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Pauvre Ulrich...

MessagePosté: 19 Avr 2018, 23:59
par Frederic Martel
Ça commence au début de la saison 3. « Bonne » lecture...

Yumi : Ulrich, je peux te parler en privé ?
Ulrich : D'accord.
Les deux pesilats s'en vont dans le parc.
U : Alors ?
Y : Eh bien, j'en ai un peu marre des hauts et bas de notre relation. On est toujours jaloux de l'autre et vice versa.
U : Alors, on fait quoi ? On ignore William et Sissi ?
Y : Non. Toi et moi, on est copains et c'est tout.
U : Copains ? Mais attends, quoi ?
Y : On ne sera pas ensemble, Ulrich.
U : Non mais, tu te fiches de moi ?? Je... je... (Commençant à pleurer) C'est à cause de William, c'est ça ?
Y : Euh...
U : Laisse-moi !
Le jeune samouraï s'enfuit à chaudes larmes vers les dortoirs.

Dans le vestiaire des garçons, William entre et trouve Odd et Jérémie en caleçons.
William : Tiens. Salut, les mecs.
Odd : Salut, William. Dis, t'aurais pas vu Ulrich, par hasard ?
W : Non. Je voulais vous le demander justement.
Jérémie : Ben, on ne le sait pas plus que toi.
Tout à coup, Ulrich entre dans le vestiaire et pousse violamment William par terre.
W : Hé ! Mais t'es un grand malade, toi !
U : La ferme ! C'est de ta faute si Yumi a rompu avec moi !
O : Hein ?
Ulrich n'en rajoute pas plus et sort du vestiaire.
W : Yumi a rompu avec lui ?

Au même moment, Aelita est dans la salle de bain des filles et contemple son ventre dans le miroir. Sissi arrive par derrière.
Sissi : Tiens. Salut, nunuche rose.
Aelita : Ferme-la ! Je ne suis pas une nunuche rose.
Sissi : C'était pour rire !
Yumi entre dans la salle de bain avec une mine joyeuse.
Y : Sissi.
Sissi : Quoi ?
Y : Ulrich est tout à toi !
Sissi : Vraiment ??
Y : Bien sûr.
A : Une minute. Comment ça ?
Y : Je lui ai dit qu'on sera seulement des copains.
A se fâchant : Oh non ! Ça, ce n'est pas bien du tout, Yumi ! Tu sais qu'il t'aime depuis qu'il t'a rencontré et toi, tu préfères ne pas être sa petite-amie ?!?
Y : Du calme, Aelita. Ça lui passera.
A : Non, il ne l'acceptera pas et attendra que tu renverses ta décision !
Y : Je me metterais avec William, point la ligne !

Les semaines passèrent. Jérémie trouva le moyen de détruire XANA et confectionna de nouvelles tenues moulantes pour les lyoko-guerriers. William intégra la bande contre l'avis d'Ulrich. Ils détruisirent XANA, mais perdirent Franz Hopper sous les yeux d'Aelita. Ils éteignirent le supercalculateur non sans peine. Peu après, Ulrich commencait à devenir bouillant de colère de voir Yumi avec William. Il ne put se retenir et entama une discution avec eux.
U : Pourquoi est-ce que, à chaque fois que je sors dans la cour, je vous vois tous les deux n'importe où ??
Y : Ulrich ! Je te signale que William est mon petit ami et que...
U : NON ! Moi, je n'ai pas voulu ça ! Ça te plairaît que moi, je fleurte Sissi devant toi ??
Y : Euh...
U : Maintenant, t'arrêtes de l'embrasser puis on va se parler !
W d'un ton calme : Écoute, Ulrich. C'est sa décision et...
U : Toi, je ne t'ai pas causé, petit con !
Yumi gifle alors Ulrich d'un bon élan, qui tombe sur le sol sous les yeux hyper confus et surpris de William.
Y en colère : Va-t'en, Ulrich !
U : Euh... mais je...
Y hurlant : VA-T'EN !!!
Ulrich se lève et s'enfuit en pleurant. William se sent mélangé.
W : Euh... que suis-je censé dire, moi ?
Y : Rien ! Allons à la piscine.

