en aucun cas lui dire quelque chose comme ça. Une voix retentit de dans la maison.

? : Maman ? C’est qui ?

Comment ça « maman » ?? On ne m’avait pas prévenu moi ! J’ai des frères et sœurs ?? Enfin d’après la voix un frère sûr. Un jeune homme fit donc son apparition au seuil de la porte. C’était un adolescent, il était presque aussi grand que moi, brun et avec des origines asiatiques. Je suppose donc mon frère ? C’est assez ironique de rencontrer les membres de votre famille, ceux qui sont censés vous connaître depuis votre enfance, et de ne pas savoir quel lien de parenté vous unis. C’est dans ce genre de moment qu’on se rend compte que rien, strictement rien n’est acquis. Son visage se décomposa à ma vue, il ne savait pas quoi faire, il ne bougeait plus. J’aurai voulu le prendre dans mes bras lui aussi, le rassurer, lui dire que tout allais bien, mais cette dame, enfin ma mère y était toujours. Elle se décida au bout de quelques minutes de me lâcher. Son visage était inondé de larmes. Je n’avais pas encore ouvert la bouche. Et la seule chose que je trouvai à dire à ce moment fût…

Moi : Je suis désolée…

Je baissai la tête. J’avais honte. Mais de quoi ? Honte de les avoir quittés ? Honte ne pas ressentir leur tristesse ? Ou honte d’être face à des inconnus alors que j’étais pour eux quelqu’un d’important. Aëlita sentit la gêne parmi nous, elle nous sauva tous la mise.

Aëlita : Je pense qu’on serait mieux à l’intérieur… Je crois qu’une petite discussion pourrait éclaircir certains points…

Merci Aëlita !! Oui merci d’être là ! La dame acquiesça et entra, suivit du jeune homme. Aëlita me fit passer avant elle et referma la marche. Elle posa sa main sur mon épaule. Et même si je ne connaissais cette femme que depuis samedi soir, j’avais compris ce qu’elle voulait me dire, me transmettre. Et oui ! Elle avait raison ! Il fallait que je me reprenne et tout allait bien se passer ! Après tout j’étais avec ma famille…

C’était une maison qui leur correspondait bien ! Toute la déco était japonaise. C’est jolie je trouve. Nous nous sommes dirigés vers la cuisine, dans laquelle se trouvait un homme. Assez petit, brun. Mon père je suppose ? Alors la famille était au complet ou quelqu’un allait s’y rajouter ? Il a réagi exactement comme le jeune garçon. Il ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. Il regarda sa a femme d’un air surpris, il ne comprenait pas. Sa femme le sortit de son malaise en nous proposant de nous asseoir.

Voilà, nous étions là. Et personne ne savait comment s’y prendre. Et une fois de plus, Aëlita me sauva la mise. Elle expliqua tout, comment m’avait-elle retrouvé, comment étaient-ils venus me chercher, mon amnésie, William…C’est alors que mon père pris la parole.

Papa : On ne peut pas le laisser s’en tirer comme ça ! Il faut aller porter plainte !

Moi : Non… On ne peut pas… Tant que je ne me souviens pas, on ne peut rien faire…

Maman : Alors on fait quoi ?

Moi : Bah, on attend que mes souvenirs reviennent, que je sache ce qui c’est vraiment passé.

Mon frère : De toute façon je l’ai jamais senti celui-là !

J’avais souri à cette remarque. Moi non plus, je ne l’ai « jamais senti ». Aëlita nous quitta au bout de quelques heures, quand elle a eu finit de tout expliquer et quand elle a senti que j’étais plus à l’aise. Elle revenait me chercher le lendemain en fin d’après midi. J’avais décidé de rester avec eux, pour apprendre à les connaître et pour essayer de me souvenir.

J’ai donc appris pas mal de choses, je suis née au Japon, et nous sommes venus en France alors que j’étais toute petite. Mon frère s’appelle Hiroki. J’ai visité ma chambre et aussi la maison. J’ai retrouvé toutes mes affaires, enfin celle de moi adolescente. Puisque j’ai mon propre appartement, on a prévu d’y aller samedi. Enfin voilà, j’ai passé du temps avec ma famille, on a mangé Japonais, et ils m’ont montré des photos : ma naissance, moi petite, avec mon frère… J’ai aussi retrouvé mes bulletins scolaires, j’étais une bonne élève ! Bref petit carnet, ça c’est bien passé ! Dans la nuit, j’ai même rêvé de certains moments passés avec ma famille ! On est sur la bonne voix ! Je le sens !

Mercredi soir, Aëlita et Jérémy sont venus me chercher. J’ai promis à ma mère de l’appeler dès qu’il y aurait du nouveau et de revenir très vite. La soirée c’est bien passée, nous avons discuté de tout et de rien. J’étais vraiment heureuse ce soir là en me couchant. J’avais maintenant des amis et une famille. Je commençais à être proche d’Aëlita et de Jérémy. Enfin surtout Aëlita. D’ailleurs, elle ne me laissait aucun répit ! Le lendemain Odd venait me chercher et on passait la journée ensemble. Elle m’avait prévu un emploi du temps précis ! Et je lui en suis d’ailleurs très reconnaissante !

Jeudi matin, vers 11 heures, Odd arriva enfin. Oui enfin, Aëlita lui avait demandé d’être là à 10 heures… Je crois que la ponctualité n’est pas son fort… C’est ce qui fait son charme avait-il déclaré ! Dès le matin, je sentais qu’une bonne journée commençait. Pour la fin de la matinée, nous avons été en ville nous promené. J’ai eu le droit à une visité guidée d’Odd le grand, le majestueux…

Voilà comment veux t-il que je l’appelle… C’est un jeune homme charmant, vraiment charmant… J’ai remarqué plusieurs filles le regarder… Et ça ne lui déplaît pas ! Pour le midi, nous avons mangé dans un petit restaurant. Je commençais aussi à me rapprocher d’Odd. C’était vraiment une bonne idée de la part d’Aëlita ! Ca me permettais d’apprendre à tous les connaître et en plus de me rappeler de certains souvenirs. Pendant que nous mangions, il m’expliquait l’emploi du temps de l’après midi, aller visiter notre ancien collège. Là où tout avait commencé avait-il dit. Puis il est venu à me parler des amours… Je ne pensais pas, mais il est en couple ! Et roulement de tambours, ils sont ensembles depuis 1 an ! Je n’aurai jamais cru ! Mais le pire du pire, c’est qu’il est amoureux ! Et oui, Odd a succombé à son charme. Elle s’appelle Sarah. Apparemment je l’ai déjà vu, mais il me la représentera. Odd est vraiment quelqu’un de bien, il ne tient pas en place, avec lui on ne s’ennuie pas. J’ai vraiment passé un bon moment avec lui. Au moment du café, un blanc s’installa. Je ne le remarquai pas tout de suite… Il voulait me parler de quelque chose… Quelque chose le chagrinait…

Odd : Euh… Tu sais… Enfin…

Moi : Oui ?

Odd : Bon je ne vais pas y aller par quatre chemins… Je ne savais pas trop comment aborder ça alors je vais être franc…

Moi : Euh… D’accord, vas-y.

Odd : Ne lui en veut pas…

Attends, pause… Mais de qui parlait-il ? Je pensais que ça le concernait moi…

Moi : De quoi ?

Odd : Arrête… t’as bien compris… Tu sais, on a tous souffert de ton départ… Mais pour lui, c’était encore pire…

Alors là c’était la meilleure ! Qu’est ce que monsieur super ronchon venait faire dans cette conversation ! D’abord Aëlita puis maintenant Odd !

Moi : Je suppose que tu parles d’Ulrich… Aëlita m’en a déjà parlé

Odd : Je vois…

Et ?? C’est tout ! La conversation s’arrête comme ça… Mais qu’est ce qu’ils ont tous à me parler de lui comme ça ! A croire que c’est le sujet tabou ! Pourquoi ont-ils tous abordés le sujet sans vraiment parler franchement ? Il y avait pas mal de questions qui tournait autour de lui…

Une fois le café finit, nous sommes allés à notre ancien collège. Odd m’a fait faire le tour. Enfin, nous ne sommes pas rentrés dans les bâtiments mais de dehors il a pu m’indiquer les dortoirs, les classes, la cantine, le gymnase, l’infirmerie,… C’est le collège Kadic. Ce n’est pas très grand, mais c’est sympa. En plus il y a une forêt à l’arrière du collège. Nous avons donc été faire une petite balade dans cette forêt. Je suis sûre d’y être déjà venue ! C’est bon signe, hein ? Nous avons passés 2 bonnes heures dans ce collège, à marcher, parler de tout et de rien, de nos souvenirs. Enfin de nos souvenirs qu’il est le seul à se souvenir. Quelques trucs me sont revenus ! Je sens vraiment que tout va rentrer dans l’ordre petit carnet ! Je n’ai pas osé lui dire que je me souvenais de quelques jeunes filles qui étaient venus le gifler… Oh il en aurait rigolé ! Mais bon, j’ai préféré le garder pour moi.

Enfin bon, Odd m’a ensuite déposé chez Aëlita et est resté manger avec nous après beaucoup d’insistance de la part de celle-ci. Le soir avant de partir, sur le seuil de la porte, Aëlita et Jérémy étaient rentrés au chaud, on avait compris qu’il voulait me dire quelque chose. C’est alors que contre toute attente, il m’a pris dans ses bras. J’ai d’abord été très surprise, puis je me suis laissé bercer dans ses bras. Je n’avais pas vraiment remarquée mais il était musclé ! Son étreinte était douce et rassurante. Il me glissa alors à l’oreille.

