Voyage vers l'amour-Tome II

Ahlala...^^, je sais je vous ai fait poireauter assez longtemps (ah, z'êtes pas patients^^)...Voici enfin la suite de ma fic "Voyage vers l'amour", le tome II. Bonne lecture à tous!
Voyage vers l’amour - Tome II.
Il faisait froid, horriblement froid. Cela n’empêchait cependant pas Ulrich de penser chaleureusement à sa bien-aimée Yumi. La Japonaise avait subi de graves blessures suite aux coups qu’elle avait eu en percutant les murs de la ville lors de son périple avec Ulrich dans les vagues du tsunami. Elle avait, de plus, passer plusieurs minutes au fond de l’eau sans oxygène. Elle était donc restée à l’hôpital de Kyoto. Et Ulrich…avait du rentrer en France. Un chagrin énorme avait prit place dans son cœur quand il avait compris qu’il ne pourrait rester au chevet de la jeune fille.
En ce moment, il était en compagnie de ses amis. En plein cours de Physique. Tout le collège avait été prévenu que Yumi et Ulrich avait été pris dans les vagues du raz-de-marée. Jérémie, Odd, Aelita et Natacha avaient accueilli Ulrich, le réconfortant sur la santé de Yumi qui s’améliorait. Sissi aussi s’était fait une joie de retrouver le jeune homme. Elle ne le quittait plus désormais, ce qui avait le don d’exaspérer le beau brun.
Sa seule consolation était qu’il allait retourner au Japon le lendemain avec ses amis qui avaient reçu l’autorisation de partir également.
« Elle me manque tellement…(il croisa le regard de Sissi, flamboyant d’amour pour lui) Beuuhh…elle me dégoûte celle-là c’est pas possible…vivement qu’on parte, j’en peux plus. »
Il pensa à Yumi qui fulminerait si elle voyait la peste de service tourner autour de lui. Un sourire se dessina lentement. Bientôt, il aurait Yumi tout à lui…Et ça, c’était le plus beau.
Une craie crissa douloureusement. Ulrich en sursauta de même pour Sissi qui s’arrêta de contempler le jeune homme.
-Mr Stern…pouvez-vous répéter ce que je viens de dire ?fit la voix cassante de Mme Hertz à travers la classe.
-Bah euh, vous avez dit que…euh…
Dés la rentrée des vacances de Noël, Ulrich s‘était retrouvé encore plus perdu en cours qu’auparavant. Il se tracassait pour Yumi, en oubliait presque de réviser. Jérémie avait fait alors tout son possible pour ramener le jeune homme à la réalité mais rien n’y faisait. Ulrich restait dans son royaume où seule Yumi pouvait l’en sortir. Yumi avait appelé un jour. C’était pour Noël. Ulrich et elle étaient restés des heures au téléphone à se parler de tout et de rien…juste apprécier la voix de l’autre, se tenant pourtant à des kilomètres loin de l’autre. Ils avaient terminés par des mots doux tendres qui avaient réconfortés le cœur du beau brun.
-Alors ? J’attend !s’impatienta la prof.
-Eh bien…
Jérémie griffonna quelque chose sur un morceau de papier et le glissa discrètement sous les yeux d’Ulrich.
-Euh…vous disiez qu’on devait utiliser les notions apprises l'année dernière pour faire cet exercice.
-Oui…c’est cela…dites merci à votre ami Belpois…venez donc faire cet exercice au tableau justement…
Le visage d’Ulrich blêmit. Heureusement pour lui, la sonnerie retentit dans le bâtiment.
-Vous ferez cet exercice pour lundi prochain !s’égosilla Mme Hertz tandis que les élèves s’en allaient à flot de la classe.
Ulrich se dépêcha de boucler ses affaires et partir avec ses amis. Il passa rapidement à côté de la prof qui le retint tout de même par la manche de sa veste.
-Ulrich !Peux-tu rester deux minutes, il faut que je te parle.
