Guilty

Imaginez vous-même l'évolution des relations entre les personnages ! Amour ? Amitié ? À vous de décider !

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Jeune Lyokophile

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Message 28 Jan 2011, 19:09

Guilty

Bonsoir à tous !
Cela fait très très très longtemps que je n'ai rien posté, que ce soit commentaire, fanfic... Mais je n'ai jamais cessé de visiter ce bon vieux fofo !
J'ai relu récemment par nostalgie la première fanfic que j'ai envoyée, Un Piège sentimental, qui avait bien plu aux lecteurs. Ça m'a rappelé aussi à quel point j'aimais recevoir leurs avis, et donner des petits moments de lectures agréables.
C'est pourquoi je me suis enfin décidé à poster la suite, Guilty.
Cette fanfic n'est pas vraiment dépendante de la première, mais quelques allusions pourraient surprendre ceux qui n'ont pas lu la première, c'est pourquoi je préfère le préciser maintenant.
Voilà, assez de blabla, et bonne lecture !


Guilty


La vie semble si légère et simple, malgré les quelques petits tracas qu'elle peut nous prodiguer. Mais personne ne pourrait imaginer que cette paisible existence était menacée de seconde en seconde par Xana. Mais pas de panique. Nos cinq héros sont à l'affût. Bien sûr leur tâche est lourde et pénible : endurer les difficultés de tout adolescent lambda et mettre de côté les sentiments, les ressentis, et les désirs personnels, dans le but de préserver un monde qui ignore tout de cela n'est pas aisé. Heureusement, la lourdeur de cet acte héroïque est largement compensée par la valeur inestimable de leur profonde amitié, aussi solide que leur détermination face à l'ennemi toujours plus malfaisant.
Sur le pont de la vieille usine, la bande marchait tranquillement, comme à son habitude après une mission de routine sur Lyoko.

- Vous avez vu comme j'ai assuré ?! Franchement, vous pouvez le dire : je suis exceptionnel ! S'exclamait le blondinet aux cheveux en pointe.
- T'as raison Odd. Ta dévirtualisation par contre... Elle était moins "exceptionnelle" : se faire dévirtualiser par un Kankrela... C'est pas très glorieux ! Se moqua son ami brun.
- Tu l'as dit, Ulrich ! Du grand art ! Et on était aux premières loges pour assister à ça Yumi et moi ! Pas vrai ? Déclara la jeune fille aux cheveux roses, prise d'un fou rire en repensant à la scène.
- Oh oui c'est vrai ! Il nous faisait tout son discours de vantard et... PAF ! Un laser en plein dans le dos ! C'était hilarant ! Confirma la jolie japonaise, elle aussi pliée en quatre.
- J'aurais bien voulu voir ça ! dit Jérémie. Imaginant le moment.

Odd se sentit terriblement vexé et honteux à l'écoute des moqueries de ses amis. Néanmoins, il avait largement l'habitude : depuis plus de deux ans que ces cinq-là se connaissaient... Il n'avait pas changé ! Le même maigrich... "svelte" arrogant, prétentieux, et frimeur. Mais après tout... C'était son attitude hautaine qui faisait tout son charme (enfin, selon lui) . Quand il en eut assez de subir toutes ces railleries, il décida de changer radicalement de sujet.

- Au fait les amoureux ? Pourquoi vous vous prenez pas la main comme un mignon petit couple ? Pourquoi vous vous donnez pas des petits noms ? Vous êtes fâchés ?

En effet, Ulrich et Yumi sortaient ensemble depuis un peu plus de deux mois. Et oui ! Deux mois de bonheur, de plaisir, de baisers... D'amis qui viennent sans cesse les déranger, les taquiner, les harceler (enfin, surtout Odd ! ). Ils évitaient tout de même d'afficher leur amour devant tout le monde, et devant leurs amis... Cela n'avait pourtant pas empêché William et Sissi, leurs deux pots de colle respectifs, d'apprendre l'heureuse nouvelle, et de tomber dans une rage folle.

" C'est scandaleux ! Scandaleux ! Mon Ulrich avec ce corbeau ?! Et dire qu'il m'avait... Moi ! avait-elle hurlé dans toute la cour, après les avoir vu échanger un baiser furtif. "

Après cela, tous les élèves du lycée furent au courant, et les deux amoureux découverts se firent encore plus discrets qu'ils ne l'étaient déjà avec une étrange et désagréable sensation d'être épié par tous leurs camarades, et surtout par Milly et Tamiya, les journalistes vedettes à la tête des " Echos de Kadic ".

- Discrétion ! Tu sais ce que ça veut dire Odd ?! Gronda Ulrich exaspéré, et rouge de gêne.
- C'est justement pour éviter ce genre de remarque bidon qu'on agit pas comme un "mignon petit couple" devant tout le monde ! Ajouta Yumi dans le même état que son petit ami. Les petits noms c'est pas notre truc, et surtout... On a aucune raison d'être fâché l'un contre l'autre en plus !
- Au contraire. Confirma-t-il en la regardant tendrement dans les yeux.
- Ah ben voilà ! Un regard amoureux, au moins ! C'était pas trop demandé ! S'exclama Odd satisfait.
- Tu ferais mieux de les laisser tranquilles si tu ne veux pas servir pâtée pour Kankrela à la prochaine mission ! Conseilla Aelita.
- Ou finir dans le fleuve ! Renchérit Jérémie.

La plaisanterie fut brusquement interrompue par la sonnerie du téléphone portable d'Ulrich.

- Allô ? Papa, c'est toi ?! Demanda-t-il enjoué.

Il revint lentement sur ses pas, afin de pouvoir poursuivre la discussion, à l'écart du groupe, de sorte à ne pas être entendu. Son père et lui avaient connu de très chaleureuses réconciliations il y a deux mois, et en étaient très heureux.

- Comment allez-vous, Maman et toi ? Ça fait longtemps que je n'ai pas eu de vos nouvelles.
- Et bien... Je me porte bien, du moins... j'essaye, et ta mère est toute excitée depuis plusieurs jours. Répondit le père mi-ironique, mi-contrarié.
- Ah bon ? Mais... Qu'est-ce qu'il se passe ?
- C'est justement pour ça que je t'appelle, fiston... Ta tante Célia va bientôt se remarier, et ta mère tient à ce que tu assistes à la cérémonie !
- Quoi ?!

Célia était la sœur de sa mère. C'était une femme d'affaire très douée, talentueuse, et intelligente... Mais elle était vraiment orgueilleuse, exigeante, têtue, et insupportable ! Ses grands airs tapaient sur les nerfs de tout le monde, ce qui lui valait des relations amoureuses catastrophiques. De plus, elle n'avait jamais réellement accepté son beau frère qu'elle considérait indigne de son adorable petite sœur ! En revanche, ces dernières entretenaient de très bonnes relations, malgré le fait que Célia traitait Ulrich comme s'il était encore un gamin.

- Mais Papa ! J'ai déjà assisté à ses trois derniers mariages ! Jusqu'à quand Maman me fera-t-elle encore subir ça ?!
- Jusqu'à ce que tu sois un adulte responsable et indépendant qui puisse faire tout ce dont il a envie. Ironisa M. Stern. En attendant, tu feras tout ce qu'on te dit, Ulrich Jean-Sébastien Stern !
- Arrête ! Tu sais très bien que je déteste quand tu m'appelles par mon nom complet !!! Vociféra le jeune homme.
- Je sais. C'était pour voir si ça te faisait toujours le même effet ! Blagua le père.
- Ben t'as vu !
- Oui, bon trêve de plaisanteries... Je suis passé à ton collège en coup de vent pour déposer ton smoking dans ta chambre, mais tu n'étais pas là.
- Euh... Je suis allé faire un tour dans le parc avec mes amis.
- Ce n'est pas grave. Je suis repartit aussitôt de toute façon : j'avais un rendez-vous. C'est juste que ça m'aurait fait plaisir de te voir.
- A moi aussi.
- D'ailleurs, en parlant d'amis, tu peux inviter Yumi si jamais tu as peur de t'ennuyer à la fête.
- Ah bon ? Je... peux ? Demanda le beau brun surpris et gêné par cette proposition.
- Bien sûr ! Et puis... Ça nous ferait plaisir à ta mère et à moi de la rencontrer !
- Eh bien... Je lui en parlerai. Mais... Au fait... Elle aura lieu quand cette cérémonie ?
- Euh... Ce... Weekend.
- Quoi ?! Et c'est que maintenant que tu le dis ?!
- Je suis vraiment désolé, fiston ! Je me suis dit qu'il valait mieux que tu l'apprenne le plus tard possible pour encaisser le "choc".
- Oui mais quand même !
- Oui je sais c'est abusé ! Mais bon... C'est la vie !
- Et quelle vie !
- Oh ! Ne le prends comme ça ! Bon... Je vais devoir te laisser, j'ai du boulot. Rappelle-moi pour me dire si le costume te va bien... Et pour Yumi.
- Oui, je le ferai. A bientôt Papa !
- A bientôt, fiston !

Ils raccrochèrent tous les deux, contents d'avoir pu s'échanger quelques mots. Ulrich retourna voir ses amis qui l'attendaient avec des regards inquisiteurs.

