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Je n'ai jamais... (co-écriture)

MessagePosté: 30 Nov 2015, 00:17
par Ulrich1432
Bonjour à tous et à toutes ! Ici commence une nouvelle fiction co-écrite par UlrichSternErenJager et moi-même.
Pour ma part je posterais le premier chapitre et ma chère co-auteur postera le suivant (enfin... vous connaissez le principe).
N'hésitez absolument pas à donner vos impressions.

Sur ces derniers mots, je vous souhaite une bonne lecture.



Chapitre 1 - Reconnaissance



Le soleil illumine le collège Kadic, les élèves entrent en masse dans l’établissement. Parmi eux on y retrouve quatre adolescents qui se réunissent sur un banc à proximité des arcades.

O : Pfiou ! Je commence à en avoir marre de l’histoire des grecs et de leur influence sur la vie d’aujourd’hui.
A : Tu sais Odd. Les grecs et les romains ont beaucoup fait pour que notre monde soit ce qu’il est aujourd’hui. Rien que notre langue et majoritairement issue du latin et…
O : Oh non ! Tu ne vas pas t’y mettre toi aussi !
U : Euh… Blague à part, quelqu’un a vu Jérémie ?
O : Il n’était même pas là pour le p’tit dèj’.
U : Ni dans les douches.
Y : Je n’ai l’ai pas vu en arrivant…
A : J’espère qu’il n’a pas eu une panne d’oreiller.
???: (hurlant) JE L’AI TROUVE !

Tous se retournèrent et virent avec stupeur Jérémie courir vers le groupe, les cheveux ébouriffés, des cernes aux yeux et brandissant un disque dans son boîtier en plastique.
Arrivé au banc le blondinet à lunettes prit Aelita dans ses bras et l’embrassa fougueusement non sans hurler sa joie à toute l’équipe qui commençait à le regarder étrangement.

O : (Scotché) Jérémie qui embrasse Aelita sans boguer ? Je suis le seul à sentir la terre changer de sens ?
Y : Je te rassure, Odd. Moi aussi je trouve ça bizarre.
A : On peut savoir ce que tu as trouvé pour que ça te vaille de me voler un baiser ?
J : Franz ! Je l’ai trouvé ! C’est merveilleux, Aelita !

Aelita resta sans réaction un moment puis subitement se jeta à son tour au cou du surdoué.

A : Oh Jérémie ! C’est merveilleux ! Je suis si heureuse ! T’es un vrai génie ! Je t’aime !
U : (moqueur) Dites ! Je voudrais pas interrompre ce moment touchant, mais si j’ai bien compris, tu as retrouvé le père d’Aelita ?

J : (se séparant d’Aelita) Hum… Ah oui ! Hier soir je touchais presque au but, alors j’ai travaillé toute la nuit pour essayer de le trouver. Et je viens de terminer !
Y : Mais pour le localiser… Il faut qu’il communique, non ?
J : (excité) Exactement ! Depuis un temps je repérais un signal étrange qui provoquait des ralentissements sur le réseau du collège. En fait c’était Franz ! Il envoyait d’énormes paquets de données avec des informations aléatoires, des numéros de téléphone, de cartes bancaires, des posts sur des forums. Et j’ai donc commencé à imaginer qu’un hacker – ou XANA - s’en prenait à moi. En utilisant un bon vieil algorithme de triangulation, j’ai pu recombiner les informations de routage et…
O : (ennuyé) Tu pourrais simplifier ?
J : Euh… Ben j’ai retracé le signal et je l’ai trouvé ! Il y a juste un petit problème…
U : Et c’est quoi le problème ?
J : (après un temps) Il semblerait qu’il soit caché dans un supercalculateur…
O : Et depuis quand c’est un problème ?
J : Ce supercalculateur appartient à l’armée Russe. Et il se trouve en arctique.
Y : Ah… Ça évidemment, si on se fait repérer… Ça risque pas d’être marrant.
J : Pire que ça, le Skid n’a été conçu ni pour l’accueillir, ni pour faire d’aussi long trajets sur le réseau. Je vais donc vous envoyer pour une première mission de reconnaissance. Il faudra vous assurer qu’il est bien là-bas, vous récoltez toutes les infos nécessaires et vous revenez sur Lyoko pour reprogrammer le Skid en conséquence. Il va y avoir du boulot alors il faudra pas traîner.

