27 Sep 2011, 14:35 par Kelkun
Chapitre 12: Petit copain, petite copine, c'est des concepts. Franchement c'est puéril <3 : Quelques semaines passèrent depuis ce qui s’est passé entre moi et le beau-gosse, j’évite celui avec beaucoup de simplicité et de détermination mais à chaque fois que je le croisse, que je croisse son regard chocolat qui se pose sur moi, j’ai l’impression qu’un gouffre s’ouvre sous mes pieds et que je tombe sans la moindre chance de m’en sortir, à moins qu’il ne me tente la main et m’aide à rester à flots mais peut-être que ce n’est pas une si mauvaise idée que ça … Une relation juste comme ça … De l’amour rien d’autre ? Non même pas d’amour ! Du sexe c’est tout juste ça … Après tout pourquoi serais-je moins douée qu’Ulrich à ce jeu, ce sont peut-être les hommes qui ont découvert le feu, mais les femmes ont découvert qu'on pouvait jouer avec … Et puis je me dit qu’en chacun de nous il existe un autre être que nous ne connaissons pas … Un être sans pitié, sans sentiments, sans culpabilité, un être qui prend la vie comme elle vient et qui n’a pas le temps de se soucier de demain et c’est cet être que je veux connaitre, apprivoisé et conquérir !
Sa relation avec Ulrich est bien différente de celle qu’elle l’entretient avec Maximo, cela est beaucoup moins conflictuelle et même s'ils n'étaient pas toujours d'accord, la geisha lui apporté sans le savoir le besoin, le soutien qu’il avait besoin ces temps si et puis elle préfère de très loin avoir à faire à lui plutôt qu'à ses concurrents, bien plus virulents et surtout horriblement paternalistes avec elle. L'avantage avec lui était qu'il était plus jeune qu'elle, de quelques mois seulement peut-être, mais c'était suffisant pour qu'il ne prenne pas cet air suffisant et hautain de ces autres prétendants souvent plus vieux qu’elle … Elle avait affronté seule les pires situations, et ce depuis bien plus longtemps qu'eux, mais ils lui faisaient tout de même la leçon, sous prétexte qu'ils avaient l'âge d'être son père. C'était insupportable. D’ailleurs en ce moment même, elle se trouve à une de ses réunion ennuyeuse que donne le père de Max … Mais elle ne manqua pas de remarquer la présence d’Ulrich à celle-ci ce qui se trouvait être tout à fait normal puisque celui-ci représenterais son « équipe » au championnat international de Penchât-Sillât, la célébration se déroula jusqu'au milieu de l'après-midi mais curieusement le beau brun n'avait pas réussi à approcher la belle nippone plus que quelques secondes pour recevoir ses compliments et il en était plutôt ennuyé … Ulrich avait prévu une petite fête privée, avec ses amis proches, mais il n'avait pas trouvé l'occasion d'en parler à la belle et maintenant que les invités quittaient petit à petit la salle, il redoutait de la voir s'éclipser elle-aussi … Mais lorsqu’il lui proposa celle-ci refusa poliment précisant que Max l’attendait et qu’il allait s’impatienter, elle le salua de manière très formelle et il sentit son cœur se serrer à l'idée de ne pas pouvoir passer un peu plus de temps avec son ancienne maîtresse, mais il connaissait la position délicate dans laquelle elle se trouvait et même s'il détestait devoir déjà se séparer d'elle, il garda son professionnalisme de circonstance et la remercia simplement de s'être déplacée avant de la laisser partir.