- C'était ton père ? Demanda Aelita.
- Oui. Répondit-il.
- Et vous avez parler de quoi ? Demanda sa petite amie.
- Euh... La sœur de ma mère va bientôt se remarier, et ma mère veut que j'assiste à la cérémonie !
- Tu vas mettre un smoking ? Interrogea Odd.
- Ben... Oui. Pourquoi ?
- Pour rien, je me disais juste que... tu dois être beau en pingouin ! Se moqua-t-il.
- Très drôle ! Rétorqua un Ulrich embarrassé.
- Et c'est quand ? Demanda Yumi.
- Ce weekend.
- Et ben... Ils auraient pu te le dire plus tôt ! Déclara Jérémie.
- Tu l'as dit... En plus, j'ai aucune envie d'y aller.


Voilà, j'espère que cette entrée en la matière vous a plu !
A bientôt !!! ;)
Dernière édition par almelyoko le 14 Mai 2013, 17:58, édité 4 fois.
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Futur Lyokofan

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Message 28 Jan 2011, 20:02

pas mal pour un début de fic !

mais je comprend pas trop le titre
"Guilty" ca veut dire quoi et pourquoi tu l'as choisi ?
Le seul bon ennemi, c'est l'ennemi mort !

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Jeune Lyokophile

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Message 28 Jan 2011, 20:11

Bonsoir blueprince.
Guilty est un mot anglais signifiant "coupable". J'ai choisi de mettre le titre en anglais car j'aime sa phonetique, et par rapport a l'histoire... le titre aura la connotation qui lui est dues en temps voulu 8)
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Futur Lyokofan

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Message 28 Jan 2011, 22:54

ok et merci de ta réponse rapide

je connaissais la signification de Guilty mais je ne me doutait pas que le titre était anglais ^^

j'attend impatiemment la suite

en tout cas bonne chance pour ta fic !
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Message 29 Jan 2011, 15:30

YOUPI!!!!Enfin une suite de Un piège sentimental.Je suis trop contente.J'ai hâte de voir ce qui va se passer au mariage avec Ulrich et Yumi!
En tout cas,le début est vraiment cool:Yumi et Ulrich sont toujours aussi mignons(même si ils aiment pas ça),Odd toujours aussi gaffeur et Sissi est toujours une furie.Tu as bien respecté les thèmes comme d'habitude.Je t'encourage vraiment à continuer cette nouvelle fic.
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Jeune Lyokophile

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Message 29 Jan 2011, 15:53

Bonjour !
Ça fait plaisir de voir déjà quelques réactions ! Ça motive !
Voici la suite ;)



A ces mots, la bande reprit son chemin en direction de Kadic tout en plaignant ce pauvre Ulrich, pendant que celui-ci pensait à la manière dont il allait inviter Yumi au mariage de sa tante.

Une fois arrivés, ils vaquèrent tous à leurs occupations, profitant ainsi de leur après-midi de libre : Jérémie et Aelita se rendirent à la bibliothèque pour travailler sur leur exposé, Odd partit à la conquête de quelques cœurs solitaires, Ulrich alla dans sa chambre pour essayer son costume, et Yumi lui promit de le rejoindre, une fois son absence de la semaine dernière (causée par une attaque de Xana) justifiée : ils eurent droit à quelques " remarques bidons d'Odd ", pour cela.
Dans sa chambre, Ulrich trouva une large pochette, fermée par une fermeture-éclair, sur son lit. Il la saisit par le cintre qui en dépassé, et l'ouvrit, pressé de découvrir le contenu qui semblait assez prometteur. Ainsi, l'emballage défait laissa apparaître un magnifique smoking noir composé d'une veste aux allures très chics, d'un pantalon élégant, d'une belle chemise bleu azur, et d'une cravate noir. Le jeune homme était époustouflé par ce vêtement : jamais il n'en avait porté un aussi distingué. Il se dit que ce mariage lui permettrait au moins de profité d'un aussi beau costume pour une soirée. Il commença à se déshabilla, puis enfila la tenue avec hâte, tout en y faisant attention. Une fois habillé, il tenta, tant bien que mal, de se contempler, arrangeant chaque détail de son bel habit

Je me demande comment Yumi va me trouver, pensa-t-il avec un léger sourire rêveur.

C'est à ce moment-là que la belle japonaise toqua à la porte.

- Je peux entrer, Ulrich ?
- Oui, vas-y.

Elle entra donc, tout en fermant doucement la porte derrière elle. A la vue du beau brun, elle resta complètement immobile, stupéfaite par le charme fou qu'il dégageait dans cette tenue. Effectivement, elle le trouvait plus séduisant qu'à la normale... Et ce n'était pas pour lui déplaire...

- Odd avait raison, finalement ! Dit-elle en se rapprochant de son petit ami avec un sourire charmeur, après avoir retrouvé ses esprits.
- Comment ça ? Demanda-t-il intrigué et amusé, à la fois.
- Tu es très beau en pingouin !
- Ah ah ! Très drôle ! Ironisa-t-il, légèrement vexé.
- Je plaisante ! Je te trouve très beau, très classe, et très... attirant. Enuméra-t-elle en rapprochant son visage au fur et à mesure de celui du jeune homme, jusqu'à pouvoir le saisir délicatement par le col de sa veste, sentir son souffle contre son visage.
- Oui... Et bien, ce n'était pas très amusant, mais... Je connais un bon moyen de te faire pardonner, insinua-t-il en caressant ses lèvres avec les siennes.
- Attends... Je crois savoir.

Et c'est alors que leurs lèvres s'unirent en un baiser amoureux et passionné, Ulrich enlaçant Yumi par la taille, et celle-ci passant ses mains sous sa veste. Le baiser et leurs caresses s'intensifiaient à chaque seconde, créant ainsi, un moment d'intimité et de sensualité très agréable. La jeune fille mit fin au baiser avec douceur, en repoussant très lentement son amoureux qui semblait satisfait par cet échange d'amour et de tendresse.

- Alors ? Suis-je pardonnée ?
- Pardonnée de quoi ?

Elle émit un doux rire, et déposa ses lèvres sur celles d'Ulrich pour un autre baiser plus court.

- Tu es vraiment superbe comme ça ! Mais ta cravate est mal mise.
- Ah ? Je devais être trop pressé.
- Attends, je m'en occupe. Ah ! Vous les mecs ! Faut toujours vous traiter comme des bébé !
- Hé !

Pendant que Yumi lui arrangeait son nœud de cravate, Ulrich la dévisageait avec des yeux amoureux et admiratifs : il était totalement envoûté par la beauté de la japonaise. Quand elle eut fini, elle lâcha un simple " et voilà ". Il prit cela comme un feu vert et la saisit vivement pour lui donner un baiser langoureux et passionné tout en caressant tendrement ses hanches. Il était très inspiré, alors que sa petite amie, bien que comblée, ne pouvait s'empêcher d'être très troublée.

- Euh... C'était pour quoi ça ? Demanda-t-elle les joues rouges tomate
- Pour le nœud... Et parce que j'en avais envie, c'est tout.
- Et bien dans ce cas... Tu devrais porter des cravates de travers plus souvent. Déclara-t-elle avec un sourire malicieux sur les lèvres.
- Merci en tout cas ! Euh... Je voulais te demander un truc.
- Quoi ?
- Euh... Comme je l'ai déjà dit... J'ai pas vraiment envie d'y aller à ce mariage : j'aurai toute la famille sur le dos pendant la cérémonie, et ensuite je devrais finir la fête solo.
- Mon pauvre beau brun. Ironisa-t-elle en lui caressant tendrement la joue.
- Alors... Je me suis dit que... Que...
- Que ?
- Je me suis dit que tu pourrais venir... Avec... Moi.
- Moi ? Au mariage de ta tante ? Ce weekend ?
- Oui je sais que ça fait un peu tard pour t'organiser, mais je pensais que ce serait un bon moment pour être ensemble. En plus... Mes parents voudraient te voir.
- Mais pourquoi ?
- Ben... Parce qu'on sort ensemble !

Ce n'était pas qu'elle n'était pas tentée de dire "oui", mais le problème c'était qu'Ulrich venait d'aborder un sujet assez délicat pour elle : les parents.

- Euh... J'aimerais bien, seulement...
- Seulement ?
- Seulement, il faudrait que Einstein soit d'accord : il y a Xana et tout ça...
- Mais... On ne part que pour une journée, et on sera rentrés dimanche vers midi ! Il comprendra !
- Euh... Oui, d'accord. Mais il y a aussi...
- Aussi quoi ? Si tu ne veux pas, dis-le franchement.
- Non c'est pas ça !
- C'est quoi alors ?
- Euh... Oh ! Tu as vu l'heure ?! Déjà 17h ! Il faut que je me sauve !
- Attends ! Je t'accompagne. Laisse-moi le temps de me changer.

Elle sortit de la chambre pour l'attendre, ne cessant de cogiter.

Comment va-t-il prendre ça ? Moi qui ne voulait pas aborder ce sujet maintenant !

Après ces quelques minutes de réflexion, Ulrich sortit dans sa tenue d'origine, et il se mirent en route, vers la maison de la belle japonaise. Ulrich reprit son interrogatoire devant celle-ci.

