
Futur Lyokofan
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Localisation: Je suis à l'usine avec Jérémie à bosser sur l'antivirus d'Aelita.
A.A.N.X II
A.A.N.X II
Chapitre 1
Ce soir là, Jérémie et Aelita discutaient. Le jeune garçon était dans sa chambre et regardait tendrement le visage de son amie sur l'écran d'ordinateur. Ils échangaient des banalités quand Aelita exprima le désir de venir sur Terre. Jérémie accepta avec empressement et prit le cd de matérisalition sur le bureau et alla avertir Odd et Ulrich qu'il allait à l'usine pour matérisaliser aelita.
-O.K, fit Ulrich, fait gaffe.
Jérémie aquiesca lentement, ça faisait à peine un mois qu'ils étaient revenus d'Argentreuil et Jérémie s'en remettait difficilement, malgré le soutien d'Aelita, il resombrait quotidiennement dans le cauchemar. Comme ça, sans prévenir, par exemple en plein cours, son visage s'assombrissait brusquement. Mais, dès qu'Aelita venait sur Terre, il oubliait son malaise et devenait euphorique.
Aussi, il alla à l'usine en jetant quelques fois des coups d'oeils derrière lui. Il arriva à leur Q.G sans emcombre et se jeta quasiment sur l'ordinateur.
« Aelita... je lance le programme.
Aelita hocha la tête et, quelques instants plus tard, elle se retrouvait dans un scanner avec Jérémie penché au dessus d'elle. Il l'aida à se remettre debout et, main dans la main ils prirent le chemin de la sortie.
Les deux amis étaient sur le pont, et Jérémie qui avait d'être un peu seul avec son amie, sortit une photo qu'il avait dans sa poche et la tendis à Aelita.
Cette photo montrait les deux adolescents se tenant le menton et riant aux éclats. C'était la première fois qu'Aelita se voyaiot sur une photographie.
-Tu t'en souviens ? Demanda doucement jérémie.
-Bien sûr ! Répondit la jeune fille, ce qu'on s'étaient amusés à ce moment là.
Jérémie allait répondre mais un sifflement l'interrompit.
C'était une sorte de signal, d'avertissement... Mais pour qui ?
Avant que les deux amis ne puisse faire un geste ils se retrouvèrent encerclé par cinq hommes.
Cette vision réveilla un douloureux souvenir en Jérémie. Il entendit murmurer :
« Lequels de deux... le garçon c'est Belpois... la fille ? et Belpois on le laisse là ? »
Aelita ecarquilla les yeux et poussa un cri percant quand elle vit deux hommes fondre sur elle.
Mais Jérémie s'interposa devant sa compagne et grogna :
-Si vous voulez Aelita, faudra me passer dessus !
Un homme eut un rictus méprisant et s'avanca, découvrant ainsi son visage.
Un visage que Jérémie ne voyait plus que dans ses cauchemars, profitant de la surprise de son adversaire, l'homme se précipita sur Aelita, bousculant Jérémie qui tomba aux mains des hommes de son ennemi.
L'homme saisit le poignet de son amie et l'entraina vers une camionnette.
Sur la camionnette, il y a avait un signe.
Un nom.
Souvenirs...
Surmontant son effroi, Jérémie se débattit pour échapper à l'emprise des mains qui le tenait loin d'Aelita qui s'éloignait de plus en plus. Mais, les autres étaient forts. Une aiguille brilla dans la nuit et alla se planter dans une veine du garçon.
Celui-ci perdit immédiatement connaissance. Il n'entendit pas les appels désepérés de celle qu'il aimait.
Au même moment, Odd eut un pressentiment, était-ce un hazar où une déteinte de son pouvoir sur Lyoko, en tout cas, il sentit quelque chose.
-Il s'est passé un truc !
Ulrich leva vers lui un regard surprit mais, constatant que son ami s'était déjà levé, il en fit de même
Les deux garçons sortirent silencieusement et filèrent aux égouts et virent une masse informe sur le pont, en s'avancant, il s'apercurent qu'il s'agissait de Jérémie inconcient, une photo le montant avec Aelita à côté de lui.
Odd ramassa la photo et, avec Ulrich, ils revinrent vers leur chambre, une fois dedans, ils allongèrent Jérémie, toujours sans connaissance et ulrich appela Yumi, lui demandant de venir, sans se faire remarquer de préférence.
Lorsque Yumi arriva, Jérémie dormait toujours, un peu de sang s'écoulait de la piqure qu'il avait recu mais rien de grave, environs deux minutes plus tard, il se réveilla, blêmit soudainement et murmura d'une voix inaudible le nom de son cauchemar.
-Qu'ets ce qui c'est passé ? demanda Odd, où est Aelita ?
-Ils l'ont enlevés !
-Mais qui ça ? Fit Yumi.
-Eux !
Ulrich jeta un coup d'oeil à ses amis pour vérifier qu'ils pensaient à la même chose que lui. Ils n'avait pas vu leur ami dans cet état depuis...
-Qu'est ce qui c'est passé ? Interrogea doucement Ulrich.
-On était sur le pont... quand ils sont arrivés... Yutchi à enlever Aelita et un homme m'a piqué et j'ai perdut connaissance... je l'ai abandonné...
-Yutchi ! sursauta Odd, tu ne l'avais pas...?
-Si ! gémit Jérémie, et maintenant, ils vont la tuer...
Chapitre 2
Jérémie était effondré, il ne cessait de répéter que c'était de sa faute et patati et patata. Yumi, constatant que l'heure était vachement avancée, était repartie chez elle, laissant à Odd et Ulrich le soin de réconforter leur ami.
-J'ai tuer leur chef... et maintenant, ils vont tuer Aelita...
Odd s'accroupit, légerement énervé et essaya encore une fois de le persuader du contraire.
-Ils ne vont pas la tuer, assura-t-il, ils vont juste la garder captive mais ils ne vont rien lui faire, tu m'entends ? Rien !
Mais Jérémie continua à se lamenter. Exaspéré, Odd lui saisit les mains et le gifla. Sans force particulière, mais juste asser pour arrêter sa litanie. Son ami leva les yeux vers lui, Odd se forca à soutenir son regard. Jérémie n'avait eu qu'une fois ce regard mais Odd le savait gravé dans son esprit. Il redit avec plus d'assurance qu'il n'en éprouvait réellement :
-Je t'assure qu'ils ne vont rien lui faire, on va aller à Argentreuil, la délivrer comme on à fait pour toi et voila, tout ça ce n'est qu'une question d'or-ga-ni-sa-tion.
Ses deux amis sourirent. Ulrich songea que Odd serait toujours là pour leur remonter le moral. Quoi qu'il advienne, il aurait à chaque fois une phrase réconfortante dotée d'une touche d'humour. Les trois garçons convinrent de dormir et, le lendemain, ils concocteraient un plan avec Yumi.
Chez elle, Yumi mourait littéralement d'angoisse pour son amie, elle avait sû faire bonne figure devant ses amis mais juste parce qu'elle voyait Jérémie effondré. Elle était rentrée sans encombre et avait filé dans sa chambre. Mais maintenant, elle se laissait aller à sa peur. Les larmes qu'elle avait retenue depuis Argentreuil coulaient enfin. Sa tension nerveuse était telle qu'elle ne pouvait s'endormir. Alors, elle pleurait. Sa peur pour Aelita, sa peine pour Jérémie, sa nausée à l'idée de ce que subissait son amie. Après un long moment, elle s'assoupit enfin, épuisée.
le matin la trouva, les yeux bouffis de sommeil, elle avait passé une très mauvaise nuit. Yumi prit son petit déjeuner, elle était dans le hall, prête à partir, quand, la sonnette tinta. La jeune fille alla ouvrir et découvrit Ulrich sur le seuil. Il rougit légerement en voyant son amie mais déclara d'un ton ferme :
-Salut, avec Odd et Jérém, on s'est dit qu'il ne fallait pas que l'un de nous reste seul alors... ben, je me suis proposé pour t'accompagner au coolège.
-C'est gentil, le remercia-t-elle, on y va ?
Le jeune homme hocha la tête et s'élanca. Yumi le retint par la manche et glissa sa main dans la sienne.
Ulrich ne se déroba pas.
Quand ils arrivèrent au collège, ils traversèrent la cour et rejoignirent Odd et jérémie.
Yumi remarqua qu'elle n'avait pas été la seule à mal dormir à la différence que Jérémie n'avait sûrement pas fermer l'oeil de la nuit. Au même moment, Sissi arriva, elle avait remarqué que Yumi et Ulrich étaient arrivés main dans la main et, elle n'avait pas résister à venir semer la zizanie.
-Bonjour tout le monde, minauda-t-elle, alors Ulrich, toujours pas décidé à m'avouer ton amour ?
-Oh, ma chère Sissi, il n'a pas besoin de te l'avouer pour la simple et bonne raison qu'il n'en éprouve pas pour toi. Ironisa Jérémie.
Sissi devint toute rouge et répliqua.
-Ben lui au moins, il à une copine, pas comme toi, monsieur-je-sais-tout.
La phrase frappa en plein milieu de la cible. Odd, Yumi et Ulrich sentirent Jérémie se raidir. Sissi n'aurait pas dû faire allusion à Aelita, pas maintenant. Ses yeux lançaient des éclairs, ils ne l'avait plus vu comme ça depuis...
...Sauf que la dernière fois, il avait un revolver dans la main.
La midinette sentit un changement de comportement chez le petit génie et, après avoir jeter au groupe un dernier regard dédaigneux, elle repartit.
Jérémie se prit la tête entre les mains, des sanglots muets secouaient ses épaules.
Yumi lui prit la main et dit doucement :
-T'en fait pas, on va la retrouver....
Jérémie hocha la tête et fit un effort pour se maitriser.
Il se concentra jusqu'à ce que plus rien n'existe que Ses yeux d'un vert intense et lumineux, Ses sanglots s'espacèrent laissant place à une grande détermination. Il leva les yeux vers ses amis.
Une nouvelle complicité s'était installée entre eux quatre.
Bien sûr, ils étaient déjà tous très complices mais, depuis Argentreuil, ce n'était plus pareil, comme si ils avaient franchit une frontière et que ceux qui l'avait franchi en resortaient grandis d'esprit.
Cette constatation le rassura et raffermit sa certitude.
Ils allaient sauver Aelita.
Yumi suggéra qu'ils utilises la même ruse qu'avant, à savoir dire que chacun dise que un parent était souffrant et qu'ils devaient aller le voir. Odd fit remarquer que comme ils avaient déjà utiliser cette excuse, elle ne marcherait sûrement pas deux fois mais Ulrich répliqua que si, puisque le Retour Vers le Passé avait tout effacé.
Aussi, la bande fila hors du collège et appela le principal. Comme la dernière fois, tout ce passa très bien.
Mais, lorsqu'ils arrivèrent à l'usine, (Odd avait suggérer qu'ils y aillent pour réfléchir à un plan), Jérémie se figea en plein milieu du pont. Il murmura :
-C'est là...
-Ah oui, fit Odd, tient, s'était à côté de toi hier.
Il lui tendit la photo.
-C'est a cause de moi... si je ne lui avait pas donné cette photo, elle serai encore là... ils vont la tuer...
Et c'était repartit. Yumi essaya de le calmer.
-Non, vous savez pas ce qu'ils m'on fait... je crois que c'était un peu après la lettre... je crois que je leur ai dit que... (ses joues étaient en feu) que j'aimais Aelita... (il ferma les yeux) J'était dans une salle, attaché à une chaise, Yutchi m'a injecté une drogue... et je crois que je leur ai déballé ma vie... vous pouvez pas savoir ce que j'ai endurer... tout en nourissant l'espoir ténu que vous alliez venir m'aider... mais bon, à cause de cette injection, ben... je leur ai dit que j'aimais Aelita plus que ma vie... et à cause de ça, ils vont la tuer, j'ai tuer leur chef et maintenant, pour se venger, ils vont tuer celle que j'aime...
Ses amis en étaient sans voix, ils savaeint que Jérémie avait dû endurer des choses horribles mais de là à savoir qu'ils l'avaient forcé à raconter sa vie intime.
Saisi d'un doute, Ulrich questionna :
-Euh... tu leur à parler de nous ?
-Bien sûr, tu te rappelle pas de ce que nous à dit Yutchi quand on est arrivé, lui rappla Yumi « Stern, Ishiyama et Della Robia... j'ai entendu parler de vous... »
Ulrich hocha la tête, il s'en souvenait.
-Bon, c'est pas tout ça mais on à une Aelita à sauver nous. Fit Odd en recommancant à marcher vers l'usine.
Ses amis aquiescèrent et ils filèrent au Labo.
Chapitre 3
Aelita avait peur.
Elle était au fond d'une camionnette, encerclée par cinq hommes.
Que lui voulaient-ils ?
Sûrement pas du bien...
Elle avait remarqué le regard que Jérémie avait lancé à son ravisseur. Un regard aussi surpris que terrifié. Elle l'avait vu s'écrouler tandis qu'on l'emmenait loin de lui, elle avait hurlée, personne n'avait répondu jusqu'à ce qu'une claque la fasse taire. Puis, dans le fourgon, celui qui semblait être le chef lui avait injecté un produit, aussitôt, elle n'avait plus sentit ses muscles... même parler était devenu impossible.
Maintenant, elle tremblait de peur au fond d'une camionnette. Aelita leva les yeux vers ses ennemis et elle murmura :
-Qu'est ce que vous me voulez ? Surprise par l'effort que prononcer cette parole lui coutait autant.
Un homme à sa droite lui lanca un regard surpris, n'ayant pas envisager la possibiliter que leur prisonnière puisse parler. Il jeta un bref coup d'oeil vers ses collègues qui, en choeur hiochèrent la tête. L'homme le plus près d'elle lui fit une nouvelle injection de drogue mais, cette fois ci, ce fut du feu liquide qui se répandit dans ses veines. Elle voulu hurler mais, la douleur lui fit perde connaissance.
Ce fut l'arrêt du fourgon qui la réveilla. Elle voulu se lever mais, elle était comme paralysée. Aelita ignorait cependant que c'était à cause de la drogue, elle n'avait jamais eu à faire à ça. Un homme s'approcha d'elle et lui demanda :
-Tu peux marcher gamine ?
Aelita ne répondit pas, elle n'avait pas du tout l'intention de leur simplifier la tache.
On fit venir un fauteuil roulant et on l'installa dedans, elle en profita pour jeter un coup d'oeil au alentour.
Elle était au dessus d'une falaise, en dessous, il y avait la mer mais, curieusement tout autour (de la falaise pas de la mer) il y avait une grande forêt. Elle igorait où elle se trouvait, elle savait simplement que ce lieu était dangereux. En face d'elle une grande batisse toute de verre et d'acier d'un blanc immaculé. De cet endroit se dégageait une aura malsaine.
L'homme qui dirigeait son fauteuil la fit entrer dans la bâtissse. Aelita ne pût s'empêcher de frémir en franchissant la porte. Elle essaya encore une fois de se lever mais, peine perdue, elle ne réussit qu'a gigoter.
On la conduisit dans une salle noire, tout était noir le sol, les murs nus, seul une petite ampoule au plafond dispensait de la lumière.
L'homme qui la portait, la laissa là et un autre entra dans la piece.
Aelita reconnut immédiatement l'homme qui l'avait emmenée loin de Jérémie.
Yutchi s'avanca, un sourire du plus mauvais augure sur les lèvres.
-Alors ma chère Aelita... comment vas-tu, excuse moi pour l'interruption de ta scène sentimentale avec Jérémie, mais, vois tu, tu devais venir avec nous... Jérémie à tuer... mais bon, avant que ses amis ne viennent tout casser, nous avions réussit à lui soutirer des renseigenements sur toi, sa vie, Lyoko ect...
Aelita qui avait écouté ce discour avec un sentiment de peur croissant ne pût s'empêcher de demander comme à l'autre.
-Qu'est ce que vous me voulez ?
Yutchi éclata de rire.
-Ce que je te veux ? Me venger, voilà ce que je veux !
-Vous venger ? Mais je ne vous ai rien fait moi...
-Toi non mais en t'enlevant, j'ai causé la perte de ton ami, il nous avait avoué qu' il t''aimait, il t'aimait Aelita plus que sa vie... plus que sa propre vie... répéta-t-il en se déléctant de chaque mot.
Aelita équarquilla les yeux, comment Jérémie pouvait leur avoir avoué cela, alors qu'il n'en disait rien même à ses meilleurs amis.
-Enfin, bon, passons, comme tu l'as sûrement deviné, nous allons te tuer... mais pas tout de suite, j'ai envie de te voir souffrir... car ta douleur est celle de ton ami et ta douleur est mon régal.
Il frappa dans ses mains et un homme apparut, sans un mot, il attacha Aelita à une chaise et se fit un devoir de lui couper les cheveux, Puis, quand son crâne fut rasé, Yutchi lui fixa des éléctrodes dessu et, il lui envoya des décharges éléctriques.
Aelita avait mal, si mal qu'elle en hurlait et elle voyait dans les yeux de celui qui la torturait un plaisir immense à la voir souffrir, plus Aelita hurlait, plus les chocs éléctriques devenait forts. Son corps ne faisait plus qu'un avec la douleur. Avant de s'évanouir, elle imagina les yeux bleu foncé de son ami remplit d'un amour insondable et, c'est avec cette vision qu'elle s'évanouit.
Aelita se réveilla environ une semaine plus tard.
