Tueur de Krabes
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Localisation: Dans une région de France connu pour sa choucroute !
26 Juin 2006, 13:09
Un lien inconnu
Voici ma new fic ! J'ai pas encore écris la deuxième partie mais elle sera aussi complète, comme celle-là !
Voilà et bonne lecture !
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Chapitre I
Je suis dans le train avec mon manteau sur moi. je suis assise à côté de la fenêtre où l'on peut voir défiler le paysage. Dans ma main, je tiens la liste des élèves de quatrième au collège Kadic, ma nouvelle école d'où je suis inscrite en temps qu'interne. La feuille est remplie de nom d'élèves avec leur âge et à côté, une photo de eux. Je suis en train de lire les prénoms et d'essayer de les définir avec leur portrait. Il y a Belpois Jérémie : lunettes, cheveux court et pull bleu, sûrement une grosse tête ! Après, un certain Della Robbia Odd : cheveux dressé sur la tête, mèche violette peinte dans les cheveux et un grand sourire, ça doit être un rigolo. Ce n'est pas mon genre de rigoler pour un rien ou avoir de sens de l'humour. Je poursuis avec Delmas Elizabeth : tee-shirt rose avec un coeur, cheveux longs, bandeau dans les cheveux et une main dans ces derniers, c'est signé bombe girl. J'ai horreur de ces gens là ! Les autres élève n'on rien de particulier sur leur portait. Je suis maintenant à la lettre "S". Je lis maintenant Stern Ulrich : cheveux ébouriffé couleur châtain, un léger sourire puis un joli visage. Il est mignon, je l'avoue, ça doit être un séducteur mais pas dragueur vu son regard mystérieux et réservé. J'enchaîne avec Stones Aëlita : cheveux rose, regard doux et un sourire d'ange. Celle-ci pourrait avoir un caractère doux. Elle c'est teint les cheveux, c'est évident (le rose ne peux pas être sa couleur naturelle !) mais il n'y a pas, en regardant la photo, un défaut de coloration ! Moi mes cheveux sont châtain clairs naturelle, ils sont très raide, bien droits, lisse, en clair il n'y a pas une petite boucle ou une mèche de travers. Ils sont coupés à la hauteur de mon cou et j'ai toujours une mèche qui me cache la moitié de mon oeil droit. Je défile rapidement l'ensemble des photos et sur toutes ces dernières, tout le monde sourit. Moi, je ne souris jamais sur les photos, je n'aime pas qu'on me tire le portrait. Le train s'arrête. Je range ma liste dans mon sac à doc noir et je le mets sur mon dos. Je n'ai que ça comme bagage, le reste est déjà dans le collège Kadic. Je descend du train par les portes grandes ouvertes et regarde autour de moi : le paysage y est très différent de mon ancien pays. Je viens de Suisse donc je suis plutôt habitué au froid. J'ai la peau mat par contre donc on peut croire que j'ai des origines arabe mais ma famille entière est née dans les contré de la Suisse ! Voyant le soleil, je retire mon manteau après avoir enlevé le sac de mon dos. Je suis maintenant en gros pull noir à col roulé qui recouvre la moitié de mes mains. Mon pantalon est baggy de couleur brun foncé. Je four ma verste dans mon sac et j'enfourche mon sac sur mon dos. Je dois attendre maintenant ma tante qui doit aller me chercher, je ne suis pas impatiente de la voir. Au contraire, je ne veux pas la voir cette adulte qui me fait que des reproches. J'entends quelqu'un klaxonner derrière moi, je me retourne et voit ma tante dans sa Renault espace. Elle sort de la voiture et court vers moi mais je n'affiche aucun sourire. Ma tante s'arrête devant moi, de très bonne humeur en souriant
Ma petite puce ! Voilà longtemps que je voulais te voir !
Elle prend mon menton avec sa main et m'examine
Oh, encore sans un brin de bonne humeur !
Elle me lâche et rajoute
- Et puis enlève moi cette mèche de devant ton oeil, je trouve ça vulgaire !
Je détourne la tête avec une expression de colère
- Bon, on y va ou on va attendre de prendre racine ? Répondis-je avec un ton cassant
Ma tante me dévisage et va dans la voiture, contrarié. J'ouvre la portière arrière, lance mon sac à doc sur le siège et m'assoit sur la banquette en bouclant ma ceinture. Ma tante s'assoit dans son siège et prend le volant. Elle sort de la gare en me regardant parfois avec son rétroviseur. Moi, je fixais la fenêtre triste d'avoir déménagé et que personne ne m'accepte tel que je suis. Le reste du voyage se fit dans le silence. Ma tante se gare près d'une grille sur le trottoir. Je prend mon sac à dos et ouvre la portière. Je descends de la voiture et ma tante me dit :
- Allez, et amuse toi bien ! Tu vas voir, prend ça comme une nouvelle aventure !
- C'est ça... répondis-je, pas convaincu du tout
Puis je claque la portière. Ma tante démarre et je la vois quitter la rue. Un homme attend devant la grille : ça doit être le fameux Jim ! Je m'avance vers lui et ce dernier s'exclame :
- Tu dois être Angel Philias !
- Oui. Dis-je simplement sans un sourire
- Je suis Jim Moralès, professeur d'éducation physique et sportive !
*Ouai, de l'EPS quoi...* Pensés-je
Il me fixe, attendant une réaction de ma part mais je ne fis rien. Il continue en se raclant la gorge
- Bon, vient avec moi, je vais te montrer ta classe : la 4ème C !
J'allais m'avancer mais il me lance quelque chose que j'attrape instinctivement au vol : ce sont des clés avec une étiquette écris d'un nombre "351". Jim m'explique
- Joli réflexe ! Bon, ce sont les clés de ta chambre. Tes bagages sont déjà dedans. Maintenant suis moi que je t'emmène dans ta nouvelle classe !
Je range les clés dans la poche de mon pantalon et je le suis. Nous traversons le couloir du collège: il est mieux éclairé que dans mon ancienne école. Jim s'arrête et toque à une porte. Il entre en laissant la porte grande ouverte. Je reste cette fois-ci sur place, il va sûrement me faire signe d'entrer quand ce sera le moment. Le professeur de sport dit devant toute la classe
- A partir d'aujourd'hui, il y aura une nouvelle élève dans la classe !
Jim me fait signe d'avancer et je m'exécute. Je me poste devant l'ensemble des élèves toujours sans sourire. Ils sont tous les yeux rivés sur moi et je reconnais dans les élèves ceux que j'ai vus sur la liste. Elizabeth me dévisage : ça doit être à cause de mon pull par ce soleil. je me présente, sans particulièrement enthousiasme
- Je me nomme Angel Philias et j'ai 13 ans. Je suis inscrite ici en temps qu'interne
Pas la peine d'en rajouter plus, le reste les élèves s'en fichent royalement ! Jim sort de la classe sans un mot. Le professeur qui fait cours se lève
- Je suis Mme Hertz, professeur de physique !
Elle s'avance vers moi et me désigne une place
- Va t'asseoir là !
Je m'assois à côté de lui, soulagé sans le montrer. Heureusement que je ne suis pas placé à côté d'un rigolo ou d'un tricheur. Mme Hertz continu le cours. Ulrich me tend la main
- Bienvenue à Kadic ! Je m'appelle Ulrich Stern !
Je lui sert la main sans un mot. Je sens quelqu'un taper légèrement mon épaule, je me retourne : c'est Odd. Il me dit avec un grand sourire
- Salut, l'ange anglais ! Je m'appelle Odd !
Je détourne la tête en marmonnant
- L'ange anglais... Moi je ne l'appelle pas le porc-épic...
Ulrich, qui avait sûrement entendu, me chuchote
- T'inquiète, il est comme ça tout le temps !
- Et c'est censé me rassurer ? Répondis-je en chuchotant sans un ton méchant
- C'est censé te prouver que sa bêtise est légendaire !
Il me souris puis reprend son attention sur le cours. Je souris légèrement, mon premier sourire de la journée, puis prend note sur le cours sans vraiment comprendre quoi que se soit. La cloche retentit. Je range mes affaires tranquillement dans mon sac à dos. Je n'aime pas me presser, ça ne sert à rien. Je sors de la classe. J'allais partir quand quelqu'un m'agrippe le bras : c'est Ulrich. Il me lâche, sourit et dit :
- Tu veux que je te fasse visiter le collège ?