Ulrich rejoint Odd au concours de skate. Sam Knight arrive et déclare sa flamme à Odd. Les deux amoureux s'embrassent, ce qui n'aide pas Ulrich à se sentir mieux. D'autant plus que son père arrive.
Mr Stern : Bonjour, Ulrich.
U : Papa ?
Mr Stern : Oui, c'est moi. Je veux que l'on parle de tes notes !
U : On pourrait pas en parler un autre jour ? J'ai une mauvaise journée, aujourd'hui.
Mr Stern : Oh, bien sûr. Je reviens dans 10 ans, si tu veux.
U : Excuse-moi, papa. C'est juste que je ne m'attendais pas à te voir, aujourd'hui.
Mr Stern : Et moi, je ne m'attendais pas à recevoir un bulletin aussi catastrophique !
Au même moment, Yumi et William sont à la piscine. La geisha a laissé son costume à une pièce pour un charmant bikini exposant son ventre ferme et doux.
W caressant les hanches de Yumi : Ton ventre est très sexy, ma belle.
Y chatouillant les abdos de William : Le tien aussi.
Ils s'embrassèrent sur la bouche.
Retour à Kadic. Mr Stern engueule son fils sur ses notes.
Mr Stern : Ce sont tes fréquentations qui m'inquiètent, Ulrich. Je crains que tes amis ne soient pas adéquats pour toi. En particulier cette fille aux cheveux roses, elle ne m'inspir...
U énervé : Oh, arrête ! Tu ne connais même pas mes amis ! D'ailleurs, tu ne me connais pas, moi ! On ne s'est pas parlés depuis 1 an !
Mr Stern se fâchant : Cela ne m'empêche pas de savoir ce qui est bon pour toi !
U : Ah oui ?!? Et c'est quoi ?!?
Mr Stern : Tes études ! Voilà ce qui importe ! Et n'oublie pas que c'est moi qui les paye et que tu commences à me revenir très cher, Ulrich !
U se levant de sa chaise et hurlant très fort : Ça suffit !!! Je viens de perdre une personne chère à mes yeux qui m'a abandonné pour un autre mec en me giflant !!! Et comme si ça ne suffisait pas, tu viens me prouver en personne que je ne suis qu'un stupide bulletin de notes à tes yeux !!! Je réussirais peut-être si maman et toi ne me mettiez aucune pression !!! J'ai une vie à vivre, moi !!! Avec des amis !!! Je te déteste, toi et maman n'êtes que des foutus sans-coeurs de crétins de merde !!!
Et il sort du bureau en pleurant à nouveau de plus belle. Mr Stern reste là, planté dans le fauteuil de Mr Delmas. Ulrich lui en a collé une bonne droite, mais il avait raison. Leur propre fils était une personne et non un bulletin de notes de pacoti.

Non loin de là, les élèves au concours de skate ont entendu les dires d'Ulrich sur son père. Odd était éberlué.
O : C'est Ulrich qui a hurlé comme ça ??
A : On dirait bien.

Ulrich arriva à sa chambre et ferma la porte à clé. Il rédiga en vitesse une lettre d'adieu et sortit un couteau suisse de son tiroir. Pour lui, il n'avait pas le choix. Ses ennuis le poussaient au suicide. Le caractère de Yumi et celui de son père lui faisait pression sur sa vie. Il se décida tout de suite à ouvrir ses veines. Au même moment, Mr Stern et Jim arrivèrent devant la porte.
Mr Stern tentant de l'ouvrir : C'est verrouillé ! Ulrich ! Tu m'entends ?
Jim sortant des trombones de sa poche : Pas de panique, monsieur. Quand un élève refuse de m'ouvrir pour que je lui parle, je prends un trombone et je force la serrure.
Jim s'exécute et ouvre la porte.
Jim : Et voilà ! Maintenant, Stern, si vous voulez bien... AAAAAAAH !!! QU'EST-CE QUE ?!?!?
Mr Stern paniqué : ULRICH !!! Parles-moi, je t'en prie !!!
Le jeune samouraï était allongé par terre dans sa chambre et sa veine perdait du sang. Jim appela le 911 tandis que Yolande, alerté par des témois auditifs, vint soigner Ulrich.

