Objectif n°1: Se souvenir

Bonjour à tous, je suis nouvelle ici et je viens de me lancer dans ma première fic. Dites moi ce que vous en pensez !
Samedi 26 Octobre
Aujourd’hui, j’ai décidé d’écrire… écrire pour ne plus oublier... Certains écrivent afin de se soulager, d’exprimer leurs sentiments, leurs sensations, leurs frustrations et même leur bonheur… Moi j’écris pour me souvenir ou du moins pour ne plus oublier. Je ne veux plus rien oublier…plus rien. J’ai trouvé ce petit carnet bleu au fond d’un tiroir, il ferra parfaitement l’affaire. Après tout le cahier contenant le peu de mes souvenirs n’a pas besoin d’être grand et beau. De cette façon il sera plus à mon reflet, abîmer par le temps… Sauf que lui, le temps il l’a vu passer, et si ce n’était pas un carnet il pourrait s’en souvenir et le raconter. A voir mon reflet le temps est passé, c’est sûr, mais faudrait-il encore que je m’en souvienne…
Enfin il serait peut-être temps d’écrire mon histoire, de te raconter le peu que je connaisse à toi petit carnet. Je déclare aujourd’hui même que tu seras mon confident, le seul présent pour moi…
Alors, commençons par le commencement.
Je m’appelle Yumi, Yumi Dunbar. Enfin du moins c’est ce qu’il m’a dit. Ca doit donc être vrai… J’aime plutôt bien ce prénom, Yumi, je trouve ça à la fois féminin, mystérieux et simple. Je pense que c’est ce que je suis, enfin c’est du moins c’est ce que je voudrais être. Bon continuons, je suis grande, fine, avec de longs cheveux noirs, des yeux ébènes, mes yeux sont bridés ; ce qui explique le fait que j’ai un tel prénom. J’ai des origines ! Je suppose japonaise… Je porte un jean, rien de plus simple avec un petit chemisier à manche longue bleu marine. Mon style vestimentaire correspond bien à la description de mon prénom. Je suppose donc désormais que j’ai un bon sens de la déduction. Ouah !!!! On avance petit carnet !!! C’est fou de voir que je suis entrain d’apprendre à me connaître. Comme si je venais de rencontrer quelqu’un et que j’utilisais des adjectifs afin de le décrire et de me faire une idée de cette personne. Sauf qu’ici, cette personne c’est moi. Bon maintenant remontons au début… Au tout début de mes souvenirs.
C’était hier. Quelle ironie ! Enfin bref, passons. Je me suis réveillée vers 15h avec un mal de crâne infernal. J’étais dans un salon, allongée sur un canapé. Mon premier réflexe a été de vouloir me relever, du moins mon buste. Mais cette tâche a été beaucoup plus difficile qu’elle ne le paraît. Impossible, ce mal de tête me gardait coller au canapé. J’essayais donc tant bien que mal de garder les yeux ouverts, je fixais ce plafond et j’attendais. Petit à petit la douleur s’atténuait, au bout de quelques minutes je pus me relever. C’était un assez grand salon, constitué d’un canapé (là où j’étais allongée), d’une table basse, un peu plus a ma gauche se trouvais une table, des chaises,… et devant moi se trouvais un miroir. Un grand miroir. Et ce fut pour moi le premier souvenir de mon reflet. Je venais de découvrir mon corps, mes cheveux, mon visage, mes yeux,… Je ne comprenais plus rien ! Rien ! Que c’était-il bien passé ? Ou étais-je ? Et même qui suis-je ? Quand soudain du bruit provenant de la pièce d’à côté me fit sursauter. Puis des pas, une démarche lourde,… un homme. J’en étais sûre, mon sang ne fit qu’un tour, un frisson se propagea dans tout mon corps, un frisson de peur, puis des sueurs froides perlèrent mon front, ma respiration devint haletante, je voulais courir, m’enfuir, m’échapper, partir le plus loin possible. Mais mes jambes ne répondaient plus comme si mon cerveau ne savait plus leur donner des ordres. Et pendant ces quelques secondes, le bruit de pas se faisait de plus en plus proche, de plus en plus fort et de plus en plus effrayant. Il était là, à quelques mètres. Ma respiration se coupa complètement. Il entra. Il me regarda. Il s’avança.
? : Alors ça va mieux ?