Bien entendu, elle n'avait plus aucune concience du temps.
Elle bougea lentement, conciente qu'il lui fallait économiser ses forces. Elle ne savait pas combien de temps elle avait encore à vivre...
Quand, trois hommes passèrent devant sa cellule. Deux en portait un, le prisonnier croisa le regard vert d'Aelita et ses yeux s'éclairèrent.
Comme si... comme si il l'avait reconnue...
Chapitre 4
Ca faisait une semaine qu'Aelita avait été enlevée.
Une semaine que nos amis cherchaient désépérement sa trace.
Une semaine que Jérémie dépérissait.
Une semaine que ses amis avaient renoncés à essayer de le consoler.
Jérémie cherchait nuit et jour à essayer de localiser son amie, il avait tout essayer, même la photo que Odd lui avait donné, il l'avait passé au scanner pour une dernière tentative désepérée.
Il avait passé Argentreuil au peigne fin, visitant sur internet toute les rues, il avait même réussit à pirater le système de l'ancienne base de A.A.N.X... sans résulats.
Chaque jour, ses amis le trouvait un peu plus désepéré.
Mais, ce matin fut différent.
Nos quatre amis étaient à l'usine, Odd, Yumi et Ulrich vagabondaient dans les différentes salles
Jérémie pianotait sans conviction sur son clavier.
Quand, il poussa un hurlement
Un hurlement qui ébranla l'usine. Ses amis acoururent pour voir que qui ce passait.
Jérémie fixait l'écran avec un air a la fois emerveillé, inquiet et terrifié.
Yumi, Odd et Ulrich poussèrent à leur tour une exclamation.
Sur l'écran, il y avait Aelita....
Méconnaisable et pourtant, c'était bien elle.
Le crâne rasé, les traits émaciés, la peau translucide, et ses yeux d'un vert intense qui brillait de larmes et de douleur. Jérémie tendit la main comme si il pouvait la ramener rès de lui par ce simple geste. Il murmura :
-Aelita...
-Jérémie... j'arrive enfin à te joindre, écoute, je sui dans une batisse blanche au dessus d'une falaise en dessous, il y a la mer et tout autour, une grande forêt... Jérémie vient me chercher je t'en prie, j'ai peur... aide moi...
-Ne t'en fait pas Aelita... on va venir te chercher... ne meure pas... je t'en prie,
-Ils me font mal... Yutchi m'a éléctrocutée...
« Moi aussi j'ai eu droit à ça... » murmura Jérémie.
Aelita allait répondre quand, une forme sombre surgit derrière elle et la projeta hors du siege par une clauqe rettentissante, les quatre amis virent Yutchi regarder l'écran et, couper aussitôt la communication mais, il eut le temps d'entendre Jérémie, Ulrich, Odd et Yumi hurler le nom de leur amie.
Tous se regardèrent, le désepoir se lisait sur chaque visage.
Puis, Ulrich finit par déclarer :
-Je crois que je connais l'endroit où elle est... j'ai souvent été là-bas faire des promendes avec mon père.. mais, il y a un an... ben ils ont construit... le lieu où elle est détenue...
-C'est où ? s'informa Yumi.
-Euh je crois que ça se trouve à Boulogne...
Tous hochèrent la tête, en silence, encore trop bouleversé par le message d'Aelita, boulversé par son air terrifié...
-Même toi t'étais pas dans cet état quand on t'a retrouvé.... chuchota odd.
Pas de réponse, si Jérémie avait parlé, les larmes qui roulaient sur ses joues auraient noyées ses mots. La vision d'Aelita aux confin de la peur l'avait encore plus ému que les autres, comment avait-elle pût changée en une semaine seulement ? Une haine atroce lui brûlait la gorge, une envie de le détruire comme il l'avait détruit, comme il avait détruit Aelita. Cet homme les avait détruit physiquement, mentalement, c'était grace à Odd, Yumi et Ulrich qu'il s'en était sortit... Ses amis l'avaient sauvé et mainetant, ils allaient La sauver.
Et cette fois-ci XANA n'allait pas les en empêcher.
Jérémie coupa toute les connexion.
Si bien que, au bout d'une heure, l'usine sembla plus morte que jamais.
Il fait nuit.
On voit quatre sillouette d'adolescents sur le pont de l'usine.
Ils partaient aider leur amie !
Chapitre 5
Aelita avait réussi à joindre ses amis au bout d'une semaine de captivitée.
On l'avais ammenée dans une salle au mur blanc et nu, le seul mobilier était un ordinateur sur un bureau au fond de la salle. Un homme vêtu d'un costume de militaire était venu la chercher environ une heure après qu'elle ai repris concience. Encore trop faible pour marcher, le soldat l'avait installée dans un fauteuil et l'avait conduite dans cette salle. Après, il l'avait laissé dedans toute seule avec pour commentaire « Tu bouge pas gamine. »
« Soit ce garde est idiot soit il a pas lu son règlement soit c'est un ami... » Songea Aelita.
Elle avait rechercher un moyen de s'enfuir mais, ne voyant aucune issue et la porte par laquelle elle était entrée était sûrement bloquée.
Aelita se leva doucement. Mais, elle retomba bien vite, son corps semblait peser une tonne Néanmoins, au bout de cinq minutes, elle était près de l'ordinateur. Tapant fébrilement sur les touches du clavier, elle composa le numéro de Jérémie et brancha la webcam.
Avant de contacter ses amis, elle avait parfois jeté quelques coups d'oeil par dessus son épaule mais, lorsque le visage de Jérémie apparut, elle oublia toute défiance. Et, pour la première fois après que Yutchi l'ai torturée, elle s'abandonna à sa peur et au chagrin. Aelita entendit trop tard les bruits de pas et se fit éjecter du siège par une gifle monumental qui l'envoya rouler un peu plus loin, Avant que Yutchi ne coupe la conversation, elle eut le temps d'entendre l'exclamation horrifiée de ses quatre amis.
Quand elle osa lever la tête, elle vit le visage de Yutchi à la fois déformer par la rage et par un autre sentiment comme... du triomphe.
D'une voix sèche, il appella deux hommes qui allèrent en chercher un troisième. Quand le trio fut là, Aelita reconnut l'homme qu'elle avait vue depuis sa cellule.
Yutchi demanda au garde qui l'avait amenée de s'avancer.
Puis, il sortit calmement un revolver de sa poche visa soigneusement le garde au niveau du coeur et tira.
Le soldat s'effondra et son compère le sortit de la salle sans avoir manifesté aucune émotion
Yutchi attendit qu'ils soient sortit pour déclarer.
-Bien... ce crétin n'aurait pas dû te laisser toute seul ma chère Aelita...
Silence.
-Alors monsieur... je crois que vous connaisser cette jeune fille..
Silence.
Puis, un murmure :
-En effet... je la connais mais... qu'est ce que vous lui avez fait ? Elle n'était pas comme ça la dernière fois...
Aelita suivait l'échange, en s'y perdant totalement.
Cet homme la connaissait mais elle était sûr de ne l'avoir jamais vu.
Soudain, un mal de tête si atroce l'envahit. Si atroce qu'elle se plia en deux, sous le regard surpris des deux hommes.
La mort de l'homme.
XANA devant elle.
Jérémie les larmes aux yeux.
Odd, Ulrich et Yumi sur Lyoko.
Tout des souvenirs affluèrent d'un seul coup, si fort et si soudainement qu'elle se demanda où les ranger...
-Bon... quand est ce que vous l'avez connue ? S'enquit Yutchi sans prêter attention à sa prisonnière.
Mais Aelita commenca à gémir de douleur, excédé, Yutchi s'approcha d'elle et la gifla alternativement sur les deux joues, si fort qu'elle en perdit de nouveau connaissance. Le manque de nouritture la rendait si faible, Juste avant de sombrer, le manque de résistance de son corps la rendis furieuse contre elle-même.
Quand elle se réveilla, elle était de retour dans sa cellule, mais, cette fois ci, elle avait récupérer asser de force pour se lever sans effort et arpenterles murs nu.
Quand, Yutchi se présenta, la haine contre cet individu l'aveugla.
-Bonjour Aelita... dit-il d'un ton mielleux, tu t'es apparement bien remise..
-Vous , vous aller me foutre la paix et ensuite vous irez pêcher la baleine dans votre baignoire compris !
-Calme toi petite peste... comme tu l'aura voulu je ne te dirai pas ce que l'homme nous à révélé à ton sujet.. mais sache que tu vas bientôt payer cette insolence...
Et, il sortit d'un pas vif, marmona quelques mots au garde de faction devant sa cellule et puis s'en alla terroriser quelqu'un d'autre.
Chapitre 6
Il faisait nuit, nos quatre compères étaient dans un train. Odd dormait et, comme il ronflait, il empêchait ses amis d'en faire autant. Au début, Ulrich avait bien tenté d'éttouffer ses ronflement en dormant les doigts dans les oreilles mais, un brusque mouvement de la part de Yumi l'avait réveillé. Jérémie qui était du côté de la fenêtre restait perdu dans ses pensées. Yumi quant à elle, elle faisait semblant de dormir la tête calée dans le cou d'Ulrich.
L'arrêt du train réveilla Yumi qui protesta :
-Oh c'est pas vrai je venais juste de m'endormir !
-Tu rigole ? Répliqua Jérémie t'es en train de roupiller depuis une bonne heure...
Yumi lui lanca un regard suspicieux et lanca :
-Et toi je parie que t'a pas dormi, tu nous à observé pendant deux... t'es pas raisonnable Jérém, faut que tu te repose, j'ai pas envie de ramener à Aelita un mort-dormant...
Jérémie haussa les épaules, prit l'air de celui qui ne se sent pas concerné et sortit du wagon.
Ses amis échangèrent un regard moitier désolé moitier agacé et ils lui emboitèrent le pas.
Une fois sur le quai, Odd demanda :
-Bon alors Ulrich, elle est dans quelle direction ta forêt ?
-Ben... je sais pas trop parce qu'avec mon père on venaient ici en voiture et on y arrivait directement.
Yumi fit une petite moue, jugeant aproximativement comment faire pour se rendre à la forêt de Valaille ?
-On a qu'a demandé à une personne de nous indiquer la direction, dit-elle.
Sans attendre l'avis de ses amis, Odd dénicha un type et lui demanda innocemmment :
-Bonjour monsieur, avec mes amis on cherche le chemin le plus court pour se rendre à la forêt de Valaille, vous pouvez pas nous aider ?
L'homme les jaugea un instant du regard puis répondit d'une voix brève qu'ils devaient continuer tout droit pendant un bon kilomètre ensuite, ils trouveraient une grand route qu'ils suivraient jusqu'au bout sans s'arrêter et, tout au bout, la forêt de Valaille serai visible.
Odd remercia le type et repartit vers ses amis.
Une longue marche commenca.
(Je ne vous la raconterait pas ou sinon, vous risqueriez de mourir d'ennui avant même qu'ils aient atteints la forêt)
Ils marchèrent d'un bon pas environ 4h, la grande route était très longue, malgré leurs résolutions, ils firent une ou deux pauses, puis, alors que le soleil déclinait, la forêt fut enfin en vue.
Jérémie pressa le pas, au bout d'une demi-heure, ils avaient enfin atteints la lisière.
Une fois arrivés, Ulrich prit la parole
-Quand on venaient, on avait une espèce de grotte pas trop loin de la falaise, ni trop loin ni trop près, c'ets la cachette idéale...;
-Ok, et comment on s'y rend à ta cachette ? Interrogea Jérémie parlant enfin.
Pendant toute la marche, il était resté perdu dans ses pensées, malgré les fréquente demandes de Odd pour engager la conversation, il n'avait répondu que par monosyllabe, et, maintenant, il sortait enfin de son mutisme.
Ulrich ne répondit pas en les mena sur un sentier de terre battue, des trace de pneus y étaient encore marquée mais Ulrich n'y prêta pas attention et sortit du sentier pour se diriger vers une pente douce, la dévalant, en bas, ils découvrirent un grotte taillée dans un rocher, Ulrich s'avanca et déclara
-Voila ! Ca vous va comme quartier général ?
-Géant ! Approuva Yumi. Et elle s'assit sur une petite pierre.
Il y eut un moment de silence, chacun attendait la suite du déroulement des opérations. Pur finir, Yumi avanca
-On devrait peut-être préparer un plan.
-C'est déjà fait, annoncaJérémie, je cogitais comme un fou sur la route, il se tourna vers Odd et lui dit, désolé, je savais que tu me parlais mais j'avais pas envie d'interrompre ma cogitation... bref, voila, on va tous se reposer et ce soir, à 22h, on ira faire un tour là-bas, ça vous va ? Histoire de repérer un peu les lieux et voit ou se trouve Aelita...
Ses amis hochèrent la tête, heureux de retrouver Jérémie dans son état normal... pourtant, Yumi savait pertin,ement que si ils retrouvaient Aelita, l'état de Jérémie irait en s'empirant, il ne supporterait pas de voir Aelita dans un tel état de décrépitude.
Yumi s'allongea par terre, et glissa immédiatement dans le sommeil, elle ne vit pas Ulrich se coucher près d'elle mais, elle sourit dans son sommeil, heureuse d'avoir ses amis autour d'elle.
Chapitre 7
Yumi fut réveillée par Odd qui lui secouait doucement l'épaule.
-C'est l'heure. Chuchota-t-il.
La jeune fille hocha la tête et se leva rapidement.
Elle constata que les trois garçons étaient déjà prêts. Ils n'avaient pas l'air fatigué le moins du monde, Yumi elle, était encore à moitier endormie.
Néanmoins, quand Ulrich fit un signe au trois autres, elle était prête et ils partirent dans la forêt.
Pas un bruit ne venait troubler le silence.
Même le bruit de leur pas était éttouffés par l'épais feuillage qui recouvrait le sol.
Parfois un pépiement d'oiseau venait trooubler le silence quasi religieux mais, rien d'autre.
Ils arrivèrent rapidement devant l'imposante batisse.
Exactement comme Aelita l'avais décrite.
Uulrich, d'un rapide regard professionnel jaugea les parages et,il fit un signe à la troupe.
La troupe en question s'élanca vers le batiment.
Mais, avant qu'ils n'aient fait cent mètres, Yumi les arêtta d'un geste. Elle s'abaissa et regarda un truc au sol, fit un petit geste. Puis, il y eut un chuintement et Yumi continua d'avancer.
Plusieurs pièges furent ainsi déjouer grâce à l'instinct féminin de Yumi. Au bout d'une demi-heure, ils arrivèrent dans une grande salle, réplique exacte de celle où Odd, Yumi et Ulrich avaient été capturés quand ils allaient libérer Jérémie à Argentreuil. Odd ne pût s'empêcher de reculer d'un pas, saisi de peur. Ulrich lui posa une main rassurante sur le bras. Cette fois-ci, tout allait bien ce passer... Du moins l'espérait-il.
Dans la salle, ils s'arrêtèrent pour examiner ce qui les attendaient.
Mais, avant qu'ils ne puisse le faire, des bruits de pas retentires. Affolés, ils plongèrent derrière une caisse. Puis, relevant la tête, ils virent...
...Aelita.
La jeune fille était dans un fauteuil roulant, inconciente, mais, malgré ça, des sangles lui attachaient les poignets aux accoudoirs.
Un cri d'angoisse monta jusqu'au lèvres de Jérémie qui, inconsciement s'était à moitier levé, juste au moment où il allait s'élancer vers son amie, Yumi, Odd et Ulrich le saisirent par les vêtement et le firent plonger au sol.
le garde continua sans rien remarquer.
-Mais t'es malade ! Souffla Odd, qu'est ce qui t'a pris ?
Jérémie secoua la tête, il savait très bien ce qui lui avait pris, mais il savait aussi que Odd le savait.
S'assurant que plus personne ne venait, ils sortirent de leur cachette. Puis, empreintant le même chemin que le soldat, ils se retrouvèrent dans un long couloir avec une série de portes.
Yumi soupira, comment retrouver Aelita dans ce dédale ? Mais, le garde qu'ils avaient vu, sortit d'une piece avec le fauteuil.
Et cette fois ci, rien pour se cacher.
Vite, Odd ouvrit une porte et les quatre amis entrèrent à toute vitesse.
Un moment passa, le garde partit en sifflotant.
Doucement, Odd se retourna pour voir où ils étaient arrivés et eut un hoquet de surprise.
C'était le même cagibi où ils s'étaient réfugiés à Argentreuil, lorsque que XANA avait déchainer sa colère.
Comme la vie est étrange...
Puis, Ulrich sortit du leur cachette et murmura aux autres que la voie était libre. Aussitôt, la bande se précipita vers la chambre de Aelita.
Mais, alors qu'ils entrevoyait la silouhette d'Aelita, et au moment où Odd franchissait la porte, une alarme se déclencha.
Pas de doute, la chambre d'Aelita était bien gardée !
Ils se mirent à courirent comme des fous, déja, des gardes apparaissaient, et ceux-ci se mirent à tirer sur les quatre adolescents qui couraient pour sauver leur vie.
-Aller Odd dépêche toi ! Hurla Ulrich alors qu'ils franchissaient la barrière.
-Je fait ce que je peux... haleta Odd qui peinait.
Ils étaient presque arrivés à la l'orée du bois quand, Odd poussa un hurlement de douleur et tomba, les mains crispées sur sa jambe gauche.
Une balle venait de l'atteindre.
