Chapitre 4 : La ville détruite ?
Jérémy et Aelita cherchaient à toute allure une solution… ils s’arrachaient la souris, massacraient le clavier, se bavaient dessus…heu, oups ! Je voulais dire : ils se tapaient dessus…et au bout de 4 minutes 30 de recherche acharnée et désespérée, il n’avaient toujours rien du tout. Jérémy ne voulais pas l’avouer. Il supplia Aelita de lui laisser encore quelques minutes. Celle-ci tenta de le raisonner, sachant que c’était à présent trop tard. Mais il ne voulait rien entendre et s’acharnait sur le clavier.
Aelita savait maintenant qu’il était trop tard. La bombe allait arriver…elle s’effondra et fut secouée de sanglots d’énormes larmes perlèrent ces joues…Quand Jérémy s’en aperçut, il comprit : il se précipita vers elle et la conjura de l’excuser, même s’il était impardonnable. Il savait qu’ils allaient mourir, par sa faute. Lui aussi se mit à pleurer. Son cœur se déchira dans sa poitrine. Sa lucidité se fracassa, et il voulu s’arracher le cœur, déjà brisé . Mais il ne voulait pas mourir sans lui avoir dit, sans lui avoir avoué…De toute façon que risquait-il à présent…
« Aelita…je t’aime… »A ces mots il l’embrassa…et le monde s’écroula sous ses pieds.
« Hahaha ! Voilà, maintenant, vous allez payer ! Adieu, et à jamais ! (il appuya sur un bouton, sensé larguer la bombe) «bip»hahaha ! Hé ! j’ai dis…«bip» ! Mais BIP à la fin ! Ne me dites pas que…NAN, NAN, NAN, NAN, NAN, NAN et NAN !!!!!!!!!!!!!!Ce n’est pas possible ! Dites moi que je rêve ! J’ai....j’ai oublié la bombe…Quel idiot je fais ! Mais c’est pas possible ! Et voilà ,à cause de ma conn*rie je n’ai plus qu’à me rendre !!!!NON !!!!!Je veux pas !!!! »
« Mesdames et messieurs , j’ai une grande ; que dis-je ; une IMMENSE nouvelle à vous annoncer :le largueur de bombe à été immobilisé à temps !! Nous sommes tous sauvés !(fit la télé, contente de diffuser cela)
-Tu te rend compte, chéri ?dit Mme Hishiyama. Il a été arrêté !
-C’est génial ! hurla Hiroki. On est vivants, libres, sauvés !!!!HA, NOS ENFANTS DE LA PATRIE HI HEUUUU….
-C’est magnifique ! dit Mr Hishiyama.
-Bravo ! beuglèrent Ulrich et Yumi. Heureusement qu’on est rentré chez moi finalement. chuchota Yumi à Ulrich.
-LE JOUR DE GLOIRE EST ARRIVE !
-On va retrouver Odd ? proposa Yumi.
-Ok. Répondit Ulrich.
-TIRANIE EUHHH… »
Odd était allé retrouver Yumi chez elle. Quand il arriva, Ulrich sortit ; résultat, ils se rentrèrent dedans. Yumi pouffa de rire, et elle dit :
« Déjà que ton cerveau manque à l’appel, maintenant t’es myope !
-Bon, ça va hein, parce que…MOI je suis resté un moment avec Jérémy et Aelita !Moi je suis un fidèle compagnon de bataille !Moi je les ai assisté jusqu’à mon dernier soupir !
-Bien, sûr…en clair, soit disant, là, tu es mort…soupira Ulrich.
-Bon, vous avez vu Jérémy et Aelita ? J’espère qu’il sont…commença Odd.
-Mais oui ! Xana à été arrêté ! T’as pas vu les infos ?sauta de joie Yumi.
-NON ?! On va les rejoindre alors !cria Odd.
-Bien sûr !On allait y aller, après qu’on soit allé te chercher !
-Ca me rassure ! Ils ont du être contents quand ils on vu que ça s’écroulait pas de partout ! Bon, je crois qu’en fait, Jérémy à réussi à l’arrêter. J’ai toujours su qu’il en était capable ! Et je ne voulait pas m’enfuire, non, j’ai été très courageux, et je l’ai encouragé à bosser ; donc s’il a réussi c’est un peu grâce à moi…
-En clair, ça veut dire que tu as ,au contraire, insisté pour partir de l’usine, que tu as été très peureux, que tu a faillit le faire rater. Bravo, Odd. Rit Ulrich.
-Hé, j’aime pas ce mec, il lit dans le pensées…chuchota Odd.
-Allez, venez. » Dit Yumi.
Ayant tous eu leur petit délire de la journée, ils partirent en direction de l’usine. (sauf pour Odd, ce n’était pas le seul délire : souvenez-vous il flirtait avec son portable !)
« Heu…(accroupit)Aelita, on est pas morts … ?chuchota Jérémy.
-Ben non, apparemment.(elle s’accroupit aussi)
-Tu sais, c’est bizarre, j’ai sentit le sol s’écrouler sous mes pieds…c’est qu’on doit-être au paradis !
-Bien sûr que non !Rappelles-toi Jérémy, c’est mathématiquement impossible !
-Et Xana alors ? Il est pas mathématiquement impossible ? Et toi, t...oupsss…Heu, tu sais, je voulais pas dire ça…
-Je sais…Et j’ai aussi entendu ce que tu voulais vraiment me dire depuis 2 ans…Quelque chose de si mignon…Je me suis bien fait comprendre… ?
-Qu…QUOI ?!T’as EN-TEN-DU ?Je me sens mal…
-Ben oui, tu sais, quand tu parle, c’est censé être audible ! Surtout quand tu ME parle du fond de ton cœur…
-Mais, c’est pas…enfin, je l’aurais pas dis si je savais que…que tu m’ EN-TEN-DAIS !
-Oui, mais ton cœur à parlé, et tu ne peux rien y faire. Heu…au fait, tu sais pourquoi Xana n’a pas attaqué ? Tu crois qu’il a du retard ?
-Je…Hé, pas trop de trucs à la fois !Heu…Xana…ha oui Xana, bien sûr ! Heu…ben je sais pas moi, comment je le saurais ?
-Parce que tu es mon petit génie !(elle lui donne une tape amicale sur l’épaule).
-MES COPS’ !hurla Odd en déboulant.
-Et voilà le barjo qui débarque…soupira Jérémy.
-Vous êtes toujours là ?demanda bêtement Odd.
-Ca ce voit pas ?!s’énerva Jérémy. Mais, maintenant, il faudrait qu’on se barre rapido, sinon, on va tous y passer !
-Très marrant Jérémy ; mais on est déjà au courant ! fit Ulrich en riant.
-Quoi, y’a rien de drôle ! beugla Aelita. On va tous crever, le super calculateur va se péter avec mon père, et vous, vous blaguez !
-Mais si on vous dit qu’on est au courant ! fit Yumi avec une pointe d’agacement.
-Mais au courant de quoi à la fin !? râla Jérémy.
-Que vous avez arrêté Xana !fit Odd.
-QUOI ?!crièrent Aelita et Jérémy. C’EST SUPER !(Aelita et Jérémy se prirent par les mains et dansèrent dans toute la salle).LALALALALALAAA… Mais j’y pense, on n’a pas réussi à arrêter Xana…
-Petits blagueurs ! (Ulrich prit Jérémy par les épaules)Je sais que tu es modeste, mais là, bravo ! Tu as réussi !Avec l’aide d’Aelita bien sûr.
-Mais si on vous dit que c’est pas nous !s'irrita Aelita. On aurait bien voulu, cependant…
-Et si on vous dit qu’on a vu les infos ! trancha Yumi.
-Hé, ben voilà, on va vérifier ça tout de suite ! »Jérémy s’approcha de l’ordinateur et tapota sur le clavier. Tout à coup, l’écran des infos apparut.
« Oui, comme je vous le disais tout à l’heure, les ados sont de plus en plus timides en ce qui concerne leurs relations amoureuses.(Aelita et Jérémy rougirent, et Ulrich regarda intensément Yumi.) Bien qu’ils soient souvent traités de « racailles »-ce que je trouve un peu péjoratif-ils n’en demeurent pas moins de grands timides. Mais qui sait, la nouvelle génération saura-t-elle les raisonner… ?
