Souffrances
Puis m'est enfin venu cette drôle d'idée de vérifier si mon compte sur le forum était toujours actif, et manifestement oui. J'en donne pour unique preuve, mon retour.
Comme je viens de vous l'écrire à l'instant, ca fait un sacré bail que je ne me suis pas connecté au forum, et par extension, posté une fanfic. Donc mon style, mes idées et même le récit lui-même pourrais être victime de certaines imperfections.
J'espère toutefois que cette fiction vous plaira. N'hésitez pas à laisser des commentaires, je ne vous le rendrais que mieux.

Souffrances
Chapitre 1 - La corde raide
Il fait nuit noire, nous sommes le 11 Décembre, l’usine est plongée dans l’obscurité. Et pourtant, dans cet édifice délabré, cinq adolescents qui pour nous sembleraient être des jeunes gens sans aucune particularité, livrent une énième bataille pour nous sauver d’un programme multi-agent devenu trop ambitieux et qui leur est bien connu : XANA.
Le combat est serré, les krabes, tarentules et autres mégatanks sont en nombre conséquent et rivalisent de tactiques face aux quatre combattants qui commencent à se demander si cette fois ils ne vont pas échouer.
Malgré l’intellect et le stratagème de la plus grande tête pensante du groupe, trois des quatre guerriers finissent à terre. La dernière encore sur le champ de bataille virtuel est une jeune fille aux cheveux roses, son nom est Aelita, et de tous les membres du groupe, elle seule possède toutes les clés de Lyoko.
Depuis quelques années maintenant ces cinq collégiens combattent sans relâche cette dangereuse entité qui menace l’humanité. Afin, de freiner ses actes, la fillette en rose se doit de désactiver des tours, le seul lien entre l’univers virtuel et la planète Terre.
Le combat s’achève, la tour activée par XANA ne l’est plus et une nouvelle fois, Jérémy, car tel est le nom de celui qui guide le reste de l’équipe, peut matérialiser celle qui représente à ses yeux la preuve qu’il ne faut jamais abandonner.
O : Waouh, la vache ! XANA était en forme ce soir !
Celui qui parle sans prendre la peine de surveiller son langage, c’est Odd. Interne au collègue voisin, il cultive un talent humoristique discutable ainsi qu’un amour culinaire qui laisserait un physicien tomber de sa chaise.
Y : Oui, et je parie qu’il va remettre ça en moins de deux jours !
Yumi Ishiyama, la seule externe du groupe, est également la plus âgée. Malgré ses goûts vestimentaires qui ne se résument qu’au noir, elle a un sens du devoir irréprochable, mêlé à des capacités organisationnelles solides, elle peut prendre de judicieuses décisions qui peuvent parfois s’avérer payantes.
A : Ca va Ulrich ? Tu n’as pas dit un mot depuis ce matin.
U : Mmmh…
Un seul membre de l’équipe ne semble pas enjoué à l’idée que cette nouvelle attaque se finisse bien, c’est Ulrich, compagnon de chambre d’Odd, il collectionne les heures de colle et la palme de la plus belle vanne lancée à Elisabeth DELMAS, fille du proviseur, alias Sissi.
Les cinq adolescents, se rejoignent dans le monte-charge qui monte dans un horrible bruit de vieille ferraille.
Y : Tu pourrais peut-être nous dire c qui se passe, non ?
U : J’ai des problèmes… Et je préfère ne pas en parler.
O : (chantonnant) Moi je sais ce qui se paaaaasse… (Imitant Ulrich) Oh Yumi ! Je t’aime tellement, tu es l’amouuuuur de ma vie ! A chaque fois que je te regarde, je ne peux pas m’en empêcher…
PLAF !!!!!
O : Aïe ! Yumi, ça fait mal !
U : Ouais bah estime-toi heureux, parce que Yumi c’est un ange à côté de moi.
O : Ah ! Tu vois que tu ne peux pas t’empêcher !
Un claquement retentit dans toute la cage du monte-charge.
O : AAAAAAAAAAAAÏEUUUUU !