Sans se concerter, Yumi et Jérémie lui saisirent chacun un bras et l'entrainèrent avec eux.
Ne perdant pas Ulrich des yeux, les trois amis se retrouvèrent bientôt dans la grotte.
Dès qu'ils la virent, ils comprirent que la blessure de Odd était sérieuse, pas trop mais asser pour l'immobiliser.
Apparement, la balle était logée dans dans l'os, aucun moyen de la faire sortir, du moins pas pour le moment. Odd essayait de refouler les larmes de douleur qui gonflaient ses paupières, Yumi déchira un morceau de son pull et le lui mit en guise de bandage. Odd ferma les yeux quand son amie s'appliqua à laver la plaie avec un peu d'eau qu'elle avait dans une bouteile, ravalant ses cris. Puis, épuisé par la soufrance, il s'endormit.
Pendant ce temps, Ulrich et Jérémie les regardaient avec inquiétude, quand Yumi revint vers eux, elle les rassura.
-Ca ira je crois, demain j'essayerais de lui enlever la balle, j'ai pris un cutter... me disant que ça pouvais servir.. et me regarder pas comme ça, j'ai suivi un stage de un mois au Japon pour soigner des blessures graves.
Les deux garçons aquiescèrent et Ulrich se prépara à prendre le premier tour de garde.
Chapitre 8
La nuit fut longue.
Ulrich, Jérémie et Yumi ne dormirent pas.
A un moment, la mort les frôla.
Il devait être environ 4 heure du matin. Un garde apparut, avec son revolver à la main, balaya la grotte du faiceaux de sa lampe. Nos quatre amis étaient recroquevillés et Odd qui perdait son sang, le bandage que Yumi lui avait fait avait rapidemement été imbiber de sang. Retenant leur souffle, n'osant plus respirer, n'osant plus bouger un orteil. Priant pour qu'on les oublie, priant pour qu'ils puisse se sauver, priant pour sauver leur vie. Heureusement, le soldat fut appellé par un collègue et il partit, laissant nos amis terrifiés.
Le matin arriva, Ulrich, Yumi et Jérémie s'endormirent.
Au milieu de la matinée, lorsque Yumi se réveilla, elle constata que Odd l'était aussi, alors, faisant attention à ne pas réveiller les deux autres, elle s'approcha et chuchota
-Tu veux que je t'enlève la balle ?
Une hésitation.
-Oui.
Yumi sortit son cutter, enleva doucement le bandage, la plaie aurait eu besoin d'être recousue de plus, du pus en sortait, Odd sentit la nausée l'atteindre à la vue de sa blessure, il détourna le regard.
-Ca va faire mal. Prévint-elle.
-Ca je m'en doute. Répliqua Odd.
Et, doucement, elle inséra la lame du cutter dans la plaie, fouilla un peu avant de trouver la balle. Odd gémit. Ce gémissement réveilla les autres. Yumi continua, suant à grosse goutte, d'un geste vif, elle extirpa la balle de la jambe et l'envoya rouler au fond de la grotte.
Elle lava soigneusement la plaie, Odd s'allongea et s'endormit.
Il se réveilla vers 13 heure, l'appel de son ventre le tira du sommeil. Jérémie lui donna sa part, en disant qu'il n'avait pas faim, c'était un mensonge mais il avait la gorge serrée en voyant la paleur de son ami.
Vers 17 heure, Odd marchait de nouveau, en boîtant un peu certe mais son extraordinaire vitalité l'avait tout de suite remis sur pieds.
Ils choisirent de passer une nuit complète avant de paser à l'attaque la nuit prochaine.
Cette journée et cette nuit leur fit un grand bien. Le lendemain, ils étaient tous prêts, gonflés à bloc.
La nuit venue, leur commando partit.
Ils firent le même chemin qu'avant et, ils réussirent à pénétrer dans la bâtisse sans problème. Ils allèrent près de la chambre d'Aelita.
Cette fois-ci, ce fut Odd qui passa en premier, son corps souple, malgré la blessure il se coula facilement dans la chambre, si facilement qu'on aurait pû croire à de la magie. Il trouva un interrupteur, l'abaissa, il y eut un chuintement et, Ulrich avanca prudement, suivi de Yumi et Jérémie.
Ils se regroupèrent autour d'Aelita.
La jeune fille était allongée sur un lit, du matériel médical tout près d'elle, des tuyaux dans tout les sens, des perfusion la maintenant endormie.
Jérémie lui toucha le bras et frémit. Sa peau translucide où s'entrelaçaient un parcours de veines bleutée, son corps et son visage émacié, sa peau froide comme du marbre. Elle ne broncha pas lorsque Jérémie passa délicatement la main sur sa joue. Jérémie commenca à défaire les perfusions, ne se préocupant pas des larmes qui coulaient sur son visage. Il n'arrêta que lorsque celles-ci brouillèrent sa vue l'empêchant de continuer. Alors, tout doucement, Ulrich s'approcha et se mit au travail.
Au bout de dix minute, Aelita était libre. La prenant délicatement dans ses bras, Jérémie se dirigea vers la sortie, imités par ses amis qui n'avaient pas prononcés.
Ils étaient arrivés dans la salle où ils avaient vu Aelita la première fois. Rien ne s'étaient encore déclenché.
-C'est trop calme... murmura Yumi... je sens le coup fourré..
Ils continuèrent à progresser puis, environ deux minutes après la déclaration de Yumi, une alarme déchira le silence, les enfants eurent l'impression que cette sonnerie sans fin leur percait les tympans.
-Je vous ai déjà dit que j'en avait marre d'avoir raison ? Fit Yumi.
-Oui ! Cria Ulrich, COURS !!
Et ce fut la débandade, Jérémie gêné par Aelita, trottinait puis, à la suite d'un savant mouvement, il la fit glisser sur son dos, Odd lui, courait mais en grimaçant parfois, Yumi et Ulrich couraient en tête.
Le groupe franchit la porte sous les balles, les esquivant à chaque fois mais, comme ils ne pouvaient pas se retourner, ça devenait de plus en plus périlleux. Au moment où ils franchissaient la grille, Jérémie poussa un cri.
Un garde venait de l'attraper par l'épaule.
Le jeune garçon se débattit comme un diable, et, grâce au plus grand des hasard, il lui envoya son coup de pied dans la partie sensible. L'homme poussa un grognement de douleur, le lacha et Jérémie partit en courant.
Ils rejoignit ses amis en une fraction de seconde, et, leur groupe s'enfuit.
Chapitre 9
Des enfants avancent dans la forêt de Valaille.
Trois garçons et deux filles.
Ils ont tout les cinq franchi la frontière de l'épuisement.
Derrière eux, on entend des coups de feu.
Un jeune garçon avec les cheveux blond porte une fille. Enfin, du moins on suppose que s'en est une...
Le crâne rasé, les traits émaciés, la peau translucide.
La gamine est inconciente dans les bras de son ami qui ne cesse de marcher en regardant droit devant lui, mû par une force surnaturelle.
Le désir de sauver Aelita.
Ils savent très bien que leur ancienne cachette n'est plus sûre.
Alors, ils marchent.
Pour sauver leur vie.
Pour sauver Sa vie.
Les coups de feu se rapprochent, ils commencent à courir.
La pluie se met également de la partie, rendant le terrain glissant, la pente est raide, ils la gravissent péniblement.
Cette course-poursuite dure deux heures.
Le jour se lève.
Ils se mettent à l'abri dans une grotte, ils ne sont plus dans la forêt de Valaille mais ils l'ignorent, Jérémie dépose doucement Aelita sur le sol rocailleux, retenant difficilement ces larmes. Puis, ne supportant plus la vue de ce coprs décharné, il détourne le regard et va s'asseoir sur un rocher, non loin de l'entrée.
Yumi, Odd et Ulrich sentent que si le moindre danger pointe son nez, Jérémie disparaitra avec Aelita. Plus loin, encore plus loin pour fuir une atrocitée sans nom.
Yumi s'agenouille près de son amie, la regarda. Ce n'était plus Aelita, en tout cas, pas la Aelita qu'elle connaissait, elle avait tellement changée en une semaine... son regard se tourna vers Jérémie qui leur tournait le dos, puis sur Ulrich, elle eut un pincement au coeur, se demandant si elle était dans le même éta qu'Aelita, est-ce qu'il réagirait comme Jérémie ? Plus, elle secoua la tête pour chasser cette pensée incongrue, Ulrich et elle s'aimaient. Mais, le cas d'Aelita et Jérémie était différent, on sentait qu'il aurait donné sa vie pour elle, même plus... mais cet amour si fort qu'ils véhiculait, tout le monde pouvait le ressentir, c'était si puissant qu'elle se demandait parfois si ce n'était pas dangereux.
Ulrich vint près d'elle, puis, comme si il devinait les pensée de son amie, il l'étreignit en lui chuchotant à l'oreille
-Ne t'en fait pas, tout va s'arranger...
Yumi hocha la tête et se lova dans les bras d'Ulrich.
Une semaine passa.
Et Aelita ne se rétablissait pas.
Jérémie ne dormait plus, il lui donnait sa part de nouriture, la faisait boire un peu. Et restait à côté d'elle à chaque heure de la journée. Dans l'espoir qu'elle se réveille. Elle ne se réveillait pas. Une angoisse terrible montait chaque jour un peu plus haut en lui, la haine qu'il éprouvait pour Yutchi l'aveuglait, il savait que si Aelita ne revenait pas, il irait là-bas pour le tuer. Il se privait de tout pour elle. Si bien que, au bout d'une semaine, ses amis s'inquiétèrent. Il s'amaigrissait à vue d'oeil, son tein pâlissait, mais, il refusait toute aide.
Le dimanche soir, Yumi réussit enfin à le convaincre de faire une pause.
Il s'allongea sur le sol rocailleux et ferma les yeux.
Dix minutes plus tard, il s'endormait.
Odd, Ulrich et Yumi le regardaient dormir.
Son expérience à Argentreuil l'avait mûri. Son visage qui était déjà avant sérieux était maintenant, empreint d'une sorte de sagesse. Malgré ses 12... non ses 13 ans, il n'en restait pas moins le plus jeune de la bande, mais également le plus timide.
Jérémie fronca les sourcils dans son sommeil et murmura
-Aelita...
Les trois amis se regardèrent penaud. et Yumi chuchota.
-Ces deux là on soufferts...
Odd et Ulrich continuèrent en choeur, ils avaient devinés la pensée de leur amie.
-... et ils souffrent encore.
Chapitre 10
Deux autres jours passèrent, l'état d'Aelita n'avait pas évolué. Et chaque heures qui passait voyaient les quatre adolescents de plus en plus angoissé. Jérémie s'isolait de plus en plus régulierement. Il partait faire des balads seul ou alors s'enfermait dans un silence complet.
Sans que la jeune fille ne s'éveille, ses cheveux commencaient à repousser, sa maigreur à s'améliorer. Tout ça grace aux soins constants de Jérémie.
Un jour, Ulrich qui regardait dans le vide marmona l'attention de Yumi
-Eh ben... on peux pas dire qu'il on pas forcé sur la drogue... 9 jours qu'elle est comme ça...
Yumi hocha la tête en silence. Elle s'avanca doucement vers Aelita et lui caressa la joue. La jeune fille remua alors, légerement. Le coeur de Yumi fit un bond dans sa poitrine.
Elle se tourna vers Ulrich et Odd qui avaient assister à la scène, chacun avait les muscles tendus, prêt à se précipiter sur Aelita.
Le mouvement se répeta encore une fois.
Sans un mot, Ulrich fonca hors de la grotte et couru après Jérémie.
Il le trouva près d'un ruisseau, assis sur un rocher à contempler l'eau. Il ne releva pas la tête quand il entendit les bruits de cavalcades.
-Jérémie... dit Ulrich essouflé.
-J'en ai marre Ulrich... j'en peux plus.. murmura son ami sans paraître remarquer que Ulrich venait de parler, j'en peux plus... elle va jamais se...
-Jérémie, coupa Ulrich, ça y est ! Elle s'est réveillée !
Le jeune garçon le regarda un instant sans paraître comprendre puis, il sans un mot, il se leva et couru comme un fou en direction de leur cachette suivi de Ulrich.
Quand ils arrivèrent, Yumi et Odd étaient à côté d'Aelita, Yumi lui tenait la main puis, voyant Jérémie apparaitre, ils s'écartèrent.
Le jeune prodige s'agenouilla aux côtés de sa belle. Ne se préoccupant pas des larmes qui coulaient sur son visage.
-Aelita...
Elle lui sourit, essayant de formuler une phrase. Mais elle n'y parvint pas, ouvrant la bouche comme un poisson hors de l'eau sans qu'un son n'en sorte. Pris de panique, Jérémie se tourna vers Yumi qui fit un geste d'ignorance.
-Je ne sais pas ce qu'elle à..; elle à déjà essayer quand elle s'est réveillée mais...
-A mon avis, Fit Odd, c'est le choc, elle à vécu trop de chose... trop de chose et un mur l'empêche de nous communiquer ce qu'elle à vu... ou vécu...
-Aelita... si jamais il t'on rendu muette... je te jure que...
Ulrich, Odd et Yumi furent surpris de voir la flamme de haine qui brillait dans les yeux de leur ami, ils remarquèrent que la même haine brillait dans ceux d'Aelita.
Et les jours passèrent, Aelita récupérait rapidement, ses cheveux repoussaient, elle pû bientôt marcher avec un appui (en l'occurence, le bras de Jérémie), seule sa voix ne revenait pas. Seulement, les quelques pas qu'elle était en mesure d'effectuer la laissait essouflée, comme si elle avait couru pendant longtemps sans s'arrêter.
Jérémie passait ses journée près d'elle, calmant ses brutales crises d'angoisses, la nourrissant parfois, se conduisant comme un homme éperdûment amoureux.
Quand il partait, c'était pour faire de longues randonnées seul. Ni Odd, ni Ulrich ni Yumi ne pouvait s'autoriser à l'accompagner, si leur ami avait envie d'être seul, ils respectaient son choix. Ils se doutaient bien qu'il partait repérer des traces de leur ennemis, pour essayer de voir si ils les retrouvaient.
Mais, un jour, ils entendirent des coups de feux.
Se précipitant hors de la grotte, Ulrich recut dans les bras un Jérémie hors d'haleine et tout tremblant. Il l'aida à s'asseoir et Jérémie déclara
-Je... je crois qu'ils ont retrouvés notre trace... il faut partir...
-Mais Aelita ne sais pas encore marcher... Objecta Odd.
-Je la porterait.
-Tu es bien sûr que c'étaient eux ? Demanda Yumi.
-Oui.
Jérémie se releva mais retomba en poussant un petit cri de douleur.
-Je crois que je me suis foulé la cheville... grimaca-t-il.
-Alors la question est réglée Intervint Ulrich, on ne peux pas partir avec deux blessés sur les bras.
Jérémie prit une mine mécontente et croisa les bras d'un air boudeur.
Yumi fit un clin d'oeil à ses amis.
-Montre moi ça. Ordonna-t-elle en prenant déclicatement la cheville enflée.
Après dix minutes, elle le laissa enfin. Aelita s'approcha.
Elle ouvrit la bouche.
Ses yeux vert brillaient intensément.
Souffle court
Appel
Murmure.
Voix rauque éraillée, portée par un sentiment plus fort que la mort.
-Jérémie... je t'aime...
Chapitre 11
Un silence émerveillé suivi la déclaration d'Aelita.
Tout doucement, Jérémie lui frôla la joue
-Moi aussi... Aelita... moi aussi...
Et elle se précipita dans les bras de son ami. Leur larmes de joie se mêlèrent. Heureux de s'êtres retrouvés.
Puis, Odd, Ulrich et Yumi se précipitèrent à leur tour, des larmes pleins les yeux. Une joyeuse et commune étreinte les serra les uns contres les autres. Finalement, Yumi, incapable de se taire plus longtemps souffla à l'oreille d'Aelita.
-Bon retour parmi nous petite soeur...
Sourire complice
Etreinte
Souffle d'amitier.
Dix minutes plus tard, Jérémie reprit sa mine soucieuse.
-Il faut absolument que nous partions... les hommes de Yutchi nous ont retrouvés... je ne les laisserais pas te faire encore un peu plus de mal Aelita...
L'humanoïde eut un sourire las.
-Ils m'en ont déjà tant fait... murmura-t-elle, et à toi aussi Jérém, ne nie pas qu'ils ne t'ont pas fait de mal...
Jérémie hocha la tête silencieusement.
Un court silence et Aelita poursuivit.
-Mais... poutant il faut... il faut que j'y retourne...
Les quatre autres la regardèrent comme si elle avait perdu la tête.
Odd qui gribouillait quelque chose sur un papier s'intterompit et finit par baffouiller.
-Tu... tu peux me répéter ça... je crois que j'ai mal entendu ou mal compris...
-Tu as très bien compris Odd. Coupa Aelita, il faut que j'y retourne.
-Ecoute Aelita, intervint Ulrich, je comprend pas... tu veux retourner dans ce trou à rats où toi et Jérém vous avez failli y perdre la vie ? C'est soit de la folie furieuse, soit tu as une dangereuse tendance pour le sucide soit t'es folle à lier...
-Je vais très bien Ulrich, merci ! Interrompit sèchement la concernée. Non, je dois y retourner parce que...
Mais, une série de coup de feu l'empêche de continuer. Les cinq adolescents se figent. Aux aguets. Yumi se lève silencieusement et, va jeter un coup d'oeil dehors. Elle étouffe une exclamation et se redirige vers ses amis.