Qui es-tu ?? Voilà la seule chose que je voulais lui répondre. Il était grand, assez musclé et avais des cheveux noir en bataille. Pour être honnête avec toi petit carnet, je ne l’ai même pas trouvé séduisant mais au contraire plutôt repoussant. Il me faisait peur. Oui j’avais peur. Je ne pus même pas y répondre, je ne savais pas quoi répondre d’ailleurs. Voyant mon air affolé il rétorqua :
? : Laisse moi deviner, une migraine, et un immense trou noir…
Moi : C’est possible
? : (Il prit une grande inspiration d’un air exténué et ajouta) Ok, alors tu t’appelle Yumi Dunbar, et moi c’est William Dunbar, nous avons 20 ans. Je suis ton mari, nous sommes ensemble de puis 3 ans, notre mariage a eu lieu il y a 1 an et depuis quelques mois nous essayons d’avoir un enfant.
Moi : Comment ça ?? Mais que c’est-il passé ? Pourquoi je ne me souviens de rien ?
J’arrivais à peine à parler, j’étais encore sous le choc de ce récit qui me paraissait plus que … comment dire… improbable ! Moi et… lui, mariés, sur le point d’avoir des enfants… Non c’est impossible, je ne pouvais y croire. C’était tellement absurde, et pourtant ce récit aurait pu paraître tellement magique et féerique pour beaucoup de personne. Que demander de plus que d’être sur le point de fonder une famille avec l’homme de sa vie. Mais lui, cet homme, il ne pouvait pas être mon mari, je ne pouvais pas être amoureuse de lui. Après bien entendu, il fallait que je réapprenne à le connaître, mais encore une fois pour être honnête, je n’en avais pas envie. Il me fallait des preuves ! Oui des preuves...
W : Il y a quelque temps, tu as commencé à avoir de très forte migraine, puis des vertiges sont arrivés et désormais il t’arrive quelque fois de même faire un malaise et suite à ce genre de malaise tu perds la mémoire.
Moi : Alors ce n’est pas la première fois ?
W : Non bien sûr que non ma chérie. Ne t’inquiète pas tes souvenirs vont revenir… Et puis tu n’es pas toute seule
Après avoir prononcé ces mots, un grand sourire d’afficha sur son visage, et il commença à se rapprocher de moi. Il était très près, bien trop près à mon goût. Son visage continua à se rapprocher du mien. J’aurais voulu le frapper de toutes mes forces et m’enfuir mais depuis quand une femme frappe son mari quand celui réclame un peu de tendresse. Après tout il ne méritait pas ça, il était là pour moi, enfin du moins je suppose, et il n’était pas responsable de cette amnésie.
Ce moment fût le premier de mes souvenirs, le plus répugnant qui soit. Je pouvais sentir son souffle sur mon visage. Il ferma ses yeux et fit les quelques centimètres qui nous séparaient. Ses lèvres se posèrent sur les miennes. Un haut le cœur fut imminent, mais il ne s’en aperçus pas, mes yeux étaient grands ouverts, ma gorge serrée. Je ne pris absolument pas part à ce « baiser », et n’éprouve aucun plaisir, aucune satisfaction. Mais bien au contraire, sentir les lèvres de cet individu sur les miennes était vraiment horrible ! J’avais l’impression d’être une princesse et de me faire embrasser par un crapaud. Sauf que même après qu’il m’ait embrassé, c’était toujours le même homme. Et il n’avait rien d’un prince. Il recula me sourit et s’éclipsa dans la cuisine afin de me ramener une tasse de thé.
