Les Lyokofans 2.0 (version Auteur)

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Tueur de Blocks

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Message 26 Mai 2009, 18:29

A, pour une fois que j'intervins, je suis condamné a être l'esclave d'une AI, Ca na ce passera pas comme ca, je vais appellé mon syndicat et tu auras de ses nouvelles fleur.


MAis sinon tres tres jolie suite ^^.
fiction en cour: le général de x.a.n.a
http://yumi2004.fr/forum/viewtopic.php?p=228981#228981
pourquoi ne pas passer la voir et laisser un petit com^^

Message 26 Mai 2009, 22:14

Ici, nous pouvons féliciter Xana pour sa perspicacité, chers lecteurs, car sans même s’en rendre compte, il venait de mettre à jour d’un personnage hors du commun à qui il convient maintenant d’accorder toute l’importance qu’il mérite. Dorian Gray avait livré par le passé une bataille âpre au Comte Pixel ainsi qu’au Kaiser Ervig, despote du Territoire de Fantasia. Cette bataille il l’avait perdue, hélas. Néanmoins il avait trouvé une compensation non négligeable en la personne de la Comtesse Sim-one, la mère du Comte Pixel. Elle lui avait de bonne heure, proposé un pacte fort avantageux. Il restait auprès d’elle, bénéficiait de sa protection, de sa compagnie et de sa fortune. En contrepartie il abandonnait ses propres ambitions et rêves de fortune afin de mieux servir le Comte et la Comtesse dans leurs projets de conquête. Pendant une longue période, Dorian avait respecté cet accord et il s’était senti en sécurité, du moins autant qu’il est possible de l’être dans les terres du Comte Pixel, même si ce dernier se comportait en enfant jaloux capricieux et gâté avec sa mère et qu’il supportait mal la présence de Dorian dans les parages. Puis les Cullen étaient arrivés le père, Carlisle et le fils, Edward et la situation avait évolué en conséquence. Dans un premier temps, la Sim-one s’était énormément intéressée à Edward, mais le « jeune » homme avait décliné ses avances, au grand soulagement de Dorian qui gardait de la sorte toute sa complicité avec sa Dame. Ce qui l’avait beaucoup moins rassuré en revanche, c’était la profonde compréhension dont Carlisle faisait preuve quotidiennement avec la comtesse. Il avait toujours une oreille attentive à prêter à ses nombreuses doléances ainsi qu’à ses interminables petits tracas. Il avait toujours une épaule disponible sur laquelle elle venait pleurer après s’être disputée pour la énième fois avec son fils ou son amant. Il était son médecin, son ami, son confident. En un mot il était une menace, car jusqu’ici le meilleur garant de la sécurité de Dorian avait été la profonde solitude de la Comtesse. C’est pour cette raison que Dorian avait décidé « d’assurer ses arrières ». A savoir, pouvoir se débarrasser de la Comtesse et de son moutard avant qu’elle ne se lasse de lui et décide de le faire elle-même. Une opportunité s’était présentée peu de temps auparavant, lors de l’assassinat d’Ervig et de tout son Etat-major par les gamins de Fantasia. De cet assassinat personne n’en avait jamais rien su, car les rares survivants de l’attaque des Fantasiens s’étaient placés sous la « protection » de Dorian et continuaient à laisser la population du passage croire qu’il était toujours vivant. Or bientôt, le règne de Gray commencerait. Certes il y avait ces gamins sortit d’on ne sait d’où qui risquaient de lui donner un peu de fil à retordre ainsi que Xana qui n’était pas encore tout à fait militairement mort. Et c’est pour cette raison qu’il avait séduit Maeva. Ces jeunes filles semblaient très attachées les unes aux autres, ni Nesumi, ni Maggaelita n’abandonneraient Maeva derrière elle. Or ce deux jeunes filles étaient des otages précieux, en les gardant auprès de lui il s’assurait de n’avoir aucun problème à l’avenir avec Xana ou les Cullen. Dorian se mira une dernière fois dans le miroir. Il était parfait : ses cheveux étaient impeccablement coiffés, son smoking était irréprochable et ses chaussures brillaient d’un éclat sans pareil. Sensible aux détails, Dorian prit encore un mouchoir sur lequel il versa quelques gouttes d’eau de Cologne avant de le placer délicatement dans la poche de sa veste, ses initiales D&G mises en évidence.
« -Tu es très élégant Dorian, fit une voix féminine derrière lui. » Le beau Dorian se retourna, tout sourire, et découvrit Yumi ou plutôt Maeva dans une longue robe de soie blanche à dos nu et pourvue d’un décolleté assez plongeant. Heureusement pour elle, la jeune femme avait été bien dotée par la nature et sa poitrine était généreusement mise en valeur par sa toilette. Ce qui surprit beaucoup Dorian d’ailleurs, qui nota immédiatement un fait indéniable : la jeune fille avait grandi. Pas tant au sens propre qu’au sens figuré. Ses formes s’étaient développées, son corps ressemblait davantage à celui d’une femme qu’à celui d’une adolescente, les traits de son visage s’étaient accusés et avaient perdu la rondeur de l’enfance. La jeune fille qu’il avait laissé dans la salle de billard après le déjeuner était devenue une femme en quelques heures, et cela n’était pas seulement dû à la boite de fard dont elle s’était généreusement servie. D’instinct, les yeux de Dorian cherchèrent la pendule et c’est ainsi qu’il se rendit compte de la folle course du Temps. Sans tarder, il prit Maeva par le bras avec quelques mots polis et l’entraîna à l’extérieur, dans le couloir. Il vit celui qui se nommait Julien Dupont passer dans le couloir en compagnie du « Général Xana ». L’un comme l’autre avaient pris une vingtaine de centimètre, si ce n’est plus et leurs visages avaient changés. Ils ne ressemblaient en rien aux adolescents mal bâtis qui étaient arrivés au manoir quelques jours plus tôt et qu’il avait retrouvés pour le déjeuner, ils avaient le physique et le visage de jeunes hommes, quasiment adultes et de toute évidence, ils n’en n’étaient pas conscients. Quelques secondes plus tard, Xana sortit à son tour de la chambre. Lui aussi avait grandi, il avait poussé comme un champignon mais il ne s’en était pas davantage rendu compte. Ce qui signifiait que ce phénomène de vieillissement affectait les I.A ; ce qui voulait dire que lui aussi était en train de vieillir, comme les humains.