Odd : Tu m’as vraiment manqué Yu’. Ne me refait plus jamais ça ! Si ça va pas, si tu as besoin viens me voir mais ne fait pas de bêtises. Ne disparait plus comme ça ! Peut importe la raison…

Il me regarda alors dans les yeux, il voulait que je lui promette, que nous fassions là maintenant une promesse qui serait censée durer à vie. J’étais assez troublée de me retrouver si proche de son visage, je pense que lui aussi, il a relâché son étreinte et a continuer à insister du regard.

Moi : Je… Oui, je te le promets…

Il sourit alors, satisfait de ma réponse et me repris dans ses bras en riant. J’eu alors le flash, d’un Odd maigrichon, et assez immature. C’est surprenant de voir comme il a grandi. Il se recula, me fit la bise, et partit en direction de sa voiture. Je suis restée dehors, regarder la voiture partir. Je réfléchissais, j’étais touchée par ce qui venait de se passer. Je crois que c’était son but, me surprendre pour obtenir ma promesse. On pourrait croire, que entre lui et moi il y avait la possibilité d’un plus, surtout après ce qui venait de se passer. Mais je ne sais pas comment expliquer ce lien entre nous, c’est fort mais ce n’est pas quelque chose qui nous attire l’un vers l’autre. Non ! Pas du tout ! C’est de l’amitié pure, mais pas juste ça, je crois qu’il y a aussi comme un lien fraternel. Oui c’est ça, c’est comme un frère pour moi. Et son côté protecteur venait de me faire promettre d’aller le voir en cas de besoin. Odd n’est pas l’homme avec lequel j’irai me blottir dans ses bras par amour, mais c’est l’homme avec lequel j’irai me blottir dans ses bras après un chagrin d’amour ! Là était la différence. C’est à ce moment que je me suis rendu compte, que dans cette bande, les liens qui nous unissaient étaient vraiment forts. Mais pourquoi ? Comment une amitié d’adolescent peut devenir aussi forte et soudée ? Je me suis couchée ce soir là, sur des pensées positives. Je me sentais bien ! J’avais vraiment passé un bon moment ! Et je comprenais mieux certaines choses. Je me suis réveillée ce matin, et j’ai prévenue Aëlita que j’irai faire une petite balade dans l’après midi.

Et nous y voilà ! J’ai bien cru que je n’arriverais jamais à tout écrire ! Tellement de choses se sont produites… Mais tout n’est pas encore finit… Il faut maintenant que je me décide… Qu’est ce que je vais faire ? Retourner avec William ? En toute honnêteté je voudrais bien… Pas pour y vivre, mais lui a surement des réponses et peut-être que maintenant il me dira la vérité. Enfin c’est peut-être un peu risqué… Il faudrait que j’y aille avec quelqu’un… Ou alors je continue ma vie… Demain je vais à mon appartement. Mes parents ne l’ont pas vidés, ni vendus. Ils ont toujours gardé l’espoir que je revienne. J’en serais surement plus demain… Une chose est sûre je ne peux pas continuer à vivre chez Aëlita, ça va bientôt faire une semaine. Même si elle insiste pour que je reste jusqu’à ce que je me sente vraiment prête, je ne peux pas me permettre de rester comme ça. Je ne veux pas déranger. Le problème, c’est que je ne sais pas comment je vais y aller… J’ai le permis mais pas de voitures, et puis je ne préfère pas pour l’instant… Après, Jérémy et Aëlita ont cours toute la journée, Odd travaille et mes parents aussi. Enfin bon, je fais confiance à Aëlita ! J’ai l’impression d’être une ministre elle m’organise mon emploi du temps et fait en sorte que je puisse aller partout et voir tout le monde !

C’est vraiment une fille exceptionnelle ! Je lui fais totalement confiance ! Même si je ne la connais que depuis quelques jours, il y a quelque chose qui nous unies, qui nous lies. Je ne saurai pas expliquer ce que c’est mais c’est vraiment fort entre nous. Je me sens intégrée à leur bande, enfin presque… Il n’en reste plus que un à apprendre à connaître… Mais je ne sais pas pourquoi, mais je le sens mal…

Enfin bon, voilà petit carnet ! Je t’ai tout raconté ! Bon bah on se voit bientôt pour que je puisse continuer à tout expliquer. Notre enquête n’est toujours pas finit, il nous reste quelques points à éclaircir…


Et voilà pour aujourd'hui ! Alors ? Vous en pensez quoi ?? :)
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Lyokofan

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Message 09 Mai 2015, 11:51

Trop court :'(
Sinon, j'ai adoré ! J'ai même versé quelques larmes... (Eh oué...c'est sa quand on est sensible)
Ca va être trop long .... Je vais mourir :l
J'ai hâte de savoir comment "les retrouvailles" entre Ulrich et Yumi vont se dérouler.
J'adore comment tu parles d'Ulrich "monsieur muscle..." xD
J'ai vraiment très hâte !

Bonne journée :)
Bonne reprise des cours à tous ceux qui reprennent lundi comme moi :'(
Bon week end :)
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Futur Lyokofan

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Message 09 Mai 2015, 12:00

Salut :)
J'attendais ton commentaire ! Les mauvaises habitudes...
Je suis vraiment contente que tu es aimé cette suite ! Pour le trop court... Euh c'est la plus lonnngguue suite que j'ai faite ! ;)
Quelques larmes ? Je ne pensais réussir à transmettre tant d'émotions (mais ne t'inquiète mais aussi déjà versé quelques larmes devant une fic). Mais à quel moment ??
"Les retrouvailles" sont pour bientôt ne t'en fait pas... :D
Et oui les cours reprennent aussi pour moi lundi :| Bon courage à toi aussi :)
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Lyokofan

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Message 09 Mai 2015, 19:06

Salut :)
Ahah t'inquiète je commenterai toujours, obligé :p
Je ne sais plus trop vers quel moment j'ai pleuré, mais déjà, que de relire le moment où Yumi retrouve sa mère... c'est émouvant !
Eh si ;) Tu peux transmettre de l'émotion :)
Ahah x')
Olala que j'ai hâte... je sens... que ça va être tendu... ou au contraire, peut être qu'Ulrich se sera calmé... Et Yumi énervée contre lui... ou pas ! bref on verra xD
Courage alors :)
Salut salut :)
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Futur Lyokofan

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Message 16 Mai 2015, 10:06

Bonjour à tous :D Voici la suite… Bonne lecture :)


Samedi 21 décembre

Bonjour petit carnet ! Me revoilà une semaine plus tard ! Et toujours autant de choses à te raconter ! Bon aller, hop hop on ne perd pas de temps ! La dernière fois que j’ai écris, c’était vendredi au parc ! Une bien belle journée d’ailleurs, avec enfin un peu de calme. Bon, cette semaine a été assez calme aussi, j’ai pu me reposer et réfléchir. J’ai d’ailleurs pris plusieurs décisions durant cette semaine. Mais j’en reparlerai plus tard !

Alors, bah vendredi soir rien de spécial, je suis rentrée chez Aëlita et Jérémy, on a passé une soirée toute simple et je suis partie me coucher. Je me sens vraiment bien chez eux, non seulement ils sont tous les deux gentils mais en plus ils font tout pour m’aider à retrouver la mémoire mais aussi à être heureuse. Et je leur en suis très reconnaissante ! Je les remercierais tous plus tard, quand j’aurai retrouvé toute ma mémoire. J’ai vraiment hâte de retrouver ma vie, enfin du moins celle qu’ont m’a raconté ! Et surtout oublier toute cette histoire !

Bon alors, c’était samedi matin… Je t’avais dit la dernière fois que j’étais censée retourner à mon appartement. Sauf que léger problème, personne n’était disponible pour m’y emmener. Aëlita et Jérémy avaient cours toute la journée (et oui les études supérieures ont des inconvénients… cours certains samedi), Odd travaillait, mes parents aussi et Hiroki était en weekend chez les parents de sa fiancée. J’y aurai bien été toute seule, mais je ne sais pas ou c’est exactement, et de toute façon, Aëlita était totalement contre me laisser toute seule comme ça. Je plains ces futures enfants… Une vraie mère poule… Enfin bref, j’étais quasiment persuadée que cette visite chez moi ne se ferait pas ce jour là.

C’est quand même assez ironique ! Visiter mon appartement ! Mais je ne vais pas faire visiter mon chez moi !! Non, on va me le faire visiter ! Ca craint quand même… J’ai l’impression d’être à la charge de mes amis… Heureusement qu’ils sont là ! J’avais quand même hâte d’y aller ! J’étais persuadée que j’allais y trouver des trucs qui me permettraient de me rappeler de certains souvenirs. Quelque chose qui ferait que j’aurai un flash et que tout me reviendrait. J’avais aussi espoir de pouvoir apprendre à me connaître. Après tout, on dit bien que notre personnalité est retranscris à travers notre environnement… Je m’imaginais une maison bien rangée, ordonnée, simple mais belle avec une légère décoration japonaise mais pas trop quand même. J’espérais au fond de moi que ce soit ça. Ce qui aurait signifié que je commençais vraiment à bien me connaître !

Je réfléchissais à tout cela en déjeunant, Aëlita allait bientôt partir pour les cours et venait de trouver une solution pour que je puisse y aller. Elle était partie comme une furie dans le salon, je crois que son idée devait lui paraître comme « une idée de génie ». J’étais toute calme, sereine, une nouvelle journée commençait ! J’avais bien dormi, j’avais retrouvé ma famille, mes amis… Je crois que j’étais tout simplement heureuse et satisfaite de la tournure des événements. Je venais de finir de déjeuner, quand Aëlita est revenue avec un large sourire.

