Bonjour !
Ça fait plaisir de voir déjà quelques réactions ! Ça motive !
Voici la suite
A ces mots, la bande reprit son chemin en direction de Kadic tout en plaignant ce pauvre Ulrich, pendant que celui-ci pensait à la manière dont il allait inviter Yumi au mariage de sa tante.
Une fois arrivés, ils vaquèrent tous à leurs occupations, profitant ainsi de leur après-midi de libre : Jérémie et Aelita se rendirent à la bibliothèque pour travailler sur leur exposé, Odd partit à la conquête de quelques cœurs solitaires, Ulrich alla dans sa chambre pour essayer son costume, et Yumi lui promit de le rejoindre, une fois son absence de la semaine dernière (causée par une attaque de Xana) justifiée : ils eurent droit à quelques " remarques bidons d'Odd ", pour cela.
Dans sa chambre, Ulrich trouva une large pochette, fermée par une fermeture-éclair, sur son lit. Il la saisit par le cintre qui en dépassé, et l'ouvrit, pressé de découvrir le contenu qui semblait assez prometteur. Ainsi, l'emballage défait laissa apparaître un magnifique smoking noir composé d'une veste aux allures très chics, d'un pantalon élégant, d'une belle chemise bleu azur, et d'une cravate noir. Le jeune homme était époustouflé par ce vêtement : jamais il n'en avait porté un aussi distingué. Il se dit que ce mariage lui permettrait au moins de profité d'un aussi beau costume pour une soirée. Il commença à se déshabilla, puis enfila la tenue avec hâte, tout en y faisant attention. Une fois habillé, il tenta, tant bien que mal, de se contempler, arrangeant chaque détail de son bel habit
J
e me demande comment Yumi va me trouver, pensa-t-il avec un léger sourire rêveur.C'est à ce moment-là que la belle japonaise toqua à la porte.
- Je peux entrer, Ulrich ?
- Oui, vas-y.
Elle entra donc, tout en fermant doucement la porte derrière elle. A la vue du beau brun, elle resta complètement immobile, stupéfaite par le charme fou qu'il dégageait dans cette tenue. Effectivement, elle le trouvait plus séduisant qu'à la normale... Et ce n'était pas pour lui déplaire...
- Odd avait raison, finalement ! Dit-elle en se rapprochant de son petit ami avec un sourire charmeur, après avoir retrouvé ses esprits.
- Comment ça ? Demanda-t-il intrigué et amusé, à la fois.
- Tu es très beau en pingouin !
- Ah ah ! Très drôle ! Ironisa-t-il, légèrement vexé.
- Je plaisante ! Je te trouve très beau, très classe, et très... attirant. Enuméra-t-elle en rapprochant son visage au fur et à mesure de celui du jeune homme, jusqu'à pouvoir le saisir délicatement par le col de sa veste, sentir son souffle contre son visage.
- Oui... Et bien, ce n'était pas très amusant, mais... Je connais un bon moyen de te faire pardonner, insinua-t-il en caressant ses lèvres avec les siennes.
- Attends... Je crois savoir.
Et c'est alors que leurs lèvres s'unirent en un baiser amoureux et passionné, Ulrich enlaçant Yumi par la taille, et celle-ci passant ses mains sous sa veste. Le baiser et leurs caresses s'intensifiaient à chaque seconde, créant ainsi, un moment d'intimité et de sensualité très agréable. La jeune fille mit fin au baiser avec douceur, en repoussant très lentement son amoureux qui semblait satisfait par cet échange d'amour et de tendresse.
- Alors ? Suis-je pardonnée ?
- Pardonnée de quoi ?
Elle émit un doux rire, et déposa ses lèvres sur celles d'Ulrich pour un autre baiser plus court.
- Tu es vraiment superbe comme ça ! Mais ta cravate est mal mise.
- Ah ? Je devais être trop pressé.
- Attends, je m'en occupe. Ah ! Vous les mecs ! Faut toujours vous traiter comme des bébé !
- Hé !