D'ordinaire, j'aurais décliné cette offre mais j'avoue que je suis un peu perdu. J'accepte donc sans vraiment sourire
- D'accord
Puis nous partions tout les deux. Le couloir est maintenant désert, Ulrich m'explique en mettant ses mains dans les poches de son pantalon
- Alors, le directeur c'est M Delmas et dans notre classe il y a sa fille : Sissi
- Sissi ? M'étonnais-je par ce prénom bizarre
- Son vrai nom c'est Elizabeth mais elle n'aime pas qu'on l'appelle Elizabeth ! M'expliqua Ulrich
- J'ai compris
- Un bon conseil : c'est une pimbêche alors fais attention à elle !
- Oui, j'avais remarqué à son allure... En faite, j'ai remarqué qu'elle te regardé tout le temps en cours. C'est-tu pourquoi ?
Ulrich soupire
- Ouai, elle m'aime mais moi je la déteste. Elle vient toujours me casser les pieds mais Odd la casse tout le temps ! C'est un peu notre traintrain quotidien !
- Ah je vois...
Nous montons maintenant l'escalier et nous pénétrons à l'étage. Ulrich me demande
- C'est quoi ton numéro de chambre ?
- La 351. Répondis-je
- T'es en face de ma chambre alors ! C'est cool !
Je le fixai étonné par sa bonne humeur de me savoir près de sa chambre. Son comportement envers moi m'intrigué aussi : il me propose une visite guidé du collège, il me raconte ses journées et il se réjouit de me savoir en face de sa chambre. Nous arrivons devant la porte de ma chambre. Je sors les clés de ma poche, je les met dans la serrure en la tournant puis j'ouvre la porte suivit de Ulrich. J'inspecte la pièce : un lit contre le mur à droite de la porte, une armoire collé sur le mur de gauche, un bureau à côté du meuble avec dessus mon ordinateur portable et en biais un miroir. J'avance dans la chambre en remarquant, ainsi que Ulrich, mon bagage posé sur le lit. Le châtain me demande
- Est-ce que tu veux que je t'aide à défaire ta valise ?
Après un moment de réflexion, je répondis :
- Ca ne serai pas de refus !
Nous nous approchons tout les deux de la valise et nos mains se touchent en voulant ensemble ouvrir le bagage. Je rougis et tourne ma tête vers Ulrich : il rougit également. Il finit par enlever sa main de la mienne et il se racle la gorge
- Euuuh... Je te laisse l'ouvrir...
Je m'exécute et j'ouvre l'armoire. Ulrich me regarde de haut en bas et déclare
- Tu sais, tu devrais changer de vêtements, il fait chaud ici !
Je le fixa : il me regarde en souriant. Il me dit ça pour ne pas paraître ridicule je pense. Je finit par accepter
- Oui, tu as raison !
Il piocha dans ma valise et sortit un tee-shirt noir aux manches déchirés puis un jeans
- T'as qu'à mettre ça, ça sera parfait !
Je pris les vêtements qu'il me tend. Il attendait sur place mais je lui fit signe de sortir de la pièce. Il compris pourquoi et donc quitta ma chambre, confus. J'enfilais le tee-shirt au manche manquante (que, j'avoues, j'avais moi même déchiré) et le jeans qui me cacha entièrement mes basket puma
- Tu peux entrer ! Criais-je pour que seul Ulrich m'entende
Il entra et je tournais sur moi même pour qu'il me voie de tous les côtés. Il m'examina et sourit
- Ca te va super !
- Merci !
Puis je souris légèrement. Ulrich m'interlocuté
- Bon, on défait le reste de la valise ?
- Oui, j'arrive !
Je m'avança et nous commençons à ranger les vêtements dans l'armoire. Pendant que je pris un habit de mon bagage, Ulrich trébucha malencontreusement sur mon sac à dos. Il tomba sur moi qui, pris par la surprise, n'us pas le temps de me pousser. Ulrich était couché sur moi avec une main d'appui pour na pas m'écraser. Ulrich et moi nous fixons, rouge écrevisse. L'adolescent ne cherche pas à ce relever, sous mon étonnement. D'ailleurs, moi non plus je ne fis rien pour le pousser. Après un petit moment dans notre position, je finis par dire sans être méchante
- Euuuh... Ulrich ? Tu peux te lever s'il te plait ?
Il secoua sa tête et se leva, gênée. Je me mets debout en me frottant ma tête. Il faut dire qu'avec son poids, ça m'a fait un choc à ma pauvre tête ! Ulrich se gratta derrière sa tête
- Désolé... S'excusa-t-il
D'ordinaire, je l'aurait mis dehors avec la trace de ma main sur sa joue, mais il c'était montré gentil avec moi depuis mon arrivé. J'accepte ses excuses
- Pas grave ! T'as pas fait exprès... C'est à cause de mon sac...
Il baissa la tête vers ce dernier
- ... En parlant de ça !
Il mis un coup de pied léger contre lui se qui le fis rouler de côté. Il m'adressa un sourire
- Juste par précaution ^^ !
Je le regarda étonné puis je me mis à sourire. Mon seule vrai sourire que j'ai fais depuis mon arrivée dans ce collège. Il regarda sa montre et me dit
- Arg ! Les autres vont me tuer !
- Quels autres ? Demandais-je
- Mes potes ! Tu veux que je te les présente ?
Je pris une expression un peu gêné
- Ben... J'ai ma valise à défaire et...
Il ne me laissa pas le temps de finir ma phrase qu'il pris mon poignet avec sa main
- Allez viens ! Ils vont pas te mordrent !
Sans que je puisse répondre quoi que se soit, il m'entraina avec lui hors de la chambre. Petit à petit, nous allons dans la cour sans que Ulrich me lâche et moi, sans que je ne puisse me dégager mais je n'en avais pas envie. Arrivé dans la cour, Ulrich s'arrêta et regarda partout dans la cour, chercha sûrement ses "potes" comme il dit. J'aperçois un groupe au loin, près d'un banc : il y a Odd, Jérémie, Aëlita et une fille tout en noir au loin. J'interpella le jeune adolescent aux cheveux châtains
- C'est pas eux là -bas ? Questionnais-je en désignant du doigt le groupe d'adolescents
Ils regarda dans la direction que montre mon doigt et il afficha un sourire
- Ouai, c'est eux ! Merci et maintenant viens !
- Pas de qu... How !
De nouveau, il m'entraina avec lui. Arrivés près de ses amis, il s'arrêta avec un sourire
- Slu tout le monde !
- Salut ! Répondirent tous en même temps
Moi, je ne savais plus où me mettre. Dois-je me présenter ? Rester silencieuse ? Partir ? Je vois la fille tout en noir regarder quelque chose sur moi vers en bas. Je regarde dans la direction de son regard et vois la main de Ulrich qui tient encore mon poigné. Je compris aussitôt. Je me dégagea gentiment puis le jeune adolescent, sûrement rappelé de ma présence par mon geste, me présenta
- Alors, je vous présente Angel ! J'me suis proposé pour lui faire visiter le collège !
Ils me regardèrent tous en souriant sauf le même adolescente en noir qui me lança un regard, pour moi, assez méchant. Chacun se présenta à tour de rôle, sans me tendre la main ou faire d'autres geste de bienvenue
- Moi c'est Odd ! Enfin, tu me connait déjà ^^ ! Commence le blondinet très gaie
- Je suis Jérémie, Belpois Jérémie. Ajoute l'adolescent à lunette en souriant
- Et moi Aëlita Stones ! Termina la jeune fille aux cheveux roses avec un sourire d'ange
Yumi croisa les bras puis se présenta aussi
- Yumi. Grommela-t-elle
Ulrich et les autres la regarda étonné. Moi je compris clairement pourquoi agissait-elle de la sorte : sûrement car je traîne beaucoup avec Ulrich. Yumi continua
- Et tu viens d'où... ? Demanda t-elle, sceptique
- De Suisse. Répondis-je, sans sourire. Moi et Yumi nous regardions assez sévèrement. Personne ne dit rien du groupe. C'est contre moi et elle. Nous nous fixons attentivement, chacune les bras croisés. Des batailles de regard, j'en ai souvent fait mais Yumi est la plus tenace. C'est comme si maintenant, nous étions les seules dans la cour. Aucune ne fait un geste et nos regards sont durs et endurcis. Je fronce les sourcils mais elle me lança un regard très méchant. Moi, quand on m'agresse, je réplique. Pour Yumi, cela doit être la même chose. Moi, je ne veux pas lui piquer Ulrich mas je ne compte pas ne plus traîner avec lui. La cloche finit par briser le silence. Yumi et moi n'avons pas pour autant bronchée mais c'est la fin des cours. J'espère qu'elle n'ait pas interne. Aucune ne veut décrocher le regard de l'autre, sûrement car cela ferait signe de rabaissement. Odd finit par ce mettre en nous deux avec un sourire forcé et un gêne énorme
- Euuuh... Yu... Tu devrais aller chez toi nan ^^' ?