Aëlita : Tout est arrangé !!!

Moi : Ah bon ? Alors comment ça se passe ?

Aëlita : Et bien tu vas y aller quelle question !!!

Moi : Euh d’accord mais comment ? On avait déjà réfléchi à toutes les possibilités et…

Aëlita : Toutes sauf une !!

Elle venait de me couper dans ma phrase, elle était totalement hystérique ! Je commençais vraiment à me demander où elle voulait en venir. Et malgré la confiance que j’ai envers elle, et sa joie à ce moment précis, je ne sentais absolument pas son plan ! On peut appeler ça l’intuition féminine ou tout simplement le fait que je commence à bien la connaître… Je lui ais alors demandé hésitante, sentant qu’elle allait m’annoncer quelque chose qui n’allait pas me plaire…

Moi : Laquelle ?

Aëlita : Alors, c’est un beau brun, qui ne te laisse pas insensible et il est libre cette après-midi…

Elle venait de me sortir ça avec le plus grand des sourires, je ne pu m’empêcher de rougir. Non mais elle délire là ??? Quand je disais que je ne le sentais pas…

Moi : Non mais ça ne va pas !?!? Hors de question qu’il m’emmène !! Déjà, tu te trompe il ne me fait aucun effet, c’est un mec comme un autre ! Et en plus, ce mec passe son temps à être désagréable ! Il va me pourrir mon aprèm !!

Aëlita : Mais oui bien sûr… Je l’ai appelé, il passe te chercher à 14h… Bon après-midi Yu’ !

Elle me fit un clin d’œil et partit avant même que je ne puisse ouvrir la bouche. Je me retrouvais seule et je me mis à me parler toute seule…

Moi : Non mais elle est sérieuse là ??? Non mais non ! Je ne veux pas moi ! Il faut que je trouve une solution, il doit bien y avoir un autre moyen !!! Oh et puis au pire, qu’il vienne ! Je m’en fou ! Il fera mon chauffeur et moi je ferais ce que j’ai à faire… Je sens que la journée va être longue…

Aussi étonnant cela puisse paraître, j’avais peur. Pas peur de lui, non… Mais peur de ce qui allait se passer… Et si je ne m’entendais pas du tout avec lui ? J’avais bien senti la tension entre nous… A cause de ça il y aurait-il des tensions aussi dans la bande ? J’avais bien remarqué qu’Aëlita, Jérémy et même Odd espéraient qu’il se passe quelque chose entre nous… Raison de plus pour rester sur mes gardes. Je ne compte pas sortir avec un mec tout de suite ! William m’a largement suffit, j’ai eu ma dose.

J’ai passé le reste de la matinée à essayer de me changer les idées, mais c’était plus fort que moi ! Mon estomac commençait à se nouer, et plus le temps passait plus se nœud se faisait ressentir. Il fallait que je me calme, que je m’apaise, que je me change les idées… Mais il était déjà 13h30, il n’allait pas tarder, je n’avais plus le temps… De toute façon, j’étais prête, je n’avais rien pu avaler… Et maintenant j’attendais. Il était 13h41, et j’étais sûre qu’il avait oublié. Il n’était pas en retard, ce n’était même pas encore l’heure… Mais je ne voulais pas qu’il vienne, mais au fond de moi, j’espérais qu’il serait bientôt là… Cette double sensation… Celle qui fait que j’aurais prié pour qu’il m’oublie et que je puisse enfin me calmer… Mais celle qui fait aussi que je n’attends qu’une chose, que la sonnerie retentisse et qu’il soit là… Et rien que d’imaginer qu’il ne vienne pas, même si c’est ce que j’étais en train de souhaiter intérieurement, me faisait un pincement au cœur… Je me dégonflais… Oui c’est ça, je préférais avoir ce pincement au cœur et ne pas lui faire face… Ma pauvre Yumi… Voilà ce que j’ai finit par me dire ! J’ai réussi à me battre contre un cambrioleur, à faire la femme de William pendant plusieurs mois et là, je ne me sentais pas à la hauteur de passer quelques heures avec lui ? Non mais ce n’est pas un rencard non plus ! On va juste chez moi… Je pris alors une grande inspiration… Il fallait que je me… DING DONG. Je me suis alors dirigée vers la porte, remettant au passage quelques mèches en place devant le miroir du couloir et ouvris la porte…

Moi : Salut.

Ulrich : Salut.

Aller ! Voilà le premier blanc ! Je sens que ça commence bien ! Je ne savais pas quoi dire ni comment réagir. Pour lui, je ne sais pas, impossible de savoir ce qu’il pense. Un peu moins froid et distant que la dernière fois, il a du se calmer… Il fallait que je me reprenne en main ! Non mais, c’est du délire ! Ma main tremblait…

Moi : On y va ?

Ulrich : Euh oui, je me suis garé là-bas.

Moi : Ok, je ferme à clé et on y va.

Nous nous sommes alors dirigés vers sa voiture en silence. Il était beaucoup plus aimable que la dernière fois. Ce mec est assez mystérieux, je confirme ! Je ne sais pas trop quoi en penser. Il cache ce qu’il pense, il ne laisse rien paraître… D’un côté je dis ça mais je ne vaux pas mieux… Je ne peux pas lui en vouloir, et puis il faut bien avouer que le fait qu’il soit si discret me plaît… Enfin bref, nous venions juste de partir quand il lança la discussion.

Ulrich : Sinon ça va ? Ca se passe bien chez Aëlita ?

Moi : Oh bah oui, tout se passe bien. Elle est au petit soin pour moi !

Ulrich : Ca ne m’étonne absolument pas ! Et ta mémoire ?

Moi : Bah je me souviens de certaines trucs, surtout parce qu’on m’en a parlé mais sinon non.

Ulrich : Ah d’accord… J’espère que voir ton appartement vas t’aider.

Moi : Oui, moi aussi !

Au final, il était plutôt gentil… J’avais peur que cet après-midi se passe mal, mais en y mettant du mien, il n’y avait pas de raison ! Nous sommes donc arrivés dans un quartier assez calme. Il y avait une petite place avec des enfants en train de jouer, des arbres, c’était un très bel endroit. Il a garé la voiture sur le parking devant un immeuble. Nous sommes descendus et je l’ai alors suivie jusqu'à l’entrée de celui-ci. Nous sommes rentrés, et nous sommes montés jusqu’au dernier étages ! Un peu de sport pour monter tous ces escaliers… Une fois arrivés devant la porte, il a sorti les clés et me les a tendues en me faisant un grand sourire… Et quel sourire d’ailleurs…

Ulrich : A toi l’honneur !

Je lui ais souris à mon tour, puis j’ai pris les clés en le remerciant. C’est exactement l’appartement que j’avais imaginé ! Simple mais bien décoré, avec un peu de décoration japonaise pour rappeler mes origines. Il y avait quelques photos sur un meuble. Trois précisément : une de notre bande, on était tous les cinq au collège, une avec ma famille, tous les quatre dans le jardin chez mes parents et… une de moi avec Ulrich… J’étais dans ses bras et on s’embrassait… Je ne sais pas pourquoi, mais de voir cette photo alors qu’il est juste à côté de moi m’a gêné. Il a vu lui aussi la photo, mais il n’a rien dit. J’avais l’air tellement heureuse sur cette photo, je ne dis pas que je suis triste, non bien sûr que non, mais je n’ai plus ce bonheur là…

Beaucoup de questions étaient toujours présentes, et j’étais sûre qu’il pourrait y répondre. Mais je ne savais pas vraiment comment lancer cette conversation. Nous avions fait le tour de l’appartement, j’avais fini de tout « visiter », lorsque je me suis lancée.

Moi : Ulrich ?

Il se retourna alors, surement étonné que je l’appelle. Surtout avec la petite voix que je venais de prendre.

Ulrich : Euh oui ?

Moi : Qu’est ce qui s’est passé ce jour-là ?

Son expression changea tout à coup. Ma question n’avait pas l’air de lui avoir plu.

Ulrich : Pourquoi tu me demandes ça ? Et puis de toute façon, c’est compliqué !

Moi : Bah peut-être parce que je ne m’en souviens pas ! Peut importe que ce soit compliqué ou pas, tu es le seul à savoir ce qui s’est passé, et ça me concerne.

Ca commençait à m’énerver ! Depuis le temps que j’attendais des réponses ! Il pouvait peut-être m’en emporter et celui-ci préférait se braquer ! Il n’avait pas répondu à ma dernière phrase, j’avais du le vexer. Mais qu’est ce qu’il peut être susceptible ! Bon, c’est vrai que j’ai tendance à être un peu directe et à manquer de tact, mais il devrait avoir l’habitude, non ?! J’essayais de me calmer, sinon je savais très bien que j’allais m’énerver et dire quelque chose que j’aurais peut-être pu regretter…

Moi : Alors ? S’il te plait, dis-moi ! J’ai besoin de savoir…

Ulrich : Et bien, je ne sais pas trop par où commencer…

Moi : Tu es le dernier à m’avoir vu… Raconte-moi cette journée…

Ulrich : C’était un samedi, un samedi matin… (Note de l’auteur : j’ai tellement envie de m’arrêter là…) Tu n’allais pas très bien depuis le début de cette semaine, et ce matin là, on s’est disputés… Et tu… Enfin tu…

Moi : Je quoi Ulrich ? Dis le moi…

Ulrich : Tu m’as quitté !

