tiens, j'ai vu le reportage dans le journal. Le gars interviewé disait "il peut y avoir jusqu'a 10 points d'écart" sans intonnation dans la voix, genre c'est normal XD
Bon, jvais pas trop cracher dans la soupe vu que je l'ai eu, mon bac (tu parle un bac SMS)
Un des problèmes non mentionnés dans l'article (le digeste), est la façon d'enseigner, qui differe souvent beaucoup d'un établissement, voire d'un prof à l'autre. Tiens, on avait une prof de français, elle aimait pas le programme, elle nous a fait des trucs qui n'avaient rien à voir, et n'importe comment, résultat on a été completement désorientés.
Outre le recours aux QCM (questions à choix multiple), "quand la nature de l'épreuve le permet", c'est, pour lui, "clairement la question de la suppression de l'examen qui peut se poser".
Attends, faut pas déconner, déjà qu'ils se plaignent du niveau trop bas...
Là ca serait une loterie.
Imagine le cancre qui répond au pif, ou juste parce qu'il se rappelle vaguement certains cours, ajoute qu'il a de la chance, BAM, le Bac dans une pochette cadeau...
Quant à supprimer l'examen, en instaurant un contrôle continu à la place, il y a des pour et des contre...
+: Cela obligerait les élèves à travailler toute l'année, et pas seulement à la fin.
-: Bonjour la pression.
+: Pas de stress le jour de l'examen, moins de risque d' "accident" donc.
-: Pour les élèves qui se font "saquer" par leurs profs
Enfin, ce sont ceux qui me sont venus à l'esprit pour le moment.
Au-delà des différences entre eux, M. Suchaut montre que les correcteurs n'ont pas plus de constance dans leur indulgence ou leur sévérité entre plusieurs copies, annihilant de fait toute possibilité d'établir un "classement des correcteurs", du plus sec au plus laxiste.
C'est ce que nos profs nous disent: "au début, ils corrigent correctement, mais à la fin de la pile de copies, ils en ont marre"
Ce ne sont pas des machines...