Elle déclina son regard sur le blagueur et elle répondit sèchement
- Ouai, j'y vais !
Puis elle s'en alla. Je pars de l'autre côté de la cour. Je m'assis sur un banc, avec mon genoux replié sur moi et que je tiens avec mon bras enroulée autour. Je vois Ulrich arriver mais je ne lui décrochai pas un sourire
- Euuuh... J'peux m'asseoir ?
- Si tu veux... Soupirais-je
Il 's'assoit et se rapprocha de moi
- Tu sais... Yumi peut être sympas et gentille quand elle veut !
Je le regardais avec un regard las
- J'ai vu ça... Répondis-je, ironique en soupirant
Ulrich passa son bras autour de mon épaule sous mon étonnement
- T'inquiète, me rassura-t-il, elle n'est pas une méchante mais elle veut nous protéger. Je suis sûr que ça va s'arranger entre vous deux !
Je le regardais avec un doux regard. Il me le renvoya et nous sourimes tout les deux. Quelqu'un viens se poster devant nous : c'est Sissi. Elle mes ses mains sur les hanches et sourit comme le font les snobinarde et elle dit
- Oh mon Ulrich ! Quand est ce que tu vas te déclarer à moi ?
Il répliqua les sourcils froncés
- De 1 : je ne suis pas ton Ulrich et de 2 : les filles sans cerveau ne m'intéresse pas !
Elle partit en nous tournant le dos et en roulant des fesses. Je dit à Ulrich, complice
- La routine ne va jamais s'arrêter !
Il me répondit en souriant, tout aussi complice
- Les bonnes habitudes ne se perdent jamais !
Et un fou rire éclata entre nous. C'est la première fois que je rie comme ça avec quelqu'un. La première fois que je souris intérieurement. La première fois que quelqu'un me fait me rendre heureuse. La première fois que je suis amoureuse. Pendant que Ulrich rigolait, moi je pensais à autre chose. Je suis sûr maintenant de mes sentiments envers l'adolescent mais bien que je déteste Yumi, elle doit ressentir plus que de l'amitié aussi pour Ulrich... Je viens d'arriver et elle doit me prendre pour une gêneuse entre leurs relations. Ca je ne peux pas le niais mais je ne veux pas faire le mal autour de moi malgré mon dure caractère. Ulrich arrête peu à peu de rigoler et Jérémie, Odd et Aëlita arrivent. Odd me dit
- T'inquiète Angel, Yumi a des dents mais elle more pas !
- Je sais. Répondis-je simplement
Aëlita fixe la poche de mon jeans et me demande
- Tu as un portable dans ta poche ?
Elle me demanda ça, comme ça ! Mais c'est vrai qu'avec ma poche gonflée, cela se voit
- Oui. Lui dis-je
Je sort mon portable et le lui montre : il est à clapet. Mon téléphone mobile est de couleur noir avec un petit pendentif représentant un signe chinois en décoration. Elle le regarde avec des yeux d'admiration. Je ne comprend pas pourquoi d'ailleurs. Ce n'est qu'un portable ce que j'ai et il n'a rien de particulier. Je questionne à Aëlita
- Et toi, tu en a un ?
Elle sort de sa poche le sien : il est rose comme c'est cheveux. C'est original comme idée. Je me tourne vers les autres
- Et vous ?
Chacun sort le sien : celui de Odd est assez grand et gris. Celui de Ulrich est un vieux modèle de couleur rouge et celui de Jérémie est bleu aussi assez vieux. Odd me demande
- C'est quoi ton numéro ?
Je suis assez étonnée par sa question. Chacun écris sur son portable et attend ma réponse
- Ben c'est 06 ** ** ** **
Et le groupe le note. Je leurs renvois la question et chacun me répond. Je les rajoute sur mon portable. J'allais le ranger dans ma poche quand il sonna
" Jeune demoiselle recherche un mec mortel... Jeune demoiselle recherche... "
Odd ouvre des yeux admirateur
- Ouahou, super ta sonnerie de portable !
- Merci. Répondis- en fixant mon portable
Je vois le numéro afficher : c'est ma mère. J'hésite à répond mais j'appuie comme même sur la touche verte
- Allo ? Oui maman... Oui ça va... Nan je ne suis pas en cours... Oui mon voyage c'est bien passé... Quoi ? Mais comment t'es venue de Suisse... ?A part l'avion... Mais je... Bon d'accord, salut !
Je raccrocha et remis mon portable dans ma poche. Ulrich, Odd, Aëlita et Jérémie me regardent avec des oeil interrogateurs. Je leur donnai alors des explications
- C'était ma mère ! Elle va passer au collège d'ici ce soir...
Ulrich me demanda
- Et alors ? Tu dois être ravie nan ?
J'approfondi mon explications en m'adressant à tout le monde
- Ben c'est que ma mère est assez... Spécial !
Aëlita pris une mine triste
- Toi tu as une mère...
Je compris alors qu'elle n'avait pas de parents. Je me sentie soudainement alors égoïste de faire la difficile avec ma mère. Je m'excusai
- Je suis désolé Aëlita... Je ne savais pas que étais orpheline...
Ulrich, Odd et Aëlita se regardent avec de drôle de yeux. Je m'étonne : me serais-je trompé ? Si elle n'a pas de parents, elle ne peut que être orpheline ! Ulrich demande à Jérémie sérieusement
- On devrait lui dire nan ?
- Dire quoi ? Demandais-je avec beaucoup d'insistance
Jérémie ne m'écouta même pas et répondis à Ulrich
- Tu crois ?
Odd prend la parole
- Moi je dis que oui ! Après tous, elle ne va pas le répéter !
- Mais dire quoi enfin ?! Répétais-je en m'énervant un peu
Aëlita dit sans m'avoir écouter
- Jérémie, on peut lui dire ! Je suis su même avis que Odd
- Moi aussi ! Ajoute Ulrich
Je commençai vraiment à m'énerver...
- Mais dire quoi à la fin ??? Criais-je
Là par contre il m'avait entendu. Ils se regardèrent et Jérémie me dit
- Viens avec nous ! On va te montrer quelque chose...
Chapitre II
- Whoua ! Il est trop mignon !
Je le caresse avec Odd. Ulrich est couché sur son lit en observant Odd et moi et Jérémie et Aëlita sont assis sur le lit de Odd. Ce dernier m'explique
- Il s'appelle Kiwi ! C'est mon chien !
Je le caresse avec tendresse : c'est rare que je fasse ça ! D'habitude, les chiens je les mets dehors un coup de pied dans leurs derrières mais là , je trouve ce chien mignon. Je demande
- Pourquoi c'était un secret de me montrer Kiwi ?
- Car ici les chiens sont interdits ! M'explique Ulrich
- Ah oui, je comprend ! Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas le répéter à M Moralès !
Je les vois tous sourire, surtout Odd. C'est normal, c'est son chien donc il ne veut pas se le faire prendre. Jérémie me demande en mettant sa tête contre le mur avec ses mains derrière
- En faite, ta mère, elle est comment ?
Je soupire, toujours en caressant le chien en compagnie de Odd
- Eh bien, ma mère à un caractère bien à elle avec une bonne humeur à toute épreuve ! Elle porte des habits très " amusant " comme elle dit et elle trouve que je suis vraiment " tristonette " et que je ne peux pas être sa fille. Elle change d'humeur comme une girouette change de sens à cause du vent et elle me traite comme un bébé ! On dirait le docteur Shrenk...
Odd s'arrête dans son mouvement de caresse du chien et me regarde surpris
- Le docteur Shrenk ? Celui dans " Horreur aux urgences " ?
Je lui lançai le même regard
- Oui ! Tu connais ?
Odd se lève d'un bond en levant les bras
- Bien sûr que je connais !
Je me lève et me met en face de lui. Nous prenons tout les deux une voix qui fait peur et nous entamons le générique de la série en imitant le gestes d'un loup garous
" Voici venu le temps de l'horreur
Le moment de vous faire peur
Attention les petit et grands
Cachez vous maintenant !! "
Nous prenons maintenant nos voix normales et répétions en chantant " Horreur aux urgences, horreur aux urgences, horreur aux urgences.. " Et nous nous tapions dans les mains. Ulrich, Jérémie et Aëlita nous regardez assez gêné et franchement bizarre. Odd mis la radio à fond et la musique c'est " Break danse avec du rellous ". Ulrich, Jérémie et Aëlita se mirent à danser. Odd me pris et commence aussi à danser. Brusquement, entraînée par cette musique, je danse moi aussi. La chambre devient animée et chacun danse. Jamais, oh nan, jamais je n'aurais pensé m'amuser comme ça dans ce collège et surtout avec Odd ! Mais ils sont tous sympas et je ressent quelque chose d'étranger pour moi : de l'amitié. Je danse en compagnie de Odd. Les autres aussi dansent toujours sur la chanson "Brank danse avec du rellous". Odd tapa dans les mains en disant
- Allez, on change de partenaire !