Il venait de prononcer cette phrase avec tellement de rancœur. Il m’en voulait, ce qui pouvait expliquer son comportement… Il avait eu du mal à me le dire, il avait préféré se retourner vers la fenêtre et regarder dehors, pour ne pas affronter mon regard. J’étais encore plus perdue. Mais pourquoi aurais-je fais une telle chose ? Pourquoi je n’étais pas vraiment en forme ? Après tout j’avais une famille, des amis, un petit copain, je faisais des études… C’est alors qu’en me questionnant j’eus un flash.

*FLASH BACK*

J’avais pleuré une bonne partie de la nuit, il n’avait rien vu, de toute façon ce n’était pas la première fois. J’étais exténuée, à bout de force, je n’en pouvais plus. Il fallait que je prenne l’air, oui, j’avais besoin de sortir. J’étais assise sur le canapé, le regard dans le vide. Il était dans la chambre, il finissait de s’habiller. Je me suis levée avec une lenteur étonnante, surtout venant de moi, j’ai pris ma veste, et j’ai mis mes chaussures. J’allais vers la porte quand sa voix résonna.

Ulrich : Tu vas où ??

Moi : Je sors…

Ulrich : Tu vas le voir c’est ça ??

Je ne répondis pas, j’en avais marre… Pourquoi fallait-il qu’il me fasse un interrogatoire maintenant ? Je n’allais pas assez mal ? Il fallait qu’il m’enfonce un peu plus pour que j’ai encore plus de mal à me relever ? J’ai posé ma main sur la poigner, et j’ai commencé à ouvrir la porte. Quand soudain, je sentis la porte me résister, ce qui me sortit plus ou moins de mon état second. Une main était posée sur la porte, sa main… Je n’avais pas la force de m’énerver, de retirer sa main, ni même de me retourner vers lui… Je réussi seulement à prononcer une chose…

Moi : Ulrich……

Ulrich : Si tu pars, ce n’est pas la peine de revenir en espérant me trouver, je ne serais pas là, et je ne serais plus jamais là…

Moi : Tu me quittes ?

Ulrich : Non, mais il faut qu’on parle. Et si tu sors, tu ne feras qu’éviter l’inévitable… Mais j’en ai marre d’être patient avec toi, c’est ta dernière chance…

Moi : Ce n’est pas la peine de me donner une dernière chance, je n’en veux pas… C’est moi qui te quitte…

Ma phrase eu l’effet d’un choc pour lui, sa main glissa le long de la porte, puis son corps le long du mur et il se laissa tomber. Je ne me suis même pas retournée, il ne fallait pas qu’il voit mes larmes couler. Je n’avais pas pu les retenir. J’ouvris la porte et je partis…

*FIN FLASH BACK*

Alors que ce souvenir m’étais revenu, mes larmes commençaient à perler mes yeux, elles allaient couler… C’est alors que j’ai réalisé qu’il me regardait… Il n’osait rien dire, je me suis alors retournée, évitant son regard. J’avançais dans l’appartement en faisait comme si je regardais un peu partout, alors que je voulais surtout faire disparaître ces larmes… C’est alors qu’une main me retint par l’épaule. Ce contact me fit frissonner de la tête aux pieds, et je ne pu retenir une seconde de plus mes larmes… Désormais, elles coulaient le long de mes joues… Heureusement qu’il était derrière moi…

Ulrich : Ca va ? Qu’est ce qui se passe ?

Moi : Je me souviens…

Je sentis alors sa main se raidir, puis s’enlever de mon épaule. L’absence de ce contact me fit froid dans le dos. C’est comme si on m’avait retiré quelque chose qui me permettait de vivre correctement… Je suis restée dos à lui, mes larmes coulaient toujours, mais il fallait que je me reprenne.

Moi : Mais je ne me souviens toujours pas de ce qui s’est passé lorsque j’ai passé cette porte… Tu ne m’as pas revu ?

Ulrich : Non, je suis resté là… Je t’ai attendu… Mais tu n’es jamais revenu…

Moi : Je suis désolé…

J’avais réussi à calmer mes larmes, mes yeux devaient être rouge, mais qu’importe, il fallait que je le vois, j’avais besoin de le voir. Je me suis alors retournée. Et mon regard se plongea dans le sien, ces yeux brillaient… C’était un regard profond… Le genre de regard où plus rien n’existe autour de vous, le genre de regard où réussir à bouger le petit doigt est un véritable supplice… Le genre de regard où réussir à penser à quelque chose est impossible… Il coupa alors le « contact » en détournant le regard. Il se retourna vers la fenêtre en regardant les enfants jouer sur la petite place. Je me suis alors mise à côté de lui, regardant moi aussi ces enfants.

Ulrich : Comment on a fait pour en arriver là ?

Moi : Je ne sais pas… Mais rien n’est jamais trop tard…

Je venais de prononcer cette phrase inconsciemment… Sauf que quand j’ai dis ça, je le regardai droit dans les yeux… Yumi… Quelle idiote ! Non mais n’importe quoi !! Qu’est ce qui m’a pris de raconter ça ! Heureusement, j’ai été sauvé par son téléphone qui sonna… Ouf… J’étais tellement dans mes pensées que je n’avais pas entendu sa conversation.

Ulrich : C’est Aëlita… Elle nous attend, tu viens ? On peut y aller ?

Moi : Oui, c’est bon.

Nous sommes donc repartis en silence. Pas un mot. Pas une parole. Il n’y avait pas de tensions, mais de la gêne… Moi qui étais de si bonne humeur ce matin… Me voilà toute nostalgique… Nous sommes arrivés chez Aëlita toujours dans ce même silence pesant. Bien trop pesant d’ailleurs. En arrivant, Aëlita a remarqué à ma tête que quelque chose n’allait pas, ce qui s’est confirmé quand elle a vu la tête d’Ulrich… Elle n’a pas cherché, elle nous connaît… « Nous »… Enfin bon, après avoir parlés même pas 5 minutes, Ulrich se dirigeait vers la sortie, ayant refusé de diner avec nous. Aëlita n’a pas insisté… Il a serré la main à Jérémy, puis a fait la bise à Aëlita et alors qu’il allait se diriger vers moi pour me dire en revoir, Aëlita s’est empressée de dire :

Aëlita : Et au faite Jérémy !! Je ne t’ai pas montré !!

Jérémy : Euh… De quoi ?

Nous étions tous surpris par sa voix et par le fait qu’elle se manifeste si soudainement. Elle attrapa Jérémy par le bras et l’entraîna vers les escaliers pour monter, puis elle se retourna en souriant.

Aëlita : A plus Ulrich ! Et merci encore !!

Et avant même qu’il puisse répondre elle s’empressa de monter, en poussant Jérémy qui d’ailleurs n’avait pas vraiment compris… Ah sacrée Aëlita, je rigolais intérieurement mais il ne fallait pas que je laisse paraître quoique ce soit…

Ulrich : Bon bah a plus Yumi…

Moi : Euh oui, à bientôt… Et merci encore de m’avoir emmené…

Il m’a alors sourit, et s’est rapproché de moi afin de me faire la bise. Je tremblais, cet instant qui ne dura que quelques secondes, me fit ressentir tellement de sensations et de sentiments... Je tremblais un tout petit peu, heureusement il ne s’en est pas rendu compte. J’attendais le contact de sa joue sur la mienne, les moindres contacts qu’il y avait entre nous étaient rare, on s’évitait comme la peste. J’ai eu l’impression d’avoir un mal fou à atteindre sa joue, comme si elles étaient séparées par des kilomètres alors qu’il y avait tout au plus 3 cm. Puis sa joue rencontra la mienne, et un frisson me parcouru tout le corps. Encore un… Une idée me prix alors et si au moment de changer de joue je dérapai ? Ses lèvres étaient si proches… Non mais, ce qu’il ne faut pas attendre ! A partir du moment où il est dans les parages, je raconte n’importe quoi et j’ai un mal fou à me contrôler… Mon autre joue rencontra alors son autre joue et il se recula. Il me lança un dernier regard et se retourna vers la porte… Il partait… Aëlita m’est alors revenu à l’esprit, elle nous avait laissé seuls… Elle voulait qu’il se passe quelque chose mais c’était trop tard… Trop tard… Trop tard ? Non jamais… Je me suis alors précipitée sur la porte et je suis sortie. Il venait d’ouvrir sa portière de voiture, il allait monter dedans.

Moi : Ulrich !!

Il releva alors la tête, étonné de me voir dehors le poursuivre.

Moi : Attend !

Il referma sa portière, et attendit alors que je sois à sa hauteur. Une fois devant lui, mon regard son planta dans le sien… Et maintenant ? Qu’est ce que j’allais faire ? Je n’en avais aucune idée… Je réussi alors à décrocher mon regard, qui se posa immédiatement sur ses lèvres… Il suivit mon regard… Il avait du comprendre… J’ai rougis en pensant à cette possibilité.

Moi : Ulrich, je…

Et voilà, je me retrouvais comme une idiote devant lui… Je n’avais rien à lui dire… Absolument rien… Mais après tout, je n’avais pas envie de lui parler… Ce n’est pas ça que je voulais… Mon regard se reposa sur ses lèvres et il me tira de mes pensées.

Ulrich : Oui ?

Moi : Je… Je t’… Je… Enfin… Je peux te poser une question ?