Pendant que Yumi lui arrangeait son nœud de cravate, Ulrich la dévisageait avec des yeux amoureux et admiratifs : il était totalement envoûté par la beauté de la japonaise. Quand elle eut fini, elle lâcha un simple " et voilà ". Il prit cela comme un feu vert et la saisit vivement pour lui donner un baiser langoureux et passionné tout en caressant tendrement ses hanches. Il était très inspiré, alors que sa petite amie, bien que comblée, ne pouvait s'empêcher d'être très troublée.
- Euh... C'était pour quoi ça ? Demanda-t-elle les joues rouges tomate
- Pour le nœud... Et parce que j'en avais envie, c'est tout.
- Et bien dans ce cas... Tu devrais porter des cravates de travers plus souvent. Déclara-t-elle avec un sourire malicieux sur les lèvres.
- Merci en tout cas ! Euh... Je voulais te demander un truc.
- Quoi ?
- Euh... Comme je l'ai déjà dit... J'ai pas vraiment envie d'y aller à ce mariage : j'aurai toute la famille sur le dos pendant la cérémonie, et ensuite je devrais finir la fête solo.
- Mon pauvre beau brun. Ironisa-t-elle en lui caressant tendrement la joue.
- Alors... Je me suis dit que... Que...
- Que ?
- Je me suis dit que tu pourrais venir... Avec... Moi.
- Moi ? Au mariage de ta tante ? Ce weekend ?
- Oui je sais que ça fait un peu tard pour t'organiser, mais je pensais que ce serait un bon moment pour être ensemble. En plus... Mes parents voudraient te voir.
- Mais pourquoi ?
- Ben... Parce qu'on sort ensemble !
Ce n'était pas qu'elle n'était pas tentée de dire "oui", mais le problème c'était qu'Ulrich venait d'aborder un sujet assez délicat pour elle : les parents.
- Euh... J'aimerais bien, seulement...
- Seulement ?
- Seulement, il faudrait que Einstein soit d'accord : il y a Xana et tout ça...
- Mais... On ne part que pour une journée, et on sera rentrés dimanche vers midi ! Il comprendra !
- Euh... Oui, d'accord. Mais il y a aussi...
- Aussi quoi ? Si tu ne veux pas, dis-le franchement.
- Non c'est pas ça !
- C'est quoi alors ?
- Euh... Oh ! Tu as vu l'heure ?! Déjà 17h ! Il faut que je me sauve !
- Attends ! Je t'accompagne. Laisse-moi le temps de me changer.
Elle sortit de la chambre pour l'attendre, ne cessant de cogiter.
Comment va-t-il prendre ça ? Moi qui ne voulait pas aborder ce sujet maintenant ! Après ces quelques minutes de réflexion, Ulrich sortit dans sa tenue d'origine, et il se mirent en route, vers la maison de la belle japonaise. Ulrich reprit son interrogatoire devant celle-ci.
- Alors ? Tu ne veux toujours pas me dire pourquoi tu ne veux pas venir avec moi ?
- Je t'ai déjà dit que ça n'avait rien à voir avec toi, Ulrich.
- Si c'est à cause de ma famille... On est pas obligés de rester avec eux tout le temps, tu sais ?
- Oui, il y a la nervosité due au fait de rencontrer toute ta famille, mais pas que ça...
- Qu'est-ce qu'il y a encore ? Demanda le beau brun qui ne comprenait toujours pas sa réaction.
- On... On en parlera demain : je suis fatiguée.
- D'accord.
- Tu ne m'en veux pas ?
- Bien sûr que non. Je t'aime. Répondit-il en lui souriant gentiment
- Je t'aime aussi.
Ils échangèrent leur dernier baiser de la journée. Celui-ci était tendre, doux, et langoureux : Ulrich caressait doucement le visage de Yumi, pendant que cette dernière passait une main dans ses cheveux bruns, et l'autre sur sa nuque. Elle ouvrit lentement ses yeux qu'elle avait fermés machinalement lors du baiser, à l'entente d'un bruit de moteur de voiture : elle reconnut la voiture en question, et mit brutalement fin à leur baiser, en repoussant vivement Ulrich.
- Mais qu'est-ce qui te prend ?!