-Ils... ils sont là... chuchota-t-elle le visage livide, il faut partir !
-Mais Jérém et Aelita ne peuvent pas marcher ! Objecta Odd, on va se faire prendre au bout de dix mètres !
-Eh bien alors fuyez !
Odd, Ulrich et Yumi tournèrent un visage incrédule vers leurs deux amis qui viennent de prendre la parole au même instant.
-Mais on peux pas faire ça... chuchota Ulrich, on peux pas vous abandonner...
Aelita se tourna vers Jérémie qui hocha la tête.
-Vous avez déjà tant fait pour nous... murmura-t-elle, on ne peux pas vous demandez de risquer vos vies encore une fois...
Ulrich pivota vers ses amis.
-Je vous l'avais dit, ils sont fous à lier ces deux là. Bon, que ce soit clair, si vous rester, on reste, si on part, vous partez avec nous.
Un combat invisible se fit entre Jérémie et Ulrich. Chacun essayant de faire plier l' autre sous sa volonté.
Finalement, Jérémie baissa les yeux, se pliant de mauvaise grâce.
-Vous allez vous faire tuer... grogna-t-il
-Peut-être mais au moins, on se fera tuer tout les cinq. Répliqua Yumi.
Aelita et Jérémie prirent un air résigné. Mais, au fond, ils étaient heureux de savoir que leurs amis ne les abandonneraient pas.
-Il y aurait un moyen de s'enfuir...
Tout les regards convergèrent vers Odd qui laissa tomber son papier.
-J'ai vu qu'une sortie par derrière était possible seulement... un éboulement à eut lieu et... Ulrich, tu veut bien venir m'aider à dégager le passage ?
Les deux garçons filèrent au fond de la grotte, on entendit de vagues chutes de pierre et, bientôt, Odd et Ulrich revinrent avec une mine triomphante. Aucun mot ne fut échangé, Odd aida Jérémie à se lever et mit son bras autour de son cou tandis que Yumi aidait Aelita de la même façon.
Et ce petit groupe marchant vaille que vaille quitta la grotte.
Lorsque les soldats arrivèrent, il n'y avait plus personne.
Un des hommes trouva un papier par terre sur lequel il était marqué d'une écriture brouillonne « Ne jamais désepérer, continuer coute que coute »
Il ne comprit pas.
Les cinq enfants marchèrent toute la journée. Se reposant quelques fois mais ne laissant pas le temps à leurs enemis de les rattraper. La nuit venue, Ulrich décréta que leur « campement » serai derrière un gros rocher.
Yumi déposa Aelita qui était livide. La jeune fille n'avait pas encore asser récupérer et cette marche forcée lui avait retirée toute ses forces.
Jérémie lui, grimacait de douleur, il se faisait violence pour ne pas crier, sa cheville était déjà enflée, avait maintenant doublé de volume.
Il était derrière le rocher depuis une bonne heure quand, Aelita prit la parole.
-Je disais donc, avant que l'on ne soit obliger de fuir, je dois y retourner ! Parce que mon... père... est là-bas...
-Tu as un père ? S'étonna Odd.
-Oui... enfin.. non ce n'est pas vraiment mon père... c'est Franz Hopper.. mon créateur..
-J'ai entendu parler de lui... intervint Jérémie, il était enseignant au collège Kadic, tout le monde le croyait mort depuis des lustres et... tu dis dit qu'il.. que Michel Yutchi le retient prisonnier ?
Aelita secoua la tête.
-Non.. non Jérémie, ce n'est pas Michel Yutchi.. c'est Akio... son fils...
Chapitre 12
-Quoi ?
L'exclamation de Jérémie venait de rompre le silence qui s'était installé après la déclaration d'Aelita.
-Tu as tué le père et le fils le venge, c'est simple... fit Odd.
-Comment ça simple ? S'étrangla Jérémie, et puis, de tout manière, comme il aurait pû.. le savoir après le Retour Vers le Passé ?
-Alors là, mystère, souligna Ulrich, mais bon, Aelita si tu veux vraiment retourner dans ce trou à rats, tu peux compter sur nous pas vrai les amis ?!
-Tout juste Auguste ! S'écria Odd.
-Merci beaucoup les amis... chuchota Aelita, je sais vraiment pas ce que je ferai sans vous.
Jérémie l'observa, Aelita avait changée, ce n'était pas son physiqye mais son mental avait évolué, il n'ignorait pas que s'en était aussi de même pour lui mais la flamme qui brillait dans les yeux d'Aelita depuis qu'il la connaissait s'était muée en brasier. elle semblait plus rayonnante que jamais même si son corps avait souffert, elle n'en restait pas moins sa Aelita.
-Bon c'est pas tout ça mais moi je vais aller voir un peu où ils en sont. Fit Jérémie en se levant.
-Mais attend et ta cheville ? S'opposa Yumi.
-C'est pas quelques mètres qui vont me casser la jambe. La rassura Jérémie, en plus... ben.. j'ai envie de...
Yumi rougit quelque peu et eut une moue pas convaincue mais elle ne le retint pas. Jérémie s'éloigna du petit groupe d'un pas mal assurer pour aller se fourrer dans les buissons.
-Qu'est ce qu'il veut faire ? Demanda Aelita toujours aussi touchante par sa naivetée.
-Euh... les mecs vous lui expliquer ?
Odd et Ulrich échangèrent un regard gêné.
-Ben vois-tu... les garçons comme les filles ont des besoins... euh.. naturels... commenca Odd. Seulement les garçons ben...euh... ils doivent... euh... s'éloigner... euh... les filles aussi bien sûr mais... euh...
Jérémie était dans les buissons pour satisfaire ses bsoins naturels et, après qu'il ait fini, il ne résista pas à l'envie d'aller faire un tour un peu plus loin, sa cheville l'élancait mais la douleur était encore supportable. Prudement, il s'avanca un peu plus loin. Un craquement sourd le fit s'arrêter mais, en entendant un pépiement d'oiseau, il se relacha et continua. Il arriva dans une clairière. Après toute ses journées dans une forêt feuillues, il contempla le ciel d'un noir d'encre constellé de petit point lumineux.
Il ne les entendit pas venir, trop absorbé par sa contemplation.
Puis, percevant une présence, il se retourna brusquement si brusquement qu'il se re-tordit la cheville et tomba en poussant un grognement de douleur.
Il eut à peine le temps de voir une grosse pierre lui tomber sur la tête qu'il perdit connaisance.
Ulrich et Yumi observaient avec délectation Odd essayer de se démêler de ses expliquations. Heureusement,le retour de Jérémie lui enleva la lourde tache de finir.
-Ca été ? Demanda innocement Aelita. Provoquant ainsi le fou rire chez les trois autres.
Jérémie les regarda à peine et répondit d'une voix morne.
-Pourquoi voudrais-tu que ça aille mal.. j'ai seulement été pisser. Mettant ainsi l'hilarité de ses amis à son comble.
Lorsqu'ils se furent calmés, Yumi leur distribua à chacun une barre de chocolat.
-Ulrich, pas question de l'écraser sur le front d'Odd cette fois-ci ! Préveint-elle.
-C'était de la pure défense la dernière fois... se défendit Ulrich.
-Peut-être mais là on a des provisions pas envie de les gaspiller...
-Oh vous avez pas bientôt fini vous deux ? Intervint Jérémie, faudrait vous calmer ou sinon les soldats d'Akio vont rappliquer !
Si ils furent surpris par la froideur de l'intervention, ils n'en montrèrent rien. Ulrich hocha la tête et commenca.
-Bon, je veux bien y retourner mais... comment on va faire..? Après notre incursion de la dernière fois, il y à dû avoir du renforcement déjà qu'on a eut du mal pour te libérer Aelita... faut pas demander maintenant...
Aelita prit un air de chien battu.
-Ah non ! Ragea Odd, pas l'air de chien battu tu sais très bien qu'on peux pas te dire non quand tu as cette mine là...
-S'il vous plait... souffla-t-elle.
-On a jamais dit qu'on allait abandonné fit Yumi en regardant Odd d'un air ironique.
Le visage d'Aelita s'éclaira.
-C'est vrai ?
-Puisqu'on te le dit !
Pour toute réponse, Aelita se jeta dans les bras de Yumi.
La jeune fille la considéra tendrement, elle avait tellement souffert, Yumi considérait Aelita comme sa soeur, Akio ne perdait rien pour attendre !
Pendant ce temps là, Ulrich, Odd et Jérémie mangeait tranquillement leur barre de chocolat, ne prêtant à la scène qu'un intérêt mitigé.
Chapitre 13
Ils s'endormirent tard. Aelita était heureuse, c'était la première fois qu'elle dormait à la belle étoile, et si Odd s'en était plaint, elle trouvait cela plutôt agréable.
La nuit se passa sans emcombre et si, Aelita regrettait la présence de Jérémie qui avait préféré aller dormir près de Odd, elle n'en dormit pas moins profondément.
Lorsqu'elle se réveilla, Jérémie et elle étaient seuls au « campement »
-Ou sont les autres..? Murmura-t-elle en se frottant les yeux, éblouie par le soleil.
-Ils sont partit à la rivière que j'ai découverte hier soir.
-Tu ne nous en as pas parlé ! S'étonna Aelita.
-Si mais seulement ce matin, je me suis proposé pour rester ici afin d'attendre que tu te réveille.
Elle accepta avec reconnaissance la gourde d'eau que lui tendait son ami, après avoir bu une longue gorgée, elle dit
-On peux aller les rejoindres ? J'ai envie de me baigner... ce sera la première fois.
Jérémie accepta et ils partirent tout les deux à travers la forêt.
Ce ne fut que peu avant qu'arriver qu'Aelita remarqua que Jérémie ne boitait plus.
-Ta cheville va mieux. Remarqua-t-elle.
Son ami lui adressa un sourire crispé et continua sans lui répondre.
Il arrivèrent bien vite à l'endroit ou se baignaient leur amis.
Dès qu'Aelita vit Ulrich et Odd, elle détourna les yeux et rougit.
Les deux garçons étaient en slip, elle remarqua aussitôt la fine musculature d'Ulrich et le corps dégingandé de Odd. Yumi apparu elle aussi, portant ainsi le comble à l'effarement d'Aelita. La jeune fille était en sous vêtements, ceux-ci lui collaient à la peau ne cachant rien de ses formes envoutantes, Ulrich était en train de zyeuter son amie jusqu'à ce qu'une bourrade de Odd le tire de sa contemplation.
-Salut Aelita ! Lanca Odd, alors bien dormi ?
-Oui très bien merci. (elle hésita) dites je peux vous rejoindre ?
-Ben.. pourquoi tu pourrais pas ? S'étonna Ulrich, aller enlève tes habits, ne garde que tes sous-vêtement et viens dans l'eau elle est super bonne, rammène toi aussi Einstein !
Aelita, pudique alla se cacher derrière un buisson et, quelques minutes plus tard, elle était dans l'eau.
Et c'est ainsi qu'elle prit sa première leçon de natation, au bout d'un quart d'heure, elle savait parfaitement nager la brasse mais, prudente, elle n'allait pas trop loin de la berge d'ou Jérémie les regardaient. Il avait refusé d'aller dans l'eau, prétextant qu'elle était trop froide. Les cinq enfants passèrent leur matinée à jouer dans l'eau, matinée qui se termina par une bataille d'éclaboussement mettant les filles contres les garçons dont Yumi et Aelita en sortirent vainqueurs.
Men rentrant à leur « campement », ils découvrirent un arbre fruitier, un pommier plus précisément, Odd, le plus souple des cinq, grimpa habilement sur une branche et en fit tomber plusieurs pomme mûres.
Ils rentrèrent au « campement » joyeux, ils avaient enfin pû se détendre après ces semaines passées à craindre et à s'enfuir.
Pour leur déjeuner, Odd tenta de faire des pommes au chocolat (aucune idée sur la façont dont il s'y est prit)... Mais, comme ses amis étaient habitués de ses loufoqueries, ils ne tiquèrent pas.
La suite de la journée se passa vraiment très bien, on aurait eu peine à croire que ces cinq enfants étaient perdu dans cette forêt et qu'un malade mental les recherchaient.
La nuit les trouva fatigués mais heureux. Seul Jérémie n'avait pas l'air détendu, il sursautait au moindre craquement étrange, si bien que Odd vint vers lui et lui passa son bras autour du cou.
-Relax mon vieux.. écoute, Akio à sûrement abandonné les recherches, vu le boucan qu'on à fait ce matin, je suis surpris que personne ne soit venus...
Son ami eut un demi-sourire et répondit
-Tu as raison Odd... je vais essayer de dormir.. merci...
-Va près d'Aelita... fit Odd, je crois que tu lui manque.
Le petit génie ne répondit pas et lui tourna le dos.
Odd haussa les épaules et se coucha à son tour.
Il eut du mal à trouver le sommeil, malgré son air insouciant, ses pensées voltigeaient dans sa tête, il se faisait du souci pour ses deux amis, depuis que ces fous les avaient enlevés, ils n'étaient plus les mêmes.
Il s'endormit enfin, troublé.
Odd fut réveillé à l'aube par les cris de Yumi.
Aussitôt, il bondit sur ses pieds et chercha des yeux une quelquonque menace.
Mais, lorsqu'il vit Yumi courir vers le bas de la pente, son visage s'éclaira et, suivi d'Ulrich, il se précipita à son tour.
-M. Beste ! Hurlait Yumi, M. Beste ! Thomas !!
Jérémie se réveilla avec un affreux mal de crâne... il essaya d'ouvrir les yeux mais la douleur était insuportable.
-Rejette tes épaules en arrière et respire pronfondément conseilla une voix derrière lui.
Jérémie le fit et la souffrance reflua, il pût ouvrir les paupière sans que son mal de tête ne dépasse la limite du supportable.
Il s'assit précautionneusement et regarda l'homme qui était assis en tailleur en face de lui.
Chapitre 14
Thomas Beste regardait les trois enfants courir vers lui avec un air d'ahurrissement le plus complet. Mais, quand la jeune fille fut près de lui, il eut l'impression de l'avoir déjà vue... et ce fut de même pour les deux garçons.... comme si... ils les avait connus dans une vie parrallèle.
-Oh M. Beste ! S'exclama la jeune fille, je suis tellement contente de vous revoir.
-Bonjour... Yumi.
Pourquoi l'avait il appellée ainsi ? Par instinc ? Parce qu'il avait le sentiment que seul ce nom allait à la jeune fille ?
Yumi regarda ses amis avec stupéfaction. Thomas n'était pas sensé se souvenir de leur nom.
Odd et Ulrich se regardèrent, troublés eux aussi.
Aelita couru vers eux et s'arrêta devant Thomas d'un air timide. Jérémie venait vers eux en marchant d'un pas nonchalant comme si cela ne le concernait pas.
-Bonjour M. Beste, fit Odd en lui serrant la main, ravi de vous re.. euh de vous voir...
-Moi aussi Odd..
De nouveau cette senstion de les avoir déjà vu... enfin au mois trois d'entre eux...
Puis, il vit Yumi demander quelque chose au petit blond à lunette.
-Oh Jérémie, tu ne sais pas lui redonner la mémoire ? Supplia-t-elle.
Jérémie hocha la tête et sortit de son sac un petit engin comme une sorte de pistel à eau.
-J'ai bidouiller ça il y à un mois, expliqua-t-il d'une voix indifférente, je ne l'ai encore jamais testé mais... ça devrait aller... ça sert à rendre la mémoire à ceux qu'on veut qu'ils se souviennent de nous après le Retour dans le temps.
Thomas suivait l'échange avec stupéfaction, n'y comprenant goutte.
Il eut un mouvement re recul quand il vit Jérémie braquer son pistolet à eau mais Ulrich le tranquilisa.
-Vous en faites pas, il sais ce qu'il fait...
Jérémie brandit son engin, appuya sur une détente et un faisceaux de lumière violette en surfit, il en « scanna » Thomas puis, quand il l'éteignit, Thomas regardait Odd, Ulrich et Yumi avec des yeux ronds.
-Yumi... Odd... Ulrich...? Mais qu'est ce que vous faites là ? Vous avez réussit à libérer votre copain ?
-Bonjour Thomas, je suis également ravi de vous revoir. Répliqua Ulrich, pour ce qui est de notre copain, il est sain et sauf, je vous présente Jérémie.
Jérémie leur adressa un sourir crispé comme si il n'avait pas envie de faire sa connaissance.
« Sain et sauf.... s'ils savaient... » songea Jérémie.
Yumi fronca les sourcils, cela ne ressemblait pas à Jérémie, toujours enclin à connaître de nouvelles personnes.
-Qu'est ce que vous faites là ? Répéta Thomas, Argentreuil n'est pas par ici.
Odd éttouffa un rire.
-On sais que ce n'est pas dans les parages.... mais... (il jeta un coup d'oeil vers ses amis qui hocèrent la tête) voila...
Et Odd commenca à lui raconter, tout depuis qu'il les avait quittés devant le Q.G de A.A.N.X à Argentreuil, oubliant toute pudeur, les paroles, venant d'abord difficilement, coulèrent bientôt toute seule, ses mains s'agitèrent, mimant un passage, il oublia où il était pour faire un bond dans le passé. Quand il eut fini, il se sentit mieux, mais, il remarqua les larmes d'Aelita, en découvrant tout ce qu'ils avaient fait pour les libérer, elle et Jérémie.