Ulrich : Euh… Bah oui… Vas-y

Moi : Tu parlais de qui ? Dans mon souvenir tu m’as demandé si j’allais le voir, mais qui ?

Son expression se figea, il n’aimait vraiment pas en parler… Il a ouvert sa portière, s’est assis sur le siège, a refermé sa porte et a descendu sa vitre… Il démarra le moteur et avant de partir, sans même m’adresser un regard, il prononça :

Ulrich : William…

Puis il partit, et moi je restais là, figée dehors en ce mois de décembre, j’avais froid. Mais ni le froid, ni la nuit ne me donnait envie de rentrer. C’est alors que j’aperçu Aëlita au seuil de la porte, elle me regardait. Je ne sais pas si elle a assisté à toute la scène mais dans son regard, il y avait de la compassion, elle voulait que je rentre. Ce qui je fis, je me suis avancée jusqu’à elle, et là, elle m’a prit dans ses bras. Je ne lui avais rien dit, elle ne savait rien mais elle était quand même là pour moi.

Je suis alors allez me couchée ce soir là en réfléchissant. William ? Pourquoi aurais-je été voir William ? Est-ce que je trompais Ulrich avec William ? Parler de lui était assez étrange, j’avais l’impression que tout cela était bien loin. Il s’était passé tellement de choses depuis que j’étais rentré… Et pourtant on parlait encore de lui… Enfin, Ulrich parlait de lui… Je ne comprenais pas comment j’avais pu m’emporter comme cela avec lui, j’étais presque prête à l’embrasser… C’est du délire… Je ne vais pas sortir avec lui…

Le lendemain, nous étions dimanche. J’avais du mal à émerger, toujours dans mes pensées par rapport à hier. Comment ce mec avait-il pu me mettre dans cet état là ? Moi qui respirait la joie de vivre et qui après quelques heures avec lui, n’avait plus goût à rien… Comment faisait-il pour faire ressentir tant de choses, tant d’émotions ? Mais qu’est ce qu’il m’a fait ? Il m’a jeté un sort ou quoi ?

J’ai passé une matinée perdue dans mes pensées. Rien d’extraordinaire… Je n’avais rien envie de faire. C’est Aëlita qui m’a sortit de mes pensées, encore une fois, elle était là.

Aëlita : Yu’ ?

Moi : Oui ?

Aëlita : J’ai trouvé quelque chose hier…

Moi : Ah bon ? Quoi ?

Aëlita : Tiens.

Elle me tendit alors un papier. Elle avait du l’imprimer hier, c’était une photocopie. Un avis de décès plus précisément. Je ne comprenais. J’ai alors regardé Aëlita qui m’a fait signe de continuer à lire. C’était le décès d’un couple. Il était du à un accident de voiture, il y a 1an. Je ne comprenais toujours pas.

Aëlita : Regarde le nom de famille.

Moi : Dunbar… Dunbar…

Ce nom me disait quelque chose, mais impossible de savoir à quoi. Le seul mot qui résonnait encore et encore dans ma tête c’était, Ulrich, Ulrich, Ulrich, Ulrich, Ulrich,… Je n’arrivais même pas à réfléchir, moi qui ais une bonne mémoire. Mais j’avais compris qu’Aëlita ne me donnerait pas la réponse, elle voulait que je réfléchisse. J’ai alors réussi à mettre mes pensées de côté et à me concentrer sur ce nom… Dunbar… Dunbar ! Mais oui !!

Moi : William…

Aëlita : Oui, ce sont ces parents...

Moi : Je ne comprends pas bien…

Aëlita : William n’a jamais été un psychopathe, et on ne devient pas comme ça du jour au lendemain. Il faut un traumatisme, quelque chose qui marque, quelque chose qui perturbe… Et on a tous une manière différente de faire notre deuil…

Moi : Attends, tu veux dire qu’il m’a séquestré parce que ses parents sont décédés ?

Aëlita : Pas que, mais en partie oui… Ca a du lui mettre un coup, et il n’a pas vraiment d’amis proches, donc il a du se sentir seule… Et toi, il t’a toujours apprécié…

Moi : Ouais, enfin il y a des limites !

Aëlita : Je sais bien, mais bon maintenant on sait pourquoi… Et pis il y a peut-être d’autre chose… On ne sait surement pas tout.

Moi : Oui, et on ne le sera surement jamais…

J’en apprenais un peu plus chaque jour… Mais ça ne pouvait plus durer, il fallait que je rentre chez moi, j’avais assez abusé de la gentillesse d’Aëlita. Je ne pouvais pas squatter chez eux éternellement, surtout que j’avais une maison. Il fallait bien que j’y aille un jour ou l’autre… Je ne vais pas attendre comme ça que ma mémoire se réveille, il faut que je me bouge…

J’ai donc prévenue Aëlita que je partais dès le lendemain, en la remerciant bien entendu. Elle en avait tellement fait pour moi ! Je suis donc partie lundi. Enfin, ils m’ont déposés chez moi lundi après manger, et nous avons été faire deux trois courses… Je me retrouvais donc enfin seule, chez moi. J’ai passé le lundi après-midi à réfléchir. Tout comme mardi, mercredi, jeudi et vendredi. Fallait-il que je retourne chez William pour avoir d’autres réponses ? Qu’est ce que j’allais faire maintenant ? Des études ? Travailler ? Et Ulrich, est-ce que j’allais le revoir ? Pourquoi j’étais dans un tel état quand il était là ? Pourquoi lui alors que c’est celui de la bande avec qui je suis la moins proche ? Pourquoi pas Odd ? Après tout il est gentil et c’est un charmeur… Alors pourquoi je ressentais ça pour Ulrich ? Et pas un autre ?

J’ai donc fait un bilan de tout ce qui s’est passé. Je faisais des études, j’avais une famille, des amis et un petit-ami. Que demander de plus ? Mais pour une certaine raison que j’ignore encore, je n’allais pas bien. J’ai quitté Ulrich. Et ensuite, je me suis réveillé chez William, amnésique, aucun souvenir de rien. Il m’a raconté que nous étions mariés, que j’étais orpheline et que je n’avais pas d’amis. Ce qui, désormais je l’affirme, est totalement faux. William s’est donc servi de moi. Il doit être en dépression à cause du décès de ses parents… Et puis mes amis sont venus me chercher, j’ai réappris à les connaître, j’ai retrouvé mes parents et j’habite maintenant chez moi. On pourrait dire que l’enquête est finit ? Hein, tu n’es pas d’accord petit carnet ? Après tout, maintenant je n’ai plus qu’à reprendre ma vie normale. Le reste de mes souvenirs viendra au cours de ma vie, ou peut-être jamais…

Mais il reste quand même un sacré nombre de questions… Pourquoi je n’allais pas bien ? Etait-ce passagé ? Ou n’étais-je pas heureuse avec Ulrich ? Est-ce que j’avais finis par le tromper ? Avec William ? Ou avec un autre ? Quelle solution j’envisageais ? Comment j’avais pu atterrir chez William ? Qui plus est, amnésique ? D’après Jérémy, la cause de mon amnésie serait un choc émotionnel. Quel est la cause de ce choc ? Ma rupture avec Ulrich ? Ou quelque chose d’encore plus grave ? Pourquoi avoir décidé de le quitter ? Mais à toutes ces questions, je n’ai qu’une seule réponse, une seule personne peut m’aider. Oui, une seule, et c’est moi… Sauf que je ne me souviens de rien, enfin si, de certains moments, de certains souvenirs… J’ai pu m’en souvenir en passant dans certains endroits, lorsqu’on me raconte certaines choses, ou en regardant une photo,… Tant que je serais amnésique, il n’y aura pas de réponses à ces questions…

Enfin, l’enquête n’est donc pas finit ! Donc je vais continuer à écrire petit carnet, j’ai quand même pris quelques décisions. Je vais reprendre mes études ! Dès le mois de Janvier, même si j’ai perdu les premiers mois… Il faut absolument que je reprenne, que je me change les idées, je ne peux pas rester comme ça… En tout cas pour la semaine prochaine, j’ai déjà un emploi du temps ! Pour fêter mon « retour » mes parents ont décidé de fêter Noël, et oui avec nos origines Japonaises on ne le fête pas d’habitude. Mais ma mère voulait marquer le coup, celui d’un nouveau départ... Donc début de la semaine, je fais aussi les boutiques avec Aëlita ! Qui dit noël, dit cadeau…

Enfin bon petit carnet ! Je t’ai une fois de plus tout raconté ! Donc on se voit la semaine prochaine…


Alors ? :) C’est la suite à laquelle vous vous attendiez ? Dites moi si ma fic vous plaît toujours ou si vous vous en êtes lassés… :?
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Message 16 Mai 2015, 12:08

j'ai crue qu'il allait l'embrasser quand se téléphone à sonner :evil: , sinon j'ai beaucoup aimer le chapitre, j'ai atte de lire la suite.
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Lyokofan

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Message 16 Mai 2015, 22:48

J'aime cette suite !
Dommage, j'aurai aimé qu'Ulrich et Yumi s'embrassent ! (Je pense que ça va bientôt se passer... :p)
Tellement de questions sans réponse... Hâte de lire le prochain chapitre ;)
Bon week end :D
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Message 18 Mai 2015, 22:42

Ah ! Décidément, il s'en passe des choses intéressantes dans ta fic ! La fine équipe qui débarque pour "sauver" Yumi (et pas Willy), William toujours aussi pathétique et Aelita qui se la joue Cupidon... L'intrigue est toujours menée d'une main de maître, ou plutôt de main de maîtresse.
Et ça me fait toujours me poser quelques questions :
  • pourquoi Yumi a-t-elle plaqué Ulrich ? Apparemment, leur couple battait de l'aile mais on en ignore la raison. Je crois deviner qu'il s'agit de la jalousie excessive d'Ulrich mais je n'en suis pas sûr, d'autant qu'il semblerait qu'il y ait autre chose. À voir, donc.
  • Y aurait-il un lien entre Yumi et la mort des parents de William ? J'ai cru percevoir quelque chose comme ça. À moins que ce ne soit qu'une fausse piste... L'avenir nous le dira.
  • Quand William fera-t-il sa réapparition ? Parce que ça me paraît évident qu'il reviendra dans cette fic.
  • Et pourquoi Yumi est-elle amnésique ? On ne le sait toujours pas. Mais je pense qu'on aura la réponse à cette question à la toute fin de cette fic... ;)

Bookine a écrit:Les supermarchés le samedi en plein aprem, c'est motel !! --'
Faudrait savoir ! C'est un supermarché ou un motel ?! Parce que c'est pas franchement la même chose ! :D

Et sinon, j'ai remarqué que tu fais un peu plus de fautes depuis un moment. Serait-ce la fatigue ?