Mais quand il la vit arriver deux heures plus tard à son appartement, en tenue décontractée avec une bouteille de vin à la main et un sourire espiègle aux lèvres, il ne regretta pas de ne pas s'être ridiculisé plus tôt en l'entraînant à l'écart pour lui parler. Sans vraiment rentrer dans les détails, le beau brun tenté vainement de lui faire comprendre qu'il éprouvait toujours une certaine attirance pour elle, au-delà de la simple amitié, et même s'il n'avait aucun moyen d'avoir de relation avec elle, il n’arrivait pas à se débarrasser de ses sentiments envers elle ...Suite à une anecdote particulièrement embarrassante à son sujet, qui lui avait été racontée par Odd sans le moindre tact et qu’elle avait raconté afin d’obtenir une simple confirmation, elle partit dans un grand éclat de rire, rejetant la tête en arrière et Ulrich dut se retenir de l'embrasser. Peut-être la dimension physique n'était-elle pas si accessoire en fin de compte. D'une manière ou d'une autre, Yumi sentit son regard, car elle se prit à rougir et après s'être excusée auprès de son auditoire, elle se leva et se dirigea vers la cuisine où Odd aidait une petite blonde répondant au nom de Tatiana, à préparer la salade puis elle se proposa d'aider au service, et elle repartit chargée dans le couloir mais le beau-gosse intervint et lui prit le plateau des mains, en lui rappelant qu'elle était son invitée bien sûr, Yumi n'apprécia pas de voir son offre rejetée, surtout quand les autres avaient le droit de participer, croisant les bras sur la poitrine, la geisha se lança dans un grand discours sur le fait qu'elle n'aimait pas être traitée différemment des autres et qu'elle n'était pas mieux quiconque, mais elle fut arrêtée par les lèvres d'Ulrich. Il n'avait pas pu résister, elle était irrésistible quand elle s'emportait et il avait eu besoin de l'embrasser ce n'était que l'esquisse d'un baiser, mais ce fut suffisamment pour la faire taire. Elle ne s'attendait pas à ça. La dernière fois qu'ils s'étaient vus, ils s'étaient séparés proprement et elle n'imaginait qu'il ait encore la moindre affection pour elle. En tout cas pas de cette manière devant son air éberlué, elle était incapable d’aligner deux mots …
U : Et je sais que tu n'es pas mieux que les autres. C'est d'ailleurs pour ça que je ne veux pas que tu portes quoi que ce soit. Tu es tellement maladroite que tu risquerais de tout renverser !
Et il repart vers le salon en riant, laissant Yumi stupéfaite, mais quelque part contente.
La soirée se déroula dans la bonne humeur et la simplicité. Ulrich n'avait réuni que ses cinq amis les plus proche c’est-à-dire Odd (Tatiana est comprise dans le lot ^^), Aelita, Jeremy et Yumi … La seule qui la mettait un peu mal à l'aise était Tatiana, mais pas parce qu'elle était nouvelle dans le cercle de ces amis, mais plus par la façon qu'elle avait de le regarder, cette jeune femme avait à peine un ou deux ans de moins que la belle nippone et quand Odd commença à provoquer le beau célibataire endurci sur sa vie de célibataire, la belle princesse vit Tatiana s'agiter sur sa chaise, comme mal à l'aise, voulant opposer une quelconque résistance, elle n'aimait visiblement pas ce sujet, comme si Ulrich était sa proie à elle, sa chasse gardée ou du moins, c'était ce qu'imaginait la jeune-fille aux cheveux d’ébène, qui était elle-même particulièrement attentive à sa réponse.
La soirée continua calmement et dans la bonne humeur malgré la légère piqûre de jalousie quand le beau-brun s’installa à côtés de la blondinette et elle alla jusqu’à pâlir en faisant des signes désespérés à Odd lorsqu’elle posa sa main sur la sienne alors qu’il parler de tout et de rien, leurs sourires étaient à chaque fois un coup de poignard en plein cœur, lui rappelant sa solitude forcée et surtout qu'elle n'était pas capable de dépasser leur passé commun.
Discrètement, elle quitta le salon où tout le monde discutait et repartit vers l'intérieur de l'appartement, à la recherche d'un endroit plus calme. Elle se retrouva à l'autre bout du couloir, dans un autre salon, plus petit, qui s'ouvrait sur une grande terrasse. Elle hésita, puis s'aventura à l'extérieur et inspira la fraîcheur de la nuit.