-C’était un reportage de Florence Aube-là. Nous allons donc poursuivre cet édition avec un événement incroyable et merveilleux : le largueur de bombe interpellé ! Nous avons du nouveau sur lui :il s’appelle Ben Ladane ; nouveau terroriste encore inconnu, il a 33 ans, en provenance du Sauze, une petite ville de montagne du sud de la France. Et savez-vous pourquoi(vous allez vous marrer)il s’est arrêté par lui même ? Il avait OUBLIE sa bombe !!!!HAHAHA !Avouez que c’est incroyable !(Jérémy écarquilla les yeux ; Aelita faillit s’étouffer, et Odd faillit avaler son portable[et ne parlons pas de Yumi et Ulrich qui se donnèrent un coup de boule sous l’effet de la surprise !] car ils pensaient tous que c’était Xana qui avait fait le coup !)Et puis, cet idiot diffusait des messages tels que : « Tremblez mortels ! » ou « Vous allez mourir ,humains ! » pour effrayer ses poursuivants, et permettant ainsi d’apeurer la population, de leur faire croire à une puissance maléfique. Mais soyez tous rassurés, vous êtes sauvés ! »
« Cette fois c’est dit, je vais m ‘évanouir !déclara Jérémy en…tombant dans les pommes.
-Moi aussi !fit Aelita.(voyant les regards effarés de ses amis ) Heu…histoire de solidarité quoi ! « Boufff ! »Aïe ! Je savais pas que ça faisait aussi mal de s’évanouir ! Surtout quand on fait semblant, par esprit de solidarité !
-Et après, on dit que c’est moi fais des délires !s’éberlua Odd.
-Je…incroyable ; mais…moi aussi, je…Ulrich ! « Baffff »(Yumi s’éffondre dans ses bras, et Ulrich s’effondre à son tour par le poids. [Non pas qu’elle soit si lourde mais…hoho…désolée Yumi…je voulais pas te véxer!HA!!] Odd, à présent le seul debout, se dit que le monde tourne à l’envers. Ce n’est même plus lui qui fait de gros délires. Pour le coup, il s’évanouirait ! Hé, non, ça va pas recommencer !)
-Ulrich ?Heu…ça va ?questionna Odd.
-Ouais ouais…enfin, j’irai mieux quand Yumi cessera de faire SEMBLANT d’être tombée dans les pommes. HEIN YUMI ?!
-Ben quoi, je suis le mouvement !Enfin te vexe pas… »
Quand Jérémy se releva, sonné, tout le monde sourit. Et lorsqu’il vit Yumi en train d’écraser Ulrich, il ne pu s’empêcher de sourire. Aelita se releva aussi.
Chapitre 5 : Xana, le retour…
Xana sortit de son engourdissement…Il observa le paysage en dessous de lui. Si les ordinateurs ressentaient les sentiments , il aurait le vertige. Sous la couverture brumeuse grisâtre se dessinait la ville de Paris, enveloppée par un nuage de pollution. La tour Eifel s’élevait au centre, métallique et sinistre, création ridicule des hommes, demandeurs de gloire, bien souvent.
Il se remémora les plans qu’il avait élaborés. Mais il remarqua qu’ils étaient tous nuls. Comment faire ? Il n’allait pas patienter indéfiniment ! Et puis ce petit empêcheur de tourner en rond(Jérémy) allait sûrement concocter un plan pour l’arrêter ! Il fallait qu’il trouve et qu’il passe à l’action. Mais s’il se faisait voir, il risquait de tout faire rater ; la bande ne tarderait pas à le repérer…
Odd, Yumi et Ulrich avaient quitté l’usine, suite à la demande d’Aelita, qui ne voulait pas les ennuyer, et préférait qu’ils partent s’amuser ailleurs. Bien sûr, ils avaient protesté, mais avaient finit par céder. Alors ils étaient partit tous les trois au cinéma, voir « Horreur aux urgences 4 » , à la plus grande joie de Odd.
Les voilà donc dans la salle, à attendre la fin des pubs.
« Pff…râla Odd. Encore et toujours des pubs ! C’est saoulant ! Si au moins c’étaient des pubs sanglantes, je dis pas, mais là…pour voir : «Le nouveau film où Migraine Farmer est vedette sort le 5 août ! »merci bien ! Au secours…
-Arrêtes de râler, il va arriver ton film chéri !cingla Ulrich.
-Hohhh, tu peux parler, mais toi, tu peux au moins t’occuper pendant les trucs barbants ! Vous pouvez vous bécoter, mais moi, à moins qu’il n’y est une super nana à coté de moi, c’est râpé !(par curiosité, Odd jeta tout de même un coup d’œil à coté de lui. Mais il n’y avait qu’une vieille mémé.)
-Tiens, le voilà ton film !fit Yumi gênée, pour changer de sujet.
-COOL ! dit Odd.(pendant qu’il regardait l’introduction, déjà captivé)
-T’avais pas l’intention de me bécoter, rassure moi…?s’inquiéta Yumi, à voix basse.
-Heu, non, c’est pas vraiment mon genre. répondit Ulrich. Mais, au fait, et notre soirée tout les deux ?
-Ho, oui, c’est vrai, je l’avais oubliée. Bon écoutes, à la fin du film, on se barre, ok ?
-Tu sais, je préfèrerais tout de suite. J’aime pas tellement ce film.
-Ha ?Parce que tu l’as déjà vu ?
-Oui et non…disons que c’est Jérémy qui a « empreinté une copie » pour Odd sur Internet ! Et donc, corvée de film saignants à regarder tout les soirs, pour moi!
-Bon, alors allons y. J’espère que Odd ne serra pas vexé . Et surtout qu’il ne le remarquera pas.
-Ouais, allez. »Yumi et Ulrich se levèrent discrètement et se baissèrent pour ne pas être vus. Ils sortirent silencieusement de la salle et partirent du ciné.
Il commençait à faire nuit. Yumi appela ses parents pour les prévenir qu ‘elle ne reviendrait pas avant 10h00.
« Alors ?demanda Aelita.
-Alors, ça n’avance pas d’un poil. répondit le petit génie.
-Mais qu’est ce qu’il te manque ?
-Un code, tu sais bien ! Mais il faut que je bug le système.
-Ha oui, excuses-moi. Heu…Jérémy…je voulais te dire…sur Lyoko, au moment de ma dévirtualisation, j’ai ressentit comme une présence…oui, comme une présence maternelle. Je sais pas pourquoi, mais je sentais que ma mère m’appelait, à l’intérieur de moi même…
-Bizarre ça…Tu crois…tu crois qu’elle serait prisonnière elle aussi ? Dans une autre prison numérique séparée de celle de Franz ?
-Je sais pas…enfin bref, le plus important, c’est le programme de débogage ! Continuons.
-Bon, il me faudrait défragmenter le générateur de pulsions numériques de …
-Mais tu l’as déjà fait !
-Ha oui, c’est vrai ! Pff…marre !
-Laisse moi essayer. De toute façon, ça fait une heure que tu bosse la dessus sans faire de pauses. Reposes-toi deux secondes !
-Tu es sure ?
-Mais oui. Fais moi confiance. »Jérémy sauta du fauteuil ce qui laissa la place libre à Aelita. Elle y monta et tapa des données. Jérémy l’observa et sourit, satisfait. Aelita était vraiment douée.
Ulrich prit timidement la main de Yumi. Ils marchèrent longtemps sans un mot. Soudain, brisant le silence :
« Tu m’en veux pour le coup de l’évanouissement ?chuchota Yumi.
-Mais non. Pourquoi je t’en voudrait ?(personne n’osa parler, de peur de tout gâcher)
-Pourquoi on en est là ? fit tout à coup Yumi, en s’arrêtent de marcher.
-Hein ?Mais de quoi ?(Ulrich se sentit mal)
-Pourquoi on est pas sortit ensemble avant ?(Yumi le retint d’avancer et le regarda droit dans les yeux.)
-Heu…(Ulrich sourit)Parce que je suis trop timide et toi trop courtisée.
-Ha ?Et pourquoi on s’embrasse pas ?
-Pareil. Enfin je crois.
-Cette discussion ne rime à rien. Ce sont les gestes qui sont utiles, on les retient bien mieux, tu sais.
-Qu’est ce que tu insinue ?
-Tu le fais exprès ? »Yumi prit un air exaspéré, Ulrich grimaça, il savait en fait très bien de quoi elle voulait parler. Mais il n’osait vraiment pas. Cependant, s’il ne le faisait pas, cela gâcherait la soirée. Alors, il prit son courage à deux mains, rejeta sa timidité, et se lança.
Il passa ses mains autour de la taille de Yumi.(elle fit de même)Et bien sur, il l’embrassa longuement. Yumi poussa un petit gémissement de bonheur. Les deux amoureux restèrent ainsi, heureux.