En tout cas, j'aime toujours autant et j'attends la suite avec impatience.
MES NOUVELLES FIC : Code Lyoko M.d.R. (Humour, quand tu nous tiens!) et Du cœur à l'ouvrage (Oh! Comme c'est mignon!)

VIENDEZ VOIR MES AUTRES FIC!!! Protocole Carthage (version 2), Je ne t'attends plus (terminée) et Sacré Jimbo! (one shot).

Non, je ne m'appelle pas Ann!!! Appelez-moi Vince. (Hé oui! Je suis un mec!!!)

Futur Lyokofan

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Message 23 Mai 2015, 16:41

Bonjour à tous :D Tout d'abord une réponse à chacun des messages précédents, en vous remerciant tous ! ^^

Ulrich and yumi : Merci beaucoup pour ton commentaire, je suis contente que tu aimes ma fic ^^ Donc voilà la suite… ;)

Oceane39100 : Merci aussi à toi pour ton message ! Pour ce qui est de Ulrich et Yumi, tu penses peut-être juste… ou pas :D Tu le verras bien ! Patience…

Ann O’Neemm : Merci pour ton message, je suis vraiment contente que tu apprécie ma fiction ! Tes messages toujours complets et bien détaillés me font plaisir à chaque fois ! Alors, pour ce qui est de tes nouvelles questions… Tu auras les réponses bientôt… Je tiens juste à préciser que la mort des parents de William est vraiment un accident, c’est un événement tragique qui a touché sa famille, comme il aurait pu toucher n’importe qui d’autre… Je suis désolée si ça réduit à néant la suite que tu avais imaginé… Je crois que tu vois de l’intrigue plus que je n’en mets ! Et c’est pareil pour la raison de l’amnésie de Yumi, j’ai l’impression que tu imaginé de grande réponse à ce sujet… Et du coup avec la vrai raison j’ai peur que tu ne sois déçu… Enfin peut-être pas… J’ai toujours tendance à sous estimer ce que je fais, donc tu me diras…
Pour ce qui est du supermarché, c’est bien un supermarché !! En faite je voulais écrire *mortel, mais une faute de frappe est si vite arrivée… Et je suis désolée pour les fautes d’orthographe :? j’ai moi aussi remarqué que j’en faisais plus, et oui, la fatigue en est probablement la cause… Il faut dire qu’avoir l’idée ingénieuse de se lancer dans sa première fic, après un coup de tête, après en avoir écris seulement un chapitre, et bien attendu quelques mois avant le bac, ce n’est pas donné à tout le monde --‘ Mais promis, je vais faire attention, et encore désolée que ça ce soit ressenti…


Donc voilà la suite :) Bonn lecture et dites moi ce que vous en pensez !


Samedi 28 décembre

Salut petit carnet ! Comme promis, me revoilà une semaine plus tard pour tout te raconter ! Par contre, je te préviens tout de suite, il ne s’est pas passé grand-chose cette semaine. Enfin bon, tu verras par toi même !

Tout d’abord, pour dimanche, c’était une journée banale pour une personne banale. En faite, je ne suis pas sortie donc j’ai passé ma journée à faire le ménage. Il faut dire que l’appart en avait bien besoin ! J’ai disparu en mars et depuis cette période le balai n’avait pas été sorti du placard ! Donc voilà, un dimanche à faire les corvées…

Des souvenirs me sont encore revenus lorsque j’ai nettoyé ; comme mon emménagement ici, ou lorsque j’ai eu des invités, ou encore des trucs tout bête en rapport avec des objets, comme lorsque je les ai achetés par exemple, et même ma vie de couple avec Ulrich… C’est assez étrange de se souvenir de ce genre de détails… Mais aucun de ces souvenirs n’a pu répondre à mes questions… Mais maintenant je sais, oui, maintenant je sais qu’un jour tous mes souvenirs me reviendront… Ce n’est qu’une question de temps… De la même manière qu’un déclic peut faire que je me souvienne d’une chose, comme de toute ma vie… J’ai donc arrêté d’espérer… Désormais j’attends, je fais ma vie et puis on verra bien… Je ne peux pas me permettre d’attendre mon passé, il faut aller de l’avant… Et c’est ce que je fais… J’ai aussi profité de cette journée pour réfléchir à mes études… Quelle orientation pour moi ? Et finalement, j’ai décidé de reprendre mes études dans les finances… J’ai retrouvé mes cours et il s’avère que ces matières sont vraiment intéressantes ! Je vais donc reprendre mes études, là où je me suis arrêtée. Une année de perdue quoi… Mais bon, après tout, une année c’est quoi ? 12 mois ? Ce n’est même pas le quart du quart de mon existence jusqu’à présent… J’ai encore le temps d’apprendre, de découvrir, d’aimer, d’être aimée et tout simplement de vivre…

Maintenant, je vois les choses différemment… Je suis bien comme je suis, et je suis contente de ma vie, peut importe ce qui ce passe… Après, je ne sais toujours pas pourquoi j’allais mal il y a quelques mois, mais je sais que je finirai par le savoir… Et à ce moment je comprendrai pas mal de choses, même toute ma vie… Enfin bon, je parle, je parle mais si je te racontais plutôt la suite ?

Donc ensuite, pour lundi, on avait prévu avec Aëlita d’aller faire les boutiques ensemble. Et oui, qui dit Noël, dit cadeaux et qui dit cadeaux, dit achats… On s’était donné rendez-vous à 11heures chez moi. Et contrairement à Odd, elle était même en avance… Enfin bon, nous sommes parties en direction de la ville, j’allais pouvoir découvrir encore d’autres endroits… Mais contre toutes attentes, je m’en souvenais déjà… Je connaissais ces endroits et je me souvenais même des fois où je suis venue et avec qui… Que de progrès ! J’étais vraiment contente de pouvoir me souvenir de toutes ces choses… C’était comme un exploit ! Aëlita était vraiment très contente pour moi.

Au final, après avoir passé la journée à faire toutes les boutiques, nous avons trouvés les cadeaux idéals !! Alors pour mon frère j’ai pris le dernier jeu vidéo qui venait de sortir, pour ma mère un tableau qui irait parfaitement bien dans le salon, et pour mon père un jeu de stratégie japonais. J’avais retrouvé la mémoire, au point de connaître leurs goûts et de savoir exactement ce qui leur ferait plaisir. J’étais vraiment satisfaite de mes achats ! Pour ce qui est d’Aëlita, elle a acheté un programme pour Jérémy et un coffret de dvd pour les parents de celui-ci. En toute honnêteté, je n’ai pas compris ce qu’était le cadeau de Jérémy, mais bon… Ce n’est pas grave, on ne dira rien… Ca prouve juste qu’Aëlita est aussi assez douée en informatique… Quelle bande de génie… Je comprends mieux pourquoi Odd les appelles les Einsteins…

Nous sommes rentrés vers 16 heures, et j’ai proposé à Aëlita de venir boire un café chez moi, histoire de bien finir cette journée. C’était vraiment une bonne journée ! On parlait de tout et de rien, comme des amies de longues dates… J’étais devenue vraiment très proche et très complice d’Aëlita. Et le café nous faisait un bien fou ! Après cette journée dehors en plein hiver, un peu de chaleur n’était pas de refus ! Et puis elle est repartie vers 17h30, il fallait qu’elle soit rentrée avant Jérémy pour cacher les cadeaux. Le reste de la soirée s’est passé dans le calme. J’ai fait les paquets cadeaux et aussi préparé mes affaires pour le lendemain.

Mes parents sont venus me chercher le lendemain dans la matinée pour qu’on passe la journée du mardi et aussi du mercredi ensemble. Nous avons passé la journée tous ensemble, à parler, se raconter des souvenirs, jouer à des jeux, et j’ai aussi rencontré la copine de Hiroki. Elle s’appelle Manon, ils se sont rencontrés au lycée, et ils se sont fiancés ! Ils ne sont même pas encore majeurs ! Mais bon… C’est leur choix et leur droit. Manon est vraiment très gentille, elle est blonde, un peu plus petite que moi, très douce et sociable. Je l’aime bien ! J’ai une belle sœur charmante !