À la piscine
Yumi et William sortirent de l'eau. Le beau brun fut séduit par les abdos mouillés de la japonaise et mit sa main sur son ventre.
W : Tu es magnifique, Yumi.
Y : Toi aussi. (L'embrasse sur les lèvres)
Sissi : Et moi aussi ! Regardez mes abdos ! (Pointe sa ligne verticale abdominale)
Y saisissant la graisse du bas-ventre de Sissi : Et ça, c'est quoi alors ?
Sissi lâche un cri choqué et s'enfuit en se couvrant le nombril. William et Yumi pouffent de rire.
W : Et moi, comment il est mon ventre ?
Yumi caresse son nombril avec son pouce avant de flatter ses abdos avec le revers de ses doigts. Elle l'embrasse ensuite sur le nombril et la bouche.
Y : Splendide, William mon amour.
Un autre baiser sur la bouche. Mais le téléphone de Yumi sonne.
Y décrochant : Allô ?
A : Yumi, c'est moi. Aelita. Ulrich va très mal.
Y : Oh franchement. Tu m'appelles parce qu'il est encore triste ?
A : Non ! Il s'est tranché les veines ! Je ne plaisante pas !
Y surprise et apeuré : HEIN ?!?
A : Il a tenté de se suicider !!! Reviens vite !
Y : Euh... d'accord ! (Elle raccroche)
W : Qu'est-ce qui se passe ?
Y : Ulrich a essayé de se suicider ! Il s'est ouvert les veines !
W : QUOI ?!? Il faut retourner à l'école !

Le lendemain...
Ulrich était dans un coma léger. Les médecins ont réussi à le sauver malgré les entailles. Plusieurs personnes, dont ses amis, professeurs et parents, vinrent le voir. Mr Stern pleurait en se répètant à lui-même « C'est ma faute ! ». Yumi et William arrivèrent en dernier.
Y : Est-ce qu'il va mieux ?
J : Oui, mais pas nous.
W : Que veux-tu dire ?
A : On a lu la lettre de suicide d'Ulrich et on est un peu faché contre vous deux.
Y : Quoi ? Mais on pouvait pas se douter qu'Ulrich voudrait se suicider.
O : Et bien, lisez ça !
Les deux concernés lisent la lettre :
« Aux personnes que j'ai connu et cotoyé
Odd, tes vannes pourries sont plutôt drôles. Profite bien de ta vie avec Sam, frère.
Jérémie, j'espère que tu ferais ta vie avec Aelita. Elle est trop mignonne et si joufflue pour ne pas l'aimer. Tu es très chanceux, Einstein.
Aelita, tu as un très joli visage. J'espère que tu seras heureuse avec Jérémie, princesse.
Yumi, je t'ai aimé dès que je t'ai vu. Tu es la plus belle fille du monde, mais tu m'as brisé le coeur. Je suis fou amoureux de toi, mais en même temps, je te déteste pour m'avoir fait souffrir.
Papa, maman. Je n'ai rien à vous dire.
Ulrich »
Yumi se mit à pleurer. Elle comprit qu'elle avait commis une grosse erreur en rompant avec Ulrich et en le giflant. Mais elle ne pourrait pas rompre avec William comme ça. Ce dernier s'en doute et fait le pas.
W : Yumi, c'est moi qui aurait dû être copain avec toi. Ulrich a beaucoup souffert et je le vois très bien. On a eu de bons moments ensemble, mais tu dois être avec Ulrich. Il a besoin de toi.
Y : Mais je ne veux pas que tu penses qu'il me vole à toi.
W : C'est moi qui t'as volé à lui. Je suis le responsable de ce qui lui arrive et je dois me racheter. T'en fais pas, j'ai déjà une idée de qui sera ma vraie petite amie.
Y : Ah bon ? Qui ?
W à son oreille : Sissi.
Yumi ricane un peu, mais arrête en raison de la situation.