Tout à coup, Jérémy écarquilla les yeux. Il hurla. Aelita se retourna et lui demanda ce qu’il y avait. Il lui répondit qu’elle venait de trouver la solution pour le programme de bug ! Elle fronça les sourcils, l’air interrogateur. Alors il lui montra.
Elle sourit jusqu’aux oreilles. Elle lança un joyeux : « YOUHOUHOU ! », puis se jeta dans les bras de Jérémy. Elle l’embrassa tendrement et longuement sur la joue. Il rougit comme une pivoine.
Odd ne s’aperçoit l’absence de Yumi et Ulrich qu’à la fin du film. C’est alors qu’il remarqua le texto que Yumi lui avait laissé.
Sur l’écran du portable se refléta Odd, qui sourit de toutes ces dents : il est heureux pour ses deux amis ! Alors il ne cherche pas à les déranger, et se rend directement au collège ; de toute façon, il est déjà très tard.
Arrivé à son bahut, il se dirige vers sa chambre. Seulement voilà : lorsque il rentre, Ulrich est occupé avec Yumi : ils s’embrassent tendrement sur son lit !
« Hé ! Ca c’est un peu fort ! rit Odd. En plus sur mon lit !(il prit un air autoritaire)
-Odd !? Mais qu’est ce que tu fout là ?fit Ulrich, prit au dépourvu.(les deux tourtereaux se redressent sur le lit)
-Ben le film est finit depuis un quart d’heure.(ils se relevèrent)
-Ok, Odd, tu vas gentiment partir faire un tour dans le parc, hein ? Tu es d’accord, c’est très gentil.(Yumi pousse Odd vers la porte)
-Mais je veux pas ! C’est quand même MA chambre !(Yumi le foudroie du regard)Enfin, si ça te fais plaisir…hihihi…je reviens dans…disons…une petite demi-heure… ?
-Merci Odd. Fit Yumi, d’un ton toujours dur.
-Mais…JE ME VENGERAI !(à ces mots, il s’en va en courant)
-On verra ça !le nargua Yumi. Maintenant Ulrich… »La porte se referma sur ces paroles inachevées. En tout cas, pour mes oreilles, celles qui vous retransmettent la scène qui se passait à ce moment là, dans mon imagination, c’est tout ce qu’elles entendirent. Mais je peux vous dire, si vous me promettez de ne le répéter à personne…non, je ne le dirais pas, ça vous gâcherai tout !
« Jérémy, dis-moi pas que c’est pas vrai ! On a trouvé ! C’est trop mortel!
-Oui ! C’est trop bien ! Gégaméga bien !
-J’y vais tout de suite !
-Non, Aelita, tu sais bien que c’est dangereux ! Xana peut faire rappliquer ces bestioles n’importe quand !Et si ça se trouve, c’est un piège ! Il a voulut t ‘attirer seule sur Lyoko pour te tuer, ou peut-être pour…
-Jérémy, s’il te plait…(Aelita fait une moue attendrissante)
-Non, Aelita, je ne céderais pas, car c’est pour ton bien. Tu ne…(il pâlit)écartes-toi…de moi…(Aelita s’approcha encore de lui)Tu veux me faire tomber, c’est ça ? Dégages, dégages, dégage ! Mais arrêtes je te dis ! Tu veux que…(Elle l’embrasse sur le front)Puis ce que c’est comme ça, on s’en va ! (Elle le supplie du regard)Oui on s’en va, il est déjà très tard, c’est l’heure de dormir ! (Elle l’embrasse encore)Mais ma parole, c’est du chantage ! J’en ai marre ! On y va, un point c’est tout. »à ces mots il se lève et entraîne Aelita dehors. Aelita, loin d’être vexée, rit et le suis docilement vers le collège. Elle lui tourne autour en sautillant, très souriante. Jérémy la suit des yeux, perturbé. Il se demande ce qu’elle mijote encore.
« LAISSEZ MOI ENTRER !
-Yumi, je crois que tu peux ouvrir à Odd maintenant, ça fait une heure que…
-Mais c’est ouvert ! Je bluffait tout à l’heure.
-HA BAH C EST PAS TROP TOT !Mais qu’est ce que vous foutez ?
-Ben, on révise, ça se voit pas ?râla Yumi.
-Je croyais que vous enfin…que vous…
-Non mais, tu crois qu’on est des obsédés ! s’énerva Ulrich. Je te signale qu’on a un contrôle de bio demain ! Le dernier de l’année d’ailleurs…plus qu’une semaine ! Et après on est libres !
-Ha bon on a un contrôle de…LIBRES ?!OUAIS !
-Ouais, mais moi, je passerai en seconde l’année prochaine…et je vous verrai plus ! Et puis…je…chuchota Yumi.
-On trouvera bien une solution !fit Odd.
-Non, on peut pas, y’a rien à faire… »Yumi détourna la tête, mais ces amis purent apercevoir des larmes couler sur ces joues et perler ces longs cils noirs. Puis tout à coup, elle se retourna, et fit mine de rien. Ulrich la prit par les épaules lui dit qu’il la raccompagnait chez elle. Quant à Odd, il alla se coucher, tout simplement, sans prendre le temps de réviser…pas étonnant !
Aelita, toujours sautillante, prit Jérémy par les bras et valsa avec lui sur le trottoir : elle était si heureuse ! Jérémy se laissa emporter par cette danse tourbillonnante et lui sourit.
Ils passèrent devant un photomaton. Aelita supplia Jérémy de prendre une photo. Il sortit alors une petite pièce de sa poche . Ils entrèrent et Jérémy introduisit la pièce dans la fente prévue à cet emploi. Aelita sélectionna le mode « 4 photos » et prit la pose, c’est à dire qu’elle s’assit sur les genoux de Jérémy et passa ses bras autour de son coup. Puis ils se tournèrent vers l’objectif et tirèrent la langue. La deuxième photo fut Jérémy avec les oreilles d’ânes, la troisième fut Aelita qui faisait des yeux blancs, et la quatrième…ho, la quatrième fut bien spéciale…
En effet, Aelita s’était rapprochée trop près de Jérémy et l’avait regardé fixement. Elle avait posé sa main sur son torse. Lui avait donc rosi, et la photo donnait donc…deux entichés rougissants.
Quand Jérémy sortit récupérer la photo, Aelita se précipita sur ces talons. Lorsque qu’il la vu, il rit nerveusement. Alors Aelita tenta de lui prendre. Mais il la percha en haut, (n’est-ce pas un pléonasme ?)et Aelita ne pu l’atteindre. Démarra alors une petite guéguerre pour attraper la photo, je vous passe les détails. Mais à un moment, Aelita se retrouva penchée sur Jérémy, les bras tendus par dessus les siens, prêts à saisir la photo, et leurs deux visages très près l’un de l’autre…Inutile de vous préciser qu’il rougirent comme des pivoines. Mais cela dérailla.
Aelita embrassa Jérémy tout doucement, et délicatement, elle lui retira la photo des mains.
Jérémy sentit que tout son corps se relâchait . Il ne put prononcer un mot, et voyant Aelita si joyeuse, se fit un devoir de faire bonne figure. Il fit mine que tout allait bien, mais il n’était pas très bon comédien.
« Je suis ponctuelle, pour une fois. Fit remarquer Yumi à sa mère, quand elle lui ouvrit la porte. Il est 10 heures pile.
-Ha, oui. Mais qui est ce jeune homme ? Je ne le voit pas dans l’ombre. Approche ! (Ulrich fit un pas en avant)Ha, c’est toi Ulrich. Tu en fait un tête, je ne vais pas te manger, tu sais ! Alors vous étiez donc tous les deux…
-Maman, je sais ce que tu vas dire, mais…
-Non, tu n’en sais rien. Et puis d’abord, entrez tous les deux, vous allez attraper froid.
-Mais, madame, (en entrant avec Yumi) vous ne me jetez pas dehors ?
-Mais non voyons! Quelle idée ! Je suis très heureuse que ma Yumi est un petit ami, si c’est ce que tu veux dire !
-Maman !(les deux amis rougirent)
-Yumi, c’est bon, fit la mère de Yumi, j’en suis passée par là aussi ! Je sais ce que c’est l’amour fou…enfin…(elle rougit aussi)venez donc vous asseoir ! Alors, dites-moi, qu’avez-vous fait ce soir ?
-On est allés, au cinéma…et, heu…on a…enfin…bégaya Ulrich.
-Je vois…rit la mère. Va, je comprend, pas la peine de me décrire.
-Maman, tu es sûre que tu vas bien ?