Il avait l’air au petit soin, mais je ne pouvais lui faire confiance et bien entendu j’étais persuadée qu’il me cachait quelque chose. J’en suis même toujours sûre. Mais je n’arrive pas à savoir, ni même à comprendre. Pour l’instant c’est le peu d’informations que je peux noter. J’ai décidé de cacher ce petit cahier avec mes habits sous une pile de vêtement. De cette façon William ne le trouvera pas. Et si je reperds la mémoire, en m’habillant le lendemain je le trouverai et pourrai voir que ce n’était pas la première fois. Je ne peux pas lui faire confiance, du moins pas pour l’instant, je même ma petite enquête et toi petit carnet tu es le bien le plus précieux de cette affaire. Ma seule preuve de mon passage…
Voilà pour le moment, j'espère que ça va vous plaire. N'hésitez pas à donner votre avis et à me dire si ça vaut le coup que je continus cette fic

Samedi 26 Octobre
Aujourd’hui, j’ai décidé d’écrire… écrire pour ne plus oublier... Certains écrivent afin de se soulager, d’exprimer leurs sentiments, leurs sensations, leurs frustrations et même leur bonheur… Moi j’écris pour me souvenir ou du moins pour ne plus oublier. Je ne veux plus rien oublier…plus rien. J’ai trouvé ce petit carnet bleu au fond d’un tiroir, il ferra parfaitement l’affaire. Après tout le cahier contenant le peu de mes souvenirs n’a pas besoin d’être grand et beau. De cette façon il sera plus à mon reflet, abîmer par le temps… Sauf que lui, le temps il l’a vu passer, et si ce n’était pas un carnet il pourrait s’en souvenir et le raconter. A voir mon reflet le temps est passé, c’est sûr, mais faudrait-il encore que je m’en souvienne…
Enfin il serait peut-être temps d’écrire mon histoire, de te raconter le peu que je connaisse à toi petit carnet. Je déclare aujourd’hui même que tu seras mon confident, le seul présent pour moi…
Alors, commençons par le commencement.
Je m’appelle Yumi, Yumi Dunbar. Enfin du moins c’est ce qu’il m’a dit. Ca doit donc être vrai… J’aime plutôt bien ce prénom, Yumi, je trouve ça à la fois féminin, mystérieux et simple. Je pense que c’est ce que je suis, enfin c’est du moins c’est ce que je voudrais être. Bon continuons, je suis grande, fine, avec de longs cheveux noirs, des yeux ébènes, mes yeux sont bridés ; ce qui explique le fait que j’ai un tel prénom. J’ai des origines ! Je suppose japonaise… Je porte un jean, rien de plus simple avec un petit chemisier à manche longue bleu marine. Mon style vestimentaire correspond bien à la description de mon prénom. Je suppose donc désormais que j’ai un bon sens de la déduction. Ouah !!!! On avance petit carnet !!! C’est fou de voir que je suis entrain d’apprendre à me connaître. Comme si je venais de rencontrer quelqu’un et que j’utilisais des adjectifs afin de le décrire et de me faire une idée de cette personne. Sauf qu’ici, cette personne c’est moi. Bon maintenant remontons au début… Au tout début de mes souvenirs.
C’était hier. Quelle ironie ! Enfin bref, passons. Je me suis réveillée vers 15h avec un mal de crâne infernal. J’étais dans un salon, allongée sur un canapé. Mon premier réflexe a été de vouloir me relever, du moins mon buste. Mais cette tâche a été beaucoup plus difficile qu’elle ne le paraît. Impossible, ce mal de tête me gardait coller au canapé. J’essayais donc tant bien que mal de garder les yeux ouverts, je fixais ce plafond et j’attendais. Petit à petit la douleur s’atténuait, au bout de quelques minutes je pus me relever. C’était un assez grand salon, constitué d’un canapé (là où j’étais allongée), d’une table basse, un peu plus a ma gauche se trouvais une table, des chaises,… et devant moi se trouvais un miroir. Un grand miroir. Et ce fut pour moi le premier souvenir de mon reflet. Je venais de découvrir mon corps, mes cheveux, mon visage, mes yeux,… Je ne comprenais plus rien ! Rien ! Que c’était-il bien passé ? Ou étais-je ? Et même qui suis-je ? Quand soudain du bruit provenant de la pièce d’à côté me fit sursauter. Puis des pas, une démarche lourde,… un homme. J’en étais sûre, mon sang ne fit qu’un tour, un frisson se propagea dans tout mon corps, un frisson de peur, puis des sueurs froides perlèrent mon front, ma respiration devint haletante, je voulais courir, m’enfuir, m’échapper, partir le plus loin possible. Mais mes jambes ne répondaient plus comme si mon cerveau ne savait plus leur donner des ordres. Et pendant ces quelques secondes, le bruit de pas se faisait de plus en plus proche, de plus en plus fort et de plus en plus effrayant. Il était là, à quelques mètres. Ma respiration se coupa complètement. Il entra. Il me regarda. Il s’avança.
? : Alors ça va mieux ?