La sonnerie retentit annonçant le début des cours pour tous les collégiens qui faisaient route vers leurs bâtiments respectifs. Yumi se dirigait vers le bâtiment des sciences, alors que les autres se rendaient dans le bâtiment principal du collège pour ces fameux cours d’histoire qu’Odd apprécie tant.
Le reste de la matinée passée, le groupe se retrouva au réfectoire comme d’accoutumée à la différence près que Jérémie semblait accorder plus d’attention à son ordinateur qu’au reste de l’équipe ou même à son plateau.

A : Tu ne manges pas Jérémie ?
J : Hein ? Euh… Une minute…

Ulrich replia l’écran de l’ordinateur portable en regardant Jérémie dans les yeux.

U : Mange ! Sinon Odd va te voler ton plateau !
O : (Vexé) Eh ! Je demande toujours la permission avant !
U : (regard blasé) Tu lui as déjà mangé quatre frites !
O : (gêné) Ben… Justement ! C’est pour l’encourager à manger son repas !
J : Ulrich, j’apprécie que tu te fasses du souci pour mon plateau et son contenu qui se volatilise à vue d’Odd. Mais je dois terminer l’upgrade pour le Skid avant ce soir. Comme ça vous plongez tous en reconnaissance. Si on attend trop, on risque de rater Franz.
O : (amusé) Ben quoi ? Il va pas s’envoler tout seul. Il s’est bien caché mais on va aller le cueillir.
J : (frappe la table du poing) Réfléchis un peu Odd ! Si j’ai pu capter un signal venant d’un supercalculateur en région arctique. N’importe qui pourrait le faire. C’est comme si je me mettais à hurler ici et maintenant, en moins de dix minutes, c’est tout le collège qui serait au courant !

Jérémie se leva de table pris la part de tarte au citron qu’il avait choisi comme dessert puis s’éloigna en déclarant à Odd que ce dernier pouvait finir sa part, même si le blondinet à la mèche violette s’était déjà rué dessus.

U : Odd, t’es désespérant…

Durant la journée, Jérémie se montra très attentif en cours, mais pendant la récré, le surdoué restait constamment scotché sur son ordinateur, pianotant sur son clavier à tout va.

J : Bon… Ça devrait aller avec ça…
U : Tu nous fais un topo…
J : Ok. Alors j’ai commencé par reprogrammer le système de distribution d’énergie. J’ai d’ailleurs arrangé certaines choses pour que vous ayez une plus grande autonomie. Considérez que vous pouvez presque aller n’importe où sur le réseau et revenir tant que vous faites un trajet direct.
Ensuite j’ai amélioré le bouclier principal, après-tout… On ne sait pas encore ce qu’on va trouver là-bas. Aelita, en ce qui te concerne j’ai ajouté une tourelle qui te permettra de défendre le vaisseau-mère et les Nav-Skids.
A : C’est super ! Mais comment s’assurer que c’est opérationnel ?
J : (gravement) Dans ce cas de figure… On n’a pas le choix. C’est ce soir que tout va se jouer.

Le groupe attendait la fin de la journée avec impatience et inquiétude en même temps. La cloche sonna pour la dernière fois de la journée. Le groupe rejoint la cour où Yumi les attendait déjà.

J : Pas le temps pour les modalités ! On fonce à l’usine !