-Bien sûr pourquoi ?
-D’habitude, tu m’aurait trucidée…ça sens le coup fourré…
-Non, je t’assure ! C’est que…voilà, je suis heureuse parce que…Hiroki à eut sa première bonne note ! Enfin, la meilleure note de sa vie !
-En quoi ? interrogèrent Ulrich et Yumi.
-En dictée. Il a enfin eut la moyenne ! Et beaucoup plus que la moyenne ! Il a eut 16 !!!Tu te rend compte Yumi ?
-Ca sens les anti-sèches… »souffla Yumi à Ulrich.
La mère de Yumi fronça les sourcils. Visiblement, elle avait entendu et un doute s’emparait d’elle. Alors son expression se durcit :Elle était vexée. Elle se leva très calmement et se dirigea vers l’escalier. Elle hurla « HIROKI, VIENS ICI TOUT DE SUITE ! »et voyant qu’il ne venait pas, elle monta en maugréant.
Yumi pouffa de rire, et Ulrich sourit en coin. Puis ils se regardèrent .Leur soirée avait été géniale, ils avaient même révisés un peu, et mieux encore

lus ils étaient ensemble, plus ils s’appréciaient ! Ils se prirent tendrement la main, et se rapprochèrent l’un de l’autre…Mais soudain apparut…MR HISHIYAMA !
« Pris sur le fait !!!Yumi, explique-toi !(Les deux amoureux sursautèrent.)
-Papa ?!Mais…mais…(Ils se relevèrent, très gênés.)
-Il n’y a pas de MAIS ! Alors, j’attend ton explication, jeune fille ! Alors ?! Très bien, tu ne veux rien me dire ? Et toi, jeune homme, tu pourrais me fournir une explication ? Non ? Très bien, Yumi tu est punie ! Privée de sortie pendant 1 mois !
-Monsieur ! s’exclama Ulrich. C’est de ma faute…elle…
-Non, non Ulrich…chuchota Yumi.
-C’est moi qui ai voulut l’embrasser, continua Ulrich, contre se volonté. Et d’ailleurs, si vous n’étiez pas arrivé, elle m’aurait foutu une gifle. Alors ce n’est pas elle qu’il faut punir.
-Hé bien au moins, tu es sincère, file, et que je ne te revoie plus tourner autour de Yumi ! Ne rentre plus jamais dans cette maison !
-Non, c’est pas vrai ! » hurla Yumi.
Mais ses paroles restèrent sans effet. Son père se détourna d’un air entendu, et partit vers sa chambre. Ulrich sourit à Yumi, avec un des ces regard qu’on oublie pas : Un regard légèrement humide, mais compréhensif ; triste, mais plein de tendresse ; sombre, mais si beau…Puis il se détourna , laissant Yumi désemparée, et …célibataire.
Jérémy raccompagna Aelita jusqu’à sa chambre. Ils étaient très gênés, et n’osaient prononcer un mot. Aelita ouvrit sa porte. Comme elle ne savait que dire, elle demanda.
« Alors, demain, on se rejoint devant le self à 6h00 ?
-A 6 heures ? Mais on va pas pouvoir se lever !fit Jérémy.
-Oui, mais c’est plus urgent que tout, ce qui nous arrive ! Il faut se dépêcher, le plus tôt sera le mieux. Si tu m’avais écouté, aussi ! On l’aurait fait ce soir !
-Commence pas. C’est pour ton bien, et tu le sait.
-Oui. Pardonne-moi. » Elle l’embrassa tendrement mais passionnément , tout en caressant ses beaux cheveux blond d’or. Quand Jérémy fut captivé par ces doux baisers, Aelita voulu le tirer vers l’intérieur de sa chambre. Jérémy ne chercha même pas à résister. Elle referma la porte à clef derrière elle, et plaqua Jérémy sur son lit. Elle l’embrassa encore.
Soudain, Jérémy déclara :
« Hé, mais c’est moi le mec, non ?!
-Ouais. Prouve le moi.
-C’est pas moi qui devrait t’embrasser ?
-Vas-y…Si t’es un vrai mec ! »
Piqué au vif, Jérémy roula sur le lit, de sorte que ce soit lui qui soit sur elle. Ils recommencèrent à s’embrasser tendrement. Ils finirent par s’endormir, Aelita roulée en boule dans les bras de Jérémy.
Xana sursauta : voilà la solution ! Il scruta de ces yeux mi-numériques mi-humains les bâtiments se trouvant proche de lui, en dessous. Non, non, non, non, et non. Aucun ne sera utile pour son projet. Il se demande quelle structure lui serait essentielle pour son plan. Peut-être…le complexe prétro-chimique ! (ça ce dit bien comme ça ??)Il plongea à la verticale, perçant les multitudes de couche de nuages cotonneux. Il avait tellement rêvé de faire ça quand il était jeune…Jeune ? Rêvé ? Mais que racontait-il ? Il perdait la tête ! Pourquoi ces mots lui étaient-t-ils venus à l’esprit ?Quoi qu’il en soit, pas de temps à perdre.
Chapitre 6 : Une vision du passé qui en dit long…
Jérémy et Aelita se réveillèrent tôt ce matin-là. Plus tôt que le réveil-radio de Aelita ne l’avait prévu. En effet, la présence de l’autre les surprenaient.
Jérémy se demandait ce qu’était la chose à la peau si douce et aux cheveux soyeux roulée au creux de ces bras.
Quant à Aelita, elle se demandait qui l’enlaçait si tendrement, et qui lui caressait si affectueusement les cheveux.
Alors ils ouvrirent les yeux en même temps. C’est là qu’ils se virent. Ils ne comprirent pas tout de suite où ils étaient et pourquoi ils étaient ensemble, et ils hurlèrent ! Ils bondirent hors du lit et se toisèrent…« Pervers ! » firent ils en même temps. Mais quand la mémoire leur revint, et qu’il se reconnurent(ils n’avaient pas les yeux en face des trous !) ils s’embrassèrent passionnément en guise de bonjour. Ce n’est qu’après qu’il réalisèrent
qu’ils avaient passé la nuit ensemble ! Ils ne s’étaient pas lâchés d‘une semelle depuis hier !
Ils se levèrent (alors qu’il n’était que 5h00 !)et filèrent en vitesse à l’usine, en évitant de se regarder, car ils étaient affreusement embarrassés (encore !)pour tout à l’heure. Comment avaient-ils pu s’embrasser autant !?
En chemin, ils songèrent à appeler les autres, mais les réveiller serait si affreux…surtout pour Odd, qui ne manquerait pas de leur faire la peau ! Alors ils se dirent qu’ils attendraient au moins 6 heures. Mais que faire pendant une heure ?
« Voilà. déclara Jérémy. On y est. Maintenant, qu’est ce qu’on fait ?
-Ben..je voulais savoir un truc…je voudrais enquêter en quelque sorte, pour savoir pourquoi j’ai ressenti la présence de ma mère sur Lyoko. Tu sais, je t’en avais parlé…la présence que j’avais ressentie lors de la dévirtualisation. Je sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression qu’elle est là bas, enfermée et maltraitée…
-Ok, si ça te fait plaisir, on va chercher un peu.
-Merci. Bon, commence à regarder si…
-Je vais te laisser les commandes, ça sera plus simple.
-Encore merci.
-Tu va regarder quoi exactement ?
-Ben…si je détecte une présence humaine ou moitié-humaine sur le cinquième territoire. J’avais l’impression qu’elle m’appelait, qu’elle me suppliait de lui venir en aide…tu sais, ça m’a fait peur. Et puis, tu comprend, si ma mère est vraiment vivante…
-Allez, va, on en a vu d’autres, t’en fait pas.(il lui prit gentiment la main.) Heu…(rougissant)je crois qu’on peut les appeler maintenant. Mais il va falloir :
-soit qu’on fasse tous très vite,
-soit qu’on sèche les cours,
-soit qu’on invente une excuse bidon,
-soit on fera un retour dans le temps, en dernier recours.
Allo ? Ulrich ?Venez tous à l’usine, on va voir pour Franz. Non, je ne suis pas taré. Oui, je sais que je te réveille à 5h30 du mat’. Oui je sais que tu va me tuer, malheureusement. Ok. Quoi ? Pourquoi Yumi pourra pas venir ? Sinon elle aura encore des ennuis avec le dirlot ? Ha, ok, je pige. Bon, bah, viens juste toi et l’endormi de service. Désolé, encore une fois.
C’est bon Aelita, ils arrivent le plus vite possible.
-Reremerci.