Odd se mit avec Aëlita, Jérémie tout seul et moi avec Ulrich. Il danse très bien ce qui me fit un peu rougir. Heureusement, personne ne m'a vu. Jérémie, sûrement vexé d'être tout seul, éteint la musique et déclare
- Faut arrêter ! Jim va nous prendre avec la musique à fond !
On se regarde chacun, déçus, et on s'assoit par terre, en tailleur en formant un cercle. Aëlita me demande
- En faite, pratique tu un sport ?
- Oui. Répondis-je, mais ce n'est pas vraiment un sport : c'est le chant !
- Eh ben fais voir ce que tu as dans le sang ! Me dit Ulrich
Je me gratte la tête puis répondis, gênée
- Ben... C'est que... Je n'ai pas de micro !
Odd se lève puis fouille dans ses affaires. Nous nous regardons tous, intriguée puis Odd lève haut un micro noir
- Ah, ah ! Je l'ai retrouvé ! Tiens !
Il me le lance et je le rattrape. Je l'examine un moment pendant que Odd se rassoit. Je me met debout et serre un peu le micro. J'allais parlé dedans quand Odd me l'arrache des mains et s'exclame avec beaucoup de joie
- Et maintenant mesdames et messieurs, voici Angel !!!! Applaudissez là tous bien fort !! Elle va nous...
Je ne le laisse pas finir que je lui reprends sèchement le micro, énervée par son manque de sérieux et sa lubie de toujours faire le pitre. Je le regarde méchamment et, ayant compris je n'ai pas apprécié du tout son petit numéro, il se rassoit parmi Ulrich, Jérémie et Aëlita très gêné avec de la peur
- Hum... C'est bon, je te laisse faire... Fais comme si j'était pas là ^^' !
Je lui lança un dernier regard puis je dis à travers le micro en me calmant
- Je n'ai pas de chanson en tête et je n'en ai pas emmené...
- T'as qu'à faire de l'impro ! Propose Ulrich
Je réfléchis. J'ai déjà fais de l'impro plusieurs fois. Alors, je dois m'inspirer d'un thème de nouveau pour moi, d'un sentiment qui me domine. J'ai trouvé ! Je prend une inspiration puis chante de ma voix la plus douce que je peux faire
*Note de l'auteur : quand Angel dit ça, ça veut dire que c'est moi qui est inventé cette chanson !
Il existe un sentiment
Qu'on a envie de partager
Il est très grand
Et peut durer une éternité
Je vous laisse deviner
En tous cas il peut surgir
On ne le voit pas toujours venir
Refrain :
C'est bien sûr l'amitié
Les amis c'est sacré
On est là pour les protéger
De toutes sortes de danger
Avec eux ont fais les fous
On rigolent partout
On a beaucoup d'amis parfois
Mais quand on aime on ne compte pas !
Des disputes peuvent éclater
Dans la solitude on nage
On demande une bouet de sauvetage
Et nos amis viennent pour nous aider
Quand on a des moments difficiles
C'est sûr on est triste parfois
Alors maintenant tu files
Retrouver tes amis qui sont là pour toi !
Refrain
Un nouveau sentiment d'aimer
Va un jour se révéler
C'est bien sûr l'amour
Mais parfois sa casse
Notre amitié ça fracasse
Heureusement on guérit un jour
Maintenant on va s'amuser
Avec nos amis pour l'éternité
Refrain x2
Chapitre III
Je suis allongé dans mon lit à regarder le plafond dans ma fine chemise de nuit brune. Ma chambre est couleur bleutée grâce à la nuit qui filtre par ma fenêtre. C'était vraiment une bonne soirée. Ils m'on félicité pour ma chanson et Ulrich m'a même dit que je chante comme une déesse. Il est vraiment sympas et a beaucoup de qualité mais il m'aime comme une amie, sans aucun autre sentiment à mon égart... Et il y a Yumi : ils s'aiment, ça se voit comme le nez au milieu de la figure mais aucun des deux, à se que je peux en déduire, n'ose apparemment pas faire le premier pas... Je bouge de côté en m'enroulant dans ma couette, habitude que je vais régulièrement quand je suis d'humeur vaseuse... Je ferme doucement les yeux et aller trouver le sommeil quand j'entend quelque chose en pas de ma porte, une discussion pour être précise. Je sors de mon lit à pas de loup et je met mon oreille contre la porte pour écouter
- XANA a activé une tour ! Faut aller à l'usine !
- Jérémie, crie pas comme ça ! Je viens juste de sortir de mon lit !
- Arrête de toujours râler Odd ! Bon j'appelle Yumi !
- En faite Jérémie, on est devant la porte de Angel, et si elle nous entend ?
- Mais non, ne t'inquiète pas Aëlita ! Elle dort maintenant ! Personne ne découvrira Lyoko et que tu n'es pas humaine, je te le promet !
Puis j'entend des bruit de pas. Lyoko ? XANA ? Pas humaine ? Beaucoup de questions me trotte dans la tête. N'entendant plus rien, je pousse sur la porte et je décide de les suivre. Je sais que ce n'est pas bien mais il n'avait cas pas avoir eu cette discutions derrière la porte de ma chambre ! je traverse le couloir et du haut de l'escalier, je les vois en bas discuter en pyjama : ils ne se sont pas changé, cela doit dire qu'ils sont pressés... Remarque moi aussi je ne me suis pas habillé... Odd, Ulrich, Jérémie et Aëlita partent et se perd de mon champ de vision. Je court mais doucement pour ne pas qu'ils m'entendent. Je m'appui contre un mur et sort ma tête. J'entend un bruit derrière. Je me retourne mais je ne vois personne. Mon coeur bat fort et vite sans que je ne puisse le contrôler. Je recule mais par malheur, je me retourne et je vois, là devant moi, un fantôme ! Une sorte de fantôme noir, comme une ombre ! Elle flotte vers moi qui a très peur. Mon coeur bat à cent à l'heure et je pousse un cri. Un long cri mais le fantôme ou le spectre n'y prête pas attention et entre dans ma bouche puis dans mes oreilles. Je sens une grande douleur. Une douleur énorme qui traverse tout mon corps. Je cri à en perdre haleine et je tombe à genoux. Je tombe par terre comme si un poids m'a fait chavirer. La douleur s'efface peu à peu puis je ferme les yeux. Ma dernière vision fut Ulrich, Jérémie, Aëlita et Odd qui courent vers moi avec une expression de terreur creusant leur visage
Chapitre IV
Je suis debout, tenant dans mes deux mains une grosse barre en fer. Ulrich et Jérémie sont couchés devant moi, ayant l'air de se protéger. Je regarde la barre et partout autour : je suis dans une sorte de laboratoire avec un gros ordinateur et une échelle contre le mur. Je lâche la barre en fer puis j'ai comme un étourdissement. Je tombe mais Ulrich me rattrape dans ses bras de derrière moi. Je reste dedans puis me frotte la tête
- Qu... Qu'est-ce que je fais ici ? Et où suis-je ? Pourquoi j'ai cette migraine ?
Jérémie se relève et, sans un mot, il va sur un siège devant le gros ordinateur. Il pianote sur le clavier puis dit, à travers un micro
- Odd, Yumi, Aëlita ! Le spectre de XANA est sorti de Angel !
Un spectre ? En moi ? Qu'est-ce qu'il raconte ? Et puis, où sont Yumi, Odd et Aëlita ? J'entendis une voix de l'ordinateur : c'est la voix de Yumi
- Bah, fait le retour dans le passé alors pour pas que cette espèce de fouineuse se rappelle de tout !
Je fit une mine étonnée puis aussi de fatigue. Ulrich est sur les genoux et moi je suis couché dessus à la verticale. ses bras autour ma taille. Je le vois à l'envers et je lui demande
- Ulrich, où suis-je ? Je...
- Ne t'inquiète pas, tu es en sécurité ici ! M'explique Ulrich d'une voix douce
Jérémie, qui avait entendu, dit, toujours en pianotant sur le clavier
- Dans quelque minutes, tu vas tout oublier !
J'ouvre grands les yeux et m'écrit
- Oublier ?
Ulrich me rassure
- T'inquiète, le traitement n'est pas douloureux !