Le lendemain matin, Yumi est au chevet d'Ulrich. Ce dernier se réveille, ce qui fait pleurer Yumi de joie.
Y : Oh mon dieu ! Ulrich, tu es enfin réveillé !
Mais le jeune samouraï envoie un coup de poing dans la figure de la geisha qui tombe de sa chaise.
Y : Aïe ! Mais...
U : Ça, c'est pour m'avoir fait souffrir !
Y redoublant ses pleurs : Bouhou... Sniff... Ulrich, pardonne-moi ! S'il-te-plaît ! J'ai vraiment été une sale égoïste ignoble et horrible ! Je suis sincèrement désolé !
U : Mais tu crois que c'était mon choix de m'ouvrir les veines ? Les ennuis que toi et mon père m'aviez causés m'ont poussé à le faire !
Y : Ok, je l'avoue ! Je ne serais jamais assez désolée ! Mais je m'en veux à mort ! Je ne veux pas que tu me détestes pour toujours !
Elle pose sa tête sur le ventre d'Ulrich.
Y : William a préféré rompre avec moi, pour toi ! Il s'est sentit responsable de ta tentative de suicide et a choisi de se trouver une autre fille. Une seule, en fait. Sissi.
U s'énervant moins : Et qu'est-ce que ça peut me faire ?
Y : C'est pas seulement pour ça qu'il a décidé de rompre. Tu as beaucoup souffert et il voulait que je me mettes avec toi ! Tu comprends, Ulrich ?
La jeune fille reste là à pleurer sur le ventre de l'homme qui l'attire. Ce dernier ne sait pas quoi dire. Il a perdu rapidement sa colère pour de l'amour. Il est ému par la tristesse de la japonaise. Il se contente donc de prendre doucement son beau visage.
U d'une voix douce : Et ça, c'est pour t'être excusé, ma belle.
Il embrasse Yumi tendrement sur les lèvres. Celle-ci enroule ses bras autour de son cou. Ulrich se détache un peu.
U : Au fait, as-tu embrassé William ?
Y : Euh... oui.
U : Beurk !
Y : T'inquiète ! Je me suis brossé les dents.
U : Je plaisante, Yumi.
Et ils s'embrassent à nouveau.

Deux jours plus tard...
Ulrich et Yumi sortirent de l'hôpital. La belle geisha sentait toutefois que ses vêtements étaient mauvais, ce qui est étrange. Ils allèrent les brûler dans une boîte en carton. Ulrich donna sa veste à Yumi. Les parents du jeune samouraï sont devenus gentils et attentionnés à la suite de cet incident. De retour à Kadic, les deux amoureux virent William draguer Sissi en lui caressant le ventre avec le pouce.
U : Ha ha ! Mort de rire.
Y : Sissi semble résister, je crois... Hein ?
La peste embrasse William sur les lèvres.
U : Ils se sont embrassés ?
Y : J'y crois pas !
W de loin : Je vous entends.
Sissi : Moi aussi.
U : Dommage pour Hervé.
Y : Tiens, il est là-bas, justement.
Le laideron en question fulminait de rage et lançait des menaces à l'égard de William.
W : Bof, s'il a peur d'Ulrich, alors...
Sissi : De toute façon, il est ideux.
Y : Qui excatement ? Pas Ulrich ?!?
Sissi : Mais non ! Hervé !
Éclat de rire général. Hervé s'en va, encore plus énervé mais à peine s'il est effrayant.
W et Sissi : À plus !
U et Y : Oui, bonne journée.
William lève le pouce à Ulrich qui sourit.
U : Finalement, tout est bien qui finit bien.
Y : Qui a dit que c'était fini ?
U : Je sais pas.
Ils s'embrassent amoureusement sur la bouche, espérant rester ensemble jusqu'à la fin de leur vie.

Fin... à moins que vous voulez un suite, ce qui est peu probable cependant.