Ulrich attrapa la japonaise pas le bras et l’entraîna dans sa course vers le passage du parc.
Odd, souleva la plaque d’égout puis céda le passage à ses coéquipiers. Ulrich s’y engouffra le premier mais plutôt que de descendre les marches une à une, ce dernier sauta à mi-chemin préférant une descente plus rapide. Yumi fit de même, seuls Aelita, Jérémie et Odd optèrent pour la sécurité.
Chacun d’eux attrapa sa planche et roulèrent ensemble le plus rapidement possible vers la sortie de l’égout.
Une fois arrivé au labo, Jérémie ne prit même pas le temps de leur accorder le briefing habituel et expédia le monte-charge et les lyokoguerriers directement au second sous-sol.

U : Pour une fois je prends le premier cortège.
J : (haut-parleur) Ok Ulrich, Aelita et Yumi vous y allez aussi.
O : Et moi ?
J : Désolé Odd, tu vas devoir attendre…
Transfert Yumi…
Transfert Ulrich…
Transfert Aelita…

Comme d’habitude, chaque scanner analyse une première fois la structure corporelle de chaque personne présente à l’intérieur.

J : Scanner Yumi…
Scanner Ulrich…
Scanner Aelita…

Le bandeau des scanners exécute son second passage sur les trois lyokoguerriers ne laissant que Jérémie prononcer le « mot magique ».

J : Virtualisation !

Une lumière vive et blanche envahit chaque scanner et voilà Yumi, Ulrich et Aelita partis pour le monde de Lyoko.

U : C’est bon Jérémie ! On est arrivés.
J : Parfait ! Quand Odd vous rejoint vous ne traînez pas ! Chaque seconde compte.
Y : T’inquiète ! On connait la chanson !
O : Hop là ! V’là le félin !
J : Allez c’est parti !

L’équipe de combattants virtuels ne perdit pas un instant pour courir vers le garage où Jérémie cache et protège le sous-marin numérique fièrement baptisé « Skidbladnir », ou plus simplement le Skid.
Les quatre adolescents se présentaient sur les plateformes d’embarquement. Embarquement qui fut d’ailleurs immédiat. Odd ne prit même pas la peine de retenir un commentaire.

O : T’es encore plus pressé que le jus d’orange de la cantine Jérémie !
J : (autoritaire) Odd ! Pas de blagues pour ce soir !
O : Chef ! Oui, Chef !
A : D’ailleurs moi non plus j’aimerais ne pas perdre de temps.
O : Quelque chose me dit que cette mission va pas être drôle.
J : Désarrimage !
A : Propulsion maximale ! Décollage !

Le vaisseau s’éleva de sa station avec une accélération hors du commun. La pilote semblait déterminée à ce que cette mission soit un succès et le plus rapidement possible.

J : Le tunnel est ouvert.

Sans même poser de question Aelita dirigea l’engin vers l’orifice menant tout droit sur le territoire du désert.

A : Tous les paramètres sont OK ! On plonge !
J : Reçu ! Holoweb système connecté !

Aelita baissa le levier de poussée afin de laisser le vaisseau tomber dans la mer numérique sans même marquer le temps d’arrêt habituel.

J : Bien ! C’est maintenant que je vous mets en garde. Une fois que vous aurez passé le hub il risque d’y avoir une latence assez importante.
O : Comment ça ?
A : Il veut dire qu’il y aura un décalage entre ce qui ce passe avec nous et lui.
O : Ah ! Ok !
J : Quand on parle du loup… Un Hub à 2 heures, distance : 300 mètres. Les coordonnées enregistrées du signal de Franz sont entrées !
A : Et c’est parti. Entrée dans l’hyper flux dans 3… 2… 1… PLONGEE !

Le sous-marin s’enfonça dans l’objet circulaire puis, une fois ressorti, Jérémie transmis de nouvelles instructions à ses coéquipiers.