- Rien... Je... Je suis désolée !
Le propriétaire du véhicule en descendit et Yumi le salua.
- Bonsoir Papa !
- Bonsoir chérie !
M. Ishiyama s'avança vers sa fille pour lui déposer un tendre baiser sur le front.
- Bonsoir Ulrich !
- Bonsoir monsieur. Répondit-il avec courtoisie.
- Que fais-tu ici ? Tu es interne.
- Euh... C'est rien Papa. Il me raccompagnait c'est tout.
- Oui, " c'est tout ". Répéta le jeune homme avec un ton légèrement acide, que Yumi avait senti.
- Bon, et bien... Merci de l'avoir raccompagnée. Répondit-il avec un sourire chaleureux. Yumi tu viens ?
- J'arrive !
- Bien. Bonne soirée, Ulrich !
- A vous aussi monsieur.
Yumi resta quelques secondes devant le portail avant de rentrer pour s'expliquer avec Ulrich, qui avait comprit sa gêne.
- Alors... Tu n'as pas dit à tes parents... Pour nous deux ?
- Écoute, je suis vraiment désolée ! Je n'ai pas trouvé le temps de leur en parler !
- Depuis deux mois ?!
- Oui je sais ! Bon j'avoue aussi que j'appréhende un peu la réaction de mon père, mais je compte leur en parler... Fais-moi confiance.
- Bon... D'accord. Je... Je dois y aller. Bonne nuit.
- Bonne nuit... T'es pas fâché, hein ?
- Non... Juste... Un peu surpris... Et vexé.
Et sur ces mots, ils se mit en route vers Kadic quelque peu pensif, et Yumi rentra chez elle, espérant qu'il ne le prenait pas trop mal. Ils n'avaient jamais parler du fait de mettre leurs parents au courant de leur relation : pour Ulrich, l'annonce s'était faite avant le début de leur histoire à cause du maudit spectre polymorphe de XANA. Il l'avait faite sous une impulsion, sans en craindre les conséquences, trop pris par la colère qu'il éprouvait pour son père à ce moment-là.
Pour Yumi, c'était un problème qui venait seulement d'elle. La peur de révéler une chose aussi importante à ses parents la tenaillait, et les réactions qu'elle pourrait susciter en eux aussi. Cela faisait environ un an qu'elle disait à ses parents qu'elle voyait quelqu'un, sans jamais divulguer de nom précis. Mais ceci n'était qu'une couverture pour justifier ses retards répétés dus aux attaques incessantes de XANA. Maintenant, que les choses étaient bien concrètes entre Ulrich et elle, elle ne savait toujours pas comment aborder la question.
Bien évidemment elle n'en avait pas honte de sa belle histoire avec Ulrich Stern. Elle avait tout simplement peur de subir le légendaire courroux d'un père beaucoup trop protecteur, et l'interrogatoire désagréable d'une mère inutilement inquiète. Non. Pour l'instant, elle vivait sa petite histoire tranquillement avec ce jeune homme qu'elle trouvait tant exceptionnel, charmant, et attendrissant. Elle était bien, tout simplement.
Mais d'un autre côté... Combien de fois avait-elle rêvé de voir Ulrich assis à sa table, chez elle, discutant avec ses parents qui tenteraient de faire sa connaissance ?
Combien de fois avait-elle eu envie d'exprimer la fierté qui grandissait en elle, en se disant qu'elle sortait avec cet être si particulier, et cher à ses yeux ?... Plein de fois ! Après tout... Cette invitation d'Ulrich était peut-être l'occasion rêvée de soumettre ce sujet simple, et épineux, à la fois, devant ses parents.
Qui sait ?
Ulrich de son côté, n'était pas vraiment rassuré par les très brèves excuses de sa petite amie.
" Pas le temps ? ", " l'appréhension ? " Et lui ? N'avait-il pas eu d'appréhension le jour où il lui a révélé tout ce qu'il ressentait pour elle ?!