- Alors ? Tu ne veux toujours pas me dire pourquoi tu ne veux pas venir avec moi ?
- Je t'ai déjà dit que ça n'avait rien à voir avec toi, Ulrich.
- Si c'est à cause de ma famille... On est pas obligés de rester avec eux tout le temps, tu sais ?
- Oui, il y a la nervosité due au fait de rencontrer toute ta famille, mais pas que ça...
- Qu'est-ce qu'il y a encore ? Demanda le beau brun qui ne comprenait toujours pas sa réaction.
- On... On en parlera demain : je suis fatiguée.
- D'accord.
- Tu ne m'en veux pas ?
- Bien sûr que non. Je t'aime. Répondit-il en lui souriant gentiment
- Je t'aime aussi.

Ils échangèrent leur dernier baiser de la journée. Celui-ci était tendre, doux, et langoureux : Ulrich caressait doucement le visage de Yumi, pendant que cette dernière passait une main dans ses cheveux bruns, et l'autre sur sa nuque. Elle ouvrit lentement ses yeux qu'elle avait fermés machinalement lors du baiser, à l'entente d'un bruit de moteur de voiture : elle reconnut la voiture en question, et mit brutalement fin à leur baiser, en repoussant vivement Ulrich.

- Mais qu'est-ce qui te prend ?!
- Rien... Je... Je suis désolée !

Le propriétaire du véhicule en descendit et Yumi le salua.

- Bonsoir Papa !
- Bonsoir chérie !

M. Ishiyama s'avança vers sa fille pour lui déposer un tendre baiser sur le front.

- Bonsoir Ulrich !
- Bonsoir monsieur. Répondit-il avec courtoisie.
- Que fais-tu ici ? Tu es interne.
- Euh... C'est rien Papa. Il me raccompagnait c'est tout.
- Oui, " c'est tout ". Répéta le jeune homme avec un ton légèrement acide, que Yumi avait senti.
- Bon, et bien... Merci de l'avoir raccompagnée. Répondit-il avec un sourire chaleureux. Yumi tu viens ?
- J'arrive !
- Bien. Bonne soirée, Ulrich !
- A vous aussi monsieur.

Yumi resta quelques secondes devant le portail avant de rentrer pour s'expliquer avec Ulrich, qui avait comprit sa gêne.

- Alors... Tu n'as pas dit à tes parents... Pour nous deux ?
- Écoute, je suis vraiment désolée ! Je n'ai pas trouvé le temps de leur en parler !
- Depuis deux mois ?!
- Oui je sais ! Bon j'avoue aussi que j'appréhende un peu la réaction de mon père, mais je compte leur en parler... Fais-moi confiance.
- Bon... D'accord. Je... Je dois y aller. Bonne nuit.
- Bonne nuit... T'es pas fâché, hein ?
- Non... Juste... Un peu surpris... Et vexé.

Et sur ces mots, ils se mit en route vers Kadic quelque peu pensif, et Yumi rentra chez elle, espérant qu'il ne le prenait pas trop mal. Ils n'avaient jamais parler du fait de mettre leurs parents au courant de leur relation : pour Ulrich, l'annonce s'était faite avant le début de leur histoire à cause du maudit spectre polymorphe de XANA. Il l'avait faite sous une impulsion, sans en craindre les conséquences, trop pris par la colère qu'il éprouvait pour son père à ce moment-là.

Pour Yumi, c'était un problème qui venait seulement d'elle. La peur de révéler une chose aussi importante à ses parents la tenaillait, et les réactions qu'elle pourrait susciter en eux aussi. Cela faisait environ un an qu'elle disait à ses parents qu'elle voyait quelqu'un, sans jamais divulguer de nom précis. Mais ceci n'était qu'une couverture pour justifier ses retards répétés dus aux attaques incessantes de XANA. Maintenant, que les choses étaient bien concrètes entre Ulrich et elle, elle ne savait toujours pas comment aborder la question.

Bien évidemment elle n'en avait pas honte de sa belle histoire avec Ulrich Stern. Elle avait tout simplement peur de subir le légendaire courroux d'un père beaucoup trop protecteur, et l'interrogatoire désagréable d'une mère inutilement inquiète. Non. Pour l'instant, elle vivait sa petite histoire tranquillement avec ce jeune homme qu'elle trouvait tant exceptionnel, charmant, et attendrissant. Elle était bien, tout simplement.
Mais d'un autre côté... Combien de fois avait-elle rêvé de voir Ulrich assis à sa table, chez elle, discutant avec ses parents qui tenteraient de faire sa connaissance ?

Combien de fois avait-elle eu envie d'exprimer la fierté qui grandissait en elle, en se disant qu'elle sortait avec cet être si particulier, et cher à ses yeux ?... Plein de fois ! Après tout... Cette invitation d'Ulrich était peut-être l'occasion rêvée de soumettre ce sujet simple, et épineux, à la fois, devant ses parents.
Qui sait ?

Ulrich de son côté, n'était pas vraiment rassuré par les très brèves excuses de sa petite amie.
" Pas le temps ? ", " l'appréhension ? " Et lui ? N'avait-il pas eu d'appréhension le jour où il lui a révélé tout ce qu'il ressentait pour elle ?!
Et tout ces mois, où elle disait être enfin heureuse avec lui, ne lui avaient-ils pas suffit ?! Pourtant, il ne pensait pas qu'une telle chose lui travaillerait autant l'esprit. Il avait totalement confiance en Yumi, et il savait bien qu'elle dirait tout à ses parents tôt ou tard. Mais apparemment, quelque chose le gênait ; ce petit détail le tourmentait : n'avait-elle pas confiance en lui ? En eux ? Était-elle prise de doutes ?... Elle ne le paraissait pas, pourtant ! Elle semblait tellement heureuse, et amoureuse.

Alors... Pourquoi toute cette hésitation ?

Ils s'étaient mis d'accord pour faire preuve de discrétion certes, mais de là à cacher leur relation à leurs parents ?! Non. Bien sûr, il serait prêt à expliciter ses intentions envers la jeune femme si jamais la réaction de monsieur et de madame Ishiyama s'avérait négative. Son amour pour elle était bel et bien réel. Un être tel qu'elle ne pouvait pas se contenter d'une minable promesse vaseuse. Il lui fallait un engagement du cœur véritable, et sincère : il lui offrait volontiers, et avec tout le bonheur du monde. Il espérait vraiment que Yumi s'en rende compte, et que tout ses tourments s'envolent pour laisser place à la confiance, et à la sérénité.

Telles étaient les pensées du jeune couple, à ce moment précis.

Perdu dans ses réflexions, Ulrich venait à peine de se rendre compte que ses pas l'avaient machinalement guidé jusqu'à sa chambre, où Odd l'attendait tel un véritable paparazzi.

- Alors ? C'était bien votre dernier moment de la journée en amoureux ? La séparation n'était pas trop dure ? Interrogeait-il avec ironie.
- Lâche-moi Odd s'il te plaît, je ne suis pas d'humeur à ça.
- Tu n'es jamais d'humeur à ça.
- Alors arrête si tu le sais déjà !
- Ben non, c'est plus drôle sinon.
- Bon. On va manger ? Rétorqua Ulrich sans noter la dernière remarque de son ami.
- Là tu m'intéresses !

Et les deux camarades deux chambres se rendirent au réfectoire sur ces mots.

- Il est vraiment très gentil !
- De qui tu parles, Papa ?

Voilà déjà quelques minutes que Yumi était rentrée chez. Dans l'espoir d'échapper à un interrogatoire assez gênant, elle avait vivement proposé son aide en cuisine.

- De ton " ami " Ulrich, voyons ! C'est vrai... Il t'as gentiment raccompagnée à la maison, il est poli et respectueux... Je l'aime bien.
- Tu pourrais éviter ce genre d'appréciation ! C'est très gênant ! Lui répondit sa fille.
- Mais ton père a raison, Yumi ! En plus il est charmant : c'est un amour.
- Toi aussi tu t'y mets, Maman ?!
- Il est beau, il est cool, et c'est un champion en arts martiaux. Ajouta son petit frère Hiroki qui descendait les escaliers.
- Mais qu'est-ce qu'il vous prend à tous ? Qu'est-ce que vous avez avec Ulrich à la fin ?! C'est juste un ami !
- " Juste un ami " ? Tu en es sûre ? Questionnèrent-ils d'une seule voix.
- Euh... Oui. Parvint-elle durement à répondre.
- Vraiment sûre ? Insistèrent-ils.
- Et bien... En fait... Il y a quelque chose que je voulais vous avouer.
- Quoi ?
- Euh... Depuis deux mois... Ulrich et moi nous...
- Vous ?
- Nous... Sortons ensemble. Finit-elle par sortir dans un soupir de soulagement.

Ils restèrent tous les trois médusés face à elle. Dans leurs yeux, Yumi pouvait lire la surprise et la stupéfaction... Mais... Où était donc la colère à laquelle elle s'attendait. Celle qui animait des parents à qui on cachait la vérité sur l'existence d'un petit copain depuis deux long mois ?!

- Enfin ! S'exclama le père.
- Il était temps ! Fit la mère.
- Ça y est ! Elle a vendu la mèche ! S'enthousiasma le frère.
- Mais ? Vous avez l'air... A peine surpris... Comme si...
- Comme si nous le savions déjà ? Ironisa Hiroki.
- Yumi... Nous devons t'avouer quelque chose nous aussi. Commença le père.
- Cela fait quelques temps que nous sommes au courant pour ta relation avec Ulrich. Acheva la mère. "

Au courant ?! Ils étaient donc au courant ! Mais où, quand, qui, comment ? Toute cette inquiétude pour rien ! C'était comme aux échecs : quand l'adversaire a un coup d'avance sur vous.