D’un pas rapide, Marine et Typy s’empressaient de rejoindre les garçons avant de se rendre de l’autre côté du Lac, dans le manoir du Comte Pixel. Elles ne s’étaient pas interrogées sur la manière dont elles s’y rendraient. Probablement en bateau, sachant qu’un passeur, se tenait à disposition des visiteurs qui souhaitaient circuler de part et d’autre de la berge. Elle-même n’avaient jamais emprunté ce mode de transport, n’ayant encore jamais ressentit le besoin ou l’envie de traverser la vaste étendue d’eau mais elles avaient vu la Comtesse monter dans la frêle embarcation l’après-midi même par conséquent elles ne s’inquiétaient guère. Xana, Richard, Julien Dupont et Edward se tenait au pied de l’escalier qui menait dans le hall du pavillon des invités. Ils étaient tous très élégants dans leurs smokings, toutefois l’absence de Jérémie Elric et de Julyan rappelait celle d’Elisabeth et de Darinas. Lorsque Marine posa son pied sur la dernière marche de l’escalier, Edward s’inclina devant elle et lui fit un baisemain, immédiatement imité par Xana qui ne tenait pas à s’en faire remontrer par un vampire dans le domaine de la courtoisie. Les I.A ont leur fierté elles aussi, n’est-ce-pas ? Le maître de Carthage s’inclina devant Nesumi avec une courbette maladroite et manqua la faire trébucher en voulant l’aider à descendre. Encore une fois, Dorian Gray nota que Maggaelita semblait beaucoup plus grande, surtout par rapport à Edward. Il ne cessait d’être surpris par la capacité des humains à être tête en l’air, quoi que veuille dire ce mot. Aucun d’entre eux ne s’étaient rendu compte des récents changements opérés sur leur personne, mis à part Xana, qui les examinait à la dérobée sous tout les angles, y compris Gray. Il n’y a aucun doute, les I.A sont réellement les être les plus intelligents du monde virtuel, songea Dorian….un peu trop fort sans doute à voir la manière dont Edward le fixait soudain d’un air furieux. Dorian détourna le regard et s’avança pour accueillir comme il se devait la maitresse de maison. Sim-one descendit le vaste escalier recouvert de velours rouge avec une grâce aérienne, moulée dans une audacieuse tenue de soirée. Un savant mélange de soie verte légère et de voiles mordorés. Une large ceinture dissimulait aux regard l’essentiel de son anatomie afin de mieux laisser les yeux des hommes présents dans la salle errer sur ses jambes parfaites et parfaitement visibles sous les voiles transparent de soie noire. Dorian Gray se rapprocha de la Vénus mouvante et lui offrit son bras, mais la Comtesse ne sembla pas le voir et se retrouva pendue en un clin d’œil à celui du docteur Cullen qui quitta le pavillon des invités en sa compagnie. En dépit de cette soudaine disgrâce, Dorian Gray fit bon visage et offrit son bras à Maeva avec son plus beau sourire. La jeune fille rougissante l’accepta et Doran sauva la face de cette manière, tout en sachant que l’heure était venue pour lui d’agir dans son intérêt…avant qu’il ne soit trop tard. Il poussa un des battants de la double porte vitrée de la Maison du Lac et se retrouva dehors, juste derrière la Comtesse et le docteur Cullen qui marchaient d’un bon pas sur le lac gelé. La Comtesse avait couvert ses belles épaules et sa gorge magnifique d’une étole de Pashmina d’un vert profond rebrodée de fils d’or, avec l’aide et l’assistance de Carlisle et, en cavalier attentionné Dorian agit de même : il enveloppa tendrement Maeva dans une longue écharpe d’hermine et lu toute la tendresse du monde dans son regard. Ils s’avancèrent précautionneusement sur la glace et après quelques instants Edward et Marine leur emboîtèrent le pas, imités par Xana et Nesumi. Venaient ensuite les deux compagnons de la nouba, Richard et Julien qui s’offrirent quelques belles glissades (plus ou moins contrôlées) sur la surface gelée du Lac.


Dans la salle à manger de la grande demeure du Comte Pixel, on avait éclairés les lustres de perles et de cristal qui paraient le salon d’apparat ainsi que toutes les autres salles destinées aux réceptions du manoir. Sous ces talismans de lumière, la grande nappe de taffetas blanc semblait briller des reflets de l’argenterie frappée aux armes du domaine. Devants les convives soigneusement alignés autour de l’immense table ovale, les couverts formaient de multiples archipels auprès des verres de cristal multicolore, devant les lourdes chaises de noyer massifs capitonnées de velours vert. Les jeunes gens attablés avaient pour l’occasion revêtus leurs plus beaux atours, dénichés dans l’inépuisable garde-robe du pavillon des invités. Ils étaient tous sur leur trente et un, frac noir pour les uns, smoking blanc, noir ou encore bleu marine pour les autres et robe d’organdi colorées pour les demoiselles. En les détaillants, le comte nota avec amertume que la gent féminine comptait fort peu de représentantes autour de sa table. Pourtant, ces délicieuses créatures apportaient une note de gaité et de couleur aux milieux de leurs compagnons vêtu de sombre. A l’autre extrémité de la table, la Comtesse trônait entourée de ses « familiers » Carlisle était assis à sa droite et Dorian à sa gauche. Les deux hommes la dévorait du regard et la comblait de mille attentions plus délicates les unes que les autres. A la droite du docteur Cullen était assise Marine, en compagnie d‘Edward. La jeune fille se sentait rassurée par leur simple présence. Il lui semblait que rien ne pouvait lui arriver tant qu’ils se tiendraient là à coté d’elle. Puis venait Julien, à peine assis et déjà fin saoul, à côté d’Edward et Maeva, tristement reléguée à l’autre bout de la table, loin de son amant clandestin. Elle contemplait de loin l’écœurant spectacle des minauderies de la Comtesse avec une tête à faire cailler du lait frais. Elle évitait le plus possible de le regard des autres convives, persuadée que tous les occupants du manoir virtuel étaient au courant de sa déchéance sentimentale. Encore eût-elle la chance d’être accaparée durant tout le dîner par le Comte Pixel, trop heureux de pouvoir dîner en agréable compagnie. Un sinistre personnage se tenait en retrait du fauteuil du Cote Pixel. Il était grand et à en juger par sa peau pâle, sa dentition terrifiante et ses yeux d’un rouge orangé, il devait probablement appartenir à la famille des vampires lui aussi. Il leva les yeux vers nos héros et croisa le regard surpris de Richard. Il avait déjà vu cet individu quelque part…cette silhouette longiligne, ces cheveux blond mi-long aux mèches rebelles…Typy elle, était coincée entre le Comte Pixel et Xana qui ne la quittait pas du regard et buvait littéralement ses paroles. Assis côte à côte, comme deux frères siamois, Xana et Richard offraient un curieux spectacle.
La main serrée sur sa cuillère en argent, Julien Dupont observait avec avidité les allées et venues du majordome du comte Pixel qui apportait solennellement les plats du premier service. Le souvenir d’un vague bouillon froid et d’une soupe à l’acide servie lors du premier séjour des lyoko-guerriers dans le manoir virtuel flottait encore dans tous les esprits lorsque le majordome souleva les cloches qui recouvraient l’entrée du dîner de Gala. La crainte qui palpitait dans le cœur de quelques gourmands au début de ce repas solennel disparut lorsqu’ apparut trois timbales de macaronis dans un immense plat d’argent. Une sourde rumeur d’admiration et de soulagement s’éleva des convives affamés qui découvraient avec délices l’or bruni de la surface de ces vols au vent monumentaux qui renfermaient des truffes, des filets de jambons et de poulet perdus dans la masse onctueuse et chaude des macaronis coupés, à qui l’extrait de viande donnait une précieuse couleur chamois. Même la tête d’Elan semblait saliver devant ces somptueux hors-d’œuvre. Oubliant une partie de leurs bonnes manières, les jeunes gens affamés dévoraient avec l’appétit de la jeunesse.
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Massacreur de Rampants