J : (voix parasitée) Bien ! Plein nord, vous devriez trouver un accès à un réplica. Distance estimée 5000 mètres. Autorisation de tirer à vue si nécessaire. Confirmez.
A : Reçu 4 sur 5. On dirait que la liaison vocale est mauvaise.
J : (voix parasitée) J’ai dû baisser la qualité du son pour éviter la surcharge du réseau et faciliter le voyage des données.
U : Ceci explique cela… On y va ?
A : Rotation… Turbo-hélice enclenchée. Puissance maximale.

Le véhicule accéléra de manière spectaculaire. Aelita, en bon pilote slalomait entre les bases de données, pareilles à des immeubles dans une grande ville numérique remplie d’eau. Tout semblait indiquer que le voyage serait paisible. C’est à ce moment qu’une masse noire surgit de nulle part percutant le Skid et s’enfuyant dans les profondeurs sombres de la mer numérique.

O : C’était quoi ça ?
U : Je sais pas, mais j’aime pas ça… On engage ?
J : Négatif ! Les boucliers ont subis des dégâts trop importants. Rentrez immédiatement ! La mission est un échec…

Aelita, insatisfaite de cette décision, poussa ses deux manettes en avant et continua sa route vers le réplica.

J : Aelita ! J’ai dit de rentrer !
A : Non Jérémie ! Mon père se trouve peut-être dans ce réplica. Je dois savoir.
J : C’est trop dangereux Aelita ! Et je ne pourrais pas vous matérialiser d’ici.
U : Aelita ?
A : Oui ?
U : Fonce !
J : Ulrich ! Nom d’un chien ! À quoi tu joues ?
U : Arrête de jouer les mères poules Jérémie ! On fonce, on vérifie et on revient si ça dégénère ! C’est tout.

Le vaisseau se déplaçait à vive allure vers le réplica que l’on commençait à apercevoir depuis le véhicule.
Mais à la surprise de tous, le réplica se constituait uniquement d’une grande dalle plate et vide de toute forme de vie. Seule une modeste interface de contrôle siégeait au milieu de ce désert Toutefois l’équipe ayant débarqué, eut tout de même le temps de vérifier ce que le terminal de l’interface pouvait leur apprendre sur Franz, qui était introuvable au grand désespoir d’Aelita.
De retour au collège, Jérémie disputait le reste du groupe pour leur initiative suicidaire.

J : Imaginez une seule seconde que XANA ait profité de la faiblesse du Skid pour attaquer. Vous seriez tous dans la mer numérique !
U : Je repense à un truc… Tu nous as bien dit que le signal que tu as tracé venait du supercalculateur dans lequel on est entrés. C’est bien ça ?
J : Ben… Oui, c’est ça. Pourquoi ?
U : Franz n’y était pas… Et juste avant on se fait frapper par un truc qui s’est enfui… Vous trouvez pas ça bizarre ?
J : Sûrement un flux de données errant...

Le smartphone de Jérémie se mit à sonner. Ce dernier sortit l’appareil de sa poche et constata avec horreur qu’à défaut d’un numéro ordinaire, le téléphone affichait : X4N4…


Voilà pour le premier chapitre, n'hésitez pas à commenter !

Re: Je n'ai jamais... (co-écriture)

MessagePosté: 20 Jan 2016, 20:59
par Trunks 999 (FR)
Pas mal, bonne chance pour la suite UlrichSternErenJager

Re: Je n'ai jamais... (co-écriture)

MessagePosté: 24 Jan 2016, 17:47
par UlrichSternErenJager
Ah, merci, faut juste que je trouve le temps de faire la suite. T-T

Re: Je n'ai jamais... (co-écriture)

MessagePosté: 26 Jan 2016, 06:55
par Ulrich1432
T'inquiète pas ma chère co-auteur ! Tu te trouvera une journée ! :)

Re: Je n'ai jamais... (co-écriture)

MessagePosté: 31 Jan 2016, 13:10
par UlrichSternErenJager
Merci de m'encourager. ^^