Lyokophile à vie
Messages: 223
Inscription: 15 Oct 2006, 00:33
Localisation: Ducos-Martinique (Plus communément appelé Madinina)
Le bleu du ciel
C’était une belle nuit d’été. Nos cinq héros étaient allongés dans l’herbe, contemplant les étoiles. Ulrich vêtu de son éternel gilet vert, de son pantalon marrons et de son t-shirt vert d’eau, réfléchissait intensément. Odd, à la droite du beau brun, vêtu de son gilet à manches longues et de son pantalon gris, lançait des blagues, comme toujours. Aélita, quand à elle, était à la droite de Odd, avec sa robe rose et ses bottes en fourrure. A côté d’elle Jérémie, le jeune blondinet à lunettes, avec son pantalon beige et son gilet à manches longues bleu et enfin, à côté de Jérémie Belpois, Yumi Ishiyama, une belle japonaise, vêtu d’un pantalon et d’un pull noirs.
-Vraiment Ulrich, je l’adore. Elle est un peu collante, mais sympa. Tu devrais essayer de sortir avec elle, juste pour voir ce que ça fait! Lança Odd de sa voix fluette.
-Odd, t’es vraiment malade. Je ne pourrai pas supporter de me coltiner ce pot de colle, même pour une seconde ! Répondit Ulrich très sérieux.
-Ouais ouais, si tu ne veux pas de Sissi, c’est parce que t’es amoureux de Yumi ! Et puis, t’as raison Ulrich. Ca m’étonnerais que notre Yumi apprécie de savoir que Ulrich joue les Roméo avec Sissi. Continua Odd.
-Qu’est ce que tu cherches à dire Odd ? Fit Yumi exaspérée.
-Moi ? Rien… Répondit Odd en prenant un air innocent.
-C’est ça ! Ajouta Jérémie avant que toute la bande se mette à rire.
Ils étaient tous très soudés et liés grâce à un secret. Xana. Une intelligence artificielle qui, par l’énergie électrique, activait des tours lui permettant d’agir sur terre.
Maintenant, Aélita, Yumi, Ulrich, Odd et Jérémie étaient à la bibliothèque pour faire leur exposé d’histoire. Sauf pour Yumi qui a un an de plus que nos quatre amis et qui prépare un devoir de biologie.
La bibliothèque est silencieuse. Couleur bois, avec un papier peint blanc, sur les murs sont accrochés quelques tableaux historiques. A côtés des étagères ou sont posées des livres, il y a des tables, dont une ou sont assis nos héros.
-Charlemagne invente l’école. Quel sujet passionnant !S’écria Odd.
-Monsieur Della Robbia ? J’apprécierais que vous respectiez ceux qui travaillent en faisant moins de bruit ! L’avertit la voix criarde d’une surveillante aux cheveux crépus.
Odd ne répondit pas, se contentant simplement de se mettre la main sous la mâchoire en fronçant les sourcils, tandis que Jérémie, Aélita, Yumi et Ulrich pouffent de rire.
Puis, alors que tout le monde se remet au travail, Ulrich lève la tête et observe discrètement Yumi. Il détourne son regard de la jeune japonaise, un sourire béat sur le visage, pour regarder dehors. Le regard du jeune brun s’assombrit. Le temps n’était pas très beau. Le ciel était chargé de nuage, eux-mêmes chargés de pluie.
Au moment où Ulrich soupira, quelques gouttes s’écrasèrent mollement sur la vitre de la bibliothèque qui se trouvait un peu plus loin à côté de lui. Très lentement, il commença alors son exposé.
Jérémie et Aélita, toujours très organisé avançaient à grands pas, tandis qu’Ulrich et Odd stagnaient au même niveau, c’est à dire rien. Ils étaient bloqués.
-Bon, tout d’abord on va… mettre nos idées en vrac sur une feuille… et puis, on verras la suite après… Proposa Ulrich en sortant une feuille de son classeur.
-Bon, qu’est ce que tu propose Roméo ? L’interrogea Odd en feuilletant une grosse encyclopédie.
-Ben… tout d’abord, à mon avis, il faut…une intro et puis…un sommaire et puis… Réfléchit Ulrich en notant tout ce qu’il disait sur la feuille.
-Ouais, mais après? L’interrogea Odd perplexe.
-J’en sais rien! Réfléchis toi aussi !
-Je fais que ça je te signale, mais pour un beau garçon comme moi, c’est plutôt dur de ne pas penser aux millions de filles qui me proposent leurs cœurs chaque jours!
-C’est ça ouais ! Fit Yumi qui levait pour la première fois la tête de son cahier.
Ulrich étouffa un rire. Il était assis en face de Yumi ce qui lui permettait de l’observer sans être vu. Ulrich avait parfois l’impression que Yumi «était plus qu’une amie dans son cœur. Pour tout dire, il en était amoureux, mais n’osait rien lui dire.
Pour la japonaise aussi, Ulrich était plus qu’un ami. Mais sa timidité l’empêchait de le lui avouer. Elle préférait mentir en affirmant le contraire de ce que Odd qui savait tout, disait.
-Ulrich, tu pourrais pas arrêter de regarder Yumi un instant et nous trouver des idées? Murmura Odd tout bas.
-Arrêtes avec ça! Murmura Ulrich embêté.
-Aïeeeee ! Ca fait mal ! Qui a fait ça ? Demanda Odd en regardant Ulrich et Yumi à tour de rôle.
-Ca t’apprendra à arrêter de dire n’importe quoi. Répliqua Yumi en retournant à son cahier.
-Alala ! Elle est pas un peu violente Ulrich ? Soupira Odd en frottant son genoux droit qui avait reçu un coup de pieds.
-Qu’est ce que j’en sais. Murmura Ulrich en se levant pour aller chercher une grosse encyclopédie.
-C’est bien ta petite amie non ? Cria Odd tandis que la surveillante le fixait d’un air sévère.
-A la prochaine faute, c’est un allé simple pour le bureau du principal! Décida t-elle.
Ulrich revînt et lâcha l’encyclopédie, sur la table, où se trouvait la main de Odd qui ne se mordit la main gauche pour ne pas hurler.
Satisfait, Ulrich s’installa et commença à feuilleter l’encyclopédie à la rechercher d’informations sur Charlemagne.
-Pourquoi t’as fait ça? L’interrogea le blondinet dont la main droite virait au rouge.
-Pour ce que tu as dit tout à l’heure. Yumi n’est pas ma petite amie.
-Mais c’est la vérité! Dit Odd avant de se recevoir un second coup de pieds de Yumi.
La matinée passa lentement et à midi, Yumi déjeuna au collège avec ses amis, puis ils décidèrent d’un commun accord d’aller dans la chambre d’Ulrich et Odd.
Yumi était assise sur le lit d’Ulrich avec Aélita et Odd. Ulrich et Jérémie étaient assis en face d’eux sur le lit opposé avec Kiwi qui dormait.
-Xana est calme depuis quelques temps… c’est louche… Lança soudain Jérémie soucieux.
-Cesse de t’inquiéter Einstein, fais comme moi, vis sans soucie et croque la vie à pleine dents! Répondit Odd en croquant dans une pomme.
-Après tout ce que tu as avalé à la cantoch t’as encore faim? Demanda Ulrich étonné.
-Ben quoi, j'ai pris que trois part de pate à la sauce bolognaise et six éclairs au chocolat! Se défendit le blondinet.