- Depuis quand ? Et... Comment ?! Demanda-t-elle avec une voix qui trahissait son irritation et sa surprise.
- Depuis trois semaines. Répondit posément M. Ishiyama. Nous vous avons surpris en train de vous embrasser par la fenêtre qui donne sur le portail.
- En fait, au début, c'est Hiroki qui nous a informés de ça. Enchaîna Mme Ishiyama. Mais nous ne l'avons pas cru, pensant qu'il le disait pour t'embêter.
- Je... Vois. Et ça ne vous... Dérange pas que je sorte avec Ulrich ?

Bon. Son aveu n'en était pas vraiment un, mais maintenant que le fameux sujet était d'actualité, autant demander leur avis.

- Et bien... Je te mentirais si je te disais que je n'ai pas été tenté de sortir en trombe de la maison pour vous réclamer quelques explications. Mais finalement... Je t'ai vue si heureuse avec ce garçon que je me suis dit que vous méritiez une chance tous les deux. Donc, j'attendais que tu viennes nous en parler.
- Oui c'est vrai, Yumi. Compléta sa mère, tu as l'air très épanouie et nous en sommes ravis. D'ailleurs... Nous voudrions, ton père et moi, faire la connaissance de ce jeune homme, au cours d'un repas à la maison.
- Ben... Oui ! Oui, avec plaisir. Et je suis sûre que ça lui fera plaisir à lui aussi.
- Il va pouvoir faire son numéro devant ses futurs beaux-parents comme ça, hein ? Lança son frère avec un clin d’œil sournois.
- Tais-toi, toi ! Euh... En parlant d'invitation et de beaux-parents... Ulrich m'a invitée à assister à un mariage.
- C'est pas un peu tôt pour vous deux ? Il ne faut pas brûler les étapes.
- Très drôle, Hiroki ! C'est le mariage de sa tante et ça a lieu ce weekend.
- Eh bien... Si tu penses pouvoir t'organiser je n'y voit aucune objection. Accorda son père.
- Oui, et si jamais tu as besoin d'un petit coup de main n'hésite pas à me demander ma chérie.
- Merci Man', merci Pa' ! Vous êtes supers ! Bon... On va manger ?

Et sur ces bonnes paroles, toute la famille nippone s’attabla pour déguster de délicieux sushis.
A Kadic, les élèves avaient fini de souper depuis peu. Aelita, Jérémie, Ulrich et Odd se dirigèrent vers leurs chambres respectives pour rejoindre les bras de Morphée. Mais avant, Odd le blondinet à pointe comptait bien titiller son camarade de chambre...

- Au fait, tu ne m'a pas répondu. Comment ça s'est passé avec ta belle japonaise ?
- On s'est légèrement disputés si tu veux tout savoir ! lâcha Ulrich avec un ton amer.
- Oh ? Et... C'est grave ?
- Non pas trop.
- Ben alors pourquoi t'es énervé comme ça ?
- Parce que ta curiosité intempestive commence à m'exaspérer ! Bonne nuit !
- Bonne nuit... Et... T'es sûr que ça va entre vous ?
- Tout va bien : j'ai été stupide... Comme d'hab' ! ajouta-t-il avec un léger sourire en coin.
- Tu m'étonnes ! Fais de beaux rêves, vieux !
- Toi aussi... Maigrichon !
- Svelte ! protesta le blondinet.

Et c'est sur cette touche d'humour que les deux compères mirent fin à leur conversation pour se laisser aller dans bras réconfortants du dieu du sommeil.
Dans l'obscure clarté de ses songes, Ulrich ne voyait que sa très chère Yumi.


Et voilà, à vous ! :D
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Message 29 Jan 2011, 16:36

Super suite!!!Heureuse de voir que les parents de Yumi n'ont pas mal pris sa relation avec Ulrich.Les parents sont vraiment très gentils dans cette histoire.
On dirait qu'ils vont s'allier pour marier leurs enfants qui c'est à part notre chère almelyoko.
Continue,je voudrais voir la suite.
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Futur Lyokofan

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Message 29 Jan 2011, 17:19

ta suite est super !

je m'attendais pas a ce que les parents de yumi appréhendent aussi facilement

quand yumi va lui donnez la réponse, j'en connais un qui va sauter au plafond !

bonne chance pour une suite
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Message 29 Jan 2011, 23:38

re

Super la suite d'un piège sentimental, Odd toujours lui même et Yumi très amoureuse.
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Message 31 Jan 2011, 11:06

Vraiment génial ta fic,vite une suite, je la suivrait attentivement(l'oeil collé à l'écran lol)continue c'est génial!

Yumi345 :D :D
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Message 31 Jan 2011, 22:49

Bonsoir tout le monde !
Je vous remercie pour vos réactions et vos compliments qui me touchent énormément !
Voici la suite ;)



Sans transition, ni explication : un bond de quinze années vers le passé qui nous emmène au jour d'un heureux événement...

Hôpital St Matthews (Paris)
5 mai
Chambre 173 (1er étage)

Le docteur Galloway avançait vers nous avec un nourrisson enveloppé d'un fin drap blanc confortablement installé dans ses bras.
Notre nourrisson ! Notre bébé !

Je vivais le deuxième plus beau jour de ma vie. Mon enfant était venu au monde ! Jamais ma femme n'aurait pu m'offrir de plus beau cadeau que lui : je l'embrassai donc tendrement sur le front pour l'en remercier et pour la féliciter de tous ses efforts accomplis lors de sa grossesse. Avec cet être si pur et si précieux entre ses bras et sa longue blouse blanche, Galloway ressemblait à un Dieu vivant descendu des cieux pour le déposer sur cette Terre. Et bien que je ne sois pas croyant, j'étais bien obligé d'admettre qu'à ce moment-là, il était comme un Dieu pour moi, car il venait de mettre mon merveilleux bébé au monde.

Il le déposa sur le ventre encore légèrement arrondi de mon épouse et nous pleurâmes et rîmes de joie... C'était trop beau ! On le caressait tout doucement, du moins on essayait : nous craignions de lui casser quelque chose, tant il semblait innocent et fragile. Mais au fait... Fille ou garçon ? Nous ne le savions pas (elle a tenu à garder la surprise et moi j'ai cédé... Comme d'hab'). Elle m'accorda le privilège de la découverte et je m'exécutai sur le champ : sous le tissu blanc se trouvait la réponse, et celle-ci m'arracha un grand sourire rempli de fierté.

- C'est un garçon ! M'écriai-je.

Le sexe du bébé n'avait aucune importance pour moi, mais je devais avouer que j'étais assez content du résultat. Les yeux de ma femme s'embuèrent une nouvelle fois de larmes. Notre fils était là et il semblait en excellente santé. Que demander de plus ? En effet, ce bébé si exceptionnel venait parfaire un bonheur déjà existant : j'avais épousé la femme que j'aimais, dès la fin de nos études universitaires, et ma carrière dans le droit s'annonçait prometteuse. Notre mariage fut le premier plus beau jour de ma vie. J'étais un homme, un mari, et maintenant, un père comblé. Ça faisait trop de bonheur à emmagasiner d'un coup, mais Dieu que c'était bon !

Nous admirions inlassablement la magnificence de notre petit bonhomme : il avait mon nez, sa bouche, mes mains, ses yeux, mes cheveux... Un mélange parfait de nous deux. Après avoir couper le cordon ombilical à l'aide de la paire de ciseaux fournie par une des sage-femmes, c'est avec grand regret que nous nous sommes vus contraints de le laisser à la charge de quelques médecins pour effectuer des examens de routine.

Qu'il était beau... Notre fils. Mais... Au fait... Comment allons-nous l'appeler ?


Voilà une petite séquence émotion avec des protagonistes inconnus.
J'attends vos comms' :D
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Futur Lyokofan

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Message 01 Fév 2011, 00:10

waaaah !

superbe histoire, mais ça me fait un peu peur par rapport au titre de ta fic
"coupable" veut surement dire que l'un d'entre eux va faire une grosse bêtise...
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Message 01 Fév 2011, 10:27

rien à dire toujours aussi bien, vitte une suite je t'encourage!!

Yumi345!! :D :D
Aimé c'est pas simplement dire "je t'aime" c'est aussi savoir pardonner.

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Message 02 Fév 2011, 14:55

J'ADORE.
Franchement tu as un véritable don.Je suis sûre que c'est Yumi qui accouché et que Ulrich est le père (car si ils ne sont plus ensemble,c'est vraiment sadique)mais continue car je voudrais voir si mes propositions sont exactes.