Je le regarde interrogative mais là , une boule de lumière blanche sort du centre du labo et elle enveloppe la totalité de l'environnement. Je ferme les yeux, aveuglée, puis plus rien
J'ouvre les yeux. Je suis allongé, une couette sur moi. Je suis couché sur quelque chose de moelleux : c'est mon lit. Je me sors de ma couette et reste assise sur le lit en inspectant les alentours : je suis dans ma chambre. Je me souviens alors du laboratoire, du spectre et de la phrase de Jérémie "Dans quelque minutes, tu vas tout oublier ! ". Oublier... Pourtant je me souviens de tout ! De la grosse boule blanche et lumineuse... Le retour dans le passé ! Oui, c'est ça : le retour dans le passé... Mais alors, il n'a pas eu d'effet sur moi ? Mais pourtant je suis dans ma chambre, comme avant ! Et il y a eu ce spectre qui m'avait possédé... Tous défilent dans ma tête. Prise d'une peur soudaine, je bondis sur la poignée de la porte et la décent rapidement. Je m'engouffre dans le couloir en claquant la porte et court en traversant le couloir. J'ai peur. Peur de ce qui m'est arrivé, peur que ce spectre m'attaque encore. Je m'arrête devant la porte de la chambre Odd et de Ulrich : eux seuls peuvent me donner la réponse à mes questions. J'ouvre la porte avec beaucoup de bruit et me retrouvent dans la chambre. Il fait noir mais on arrive à distingués les choses. Je reste immobile, me demandant maintenant pourquoi je suis ici. Si Jim me chope, c'est les heures de colle à perpétuité ou même le renvoi temporaire du collège ! Je ne veux pas pourtant sortir sans avoir eu ce que je désirais. Je voit Odd et Ulrich gémirent puis se relevais en se frottant les yeux dans des gestes différent. Ils m'aperçoivent et ce réveille directement. Ils se lèvent et vont vers moi, presque en m'engueulant
- Mais qu'est-ce que tu fous ici ??? S'exclame Ulrich
Je reste un moment interdite puis m'écrit en sautillant à cause de mon angoisse
- Je me souviens de tout, tout, tout !!! Le laboratoire, le retour dans le passé, le spectre, tout !!! Je ne sais pas quoi faire, j'ai rien oublié !!! Et puis XANA, l'attaque...
Avant que je finisses, Odd m'immobilise par derrière puis me plaque sa main sur ma bouche
- Tais toi, on risque de t'entendre !
Ulrich réfléchis puis déclare
- Ce n'est pas normal ! T'aurais dû tout oublier ! J'vais chez Jérémie !
Odd me lâche puis retient son copain par le bras
- Nan, attend ! Tu vas te faire chopper par Jim ! Surtout que t'aimerais pas qu'on te réveille à 1 heure du mat'...
Ulrich fixe attentivement Odd puis dit
- Ouai, t'as raison ! Bon, on fait quoi pour Angel ?
- Tu crois que c'est un coup de XANA ? Demande Odd
- Nan, impossible ! Il ne peut pas attaquer deux fois en même temps ! Répond Ulrich
- Alors, pourquoi ça mémoire n'a pas été effacé ?
- Mais j'en sais rien ! S'énerve le châtain
- Et on lui dit quoi maintenant ?
- Mais arrête de me poser toutes ses questions si je n'ai pas les réponses !!! Aboie Ulrich
- Et moi j'en voudrais bien, des réponses !!!! M'écriais-je, prête à devenir folle
Rapidement, il me plaque leurs mains contre ma bouche
- Chuuuuuuteuuuuh ! Disent Ulrich et Odd en même temps
Ils reculent et Ulrich se gratte la tête. Il propose alors
- Attendons demain ! On ira voir Jérémie, Aëlita et Yumi pour voir ce qui cloche !
Odd acquiesce d'un signe de tête. Je finis par comprendre que ce n'est pas normal tout ce qui se passe et que j'ai finalement bien fait de venir dans leur chambre. Je demande en m'ayant calmée entre temps
- Mais si le " spectre " m'attaque encore ?
Odd me rassure
- T'inquiète c'est impossible ! La tour a été désactivée !
Je prends une mine intriguée et étonné
- Une tour ? Qu'elle tour ?
Odd soupire et Ulrich prend le relais
- Bon, tout ce que tu dois savoir, c'est que t'es hors danger avec ce spectre ! Il t'arrivera plus rien ok ?
Je fis oui de la tête
- Bon, répète ce dont tu te souviens !
Je soupire. Cela fait au moins la cinquième fois que je raconte tous de mes souvenirs en détail ! Ulrich, assis à côté de Odd, Aëlita et Yumi sur le lit, vient à mon secours
- Jérémie, n'en rajoute pas !
Le fils d'Einstein (surnom que Odd donne à Jérémie et qui, s'en que je le sache, j'aime bien !) pianote sur le clavier les yeux rivés sur son écran. Seule au milieu de la pièce, je reste interrogative : même moi je ne sais pas pourquoi je me souviens de tout ça et Yumi et Jérémie refuse de me dire ce qu'est ce labo alors que Aëlita, Odd et Ulrich sont pour. Je crois que Jérémie ne m'a pas à la bonne et parlons de Yumi ! Ce matin quand elle m'a vu avec Ulrich elle a failli m'égorger sur place ! Un silence de mort règne dans la chambre. Jérémie se retourne vers moi en positionnant ses lunettes sur son lit et déclare
- Bon, il n'y a plus qu'une solution : même si je ne suis pas pour, je suis désolé Yumi mais faut l'analyser dans un scanner !
Un scanner ? Comment ça un scanner ? Je ne peux même pas m'étonner que Yumi se lève d'un bon
- QUOI ? Hors de question !!! Crie-t-elle
Si elle le pouvait, elle m'enverrai des flammes avec ses yeux ! Ulrich se lève en posant ses mains sur ses épaules
- Hep, cool Yumi ! Elle va rien dire !
La japonaise regarde Ulrich en soupirant puis se rassoit en croisant les bars sans bouder comme un bébé. L'adolescent se rassoit également à sa place
- Bon, Angel : tu sais garder un secret ?
- Oui. Répondis-je simplement
- T'es sûr ? Rajoute Odd, c'est un vrai secret !
Je serre les poings puis, devenant rouge de colère, je m'écris
- Mais vous m'énervez tous à la fin !!! Moi même je ne sais pas pourquoi je me souviens de tous ça et en plus vous voulez rien me dire sur ce spectre et tout le tralala ! Ce n'est pas facile pour moi non plus et vous me dites si je sais garder un secret mais pour l'instant, j'ai rien à garder !!!!!
Yumi se lève et va vers moi. Les sourcils foncés, elle me pousse du doigt et me dit d'un ton coléreux
- Mais c'est qu'elle veut faire sa miss colère la fouineuse de service ! T'arrête de parler comme ça et fais pas ta frimeuse seulement car madame se souvient de tout ! C'est pas un secret qu'on peut chanter sur tout les toits c'est une question de survit !! T'as intérêt à coopérer !
Je jette son bras en fonçant les sourcils et je réplique, tout aussi en colère
- Je ne demande que ça coopérer ! Mais si vous refuser de tout me dire ça ne va pas aller ! Et t'arrête de me parler comme ça, c'est clair ? Chui pas ton chien !
Yumi serre son poing et me jette un regard aussi noir que possible. Je lui rend se regard mais Ulrich se poste devant nous et nous écarte de ses bras
- Eh ho, on range ses griffes les filles ! C'est pas moment de ce battre ! Pour l'instant, chui désolé Yumi mais on doit lui montrer Lyoko !
La japonaise pousse un cri de colère puis sort de la chambre en claquant la porte du plus fort qu'elle peut. Ulrich dit avec conviction
- Je vais lui parler !
Et il sort aussi. Un silence de mort s'installe. Je fixe la porte en croisant les doigts avec un regard de colère : hors de question que je m'excuse ! Ce serai se rabaisser et jamais je ne ferais une chose pareil ! Et encore moins à Yumi ! Mon portable sonne dans le silence. Je le sort de ma poche et regarde le numéro : appelle inconnu. Je décroche comme même
- Allo ? Dis-je d'un ton cassant
- Pu-puce ? C'est maman !
- Pourquoi ton numéro s'affiche en anonyme ?
- Désolé mon trésor, j'ai oublié de l'enlever !
- Pourquoi tu m'appelles ?
- Je voulais juste avoir des nouvelles de toi mon poussin !
- Eh bien je vais très bien ! Répondis-je avec de la colère, au revoir !
Puis je raccrocha. Puce, trésor, poussin... Pourquoi pas m'appeler Winnie l'ourson pendant qu'elle y est ? Je pousse la poigné puis dit à Odd, Jérémie et Aëlita
- Je sors !