Appuyée sur la rambarde, celle-ci ne vit pas le temps passé. Avec cette nuit artificielle, elle n'avait aucune notion de l'heure et ne sut qu'elle était restée trop longtemps dehors que quand Ulrich lui annonça que tout le monde était rentré, la jeune femme fut surprise et contrariée de n'avoir pas pu saluer ses amis apparemment, le beau-brun avait tout réglé Odd avait sa voiture afin de rentrer avec Tatiana sauf un petit détail, qu'elle s'empressa de lui demander.
Y : Et je rentre comment à l'hôtel ? - Elle avait les mains sur les hanches et
un air profondément agacé qui amusa son hôte.-
Il la prit simplement dans ses bras et la sentant se raidir
U: Tu ne rentras pas. Tes affaires sont là de toute façon. Après libre à toi de choisir ma chambre ou celle d'à côté.
Yumi se retrouva la bouche ouverte sans savoir quoi répondre. Elle ne s'était pas attendue à ça et elle n'avait aucune idée de ce qu'elle voulait, encore que si, elle savait parfaitement ce que son corps réclamait. Dès qu'elle était près de lui sa libido se réveillait subitement. Mais ce n'était pas seulement un besoin physique d'ailleurs, non le vrai problème était plus moral. Sachant qu'elle n'avait rien à lui offrir, elle trouvait déplacer de passer la nuit avec lui. Elle soupira et le repoussa doucement.
Y : Ulrich... je...
Il trouva ses lèvres et à nouveau, l'embrassa délicatement. A peine un effleurement, mais c'était sans doute bien pire qu'un vrai baiser passionné.
U : Tu n'as rien à me promettre. Je suis au courant de la situation, je te le rappelle. Et ce n'est pas parce que tu es chez moi que tu es obligée de passer la nuit avec moi. Un peu de temps pour discuter me suffit. Pas toi ?
Il lui sourit et elle vit qu'il était sincère. Il ne prendrait rien qu'elle n'était prête à lui donner et elle le savait. Mais elle avait tout de même un peu peur.
Y : Je n'ai pas le droit. Déjà être là, avec toi...
U : Pourquoi ? Je ne vois pas où est le problème, on peut bien se voir de temps en temps et ici, tu es tranquille, personne n'en saura rien je te le jure.
Lui prenant la main, il la guida à l'intérieur et se retrouva à nouveau à la cuisine à lui préparer du café. Il prit des nouvelles de Max, dont la relation semblait avancer lentement ce qui lui permit de revenir à sa proposition de là où elle comptait dormir, Yumi rugit et bredouilla au-dessus de sa tasse. Elle adorait sa complicité avec le beau-gosse et savourait chaque seconde qu'ils passaient ensemble, seuls, sans contrainte ni obligation, mais elle n'était pas sûre de pouvoir lui demander plus.
U : Qu'est-ce qui t'arrête ? Tu crains de retomber folle amoureuse de moi ?
Y : Parce que tu ne ressens rien pour moi ? C'est juste une histoire de cul ?
U : Bien sûr que non, c'est même tout le contraire. Je tiens énormément à toi et plus que tout, je veux conserver ton amitié. Mais je sais aussi que j'ai envie de bien plus, dont ce que je ne peux pas avoir. Alors je prends ce que je peux …Mais … oui … oui, j'ai envie de toi.
La belle geisha resta sans voix, digérant les informations. Il venait d'avouer à la fois qu'il avait des sentiments pour elle, mais aussi qu'il était prêt à n'être que son ami. Du moins aux yeux du monde, officieusement, ils pouvaient bien être plus, il ne dirait rien et elle non plus autant vous dire que cela est plus que tentant pourtant, le choix fut vite fait avec un sourire triste la princesse posa sa tasse et secoua la tête. Elle n'était pas comme ça. Le sexe seul n'avait pas de sens. Elle pouvait être son amie, discuté avec lui mais elle n'allait pas être sa maîtresse secrète.