Thomas resta silencieux
Chapitre 1
Ce soir là, Jérémie et Aelita discutaient. Le jeune garçon était dans sa chambre et regardait tendrement le visage de son amie sur l'écran d'ordinateur. Ils échangaient des banalités quand Aelita exprima le désir de venir sur Terre. Jérémie accepta avec empressement et prit le cd de matérisalition sur le bureau et alla avertir Odd et Ulrich qu'il allait à l'usine pour matérisaliser aelita.
-O.K, fit Ulrich, fait gaffe.
Jérémie aquiesca lentement, ça faisait à peine un mois qu'ils étaient revenus d'Argentreuil et Jérémie s'en remettait difficilement, malgré le soutien d'Aelita, il resombrait quotidiennement dans le cauchemar. Comme ça, sans prévenir, par exemple en plein cours, son visage s'assombrissait brusquement. Mais, dès qu'Aelita venait sur Terre, il oubliait son malaise et devenait euphorique.
Aussi, il alla à l'usine en jetant quelques fois des coups d'oeils derrière lui. Il arriva à leur Q.G sans emcombre et se jeta quasiment sur l'ordinateur.
« Aelita... je lance le programme.
Aelita hocha la tête et, quelques instants plus tard, elle se retrouvait dans un scanner avec Jérémie penché au dessus d'elle. Il l'aida à se remettre debout et, main dans la main ils prirent le chemin de la sortie.
Les deux amis étaient sur le pont, et Jérémie qui avait d'être un peu seul avec son amie, sortit une photo qu'il avait dans sa poche et la tendis à Aelita.
Cette photo montrait les deux adolescents se tenant le menton et riant aux éclats. C'était la première fois qu'Aelita se voyaiot sur une photographie.
-Tu t'en souviens ? Demanda doucement jérémie.
-Bien sûr ! Répondit la jeune fille, ce qu'on s'étaient amusés à ce moment là.
Jérémie allait répondre mais un sifflement l'interrompit.
C'était une sorte de signal, d'avertissement... Mais pour qui ?
Avant que les deux amis ne puisse faire un geste ils se retrouvèrent encerclé par cinq hommes.
Cette vision réveilla un douloureux souvenir en Jérémie. Il entendit murmurer :
« Lequels de deux... le garçon c'est Belpois... la fille ? et Belpois on le laisse là ? »
Aelita ecarquilla les yeux et poussa un cri percant quand elle vit deux hommes fondre sur elle.
Mais Jérémie s'interposa devant sa compagne et grogna :
-Si vous voulez Aelita, faudra me passer dessus !
Un homme eut un rictus méprisant et s'avanca, découvrant ainsi son visage.
Un visage que Jérémie ne voyait plus que dans ses cauchemars, profitant de la surprise de son adversaire, l'homme se précipita sur Aelita, bousculant Jérémie qui tomba aux mains des hommes de son ennemi.
L'homme saisit le poignet de son amie et l'entraina vers une camionnette.
Sur la camionnette, il y a avait un signe.
Un nom.
Souvenirs...
Surmontant son effroi, Jérémie se débattit pour échapper à l'emprise des mains qui le tenait loin d'Aelita qui s'éloignait de plus en plus. Mais, les autres étaient forts. Une aiguille brilla dans la nuit et alla se planter dans une veine du garçon.
Celui-ci perdit immédiatement connaissance. Il n'entendit pas les appels désepérés de celle qu'il aimait.
Au même moment, Odd eut un pressentiment, était-ce un hazar où une déteinte de son pouvoir sur Lyoko, en tout cas, il sentit quelque chose.
-Il s'est passé un truc !
Ulrich leva vers lui un regard surprit mais, constatant que son ami s'était déjà levé, il en fit de même
Les deux garçons sortirent silencieusement et filèrent aux égouts et virent une masse informe sur le pont, en s'avancant, il s'apercurent qu'il s'agissait de Jérémie inconcient, une photo le montant avec Aelita à côté de lui.
Odd ramassa la photo et, avec Ulrich, ils revinrent vers leur chambre, une fois dedans, ils allongèrent Jérémie, toujours sans connaissance et ulrich appela Yumi, lui demandant de venir, sans se faire remarquer de préférence.
Lorsque Yumi arriva, Jérémie dormait toujours, un peu de sang s'écoulait de la piqure qu'il avait recu mais rien de grave, environs deux minutes plus tard, il se réveilla, blêmit soudainement et murmura d'une voix inaudible le nom de son cauchemar.
-Qu'ets ce qui c'est passé ? demanda Odd, où est Aelita ?
-Ils l'ont enlevés !
-Mais qui ça ? Fit Yumi.
-Eux !
Ulrich jeta un coup d'oeil à ses amis pour vérifier qu'ils pensaient à la même chose que lui. Ils n'avait pas vu leur ami dans cet état depuis...
-Qu'est ce qui c'est passé ? Interrogea doucement Ulrich.
-On était sur le pont... quand ils sont arrivés... Yutchi à enlever Aelita et un homme m'a piqué et j'ai perdut connaissance... je l'ai abandonné...
-Yutchi ! sursauta Odd, tu ne l'avais pas...?
-Si ! gémit Jérémie, et maintenant, ils vont la tuer...
Chapitre 2
Jérémie était effondré, il ne cessait de répéter que c'était de sa faute et patati et patata. Yumi, constatant que l'heure était vachement avancée, était repartie chez elle, laissant à Odd et Ulrich le soin de réconforter leur ami.
-J'ai tuer leur chef... et maintenant, ils vont tuer Aelita...
Odd s'accroupit, légerement énervé et essaya encore une fois de le persuader du contraire.
-Ils ne vont pas la tuer, assura-t-il, ils vont juste la garder captive mais ils ne vont rien lui faire, tu m'entends ? Rien !
Mais Jérémie continua à se lamenter. Exaspéré, Odd lui saisit les mains et le gifla. Sans force particulière, mais juste asser pour arrêter sa litanie. Son ami leva les yeux vers lui, Odd se forca à soutenir son regard. Jérémie n'avait eu qu'une fois ce regard mais Odd le savait gravé dans son esprit. Il redit avec plus d'assurance qu'il n'en éprouvait réellement :
-Je t'assure qu'ils ne vont rien lui faire, on va aller à Argentreuil, la délivrer comme on à fait pour toi et voila, tout ça ce n'est qu'une question d'or-ga-ni-sa-tion.
Ses deux amis sourirent. Ulrich songea que Odd serait toujours là pour leur remonter le moral. Quoi qu'il advienne, il aurait à chaque fois une phrase réconfortante dotée d'une touche d'humour. Les trois garçons convinrent de dormir et, le lendemain, ils concocteraient un plan avec Yumi.
Chez elle, Yumi mourait littéralement d'angoisse pour son amie, elle avait sû faire bonne figure devant ses amis mais juste parce qu'elle voyait Jérémie effondré. Elle était rentrée sans encombre et avait filé dans sa chambre. Mais maintenant, elle se laissait aller à sa peur. Les larmes qu'elle avait retenue depuis Argentreuil coulaient enfin. Sa tension nerveuse était telle qu'elle ne pouvait s'endormir. Alors, elle pleurait. Sa peur pour Aelita, sa peine pour Jérémie, sa nausée à l'idée de ce que subissait son amie. Après un long moment, elle s'assoupit enfin, épuisée.
le matin la trouva, les yeux bouffis de sommeil, elle avait passé une très mauvaise nuit. Yumi prit son petit déjeuner, elle était dans le hall, prête à partir, quand, la sonnette tinta. La jeune fille alla ouvrir et découvrit Ulrich sur le seuil. Il rougit légerement en voyant son amie mais déclara d'un ton ferme :
-Salut, avec Odd et Jérém, on s'est dit qu'il ne fallait pas que l'un de nous reste seul alors... ben, je me suis proposé pour t'accompagner au coolège.
-C'est gentil, le remercia-t-elle, on y va ?
Le jeune homme hocha la tête et s'élanca. Yumi le retint par la manche et glissa sa main dans la sienne.
Ulrich ne se déroba pas.
Quand ils arrivèrent au collège, ils traversèrent la cour et rejoignirent Odd et jérémie.
Yumi remarqua qu'elle n'avait pas été la seule à mal dormir à la différence que Jérémie n'avait sûrement pas fermer l'oeil de la nuit. Au même moment, Sissi arriva, elle avait remarqué que Yumi et Ulrich étaient arrivés main dans la main et, elle n'avait pas résister à venir semer la zizanie.
-Bonjour tout le monde, minauda-t-elle, alors Ulrich, toujours pas décidé à m'avouer ton amour ?
-Oh, ma chère Sissi, il n'a pas besoin de te l'avouer pour la simple et bonne raison qu'il n'en éprouve pas pour toi. Ironisa Jérémie.
Sissi devint toute rouge et répliqua.
-Ben lui au moins, il à une copine, pas comme toi, monsieur-je-sais-tout.
La phrase frappa en plein milieu de la cible. Odd, Yumi et Ulrich sentirent Jérémie se raidir. Sissi n'aurait pas dû faire allusion à Aelita, pas maintenant. Ses yeux lançaient des éclairs, ils ne l'avait plus vu comme ça depuis...
...Sauf que la dernière fois, il avait un revolver dans la main.
La midinette sentit un changement de comportement chez le petit génie et, après avoir jeter au groupe un dernier regard dédaigneux, elle repartit.
Jérémie se prit la tête entre les mains, des sanglots muets secouaient ses épaules.
Yumi lui prit la main et dit doucement :
-T'en fait pas, on va la retrouver....
Jérémie hocha la tête et fit un effort pour se maitriser.
Il se concentra jusqu'à ce que plus rien n'existe que Ses yeux d'un vert intense et lumineux, Ses sanglots s'espacèrent laissant place à une grande détermination. Il leva les yeux vers ses amis.
Une nouvelle complicité s'était installée entre eux quatre.
Bien sûr, ils étaient déjà tous très complices mais, depuis Argentreuil, ce n'était plus pareil, comme si ils avaient franchit une frontière et que ceux qui l'avait franchi en resortaient grandis d'esprit.
Cette constatation le rassura et raffermit sa certitude.
Ils allaient sauver Aelita.
Yumi suggéra qu'ils utilises la même ruse qu'avant, à savoir dire que chacun dise que un parent était souffrant et qu'ils devaient aller le voir. Odd fit remarquer que comme ils avaient déjà utiliser cette excuse, elle ne marcherait sûrement pas deux fois mais Ulrich répliqua que si, puisque le Retour Vers le Passé avait tout effacé.
Aussi, la bande fila hors du collège et appela le principal. Comme la dernière fois, tout ce passa très bien.
Mais, lorsqu'ils arrivèrent à l'usine, (Odd avait suggérer qu'ils y aillent pour réfléchir à un plan), Jérémie se figea en plein milieu du pont. Il murmura :
-C'est là...
-Ah oui, fit Odd, tient, s'était à côté de toi hier.
Il lui tendit la photo.
-C'est a cause de moi... si je ne lui avait pas donné cette photo, elle serai encore là... ils vont la tuer...
Et c'était repartit. Yumi essaya de le calmer.
-Non, vous savez pas ce qu'ils m'on fait... je crois que c'était un peu après la lettre... je crois que je leur ai dit que... (ses joues étaient en feu) que j'aimais Aelita... (il ferma les yeux) J'était dans une salle, attaché à une chaise, Yutchi m'a injecté une drogue... et je crois que je leur ai déballé ma vie... vous pouvez pas savoir ce que j'ai endurer... tout en nourissant l'espoir ténu que vous alliez venir m'aider... mais bon, à cause de cette injection, ben... je leur ai dit que j'aimais Aelita plus que ma vie... et à cause de ça, ils vont la tuer, j'ai tuer leur chef et maintenant, pour se venger, ils vont tuer celle que j'aime...
Ses amis en étaient sans voix, ils savaeint que Jérémie avait dû endurer des choses horribles mais de là à savoir qu'ils l'avaient forcé à raconter sa vie intime.
Saisi d'un doute, Ulrich questionna :
-Euh... tu leur à parler de nous ?
-Bien sûr, tu te rappelle pas de ce que nous à dit Yutchi quand on est arrivé, lui rappla Yumi « Stern, Ishiyama et Della Robia... j'ai entendu parler de vous... »
Ulrich hocha la tête, il s'en souvenait.
-Bon, c'est pas tout ça mais on à une Aelita à sauver nous. Fit Odd en recommancant à marcher vers l'usine.
Ses amis aquiescèrent et ils filèrent au Labo.
Chapitre 3
Aelita avait peur.
Elle était au fond d'une camionnette, encerclée par cinq hommes.
Que lui voulaient-ils ?
Sûrement pas du bien...
Elle avait remarqué le regard que Jérémie avait lancé à son ravisseur. Un regard aussi surpris que terrifié. Elle l'avait vu s'écrouler tandis qu'on l'emmenait loin de lui, elle avait hurlée, personne n'avait répondu jusqu'à ce qu'une claque la fasse taire. Puis, dans le fourgon, celui qui semblait être le chef lui avait injecté un produit, aussitôt, elle n'avait plus sentit ses muscles... même parler était devenu impossible.
Maintenant, elle tremblait de peur au fond d'une camionnette. Aelita leva les yeux vers ses ennemis et elle murmura :
-Qu'est ce que vous me voulez ? Surprise par l'effort que prononcer cette parole lui coutait autant.
Un homme à sa droite lui lanca un regard surpris, n'ayant pas envisager la possibiliter que leur prisonnière puisse parler. Il jeta un bref coup d'oeil vers ses collègues qui, en choeur hiochèrent la tête. L'homme le plus près d'elle lui fit une nouvelle injection de drogue mais, cette fois ci, ce fut du feu liquide qui se répandit dans ses veines. Elle voulu hurler mais, la douleur lui fit perde connaissance.
Ce fut l'arrêt du fourgon qui la réveilla. Elle voulu se lever mais, elle était comme paralysée. Aelita ignorait cependant que c'était à cause de la drogue, elle n'avait jamais eu à faire à ça. Un homme s'approcha d'elle et lui demanda :
-Tu peux marcher gamine ?
Aelita ne répondit pas, elle n'avait pas du tout l'intention de leur simplifier la tache.
On fit venir un fauteuil roulant et on l'installa dedans, elle en profita pour jeter un coup d'oeil au alentour.
Elle était au dessus d'une falaise, en dessous, il y avait la mer mais, curieusement tout autour (de la falaise pas de la mer) il y avait une grande forêt. Elle igorait où elle se trouvait, elle savait simplement que ce lieu était dangereux. En face d'elle une grande batisse toute de verre et d'acier d'un blanc immaculé. De cet endroit se dégageait une aura malsaine.
L'homme qui dirigeait son fauteuil la fit entrer dans la bâtissse. Aelita ne pût s'empêcher de frémir en franchissant la porte. Elle essaya encore une fois de se lever mais, peine perdue, elle ne réussit qu'a gigoter.
On la conduisit dans une salle noire, tout était noir le sol, les murs nus, seul une petite ampoule au plafond dispensait de la lumière.
L'homme qui la portait, la laissa là et un autre entra dans la piece.
Aelita reconnut immédiatement l'homme qui l'avait emmenée loin de Jérémie.
Yutchi s'avanca, un sourire du plus mauvais augure sur les lèvres.
-Alors ma chère Aelita... comment vas-tu, excuse moi pour l'interruption de ta scène sentimentale avec Jérémie, mais, vois tu, tu devais venir avec nous... Jérémie à tuer... mais bon, avant que ses amis ne viennent tout casser, nous avions réussit à lui soutirer des renseigenements sur toi, sa vie, Lyoko ect...
Aelita qui avait écouté ce discour avec un sentiment de peur croissant ne pût s'empêcher de demander comme à l'autre.
-Qu'est ce que vous me voulez ?
Yutchi éclata de rire.
-Ce que je te veux ? Me venger, voilà ce que je veux !
-Vous venger ? Mais je ne vous ai rien fait moi...
-Toi non mais en t'enlevant, j'ai causé la perte de ton ami, il nous avait avoué qu' il t''aimait, il t'aimait Aelita plus que sa vie... plus que sa propre vie... répéta-t-il en se déléctant de chaque mot.
Aelita équarquilla les yeux, comment Jérémie pouvait leur avoir avoué cela, alors qu'il n'en disait rien même à ses meilleurs amis.
-Enfin, bon, passons, comme tu l'as sûrement deviné, nous allons te tuer... mais pas tout de suite, j'ai envie de te voir souffrir... car ta douleur est celle de ton ami et ta douleur est mon régal.
Il frappa dans ses mains et un homme apparut, sans un mot, il attacha Aelita à une chaise et se fit un devoir de lui couper les cheveux, Puis, quand son crâne fut rasé, Yutchi lui fixa des éléctrodes dessu et, il lui envoya des décharges éléctriques.
Aelita avait mal, si mal qu'elle en hurlait et elle voyait dans les yeux de celui qui la torturait un plaisir immense à la voir souffrir, plus Aelita hurlait, plus les chocs éléctriques devenait forts. Son corps ne faisait plus qu'un avec la douleur. Avant de s'évanouir, elle imagina les yeux bleu foncé de son ami remplit d'un amour insondable et, c'est avec cette vision qu'elle s'évanouit.
Aelita se réveilla environ une semaine plus tard.
Bien entendu, elle n'avait plus aucune concience du temps.