Et tout ces mois, où elle disait être enfin heureuse avec lui, ne lui avaient-ils pas suffit ?! Pourtant, il ne pensait pas qu'une telle chose lui travaillerait autant l'esprit. Il avait totalement confiance en Yumi, et il savait bien qu'elle dirait tout à ses parents tôt ou tard. Mais apparemment, quelque chose le gênait ; ce petit détail le tourmentait : n'avait-elle pas confiance en lui ? En eux ? Était-elle prise de doutes ?... Elle ne le paraissait pas, pourtant ! Elle semblait tellement heureuse, et amoureuse.
Alors... Pourquoi toute cette hésitation ?
Ils s'étaient mis d'accord pour faire preuve de discrétion certes, mais de là à cacher leur relation à leurs parents ?! Non. Bien sûr, il serait prêt à expliciter ses intentions envers la jeune femme si jamais la réaction de monsieur et de madame Ishiyama s'avérait négative. Son amour pour elle était bel et bien réel. Un être tel qu'elle ne pouvait pas se contenter d'une minable promesse vaseuse. Il lui fallait un engagement du cœur véritable, et sincère : il lui offrait volontiers, et avec tout le bonheur du monde. Il espérait vraiment que Yumi s'en rende compte, et que tout ses tourments s'envolent pour laisser place à la confiance, et à la sérénité.
Telles étaient les pensées du jeune couple, à ce moment précis.
Perdu dans ses réflexions, Ulrich venait à peine de se rendre compte que ses pas l'avaient machinalement guidé jusqu'à sa chambre, où Odd l'attendait tel un véritable paparazzi.
- Alors ? C'était bien votre dernier moment de la journée en amoureux ? La séparation n'était pas trop dure ? Interrogeait-il avec ironie.
- Lâche-moi Odd s'il te plaît, je ne suis pas d'humeur à ça.
- Tu n'es jamais d'humeur à ça.
- Alors arrête si tu le sais déjà !
- Ben non, c'est plus drôle sinon.
- Bon. On va manger ? Rétorqua Ulrich sans noter la dernière remarque de son ami.
- Là tu m'intéresses !
Et les deux camarades deux chambres se rendirent au réfectoire sur ces mots.
- Il est vraiment très gentil !
- De qui tu parles, Papa ?
Voilà déjà quelques minutes que Yumi était rentrée chez. Dans l'espoir d'échapper à un interrogatoire assez gênant, elle avait vivement proposé son aide en cuisine.
- De ton " ami " Ulrich, voyons ! C'est vrai... Il t'as gentiment raccompagnée à la maison, il est poli et respectueux... Je l'aime bien.
- Tu pourrais éviter ce genre d'appréciation ! C'est très gênant ! Lui répondit sa fille.
- Mais ton père a raison, Yumi ! En plus il est charmant : c'est un amour.
- Toi aussi tu t'y mets, Maman ?!
- Il est beau, il est cool, et c'est un champion en arts martiaux. Ajouta son petit frère Hiroki qui descendait les escaliers.
- Mais qu'est-ce qu'il vous prend à tous ? Qu'est-ce que vous avez avec Ulrich à la fin ?! C'est juste un ami !
- " Juste un ami " ? Tu en es sûre ? Questionnèrent-ils d'une seule voix.
- Euh... Oui. Parvint-elle durement à répondre.
- Vraiment sûre ? Insistèrent-ils.
- Et bien... En fait... Il y a quelque chose que je voulais vous avouer.
- Quoi ?
- Euh... Depuis deux mois... Ulrich et moi nous...
- Vous ?
- Nous... Sortons ensemble. Finit-elle par sortir dans un soupir de soulagement.
Ils restèrent tous les trois médusés face à elle. Dans leurs yeux, Yumi pouvait lire la surprise et la stupéfaction... Mais... Où était donc la colère à laquelle elle s'attendait. Celle qui animait des parents à qui on cachait la vérité sur l'existence d'un petit copain depuis deux long mois ?!
- Enfin ! S'exclama le père.
- Il était temps ! Fit la mère.
- Ça y est ! Elle a vendu la mèche ! S'enthousiasma le frère.
- Mais ? Vous avez l'air... A peine surpris... Comme si...