Message 02 Fév 2011, 19:11

pompom dsl je ne crois pas que ta theorie soit exact car si tu regarde bien elle a écrit 15 ans dans le passé moi je pense plutot que le ptit gars c'est Ulrich et ses parents qui sont si heureux de l'avoir ...
Et pourtant entre lui et son père sava se dégradée lol ...
En tout cas ta fanfic est vraiment génial tu as un style d'écriture vraiment unique et c'est sa qui rend tes fanfic's si génial
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Jeune Lyokophile

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Message 05 Fév 2011, 18:29

Bonjour tout le monde !
Merci pour tout vos commentaires d'encouragement : ça fait chaud au cœur !
Et je jubile aussi de voir déjà quelques hypothèses : ça prouve que vous êtes vraiment intéressés par l'histoire, et ça me fait très plaisir !
Donc, je vous poste la suite : Bonne lecture ! :D




Le sommeil, l'esprit qui voyage, vagabonde on ne sait où. Au fait... Connaissez-vous le mécanisme des songes ?
Une nuit de sommeil est composée de deux phases qui se suivent de manière cyclique : le sommeil lent et le sommeil paradoxal. C'est au cours de ce dernier, lorsque le cerveau est actif et le corps détendu, que les songes nous viennent ou que nous venons à eux. Songes forgés par l'imaginaire, le vécu, le ressenti, le subconscient. Néanmoins, le fait que nous soyons plongés dans un monde à part ne nous empêche pas d'être une partie intégrante du monde qui nous entoure : notre perception n'est seulement qu'amoindrie. Le sommeil ; certains voudraient le vivre éternellement, d'autres voudraient l'écourter pour vivre réellement, et d'autres encore auraient peut-être mieux fait d'en profiter pleinement pour ne pas se voir obligés de le subir éternellement...
C'est ce que pourraient se dire les Lyoko-guerriers risquant leurs vies tous les jours. D'ailleurs... 6:59:57... 6:59:58... 6:59:59... ... 7:00:00 !!!
C'était l'heure ! L'heure pour Yumi, Ulrich, Jérémie, Aelita et Odd d'attaquer une nouvelle journée. Ils se levèrent tous à l'entente de la sonnerie démoniaque de leur réveil. Se lever, aider Odd à le faire pour Ulrich, se doucher, s'habiller, aller déjeuner constituaient les actions habituelles du rituel matinal. Aujourd'hui, Ulrich décida d'y ajouter une nouvelle étape : accueillir Yumi au portail de Kadic. Il se prépara donc à la hâte et passa vivement sa main dans ses cheveux en bataille pour calmer les troupes.

- T'es pressé ? Lui demanda son compagnon de chambre.
- Oui, je vais voir Yumi.
- Vous allez vous rabibocher ?
- Oui. Lâcha Ulrich très content.
- Bonne chance alors !
- Merci !

Il sortit de la chambre et se dirigea vers l'entrée du collège le cœur battant.
Yumi se dirigeait vers son lycée légèrement anxieuse par rapport à sa conversation d'hier soir avec son petit ami. Mais maintenant qu'elle avait tout dit à ses parents, elle pouvait regarder Ulrich dans les yeux, sans rien lui cacher. Soudain, quand elle vit le beau jeune homme l'attendre devant le portail, un immense sourire illumina son visage et elle accéléra ses pas vers lui jusqu'à lui faire face. Il lui destina un sourire chaleureux à son tour pour qu'elle comprenne que l'incident de la veille était oublié et qu'il l'aimait plus que jamais. Malheureusement pour eux, les regards des autres élèves, avides de les voir s'embrasser fougueusement devant eux ne cessaient de les fixer : les amoureux ne leur donnèrent pas ce plaisir, et après avoir échangé un clin d’œil complice, ils se dirigèrent ensemble vers le réfectoire pour prendre le petit-déjeuner avec leurs amis qui étaient ravis de les voir heureux.
Après les premiers cours de la matinée, Yumi et Ulrich se retrouvèrent dans le gymnase pour " s'entraîner au Pentchat-Silat ".

- Ulrich ! Je te signale qu'on est en plein milieu d'un combat ! Hurlait-elle en riant aux éclats tandis que son petit ami l'embrassait passionnément.
- Ben quoi ?! Tu connaissais pas cette technique ? Rétorqua-t-il en continuant.

Quelques secondes après, ce dernier se retrouva parterre, la jolie japonaise au-dessus de lui après lui avoir fait un croche-patte.

- Moi, je pense que cette technique est plus réglementaire. Dit-elle triomphante et morte de rire en même temps.
- Attends, j'ai pas dit mon dernier mot, répondit-il en la saisissant vivement par la nuque d'une main, et par la taille de l'autre pour lui donner le plus intense et le plus délicieux des baisers.

Yumi n'y opposa (bien sûr) aucune résistance, complètement envoûtée par le romantisme assez original que dégageait cette situation. Elle était tellement prise dans ce baiser qu'elle ne se rendait pas compte qu'Ulrich la faisait lentement tourner sur le dos pour se retrouver au-dessus d'elle.

- J'ai gagné ! Déclara Ulrich en plein milieu de leur baiser passionné.
- Mais c'est de la triche ! Ce combat n'est pas loyal ! dit-elle en rigolant et en se laissant faire à la fois.
- Allons ! Ne sois pas de mauvaise foi ! Faisons l'amour et pas la guerre !

Un hoquet d'étonnement échappa à Yumi à l'entente de ces paroles. Quand le beau brun réalisa le sens de sa blague, il arrêta brusquement le baiser, paniqué.

- C'est pas ce que je voulais dire !
- J'espère bien pour toi ! Ou sinon je me voyais déjà t'envoyer un coup de genou dans l'entre-jambe pour te remettre les idées en place !
- T'es sérieuse ? Demanda le jeune homme inquiet.
- Bien sûr !
- Bon. Alors je vais me lever. Dit-il en s'exécutant.
- Fais donc ça ! Fit-elle amusée par la réaction d'Ulrich.
- Au fait, mon père viendra nous chercher vendredi soir. Euh... Tu as parlé avec tes parents ?
- Oui. Je ne t'ai pas raconté c'est vrai. Ça a été une sacrée soirée !
- Quoi ? Ils étaient contre notre relation ? Interrogea-t-il inquiet.
- Non. Bien au contraire !
- Ben tant mieux alors.
- Et j'ai déjà trouvé ce que je vais mettre !
- Ah ? Et c'est quoi ? Demanda-t-il avec un ton coquin et curieux, et un regard (un peu) lubrique.
- Tu y tiens à mon coup de genou ?
- Non pitié !

Et il se précipita sur elle en faisant semblant de la supplier de ne " pas lui faire mal " et en la chatouillant inlassablement.
Le gymnase fut ainsi témoin des rires et de la complicité de deux jeunes gens follement amoureux l'un de l'autre.

Puis, vendredi soir arriva. Le père et le fils Stern se dirigeaient vers la maison des Ishiyama en voiture.

- Au fait, Ulrich. Ta mère nous a préparé un bon dîner pour ce soir !
- Hein ?! Fit-il paniqué. Tu sais bien que les mots " Maman " et " bon dîner " n'ont rien à faire dans une même phrase !
- Hé ! N'exagère pas non plus ! Elle a pris des cours de cuisine depuis quelques jours... Histoire de se détendre un peu.
- Pourquoi serait-elle tendue ?
- Et bien... Tu sais... Le boulot, le mariage et tout ça... Répondit son père légèrement troublé et fuyant.

Ulrich n'insista pas et lui fit signe qu'ils étaient juste en face de la demeure japonaise. A l'intérieur de celle-ci, Yumi vérifiait une dernière fois si elle n'avait rien oublié tandis que ses parents venaient d'apercevoir la voiture blanche de Sebastian Stern.

- Yumi dépêche-toi ! Ils arrivent ! La pressa son père.
- Calme-toi Takeo ! Il ne vont pas partir sans elle.
- Je sais Akiko, mais quand même ! Dit-il à sa femme.
- C'est bon Papa, je suis prête. Pas la peine de t'affoler !

Soudain, la sonnette retentit.

- C'est bon ! Je vais ouvrir ! Se proposa Hiroki.

Quand le petit japonais ouvrit la porte, Ulrich et son père se tenaient juste en face de lui, le même sourire chaleureux sur le visage.

- Salut Hiroki !
- Bonsoir jeune homme.

Le père et la mère d'Hiroki les rejoignirent à l'entrée et après quelques "bonsoir" et poignées de main échangés, ils invitèrent les Stern à pénétrer chez eux. Yumi était déjà dans le salon secrètement impatiente de voir son petit copain et de faire la connaissance de son " futur beau-père " comme disait Odd.

- Bonsoir M. Stern. Lança-t-elle avec entrain de manière à ce qu'on ne puisse déceler le stress qui montait en elle petit à petit.
- Bonsoir Yumi ! Enchanté de pouvoir enfin faire ta connaissance, depuis le temps qu'on entendait parler de toi. Et appelle-moi Sebastian. Dit-il sur un ton doux et rassurant.
- D'accord... Sebastian. Et ravie aussi de vous rencontrer. Répondit-elle nerveuse.

Le père d'Ulrich avait vraiment beaucoup changé : l'homme qu'elle voyait aujourd'hui n'avait plus rien à voir avec celui qui ne cessait de traiter son propre fils de bon à rien. Il semblait plus calme et serein, comme si... Un poids lui avait été retiré. Sans doute était-ce dû à l'amélioration de ses relations avec Ulrich ? D'ailleurs, ce dernier, de son côté, ne pouvait s'empêcher d'afficher un petit sourire joyeux sur son visage : il était vraiment content de voir sa petite amie et son père s'entendre aussi bien. Il avait même l'impression que ce serait le cas avec toute la famille Ishiyama.