Puis je tais toi porte. Je traverse le couloir en serrant des poings. Je sort du collège puis va au parc. Je vais derrière un buisson puis je voir Ulrich, à genoux, pleurant. Très stupéfaite de le voir ainsi, je m'agenouille devant lui
- Ulrich ? Mais qu'est-ce que t'as ?
Il me répond en me sautant au cou. Je reste sans voix : je ne m'attendait pas, alors là vraiment pas du tout à ce qu'il fasse ça ! Mais en regardant derrière son dos, je vis l'objet de son chagrin : Yumi embrasse quelqu'un d'autre ! Il a les cheveux noirs et a l'air d'avoir le même âge que la japonaise. Il porte un fin pull rouge avec un tee-shirt noir au dessus. Comme bas, il a un pantacourt bleu clair et des bottes brune que je trouve personnellement hideuse. J'articule à Ulrich
- Ulrich je... Je suis désolé pour...
Mais il ne me laisse pas le temps de finir ma phrase qu'il me passe sa main dans les cheveux et m'embrasse... J'étais vraiment très surprise qu'il m'embrasse ! Je ne sais pas si je l'aime. Il est mieux avec Yumi. Pas avec moi. Pas avec une briseuse d'amitié. Je le repousse puis me lève. Il est par terre avec une expression inquiète. Je le regarde tristement puis déclare avec des yeux suppliant
- Laisse... Laisse moi le temps !
Puis je cours les bras sur mes yeux pour cacher mes larmes coulantes. Je ne sais pas où je vais. Je cours pour échapper à la peur. Pour échapper à la tristesse. Pour échapper à l'amour. Pour m'échapper de tout. Je suis dans la cour déserte. D'un coup je m'arrête, prise d'une énorme douleur dans ma tête. Je chancelle, me tenant ma tête dans mes mains. Je tombe à genoux et j'entends une voix dans ma tête. Une voix m'appelant. Je ferme les yeux et là , j'eu des succession d'images rapide défilant dans ma tête et qui me montre un chemin : une plaque d'égout qui conduit dans un tunnel. Ce tunnel débouche à une échelle qu'il faut grimper pour accéder à un pont. En face se trouve des cordes qui descente à une usine. Il y a dedans un ascenseur avec des portes s'ouvrant. Il faut y pénétrer puis l'ascenseur monte et les portes s'ouvrent sur un labo. J'ouvre grand les yeux : c'est le même labo que dans même souvenir. Je me relève, la douleur ayant disparût. Je secoue une dernière fois la tête et regarde le parc. Ces visions me montre un passage, quelqu'un me pousse à le faire pour aller au fameux labo. J'entends une dernière voix dans ma tête, une voix plus forte et plus grave que les autre
- Angel ! Rallyes toi à moi ! Je suis XANA, l'ennemi de Ulrich, Yumi, Aëlita, Jérémie et Odd. Il ne t'on fait que te mentir et t'on pousser à faire ce que tu déteste le plus ! Viens avec moi ! Viens...
Ma respiration devenait très bruyante. Je pose mes mains sur ma tête et hurle, en sanglot
- NAN ! JAMAIS !
Et je cours vers mes pas de tout à l'heure. Ca fait beaucoup trop de chose d'un coup. Beaucoup trop de choses sans réponse. J'arrive dans le parc, là où j'ai vu Yumi et un adolescent s'embrasser. Je m'arrête en posant mes mains sur mes genoux. A force de toujours courir, je suis extrêmement épuisée. Je m'accoude à un arbre. Il n'y a plus Yumi et l'autre adolescent (que je devrais appeler crétin ou débile pour avoir fait pleurer Ulrich) mais il y a seulement l'adolescent au cheveu brun, seul par terre, à genoux. Seul. Sanglotant. Sans espoir. J'allais aller vers lui. Lui dire que je suis là . Lui dire que rien n'est perdu. Quelqu'un d'autre le fit à ma place : c'est Yumi. Au début, je voulais lui mettre une baffe à cette peste pour avoir oser ce comporter comme une demeurée. Mais voyant qu'elle va vers Ulrich et que, à ce que je vois, elle s'excuse, je reste dans mon coin à les observer. Je vois Ulrich qui détourne la tête et Yumi qui pose son bras sur son épaule. Elle dit quelque chose qui fait retourner Ulrich vers elle. Maintenant elle pleure et dit quelque chose. Je vois l'adolescent aux cheveux brun qui va dans ses bras. Ils sont enlacés, tendrement. Cette scène me fait décrocher un sourire. Maintenant, ils sont réconciliés. Moi je n'ai plus rien à faire là . Il faut que je m'efface de leurs vies. Je dois les quitter pour leur bien, pour leur amitié. Je me retourne puis marche en direction du collège. Arrivés dans la cour, je m'arrête. Je baisse ma tête. C'est maintenant que je dois partir. Je dois les laisser en paix et moi je dois aller vers d'autre contrés, seule. Je regarde une dernière fois le parc puis je vais à la grille. La grande porte est ouverte. Je l'ouvre et sort du collège. Je vais dans la rue. Vous allez me manquer tout le monde. Adieu
Chapitre V
Je suis sous un pont, assise, mon regard perdu dans le vide. Il fait nuit noir. Combien de temps suis-je dans la rue ? Cinq jours ? Six jours ? Une semaine ? Je ne compte plus les heures passées. Elle me rattrape telle un léopard qui poursuit son gibier. Pour survivre, j'ai dû voler dans les magasins ou mentir. Je n'en suis pas fière mais c'est le seul moyen d'égayer ma faim ; et encore, cela me suffit juste à ne pas avoir quelque chose dans mon estomac. Ce n'est pas une vie saine de rester dans la rue, elle est dure pour les adolescents. Mais je préfère ça à devoir les affronter. Ulrich, Odd, Yumi, Aëlita, Jérémie... Je dois les oublier et eu aussi. C'est mieux ainsi. Je n'ai pas peur des délinquants qui courent les rues. Je ne me laisse pas faire et je sais très bien me défendre. Je ne l'ai pas dit aux autres mais je pratique le karaté. Je suis à la ceinture marron cinquième dan. Normalement, il faut avoir seize ans pour l'avoir mais ma mère a convaincu mon entraîneur de faire exception à la règle pour moi. Je n'ai pas de père. Il est mort quand j'avais quatre ans mais je ne ressens aucune peine. Je ne me souviens plus de lui et je ne peux pas le juger sans l'avoir encore dans ma mémoire. J'entend des bruits de pas. Je prends doucement le bâton qui se trouve à côté de moi. Soudain, j'ai une lumière d'une lampe de poche en plein dans mon visage. Je lâche mon arme (si on peut l'appeler ainsi) et me protège mes yeux avec mes bras. La lumière bouge et je vois, devant moi, un policier. Je reste sur place, ma respiration rapide. Il sait peut-être que j'ai volée des fruits et de l'eau. Le policier prend son tolky-wooky et dit
- C'est bon, je l'ai retrouvé !
Oh non ! Il est venu pour moi, pour me ramener au collège. Rassemblant ce qui me reste d'énergie, je me lève et court pour lui échapper. Je l'entends me poursuivre. Je regarde derrière moi et le voit prendre du terrain. J'accélère aussi vite que je peux mais j'aperçoit un obstacle : une barrière à la hauteur de mes hanches se dresse en plein sur mon chemin. Je ne m'arrête pourtant pas sinon le policier va m'avoir et c'est direction le collège plus des explications. Sans m'arrêter et en accélérant encore, je pose mes mains sur la barrière et lance mes jambes au-dessus d'elle. J'atterrie sans vacillé et toujours la même vitesse. Je jette un coup d'œil derrière : le policier et toujours là . C'est qu'il a avalé un pot de colle glue ma parole ! Je ralentis lentement à bout de forces. Le policier se jette sur moi par derrière et arrive à me mobiliser par le dos. Je me retrouve bloqué par terre sur le ventre avec le poursuiveur qui m'écrase presque. Je me débats mais il a de la poigne
- Doucement ! Je ne te veux pas de mal !
- Lâchez-moi ! M'écriais-je en me débattant fortement
Mais mon exclamation ne fait que redoubler sa force pour me tenir. Je lui décroche alors un coup de boule en plein dans son nez. Il me lâche en poussant un cri de douleur et se tient le nez. J'en profite pour m'enfuir en courant. Je traverse une route mais une voiture arrive droit sur moi à pleine vitesse. Je reste sur la route, incapable de bouger. Le véhicule s'arrête dans un bruit strident. Les phares m'éclaire les yeux mais le conducteur les éteint. A ma grande stupeur, je remarque que l'engin est une voiture de police ! Je pars dans une autre direction mais le chauffeur sort de la voiture et me prend mes bras avec ses mains. Je me débats encore mais il me tient tout aussi fortement même si bien qu'il me fait mal. L'autre policier arrive en courant avec son nez caché dans ses mains. Voyant que je ne peux plus rien faire, je me calme. Il se poste devant moi et s'exclame au chauffeur de la voiture
- Ah enfin tu la tiens ! C'est une vraie furie celle-la !