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Message 27 Mai 2009, 01:52

Ah, tient Ervig qui est assassiné, ça change! Merci, Fleur! :D

Sinon, j'espère qu'une fois cette accélération du temps stoppée, il sera possible à tout le monde de reprendre son âge normal. Je hais les vieillisement prématurés.
L'honneur n'a pas à être gagné, mais il ne doit jamais être perdu.

Le vrai pouvoir n'est pas de détruire, mais de créer.

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Message 27 Mai 2009, 11:13

Alors de Un, ben, je me suis bien marré, je suis peut-être devenu un alcoolique, mais c'était bien fendant tout ça ! Ensuite, je me demande bien qui est ce type aux cheveux blonds mi long que j'ai sensé apercevoir.
Et de deux... Ervig assassiné par Dorian... avec son état major de Fantasia... faut le faire, sachant que le Kaiser va très peu sur Fantasia ( et que j'ai coupé les ponts entre ce monde et Ervig mais c'est une autre histoire, peu importante) Mais soit, Ok, j'accepte. Fallait bien qu'il meurt un jour ! Mais le fait que ce soit fait, sans même que je sois prévenu, ça me gêne un tout petit peu.
Mais c'est mieux ainsi, en effet, aux vues des tendances du Kaiser, il ne fallait mieux pas qu'il reste en vie avec Dorian dans les parages, la comtesse et Maeva l'aurait mal accepté. ^^
http://yumi2004.fr/forum/viewtopic.php?t=6348
http://yumi2004.fr/forum/viewtopic.php?t=6371 : A l'ombre des grattes-ciel en ruts... on survit, on serre les dents et les fesses, et on se tait : " A l'ombre des grattes-ciel en ruts, le loup et l'agneau" et " à l'ombre des grattes-ciel en ruts, le traqué de Wall Street".



une futur saga: Wolf, le maitre des abysses:
http://yumi2004.fr/forum/viewtopic.php?t=6238

Britannia est une puissance maritime dominant le monde telle la Grande-Bretagne dans notre monde. Sauf que Britannia à une épine dans son pied marin... Wolf, un pirate de la pire espèce. Partons à la découverte des aventures de ce saigneur des sept mers ! Epique, aventures, cape et épée, passion... la vie d'un pirate, ce n'est pas forcément la plus belle des vies...
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Massacreur de Rampants

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Message 27 Mai 2009, 11:24

general xana a écrit:Alors de Un, ben, je me suis bien marré, je suis peut-être devenu un alcoolique, mais c'était bien fendant tout ça ! Ensuite, je me demande bien qui est ce type aux cheveux blonds mi long que j'ai sensé apercevoir.
Et de deux... Ervig assassiné par Dorian... avec son état major de Fantasia... faut le faire, sachant que le Kaiser va très peu sur Fantasia ( et que j'ai coupé les ponts entre ce monde et Ervig mais c'est une autre histoire, peu importante) Mais soit, Ok, j'accepte. Fallait bien qu'il meurt un jour ! Mais le fait que ce soit fait, sans même que je sois prévenu, ça me gêne un tout petit peu.
Mais c'est mieux ainsi, en effet, aux vues des tendances du Kaiser, il ne fallait mieux pas qu'il reste en vie avec Dorian dans les parages, la comtesse et Maeva l'aurait mal accepté. ^^


Je te rappelle que cette fanfiction est avant tout conçue pour être au moins partiellement un gros bazar. Donc, naturellement, la mort d'Ervig décrite ici n'est pas plus à prendre au sérieux que celle des LG dans Monster Pück.
Franchement, tu crois qu'il y aurait sérieusement eu dans la série Dorian Gray et Edward Cullen sur le Réseau...^^

Bon, d'un autre côté, c'est vrai que j'aimerait pas qu'on tue mes personnages sans mon autorisation, mais mes persos, eux, ne sont pas des hommes politiques suceptibles de se faire assassiner par des états-majors ou des rebelles...
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Pourfendeur de Kankrelats

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Message 27 Mai 2009, 11:27

J'ai dit que ça ne me déplaisait pas, et que je l'acceptais, et que c'était même mieux ainsi, qu'un personnage aussi dérangé passe au trépas pour la bienséance minimum. Voilà tout. :D :D
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Britannia est une puissance maritime dominant le monde telle la Grande-Bretagne dans notre monde. Sauf que Britannia à une épine dans son pied marin... Wolf, un pirate de la pire espèce. Partons à la découverte des aventures de ce saigneur des sept mers ! Epique, aventures, cape et épée, passion... la vie d'un pirate, ce n'est pas forcément la plus belle des vies...
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Massacreur de Rampants

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Message 27 Mai 2009, 11:35

Si tu le dis...
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Message 27 Mai 2009, 12:52

Exténués, sales et à bouts de nerfs, Julyan et J.E traînaient leurs pattes sans enthousiasme à travers le labyrinthe de passages secrets qui couraient sous le manoir. Après plusieurs heures de recherches ils n’avaient toujours pas trouvé les amants de la source, ce qui était sans doute une bonne chose. Ils s’étaient égarés, disputés (en particulier sur la légitimité du rang de chef octroyé par faveur ou plutôt disgrâce, dans tout les cas de manière arbitraire à J.E par Xana), séparés, réunis et n’aspiraient qu’à une chose : sortir de ce trou à rats. Ils n’étaient plus à précisément parler : dans les passages secrets. Ils se trouvaient plus exactement dans les égouts et ne savaient pas du tout où se trouvait la sortie. L’endroit était écœurant : la boue qui recouvrait le sol était noire avec des reflets verdâtres et la puanteur qui s’en dégageait était probablement la pire odeur que Jérémie Elric n’ait jamais eu l’occasion de sentir. Et ce fut cette fragrance nauséabonde qui lui mit la puce à l’oreille : il prit soudainement conscience que tout ce qui l’entourait devenait de plus en plus réel. Les odeurs, la douleur, les sensations se rapprochaient de plus en plus de celles qu’il éprouvait sur Terre, même si tout était quelque peu…différent. Il s’apprêtait à faire part de sa découverte à Julyan quand celui-ci poussa une exclamation de dégoût : la répugnante mélasse liquide s’écoulait autour de leurs pieds en éclaboussant de temps en temps leurs chevilles. Or auparavant, quand ni l’un, ni l’autre n’aurait su le dire, mais avant néanmoins, ils auraient jurés que la boue n’était pas aussi fluide, mais surtout qu’elle ne coulait pas. Il va sans dire qu’il ne restait plus grand-chose de leurs beaux smokings flambant neuf. En même temps que la nausée, la fatigue et les ampoules se faisaient sentir et la patience des deux valeureux guerriers était à bout. Le tunnel dans lequel ils progressaient était assez grand pour que J.E puisse s’y tenir debout sans avoir à baisser la tête. Près d’eux quelque chose bougea, il y eut un bruit, un plongeon, comme si quelqu’un venait de jeter une grosse pierre dans le liquide visqueux.