Je crois que je me souviens de quasiment tous mes souvenirs ! Mes parents n’ont pas arrêté d’en raconter et je les connaissais tous ! Nous avons passé la soirée à manger un bon repas, tout en discutant, rigolant… J’ai vraiment une famille exceptionnelle ! Je tiens à eux et ils tiennent à moi… Le soir, avant d’aller se coucher nous avons tous déposé les cadeaux au pied du sapin, avec interdiction de les ouvrir ! Pas avant le lendemain quand nous serions tous réveillés ! Ce soir-là, je me suis endormie bien vite, fatiguée, mais aussi épanouie et apaisée par cette atmosphère magique de Noël…

Le lendemain matin vers 9 heures, je venais d’ouvrir les yeux. Tout le monde dormait encore, fatigués par la soirée de la veille. En attendant qu’ils se réveillent, je me suis décidée à « fouiller » un peu ma chambre. Toutes mes affaires d’adolescence y étaient restées. Mon passé était donc en partie ici, et j’étais persuadée que quelque chose s’y trouvait et allait m’aider à me souvenir de certains moments.

Au bout de quelques temps, j’ai finis par retrouver mon journal intime ! Que demander de plus petit carnet ! J’ai retrouvé ton ancêtre ! Je l’ai feuilleté et je suis tombée sur une photo d’Ulrich… Ce carnet date de plusieurs années et il était déjà tellement craquant… Enfin… ce que je veux dire… c’est que… bah… On va faire comme si je n’avais rien dit… En remontant un peu plus, j’ai trouvé le moment où je parle de ma rencontre avec la bande… Je n’ai pas eu le temps de lire, je les ai entendus se lever. J’ai donc mis mon journal dans ma valise, je le lirais au calme chez moi ! J’ai tellement hâte !! Je n’ai pas eu le temps de tout lire, j’ai juste vu quelque chose de bizarre. A un moment je parle d’une usine… Je ne sais pas ce que c’est, je ne m’en souviens pas… Il faudra que je relise ce passage plus tard. En plus, je ne me souviens de notre rencontre et la bande ne m’en a jamais parlé… Bizarre.

Je suis donc sortie de ma chambre et nous avons déjeunés tous ensemble… Toujours dans la magie de Noël, puis est venue le moment… d’ouvrir les cadeaux !!! J’avais l’impression d’être une petite fille, j’avais tellement hâte ! J’avais deux paquets… Un de mon frère et un tout petit de mes parents…

La plupart du temps, je suis influencée par les gros paquets, j’ai donc commencé par celui d’Hiroki c’était un livre… Le titre est «100 choses pour vous prouver que c’est l’homme de votre vie ». J’étais assez surprise de voir ce livre… Je ne m’y attendais pas vraiment… Mais tu sais quoi petit carnet ? Ce qui craint le plus, c’est que lorsque j’ai lu ce titre, j’ai directement pensé à lui…C’est stupide quand même ! Pourquoi fallait-il que je pense à lui alors que j’étais avec ma famille… Loin de lui…

Moi : Euh… Tu sais au moins que je suis célibataire ?

Hiroki : Oui, t’inquiète pas je le sais bien ! Mais ne t’en fait pas ! Tu trouveras vite une utilité à ce livre !

Il avait l’air tellement fier de lui… Je ne sais pas pourquoi, mais je sentais bien qu’il y avait un « message » derrière son cadeau… J’ai alors ouvert ce livre à la première page, le premier chapitre s’intitule « Vous le connaissez depuis une éternité et vos sentiments n’ont fait que de s’accentuer ». J’ai donc préféré refermer le livre après avoir lâché un soupire… Je le lirais au calme chez moi… Hiroki continuait de me sourire… Il était persuadé que ce livre me ferait un « tilt » et il n’avait pas complètement tort…

J’ai ensuite ouvert mon deuxième paquet, il était vraiment tout petit ! Je me demandais bien ce que ça pouvais être… Après avoir enlevé l’emballage, il ne restait plus qu’une toute petite boite… Et elle contenait des clés… Sur le coup je n’ai pas vraiment compris… Des clés… Mais pas n’importe qu’elle clés… C’était des clés de voitures… Mes parents me souriaient.

Maman : Avant ta disparition on avait prévu de participer à l’achat de ta première voiture. Et puis aujourd’hui, on a tout simplement décidé de te l’offrir… Comme ça tu pourras venir nous voir quand tu veux…

J’étais émue… Je sentais ma gorge se nouer… Je crois que mes larmes n’allaient pas tarder à arriver… Mais il ne fallait pas, non, non, non, et non ! Même si j’étais heureuse, hors de question qu’une larme n’apparaisse au coin de mes yeux ! Je pris alors mes parents dans mes bras en les remerciant de tout cœur… Je sais bien que d’habitude, dans notre famille, nous n’agissons pas comme ça. Mais maintenant tout était différent ! J’étais à la fois heureuse mais gênée, je ne pouvais pas accepter ce cadeau ! Mais mes parents ont tellement insistés… Je me sentais bien ridicule avec mes deux petits cadeaux pour eux… Mais ils étaient vraiment heureux de m’avoir fait plaisir, que je sois là avec eux, d’avoir passé un Noël tous ensemble mais aussi de mes petits cadeaux qui leur ont plus ! Hiroki aussi était satisfait de son jeu.

Avant de partir, alors que je rangeais mes affaires dans ma chambre, Hiroki est venu me voir. Il était tout content… J’ai tout de suite senti qu’il avait quelque chose en tête…

Hiroki : Alors ton livre te plaît ?

Moi : Euh… Bah oui il est intéressant...

Hiroki : Intéressant ? Et ça t’as fait penser à qui ?

Moi : Bah a personne pourquoi ?

Hiroki : Personne ? Ce n’est pas ce que ta tête disait… Si ton expression faciale pouvait parler elle aurait dit… « Ulrich… Oh Ulrich »

J’ai rougi instantanément en entendant son prénom, déjà que je n’étais pas très à l’aise… Hiroki était mort de rire…

Moi : Non mais ça ne va pas !!!! N’importe quoi !!!

Hiroki : Oh arrête sœurette ! Je suis même prêt à parier que la prochaine fois que tu viendras à la maison, ça sera pour le rerereprésenter aux parents…

Mais qu’est ce qu’il peut être énervant ce gosse ! Sans même lui répondre, j’ai attrapé mon oreiller et lui est balancé à la figure, puis un autre oreiller, et une peluche…Il continuait à rire, en courant vers la porte en disant :

Hiroki : Oh Ulrich… Ulrich… Ulrich… Ulrich…

J’ai alors réussi à le mettre dehors, et je me suis dépêchée de fermer ma porte avant de me laissée glisser le long de celle-ci jusqu’au sol. Mon corps tomba lourdement au sol mais je m’en fichais… Pourquoi fallait-il que tout le monde me parle de lui ? Et surtout comment pouvaient-ils tous mieux savoir que moi les sentiments que j’éprouvais pour lui ? Je n’étais même pas sûre moi-même d’en avoir et eux, que ce soit Aëlita, Jérémy, Odd, ou même Hiroki, eux ils en étaient persuadés. La question ne leur effleurait même plus l’esprit, c’était comme une évidence… Je l’aimais et je devais sortir avec lui… Il m’aimait et il devait sortir avec moi… On était censés passer notre vie ensemble… Voilà leur point de vue… Mais ils n’ont juste pas compris qu’il y avait toujours un froid entre nous… Qu’on ne s’entend pas si bien que ça… Et surtout, je ne sais même pas ce que je ressens pour lui…

J’ai été tiré de mes pensés par ma mère qui m’appelait en bas. Elle me demandait si j’étais prête. Je me suis donc dépêchée de finir de préparer mes affaires et de tout ranger. Je suis rentrée chez moi avec ma nouvelle voiture, elle était noir… J’étais vraiment heureuse… D’ailleurs, je crois que je ne te l’ai pas dit petit carnet, mais je me souviens avoir passé mon permis. C’est pour cela que j’ai repris le volant… Si je m’en souviens, je sais toujours conduire. Et le fait est, il n’y a pas eu de problème !

J’étais vraiment heureuse d’avoir passé Noël avec eux ! Je suis désormais proche de ma famille. J’ai donc vidé ma valise et laissé mon ancien journal intime sur ma table de chevet. Je voulais absolument le lire. Et puis je me suis endormie le mercredi soir exténuée en oubliant totalement de lire mon journal d’adolescente.

Le jeudi, vers 14 heures je me suis installée sur mon canapé avec une tasse de thé et ce journal. J’ai commencé à le lire… Dans les premières pages je parlais de ma vie au collège, je n’avais pas d’amis. J’étais différente et pas vraiment sociable, je préférais observer. Et puis, je suis arrivée au passage de ma rencontre avec Ulrich… Un combat dans le gymnase, je le décris comme « un mec vraiment mignon mais avec sacré caractère et un égo de macho ».

En faite, lors de ce combat, c’était la première fois que l’on se voyait et j’ai gagné. Ce qui n’a pas plu à Ulrich, se faire battre par une fille n’a pas du plaire à monsieur… Il est donc parti sans me saluer… Ce n’est pas une bonne impression pour une première fois… Et pourtant quand je lis ce passage, je n’ai pas pu m’empêcher d’avouer que j’avais quand même un peu craqué sur lui… Depuis le collège je crains donc… Mais le pire, c’est que j’avais même prévu d’aller au gymnase le lendemain pour le revoir… Lors du deuxième combat, il y a eu deux manches. Une gagné par lui et une sans vainqueur. Je pense qu’on devait avoir le même niveau. C’est lui le premier à avoir engagé la conversation et il m’a appelé « Yuri » je n’ai pas pu m’empêcher de le faire tomber est prononçant correctement mon prénom « c’est Yumi ». Je ne voulais pas le rabaisser mais juste déjà lui rappeler que mon prénom on ne l’écorche pas, mais ensuite je ne sais pas, j’avais besoin de le taquiner, de créer du contact avec lui… Hiroki a sûrement eu raison de m’acheter ce livre… Je le lirais après…

Je m’apprêtais à lire la suite, apparemment un truc étrange c’était produit. Mais je n’ai pas eu le temps de comprendre, on a sonné à ma porte. Je me suis donc dirigée pour ouvrir. Et derrière la porte se trouvait…

Moi : Odd ?