Je le regarde avec un sal regard très noir et méchant. Lui s'agenouille devant moi en disant
- Cela fait une semaine que l'on te cherche !
- Et alors ? Dis-je en détournant la tête
Il se remet debout en me regardant. Il fait un signe au policer qui me tient et celui-ci me met dans la voiture sans que je ne puisse partir. Les deux policiers entre dans la voiture et démarre. Le conducteur dit au passager
- Tiens, tu saignes du nez ?
- Ouai, répond l'autre, c'est la fille qui m'a donné un coup de boule ! C'est une vraie teigne !
Je le regarde en colère avec mes bras croisés. Je regarde par la fenêtre. Je ne suis plus une fuyarde. Ils vont me ramener au collège. Tout le monde va me poser des questions mais je ne leur répondrai pas. Je l'avoue : je suis une vraie tête de mule et j'ai un sal caractère mais je m'en fiche. Une larme coule sur ma joue. Un policier le remarque par le rétroviseur et il me dit
- On ne va rien te faire ! On veut seulement t'aider !
Mes larmes coulent sur mes joues sans s'arrêter. Je répond froidement et cassante
- Ah ouai, c'est sûr, elle est belle votre méthode d'aide ! Là je dis bravo, vous avez réussit à ruiner une vie !!!
Il ne dit rien et regarde l'autre policier. Ils s'échangent un regard inquiet . Le voyage se fait dans le silence. Que fais-je dire pour expliquer ma fuite ? J'entends la voix de XANA dans ma tête ? Que je dois fuir pour Ulrich, Yumi, Odd, Jérémie et Aëlita ? Non, je ne peux rien dire. Me taire est-ce qu'il y a de mieux. A travers la vitre je vois le chemin à prendre. Je vois le collège mais bizarrement, la voiture ne s'arrête pas, elle passe devant en continuant son chemin. Le passager devant le remarque aussi et il dit au conducteur
- Eh Michel, on est déjà passé devant le collège Kadic !
Le policier arrête la voiture et, là son mes yeux, il ouvre la portière ouis jette le passager de la voiture ! Il referme la portière et moi, je reste sans bouger : pourquoi avait-il fait ça ? Il redémarre la voiture. Je finis par dire
- Mais qu'est-ce que vous faites ? Ca ne va pas la tête ?
Il tourne la tête vers moi. Dans ses yeux je vois une sorte d'œil ! Il reprend son attention sur la route et accélère la voiture. Elle va tellement vite que je reste collé sur le siège. Il tourne dans un virage et je me retrouve propulsé contre la vitre. C'est pas possible, mais qu'est-ce qu'il se passe ? Que dois-je faire ? Le policier arrête brusquement la voiture ce qui fait que je me retrouve la tête dans le siège avant ! Le conducteur sort de la voiture et ouvre la portière. Il m'empoigne violemment par le bras et me sort de la voiture en me jetant par terre. Il est devenu complètement fou, dis donc ! Je me frotte la tête et lui cri
- Non mais vous avez perdu votre cerveau dans votre voiture ou quoi ?
Il s'approche de moi mais je lui lance un coup de pied dans son visage. Une prise de karaté que j'ai apprise, très efficace ! Hélas, il me chope mon pied rapidement. J'ouvre grands les yeux et il soulève ma jambe : je me retrouve la tête en bas ! Je me débat mais sans effet ! Il entre dans la maison sans se soucier de mes injures que je lui lance en hurlant. Il se dirige vers une pièce : la porte est en fer. Il me jette dedans sans aucune douceur, au contraire ! Il referme la grosse porte dans un boucan résonnant. Je me relève difficilement et regarde la pièce : il y a de la glace sur les murs et un peu sur le sol. Je remarque aussi que la température y est froide. Je frissonne puis me frotte les bras ensemble. Soudain, j'eu un tilt : je suis dans une chambre froide ! Je vais finir congelée ! Je me précipite sur la porte en fer et frappe dessus tel un grand bourrin
- Sortez moi de là ou je vous étrangle avec ma ceinture de karaté !!!!
J'ai beau taper de toutes mes forces dessus, rien ne se passe. Je me laisse glisser sur la porte complètement désespérée. Il fait de plus en plus froid. Quand je respire, de la bué sort de ma bouche. Cette fois-ci, je suis fichu ! Je rampe au sol mais m'écroule au milieu de la pièce. Une chambre froide ne descend pas de température comme ça, ça doit être le policier qui la règle. Je tremble de froid et ferme les yeux. Je me frotte les bras et les jambes. J'ai si froid... Tellement froid... D'un coup, la porte s'ouvre dans un vacarme. Je ne prends pas la peine de me lever. C'est trop dur pour moi, mes muscles ne veulent plus bouger
- Angel ! Crie la personne qui vient d'arriver
Je reconnais cette voix... C'est Yumi ! Elle va vers moi et s'agenouille
- Angel, dis quelque chose !
Je voudrai bien dire quelque chose mais ma langue est gelée. La japonaise me prend mon bras et le passe à son épaule
- Allez, accroche toi ! On va à l'usine !
Et elle sort de la chambre froide. Pourquoi est-elle soudainement comme ça avec moi ? Peut-être que ma fuite du collège l'a marqué ?
Chapitre VI
Je suis au labo, assise contre le mur avec une couverture sur mes épaules. Je suis réchauffée mais je ressens encore un coup de froid. Tout le monde m'entoure
- Alors tu as entendu XANA ? Dans ta tête ? Demande Jérémie avec de l'étonnement
- Oui. Répondis-je
Odd dit avec un sérieux que je ne connaissais pas chez lui
- Comment ça se fait ? XANA est un virus, pas un fantôme !
Jérémie déclare
- Odd, emmène là dans la salle des scanners. Angel, tu entrera dans l'un d'eux pour que je puisse voir ce qui cloche !
Je me relève en enlevant ma couverture
- Vous êtes sur que c'est sans danger ?
Odd me prend le bras puis dit avec un sourire
- Mais ouai t'inquiète ! Ulrich, Yumi, Aëlita et moi on est allait dedans pleins de fois et on est pas en décomposition !
Je le regarde avec ahurissement
*Pour essayé de me rassuré, c'est râpé -_-... !*
Odd m'emmène avec lui dans l'ascenseur, il appui sur le bouton et les portes se ferment. Il me lâche le bras et compose un code. L'ascenseur descend. Il s'arrête et les portes s'ouvrent. Odd et moi sortons et je voix une pièce avec trois scanner. Je regarde autour avec émerveillement
- Waouh !
- J'te présente la salle des scanners !
Je m'avance vers eux. Le blondinet dit
- Entre dans l'un d'eux !
Je me retourne vers lui
- J'le sens pas trop...
D'un coup, j'entends une voix qui résonne dans la pièce
- Mais c'est sans danger ! Promis !
Je me jette instinctivement dans les bras de Odd, comme les mariés
- C'était quoi ça O_o ???
Odd vacille puis se remet droit. Il me répond
- Ca c'est Jérémie avec son micro !
- Décidément, j'en ai vu des choses étonnantes !
- Dit, est-ce que tu peux t'enlever des mes bras, tu commences à peser... Dit-il avec une voix comme quand on vient de porter un poids lourd
- Ose dire que je suis grosse ! M'exclamais-je en lui lançant un regard noir
- Nan, nan, t'es pas grosse, mais t'es pas légère...
- Parce que chui lourde maintenant [img] http://img467.imageshack.us/img467/1280/furious11b6b6yy.gif[/img]
- Pas du tout ! T'es légère comme une plume mais moi j'ai pas la force de te porter et dépêche s'teupl ou on va finir par terre !
Je m'enlève de ces bras et celui-ci les bouge
- Ah, ça fait du bien !
- C'est sûr que pour un maigrichon, c'est dur de me porter... Lançais-je en faisant l'indifférente
- SVELTE !! Je suis svelte ! S-V-E-L-T-E ! Crie Odd, vexé
- Si tu le dis... Répondis-je pour l'énerver encore plus
Odd me tourna le dos, croise les bras puis dit
- Bon, t'entre dans le scanner où t'attends de prendre racine ?
- Bonne idée, au moins je te verrai plus !