U : Je t’avais prévenu !
J : (autoritaire) Bon ça suffit ! J’ai besoin de vous tous et en un seul morceau donc vous arrêtez de vous conduire comme des gamins !
Une fois sur le pont, le débat fait toujours rage, Yumi, qui avait perdu patience, prit Ulrich à part.
Y : Bon écoute, on a compris que tu as des problèmes et que tu ne veux pas en parler, seulement que ça te plaise ou non on s’est toujours soutenus les uns les autres. Et je refuse de te laisser partir tant et aussi longtemps que tu ne m’auras pas dit ce qui te tracasse.
U : Eh bah sort ta tente de camping, parce que tu risques d’attendre longtemps.
Y : Tu sais… Si tes problèmes sont… gênants, tu peux quand même m’en parler, je garderais ça pour moi. Ça sert à ça les amis.
U : (explose) Ben justement, c’est ça le problème !
Y : (Interloquée) Quoi ?!
U : (fou de rage) J’en ai marre qu’on soit potes ! Ça ne rime à rien et j’ai toujours cette sale impression de gâchis.
(Tournant le dos à Yumi)
J’ai toujours été amoureux de toi, et tu le savais bien assez, seulement tu sembles préférer la simplicité d’une relation amicale juste pour éviter de prendre le risque de souffrir si ça foire.
Comme tu l’as dit toi-même, on s’est toujours soutenus les uns les autres, seulement entre toi et moi ce n’est pas pareil. On a passé tant de moments forts que je me suis très attaché à toi. Et après tous ces moments forts, toutes ces épreuves, ces victoires et ces défaites qu’on a affronté tous les deux… On est juste copains « et puis c’est tout » ?
MAIS DIS QUELQUE CHOSE A LA………………fin ?
Ulrich s’était retourné et, avec stupeur, il trouvait Yumi, à genoux dans la faible lueur vacillante d’un lampadaire défectueux, pleurant à chaudes larmes. Ulrich, venait de se rendre compte qu’il s’était laissé emporter par un dangereux mélange de colère et de sentiments amoureux. A son tour, il s’agenouilla près de la jeune japonaise.
U : (hésitant) Yu… Yumi ?
Y : (sanglotant) Alors c’est ça que tu penses de moi ? Que je suis un être incapable d’éprouver autre chose que de l’amitié ? Que je ne ressens rien pour toi ? Que je gâche notre relation malgré tout ce qu’on a traversé ?
U : (toujours hésitant) J’ai eu tort de m’emporter, je…
Y : (sanglotant) Va-t’en s’il te plaît.
U : Yumi, je…
Y : (En hurlant) LAISSE-MOI !!!!!
Ulrich fit un bond en arrière. Au loin, on entendait un chien aboyer, probablement réveillé par Yumi.
En silence il se leva, et, hésita un instant à présenter des excuses, mais craignant un nouvel accès de rage de la demoiselle préféra tourner les talons et s’éloigner lentement.
Arrivé au bout du pont, Ulrich se retourna une dernière fois vers Yumi, toujours à genoux, le visage plongé dans le creux de ses mains, il l’entendait pleurer depuis la rue. Une curieuse sensation lui prit au cœur, comme si on l’écrasait à la presse hydraulique. Il voulait consoler Yumi et la serrer dans ses bras mais en même temps il s’en empêchait, par respect pour la jeune fille.
Ulrich repris avec peine sa route vers Kadic, la tête basse et emplie de remors, l’air abattu. En entrant dans sa chambre, il trouva Odd et Kiwi, encore éveillés.
O : Alors ? Ce petit rendez-vous clandestin ? ………… Ulrich ?
Ulrich ne semblait même pas avoir entendu son compagnon, il se dirigea vers son armoire, tel un zombie, puis frappa violemment sa tête contre le meuble en bois à cinq reprises, sous le regard d’Odd, ahuri.
O : Waouh ! Je sais que Yumi te rend fou, mais tu crois pas que t’exagères ?
Ulrich se tourna machinalement vers son lit et s’écroula de tout son poids sur le matelas.