-Tu sais, si tu veux vérifier les dernières pixélisations faites, enfin, celles faites ils y des années, tu devrait aller dans ce programme. C’est plus rapide. Mais pourquoi tu veux vérifier les pixélisations ?
-Pour voir si ma mère ou mon père se sont virtualisés un jour ou l’autre. On ne sait jamais. Et au fait, rereremerci pour l’astuce.
-Mais Xana aura brouillé les signaux, tu ne pourra pas forcément voir. Alors utilise le débrouilleur d’impulsions numériques modérées , synchronisées ou anodines.
-Merci une 4e fois. J’en ai mare de devoir te dire merci. Arrêtes de m’aider !
-Hé, y’a un signal ! Là !
-Merci pour la dernière fois.(elle l’embrasse à nouveau , passionnément, sur la bouche)
-…(il reste figé sur place un instant)
-Ca alors ! Plusieurs personnes ont été matérialisées dans le 5e territoire, cette année là ! C’est bizarre ! Un ADN inconnu !! Un corps matérialisé il y a très longtemps…Incroyable…mais il n’est plus sur Lyoko ! Apparemment, elles se sont volatilisés. Hé ! Mais le programme m’indique que cet ADN à des ressemblances avec le mien ! C’est peut-être ma mère ! Non…c’est pas possible…ça doit être un bug. Ha, encore une piste…Encore un ADN ressemblant au mien ! Un corps, le corps de mon père ! Cette fois, c’est sur, il est sur Lyoko, il s’est bien virtualisé ! Encore ? A nouveau un ADN proche du mien ?! Qui c’est ça ? C’est quand même pas…MAMAN ! C’est ma mère, je le sais !
-C’est vrai, tu crois ? Mais dans ce cas, si c’est elle,
qui était la première des trois personne que tu as trouvé ? Un autre membre de ta famille ?
-Ca doit être un bug. C’est pas possible.
-Peut-être, ou...peut-être pas ! Encore un mystère !
-Salut…grogna Ulrich.
-J’te hais…marmonna Odd en guise de bonjour.
-Hé ben vous voilà ! fit Aelita. On fonce sur Lyoko !
-Ouais, on sait, même qu’on a du se lever à OUAHH…(bâillement)
-En route, les grognons ! Déclara Jérémy. On a un Franz Hopper a libérer ! »
Odd, Ulrich et Aelita descendirent à la salle des scanners . Jérémy entama la procédure habituelle pour les virtualiser. Cependant, il atterrirent directement dans l’aréna, ce qui les étonna.
« Jérémy , pourquoi on est déjà dans l’aréna ?l’interrogea Odd.
-Ben je trouve comment vous éviter de vous fatiguer,(et toi je t’évite de vomir) et toi, tu râles?!Grogna Jérémy.
-Non, c’est pas ça, c’est juste que je me demandais pourquoi…
-Et comment t’as fait ça ? demanda Aelita, intéressée.
-Ben j’ai pensé…quand Xana s’était « déguisé » en Franz, la dernière fois, il vous avait transféré directement dans l’aréna, c’est bien ça ?(voir épisode « Franz Hopper ») Et bien je me suis dit que je pourrais retrouver le code qu’il a utilisé, et j’ai réussi. Voilà.
-Bravo Jérémy. On doit désactiver le compte à rebours, c’est ça ? continua Aelita.
-Oui oui. Et le bouton est…commença Jérémy.
-Juste en face. Acheva Ulrich.
-Allons-y. » compléta Odd.
Ils foncèrent vers le bouton et se disputèrent pour savoir qui appuierait dessus. Ce fut Ulrich qui gagna, et il appuya d’un geste ferme sur l’interrupteur. Celui-ci s’enfonça dans la paroi et y disparut. La salle se modifia, et devint toute plate. Des murs s'enfouirent dans le sol.
Ils suivirent les conseils de Jérémy, et arrivèrent à nouveau devant la grande sphère bleutée. Aelita s’avança, mais Odd l’arrêta d’un geste autoritaire, et passa devant : il voulait tester.
Jérémy vit apparaître l’écran qui demanda le code. Il activa son programme de bug. La fenêtre tremblota, sembla hésiter, puis tout à coup, le code s’afficha tout seul : Ana.
Jérémy bondit de joie et dit à ses amis :
« Ca a marché ! Vous voulez savoir ce que c’est le code ? Pour tout vous dire, je ne l’aurait jamais trouvé. Je sais pas quel rapport il a avec Franz, mais il est simple. Et bizarre. Je…
-Accouche ! hurlèrent les trois voix à l’unisson .
-Bon ok, ça va ! C’est « Ana ».
-Ana…murmura Aelita. Mais qu…Haaaa… »Aelita se prit la tête à deux mains et gémit : une vision.
Elle se revit dans le passé dans une maison à la montagne, dehors, en compagnie de sa mère et de son père. Elle faisait une bataille de boule de neige avec Franz. Et sa mère les regardait en riant. Mais un détail la choqua : sa mère était enceinte ! Tout à coup, cette dernière gémit. Elle se massa le ventre, mais rien n’y fit. Elle grimaça puis hurla : les contractions se faisaient de plus en plus fortes !
Franz sursauta et s’affola. Il téléphona aux urgences et patienta avec sa femme. Aelita les observaient en silence, mais elle voyait bien qu’il se passait quelque chose. Trop petite pour comprendre, elle ne savait pas pourquoi sa mère avait un gros ventre et pourquoi elle avait tant mal. Mais elle ne supportait pas de la voir souffrir, et de voir son père si anxieux.
Elle serra son doudou Mister Pück dans sa mais gauche. Elle ferma les paupière et se crispa, ces lèvres tremblèrent, et tout son corps frissonna. Ces yeux se firent humides, et des larmes coulèrent le long de ses joues.
Soudain, on frappa à la porte. Un grand homme en blanc. Deux. Trois. Un grand « hamac ».(selon Aelita)Des couvertures. Un camion dans l’allée. Sa mère fut déposée sur ce brancard et Franz Hopper prit Aelita par la main. Tous deux montèrent anxieusement dans l’ambulance…
Chapitre 7 : Papa!
Odd et Ulrich accoururent vers Aelita et l’aidèrent à se relever. Sur terre, Jérémy était dans tous ses états :
« Mais que ce passe t-il à la fin ?!s’énerva t-il.
-Rien de grave Jérémy. S’empressa de répondre Odd.
-Rien de grave ? Comment ça rien de grave ? braille le blondinet à lunettes. Qu’est ce qu’il c’est passé, qu’est ce qui lui est arrivé ?!
-J’ai eu une vision. Rassura Aelita.
-Une vision ?demanda Jérémy. Une vision de quoi ? Du passé ? De ton père ? De Lyoko ? De Xana ?
-De toute ma famille.
-Ha…fit Jérémy. Excuse-moi.
-C’est pas grave. Souffla Aelita.
-Bon, on y va dans cette bouboule ? commença à s’exciter Odd. Je veux aller à l’intérieur pour bouler et…
-Odd, tu sais que t’es niveau maternelle, là ?grinça Ulrich.
-Bon, Jérémy, on rentre ou quoi ? questionna Aelita.
-D’abord t’es pas capable de comprendr…enfin de bouler comme moi ! Toi, de toute façon, monsieuuuuur Ulrich, tu n’as aucun originalité, la preuve : Tu es toujours habillé pareil ! Autre exemple : ça fait 3 ans que tu essai de sortir avec Yumi et que tu remballe Sissi ! Toujours les même filles ! Aucune originalité !
-Et toi, parlons-en, riposta Ulrich, tu ne tiens pas deux jours avec la même fille, et pourquoi ? Parce que tu les bassine toutes(je tiens ça de Heidi) et que t’embrasses comme une buse (je tiens ça de Claire), que tu fais des blagues à deux balles(je tiens ça de Magalie) que tu…
-Ca va, c’est bon, j’ai compris, ferme-la !clama Odd. Pas la peine de vanner autant ton meilleur pote !
-Ok, ok. Fit Ulrich.
-BON ON Y VA ?! râla Aelita.
-OUAIS ! répondirent les deux vanneurs à deux balles sur le même ton.
-Faites gaffe quand même quand vous rentrerez, les alarma Jérémy, Xana a peut-être laissé des montres dedans ! Alors Odd, passe en premier. »Odd hocha la tête et entra prudemment . Il leur fit signe que tout allait bien, alors ils entrèrent tous, précautionneusement. A salle était une vaste coupole comme posée sur le sol, de l’intérieur, ses murs n’étaient plus des données, mais des murs blancs cassé. Le sol était d’un bleu clair, et crissait sous leur pas. Au centre se trouvait une chaise en « glace » et dessus reposait un silhouette affaissée. Elle portait de vieux vêtements, semblait-il, avait les cheveux gris et des lunettes opaques. Aelita s’avança lentement et chuchota :
« Papa ?…C’est toi ?