Le blondinet allait répliquer mais je me suis déjà positionné dans le scanner. Les portes commencent à se fermer. Avant que celles-ci ne se ferment complètement, je vois juste Odd rouge de colère. Je sens une sensation douce me parcourir le corps. Je commence à m'élever et à tourner sur moi-même. C'est très agréable. A mon regret, je me suis reposé dans le scanner et la douce sensation a disparut. Les portes se sont ouvertes et je vois Odd, accoudé au mur. Je sors et il s'approche de moi. Il m'examine de partout puis prend mon bras et le soulève en regardant en dessous. Je lui dis en m'étonnant
- Mais qu'est-ce que tu fais O_o ?
- Je vérifie si t'es pas en décomposition ^^ !
- -_-...
- Alors tu vois, y avait pas de quoi flipper !
- J'ai pas flippé !
- Nan, t'as eu peur !
Je passe devant lui avec les poings serrer. Il sourit
- Faut pas chercher un svelte !
Prise par la colère, je lui saute dessus, colle son visage par terre et lui tient ses mains dans le dos. Je lui dis en me penchant vers lui avec un sourire ironique
- Et il faut pas non plus énerver une karakéta !
- Je confirme ! Répond-il avec une voix écrasée
- Je préfère !
- Tu crois pas qu'on devrai monter pour voir si Einstein a trouvé le problème ? Et tu pourrai pas me lâcher ?!
- Attend, je profite du spectacle ^^ !
- C'est ça, rince toi bien l'œil car un jour, je me vengerai !
- J'attends de voir ça !
J'entend alors une voix qui résonne dans la pièce : c'est Ulrich dans le micro
- Vaut mieux le lâcher Angel, un maigrichon comme Odd pourra toujours servir pour les dissections en SVT !
Je le lâche puis me relève. Odd se remet debout puis en se courbant le dos
- Haha, hilarant -_-......
Je rigole doucement puis le blondinet et moi remontons au labo. Arrivé dedans, nous allons près de l'ordinateur et Jérémie déclare
- Alors, en te scannant, j'ai découvert pourquoi est-ce que tu entendais des voix : le spectre que XANA t'as envoyé, il contenais un virus polyféric qui atteint les oïdiums des oc divinix...
- Jérémie, tu peux arrêter ton blabla ! C'est limite si Angel s'endort sur mon épaule ! Coupe Odd
Je ne préfère pas répliquer et puis, Jérémie continue sans m'en laisser le temps
- En clair, le spectre de XANA lui a permis de se relier dans sa tête !
Un frisson me parcourt dans tout le corps
- Et comment on peut faire pour arrêter ça ? Questionne Yumi
- Eh bien il faut aller sur Lyoko ! Dans le cinquième territoire pour être précis, après Aëlita va récupérer des données et je pourrais travailler dessus pour guérir Angel !
Je dis avec une voix un peu inquiète et sérieuse
- Et c'est dangereux ?
- A priori non mais mieux vaut se méfier... Répond Jérémie
Je prends peur. Je suis en danger et je ne sais pas juste qu'où cela peut me mener. Je dis avec un ton déterminé
- Je vais avec sur Lyoko !
- Quoi ? Nan, pas question ! S'exclame Jérémie
- Et pourquoi ça ? J'ai tout découvert de votre secret à tous et je connais l'existence de Lyoko alors pourquoi m'empêcher d'y aller ? Je dois y aller !
Jérémie me regarde puis dit
- Bon d'accord. Tu iras
Le Einstein parcourt d'un regard Ulrich, Odd, Yumi et Aëlita
- Des oppositions ?
Ils ne répondent pas. Cela est positif. Jérémie dit
- Alors tout le monde à la salle des scanners !
Nous nous exécutons. Arrivés à destination, la grosse tête dit à travers son micro
- Je virtualise d'abord Aëlita et Yumi !
Les filles se mettent dans les scanners. Ils se referment et j'entends des bruits. Jérémie dit à travers son micro
- Transfert Yumi
Transfert Aëlita
Scanner Yumi
Scanner Aëlita
Virilisation !
Les scanners fit un drôle de bruit puis les portes se rouvrent avec personne dedans. Un pincement me parcourt. Ulrich l'avais senti et me mit son bras autour de mon épaule
- T'inquiète ! Elles sont encore vivantes !
Je le regarde puis nous nous positionnons chacun devant un scanner. Je le regarde puis j'entre dedans
- Vous êtes prêt ? Dit Jérémie
- Prêt ! Répond Odd
- Je suis prêt ! Ajoute Ulrich
- Prête. Terminais-je inquiète
Les portes des scanners se fermèrent. Je flotte dans le scanner avec la même douce sensation que tout à l'heure. De l'air m'arrive en face du visage ce qui fait un peu monter mes cheveux. Je tourne dans le scanner en fermant les yeux
Virtualisation !
D'un coup, mes cheveux sont projetés derrière et je sens une force me tirer, comme si je me faisais aspirés dans un trou noir. Je vois du noir partout autour de moi. J'ai l'impression que mon corps se recompose, que mes molécules se mettent en place. J'ouvre les yeux, m'apercevant que je suis en l'air, et pas qu'un peu, à au moins trois mètres du sol ! Je tombe violemment sur le sol mais bizarrement, je n'ai rien sentie, aucune douleur. Je me relève, parcourant l'endroit : on dirait que je suis sur une banquise avec de la glace partout et un ciel bleu. Je dévies mon regard vers les autre adolescents : Yumi est une geisha, Ulrich un samouraï, Odd un homme chat et Aëlita une elfe avec ses oreilles pointus. Ils me regardent tous avec de gros yeux
- Pourquoi vous me regardez comme ça ?
- T'es un vrai démon Angel !
Je fronce les sourcils et fait mine que je remonte mes manches
- Répète un peu ça !
- Nan, nan, t'es vraiment un démon ! S'exclame Aëlita
Je la regarde intrigués puis je me regarde moi-même dans ma totalité : j'ai de grandes ailes noirs dans mon dos et des cornes rouges sang sur ma tête. Ma coiffure reste la même que sur terre mais mes cheveux sont un peu plus foncés. Comme haut, je porte un tee-shirt qu'avec qu'une seule manche à bretelle et de couleur noir avec des taches de différentes grandeurs rouge sang. On peut voir mon nombril et mon ventre ce qui me gênent un peu. Comme bas, j'ai un pantalon avec les mêmes couleurs et motif que mon haut. Mon pantalon me cache la moitié de mes chaussures qui sont comme des baskets mais complètement noirs. Mes poignets sont entourés de bracelet exactement comme mon ensemble d'habits. Je reste sans voix. Jérémie m'explique avec son micro
- Comme attaque, t'as des boules de feu que tu lances de tes mains et comme défense, tu dévies les tirs avec tes bracelets
- C'est toi qu'a fait ça ? Demande Odd
- Nan, ses données ont été crée selon son caractère, son subconscient si tu préfère !
- Et je peux voler avec mes ailes ? Questionnais-je
- Nan ! Bon, voici vos véhicules !
Des choses apparurent petit à petit : une sorte de skate-board mais violet et rose beaucoup plus grands, une sorte de moto mais verte avec une grosse roue au lieu de deux moyennes et une sorte de scooter mais sans roue qui flotte en l'air et faut ce mettre debout et non assis. Ulrich monte sur la moto, Yumi sur le scooter et Odd sur le skate. Je les regarde faire
- Allez, grimpe Aëlita ! Dit Yumi
Celle-ci s'exécute
- Et moi, je vais où ? Demandais-je
- Avec moi ! Répond Odd
Je le regarde puis je monte en m'accrochant à ses épaules
- C'est parti ! Lâche Ulrich
Yumi et Ulrich partent alors rapidement
- Accroche toi ! Explique Odd
- Je suis accroché !
- Pas assez !
Je soupire puis descend mes bras et m'accroche à ses hanches
- Allez, va falloir rattraper Yumi et Ulrich alors ça va être rapide princesse !
- Prin...
Mais je n'ai pas le temps de finir que Odd part à pleine vitesse. Il se penche un peu en avant en montant légèrement en l'air. Il tourne parfois son véhicule des deux côtés en restant dans la même direction
- Whaou ! S'écrit-il
Moi je ne dis rien, impressionner par la vitesse. Je vois au loin Yumi et Ulrich se battant sans leurs véhicules contre des sortes de gros crabes rouge avec le signe de XANA dessus (Jérémie me l'as expliqué)
- Quatre krabes ! S'exclame le blondinet
Et il fonce droit vers les monstres. Ma tête est projetée en arrière et Odd tend son bras. Il prend son poignet et j'entend comme si on rechargé un pistolet. Soudainement, des petites flèches en pointe sort de son poignet
Dernière édition par Lisa le 26 Juin 2006, 15:08, édité 4 fois.
Marilyn Manson <3
!