Elle bougea lentement, conciente qu'il lui fallait économiser ses forces. Elle ne savait pas combien de temps elle avait encore à vivre...
Quand, trois hommes passèrent devant sa cellule. Deux en portait un, le prisonnier croisa le regard vert d'Aelita et ses yeux s'éclairèrent.
Comme si... comme si il l'avait reconnue...
Chapitre 4
Ca faisait une semaine qu'Aelita avait été enlevée.
Une semaine que nos amis cherchaient désépérement sa trace.
Une semaine que Jérémie dépérissait.
Une semaine que ses amis avaient renoncés à essayer de le consoler.
Jérémie cherchait nuit et jour à essayer de localiser son amie, il avait tout essayer, même la photo que Odd lui avait donné, il l'avait passé au scanner pour une dernière tentative désepérée.
Il avait passé Argentreuil au peigne fin, visitant sur internet toute les rues, il avait même réussit à pirater le système de l'ancienne base de A.A.N.X... sans résulats.
Chaque jour, ses amis le trouvait un peu plus désepéré.
Mais, ce matin fut différent.
Nos quatre amis étaient à l'usine, Odd, Yumi et Ulrich vagabondaient dans les différentes salles
Jérémie pianotait sans conviction sur son clavier.
Quand, il poussa un hurlement
Un hurlement qui ébranla l'usine. Ses amis acoururent pour voir que qui ce passait.
Jérémie fixait l'écran avec un air a la fois emerveillé, inquiet et terrifié.
Yumi, Odd et Ulrich poussèrent à leur tour une exclamation.
Sur l'écran, il y avait Aelita....
Méconnaisable et pourtant, c'était bien elle.
Le crâne rasé, les traits émaciés, la peau translucide, et ses yeux d'un vert intense qui brillait de larmes et de douleur. Jérémie tendit la main comme si il pouvait la ramener rès de lui par ce simple geste. Il murmura :
-Aelita...
-Jérémie... j'arrive enfin à te joindre, écoute, je sui dans une batisse blanche au dessus d'une falaise en dessous, il y a la mer et tout autour, une grande forêt... Jérémie vient me chercher je t'en prie, j'ai peur... aide moi...
-Ne t'en fait pas Aelita... on va venir te chercher... ne meure pas... je t'en prie,
-Ils me font mal... Yutchi m'a éléctrocutée...
« Moi aussi j'ai eu droit à ça... » murmura Jérémie.
Aelita allait répondre quand, une forme sombre surgit derrière elle et la projeta hors du siege par une clauqe rettentissante, les quatre amis virent Yutchi regarder l'écran et, couper aussitôt la communication mais, il eut le temps d'entendre Jérémie, Ulrich, Odd et Yumi hurler le nom de leur amie.
Tous se regardèrent, le désepoir se lisait sur chaque visage.
Puis, Ulrich finit par déclarer :
-Je crois que je connais l'endroit où elle est... j'ai souvent été là-bas faire des promendes avec mon père.. mais, il y a un an... ben ils ont construit... le lieu où elle est détenue...
-C'est où ? s'informa Yumi.
-Euh je crois que ça se trouve à Boulogne...
Tous hochèrent la tête, en silence, encore trop bouleversé par le message d'Aelita, boulversé par son air terrifié...
-Même toi t'étais pas dans cet état quand on t'a retrouvé.... chuchota odd.
Pas de réponse, si Jérémie avait parlé, les larmes qui roulaient sur ses joues auraient noyées ses mots. La vision d'Aelita aux confin de la peur l'avait encore plus ému que les autres, comment avait-elle pût changée en une semaine seulement ? Une haine atroce lui brûlait la gorge, une envie de le détruire comme il l'avait détruit, comme il avait détruit Aelita. Cet homme les avait détruit physiquement, mentalement, c'était grace à Odd, Yumi et Ulrich qu'il s'en était sortit... Ses amis l'avaient sauvé et mainetant, ils allaient La sauver.
Et cette fois-ci XANA n'allait pas les en empêcher.
Jérémie coupa toute les connexion.
Si bien que, au bout d'une heure, l'usine sembla plus morte que jamais.
Il fait nuit.
On voit quatre sillouette d'adolescents sur le pont de l'usine.
Ils partaient aider leur amie !
Chapitre 5
Aelita avait réussi à joindre ses amis au bout d'une semaine de captivitée.
On l'avais ammenée dans une salle au mur blanc et nu, le seul mobilier était un ordinateur sur un bureau au fond de la salle. Un homme vêtu d'un costume de militaire était venu la chercher environ une heure après qu'elle ai repris concience. Encore trop faible pour marcher, le soldat l'avait installée dans un fauteuil et l'avait conduite dans cette salle. Après, il l'avait laissé dedans toute seule avec pour commentaire « Tu bouge pas gamine. »
« Soit ce garde est idiot soit il a pas lu son règlement soit c'est un ami... » Songea Aelita.
Elle avait rechercher un moyen de s'enfuir mais, ne voyant aucune issue et la porte par laquelle elle était entrée était sûrement bloquée.
Aelita se leva doucement. Mais, elle retomba bien vite, son corps semblait peser une tonne Néanmoins, au bout de cinq minutes, elle était près de l'ordinateur. Tapant fébrilement sur les touches du clavier, elle composa le numéro de Jérémie et brancha la webcam.
Avant de contacter ses amis, elle avait parfois jeté quelques coups d'oeil par dessus son épaule mais, lorsque le visage de Jérémie apparut, elle oublia toute défiance. Et, pour la première fois après que Yutchi l'ai torturée, elle s'abandonna à sa peur et au chagrin. Aelita entendit trop tard les bruits de pas et se fit éjecter du siège par une gifle monumental qui l'envoya rouler un peu plus loin, Avant que Yutchi ne coupe la conversation, elle eut le temps d'entendre l'exclamation horrifiée de ses quatre amis.
Quand elle osa lever la tête, elle vit le visage de Yutchi à la fois déformer par la rage et par un autre sentiment comme... du triomphe.
D'une voix sèche, il appella deux hommes qui allèrent en chercher un troisième. Quand le trio fut là, Aelita reconnut l'homme qu'elle avait vue depuis sa cellule.
Yutchi demanda au garde qui l'avait amenée de s'avancer.
Puis, il sortit calmement un revolver de sa poche visa soigneusement le garde au niveau du coeur et tira.
Le soldat s'effondra et son compère le sortit de la salle sans avoir manifesté aucune émotion
Yutchi attendit qu'ils soient sortit pour déclarer.
-Bien... ce crétin n'aurait pas dû te laisser toute seul ma chère Aelita...
Silence.
-Alors monsieur... je crois que vous connaisser cette jeune fille..
Silence.
Puis, un murmure :
-En effet... je la connais mais... qu'est ce que vous lui avez fait ? Elle n'était pas comme ça la dernière fois...
Aelita suivait l'échange, en s'y perdant totalement.
Cet homme la connaissait mais elle était sûr de ne l'avoir jamais vu.
Soudain, un mal de tête si atroce l'envahit. Si atroce qu'elle se plia en deux, sous le regard surpris des deux hommes.
La mort de l'homme.
XANA devant elle.
Jérémie les larmes aux yeux.
Odd, Ulrich et Yumi sur Lyoko.
Tout des souvenirs affluèrent d'un seul coup, si fort et si soudainement qu'elle se demanda où les ranger...
-Bon... quand est ce que vous l'avez connue ? S'enquit Yutchi sans prêter attention à sa prisonnière.
Mais Aelita commenca à gémir de douleur, excédé, Yutchi s'approcha d'elle et la gifla alternativement sur les deux joues, si fort qu'elle en perdit de nouveau connaissance. Le manque de nouritture la rendait si faible, Juste avant de sombrer, le manque de résistance de son corps la rendis furieuse contre elle-même.
Quand elle se réveilla, elle était de retour dans sa cellule, mais, cette fois ci, elle avait récupérer asser de force pour se lever sans effort et arpenterles murs nu.
Quand, Yutchi se présenta, la haine contre cet individu l'aveugla.
-Bonjour Aelita... dit-il d'un ton mielleux, tu t'es apparement bien remise..
-Vous , vous aller me foutre la paix et ensuite vous irez pêcher la baleine dans votre baignoire compris !
-Calme toi petite peste... comme tu l'aura voulu je ne te dirai pas ce que l'homme nous à révélé à ton sujet.. mais sache que tu vas bientôt payer cette insolence...
Et, il sortit d'un pas vif, marmona quelques mots au garde de faction devant sa cellule et puis s'en alla terroriser quelqu'un d'autre.
Chapitre 6
Il faisait nuit, nos quatre compères étaient dans un train. Odd dormait et, comme il ronflait, il empêchait ses amis d'en faire autant. Au début, Ulrich avait bien tenté d'éttouffer ses ronflement en dormant les doigts dans les oreilles mais, un brusque mouvement de la part de Yumi l'avait réveillé. Jérémie qui était du côté de la fenêtre restait perdu dans ses pensées. Yumi quant à elle, elle faisait semblant de dormir la tête calée dans le cou d'Ulrich.
L'arrêt du train réveilla Yumi qui protesta :
-Oh c'est pas vrai je venais juste de m'endormir !
-Tu rigole ? Répliqua Jérémie t'es en train de roupiller depuis une bonne heure...
Yumi lui lanca un regard suspicieux et lanca :
-Et toi je parie que t'a pas dormi, tu nous à observé pendant deux... t'es pas raisonnable Jérém, faut que tu te repose, j'ai pas envie de ramener à Aelita un mort-dormant...
Jérémie haussa les épaules, prit l'air de celui qui ne se sent pas concerné et sortit du wagon.
Ses amis échangèrent un regard moitier désolé moitier agacé et ils lui emboitèrent le pas.
Une fois sur le quai, Odd demanda :
-Bon alors Ulrich, elle est dans quelle direction ta forêt ?
-Ben... je sais pas trop parce qu'avec mon père on venaient ici en voiture et on y arrivait directement.
Yumi fit une petite moue, jugeant aproximativement comment faire pour se rendre à la forêt de Valaille ?
-On a qu'a demandé à une personne de nous indiquer la direction, dit-elle.
Sans attendre l'avis de ses amis, Odd dénicha un type et lui demanda innocemmment :
-Bonjour monsieur, avec mes amis on cherche le chemin le plus court pour se rendre à la forêt de Valaille, vous pouvez pas nous aider ?
L'homme les jaugea un instant du regard puis répondit d'une voix brève qu'ils devaient continuer tout droit pendant un bon kilomètre ensuite, ils trouveraient une grand route qu'ils suivraient jusqu'au bout sans s'arrêter et, tout au bout, la forêt de Valaille serai visible.
Odd remercia le type et repartit vers ses amis.
Une longue marche commenca.
(Je ne vous la raconterait pas ou sinon, vous risqueriez de mourir d'ennui avant même qu'ils aient atteints la forêt)
Ils marchèrent d'un bon pas environ 4h, la grande route était très longue, malgré leurs résolutions, ils firent une ou deux pauses, puis, alors que le soleil déclinait, la forêt fut enfin en vue.
Jérémie pressa le pas, au bout d'une demi-heure, ils avaient enfin atteints la lisière.
Une fois arrivés, Ulrich prit la parole
-Quand on venaient, on avait une espèce de grotte pas trop loin de la falaise, ni trop loin ni trop près, c'ets la cachette idéale...;
-Ok, et comment on s'y rend à ta cachette ? Interrogea Jérémie parlant enfin.
Pendant toute la marche, il était resté perdu dans ses pensées, malgré les fréquente demandes de Odd pour engager la conversation, il n'avait répondu que par monosyllabe, et, maintenant, il sortait enfin de son mutisme.
Ulrich ne répondit pas en les mena sur un sentier de terre battue, des trace de pneus y étaient encore marquée mais Ulrich n'y prêta pas attention et sortit du sentier pour se diriger vers une pente douce, la dévalant, en bas, ils découvrirent un grotte taillée dans un rocher, Ulrich s'avanca et déclara
-Voila ! Ca vous va comme quartier général ?
-Géant ! Approuva Yumi. Et elle s'assit sur une petite pierre.
Il y eut un moment de silence, chacun attendait la suite du déroulement des opérations. Pur finir, Yumi avanca
-On devrait peut-être préparer un plan.
-C'est déjà fait, annoncaJérémie, je cogitais comme un fou sur la route, il se tourna vers Odd et lui dit, désolé, je savais que tu me parlais mais j'avais pas envie d'interrompre ma cogitation... bref, voila, on va tous se reposer et ce soir, à 22h, on ira faire un tour là-bas, ça vous va ? Histoire de repérer un peu les lieux et voit ou se trouve Aelita...
Ses amis hochèrent la tête, heureux de retrouver Jérémie dans son état normal... pourtant, Yumi savait pertin,ement que si ils retrouvaient Aelita, l'état de Jérémie irait en s'empirant, il ne supporterait pas de voir Aelita dans un tel état de décrépitude.
Yumi s'allongea par terre, et glissa immédiatement dans le sommeil, elle ne vit pas Ulrich se coucher près d'elle mais, elle sourit dans son sommeil, heureuse d'avoir ses amis autour d'elle.
Chapitre 7
Yumi fut réveillée par Odd qui lui secouait doucement l'épaule.
-C'est l'heure. Chuchota-t-il.
La jeune fille hocha la tête et se leva rapidement.
Elle constata que les trois garçons étaient déjà prêts. Ils n'avaient pas l'air fatigué le moins du monde, Yumi elle, était encore à moitier endormie.
Néanmoins, quand Ulrich fit un signe au trois autres, elle était prête et ils partirent dans la forêt.
Pas un bruit ne venait troubler le silence.
Même le bruit de leur pas était éttouffés par l'épais feuillage qui recouvrait le sol.
Parfois un pépiement d'oiseau venait trooubler le silence quasi religieux mais, rien d'autre.
Ils arrivèrent rapidement devant l'imposante batisse.
Exactement comme Aelita l'avais décrite.
Uulrich, d'un rapide regard professionnel jaugea les parages et,il fit un signe à la troupe.
La troupe en question s'élanca vers le batiment.
Mais, avant qu'ils n'aient fait cent mètres, Yumi les arêtta d'un geste. Elle s'abaissa et regarda un truc au sol, fit un petit geste. Puis, il y eut un chuintement et Yumi continua d'avancer.
Plusieurs pièges furent ainsi déjouer grâce à l'instinct féminin de Yumi. Au bout d'une demi-heure, ils arrivèrent dans une grande salle, réplique exacte de celle où Odd, Yumi et Ulrich avaient été capturés quand ils allaient libérer Jérémie à Argentreuil. Odd ne pût s'empêcher de reculer d'un pas, saisi de peur. Ulrich lui posa une main rassurante sur le bras. Cette fois-ci, tout allait bien ce passer... Du moins l'espérait-il.
Dans la salle, ils s'arrêtèrent pour examiner ce qui les attendaient.
Mais, avant qu'ils ne puisse le faire, des bruits de pas retentires. Affolés, ils plongèrent derrière une caisse. Puis, relevant la tête, ils virent...
...Aelita.
La jeune fille était dans un fauteuil roulant, inconciente, mais, malgré ça, des sangles lui attachaient les poignets aux accoudoirs.
Un cri d'angoisse monta jusqu'au lèvres de Jérémie qui, inconsciement s'était à moitier levé, juste au moment où il allait s'élancer vers son amie, Yumi, Odd et Ulrich le saisirent par les vêtement et le firent plonger au sol.
le garde continua sans rien remarquer.
-Mais t'es malade ! Souffla Odd, qu'est ce qui t'a pris ?
Jérémie secoua la tête, il savait très bien ce qui lui avait pris, mais il savait aussi que Odd le savait.
S'assurant que plus personne ne venait, ils sortirent de leur cachette. Puis, empreintant le même chemin que le soldat, ils se retrouvèrent dans un long couloir avec une série de portes.
Yumi soupira, comment retrouver Aelita dans ce dédale ? Mais, le garde qu'ils avaient vu, sortit d'une piece avec le fauteuil.
Et cette fois ci, rien pour se cacher.
Vite, Odd ouvrit une porte et les quatre amis entrèrent à toute vitesse.
Un moment passa, le garde partit en sifflotant.
Doucement, Odd se retourna pour voir où ils étaient arrivés et eut un hoquet de surprise.
C'était le même cagibi où ils s'étaient réfugiés à Argentreuil, lorsque que XANA avait déchainer sa colère.
Comme la vie est étrange...
Puis, Ulrich sortit du leur cachette et murmura aux autres que la voie était libre. Aussitôt, la bande se précipita vers la chambre de Aelita.
Mais, alors qu'ils entrevoyait la silouhette d'Aelita, et au moment où Odd franchissait la porte, une alarme se déclencha.
Pas de doute, la chambre d'Aelita était bien gardée !
Ils se mirent à courirent comme des fous, déja, des gardes apparaissaient, et ceux-ci se mirent à tirer sur les quatre adolescents qui couraient pour sauver leur vie.
-Aller Odd dépêche toi ! Hurla Ulrich alors qu'ils franchissaient la barrière.
-Je fait ce que je peux... haleta Odd qui peinait.
Ils étaient presque arrivés à la l'orée du bois quand, Odd poussa un hurlement de douleur et tomba, les mains crispées sur sa jambe gauche.
Une balle venait de l'atteindre.
Sans se concerter, Yumi et Jérémie lui saisirent chacun un bras et l'entrainèrent avec eux.