U : (dans son oreiller) J’suis trop con…
Le lendemain, pendant le cours de Sciences de Suzanne Hertz, Ulrich semble briller une fois de plus par son attention inexistante.
SH : Qui peut me donner le symbole chimique et la composition du protoxyde d’azote ? Ulrich ?
U :…
SH : STERN !
U : (brutalement) Hein ? Euh, ah oui ! Euh… Huit !
Inévitablement, toute la classe éclata de rire à l’exception du professeur, de Jérémie qui avait honte pour son ami, et d’Ulrich qui venait de comprendre qu’il avait donné une réponse sans rapport avec la question.
SH : (sarcastique) Je suis très impressionnée Ulrich, vous semblez avoir savamment calculé le temps en secondes qu’il vous faudra pour m’apporter votre carnet de correspondance !
U : (marmonnant) Oh… génial…
Huit secondes plus tard…
SH : (en écrivant dans le carnet d’Ulrich) Cette fois c’est la goutte d’eau qui fait déborder mes éprouvettes, je vous envoie chez le proviseur, dans l’espoir que cela va vous réveiller…
Ulrich reprit son carnet de la main tendue du professeur de sciences et sortit immédiatement du laboratoire. En traversant le collège, il croisa Jim MORALES, professeur d’EPS et surveillant. Ce dernier l’interpella lui rappelant que l’élève est censé être en cours. Et que déambuler dans le collège lui vaudra une visite au proviseur.
U : (abattu) J’y vais déjà m’sieur.
JM : Euh… Bien ! Mais que je ne vous y reprenne plus !
U : (abattu) D’accord…
Dans la salle d’attente, Ulrich tendit son carnet à la secrétaire sans dire un mot. Cette dernière examina le contenu du carnet et se saisit de son téléphone.
SCT : Le jeune Ulrich STERN vous est envoyé par Suzanne HERTZ…. Bien Monsieur… (À Ulrich) Monsieur DELMAS va vous recevoir, vous pouvez patienter ici.
Ulrich toujours silencieux s’assit sur les chaises en face de la porte du bureau de l’implacable proviseur. Après quelques instants d’attente la porte s’ouvrit laissant apparaître le chef du corps enseignant.
Jp-D : Ulrich, tu peux entrer.
Machinalement Ulrich se leva et entra dans le bureau, suivi par Monsieur DELMAS.
Jp-D : Assied-toi ! Et laisse ton carnet sur mon bureau. Ulrich, c’est la troisième fois du trimestre que je te reçois dans mon bureau. Et une fois c’est déjà trop.
U : Oui, m’sieur…
Jp-D : Si j’en crois les écrits de ton professeur, tu sembles être particulièrement inattentif pendant le cours. Et à ce stade tu risques le renvoi définitif. Tu en es conscient ?
U : Oui, m’sieur…
Jp-D : Tu as quelque chose à dire pour ta défense ?
U : (après un soupir) Non…
Jp-D : Ces temps-ci, et surtout aujourd’hui tu n’as pas l’air dans ton assiette tu es sûr que tout va bien ? Peut-être as-tu des problèmes ?
U : (haussant les épaules) J’ai du mal à voir ce que ça changera… Vous allez me renvoyer…
Jp-D : Tu sais, je suis plutôt bien placé pour savoir qu’à l’adolescence, un jeune garçon est souvent bouleversé. L’affolement hormonal te rend parfois tout chose. Surtout si tu es amoureux.
U : Je ne vois pas où vous voulez en venir…
Jp-D : Je ne suis pas né de la dernière pluie mon garçon. (Avec un sourire complice) Et la jeune Yumi semble avoir un certain effet sur toi. Ça je dois dire qu’elle a l’air adorable.
U : (interloqué) Co… Comment vous…
Jp-D : Ça m’arrive de jouer les surveillants dans la cour de récréation ! Heureusement pour toi je suis tenu au secret professionnel. Donc si tu veux on peut en parler…
U : Ben… Au point où j’en suis… Le problème c’est que j’ai fait de la peine à… (Il hésite) à quelqu’un. Et disons que je m’en veux tellement que je n’arrête pas d’y penser.