-Euh oui, d’accord…
Le jeune homme échangea un regard avec ses amis avant de reporter son attention sur sa prof.
-Tu sais Ulrich…je sais que la Physique n’est pas ton fort, mais tu es en baisse depuis la rentrée…ton niveau revient comme il était avant que tu ne partes au Japon. Mais cela n’a aucun rapport. Ce que je voulais te dire, c’est qu’il ne te reste que 6 mois pour faire tes preuves, tu le sais, n’est-ce pas ?
-Oui…oui, je sais, bégaya Ulrich.
-Mr Delmas a reçu un appel de ton père.
-Mon…mon père ? Pourquoi ?
-Tout d’abord, il voulait prendre de ton nouvelles ici. Puis il a longuement parlé avec le proviseur. De ton orientation. Ton père a trouvé une école de…de…ah, je ne sais plus, le sport que tu pratiques…
-Le penchak-silat ?
-Oui, c’est ça.
-Eh bien, il pense que, vu tes notes, comparées à ton potentiel dans cet art martial, il serait beaucoup plus judicieux pour toi que tu ailles dans cette école.
-Mais…je…au début, j’avais pensé suivre un entraînement avec le grand-père de Yumi.
-Ulrich…tu sais que tu ne pourras pas rester indéfiniment avec Yumi…je ne connais pas vos relations mais je les imagine assez bien. On ne suit pas tout le temps ses amis. A un moment ou un autre, les chemins se séparent. Il est clair que vous n’aurez pas la même orientation, ni les mêmes métiers…Il faut que tu t’y fasses. Un jour, et même très rapidement, vous devrez vous séparer.
Ulrich baisse la tête lentement. Bien sûr qu’il le savait qu’il allait devoir quitter Yumi. Mais la solution était à portée de main…et même s’ils devaient se séparer, ce ne serait que pour très peu de temps, il se le promettait.
-J’espère que tu comprends Ulrich. Allez, va déjeuner, conclut Mme Hertz.
Le jeune homme remercia et salua la prof et partit d’un pas traînant vers le réfectoire.
Voyage vers l’amour - Tome II.
Il faisait froid, horriblement froid. Cela n’empêchait cependant pas Ulrich de penser chaleureusement à sa bien-aimée Yumi. La Japonaise avait subi de graves blessures suite aux coups qu’elle avait eu en percutant les murs de la ville lors de son périple avec Ulrich dans les vagues du tsunami. Elle avait, de plus, passer plusieurs minutes au fond de l’eau sans oxygène. Elle était donc restée à l’hôpital de Kyoto. Et Ulrich…avait du rentrer en France. Un chagrin énorme avait prit place dans son cœur quand il avait compris qu’il ne pourrait rester au chevet de la jeune fille.
En ce moment, il était en compagnie de ses amis. En plein cours de Physique. Tout le collège avait été prévenu que Yumi et Ulrich avait été pris dans les vagues du raz-de-marée. Jérémie, Odd, Aelita et Natacha avaient accueilli Ulrich, le réconfortant sur la santé de Yumi qui s’améliorait. Sissi aussi s’était fait une joie de retrouver le jeune homme. Elle ne le quittait plus désormais, ce qui avait le don d’exaspérer le beau brun.
Sa seule consolation était qu’il allait retourner au Japon le lendemain avec ses amis qui avaient reçu l’autorisation de partir également.
« Elle me manque tellement…(il croisa le regard de Sissi, flamboyant d’amour pour lui) Beuuhh…elle me dégoûte celle-là c’est pas possible…vivement qu’on parte, j’en peux plus. »
Il pensa à Yumi qui fulminerait si elle voyait la peste de service tourner autour de lui. Un sourire se dessina lentement. Bientôt, il aurait Yumi tout à lui…Et ça, c’était le plus beau.
Une craie crissa douloureusement. Ulrich en sursauta de même pour Sissi qui s’arrêta de contempler le jeune homme.