J.E : « -T’as entendu ça ? » Demanda-t-il, très nerveux à Julyan. Prudemment ce dernier se retourna, la main crispée sur son arme, prêt à se défendre en cas de besoin. Précaution inutile, une très grosse pierre s’était effectivement détachée du plafond du tunnel. J.E regarda le bloc fracassé d’un air très soucieux, ils devaient absolument retrouver Fleur et Darinas au plus vite. Là-dessus il pressa le pas, le jeune homme ne semblait plus du tout affecté par la pénible progression dans les immondices qui éclaboussaient leurs jambes. Derrière eux un grondement sourd se faisait entendre, à chaque pas qu’ils faisaient le grondement s’amplifiait jusqu’à devenir assourdissant. Julyan et J.E se mirent à courir à travers les tunnels qui commençaient à se désagréger ; des blocs de granits gros comme des dictionnaires leurs tombaient sur la tête avec la force et la régularité d’une giboulée de mars. A leur droite, un pan entier de mur trembla à son tour, menaçant à tout moment de les ensevelir sous une montagne de caillasse. Julyan fit un bond de côté pour éviter un bloc de pierre gros comme une pastèque. Il dérapa, perdit l’équilibre et réussit à se rétablir malgré les secousses qui agitaient le sol vaseux. J.E n’eût pas sa chance, il dut prendre appui sur une main en la plongeant dans la fange pour ne pas tomber. Lorsqu’il la ressortit, sa main était détrempée et aussi noire que le liquide douteux qui courait sur le sol. En dépit de la situation catastrophique dans laquelle ils se trouvaient Julyan ne put s’empêcher de sourire en voyant J.E secouer violemment la main pour tenter de se débarrasser de la boue collante.
Julyan :« -Faites attention, chef, l’avertit Julyan, il y a des endroits où ca glisse un peu. J.E se retourna tout doucement et dévisagea Julyan. Heureusement pour lui, les yeux du géant bleu ne lançaient pas de rayons lasers, autrement Julyan aurait été instantanément transformé en un petit tas carbonisé. Un brin confus, le jeune homme tendit un main compatissante à son « supérieur » qui la saisit avec un petit sourire en coin….et le tira brutalement vers le sol. Julyan glissa et se retrouva dans la boue visqueuse. Il se releva aussitôt mais le mal était fait : son arrière train était complètement trempé.
J.E : « -T’aurais dû mettre de vieille fringues, suggéra J.E avec un sourire narquois. »
Julyan : «-Je n’ai pas eu le temps de me changer, et toi ?» Dit-il prêt à en découdre sérieusement avec son partenaire. Une bagarre passionnante s’annonçait mais elle tourna vite court pour cause de séisme et d’effondrement imminent des locaux sportifs. Le tunnel était bel et bien en train de s’écrouler et la seule chose de sensée qui restait à faire était de courir droit devant soi. Ce qu’ils firent sans se poser davantage de question sur leur itinéraire. Un morceau de plafond s’écroula sans crier gare et Julyan dû se jeter une nouvelle fois sur le côté afin de sauver sa vie. L’éboulement fut long et très poussiéreux, ce qui rappela à nouveau à l’explorateur que de sérieux changement étaient en cours dans le monde virtuel. Quand il se releva, son premier réflexe fut de se précipiter vers l’éboulis et d’appeler Jérémie Elric de toute la force de ses poumons, quitte à se faire repérer.

Julyan : «-Jérémie ! Jérémie ! Réponds-moi tu vas bien ? Un silence angoissant fut sa seule et unique réponse. Dit quelque chose ! Hurla-t-il au mur qui se dressait devant lui. » Mais le mur ne pouvait pas lui répondre. Il y eût un long silence, même les pierres avaient cessé de tomber. Julyan se laissa glisser sur le sol, dans la vase, et se prit la tête entre las mains. En quelques minutes il imagina tout les scénarios possibles et inimaginables, depuis la simple égratignure jusqu’à la mort sur le coup. Son cœur battait la chamade et sa tête lui faisait mal, il était au bord de la crise de nerfs ou de l’évanouissement, au choix. Il opta pour la crise de nerfs. Il hurla le nom de Jérémie si fort que le tunnel se remit à vibrer en renvoyant l’écho. Sa voix se répercuta sur chaque pierre, dans tous les couloirs où il marchait en heurtant les murs de ses poings. Tel un nouveau signe de la mutation de ce monde, les larmes de sangs s’échappèrent de ses poings serrés par la frustration et la rage, pendant qu’il hurlait, hurlait et hurlait encore sa colère et sa peine. Il hurla jusqu’à ne plus avoir de voix, mais à cette profondeur qui pouvait l’entendre ? Il était sans aucun doute à plusieurs centaines de mètres sous le Lac, loin de tout et de tous son seul ami en ces lieux maudits ayant disparut. Quand il n’eût plus la force de crier, il se tût, et il n’y eût plus que le silence et un chuchotement doux, familier. C’était la chanson de l’eau qui coule, une eau vive et légère, pas une boue visqueuse comme celle où il était assis. Intrigué, Julyan se leva et se dirigea vers la source du bruit. Il arriva dans une caverne identique à celle où Fleur et Darinas s’étaient égarés un peu plus tôt dans la journée, avec la cascada d’eau qui tombait de la partie supérieur de la grotte.

Le son de la chute d’eau était assourdissant mais en s’agenouillant au bord de l’eau vive pour laver son visage et ses mains encrassées et poisseuses Julyan entendit un chant aérien et éthéré qui semblait provenir des profondeurs du lac souterrain pour s’envoler vers les hauteurs de la voute rocheuse. Il questionna une fois de plus le silence, élevant la voix au dessus du tambourinement de la cascade sur l’eau de la rivière.