Jp-D : Mmmh… Je vois. Et tu as essayé de parler à Yum… hem… à ce quelqu’un ?
U : J’aimerais… Mais dès que j’y pense… Je me souviens du mal que je lui ai fait subir et… ça me fait mal à moi aussi… tellement mal… je me dégoûte de moi-même.
Jp-D : Faire preuve d’empathie envers la personne que tu as toi-même offensé est très sage de ta part, et ça montre que tu te soucie de son bien-être. Si tu le souhaites, je peux glisser un mot à ce quelqu’un histoire que cette personne prenne conscience que tu regrettes profondément ton geste.
U : C’est sympa mais je ne veux pas vous embêter avec mes problèmes.
Jp-D : En fait, je ne suis pas que le proviseur qui dirige le collège et distribue les heures de retenue. Je suis aussi un médiateur entre les élèves afin de résoudre les conflits de manière constructive.
U : Ben…
Jp-D : Et je ne dirais pas à ce quelqu’un que c’est toi qui a demandé mon aide. Secret professionnel.
U : Ben euh… Pourquoi pas…
Jp-D : En revanche, je te rappelle que si tu es dans mon bureau, c’est parce que tu étais inattentif pendant le cours de Madame Hertz… Je vais donc devoir te sanctionner…
Ulrich qui avait oublié la raison qui l’avait envoyé dans le bureau du proviseur, sentit d’un coup ses espoirs valdinguer.
Jp-D : Je pense qu’une retenue de trois heures te permettrait de réfléchir correctement.
Ulrich, dépité, poussa un long soupir et accepta sa punition cependant, il était tout de même ravi de ne pas être renvoyé.
Jp-D : (Avec un clin d’œil) Mais je serais toi, je préparerais avec soin des excuses en bonne et due forme.
U : (légèrement souriant) Merci m’sieur DELMAS !
Après que l’élève soit sorti du bureau, le proviseur s’adressa à sa secrétaire.
Jp-D : Voulez-vous bien convoquer mademoiselle Ishiyama s’il vous plaît ?
Ulrich en descendant les escaliers quatre à quatre entendit la cloche du collège sonner la fin des cours. Il en profita pour retrouver ses amis dans la cour.
J : Alors ? Le dirlo t’as viré c’est ça ?
U : Non, je suis collé !
J : (Suspicieux) Ce n’est pas logique, tu as déjà un avertissement à ton actif, après ta troisième visite chez le proviseur tu aurais dû être viré.
U : Après une discussion il m’a accordé une sorte de sursis.
O : En tous cas je ne t’ai jamais vu si heureux de prendre une colle.
U : Ouais bah moi j’ai du pain sur la planche.
A : Tu n’aurais pas croisé Yumi au fait ?
U : Euh, non. Excusez-moi je vais en études.
O : Ben et le goûter alors ?
U : (au loin) Je te donne ma part, Odd ! Il faut vraiment que je travaille.
Suzanne Hertz qui passait par là crut rêver en entendant la dernière phrase d’Ulrich.
Ulrich se rua dans la salle d’études où il trouva Jim à la surveillance.
U : (rapidement) Bonjour, m’sieur MORALES, j’ai eu trois heures de colle, je veux les terminer tout de suite.
JM : (Ahuri) Quoi ? Euh… Hem ! Très bien ! Assied-toi et que je ne t’endente pas une seconde !
U : Pas d’problème m’sieur !
Même le professeur d’EPS n’en revenait pas que l’un des élèves les plus dissipés du collège insiste de son plein gré pour se présenter en retenue. Se sentant satisfait de ses méthodes d’éducation autoritaires, il reprit sa lecture intensive de SUMO Magazine, tandis qu’Ulrich sortait un bloc-notes et une armée de stylos, puis se mit à écrire avec frénésie tout en s’accordant quelques pauses épisodiques de réflexion.
Pendant ce temps, dans le bâtiment principal, Yumi sortait du bureau du proviseur.