-Mr Stern…pouvez-vous répéter ce que je viens de dire ?fit la voix cassante de Mme Hertz à travers la classe.
-Bah euh, vous avez dit que…euh…
Dés la rentrée des vacances de Noël, Ulrich s‘était retrouvé encore plus perdu en cours qu’auparavant. Il se tracassait pour Yumi, en oubliait presque de réviser. Jérémie avait fait alors tout son possible pour ramener le jeune homme à la réalité mais rien n’y faisait. Ulrich restait dans son royaume où seule Yumi pouvait l’en sortir. Yumi avait appelé un jour. C’était pour Noël. Ulrich et elle étaient restés des heures au téléphone à se parler de tout et de rien…juste apprécier la voix de l’autre, se tenant pourtant à des kilomètres loin de l’autre. Ils avaient terminés par des mots doux tendres qui avaient réconfortés le cœur du beau brun.
-Alors ? J’attend !s’impatienta la prof.
-Eh bien…
Jérémie griffonna quelque chose sur un morceau de papier et le glissa discrètement sous les yeux d’Ulrich.
-Euh…vous disiez qu’on devait utiliser les notions apprises l'année dernière pour faire cet exercice.
-Oui…c’est cela…dites merci à votre ami Belpois…venez donc faire cet exercice au tableau justement…
Le visage d’Ulrich blêmit. Heureusement pour lui, la sonnerie retentit dans le bâtiment.
-Vous ferez cet exercice pour lundi prochain !s’égosilla Mme Hertz tandis que les élèves s’en allaient à flot de la classe.
Ulrich se dépêcha de boucler ses affaires et partir avec ses amis. Il passa rapidement à côté de la prof qui le retint tout de même par la manche de sa veste.
-Ulrich !Peux-tu rester deux minutes, il faut que je te parle.
-Euh oui, d’accord…
Le jeune homme échangea un regard avec ses amis avant de reporter son attention sur sa prof.
-Tu sais Ulrich…je sais que la Physique n’est pas ton fort, mais tu es en baisse depuis la rentrée…ton niveau revient comme il était avant que tu ne partes au Japon. Mais cela n’a aucun rapport. Ce que je voulais te dire, c’est qu’il ne te reste que 6 mois pour faire tes preuves, tu le sais, n’est-ce pas ?
-Oui…oui, je sais, bégaya Ulrich.
-Mr Delmas a reçu un appel de ton père.
-Mon…mon père ? Pourquoi ?
-Tout d’abord, il voulait prendre de ton nouvelles ici. Puis il a longuement parlé avec le proviseur. De ton orientation. Ton père a trouvé une école de…de…ah, je ne sais plus, le sport que tu pratiques…
-Le penchak-silat ?
-Oui, c’est ça.
-Eh bien, il pense que, vu tes notes, comparées à ton potentiel dans cet art martial, il serait beaucoup plus judicieux pour toi que tu ailles dans cette école.
-Mais…je…au début, j’avais pensé suivre un entraînement avec le grand-père de Yumi.
-Ulrich…tu sais que tu ne pourras pas rester indéfiniment avec Yumi…je ne connais pas vos relations mais je les imagine assez bien. On ne suit pas tout le temps ses amis. A un moment ou un autre, les chemins se séparent. Il est clair que vous n’aurez pas la même orientation, ni les mêmes métiers…Il faut que tu t’y fasses. Un jour, et même très rapidement, vous devrez vous séparer.
Ulrich baisse la tête lentement. Bien sûr qu’il le savait qu’il allait devoir quitter Yumi. Mais la solution était à portée de main…et même s’ils devaient se séparer, ce ne serait que pour très peu de temps, il se le promettait.
-J’espère que tu comprends Ulrich. Allez, va déjeuner, conclut Mme Hertz.
Le jeune homme remercia et salua la prof et partit d’un pas traînant vers le réfectoire.