Odd : Salut Yu’ ! Je peux rentrer ? Ah merci t’es sympa !!

Il me poussa pour pouvoir entrer… Ah, sacré Odd !

Moi : Qu’est ce qui t’amènes ici ?

Odd : Oh bah pas grand-chose, je voulais juste savoir comment tu allais et aussi te demander quelque chose…

Moi : Euh je vais bien, et tu voulais me demander quoi ?

Odd : Que fais-tu charmante demoiselle pour le nouvel an ?

Moi : Euh… Bah pour l’instant je ne sais pas… Je n’ai rien de prévu…

Odd : Quoi ? Comment une aussi belle jeune femme peut ne rien avoir de prévu pour le nouvel an ? Mais ne t’inquiète pas, Odd le magnifique te sauve la mise, puisqu’il t’invite à passer le nouvel an chez lui !

Moi : Euh… Je ne sais pas… Je ne veux pas gêner ou…

Odd : Mais qu’est ce que tu racontes ! De toute façon tu viens et puis c’est tout ! Tu vas voir, on va bien s’amuser !

Il était vraiment génial ! Et c’était mon ami, j’ai donc accepté son invitation en le remerciant. J’ai hésité à lui demander qui serait présent, en pensant à Aëlita. Et puis j’ai changé d’avis, je n’avais pas spécialement envie qu’il pense que je sous entendais « Ulrich sera là ? ». Enfin même si c’était le sous entendu… Je l’ai donc invité à boire un café. On discutait de tout et de rien. Je lui ai dit que j’avais retrouvé presque tous mes souvenirs. Et puis un blanc s’est installé. J’ai donc pris ma tasse afin de boire une gorgée. Et c’est à ce moment que Odd à jugé judicieux de me « taquiner »…

Odd : Sinon pour répondre à tes questions, oui, Ulrich sera là donc oublie une jolie robe courte avec un joli décolleté…

J’ai failli m’étouffer au moment même où il prononça son prénom… Mais encore plus en entendant la suite… J’étais rouge… Non seulement par la gêne de parler de lui, mais en plus la gêne qu’il m’ait sortie ça comme ça et aussi occasionnellement parce que je m’étouffais ! Il souriait, tout fière de lui, de sa blague et surtout de voir ma réaction…

Moi : ODD !!!! Non mais ça ne va pas !!!

Odd : Bah quoi… Tu ne vas pas me dire que tu n’y as pas pensé !! Je dis juste ce que j’en pense… Après tu fais comme tu veux… Mais si tu veux être sûre de le charmer…

Moi : Odd !!!

Non mais il n’est pas possible celui-là ! Qui avait dit qu’il avait murit ? Non, parce que là, j’en étais beaucoup moins sûre… Enfin bon, il n’en a pas reparlé de la soirée… Heureusement d’ailleurs… Et puis vers 19 heures, nous avons décidés d’aller manger tous les deux à un petit resto du coin. Ca faisait du bien de passer du temps avec lui. J’ai vraiment passé une bonne soirée ! Et nous avons bien rigolé ! Je suis rentrée ce soir là enfin plutôt vendredi matin vers 1 heure, et je suis directement allée me coucher.

Le lendemain matin, donc vendredi, je me suis réveillée un peu fatiguée… Etonnant d’ailleurs… J’ai profité de la matinée et de ma nouvelle voiture pour aller faire les courses, donc rien de spéciale… Et puis je suis rentrée, j’ai mangée, et je m’étais dit que j’allais continuer à lire mon journal. Surtout que je m’étais arrêtée à un moment bizarre, et où je n’avais pas tout compris.

Et au moment même où je me suis assise sur le canapé, ma porte à sonné, encore… Je me suis donc levée, assez intriguée… Et en ouvrant la porte, je me suis retrouvée face à Aëlita. Elle était en pleure, les cheveux en batailles, et les yeux rouges… Je n’ai même pas eu le temps d’ouvrir la bouche, qu’elle s’est jetée dans mes bras pleurant à chaudes larmes… Je n’ai pas cherché à comprendre, je l’ai fait rentrer et j’ai essayé tant bien que mal de la calmer.

Moi : Aëlita… Dit moi ce qui ce passe…

Aëlita : Yumi… J’ai peur…

Moi : Mais peur de quoi ?

Aëlita : … de mon avenir…

Moi : De quoi ? Mais qu’est ce que tu racontes ?

Aëlita : Je crois… Je crois…

Moi : Oui ?

Aëlita : … Que je suis enceinte…

Un nouveau sanglot éclata… C’était de plus en plus dur d’essayer de la calmer… Et puis que faire ? Que dire ? On a passé tout l’après midi à en parler… Et elle avait raison… Il fallait qu’elle se soit trompée… Un bébé à seulement 19 ans ? Et ses études ? Et comment financer tous ça ? Ni elle ni Jérémy ne travaillait… Si ils avaient un enfant maintenant, ils pouvaient tous les deux dire adieux à leurs études et donc au métier dont il rêvait tous les deux… Mais l’avortement… Aëlita ne pourrais jamais, elle était totalement contre… Elle s’en voulait tellement… Elle avait surtout peur pour l’avenir de Jérémy que pour le sien… On reconnaissait bien là Aëlita… Et elle pleurait toujours et toujours… Je lui ai donc proposée de rester ici, pendant que j’allais chercher un test de grossesse à la pharmacie… Il fallait savoir ce qu’il en était avec certitude…

Je suis donc partie, la laissant seule sur mon canapé. A mon retour, elle s’était un peu calmée… Je lui ai donc tendu le test en lui faisait comprendre que peut-importe le résultat tout irait bien… Au bout de 10 minutes, elle sortit de la salle de bain. J’étais toujours inquiète et stressée…

Moi : Alors ?

Des larmes coulaient sur ces joues… Puis elle leva la tête…

Aëlita : Négatif…

Ouf quel soulagement ! Je l’ai alors pris dans mes bras… Je l’as connaît ma petite sœur… C’était des larmes de soulagement mais pas que… Je sais bien qu’elle rêve d’un jour avoir sa famille. Mais c’était juste trop tôt. Elle l’avait dit elle-même… Mais là, elle était toute chamboulée et perdue… D’un côté, elle espérait que ce test soit négatif mais d’un autre côté… Enfin bon, on s’est compris petit carnet… J’ai donc passé le reste de l’après midi avec elle. Je ne pouvais pas la laisser toute seule, pas tant qu’elle n’allait pas mieux… Et puis en fin d’après midi, elle allait mieux, elle était juste fatiguée…

Aëlita : Je suis vraiment désolée de t’avoir dérangé pour ça… Surtout que ce n’était même pas vrai.

Moi : Et mais ne t’inquiète pas… Tu sais bien que je suis là pour toi ! Peut importe la raison, l’heure ou quoi que ce soit !

Aëlita : Merci Yumi… Merci pour tout…

Je l’ai pris une dernière fois dans mes bras et nous nous sommes dit au revoir. Enfin ils viennent chez Odd pour le nouvel an… Donc on se revoit bientôt… Voilà comment s’est passé mon vendredi…

Et aujourd’hui, nous sommes samedi, samedi matin. Je voulais lire mon ancien journal intime mais c’est bizarre, je ne le retrouve pas… Je le retrouverai bien tout à l’heure… Et la semaine prochaine je te raconterai ce que j’y ai découvert… Donc voilà petit carnet ! Maintenant tu sais tout… Je vais chercher mon journal et après je regarderais dans ma garde de robe ce que je vais mettre pour le nouvel an. Et non, je n’ai pas l’intention d’écouter les « fabuleux conseils » d’Odd. Aller petit carnet, je te laisse…


Et voilà pour aujourd'hui ! Alors ? :D Je sais qu'il n'y a pas eu grand-chose dans ce chapitre, mais ne vous inquiétez pas ! La suite est samedi... :P
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Lyokofan

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Message 24 Mai 2015, 20:30

J'ai adoré ce chapitre ! Il m'a fait rire !!
J'adore, parce que tu te sers des épisodes de code lyoko pour faire ses souvenirs ..;(Phrase mal dite, mais je sais pas comment dire x'))
Voilà, j'ai hâte de lire la soirée du nouvel an...
Je sens qu'il va se passer plusieurs choses... :p

Bonne soirée et bon week end ! (Enfin, bonne FIN de week end!)
Code Lyoko / Code Lyoko Evolution ou les meilleures séries !
#LéonieGulliverLesMeilleurs
#EspèreUneSaison2
#LyokoFanAVie
#AelitaOddMeilleursPersonnages

Message 25 Mai 2015, 10:42

J'me fous dans le prochain épisode ulrich il sort une bague de fiançailles et il lui dit que c'était prévu avant qu'elle disparaisse ;) ;)

sinon j'adore le chapitre et vivement la suite
et aussi souhaitez moi bon courage pour mon histoire des arts mercredi :D

big kiss
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