Qui es-tu ?? Voilà la seule chose que je voulais lui répondre. Il était grand, assez musclé et avais des cheveux noir en bataille. Pour être honnête avec toi petit carnet, je ne l’ai même pas trouvé séduisant mais au contraire plutôt repoussant. Il me faisait peur. Oui j’avais peur. Je ne pus même pas y répondre, je ne savais pas quoi répondre d’ailleurs. Voyant mon air affolé il rétorqua :
? : Laisse moi deviner, une migraine, et un immense trou noir…
Moi : C’est possible

? : (Il prit une grande inspiration d’un air exténué et ajouta) Ok, alors tu t’appelle Yumi Dunbar, et moi c’est William Dunbar, nous avons 20 ans. Je suis ton mari, nous sommes ensemble de puis 3 ans, notre mariage a eu lieu il y a 1 an et depuis quelques mois nous essayons d’avoir un enfant.
Moi : Comment ça ?? Mais que c’est-il passé ? Pourquoi je ne me souviens de rien ?

J’arrivais à peine à parler, j’étais encore sous le choc de ce récit qui me paraissait plus que … comment dire… improbable ! Moi et… lui, mariés, sur le point d’avoir des enfants… Non c’est impossible, je ne pouvais y croire. C’était tellement absurde, et pourtant ce récit aurait pu paraître tellement magique et féerique pour beaucoup de personne. Que demander de plus que d’être sur le point de fonder une famille avec l’homme de sa vie. Mais lui, cet homme, il ne pouvait pas être mon mari, je ne pouvais pas être amoureuse de lui. Après bien entendu, il fallait que je réapprenne à le connaître, mais encore une fois pour être honnête, je n’en avais pas envie. Il me fallait des preuves ! Oui des preuves...
W : Il y a quelque temps, tu as commencé à avoir de très forte migraine, puis des vertiges sont arrivés et désormais il t’arrive quelque fois de même faire un malaise et suite à ce genre de malaise tu perds la mémoire.
Moi : Alors ce n’est pas la première fois ?

W : Non bien sûr que non ma chérie. Ne t’inquiète pas tes souvenirs vont revenir… Et puis tu n’es pas toute seule
Après avoir prononcé ces mots, un grand sourire d’afficha sur son visage, et il commença à se rapprocher de moi. Il était très près, bien trop près à mon goût. Son visage continua à se rapprocher du mien. J’aurais voulu le frapper de toutes mes forces et m’enfuir mais depuis quand une femme frappe son mari quand celui réclame un peu de tendresse. Après tout il ne méritait pas ça, il était là pour moi, enfin du moins je suppose, et il n’était pas responsable de cette amnésie.
Ce moment fût le premier de mes souvenirs, le plus répugnant qui soit. Je pouvais sentir son souffle sur mon visage. Il ferma ses yeux et fit les quelques centimètres qui nous séparaient. Ses lèvres se posèrent sur les miennes. Un haut le cœur fut imminent, mais il ne s’en aperçus pas, mes yeux étaient grands ouverts, ma gorge serrée. Je ne pris absolument pas part à ce « baiser », et n’éprouve aucun plaisir, aucune satisfaction. Mais bien au contraire, sentir les lèvres de cet individu sur les miennes était vraiment horrible ! J’avais l’impression d’être une princesse et de me faire embrasser par un crapaud. Sauf que même après qu’il m’ait embrassé, c’était toujours le même homme. Et il n’avait rien d’un prince. Il recula me sourit et s’éclipsa dans la cuisine afin de me ramener une tasse de thé.
Il avait l’air au petit soin, mais je ne pouvais lui faire confiance et bien entendu j’étais persuadée qu’il me cachait quelque chose. J’en suis même toujours sûre. Mais je n’arrive pas à savoir, ni même à comprendre. Pour l’instant c’est le peu d’informations que je peux noter. J’ai décidé de cacher ce petit cahier avec mes habits sous une pile de vêtement. De cette façon William ne le trouvera pas. Et si je reperds la mémoire, en m’habillant le lendemain je le trouverai et pourrai voir que ce n’était pas la première fois. Je ne peux pas lui faire confiance, du moins pas pour l’instant, je même ma petite enquête et toi petit carnet tu es le bien le plus précieux de cette affaire. Ma seule preuve de mon passage…
Voilà pour le moment, j'espère que ça va vous plaire. N'hésitez pas à donner votre avis et à me dire si ça vaut le coup que je continus cette fic