Julyan : «-Il y a quelqu’un ? » Mais encore une fois, seul le silence de la grotte lui répondit. Au moment où il se préparait à quitter la grotte, une main froide et humide lui attrapa la cheville ce qui eût pour effet de le faire hurler. Une tête puis un buste émergea de la surface de l’eau. Il s’agissait d’une toute jeune fille, à peine une adolescente. Elle ne devait pas avoir plus de douze ans ou treize ans, et encore. Des écailles brillantes couvraient la partie inférieur de son bassin, et à en juger par les nageoires qui émergeaient de l’eau juste derrière elle, il y avait de fortes probabilités pour qu’il s’agisse d’une sirène.

La petite sirène : «-Aidez-moi, je vous en supplie ! » Le cœur battant à tout rompre, Julyan s’étendit à plat ventre sur le sol tandis que l’enfant-sirène effrayée agrippait son pull sale de toute la force de ses petites mains. Elle portait une sorte de tunique en voile mauve qui couvrait sa poitrine et ses cheveux sombres lui cachaient le visage.

Julyan: « Qui es-tu ? Comment tu t’appelle ? Attends, je vais t’aider. » Lui dit-il en la tirant sur la berge. A l’évidence, la jeune créature semblait avoir peur du lac où elle se trouvait et ne demandait qu’à en sortir au plus vite.

La petite sirène : «-Je m’appelle Hyphialta, j’ai été offerte au docteur Faust par…..» La petite fille apeurée n’acheva jamais sa phrase, quelqu’un d’autre s’en chargea à sa place.

L’inconnu: «- …Moi ! Afin de le remercier de m’avoir rendu ma mémoire. Oui le docteur Faust a d’admirables talents qu’il a tous développés au cours de sa longue vie, entre autre la médecine…» Il sortit du néant de l’obscurité qui l’entourait et vint se placer en face de Julyan.

Julyan : «-…Et vous êtes ? » Dit le jeune homme en se préparant à la suite des évènements. Il était évident que l’homme n’allait pas en rester là.

L’inconnu: «-Adrian Leverkühn, musicien, compositeur, théologien et alchimiste moi aussi à mes heures perdues. C’est un talent que j’ai hérité de mon père...

Non Jérémie Elric n'est pas mort, loin de là, c'était ma séquence dramatique du jour. Quand à Ervig ben, c'était soit continuer à l'utiliser soit le tuer et comme j'avais promis de ne plus l'utiliser j'ai dû lui faire la peau.

Tueur de Blocks

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Message 27 Mai 2009, 13:12

MAis tu as décidé de me tué, déjà que Oméga me laisse le corps de son âme soeur a coeur, si elle aprend que j'ai touché une autre femme, elle va me flinger c'est sur. Il ne me reste qu'une solution, tous nier...
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Message 27 Mai 2009, 13:19

Hyphialta est une petite fille et toi un jeune homme, oublie-là!

Tueur de Blocks

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Message 27 Mai 2009, 13:24

ha, pour Oméga ca compte pas, je touche une fille avec le corps de YAnn, je suis officiellement mort, seul chose qui pourra me sortir d'affaire c'est si elle est en danger de mort et encore, faudra que Oméga soit de bonne humeur.... GLOUP
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Massacreur de Rampants

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Message 27 Mai 2009, 13:54

julyan a écrit:ha, pour Oméga ca compte pas, je touche une fille avec le corps de YAnn, je suis officiellement mort, seul chose qui pourra me sortir d'affaire c'est si elle est en danger de mort et encore, faudra que Oméga soit de bonne humeur.... GLOUP


La vache, cette Oméga est encore plus parano que moi! Faut le faire, quand même...
L'honneur n'a pas à être gagné, mais il ne doit jamais être perdu.

Le vrai pouvoir n'est pas de détruire, mais de créer.

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Tueur de Blocks

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Message 27 Mai 2009, 14:01

Quand on touche a Yann, c'est une furie, surtout sur la dite personne est de sexe opposé a celui de Yann...
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Massacreur de Rampants

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Message 27 Mai 2009, 14:34

Faut déjà déterminer si les sirène ont un sexe. Le bas de leur corps est celui d'un poisson. Et sachant que les poissons n'ont pas d'organes génitaux (ils se reproduisent en lâchant les gamettes dans l'eau)...
L'honneur n'a pas à être gagné, mais il ne doit jamais être perdu.

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Destructeur de Gardiens

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Message 27 Mai 2009, 17:25

bon voila ariel la petite sirene qui pointe le bout de sa nageoire,manque plus que le petit chaperon rouge et le tableau est complet...en tous cas se promet
- C'est agréable de rêver...
- Les blessures du corp ne durent qu'une vie ,celle de l'âme sont éternelles.
- La vengeance est un plat qui se mange froid et quand on est dévoré par la haine le temps ne compte plus.
- Quand l'amour tourne à l'obsession celui-ci devient destruction.
- Née pour aimer ou programmer pour haïr ? ( code tanit chapitre 47)



en se monent ma fic : mais qui a tuer Xana
prochainement ma fic : ???
pour passer le temps regardez les vidé'odds
futur carton planetaire ma fan movie : code ryoko
http://www.dailymotion.com/video/x5mpow_baryoko01_fun
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Virtualisé

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Message 27 Mai 2009, 17:52

Ou mon dieu! Mais que suis-je devenu? À moins que nous considérions la transformation élémentale possible sur Lyono, je suis mal...
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Chevaucheur de Mantas

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Message 27 Mai 2009, 21:10

Bonne nouvelle : en effet jérémie elric est vivant, la preuve il vient de parler ! XD Bon ben, trois super suite (vive les mises à jour !) je me suis bien marrer j'avoue. mais une question se pose : y'a-t-il quelqu'un de censé dans ce manoir ???
ImageImageImageImageImage