-…
-Papa, c’est Aelita, ta fille…HA ! »
La silhouette c’était relevée d’un seule coup, elle avait scruté Aelita derrière ses lunettes.
L’homme enleva son chapeau et baissa un peu son écharpe. Et tout le monde pu voir qui il était : C’était bien Franz Hopper, en chair et en os , mais un peu plus vieux que dans les visions de Aelita. Il sembla éberlué. Puis un sourire s’afficha sur son visage. Il tendit ses bras grands ouverts à Aelita. Bizarrement, celle-ci s’y jeta et ils se serrèrent très fort.
Plein de tendresse envahi le cœur de Aelita. Enfin le voilà, son père, le vrai ! Enfin elle retrouve sa famille ! Enfin elle peut ressentir une présence paternelle réconfortante ! Enfin elle est heureuse !
Les deux amis regardent la scène avec attendrissement. Je vais aussi vous dire : Même Odd versa une petite larme !
Jérémy, lui aussi, avait comprit ce qui se passait, et se réjouissait ! Non seulement il était heureux pour Aelita, qui avait enfin trouvé un membre de sa famille et pour Franz lui même, mais il était heureux aussi parce que Franz allait les aider à se débarrasser de Xana !
« Allez, viens Papa, on rentre sur terre !s’enthousiasma Aelita.
-Ravi de vous rencontrer monsieur ! firent Ulrich et Odd en même temps.
-Ravi aussi !leur répondit -il. Nous allons sur terre, vraiment ?questionna Franz. Alors je suis vraiment libéré, cette fois ? Et toi, Aelita, ta s…Enfin, XANA, ne t’as pas embêté depuis qu’il s’est échappé de Lyoko ?
-Ben non, Xana n’a toujours pas lancé d’attaques. C’est étrange d’ailleurs…Je me demande ce qu’il fabrique ! Il veut encore nous faire un coup fourré, je parie.
-Hum…fit Franz, pensif.
-Au fait, je t’ai pas raconté : On a cru que Xana avait attaqué la terre, hier, alors que non !rit Aelita. En fait il y avait un avion qui survolait la ville, et qui allait larguer une bombe, et on ne savait pas qui c’était. Y’avait même des rumeurs qui disaient que c’était une puissance maléfique -d’où le quiproquo- et le terroriste s’amusait à diffuser des messages pour faire peur aux gens. Mais c’était pas Xana, comme on l’a cru. Et oui, en fait, c’était(pourquoi je dis toujours c’était ?)un homme qui s’appelle Ben Ladane . Il est en prison, maintenant. C’est marrant ,non ?
-Je n’ai pas tout bien comprit, sourit Franz, mais heureusement que Xana ne vous a pas causé de tord. Dis moi Aelita, dès qu’on aura un peu de temps il faudra qu’on parle de plein de choses…
-Ben, dès qu’on sera sur terre . Et au fait je n’est pas fait les présentation ! On les fera sur terre aussi. (en sortant de la sphère)Jérémy, tu nous ramène ? On a Franz Hopper !C’est génialissime!
-OUAIS ! Ok, je vous ramène ! A tout de suite !s’écria Jérémy.
-Aelita, celui qui est aux commandes - Jérémy, c’est ça ?- il sait ce qu’il fait ?
-Mais oui papa. C’est même lui qui m’a ramenée sur terre et qui a trouvé le secret de la virtualisation ! D’ailleurs ça devrait marcher pour toi aussi. Alors ne t’inquiètes pas. C’est un petit génie de l’informatique, tout comme toi. En plus, il est super sympa !
-Et bien il a l’air d’être tout à fait charmant ce garçon, tel que tu me le décris !(Aelita rougit)
-Vous ne savez pas à quel point…rirent Jérémy et Odd. Ti a mo, Ti…aaaa mo. Ti a mo, ti…aaaa mo…chantonnèrent -ils.
-Odd, Ulrich ! C‘est pas marrant ! Pourquoi vous chantez ça ?!s’énerva Aelita.
-Ho, pour rien… »fit Ulrich, le sourire en coin.
Franz, Odd et Ulrich se regardèrent d’un œil complice. Franz sourit. Puis son corps commença à se dématérialiser, ainsi que celui de Aelita. Quelques instants plus tard, ce furent Odd et Ulrich qui commencèrent à s’effacer.
De retour sur terre, Aelita se précipita hors du scanner. Elle chercha du regard le second scanner actif. Elle le repéra par l’éclat incandescent qui filtrait entre ses deux portes.
Alors elle s’y précipita et attendit anxieusement tout de même. Et si la matérialisation ne marchait pas pour Franz Hopper ?Ils seraient bien avancés !
Mais le scanner s’ouvrit, et Franz apparut, bien réel ! Il en sortit, et devant le regard interrogatif d’Aelita, il comprit ce qu’elle voulait lui demander.
« Je vais bien, pas de problème.
-Super ! (tournant la tête vers un des autre scanner)Tiens, voilà les autres ! Viens papa, on monte voir Jérémy ! Tu vas enfin connaître ton sauveur !
-Hé, ho, attendez-nous ! »fit Odd, essoufflé, sortant à peine du scanner.
Ils allèrent tous dans le monte-charges et Aelita appuya sur le bouton. Quand ils arrivèrent en haut, Jérémy faisait les cents pas, et lorsqu’ il les vit, il hurla de joie. Aelita se précipita dans ses bras tellement elle était contente, et ils dansèrent gaiement. Alors Odd et Ulrich chantonnèrent… « Ti a mo, Ti…aaaa mo… » Gênée, Aelita lâcha Jérémy, et celui-ci se
précipita vers Franz Hopper.
« Alors c’est toi, mon sauveur ?demanda Franz.
-Oui, mais vous allez aussi être notre sauveur. répliqua Jérémy. Alors n’en parlons plus. Nous avons besoin de vous : Xana est à présent réel, et je ne sais pas comment l’arrêter ; mais je parie que vous oui !
-Holà, pas si vite mon garçon ! Bonjour, déjà.
-Oui, désolé, bonjour. Heu…ça va ?
-Oui ça va. Je vois que le petit ami de ma fille se soucie de la planète !
-Je ne suis pas son…
-Enfin, trêve de bavardage. Je suppose que vous avez des tonnes de questions à me poser ? Alors allez-y.
-Moi, moi d’abord ! s’excita Odd. Je voudrais savoir…Pourquoi Xana nous attaque , et pourquoi il voulait aller sur terre?
-Et bien, il vous attaque pour…heu
…(une lueur de désarroi passe dans ses yeux ; il cherche à dissimuler quelque chose) ben pour que Aelita soit seule fasse aux monstres !
-Pour avoir sa mémoire, ça on le savait !fit Odd. Mais pourquoi ? Je veux dire pourquoi il veux avoir la mémoire de Aelita ?Pour aller sur terre et y faire quoi ?
-Heu
…(une lueur d’inquiétude passe à nouveau dans ses yeux.) -Ben tu le sais bien Odd, il veut détruire la terre !s’enquit Aelita.
-Oui, oui, c’est ça.(« Je l’ai échappé belle, ils ont faillit savoir…mais Aelita ne doit pas le savoir. Mais, j’y pense, je pourrais en parler juste à Jérémy…)
-Mais que sont devenus les poursuivants dans les visions ? Et pourquoi s’être virtualisé sur Lyoko avec Aelita ?Que vous est-il arrivé ensuite ?Et pourquoi Aelita a perdu la mémoire de sa vie antérieure?demanda Ulrich.
-Heu…commença Franz. Les poursuivants des visions de Aelita sont en fait des agents du DGSE qui sont en fait des FBI à la française. Ils ont eu vent de mon projet de supercalculateur intelligent qui peut faire des retours dans le passé. Alors ils se sont mis en tête de me voler le projet(ils croyaient qu’il était entre de mauvaises mains)et m’ont poursuivit, moi et toute ma famille. Ensuite je me suis virtualisé sur Lyoko avec Aelita pour leur échapper, car ils auraient fait n’importe quoi pour arriver à leurs fins ; cela devenait dangereux pour Aelita. Je me suis dit que là, nous serions en sécurité. Mais quand nous sommes arrivés, j’ai remarqué que XANA avait créé de lui même 4 territoires en plus de ceux que j’avais programmés. Ainsi que des tours, sûrement pour canaliser toutes ses données. Et le comble : les monstres. C’est eux qui m’ont capturé et enfermé dans le cinquième territoire jusqu’à maintenant. Quant à Aelita, ils l’ont poursuivit aussi, mais elle a réussi se cacher. Mais je crois que la méduse à du lui effacer une bonne partie de sa mémoire. Voilà.