- Euh... Ulrich et Sebastian ? Vous voulez boire quelque chose avant de repartir ? Proposa Takeo.
- Avec plaisir. Répondirent-ils d'une même voix.

Tout le monde s'installa à la table basse du salon pour déguster un très bon thé fait par la mère de Yumi. C'était l'occasion d'engager la conversation.

- J'aime beaucoup la décoration de votre maison ! Le style asiatique, et notamment le japonais, m'a toujours impressionné. Complimenta le père d'Ulrich.
- Merci beaucoup. Répliqua Akiko. Et vous, vous êtes bien d'origine allemande à ce que j'ai compris ?
- En effet. J'ai quitté l'Allemagne pour suivre mes études à Paris.
- Et vous avez de la famille là-bas ?
- Euh... oui. Mais... mes histoires de famille sont assez... compliquées. Répondit-il avec une pointe d'amertume.
- Oh, mais elles le sont dans toutes les familles vous savez ! Dit le père de Yumi pour détendre l'atmosphère.

Ce qui fonctionna d'ailleurs, puisque tout le monde émit un petit rire approbateur.

- Et ce mariage auquel vous allez assister, c'est celui de votre belle-sœur ? Demanda-t-il.
- Oui. Enfin... Si on peut vraiment appeler ça un mariage. Affirma-t-il en explosant presque de rire tout en lançant un regard complice à son fils.
- Papa... Fit Ulrich en essayant de rester sérieux. C'est pas le moment !
- Sebastian ? Vous pensez que ce mariage ne tiendra pas ? Interrogea la mère de Yumi intriguée par le comportement de l'Allemand.
- Excusez-moi, ça m'a échappé. Fit-il en se calmant complètement. Mais ce n'est pas que je " pense " que se mariage ne va pas durer, mais qu'il NE VA PAS durer : demain, nous n'allons assister qu'au prologue de la future déception amoureuse de ma belle-sœur !
- Elle est si malchanceuse que ça en amour votre belle-sœur ?
- Non ! Au contraire ! Ce sont tous les hommes qu'elle a fréquenté qui sont malchanceux ! Déclara-t-il mi-moqueur, mi-sérieux.
- Je vois ce que vous voulez dire. Se mêla Takeo. C'est dur pour moi aussi avec ma belle-famille.
- Takeo ! S'indigna sa femme.

Et tout le monde se remit à rire à cette petite querelle des époux Ishiyama, et on pouvait voir une certaine entente s'installer entre les deux pères de famille, " tyrannisés " par leur belle-famille respective. Mais malheureusement, ce bon moment devait s'achever : il était l'heure pour Yumi, Ulrich et son père de partir. Le jeune homme se chargea donc de porter le sac de sa petite amie jusqu'à la voiture, tandis que les parents se saluaient très chaleureusement. Ils avaient passé un très bon moment avec Sebastian, qui avait dévoilé une personnalité sympathique et décontractée. Bref : très différente de celle qu'il laissait paraître au premier abord. Ce dernier leur assura qu'ils seraient de retour dimanche après-midi et leur confia son numéro portable pour rester joignable à tout moment. Akiko, Takeo et Hiroki embrassèrent Yumi et lui souhaitèrent de passer un bon weekend.
Les adolescents montèrent tous les deux à l'arrière, tandis que le père enclenchait le moteur de sa belle voiture blanche et entama le trajet, non sans adresser un dernier signe aux Ishiyama qu'il avait trouvé fort amicaux.



Voilà, j'espère que vous avez pris plaisir à me lire.
J'attends vos réactions ! ;)
Dernière édition par almelyoko le 14 Mai 2013, 18:21, édité 3 fois.
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Lyokophile à vie

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Message 06 Fév 2011, 00:58

re

J'adore, j'espère qu'il n'y aura pas d'obstacles sur la route.
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Message 07 Fév 2011, 15:46

Tout d'abord,désolé d'avoir confondu le passé et le futur.Ensuite,c'est vraiment une super histoire:les parents qui s'entendent bien et qui deviennent même amis,c'est trop cool.Bientôt,ils vont vouloir marier leurs enfants aînés ensemble.Et Ulrich qui dit à sa chérie "faisons l'amour pas la guerre"lol.Mais bon,je suis sûre que Yumi ne le frapperait jamais et même qu'elle en meure d'envie.Je te demande une seule chose:
METS LA SUITE!!! :D :D :D
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Jeune Lyokophile

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Message 08 Fév 2011, 17:52

Salut ! Merci encore à tout ceux qui envoient des comms' et à tout ceux qui lisent cette fanfic !
Je vous mets la suite !



15 ans avant tout cela


16 Rue Weber à Paris
12 mai
Dans un appartement au 2ème étage.

Ça y est fiston te voilà chez toi !

Une semaine après la naissance de notre petit garçon, nous retrouvions ma femme, notre p'tit gars et moi, notre petit nid d'amour où nous avons vécu les deux dernières années de notre paisible petite vie. Cet appart', j'ai eu un mal fou à le dégoter ! En effet, c'était pas avec nos deux petits salaires qu'on trouverait grand chose sur le marché parisien. Heureusement, on a eu beaucoup de chance : l'appartement était éclairé, bien situé, et assez grand pour tout le monde. Ce fut ainsi que j'avais pu faire la chambre de notre bout de chou. Mais comme madame ne voulait pas connaître le sexe du bébé, pour " avoir la surprise ", on a dû pas mal cogiter pour la couleur ! On a fini par choisir vert anis, une couleur reposante et joviale à la fois. Simple mais efficace... C'était un peu la devise de notre couple d'ailleurs.

Effectivement, après avoir vécu une enfance difficile avec mes parents et le reste de ma famille dans mon pays natal, j'ai dû compter sur mes propres ressources de gamin de huit ans pour vivre -survivre, plutôt-. Mes années de collège et de lycée, je les ai vécues en tant qu'élève discipliné, sérieux, apprenant parallèlement le français tout seul,et motivé par le désir farouche de m'en sortir et de ne pas toucher le fond, malgré mon environnement hostile. Ce fut donc à l'âge de dix-huit ans que j'arrivai en France pour me former au métier que je voulais exercer : procureur ! Un rêve qui résonnait plutôt comme le glas d'une revanche sur une vie gâchée. Un vie dans laquelle je ne faisais jamais confiance à personne, pas même à un adulte. Un rêve ou plutôt un besoin de punir ceux qui gâchent d'autres vies. Punir une partie de moi-même. J'avais besoin d'être l'acteur qui rendrait justice aux pauvres victimes, non pas que je sois un grand philanthrope, mais partir à la chasse aux grosses brutes, aux escrocs et aux salopards qui faisaient subir les pires choses aux plus innocents m'excitait à un point culminent qui frôlait l'Himalaya. Et quel meilleur métier que celui de défenseur de la Justice pour tâtonner cet espoir délirant ?! Celui de nettoyer la Terre des salopards ! Bien sûr, le métier de flic aurait tout aussi bien convenu... Mais voilà, j'ai une sainte horreur des armes à feu...

Au cours de mes études, j'ai multiplié les rencontres et créé, pour la première fois de ma vie de jeune homme, de véritables liens : des liens d'amitié avec quelques gars sympas ; des liens quasi-familiaux avec certains profs qui me soutenaient ; et des liens affectifs très forts. Jamais de ma vie je n'avais éprouver de tels sentiments pour une autre personne, c'était invraisemblable ! Elle avait une silhouette, un corps, un visage, des cheveux, des yeux, une bouche, et surtout un rire magnifiques qui lui auraient valu le titre de déesse ! Cette femme, j'en étais sûr, il n'y en avait pas deux comme elle.

Au départ, on se cherchait : je jouais le " bon copain " à qui elle pouvait se confier, et elle faisait la " fille sérieuse " dont on pouvait très facilement tomber amoureux. Ce fut un jour, dans le parc voisinant la faculté, que nous nous sommes regardés droit dans les yeux, conscients qu'une simple amitié ne pourrait jamais assouvir notre besoin de l'autre. Je lui ai dit les mots qu'on ne pouvait écrire qu'avec l'encre du cœur, mes sentiments. Dans la timidité la plus innocente, j'avais osé déposer ce qui fut notre premier baiser sur ses lèvres tremblantes. Dans un geste incontrôlé, elle m'avait retenu par le bras. Dans un élan d'amour infini, je l'ai embrassé plus langoureusement une seconde fois. Dans une passion et une fougue presque sauvages, nous avons fini enlacés l'un à l'autre pour assouvir notre désir charnel.

Ce furent cette même passion et cette même fougue qui nous menèrent à nous revoir encore, et encore, et encore. Puis à nous marier cinq ans plus tard pour nous jurer de nous aimer encore, et encore, et encore... Enfin, à concevoir cet être si parfait, deux ans plus tard, que nous aimeront toujours, et toujours, et toujours plus.

Il était justement en train de découvrir sa nouvelle maison : déjà curieux à cet âge ? Mon fils est un futur génie ! Il est sage et très calme. Je ne comprenais pas tout ces pères qui avaient du mal avec leur bébé.

Ah ? Il fallait le changer. Je dis à ma femme de me laisser m'en charger pour qu'elle puisse se reposer un peu. Elle semblait inquiète, mais je ne voyais vraiment pas la difficulté de changer la couche d'un petit bout de chou ! Trop faci... Quoique... Il venait juste de me pisser à la figure alors que j'étais en train de lui enlever la couche sale !