Jp-D : (soucieux) Mademoiselle Ishiyama, j’apprécierais vraiment que vous ayez une conversation avec votre ami, il m’a paru assez mal en point quand je l’ai convoqué. Je me doute qu’il doit avoir un sérieux problème mais je pense qu’il se confiera plus aisément à vous.
Y : Je vais essayer Monsieur DELMAS.
Jp-D : Bien je vous laisse rentrer chez vous, bonne soirée.
Y : Merci Monsieur, à vous aussi.
Le soir approchant, Jim relâcha les élèves, seul Ulrich demeurait dans la salle toujours armé de son stylo et de son bloc-notes, à la différence près qu’une reconstitution assez fidèle du mont Everest en papier froissé se dressait sur la place à côté de lui.
JM : STERN ! L’étude est terminée, je te prie d’aller de-ce-pas déposer tes affaires dans ta chambre et de te rendre au réfectoire pour le diner. Et que ça saute !
U : Déjà ? Euh… Ok j’y vais !
Ulrich ramassa ses affaires en quatrième vitesse, jeta le monceau de papier, et se rendit dans sa chambre. Odd avait eu la délicate attention de l’attendre avant de foncer au réfectoire.
U : (en ressortant ses affaires) Vas-y sans moi, j’ai du travail.
O : Bah mince, si tu continues à travailler autant on aura plus besoin de Jérémie !
Ulrich ignora la réplique de Odd, qui était interloqué à la vue d’Ulrich écrivant avec toujours autant d’acharnement. Le blondinet à l’humour « fracassant » quitta la chambre, il semblait avoir perdu son sens de la plaisanterie et commençait lui-même à s’inquiéter pour son meilleur ami. Dès qu’il eut gagné le réfectoire, il s’empressa de rejoindre Jérémie et Aelita, qui venaient juste d’arriver.
A : (observant le plateau d’Odd) Tiens ! Tu n’as pas demandé du rab ce soir ?
O : (Pensif) Non… J’ai pas la tête à la bouffe…
J : Ça ne va pas Odd ?
O : J’sais pas vous, mais Ulrich m’inquiète…
A : C’est pas la première fois qu’il souhaite être seul, il doit avoir besoin de calme pour réfléchir.
J : Et puis dans un sens c’est une bonne chose. On dirait qu’il a enfin compris qu’il risque de se faire virer s’il ne travaille pas.
O : Ouais… Sauf que je l’ai jamais vu se priver de manger juste pour des mauvaises notes. Et puis hier soir il était déjà bien bizarre…
A : T’en fais pas Odd, c’est temporaire…
Pendant ce temps, dans sa chambre, Ulrich tapotait son stylo sur son bloc, réfléchissant… La porte s’ouvrit laissant apparaître Odd, qui prit son courage à deux mains pour ne pas laisser paraître son inquiétude.
O : (souriant) Hé Ulrich ! Bonne nouvelle ! Comme tu n’es pas venu diner avec nous, j’ai discuté avec Rosa, et elle a accepté de te préparer un sandwich.
U : (concentré) ‘pas faim…
O : Allons, ne me dit pas que ta visite chez le dirlo t’a coupé l’appétit !
U : (concentré) ‘pas faim j’te dis.
Le sourire d’Odd s’effaça instantanément, ce dernier tenta d’ouvrir un dialogue à cœur ouvert.
O : (dépité) Tu sais Ulrich… On se fait du souci pour toi…
U : (agacé) Eh ben arrêtez de vous en faire. Je vais très bien ! J’ai juste besoin de bosser…
Odd, après un long soupir, posa le sandwich sur le bureau d’Ulrich, en espérant un changement d’avis de la part de ce dernier.
O : (à Kiwi) Viens mon chien, il vaut mieux laisser Ulrich travailler.
Alors qu’Odd rejoint son lit en compagnie de son animal, Ulrich reste éveillé les yeux rivés sur sa feuille dans la lumière tamisée de sa lampe de bureau.
Voilà pour le premier chapitre, comme je l'ai dit plus haut: N'hésitez pas à laisser des commentaires !