Même s'il éveillait en elle un véritable brasier dès qu'il s'approchait, elle devait se maîtriser. Elle n'était pas le genre de filles qui suivaient ses pulsions. Du moins pas au niveau sexuel, elle avait besoin de sentiments. Leur aventure de la dernière fois était une erreur. Ils ne s'étaient retrouvé dans le même lit que sous l'influence de la colère, parce qu'ils se savaient pas vraiment ce qu'ils faisaient. Et aussi parce qu'il lui avait sauté dessus, mais comme elle n'avait rien fait pour l'arrêter, elle ne pouvait pas vraiment le lui reprocher.
Elle s'était appliquée à se convaincre toute la soirée qu'elle n'éprouvait plus rien de spécial pour lui, que ses sentiments n'étaient qu'une profonde amitié, teintée des souvenirs d'une relation passée. Une grande complicité, un respect mutuel, et peut-être un désir charnel, qui ne provenait que du fait qu'il avait été le seul. Sauf qu'une fois allongée, seule, dans ce lit, elle sentit ce vide immense, non seulement dans son ventre, mais aussi dans son cœur elle voulait ressentir encore une fois ce sentiment de plénitude, cette impression de compter vraiment, cet abandon total face à l'autre, ce plaisir si incroyable qui la comblait entièrement dès qu'il l'effleurait. A pas de loups, elle se faufila dans le couloir et le cœur battant la chamade, elle se dirigea jusqu'à la chambre d'Ulrich elle ne prit pas la peine d'allumer, elle savait où elle allait, la porte n'était pas fermée, comme s'il l'attendait et elle n'eut aucun mal à rentrer sans se faire remarquer. Pourtant, sa simple silhouette dans l'obscurité suffisait à raviver tous ses souvenirs, comment son corps se fondait si bien contre le sien, la douceur de sa peau, la fermeté de son torse et la tendresse de ses mains, quand il la caressait, lentement elle s'approcha du lit et elle ne put retenir un léger cri de surprise de le trouver les yeux ouverts, fixés sur elle. Il se contenta de repousser les draps, la laissant grimper sur le matelas à côté de lui et elle avança à quatre pattes vers lui, ses pupilles noirs rivés dans ses iris de chocolat et sans un mot, elle vint poser ses lèvres sur les siennes, elle oublia sa réserve dès qu'il entrouvrit la bouche, comme pour l'inviter à entrer elle accéda à sa requête et glissa sa langue sur la sienne, entamant un lent va et vient, indiquant clairement ce qu'elle prévoyait pour la suite la princesse s'installa au-dessus de lui pour retirer son haut de pyjama, lui offrant un magnifique spectacle en se cambrant vers lui et elle ne s'arrêta que pour lui demander dans un murmure si cette fois, il avait le bon goût d'avoir des préservatifs retenant un sourire, le jeune homme lui demanda si elle en doutait
Yumi finit de se déshabiller, tout en savourant les caresses prodiguées généreusement par son amant et elle ne perdit pas de temps pour se mettre en position au-dessus de lui elle n'avait pas envie d'attendre, et aucun besoin d'être préparée, son ventre brûlant de désir pour lui et sa peau s'enflammait sous ses doigts et ses lèvres si bien qu'elle ne trouva de répit qu'en l'ayant en elle, vibrant et palpitant. Elle avait l'impression de fondre sous l'effet du plaisir qu'il insufflait dans sa chair, jusqu'au plus profond de son être et elle tremblait encore longtemps après avoir atteint l'extase, tant l'émotion fut violente, elle ne se rendit même pas compte qu'elle s'endormait contre lui, ni qu'il lui murmurait son amour en la serrant dans ses bras, sinon, elle n'aurait pas fermé les yeux si facilement.
Le soleil brillait depuis longtemps quand Yumi commença à émerger. Elle sentait la main d'Ulrich qui dessinait encore sur son flanc, descendant jusqu'à sa hanche avant de glisser vers son entre jambe il savait qu'elle était réveillée et s'amusait à voir jusqu'où elle le laisserait aller avant de le rejeter ou au contraire, de prendre part à son jeu en arrêtant de simuler le sommeil. Yumi hésita à le repousser, elle devait rentrer Max allait finir par s’inquiéter quand il la bascula sur le dos, puis elle se ravisa. Elle avait confiance en lui, il ne tenterait rien s'il n'avait pas le temps de finir, par conséquent, il devait être suffisamment tôt elle ne put retenir un faible gémissement de satisfaction quand il s'immisça en elle et le beau brun s'amusa de la trouver aussi trempée de bon matin.