Message 28 Mai 2009, 15:13

Assis sur le rebord de la piscine rocheuse lovée dans la pierre noire aux reflets de lumière, Fleur contemplait le plafond de la grotte délicatement sculptés par l’érosion. Vaste comme une cathédrale, la caverne avait un air solennel et précieux qui cadrait fort mal avec le reste des galeries et des souterrains secrets qui composaient le réseau clandestins du Comte Pixel. Non loin de la jeune fille, Darinas était étendu à plat dos sur la dalle de pierre gravée de signes bizarre qui luisait dans la faible lueur du poignard de cristal avec des reflets nacrés. Eux aussi avait vieillis, ils avaient dorénavant des corps d’adultes, ce qui rendait la situation encore plus délicate. Le silence s’installa peu à peu, d’une manière envahissante, insupportable. Les deux jeunes gens n’avaient strictement rien à se dire, seule la cascade continuait de murmurer sa chanson sans parole pour elle-même. Au moins ils étaient propre après tout ce temps passée dans l’eau et leurs vêtement avec, même si ils n’étaient pas encore très secs. Il leur avait fallu un certain temps pour se rendre compte du pétrin où ils s’étaient fourrés, la seule pensée consolatrice en cette heure de honte, était que personne n’était au courant. Par un accord tacite, ils avaient décidé de ne garder l’un comme l’autre le silence. Pas de regrets exprimés à voix haute, pas de larmes, pas d’excuse, ils n’étaient que deux adultes irresponsables qui avaient commis une erreur et ils emporteraient leur secret dans leurs tombes respectives. S’ils avaient pu savoir alors combien de fois leur sale petit secret allait être répété à travers tout le monde virtuel ! Mais pour l’instant ils n’en savaient rien, et c’était une excellente chose. Un violent frisson secoua la colonne vertébrale de Fleur, une prémonition ? Non, elle tremblait de froid tout simplement, sans hâte comme si ne rien n’était, elle se leva et fit les cent pas dans la grotte pour se réchauffer. Elle gardait les yeux fixés sur le sol et cherchait un moyen d’effacer de sa mémoire le souvenir des dernières heures passées avec Darinas. Elle ne pourrait jamais plus le regarder en face, pire, elle ne pourrait plus jamais se regarder en face. Plus elle cherchait à oublier plus le souvenir semblait vivace dans son esprit. Elle entendit Darinas s’agiter au fond de la grotte, et se rapprocha davantage du mur gravé comme si elle voulait se fondre dans la paroi. Si elle l’avait voulu elle aurait très bien pu, mais le but n’était pas de traverser la muraille, seulement de paraître aussi insignifiant que la pierre. Pourquoi n’avait elle pas le don de devenir invisible ? Elle se reprocha de ne pas être allée au dîner de Gala, elle aurait aimé être vidée de son sang par un vampire, n’importe lequel ça n’avait aucune importance. Un appel, Darinas ne la voyant plus, essayait de savoir où elle se trouvait. Fleur resta muette et scruta les symbole gravés sur le mur afin de mieux dissimuler son trouble. Des figures géométriques et des nombres étaient gravés. Il y avait également des bas-reliefs sculptés dans la pierre. Un travail d’orfèvre, une véritable œuvre d’art….

Darinas : «-Ca t‘arrive de répondre des fois ? » Demanda le jeune homme avec colère. Mais sa compagne ne lui répondit pas. Elle gardait les yeux rivés sur le mur, bouche bée, complètement absorbée par les signes lumineux.

Fleur : «- Darinas, regarde ! Cela ne te rappelle rien ? » Lui demanda-t-elle en faisant glisser son doigt dans les rainures argentée. Il s’agissait d’un texte latin gravé dans une tablette mate encrassée de scories et encastrées dans la paroi rocheuse. Juste au-dessus un bas reliefs représentant Hermès Trismégiste luisait dans la lueur bleuâtre du poignard que Fleur tenait à la main. Le Texte disait à peu près ceci, si l’on ne tient pas compte de l’usure de la pierre et des marques laissées par le temps :
Verum, sine mendacio, certum et verissimum : quod est inferius est sicut quod est superius ; et quod est superius est sicut quod est inférius, ad perpetranda miracula rei unius. Et sicut omnes res fuerunt ab uno, meditatione unius, sic omnes res natae fuerunt ab un are, adaptatione. Pater ejus est Sol, mater ejus Luna ; portavit illud Ventus in ventre suo ; nutrix ejus Terra est. Pater omnis telesmi totius mundi est hic. Vis ejus integra est si versa fuerit in terram. Separabis terram ab igne, subtile a spisso, suaviter, cum magno ingenio. Ascendit a terra in coelum, iterumque descendit in terram, et recipit vim superiorum et inferiorum. Sic habebis gloriam totius mundi. Ideo fugiet a te omnis obscuritas. Hic est totius fortitudine fotitudo fortis ; quia vincet omnem rem subtilem, omnemque solidam penetrabit. Sic mundus crestus est. Hinc erunt adaptationes mirabiles, quarum modus est hic. Itaque vocatus sum Hermes Trismegistus, haben tres partes philosophiae totius mundi. Completum est quod dixi de operatione Solis.
Même sans être une latiniste distinguée, Fleur avait reconnu dans ces quelques lignes un des textes fondateurs de l’Alchimie, la fameuse table d’émeraudes d’Hermès Trismégiste, divinité fondatrice de l’alchimie. Mais à dire vrai, la jeune fille avait surtout remarqué un étrange symbole gravé en dessous de la Table d’Emeraude ; une médaille large comme une assiette à soupe, entourée d’un acrostiche en latin « Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem ». Dans la partie supérieure du médaillon, le soleil et la lune se déversaient dans une coupe, la coupe mercurielle entourée par quatre planètes. Au centre figuraient un anneau et le globe impérial, et en bas les sphères du ciel et de la terre. Pour finir, deux mains encadraient l’image les doigts repliés comme pour prêter serment. Cet emblème appelé Tabula Smaradigna Hermetis datait de l’age d’or de l’alchimie sur Terre, un vestige de la gloire défunte des parcelsiens. Fleur et Darinas se regardèrent longuement, perturbés par cette découverte peu banale et la même question leur trottait dans la tête : « Qui faisait de l’alchimie dans le manoir ? »

Message 28 Mai 2009, 15:14

Assis sur le rebord de la piscine rocheuse lovée dans la pierre noire aux reflets de lumière, Fleur contemplait le plafond de la grotte délicatement sculptés par l’érosion. Vaste comme une cathédrale, la caverne avait un air solennel et précieux qui cadrait fort mal avec le reste des galeries et des souterrains secrets qui composaient le réseau clandestins du Comte Pixel. Non loin de la jeune fille, Darinas était étendu à plat dos sur la dalle de pierre gravée de signes bizarre qui luisait dans la faible lueur du poignard de cristal avec des reflets nacrés. Eux aussi avait vieillis, ils avaient dorénavant des corps d’adultes, ce qui rendait la situation encore plus délicate. Le silence s’installa peu à peu, d’une manière envahissante, insupportable. Les deux jeunes gens n’avaient strictement rien à se dire, seule la cascade continuait de murmurer sa chanson sans parole pour elle-même. Au moins ils étaient propre après tout ce temps passée dans l’eau et leurs vêtement avec, même si ils n’étaient pas encore très secs. Il leur avait fallu un certain temps pour se rendre compte du pétrin où ils s’étaient fourrés, la seule pensée consolatrice en cette heure de honte, était que personne n’était au courant. Par un accord tacite, ils avaient décidé de ne garder l’un comme l’autre le silence. Pas de regrets exprimés à voix haute, pas de larmes, pas d’excuse, ils n’étaient que deux adultes irresponsables qui avaient commis une erreur et ils emporteraient leur secret dans leurs tombes respectives. S’ils avaient pu savoir alors combien de fois leur sale petit secret allait être répété à travers tout le monde virtuel ! Mais pour l’instant ils n’en savaient rien, et c’était une excellente chose. Un violent frisson secoua la colonne vertébrale de Fleur, une prémonition ? Non, elle tremblait de froid tout simplement, sans hâte comme si ne rien n’était, elle se leva et fit les cent pas dans la grotte pour se réchauffer. Elle gardait les yeux fixés sur le sol et cherchait un moyen d’effacer de sa mémoire le souvenir des dernières heures passées avec Darinas. Elle ne pourrait jamais plus le regarder en face, pire, elle ne pourrait plus jamais se regarder en face. Plus elle cherchait à oublier plus le souvenir semblait vivace dans son esprit. Elle entendit Darinas s’agiter au fond de la grotte, et se rapprocha davantage du mur gravé comme si elle voulait se fondre dans la paroi. Si elle l’avait voulu elle aurait très bien pu, mais le but n’était pas de traverser la muraille, seulement de paraître aussi insignifiant que la pierre. Pourquoi n’avait elle pas le don de devenir invisible ? Elle se reprocha de ne pas être allée au dîner de Gala, elle aurait aimé être vidée de son sang par un vampire, n’importe lequel ça n’avait aucune importance. Un appel, Darinas ne la voyant plus, essayait de savoir où elle se trouvait. Fleur resta muette et scruta les symbole gravés sur le mur afin de mieux dissimuler son trouble. Des figures géométriques et des nombres étaient gravés. Il y avait également des bas-reliefs sculptés dans la pierre. Un travail d’orfèvre, une véritable œuvre d’art….