-Mais comment avez-vous réussi à nous contacter par l’intermédiaire de Sissi ? Et comment avez-vous pu activer ces tours depuis votre « cellule » ?s’enquit Jérémy.
-En fait, un jour j’ai essayé d’utiliser ma force mentale pour faire quelque chose. Et j’ai réussi. J’ai envoyer des ondes cérébrales et…je ne peux pas tout vous expliquer. Je n’ai moi même pas tout comprit. Enfin, en tout cas, j’ai réussi à activer une tour…
-Mais pourquoi Xana t’as capturé ?demanda Aelita.
-Je ne sais pas. Il s’est en quelque sorte rebellé. Mais je ne sais pas pourquoi.
-Une dernière question…s’informa Aelita.
Qu’est devenue ma mère et ma famille ? »
Chapitre 8 : Le secret de Franz Hopper.
Yumi se réveilla avant que son réveil ne sonne. Elle était en avance, et elle n’entendait pas un bruit dans la maison, signe que personne n’était encore levé. Elle jeta un coup d’œil à son réveil : 6h00.
Elle s’assit sur le rebord de sa fenêtre et regarda le soleil se lever. Elle aimer laisser son esprit vagabonder au rythme de son cœur. L’horizon, déjà, se colorait de rouge, virant au orange, puis au jaune d’or. Les nuages prenaient une teinte rose et orangée. Le vent soufflait dans les arbres, secouant les branche verdoyantes. Elle ferma les yeux. Ses pensées allaient à Ulrich . Un instant, elle cru sentir sa main effleurant la sienne, puis ses lèvres chaudes sur les siennes, et ses bras autour de sa taille. Elle cru entrevoir son visage, ses yeux d’un marron profond et sombre, où elle aimait tellement se perdre ; ses cheveux sauvages et bruns qui lui donnaient un air farouche, sa peau, si douce à caresser…
Elle aurait tant aimé qu’il soit là ! Mais la scène d’hier lui revenait déjà en mémoire. Les mots prononcés par son père rebondissaient dans sa tête en résonnant. Mais là n’était pas le pire. Non, le plus affreux, c’était la vision d’Ulrich lui jetant un dernier regard. Et surtout ses yeux, si beaux, mais si pleins de sentiments, qui lui avaient fait comprendre … que c’était fini. Il ne voulait pas lui causer d’ennui avec son père, et puis il avait prit ses paroles très au sérieux.
Elle avait essayé de lui dire que son père parlait la langue de bois, qu’il ne pensait pas vraiment ce qu’il disait…mais Ulrich avait éteint son portable.
Pourquoi avait-il menti à son père ? Pour se faire sermonner à sa place. C’était si beau pour Yumi…une telle preuve d’amour…Mais maintenant, c’était fini.
Yumi s’effondra et éclata en sanglots.
C’est alors que la porte s’ouvrit. Hiroki entra sans prévenir. Mais lorsqu’il vu les corps de sa sœur, secoué de sanglots, il se précipita vers elle pour la consoler.
« Yumi…qu’est ce qu’il se passe ? demanda t-il gentiment.
-Tu…tu ne peux pas comprendre…c’est…trop conpli…compliqué…sanglota t-elle.
-Yumi…ma sœurette…c’est à cause du dessin que j’ai fait de toi où t’avais une crotte sur la tête, c’est ça ?
-Non…
-Alors c’est à cause de Ulrich…c’est ça…
-Fous moi la paix avec ça !
-Mais…je veux simplement t’aider…
-Snifff…
-S’il t’a fait du mal, je vais le…tuer ce sale mec…
-Non, c’est papa…il…tu peux garder un secret ?
-Oui. Pour une fois, je te le jure. Croix de bois…
-C’est bon. C’est que…snif…il veux plus que je vois Ulrich. Et c’est mon meilleur ami, tu comprend ?
-T’inquiètes, je le dirais à personne que tu l’aime…
-HIROK…
-Mais avoue-le à la fin ! C’est vrai quoi ! Tu l’aime et alors ! Moi aussi j’aime quelqu’un ! Oupss…
-C’est qui ?
-Heu…(hésitation)…Marguerite…
-Ha ! Je le savais ! Hiroki est amoureux, Hiroki est amoureux !Hir…
-Hé ! C’est pas du jeu ! Toi tu m’engueule quand je le fais, mais toi…(Yumi avait retrouvé le sourire et partit déjeuner.)Voyons le point positif : au moins j’ai redonné le sourire à ma sœur…ha…qu’est ce qu’il ne faut pas faire quand on a une grande sœur AMOUREUSE…mon dieu… »
« Mais enfin, pourquoi tu ne veux pas lui dire ?!fit Jérémy.
-C’est..c’est trop compliqué pour elle. répondit Franz.
-Mais enfin, elle a bien le droit de savoir !Tu ne te rend pas compte ?!Elle a passé la moitié de sa vie sur Lyoko, à errer, cherchant quelqu’un pour l’aider. Et quand elle est arrivé sur terre, elle t’a cherché sans répit…Jusqu’à maintenant ! Elle a bien le droit de connaître ses origines, de savoir qu’est devenue sa famille !
-Tu ne peux pas comprendre…si je lui disais…elle…elle…d’abord, elle pleurerait toutes les nuits, et puis…elle m’en voudrait à mort. Chacun a ses secrets !
-Dis le au moins à moi !A deux, on pourrait trouver une solution !
-Bon, écoute, la seule chose que je peux te dire, c’est que j’ai retrouvé le dossier top secret des DGSE, et qu’il est chez moi, à l’ermitage. (le générique de fin de la saison 2)Et oui, je leur ai volé, et je l’ai caché là bas. Ho, ils ont bien fouillé, mais ils n’ont rien trouvé. Alors, tout les trois, Aelita, toi, et moi on ira le chercher. Ca lui donnera des réponses. Mais pas celles sur sa sœur …enfin je veux dire sa mère.
-Hopper, je vois clair dans ton petit jeu. Il y a quelque chose à propos de sa sœur que tu ne veux pas lui dire ! Car elle a une sœur, et pour je ne sais quelles raisons, tu veux le lui cacher, mais rassure-toi, si tu ne lui dis pas tout ce que tu dois lui dire, c’est moi qui le ferais.
-Pourquoi me menace-tu ? C’est pour son bien, et tu le sais.
-Non, je ne sais pas ! Mais je finirais par le savoir. Et à ce moment là…
-Bon, on fait quoi ? demanda Aelita, de l’autre coté de la salle. On va au bahut, où on cherche Xana ?
-Heu…Je crois que Franz aurait bien besoin d’une bonne douche, d’un rasoir, d’une brosse à dents et de nouveaux vêtements. N’est ce pas ?demanda Jérémy.
-Heu, oui, ça ne serait pas de refus ! » rit Franz .
Dans une salle de Chimie de haute technologie, un événement étrange était en train de se produire : Un spectre noirâtre se baladait dans la pièce. Il manipulait certaines machines, puis produisait un courant électrique ; il revenait sur ses pas et prenait un mélange dans une éprouvette ; il l’apportait à l’autre bout de la salle et le mélangeait dans un autre récipient…
« J’ai bientôt fini…Enfin mon vœux va se réaliser…et il n’y a pas ces empêcheurs de tourner en rond de Jérémy, Odd, Yumi et Ulrich…et surtout, SURTOUT, il n’y a pas cette traître de Aelita ! Personne pour me traîner dans les pattes ! (claquement sonore suivit d’une ouverture de porte)Tiens, j’ai trop vite parlé. Voilà un stupide garde du corps… »
Un courant électrique jaillit, frappant l’homme en pleine poitrine. Cela l’envoya valser au bout du couloir, s’affalant sur un tas d’hommes blessés par la même CHOSE. Le spectre retourna à ces projets.
Bientôt, il eut rempli 10 tuyaux, directement reliés à un espèce de sas avec une ouverture . Il enclencha une manette. Les 10 mélanges furent comme aspirés. Il entra dans le sas, qu’il referma sur lui même. Un voyant vert s’alluma quelque part sur le tableau de bord. Une fumé verdâtre se diffusa dans le sas…Un cri machiavélique se fit entendre…
«Alors, ça va mieux ?s’enquit Ulrich.