Voilà ! A vous ! ;)
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Message 09 Fév 2011, 12:37

Belle suite comme d'habitude.Tu arrives à lier tendresse,amour,fierté et humour ce qui est assez dur même si on ne s'en rend pas compte.J'adore cette fic,je suis une véritable inconditionnelle de tes histoires et c'est vraiment dommage que tu n'en fasses pas autant qu'on le désirerait.Enfin,
bref,trop mdr quand le bébé urine sur son père alors que ce dernier pensait
qu'il ne comprenait pas les pères qui avaient du mal avec leurs enfants et qui angoissaient tellement. :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
Mets la suite aussi rapidement que possible.Tout le monde t'encourage et moi la première!!!!
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Lyokophile à vie

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Message 10 Fév 2011, 20:47

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Super vivement la suite et qui sont ces parents ?
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Jeune Lyokophile

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Message 11 Fév 2011, 00:08

Coucou tout le monde !
Vous n'imaginez pas à quel point je jubile quand je vous vois faire des hypothèses sur la suite ! 8)
allez, trêve de bavardages !



Retour dans notre présent

Yumi et les deux Stern n'étaient plus qu'à quelques pas de la porte d'entrée. Après environ une demi-heure de trajet en voiture durant lequel la jeune fille a pu discuter de manière décontractée avec Sebastian et Ulrich, cette dernière espérait que cette occasion lui permettrait de connaître un peu mieux son tendre amour qui ne pouvait s'empêcher de conserver une part de mystère, malgré l'évolution de leur relation.
Le petit " clic " provoqué par l'ouverture de la porte d'entrée la sortit de ses pensées. Machinalement, elle balaya son entourage d'un regard attentif : elle pouvait constater qu'un grand jardin bien entretenu environnait la maison ni très grande, ni très petite de la famille Stern. C'était une maison assez banale, mais qui ne manquait pas de cachet. Ce qui attira ensuite son attention, ce fut le grand arbre au fond du jardin qui s'élevait fièrement exposant les feuilles vertes et sombres de ses branches, dans tous les sens.

Tout de suite, elle se dit avec un petit sourire aux lèvres qu'Ulrich, enfant, devait être terrifié rien qu'à l'idée de s'imaginer au sommet du grand végétal, du fait de son vertige, mais qu'il devait beaucoup apprécier son ombre lors des périodes estivales. D'un coup, sans comprendre pourquoi, un enfant brun portant un petit caleçon et un petit tee-shirt qui convenait parfaitement à sa petite taille lui apparut. C'était Ulrich avec environ dix ans de moins. Il riait, courrait et sautillait dans tous les sens pour fêter l'été et son soleil, content de pouvoir profiter d'eux pendant quelques mois de repos avec ses parents. Elle devina ensuite un homme, son père, se tenant au barbecue juste à quelques mètres de lui répétant sans cesse au petit garçon de faire attention de peur qu'il ne se fasse mal ou bien que par la pire des maladresses, il ne heurte le barbecue déjà brûlant à souhait. Puis elle entendit une voix féminine approuvant les ordres du père : celle de sa mère. Cette dernière s'attelait à la préparation d'une belle salade multicolore de par la rougeur des tomates, la verdure de la laitue, le léger filet presque fluo d'huile d'olive et les quelques dés blancs de mozzarella qui la composaient pour l'entrée ; et un énorme plateau de frites qui devait accompagner les quelques merguez, entrecôtes, et autres viandes que son mari étaient en train de faire cuire.
Pendant ce temps, " Ulrich " jouait avec son ombre. Ne plus aller à l'école n'était pas la seule raison qui faisait que l'été était sa saison préférée. Effectivement, c'était aussi pour lui l'occasion de retrouver pour des journées entières sa plus fidèle amie, son ombre. Il était sûr que quoiqu'il fasse et où qu'il aille, elle serait toujours là prêt de lui comme un être rassurant qui vous suit partout pour vous faire comprendre que vous n'êtes pas seul et qu'il va vous protéger. Le but du jeu du petit Stern était d'attrapait la masse sombre. Mais au fond, il savait bien que cela n'arriverait jamais, et que sans lumière elle pouvait disparaître à tout moment. C'est pas bête un enfant à cinq ans. Mais cette particularité de son amie l'ombre le rassurait en quelque sorte : il savait que son " jeu" ne prendrait jamais fin, et qu'à part la nuit et un temps nuageux rien ne pourrait " tuer " son amie. Il se perdait donc dans ce " jeu " interminable avec son " amie " fidèle qui le suivait partout, comme un ami imaginaire que seul lui pouvait voir, mais qu'il aimait beaucoup tout de même.
Spectatrice d'un souvenir qui n'avait probablement jamais existé, Yumi ne put s'empêcher de penser qu'elle ne " voyait " rien d'autre qu'un enfant qui s'amusait tout seul dans son jardin.

Seul, solitude, solitaire...

Soudain, une voix dont ses tympans adoraient les caresses, l'interpella.

- Yumi ? Tu viens ? Lui demanda Ulrich. A quoi tu pensais ?
- J'essayais juste de t'imaginer en train de jouer seul dans le jardin étant enfant. Mais au fait ? Tu ne te sentais pas trop seul justement ?
- Comment ça " trop seul " ? Répondit-il perplexe devant cette question qui touchait grandement son passé.
- Et bien... Tu es fils unique. Alors je pensais que...
- Non. J'aimais bien jouer tout seul, trancha-t-il d'un ton neutre. Et puis... j'avais des copains d'école qui venaient. Compléta-t-il tout de suite après avec un sourire qui semblait nostalgique.

Yumi le reconnaissait bien là. Toujours désireux de conserver une part de mystère autour de sa personne. Mais elle était tout de même heureuse de constater que malgré cela, il lui ouvrait et offrait quotidiennement et sincèrement son cœur en tant que petit ami. Il le lui prouva d'ailleurs à cet instant-même en lui déposant un tendre baiser sur la joue.

- On rentre ? Lui demanda-t-il comme pour échapper à un éventuel interrogatoire.
- Oui. Fit-elle simplement.

Une fois dans le hall d'entrée, la jeune japonaise eut une impression étrange. Elle imaginait une ambiance un peu plus sinistre et froide comme le laissait paraître les manières hautaines et dédaigneuses de Sebastian d'il y a quelques mois. Et là, elle se retrouvait dans une maison tout ce qu'il y a de plus banal : bien rangée, bien décorée, où il faisait bon vivre. En bref, la maison idéale où l'on aurait envie de vivre une belle vie de famille. Mais peut-être que tout ceci n'était qu'une apparence ? Les quelques photos de famille fièrement accrochées aux murs confortaient plutôt une réponse négative. On pouvait y voir quelques moments de complicité familiaux très forts, chez la famille Stern : Ulrich et son père se tenant face à la mer, à la plage, sourire aux lèvres et mains inséparables ; Ulrich et sa mère au sortir d'un tour de grande roue qu'ils semblaient avoir apprécié tout les deux ; et puis d'autres avec toujours le même enfant unique joyeux avec ses parents fiers et heureux. Mais une chose chiffonna Yumi au plus haut point : sur ces photos, son petit-ami ne devait avoir qu'à peine trois ou quatre ans. Qu'en était-il des onze ou douze dernières années qu'il avait vécue ? Cela voudrait-il dire que durant ces dernières, aucune manifestation de joie au sein de la famille n'avait pu être immortalisée pour figurer sur le mur de l'entrée ?
Cette pensée la rendit secrètement triste.

- Bonsoir Yumi. Je vois que tu es très absorbée par ses vieilles photos. Ulrich était très mignon, non ? Lança une voix féminine d'une douceur exquise et agréable.

Quand elle se retourna, elle pouvait voir que cette voix si agréable à entendre n'était autre que celle de la mère d'Ulrich dont le visage affichait un sourire accueillant et généreux.

- Bonsoir madame Stern. Je... Je me disais juste que... Ça me faisait tout drôle de voir des photos de lui à cet âge-là.
- Oh ! Mais il n'a pas tant changé que ça. Dit-elle en riant.
- Hé ! Je suis juste à côté je te signale ! J'entends tout ce que vous dites ! S'insurgea le concerné les joues rouges de honte.
- Mais je plaisante, tu le sais bien. Fit la mère en embrassant tendrement son " petit garçon ". Au fait, Yumi... Tu peux m'appeler Jeanne.
- Euh... D'accord.
- Chérie ? Le dîner est bientôt prêt ? Parce que j'ai une faim de loup !
- Pas encore ! Au lieu de penser à ton estomac va plutôt ranger ton bureau en attendant : je n'en peux plus de voir ce bazar !
- D'abord ce n'est pas un " bazar ", mais un " bordel organisé ". Et ensuite, savais-tu que le désordre était une forme d'organisation qui se manifeste chez les êtres intellectuellement supérieurs ?
- Arrête de raconter des bêtises, Seb ! S'il y a vraiment un "être intellectuellement supérieur" dans cette maison je suis certaine que ce n'est pas toi ! Alors maintenant va faire ce que je t'ai dit ! Gronda Jeanne avec un ton autoritaire qui ne laissait aucune place à la discussion.