Ne perdant pas Ulrich des yeux, les trois amis se retrouvèrent bientôt dans la grotte.
Dès qu'ils la virent, ils comprirent que la blessure de Odd était sérieuse, pas trop mais asser pour l'immobiliser.
Apparement, la balle était logée dans dans l'os, aucun moyen de la faire sortir, du moins pas pour le moment. Odd essayait de refouler les larmes de douleur qui gonflaient ses paupières, Yumi déchira un morceau de son pull et le lui mit en guise de bandage. Odd ferma les yeux quand son amie s'appliqua à laver la plaie avec un peu d'eau qu'elle avait dans une bouteile, ravalant ses cris. Puis, épuisé par la soufrance, il s'endormit.
Pendant ce temps, Ulrich et Jérémie les regardaient avec inquiétude, quand Yumi revint vers eux, elle les rassura.
-Ca ira je crois, demain j'essayerais de lui enlever la balle, j'ai pris un cutter... me disant que ça pouvais servir.. et me regarder pas comme ça, j'ai suivi un stage de un mois au Japon pour soigner des blessures graves.
Les deux garçons aquiescèrent et Ulrich se prépara à prendre le premier tour de garde.
Chapitre 8
La nuit fut longue.
Ulrich, Jérémie et Yumi ne dormirent pas.
A un moment, la mort les frôla.
Il devait être environ 4 heure du matin. Un garde apparut, avec son revolver à la main, balaya la grotte du faiceaux de sa lampe. Nos quatre amis étaient recroquevillés et Odd qui perdait son sang, le bandage que Yumi lui avait fait avait rapidemement été imbiber de sang. Retenant leur souffle, n'osant plus respirer, n'osant plus bouger un orteil. Priant pour qu'on les oublie, priant pour qu'ils puisse se sauver, priant pour sauver leur vie. Heureusement, le soldat fut appellé par un collègue et il partit, laissant nos amis terrifiés.
Le matin arriva, Ulrich, Yumi et Jérémie s'endormirent.
Au milieu de la matinée, lorsque Yumi se réveilla, elle constata que Odd l'était aussi, alors, faisant attention à ne pas réveiller les deux autres, elle s'approcha et chuchota
-Tu veux que je t'enlève la balle ?
Une hésitation.
-Oui.
Yumi sortit son cutter, enleva doucement le bandage, la plaie aurait eu besoin d'être recousue de plus, du pus en sortait, Odd sentit la nausée l'atteindre à la vue de sa blessure, il détourna le regard.
-Ca va faire mal. Prévint-elle.
-Ca je m'en doute. Répliqua Odd.
Et, doucement, elle inséra la lame du cutter dans la plaie, fouilla un peu avant de trouver la balle. Odd gémit. Ce gémissement réveilla les autres. Yumi continua, suant à grosse goutte, d'un geste vif, elle extirpa la balle de la jambe et l'envoya rouler au fond de la grotte.
Elle lava soigneusement la plaie, Odd s'allongea et s'endormit.
Il se réveilla vers 13 heure, l'appel de son ventre le tira du sommeil. Jérémie lui donna sa part, en disant qu'il n'avait pas faim, c'était un mensonge mais il avait la gorge serrée en voyant la paleur de son ami.
Vers 17 heure, Odd marchait de nouveau, en boîtant un peu certe mais son extraordinaire vitalité l'avait tout de suite remis sur pieds.
Ils choisirent de passer une nuit complète avant de paser à l'attaque la nuit prochaine.
Cette journée et cette nuit leur fit un grand bien. Le lendemain, ils étaient tous prêts, gonflés à bloc.
La nuit venue, leur commando partit.
Ils firent le même chemin qu'avant et, ils réussirent à pénétrer dans la bâtisse sans problème. Ils allèrent près de la chambre d'Aelita.
Cette fois-ci, ce fut Odd qui passa en premier, son corps souple, malgré la blessure il se coula facilement dans la chambre, si facilement qu'on aurait pû croire à de la magie. Il trouva un interrupteur, l'abaissa, il y eut un chuintement et, Ulrich avanca prudement, suivi de Yumi et Jérémie.
Ils se regroupèrent autour d'Aelita.
La jeune fille était allongée sur un lit, du matériel médical tout près d'elle, des tuyaux dans tout les sens, des perfusion la maintenant endormie.
Jérémie lui toucha le bras et frémit. Sa peau translucide où s'entrelaçaient un parcours de veines bleutée, son corps et son visage émacié, sa peau froide comme du marbre. Elle ne broncha pas lorsque Jérémie passa délicatement la main sur sa joue. Jérémie commenca à défaire les perfusions, ne se préocupant pas des larmes qui coulaient sur son visage. Il n'arrêta que lorsque celles-ci brouillèrent sa vue l'empêchant de continuer. Alors, tout doucement, Ulrich s'approcha et se mit au travail.
Au bout de dix minute, Aelita était libre. La prenant délicatement dans ses bras, Jérémie se dirigea vers la sortie, imités par ses amis qui n'avaient pas prononcés.
Ils étaient arrivés dans la salle où ils avaient vu Aelita la première fois. Rien ne s'étaient encore déclenché.
-C'est trop calme... murmura Yumi... je sens le coup fourré..
Ils continuèrent à progresser puis, environ deux minutes après la déclaration de Yumi, une alarme déchira le silence, les enfants eurent l'impression que cette sonnerie sans fin leur percait les tympans.
-Je vous ai déjà dit que j'en avait marre d'avoir raison ? Fit Yumi.
-Oui ! Cria Ulrich, COURS !!
Et ce fut la débandade, Jérémie gêné par Aelita, trottinait puis, à la suite d'un savant mouvement, il la fit glisser sur son dos, Odd lui, courait mais en grimaçant parfois, Yumi et Ulrich couraient en tête.
Le groupe franchit la porte sous les balles, les esquivant à chaque fois mais, comme ils ne pouvaient pas se retourner, ça devenait de plus en plus périlleux. Au moment où ils franchissaient la grille, Jérémie poussa un cri.
Un garde venait de l'attraper par l'épaule.
Le jeune garçon se débattit comme un diable, et, grâce au plus grand des hasard, il lui envoya son coup de pied dans la partie sensible. L'homme poussa un grognement de douleur, le lacha et Jérémie partit en courant.
Ils rejoignit ses amis en une fraction de seconde, et, leur groupe s'enfuit.
Chapitre 9
Des enfants avancent dans la forêt de Valaille.
Trois garçons et deux filles.
Ils ont tout les cinq franchi la frontière de l'épuisement.
Derrière eux, on entend des coups de feu.
Un jeune garçon avec les cheveux blond porte une fille. Enfin, du moins on suppose que s'en est une...
Le crâne rasé, les traits émaciés, la peau translucide.
La gamine est inconciente dans les bras de son ami qui ne cesse de marcher en regardant droit devant lui, mû par une force surnaturelle.
Le désir de sauver Aelita.
Ils savent très bien que leur ancienne cachette n'est plus sûre.
Alors, ils marchent.
Pour sauver leur vie.
Pour sauver Sa vie.
Les coups de feu se rapprochent, ils commencent à courir.
La pluie se met également de la partie, rendant le terrain glissant, la pente est raide, ils la gravissent péniblement.
Cette course-poursuite dure deux heures.
Le jour se lève.
Ils se mettent à l'abri dans une grotte, ils ne sont plus dans la forêt de Valaille mais ils l'ignorent, Jérémie dépose doucement Aelita sur le sol rocailleux, retenant difficilement ces larmes. Puis, ne supportant plus la vue de ce coprs décharné, il détourne le regard et va s'asseoir sur un rocher, non loin de l'entrée.
Yumi, Odd et Ulrich sentent que si le moindre danger pointe son nez, Jérémie disparaitra avec Aelita. Plus loin, encore plus loin pour fuir une atrocitée sans nom.
Yumi s'agenouille près de son amie, la regarda. Ce n'était plus Aelita, en tout cas, pas la Aelita qu'elle connaissait, elle avait tellement changée en une semaine... son regard se tourna vers Jérémie qui leur tournait le dos, puis sur Ulrich, elle eut un pincement au coeur, se demandant si elle était dans le même éta qu'Aelita, est-ce qu'il réagirait comme Jérémie ? Plus, elle secoua la tête pour chasser cette pensée incongrue, Ulrich et elle s'aimaient. Mais, le cas d'Aelita et Jérémie était différent, on sentait qu'il aurait donné sa vie pour elle, même plus... mais cet amour si fort qu'ils véhiculait, tout le monde pouvait le ressentir, c'était si puissant qu'elle se demandait parfois si ce n'était pas dangereux.
Ulrich vint près d'elle, puis, comme si il devinait les pensée de son amie, il l'étreignit en lui chuchotant à l'oreille
-Ne t'en fait pas, tout va s'arranger...
Yumi hocha la tête et se lova dans les bras d'Ulrich.
Une semaine passa.
Et Aelita ne se rétablissait pas.
Jérémie ne dormait plus, il lui donnait sa part de nouriture, la faisait boire un peu. Et restait à côté d'elle à chaque heure de la journée. Dans l'espoir qu'elle se réveille. Elle ne se réveillait pas. Une angoisse terrible montait chaque jour un peu plus haut en lui, la haine qu'il éprouvait pour Yutchi l'aveuglait, il savait que si Aelita ne revenait pas, il irait là-bas pour le tuer. Il se privait de tout pour elle. Si bien que, au bout d'une semaine, ses amis s'inquiétèrent. Il s'amaigrissait à vue d'oeil, son tein pâlissait, mais, il refusait toute aide.
Le dimanche soir, Yumi réussit enfin à le convaincre de faire une pause.
Il s'allongea sur le sol rocailleux et ferma les yeux.
Dix minutes plus tard, il s'endormait.
Odd, Ulrich et Yumi le regardaient dormir.
Son expérience à Argentreuil l'avait mûri. Son visage qui était déjà avant sérieux était maintenant, empreint d'une sorte de sagesse. Malgré ses 12... non ses 13 ans, il n'en restait pas moins le plus jeune de la bande, mais également le plus timide.
Jérémie fronca les sourcils dans son sommeil et murmura
-Aelita...
Les trois amis se regardèrent penaud. et Yumi chuchota.
-Ces deux là on soufferts...
Odd et Ulrich continuèrent en choeur, ils avaient devinés la pensée de leur amie.
-... et ils souffrent encore.
Chapitre 10
Deux autres jours passèrent, l'état d'Aelita n'avait pas évolué. Et chaque heures qui passait voyaient les quatre adolescents de plus en plus angoissé. Jérémie s'isolait de plus en plus régulierement. Il partait faire des balads seul ou alors s'enfermait dans un silence complet.
Sans que la jeune fille ne s'éveille, ses cheveux commencaient à repousser, sa maigreur à s'améliorer. Tout ça grace aux soins constants de Jérémie.
Un jour, Ulrich qui regardait dans le vide marmona l'attention de Yumi
-Eh ben... on peux pas dire qu'il on pas forcé sur la drogue... 9 jours qu'elle est comme ça...
Yumi hocha la tête en silence. Elle s'avanca doucement vers Aelita et lui caressa la joue. La jeune fille remua alors, légerement. Le coeur de Yumi fit un bond dans sa poitrine.
Elle se tourna vers Ulrich et Odd qui avaient assister à la scène, chacun avait les muscles tendus, prêt à se précipiter sur Aelita.
Le mouvement se répeta encore une fois.
Sans un mot, Ulrich fonca hors de la grotte et couru après Jérémie.
Il le trouva près d'un ruisseau, assis sur un rocher à contempler l'eau. Il ne releva pas la tête quand il entendit les bruits de cavalcades.
-Jérémie... dit Ulrich essouflé.
-J'en ai marre Ulrich... j'en peux plus.. murmura son ami sans paraître remarquer que Ulrich venait de parler, j'en peux plus... elle va jamais se...
-Jérémie, coupa Ulrich, ça y est ! Elle s'est réveillée !
Le jeune garçon le regarda un instant sans paraître comprendre puis, il sans un mot, il se leva et couru comme un fou en direction de leur cachette suivi de Ulrich.
Quand ils arrivèrent, Yumi et Odd étaient à côté d'Aelita, Yumi lui tenait la main puis, voyant Jérémie apparaitre, ils s'écartèrent.
Le jeune prodige s'agenouilla aux côtés de sa belle. Ne se préoccupant pas des larmes qui coulaient sur son visage.
-Aelita...
Elle lui sourit, essayant de formuler une phrase. Mais elle n'y parvint pas, ouvrant la bouche comme un poisson hors de l'eau sans qu'un son n'en sorte. Pris de panique, Jérémie se tourna vers Yumi qui fit un geste d'ignorance.
-Je ne sais pas ce qu'elle à..; elle à déjà essayer quand elle s'est réveillée mais...
-A mon avis, Fit Odd, c'est le choc, elle à vécu trop de chose... trop de chose et un mur l'empêche de nous communiquer ce qu'elle à vu... ou vécu...
-Aelita... si jamais il t'on rendu muette... je te jure que...
Ulrich, Odd et Yumi furent surpris de voir la flamme de haine qui brillait dans les yeux de leur ami, ils remarquèrent que la même haine brillait dans ceux d'Aelita.
Et les jours passèrent, Aelita récupérait rapidement, ses cheveux repoussaient, elle pû bientôt marcher avec un appui (en l'occurence, le bras de Jérémie), seule sa voix ne revenait pas. Seulement, les quelques pas qu'elle était en mesure d'effectuer la laissait essouflée, comme si elle avait couru pendant longtemps sans s'arrêter.
Jérémie passait ses journée près d'elle, calmant ses brutales crises d'angoisses, la nourrissant parfois, se conduisant comme un homme éperdûment amoureux.
Quand il partait, c'était pour faire de longues randonnées seul. Ni Odd, ni Ulrich ni Yumi ne pouvait s'autoriser à l'accompagner, si leur ami avait envie d'être seul, ils respectaient son choix. Ils se doutaient bien qu'il partait repérer des traces de leur ennemis, pour essayer de voir si ils les retrouvaient.
Mais, un jour, ils entendirent des coups de feux.
Se précipitant hors de la grotte, Ulrich recut dans les bras un Jérémie hors d'haleine et tout tremblant. Il l'aida à s'asseoir et Jérémie déclara
-Je... je crois qu'ils ont retrouvés notre trace... il faut partir...
-Mais Aelita ne sais pas encore marcher... Objecta Odd.
-Je la porterait.
-Tu es bien sûr que c'étaient eux ? Demanda Yumi.
-Oui.
Jérémie se releva mais retomba en poussant un petit cri de douleur.
-Je crois que je me suis foulé la cheville... grimaca-t-il.
-Alors la question est réglée Intervint Ulrich, on ne peux pas partir avec deux blessés sur les bras.
Jérémie prit une mine mécontente et croisa les bras d'un air boudeur.
Yumi fit un clin d'oeil à ses amis.
-Montre moi ça. Ordonna-t-elle en prenant déclicatement la cheville enflée.
Après dix minutes, elle le laissa enfin. Aelita s'approcha.
Elle ouvrit la bouche.
Ses yeux vert brillaient intensément.
Souffle court
Appel
Murmure.
Voix rauque éraillée, portée par un sentiment plus fort que la mort.
-Jérémie... je t'aime...
Chapitre 11
Un silence émerveillé suivi la déclaration d'Aelita.
Tout doucement, Jérémie lui frôla la joue
-Moi aussi... Aelita... moi aussi...
Et elle se précipita dans les bras de son ami. Leur larmes de joie se mêlèrent. Heureux de s'êtres retrouvés.
Puis, Odd, Ulrich et Yumi se précipitèrent à leur tour, des larmes pleins les yeux. Une joyeuse et commune étreinte les serra les uns contres les autres. Finalement, Yumi, incapable de se taire plus longtemps souffla à l'oreille d'Aelita.
-Bon retour parmi nous petite soeur...
Sourire complice
Etreinte
Souffle d'amitier.
Dix minutes plus tard, Jérémie reprit sa mine soucieuse.
-Il faut absolument que nous partions... les hommes de Yutchi nous ont retrouvés... je ne les laisserais pas te faire encore un peu plus de mal Aelita...
L'humanoïde eut un sourire las.
-Ils m'en ont déjà tant fait... murmura-t-elle, et à toi aussi Jérém, ne nie pas qu'ils ne t'ont pas fait de mal...
Jérémie hocha la tête silencieusement.
Un court silence et Aelita poursuivit.
-Mais... poutant il faut... il faut que j'y retourne...
Les quatre autres la regardèrent comme si elle avait perdu la tête.
Odd qui gribouillait quelque chose sur un papier s'intterompit et finit par baffouiller.
-Tu... tu peux me répéter ça... je crois que j'ai mal entendu ou mal compris...
-Tu as très bien compris Odd. Coupa Aelita, il faut que j'y retourne.
-Ecoute Aelita, intervint Ulrich, je comprend pas... tu veux retourner dans ce trou à rats où toi et Jérém vous avez failli y perdre la vie ? C'est soit de la folie furieuse, soit tu as une dangereuse tendance pour le sucide soit t'es folle à lier...
-Je vais très bien Ulrich, merci ! Interrompit sèchement la concernée. Non, je dois y retourner parce que...
Mais, une série de coup de feu l'empêche de continuer. Les cinq adolescents se figent. Aux aguets. Yumi se lève silencieusement et, va jeter un coup d'oeil dehors. Elle étouffe une exclamation et se redirige vers ses amis.