Darinas : «-Ca t‘arrive de répondre des fois ? » Demanda le jeune homme avec colère. Mais sa compagne ne lui répondit pas. Elle gardait les yeux rivés sur le mur, bouche bée, complètement absorbée par les signes lumineux.

Fleur : «- Darinas, regarde ! Cela ne te rappelle rien ? » Lui demanda-t-elle en faisant glisser son doigt dans les rainures argentée. Il s’agissait d’un texte latin gravé dans une tablette mate encrassée de scories et encastrées dans la paroi rocheuse. Juste au-dessus un bas reliefs représentant Hermès Trismégiste luisait dans la lueur bleuâtre du poignard que Fleur tenait à la main. Le Texte disait à peu près ceci, si l’on ne tient pas compte de l’usure de la pierre et des marques laissées par le temps :

Verum, sine mendacio, certum et verissimum : quod est inferius est sicut quod est superius ; et quod est superius est sicut quod est inférius, ad perpetranda miracula rei unius. Et sicut omnes res fuerunt ab uno, meditatione unius, sic omnes res natae fuerunt ab un are, adaptatione. Pater ejus est Sol, mater ejus Luna ; portavit illud Ventus in ventre suo ; nutrix ejus Terra est. Pater omnis telesmi totius mundi est hic. Vis ejus integra est si versa fuerit in terram. Separabis terram ab igne, subtile a spisso, suaviter, cum magno ingenio. Ascendit a terra in coelum, iterumque descendit in terram, et recipit vim superiorum et inferiorum. Sic habebis gloriam totius mundi. Ideo fugiet a te omnis obscuritas. Hic est totius fortitudine fotitudo fortis ; quia vincet omnem rem subtilem, omnemque solidam penetrabit. Sic mundus crestus est. Hinc erunt adaptationes mirabiles, quarum modus est hic. Itaque vocatus sum Hermes Trismegistus, haben tres partes philosophiae totius mundi. Completum est quod dixi de operatione Solis.

Même sans être une latiniste distinguée, Fleur avait reconnu dans ces quelques lignes un des textes fondateurs de l’Alchimie, la fameuse table d’émeraudes d’Hermès Trismégiste, divinité fondatrice de l’alchimie. Mais à dire vrai, la jeune fille avait surtout remarqué un étrange symbole gravé en dessous de la Table d’Emeraude ; une médaille large comme une assiette à soupe, entourée d’un acrostiche en latin « Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem ». Dans la partie supérieure du médaillon, le soleil et la lune se déversaient dans une coupe, la coupe mercurielle entourée par quatre planètes. Au centre figuraient un anneau et le globe impérial, et en bas les sphères du ciel et de la terre. Pour finir, deux mains encadraient l’image les doigts repliés comme pour prêter serment. Cet emblème appelé Tabula Smaradigna Hermetis datait de l’age d’or de l’alchimie sur Terre, un vestige de la gloire défunte des parcelsiens. Fleur et Darinas se regardèrent longuement, perturbés par cette découverte peu banale et la même question leur trottait dans la tête : « Qui faisait de l’alchimie dans le manoir ? »
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Massacreur de Rampants

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Message 28 Mai 2009, 15:26

Allons, bon, de l'alchimie, à présent. Vraiment, ça devient de plus en plus intéressant...

Mis à part le double-post, qui est naturellement un accident, rien à dire niveau critique.

Encore une fois, j'espère que ce vieillissement est réversible. Je déteste être un adulte.
L'honneur n'a pas à être gagné, mais il ne doit jamais être perdu.

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Tueur de Blocks

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Message 28 Mai 2009, 17:01

t'en fais pas, bientot tu rajeuniras et ce jour la j'aurais le pouvoir


NIAK NIAK NIAK^^
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Massacreur de Rampants

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Message 28 Mai 2009, 17:08

Allons, bon... qu'est-ce qu'il sort, l'autre ? Est-ce que ça a un rapport avec ton pseudo-seigneur démoniaque encapé ?

Si c'est ce que je pense, non merci : le sang de démon est une source trop coûteuse à mon goût...
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Message 29 Mai 2009, 17:51

Julyan fixa longuement le nouveau venu. Il était grand et mince, ses traits osseux, son teint clair et surtout son patronyme trahissaient ses origines allemandes. Il portait un vieux costume de velours vert râpé qui avait connu des jours meilleurs, mais tout le reste de sa personne était impeccablement soigné, son rasage était impeccable, ses cheveux lisses soigneusement peignés et les ongles de ses mains étaient soigneusement taillés. Plus Julyan fixait Adrian et plus il se sentait mal à l’aise, il peinait à soutenir son regard, un regard ardent brûlant le feu d’Hadès dans deux billes d’un bleu pâle où scintillait une pupille noire. Adrian Leverkhün marchait vers lui d’un pas menaçant et le jeune homme devait lutter avec lui-même pour ne pas prendre la fuite devant ce fou aux yeux de glace. De toute manière, fuir était impossible, car la petite sirène terrifiée lui enserrait les genoux de ses petits bras en sanglotant doucement dans ses jambes. Elle était toute recroquevillée sur elle-même et sa nageoire dégoulinante d’eau trempait le sol de pierre noire.
Adrian Leverkhün : «-Oui mon père, eût bien avant moi le goût de la spéculatoire. Il se plaisait à étudier les amides et autres curiosités de la nature, les lépidoptères exotiques et la faune des mers. Au prix de sa vie il s’adonna à des pratiques plus ou moins occultes mais ce n’est rien à côté de ce que moi, Adrian Leverkhün j’ai accompli de mon vivant. Car l’âge d’or de l’alchimie s’est éteint depuis bien longtemps et un même la flamme du phoenix ne saurait la rallumer. J’aurais voulu naître et vivre dans cette époque bénie où les fourneaux des cuisines et autres athanors servait de creuset puis d’écrin à la pierre philosophale et à l’élixir de longue vie. Mais j’ai vécu à l’époque des grands savants qui se pensaient né avec la science infuse, des scientifiques arrogants qui balayaient d’un revers de main la sagesse universelle des anciens. Pour exercer mon art, j’ai dû accepter un pacte infâme avec le Kaiser, je l’ai emmené ici par mes propres moyens et il n’a jamais pris la peine de récompenser mes mérites à leur juste valeur. Il m’a chassé de son dominion comme un chien, sans même me laisser le temps de préparer mon départ. Il m’a abandonné la chétive et pitoyable créature qui pleurniche dans tes jambes, dit-il en pointant un doigt accusateur sur Hyphialta, et m’a ordonné de quitter les lieux ! J’ai manqué mourir mais je tiens ma revanche à présent et tu vas m’aider à l’accomplir…. »