U : Insatisfaite ?
Y : C'est toi qui as commencé ! -Celle-ci écarta un peu plus ses jambes avant de les enrouler autour de son dos-
Quand enfin il se retira, satisfait de l'effet qu'il avait eu sur elle mais aussi de celui qu'elle avait sur lui, il l'admira pendant qu'elle s'étirait elle émit qu’un - Hey ! - un peu mou en guise de salut et le beau-gosse l’embrassa elle répondit à son baiser avant de le repousser alors qu'il devenait un peu trop envahissant
Y : Et c'est moi qui tu traitais d'insatisfaite ? Pervers ! - Elle lui tapa le bras en prenant un air sévère-
U : J'en profite tant que je peux
Y : Je suis désolée.
Elle remonta le drap sur sa poitrine et tenta d'organiser un peu ses idées mais elle n'eut pas le temps de prendre sa décision que celui-ci l’attira contre lui.
U : Ne le sois pas. A moins que tu aies sincèrement détestée, bien sûr. Et dans ce cas, je dois saluer tes talents de comédienne.
Y : Je sais pas peut être …
U : Ma proposition d'hier soir tient toujours, si tu veux. Je suis bien conscient que ce n'est pas parfait, mais c'est mieux que rien, non ? J'ai vraiment besoin de toi, a tous les niveaux, politiquement, personnellement, et... pas comme une amie seulement. Tu es incroyable, Yumi... je veux dire, ce qu'il y a entre nous... c'est...
Y : Je ne veux pas de liaison secrète. Je suis ton amie, ça ne changera pas comme ça. Même si tu es parfois un crétin avec des idées déplorables, on se connaît depuis trop longtemps maintenant pour s'ignorer et prétendre que nous sommes des étrangers. Mais ce que tu proposes... ce n'est pas correct, il faut que tu tournes la page. On ne sera jamais ensemble. Et si on continue ce petit jeu, on va en souffrir tous les deux.
Il ne lui laissa pas finir sa phrase. A nouveau, il l'avait embrassée. Restant son front sur le sien
U : Ne t'inquiète pas pour moi, un truc simple. Ni toi ni moi n'avons beaucoup de temps pour les relations personnelles, mais on a des besoins. Je pourrai trouver quelqu'un d'autre, mais c'est toi que je veux pour l'instant. Et tu n'as pas tellement le choix à ce niveau-là. Donc pour le moment, on en reste à la version simple, officiellement, on est amis, et en privé, je suis là si ça te démange, je le fais de mon plein gré et je ne m'engage pas éternellement à être là. Mais pour l'instant, je n'ai personne d'autre en vue. Si ça change, je te le ferai savoir, deux amis qui se rendent service, c'est tout.
Y : Pas d'engagement ?
Il acquiesça et lui tendit la main, pour sceller le pacte.
U : Amis. Et plus, en cas de besoin
Y : Amis. Quoi qu'il arrive. T'as peur de rien?
U : Tu rigoles ?
J'ai peur de tout, moi. Même la moindre difficulté est une barrière insurmontable, j'ai une trouille effroyable, j'ai peur de c'que j'vois, de c'que j'fais, de c'que j'suis, mais l'plus terrible, c'est qu'j'ai peur de sortir de cette chambre et de n'plus jamais r'sentir c'que j'ressens, j'peux plus m'passer d'toi, j'te jure.
Après une suite pareil, je mérite mes vacances et des suites non ?

Je l’aurais remanier 100x ce texte, car je ne voulais pas être la cause de perversion des plus jeunes, si vous trouvez d’autres trucs assez … euh … embarrassant faite le moi savoir j’en changerais le sens et vous remarquerais mon changement de narrateur qui devient externe et le superflu de narration, ayant l’intention de continuer comme ça, dites-moi si vous préféré ça ou le regard interne merci allez bizouiiiiiiiille