-Ho oui…ça fait tellement de bien une douche fraîche !sourit Franz.
-J’imagine…vous deviez vraiment empester des pieds…délira Odd.
-Oui, peut-être, répondit Franz, mais à ce que j’ai pu comprendre, toi tu pue des pieds même après une douche ! Ulrich me l’a obligeamment raconté !
-Ulrich, t’as pas fait ça ?
-Non, comment ai-je osé ! Ho, si tu savait comme je m’en veux… !le nargua Ulrich.
-Hé, au fait, merci pour les vêtements…les miens étaient vraiment très vieux…
-Mais dites voir, ça fait combien de temps que vous étiez sur Lyoko, dans cette prison numérique ?1ans ?2ans ?demanda Odd.
-6ans…répondit Franz d’un ton las. Six ans sans voir la lumière du jour, sans voir âme qui vive…
-Mais comment vous faisiez pour manger alors ?l’interrogea Ulrich.
-On a pas besoin de manger sur Lyoko. Répondit-il. Comment croyez vous que Aelita ai survécu ?
-C’est vrai…fit Odd, pensif .Mais dans ce cas, si vous pourriez survivre, pourquoi Xana ne vous a pas tué ?
-Je ne sais pas.
Elle…enfin je veux dire il avait sûrement quelque chose en tête. Peut-être avait-il besoin de moi ?
-Et…la mère de Aelita, il paraît qu’elle a été transférée sur Lyoko ?fit Ulrich.
-Je l’ai déjà dit devant Aelita, et je vous le redit, je ne peux rien vous dire sur ce sujet, alors n’insistez pas.(silence glacial)
-Voilà, j’ai trouvé un rasoir ! fit Jérémy, qui venait d’arriver dans la chambre d’Ulrich et Odd. Tu vas pouvoir te raser.
-Hey, depuis quand vous vous tutoyez, vous deux ?voulut savoir Odd.
-Depuis que tu pue des pieds !lança Ulrich.(chamaillerie que je passe)
-Non, depuis que nous avons eu une petite discussion… »grinça Jérémy.
Yumi arriva dans la cour. Personne de la bande. Alors elle partit chercher un chocolat chaud. Toujours personne. Puis la cloche sonna. Encore personne.
Elle alla en cour. Mais elle avait complètement zappé que la prof de français leur donnait les résultats du brevet…si seulement elle n’avait pas la moyenne…elle pourrait rester ici un an de plus…mais impensable !Il fallait qu’elle aille au lycée et q’elle réussisse ses études.
« Sophia :bravo, tu as un avenir de prof !fit la prof.
-OUAIS !hurla Sophia. J’ai eu 17, j’ai eu 17 !!!
-Martin : c’est juste…mais tu passe dans ma matière !
-Cool !
-Christian…désolée, tu es recalé…
-Naaaann…
-Ne t’inquiètes pas, tu pourra te rattraper !
-William : voyons voir…voilà !C’est pas mal du tout, pour quelqu’un qui est arrivé cette année ! 13,5. Prenez en de la graine, vous autres.
-Mortel !
-Yumi…je suis déçue, je dois te l’avouer. Mais bon, c’est pas mal, 15.
-C’est pas mal !?hurla Yumi. MAIS C’EST GENIAL, OUAIS ! YES YES YES YES YES ! (pour elle)Xana, tu as peut-être gâché ma vie, mais tu ne gâchera pas mes études !(à William)Alors, content ?
-Ouais, mortel ! Et toi ?
-Ben, ouais, mais j’attend de voir les autres matière, je ne crie pas victoire trop vite.
-Tu parle, tu es dans les premiers de la classe. Moi, je suis dans les derniers.
-Avec 13,5 ? Tu délire mon vieux ! »
« On retourne au labo ?proposa Aelita. On ne sait pas ce que Xana nous réserve.
-Bien dit ! Moi, je suis partant ! clama Odd.
-Moi aussi. Firent Ulrich et Jérémy.
-Allons-y, déclara Franz. Qu’on en finisse. Je crois que j’ai une idée pour le chercher…Mais je pense en revanche que Ulrich et Odd devraient aller en cour.
-Hé, mais pourquoi ?! râla Odd. Moi je veux venir. En cour, je vais encore…
-Laisse, il a raison, et puis on ne sera pas utile la bas. En plus, si on revient au cour de la journée au collège, on sera peut-être excusés. Et puis…Yumi va avoir les résultats du brevet…fit Ulrich .
-Evidemment, si YUMI a ses résultats…le provoqua Odd.(Ulrich lui lança un regard noir.)
-On règlera ça plus tard…grinça Ulrich entre ses dents.
-Plus tard, toujours plus tard…c’est lassant. continua Odd. Moi je dis que t’as peur. Et ouais, t’as les chocottes quoi.
-Tu vois ça ?(Ulrich lui montra son bras musclé)Et bien CA va atterrir dans ta tronche si tu fais pas gaffe. Comprit ?
-Ok, ok, on va en cour !se défila Odd en partant en courant vers leur actuelle salle de cour .
-Bon, ils sont partit. fit Franz. Je vous emmène à l’ermitage.
-Mais pourquoi ? questionna Aelita.
-Pour voir le dossier. » dit simplement Franz.
A la sonnerie, Odd et Ulrich remballèrent leurs affaires en vitesse. Mais à peine étaient-ils sortis dans le couloir, que Sissi se jeta sur Ulrich.
« Ulrich, vient, il faut que je te présente Maxime !
-Hein ?Ha, oui, ton copain…
-Mais fout lui la paix !s’exclama Odd.
-Mais, non, vient Odd, ça va être drôle…rit Ulrich.
-Ok. »
Quelques minutes plus tard, devant les grilles du collège, il virent un garçon étonnamment ressemblant à Ulrich. En fait, il avait pratiquement le même visage, les mêmes yeux et le même nez, mais il n’avait pas la même expression ni le même style de vêtements : il portait un long jean délavé et large, un tee-shirt noir avec une tête de mort, et il portait des espèces de bracelets avec des pics ; cependant, il avait un air très doux.
« Salut !fit le garçon. C’est donc vous Odd et Ulrich ? Sissi m’a beaucoup parlé de vous. Surtout de toi Ulrich… (il le dévisagea) C’est vrai qu’on se ressemble !
-Heu..ouais…salut…fit Ulrich.
-Salut ! dit Odd.
-Voilà, je voulais simplement que vous fassiez connaissance. rit Sissi. Bon, bah je vous laisse, les cours sont finis.(Elle sortit et prit Maxime par la main)On se revoit plus tard !
-Hé, Sissi !l’interpella Ulrich.(elle se retourna) Content que tu soit heureuse !
-Merci !(Sissi était surprise, mais heureuse et rayonnante)C’est vrai que je suis heureuse. J’ai enfin trouvé l’homme de ma vie…(regards attendrissants pour Maxime).
-Et moi la Sissi de ma vie ! »fit Maxime en l’embrassant tendrement. Sur ce, ils partirent bras dessus bras dessous.
Ulrich sourit et se retourna vers Odd. Bizarrement, celui-ci était planté là, le regard vide, la bouche béante. Ulrich secoua une main, puis l’autre devant ces yeux, mais rien n’y fit. Odd était choqué.
Franz, Jérémy et Aelita étaient en route vers l’ermitage. Aelita se demandait ce que contenait le dossier qu’elle allait voir.(Si elle avait été moi, elle l’aurait vu dans le générique de la saison 2, mais tout le monde n’a pas la chance d’être moi ! Sauf moi…)Elle se demandait s’il contenait des réponse aux questions qu’elle se posait sur sa mère. Elle fut prise de vertiges et chancela.
Heureusement, Jérémy la rattrapa. Soucieux, il lui demanda si tout allait bien. Elle lui répondit que oui. Franz n’avait rien remarqué et s’était éloigné.
Ils repartirent, mais pour plus de sûreté, Jérémy lui pris la main. Ils frémirent tous les deux.
Ils arrivèrent enfin devant l’ermitage, cette vielle demeure toute abîmée. Franz ouvrit des yeux ronds comme des billes. Il entra en courant, et vit l’état de la maison : saccagée et pleine de poussières.
« Mon dieu !s’exclama t-il. Dans quel état est ma maison !
-Tu t’attendais à y trouver quoi, ou bout de 6 ans ?balança Jérémy.
-Non, c’est pas vraiment la poussière, fit-il, mais c’est plutôt qu’ils ont tout fouillé et tout dévasté ! Mais ils n’ont rien trouvé, j’en suis sûr !(