- Comme si nous le savions déjà ? Ironisa Hiroki.
- Yumi... Nous devons t'avouer quelque chose nous aussi. Commença le père.
- Cela fait quelques temps que nous sommes au courant pour ta relation avec Ulrich. Acheva la mère. "
Au courant ?! Ils étaient donc au courant ! Mais où, quand, qui, comment ? Toute cette inquiétude pour rien ! C'était comme aux échecs : quand l'adversaire a un coup d'avance sur vous.
- Depuis quand ? Et... Comment ?! Demanda-t-elle avec une voix qui trahissait son irritation et sa surprise.
- Depuis trois semaines. Répondit posément M. Ishiyama. Nous vous avons surpris en train de vous embrasser par la fenêtre qui donne sur le portail.
- En fait, au début, c'est Hiroki qui nous a informés de ça. Enchaîna Mme Ishiyama. Mais nous ne l'avons pas cru, pensant qu'il le disait pour t'embêter.
- Je... Vois. Et ça ne vous... Dérange pas que je sorte avec Ulrich ?
Bon. Son aveu n'en était pas vraiment un, mais maintenant que le fameux sujet était d'actualité, autant demander leur avis.
- Et bien... Je te mentirais si je te disais que je n'ai pas été tenté de sortir en trombe de la maison pour vous réclamer quelques explications. Mais finalement... Je t'ai vue si heureuse avec ce garçon que je me suis dit que vous méritiez une chance tous les deux. Donc, j'attendais que tu viennes nous en parler.
- Oui c'est vrai, Yumi. Compléta sa mère, tu as l'air très épanouie et nous en sommes ravis. D'ailleurs... Nous voudrions, ton père et moi, faire la connaissance de ce jeune homme, au cours d'un repas à la maison.
- Ben... Oui ! Oui, avec plaisir. Et je suis sûre que ça lui fera plaisir à lui aussi.
- Il va pouvoir faire son numéro devant ses futurs beaux-parents comme ça, hein ? Lança son frère avec un clin d’œil sournois.
- Tais-toi, toi ! Euh... En parlant d'invitation et de beaux-parents... Ulrich m'a invitée à assister à un mariage.
- C'est pas un peu tôt pour vous deux ? Il ne faut pas brûler les étapes.
- Très drôle, Hiroki ! C'est le mariage de sa tante et ça a lieu ce weekend.
- Eh bien... Si tu penses pouvoir t'organiser je n'y voit aucune objection. Accorda son père.
- Oui, et si jamais tu as besoin d'un petit coup de main n'hésite pas à me demander ma chérie.
- Merci Man', merci Pa' ! Vous êtes supers ! Bon... On va manger ?
Et sur ces bonnes paroles, toute la famille nippone s’attabla pour déguster de délicieux sushis.
A Kadic, les élèves avaient fini de souper depuis peu. Aelita, Jérémie, Ulrich et Odd se dirigèrent vers leurs chambres respectives pour rejoindre les bras de Morphée. Mais avant, Odd le blondinet à pointe comptait bien titiller son camarade de chambre...
- Au fait, tu ne m'a pas répondu. Comment ça s'est passé avec ta belle japonaise ?
- On s'est légèrement disputés si tu veux tout savoir ! lâcha Ulrich avec un ton amer.
- Oh ? Et... C'est grave ?
- Non pas trop.
- Ben alors pourquoi t'es énervé comme ça ?
- Parce que ta curiosité intempestive commence à m'exaspérer ! Bonne nuit !
- Bonne nuit... Et... T'es sûr que ça va entre vous ?
- Tout va bien : j'ai été stupide... Comme d'hab' ! ajouta-t-il avec un léger sourire en coin.
- Tu m'étonnes ! Fais de beaux rêves, vieux !
- Toi aussi... Maigrichon !
- Svelte ! protesta le blondinet.
Et c'est sur cette touche d'humour que les deux compères mirent fin à leur conversation pour se laisser aller dans bras réconfortants du dieu du sommeil.
Dans l'obscure clarté de ses songes, Ulrich ne voyait que sa très chère Yumi.
Et voilà, à vous !