-Ils... ils sont là... chuchota-t-elle le visage livide, il faut partir !
-Mais Jérém et Aelita ne peuvent pas marcher ! Objecta Odd, on va se faire prendre au bout de dix mètres !
-Eh bien alors fuyez !
Odd, Ulrich et Yumi tournèrent un visage incrédule vers leurs deux amis qui viennent de prendre la parole au même instant.
-Mais on peux pas faire ça... chuchota Ulrich, on peux pas vous abandonner...
Aelita se tourna vers Jérémie qui hocha la tête.
-Vous avez déjà tant fait pour nous... murmura-t-elle, on ne peux pas vous demandez de risquer vos vies encore une fois...
Ulrich pivota vers ses amis.
-Je vous l'avais dit, ils sont fous à lier ces deux là. Bon, que ce soit clair, si vous rester, on reste, si on part, vous partez avec nous.
Un combat invisible se fit entre Jérémie et Ulrich. Chacun essayant de faire plier l' autre sous sa volonté.
Finalement, Jérémie baissa les yeux, se pliant de mauvaise grâce.
-Vous allez vous faire tuer... grogna-t-il
-Peut-être mais au moins, on se fera tuer tout les cinq. Répliqua Yumi.
Aelita et Jérémie prirent un air résigné. Mais, au fond, ils étaient heureux de savoir que leurs amis ne les abandonneraient pas.
-Il y aurait un moyen de s'enfuir...
Tout les regards convergèrent vers Odd qui laissa tomber son papier.
-J'ai vu qu'une sortie par derrière était possible seulement... un éboulement à eut lieu et... Ulrich, tu veut bien venir m'aider à dégager le passage ?
Les deux garçons filèrent au fond de la grotte, on entendit de vagues chutes de pierre et, bientôt, Odd et Ulrich revinrent avec une mine triomphante. Aucun mot ne fut échangé, Odd aida Jérémie à se lever et mit son bras autour de son cou tandis que Yumi aidait Aelita de la même façon.
Et ce petit groupe marchant vaille que vaille quitta la grotte.
Lorsque les soldats arrivèrent, il n'y avait plus personne.
Un des hommes trouva un papier par terre sur lequel il était marqué d'une écriture brouillonne « Ne jamais désepérer, continuer coute que coute »
Il ne comprit pas.
Les cinq enfants marchèrent toute la journée. Se reposant quelques fois mais ne laissant pas le temps à leurs enemis de les rattraper. La nuit venue, Ulrich décréta que leur « campement » serai derrière un gros rocher.
Yumi déposa Aelita qui était livide. La jeune fille n'avait pas encore asser récupérer et cette marche forcée lui avait retirée toute ses forces.
Jérémie lui, grimacait de douleur, il se faisait violence pour ne pas crier, sa cheville était déjà enflée, avait maintenant doublé de volume.
Il était derrière le rocher depuis une bonne heure quand, Aelita prit la parole.
-Je disais donc, avant que l'on ne soit obliger de fuir, je dois y retourner ! Parce que mon... père... est là-bas...
-Tu as un père ? S'étonna Odd.
-Oui... enfin.. non ce n'est pas vraiment mon père... c'est Franz Hopper.. mon créateur..
-J'ai entendu parler de lui... intervint Jérémie, il était enseignant au collège Kadic, tout le monde le croyait mort depuis des lustres et... tu dis dit qu'il.. que Michel Yutchi le retient prisonnier ?
Aelita secoua la tête.
-Non.. non Jérémie, ce n'est pas Michel Yutchi.. c'est Akio... son fils...
Chapitre 12
-Quoi ?
L'exclamation de Jérémie venait de rompre le silence qui s'était installé après la déclaration d'Aelita.
-Tu as tué le père et le fils le venge, c'est simple... fit Odd.
-Comment ça simple ? S'étrangla Jérémie, et puis, de tout manière, comme il aurait pû.. le savoir après le Retour Vers le Passé ?
-Alors là, mystère, souligna Ulrich, mais bon, Aelita si tu veux vraiment retourner dans ce trou à rats, tu peux compter sur nous pas vrai les amis ?!
-Tout juste Auguste ! S'écria Odd.
-Merci beaucoup les amis... chuchota Aelita, je sais vraiment pas ce que je ferai sans vous.
Jérémie l'observa, Aelita avait changée, ce n'était pas son physiqye mais son mental avait évolué, il n'ignorait pas que s'en était aussi de même pour lui mais la flamme qui brillait dans les yeux d'Aelita depuis qu'il la connaissait s'était muée en brasier. elle semblait plus rayonnante que jamais même si son corps avait souffert, elle n'en restait pas moins sa Aelita.
-Bon c'est pas tout ça mais moi je vais aller voir un peu où ils en sont. Fit Jérémie en se levant.
-Mais attend et ta cheville ? S'opposa Yumi.
-C'est pas quelques mètres qui vont me casser la jambe. La rassura Jérémie, en plus... ben.. j'ai envie de...
Yumi rougit quelque peu et eut une moue pas convaincue mais elle ne le retint pas. Jérémie s'éloigna du petit groupe d'un pas mal assurer pour aller se fourrer dans les buissons.
-Qu'est ce qu'il veut faire ? Demanda Aelita toujours aussi touchante par sa naivetée.
-Euh... les mecs vous lui expliquer ?
Odd et Ulrich échangèrent un regard gêné.
-Ben vois-tu... les garçons comme les filles ont des besoins... euh.. naturels... commenca Odd. Seulement les garçons ben...euh... ils doivent... euh... s'éloigner... euh... les filles aussi bien sûr mais... euh...
Jérémie était dans les buissons pour satisfaire ses bsoins naturels et, après qu'il ait fini, il ne résista pas à l'envie d'aller faire un tour un peu plus loin, sa cheville l'élancait mais la douleur était encore supportable. Prudement, il s'avanca un peu plus loin. Un craquement sourd le fit s'arrêter mais, en entendant un pépiement d'oiseau, il se relacha et continua. Il arriva dans une clairière. Après toute ses journées dans une forêt feuillues, il contempla le ciel d'un noir d'encre constellé de petit point lumineux.
Il ne les entendit pas venir, trop absorbé par sa contemplation.
Puis, percevant une présence, il se retourna brusquement si brusquement qu'il se re-tordit la cheville et tomba en poussant un grognement de douleur.
Il eut à peine le temps de voir une grosse pierre lui tomber sur la tête qu'il perdit connaisance.
Ulrich et Yumi observaient avec délectation Odd essayer de se démêler de ses expliquations. Heureusement,le retour de Jérémie lui enleva la lourde tache de finir.
-Ca été ? Demanda innocement Aelita. Provoquant ainsi le fou rire chez les trois autres.
Jérémie les regarda à peine et répondit d'une voix morne.
-Pourquoi voudrais-tu que ça aille mal.. j'ai seulement été pisser. Mettant ainsi l'hilarité de ses amis à son comble.
Lorsqu'ils se furent calmés, Yumi leur distribua à chacun une barre de chocolat.
-Ulrich, pas question de l'écraser sur le front d'Odd cette fois-ci ! Préveint-elle.
-C'était de la pure défense la dernière fois... se défendit Ulrich.
-Peut-être mais là on a des provisions pas envie de les gaspiller...
-Oh vous avez pas bientôt fini vous deux ? Intervint Jérémie, faudrait vous calmer ou sinon les soldats d'Akio vont rappliquer !
Si ils furent surpris par la froideur de l'intervention, ils n'en montrèrent rien. Ulrich hocha la tête et commenca.
-Bon, je veux bien y retourner mais... comment on va faire..? Après notre incursion de la dernière fois, il y à dû avoir du renforcement déjà qu'on a eut du mal pour te libérer Aelita... faut pas demander maintenant...
Aelita prit un air de chien battu.
-Ah non ! Ragea Odd, pas l'air de chien battu tu sais très bien qu'on peux pas te dire non quand tu as cette mine là...
-S'il vous plait... souffla-t-elle.
-On a jamais dit qu'on allait abandonné fit Yumi en regardant Odd d'un air ironique.
Le visage d'Aelita s'éclaira.
-C'est vrai ?
-Puisqu'on te le dit !
Pour toute réponse, Aelita se jeta dans les bras de Yumi.
La jeune fille la considéra tendrement, elle avait tellement souffert, Yumi considérait Aelita comme sa soeur, Akio ne perdait rien pour attendre !
Pendant ce temps là, Ulrich, Odd et Jérémie mangeait tranquillement leur barre de chocolat, ne prêtant à la scène qu'un intérêt mitigé.
Chapitre 13
Ils s'endormirent tard. Aelita était heureuse, c'était la première fois qu'elle dormait à la belle étoile, et si Odd s'en était plaint, elle trouvait cela plutôt agréable.
La nuit se passa sans emcombre et si, Aelita regrettait la présence de Jérémie qui avait préféré aller dormir près de Odd, elle n'en dormit pas moins profondément.
Lorsqu'elle se réveilla, Jérémie et elle étaient seuls au « campement »
-Ou sont les autres..? Murmura-t-elle en se frottant les yeux, éblouie par le soleil.
-Ils sont partit à la rivière que j'ai découverte hier soir.
-Tu ne nous en as pas parlé ! S'étonna Aelita.
-Si mais seulement ce matin, je me suis proposé pour rester ici afin d'attendre que tu te réveille.
Elle accepta avec reconnaissance la gourde d'eau que lui tendait son ami, après avoir bu une longue gorgée, elle dit
-On peux aller les rejoindres ? J'ai envie de me baigner... ce sera la première fois.
Jérémie accepta et ils partirent tout les deux à travers la forêt.
Ce ne fut que peu avant qu'arriver qu'Aelita remarqua que Jérémie ne boitait plus.
-Ta cheville va mieux. Remarqua-t-elle.
Son ami lui adressa un sourire crispé et continua sans lui répondre.
Il arrivèrent bien vite à l'endroit ou se baignaient leur amis.
Dès qu'Aelita vit Ulrich et Odd, elle détourna les yeux et rougit.
Les deux garçons étaient en slip, elle remarqua aussitôt la fine musculature d'Ulrich et le corps dégingandé de Odd. Yumi apparu elle aussi, portant ainsi le comble à l'effarement d'Aelita. La jeune fille était en sous vêtements, ceux-ci lui collaient à la peau ne cachant rien de ses formes envoutantes, Ulrich était en train de zyeuter son amie jusqu'à ce qu'une bourrade de Odd le tire de sa contemplation.
-Salut Aelita ! Lanca Odd, alors bien dormi ?
-Oui très bien merci. (elle hésita) dites je peux vous rejoindre ?
-Ben.. pourquoi tu pourrais pas ? S'étonna Ulrich, aller enlève tes habits, ne garde que tes sous-vêtement et viens dans l'eau elle est super bonne, rammène toi aussi Einstein !
Aelita, pudique alla se cacher derrière un buisson et, quelques minutes plus tard, elle était dans l'eau.
Et c'est ainsi qu'elle prit sa première leçon de natation, au bout d'un quart d'heure, elle savait parfaitement nager la brasse mais, prudente, elle n'allait pas trop loin de la berge d'ou Jérémie les regardaient. Il avait refusé d'aller dans l'eau, prétextant qu'elle était trop froide. Les cinq enfants passèrent leur matinée à jouer dans l'eau, matinée qui se termina par une bataille d'éclaboussement mettant les filles contres les garçons dont Yumi et Aelita en sortirent vainqueurs.
Men rentrant à leur « campement », ils découvrirent un arbre fruitier, un pommier plus précisément, Odd, le plus souple des cinq, grimpa habilement sur une branche et en fit tomber plusieurs pomme mûres.
Ils rentrèrent au « campement » joyeux, ils avaient enfin pû se détendre après ces semaines passées à craindre et à s'enfuir.
Pour leur déjeuner, Odd tenta de faire des pommes au chocolat (aucune idée sur la façont dont il s'y est prit)... Mais, comme ses amis étaient habitués de ses loufoqueries, ils ne tiquèrent pas.
La suite de la journée se passa vraiment très bien, on aurait eu peine à croire que ces cinq enfants étaient perdu dans cette forêt et qu'un malade mental les recherchaient.
La nuit les trouva fatigués mais heureux. Seul Jérémie n'avait pas l'air détendu, il sursautait au moindre craquement étrange, si bien que Odd vint vers lui et lui passa son bras autour du cou.
-Relax mon vieux.. écoute, Akio à sûrement abandonné les recherches, vu le boucan qu'on à fait ce matin, je suis surpris que personne ne soit venus...
Son ami eut un demi-sourire et répondit
-Tu as raison Odd... je vais essayer de dormir.. merci...
-Va près d'Aelita... fit Odd, je crois que tu lui manque.
Le petit génie ne répondit pas et lui tourna le dos.
Odd haussa les épaules et se coucha à son tour.
Il eut du mal à trouver le sommeil, malgré son air insouciant, ses pensées voltigeaient dans sa tête, il se faisait du souci pour ses deux amis, depuis que ces fous les avaient enlevés, ils n'étaient plus les mêmes.
Il s'endormit enfin, troublé.
Odd fut réveillé à l'aube par les cris de Yumi.
Aussitôt, il bondit sur ses pieds et chercha des yeux une quelquonque menace.
Mais, lorsqu'il vit Yumi courir vers le bas de la pente, son visage s'éclaira et, suivi d'Ulrich, il se précipita à son tour.
-M. Beste ! Hurlait Yumi, M. Beste ! Thomas !!
Jérémie se réveilla avec un affreux mal de crâne... il essaya d'ouvrir les yeux mais la douleur était insuportable.
-Rejette tes épaules en arrière et respire pronfondément conseilla une voix derrière lui.
Jérémie le fit et la souffrance reflua, il pût ouvrir les paupière sans que son mal de tête ne dépasse la limite du supportable.
Il s'assit précautionneusement et regarda l'homme qui était assis en tailleur en face de lui.
Chapitre 14
Thomas Beste regardait les trois enfants courir vers lui avec un air d'ahurrissement le plus complet. Mais, quand la jeune fille fut près de lui, il eut l'impression de l'avoir déjà vue... et ce fut de même pour les deux garçons.... comme si... ils les avait connus dans une vie parrallèle.
-Oh M. Beste ! S'exclama la jeune fille, je suis tellement contente de vous revoir.
-Bonjour... Yumi.
Pourquoi l'avait il appellée ainsi ? Par instinc ? Parce qu'il avait le sentiment que seul ce nom allait à la jeune fille ?
Yumi regarda ses amis avec stupéfaction. Thomas n'était pas sensé se souvenir de leur nom.
Odd et Ulrich se regardèrent, troublés eux aussi.
Aelita couru vers eux et s'arrêta devant Thomas d'un air timide. Jérémie venait vers eux en marchant d'un pas nonchalant comme si cela ne le concernait pas.
-Bonjour M. Beste, fit Odd en lui serrant la main, ravi de vous re.. euh de vous voir...
-Moi aussi Odd..
De nouveau cette senstion de les avoir déjà vu... enfin au mois trois d'entre eux...
Puis, il vit Yumi demander quelque chose au petit blond à lunette.
-Oh Jérémie, tu ne sais pas lui redonner la mémoire ? Supplia-t-elle.
Jérémie hocha la tête et sortit de son sac un petit engin comme une sorte de pistel à eau.
-J'ai bidouiller ça il y à un mois, expliqua-t-il d'une voix indifférente, je ne l'ai encore jamais testé mais... ça devrait aller... ça sert à rendre la mémoire à ceux qu'on veut qu'ils se souviennent de nous après le Retour dans le temps.
Thomas suivait l'échange avec stupéfaction, n'y comprenant goutte.
Il eut un mouvement re recul quand il vit Jérémie braquer son pistolet à eau mais Ulrich le tranquilisa.
-Vous en faites pas, il sais ce qu'il fait...
Jérémie brandit son engin, appuya sur une détente et un faisceaux de lumière violette en surfit, il en « scanna » Thomas puis, quand il l'éteignit, Thomas regardait Odd, Ulrich et Yumi avec des yeux ronds.
-Yumi... Odd... Ulrich...? Mais qu'est ce que vous faites là ? Vous avez réussit à libérer votre copain ?
-Bonjour Thomas, je suis également ravi de vous revoir. Répliqua Ulrich, pour ce qui est de notre copain, il est sain et sauf, je vous présente Jérémie.
Jérémie leur adressa un sourir crispé comme si il n'avait pas envie de faire sa connaissance.
« Sain et sauf.... s'ils savaient... » songea Jérémie.
Yumi fronca les sourcils, cela ne ressemblait pas à Jérémie, toujours enclin à connaître de nouvelles personnes.
-Qu'est ce que vous faites là ? Répéta Thomas, Argentreuil n'est pas par ici.
Odd éttouffa un rire.
-On sais que ce n'est pas dans les parages.... mais... (il jeta un coup d'oeil vers ses amis qui hocèrent la tête) voila...
Et Odd commenca à lui raconter, tout depuis qu'il les avait quittés devant le Q.G de A.A.N.X à Argentreuil, oubliant toute pudeur, les paroles, venant d'abord difficilement, coulèrent bientôt toute seule, ses mains s'agitèrent, mimant un passage, il oublia où il était pour faire un bond dans le passé. Quand il eut fini, il se sentit mieux, mais, il remarqua les larmes d'Aelita, en découvrant tout ce qu'ils avaient fait pour les libérer, elle et Jérémie.
Thomas resta silencieux
Paparouna Parouta Palali Papon !