Sebastian partit se mettre à la tâche ne voulant pas contrarier sa femme au caractère aussi bouillant qu'une cocotte-minute sous le regard amusé des deux jeunes qui se délectaient de ce petit dialogue.
Puis elle se tourna vers son fils pour lui annoncer que la chambre d'ami était en pleine rénovation, et la troisième chambre aussi. Ne restaient plus que la sienne et celle de ses parents.

- Vous vous êtes enfin décidés à refaire la troisième chambre ? Questionna Ulrich avec un ton qui trahissait sa surprise.
- Oui en effet, répondit simplement sa mère. Bon je repars en cuisine pour terminer le repas et je te laisse t'arranger avec Yumi pour savoir où vous allez dormir.

Elle fila aussitôt en cuisine sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit. Le beau brun entraîna alors la jolie japonaise vers sa chambre tout en portant son sac. Ils montèrent quelques marches d'escalier pour atteindre l'étage supérieur où se situaient les quatre chambres qui débouchaient toutes sur un même corridor. Les adolescents longèrent le long couloir jusqu'à arriver à la dernière porte à gauche qui menait à la chambre d'Ulrich. Yumi lui souffla qu'elle avait hâte de voir à quoi pouvait bien ressembler sa " tanière ". Après lui avoir fait remarquer qu'il n'avait rien d'un ours, Ulrich lui assura que sa chambre était toujours impeccablement bien rangée et que celle qu'il occupait à Kadic ne l'était jamais à cause de son cher colocataire, Odd, et de son infernal chien, Kiwi.
Une fois à l'intérieur de la chambre, Yumi scruta le moindre détail de la pièce avec l'espoir de capter un peu plus l'intimité de la personne de son petit ami à travers eux. Ulrich la regardait faire, amusé, se demandant comment le lit simple et sa table de chevet, la commode banale, le bureau et son fauteuil, la bibliothèque, qui l'étaient tout autant, et les quelques posters représentants de grands champions de Penchat-Silat ornant les murs peints en bleu, pouvaient bien la renseigner sur sa personnalité.

- Alors ? Déçue ?
- Oui et non. D'un côté je trouve ta chambre extrêmement banale, et ça m'ennuie. Mais d'un autre, ce côté simple te correspond très bien. Rétorqua-t-elle en lui souriant malicieusement.
- Je suis un garçon simple, qui aime les choses simples. Et là... J'ai simplement envie de t'embrasser. Répondit-t-il en approchant doucement ses lèvres des siennes.
- Moi aussi.

Et sur ces mots, leurs bouches s'unirent en un tendre baiser rythmé par le mouvement de leurs langues et de leurs mains qui se caressaient avec douceur et ivresse.

- Je t'aime. Laissa échapper Yumi entre deux baisers.
- Je t'aime aussi... Je suis fou de toi...

Un sourire se formait lentement sur ses lèvres à l'entente de ces mots, et comme pour les prouver, Ulrich resserra son étreinte et laissa aller sa langue un peu plus profondément dans la bouche de sa petite amie qui en réponse gémit doucement, envahie par une petite vague de plaisir qu'elle sentait monter de seconde en seconde. La sentant faiblir sous le poids grandissant de ce ravissement, Ulrich la fit s'allonger doucement sur son lit et s'installa à côté d'elle sans jamais la lâcher ou stopper leur élan amoureux qui n'en finissait pas. Ses lèvres dérivèrent ensuite vers la commissure des siennes puis vers sa nuque. Emportée progressivement par la vague qui se faisait maintenant tourbillon, elle laissa planer le prénom du beau brun dans un murmure sensuel, puis encore une fois dans un soupir étouffé par un tendre baisé de l'appelé qui mourrait d'envie de faire durée ce moment. Il chuchota à son tour le nom de son aimée au creux de son oreille tout en se mettant inconsciemment au-dessus d'elle. Le son de sa voix grave, mais douce et mélodieuse la fit se cabrer légèrement en rejetant sa tête vers l'arrière non sans pousser un autre soupir exprimant l'état d'excitation dans lequel elle se trouvait. Les mains d'Ulrich entourant son dos et les siennes sa nuque, ils abîmèrent chacun leur regard dans celui de l'autre pour y percevoir le désir et l'amour qu'ils se destinaient, puis ils fermèrent les yeux et s'embrassèrent encore une fois, très passionnément.

Cocktail d'hormones déferlant dû à l'âge ou fougue passionnée et amoureuse, Ulrich et Yumi étaient dans un état second de béatitude et de tendresse jamais encore atteint depuis ces deux derniers mois. Deux mois : période bien courte pour un tel dénouement dans la relation de ces deux jeunes gens possédant une pudeur et une retenue morale toujours irréprochables... Jusqu'à présent. L'élan amoureux petit à petit ébat de jeunesse se faisait sans que les protagonistes ne s'en aperçoivent.

On voit bien qu'en chacun de nous un animal fou sommeille malgré les lignes de conduite que nous nous imposons. Ce qui fait de nous des Hommes, c'est notre capacité à revenir à la réalité grâce à un résidu de monde, un détail qui nous avait échappé et qui interpelle notre conscience ; de façon imagée : un " panneau de signalisation " qui dit " stop !!! redescend sur Terre !!! ".

Ce panneau qu'Ulrich à découvert lorsqu'il entrouvrait les yeux pour admirer le corps de son amie réagissant à ses caresses, ce fut le tiroir entrebâillé de sa table de chevet. Tiroir entrebâillé ou fenêtre ouverte sur son passé.
Car le tiroir entrebâillé ou la fenêtre ouverte sur son passé contenait ou donnait sur des photos de son enfance où la solitude et la tristesse ne lui appartenaient pas encore.
Photos de son enfance ou images révélatrices d'une vérité inavouable et de souvenirs inoubliables à oublier.
Vérité inavouable et souvenirs inoubliables à oublier ou peur des conséquences d'un aveu qui pourrait changer le regard que l'on porte sur lui... Lui, le jeune homme d'aujourd'hui construit par l'enfant qu'il fut...
Tiroir entrebâillé ou fenêtre ouverte sur son passé qui rappelait à Ulrich le voile de mystère avec lequel il se cachait aujourd'hui et depuis longtemps : il desserra très vite son étreinte de la jeune femme et arrêta le baiser.
Photos de son enfance ou images révélatrices d'une vérité inavouable et de souvenirs inoubliables qui rappelait à Ulrich qu'il était allongé dans une position qui frôlait l'indescence, sur sa petite amie, sur son lit, dans sa chambre, dans la maison de son enfance, où ses parents se trouvaient également : il se redressa d'un seul coup sans un mot.
Peur d'un aveu pouvant changer le regard que l'on porte sur lui qui rappelait à Ulrich une certaine trahison envers tout ses proches et spécialement en ce moment envers Yumi : il la lâcha complètement, s'assit au bord du lit et lui fit remarquer comme un idiot qu'elle était à deux doigts d'être en droit de lui administrer un coup de genou dans l'entre-jambes et qu'ils devraient se calmer et en rester là.
Sagesse décelée dans les paroles de son petit copain, entendement sur la question partagé ou étonnement mêlé à une profonde déception, Yumi se redressa les joues rouges, acquiesça et se leva pour aller aux toilettes après avoir obtenu leur localisation de la part d'Ulrich, tout aussi gêné, pour retrouver un peu de ses esprits emportés par les vagues et tourbillons de désir qui venaient de la ravager.
Ils avaient abandonné les animaux d'adolescents soumis à l'ivresse du cocktail d'hormones déferlant qu'ils étaient pour redevenir des Hommes conscients pudiques et moralement gênés. Mais Ulrich se voyait en plus désormais comme un tricheur.
Au poker, un tricheur a des atouts, et ceux d'Ulrich, c'étaient ces fameuses photos dans son tiroir entrebâillé. Il les saisit et les enfouit au plus profond de sa commode, sous une grosse pile de vêtements. Rassuré et honteux, il sentit quelques gouttes rouler sur son front. Était-ce une bonne idée ? Tout ses muscles étaient raides à cause d'un stress inexplicable...

Enfin, tout a une explication...



Voilà, j'espère vous avoir un peu déroutés, étonnés, ou émus. :D
Dernière édition par almelyoko le 14 Mai 2013, 18:26, édité 2 fois.
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Lyokophile à vie

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Message 11 Fév 2011, 00:23

re

Vivement la suite
Code Lyoko,super série
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Jeune Lyokophile

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Localisation: Made in Marseille

Message 12 Fév 2011, 11:10

Bonjour !
C'était juste pour dire que je n'avais remarqué qu'après coup à quel point la dernière suite que j'ai envoyée était longue ; mais c'est parce que j'ai essayé de couper à un moment cohérant, donc... Pardon pour ceux qui trouveraient ça trop long.
D'un autre côté, j'apprécierais que quand vous envoyez un comm' vous soyez un peu plus précis en disant ce que vous aimez et SURTOUT ce qui vous a déplu dans ce que vous avez lu.

Voilà, ce sera tout !
A bientôt ! ;)
Une fic, c'est comme XANA : on bosse dessus comme un malade pour l'achever !

Accro à Code Lyoko

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Inscription: 30 Déc 2010, 20:12

Message 12 Fév 2011, 15:28

Ouah,là tu as attisé ma curiosité.Qu'est-ce qui s'est passé avec Ulrich pour qu'il ait ce sentiment de trahison.J'ai aucune idée de ce que ça peut être.
Mets vite la suite!
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