Sur le parquet ciré de la salle de bal, violemment éclairée par les lustres de verre, Maeva et Dorian dansaient au son du vieux gramophone dont le son était étonnamment clair, c’était un tango, Por una Cabeza disait la pochette cartonnée du disque. Ils avaient fatigués tous les autres danseurs, la comtesse s’était retirée dans son boudoir accompagnée par le docteur Cullen, Xana et Typy avaient eux aussi pris la poudre d’escampette, quand à Edward, il venait d’emmener Maggie faire un tour au bord du Lac. La neige et la glace avait fondu au cours du dîner. Le temps dans sa course folle avait chassé l’hiver afin de faire place au printemps, puis à l’été. La température ne cessait de s’adoucir et Maeva sentait sa tête tourner au moins aussi vite que l’étrange planète virtuelle où elle se trouvait. Du côté du bar, Julien Dupont et Général Xana, finissaient les bouteilles d’alcool en compagnie du vampire malchanceux, ravi d’avoir un peu de compagnie. Vodka, gin tonic, whiskey, bière blonde, bière brune, rhum ambré, rhum blanc, rhum brun, cognac, punch coco et Madère; pas une bouteille n’avait échappé aux joyeux fêtards. C’est alors qu’arriva un Xana quelque peu mélancolique. Il avait quitté la fête en compagnie de Typy sans que les lyoko-guerriers ne se posent trop de questions. Mais à présent que l’alcool leur avait délié la langue…
« -Alors Xana qu’est ce que tu as fait-hic- de ta jolie fi-fiancée ? » demanda un Julien Dupont très éméché.
Xana : «-Ma fiancé s’est trompée de bras elle est tombée dans ceux de Morphée, allez servez moi un verre les gars j’en ai besoin. »
Général Xana : «-Je bois-hic- z’aux Roméo dont les z’ Juliettes restent-hic- évvillée-hic- vévé-hic-‘vec les yeux ouverts.» Aussitôt dit aussitôt fait, adieu vodka !
C’est alors que la comtesse Sim-one fit son apparition tel un lys immaculé, toute raide dans la longue robe de dentelle blanche qu’elle avait passé en quittant la soirée.
La Comtesse Sim-One : «-Si j’avais su que l’Elixir Danois les rendraient aussi bruyant je serais rentrée chez moi. » Fit-t-elle remarquer au docteur Cullen d’un ton acerbe.
C’est alors que le vampire malchanceux leva son verre en direction de la vénéneuse créature : « A la santé de la plus belle créature qui ait-hic-habité ce-hic- main noire, oh par-hic-don, manoir. »
La comtesse Sim-One : «-Vous êtes saoul, messieurs je crois que ma présence ici est déplacée. » Et sans un mot de plus, elle leur tourna le dos et retourna dans son boudoir, Carlisle sur ses talons. Il n’avait pas quitté son smoking et jeta un regard amusé aux quatres soulards.
Le vampire malchanceux : « -Sim-Oneeuh je vous aimeeeeeeuuuuhh !!! » Brailla le vampire malchanceux en guise d’adieu. Puis il se jeta à genoux devant la place que la comtesse venait de quitter et déclama d’une voix théâtrale. «J’aperçois votre robe blanche dans la chaleur d’été, je ne suis qu’une ombre et vous qu’une clarté ! »
Général Xana : «-Un peu de dignité-hic-mon vieux-hic ! Nous somme-hic-des vampic-hic-pires-respec-hic-tables ! Quand-hic- même ! »
Xana : «-J’ai dû louper un épisode là. Dis-moi, depuis quand tu es devenu un vampire Richard? »
Général Xana : «-C’est une hic-cellente question-hic ! J’ n’en sais rien moi-hic- même ! La z’eule chose qui est chure-hic-c’est qu’on est tous dans le même bat-hic-teau. A la santé-hic-du général vamp-hic-ires ! »
Julien Dupont (il chante) : «-C’est un trois mats-hic- fin comme un oiz’-hic-eau !
Hic et ho ! Santi-hic-eau, pardon Santi-hic-y’ano…. »
Xana : «-Ferme-là ! Avant qu’il ne repleuve… »
Julien Dupont : «-Y’en a marre-hic-que tu nous donne-hic-des ordres-hic-sans arrêt ! T’es pas-hic-l’chef ici»
Général Xana (il chante): «-Je m’appelle Zang-hic-Zangra….c’était quoi-hic-après ? »
Le vampire malchanceux : « -A un moment il y a un truc-hic-du genre, (il chante) et j’attends l’ennemi qui monte la colline et me fera héros ‘fin j’crois…. »
Général Xana (il braille) : «-Elle me parle d’amour-hic- et moi de mes chevaux…. »
Le vampire malchanceux : «-Bou-hou-hou-hic-je suis malheureux ! »
Général Xana : «-A qui le d-d-hic-dit-tu ? »
Xana : «-Pourquoi ? Pourquoi Moi ? » Le majordome qui était derrière la chaise du comte Pixel avança dans lumière, Général Xana pointa un doit pas très précis en direction du nouvel arrivant en cherchant ses mots..
Le majordome du Comte Pixel : «-Du calme Xana le monde ne tourne pas qu’autour de toi. »
Xana : «-J’ai déjà vu ta sale gueule de rat crevé quelque part, toi ! Attends que je te remette mon gars, ça va pas barder-hic-tarder. »
Le majordome du Comte Pixel : «-Vu ton taux d’alcoolémie je doute que tu puisses faire fonctionner tes pauvres neurones imbibés d’alcool sans mettre le feu au pois chiche qui grelotte dans ton crâne ».
Xana : «-Répète ça pour voir…. »
Général Xana : «-Ch’a y est, ch’sais qui c’est ! Ch’est le jamordomme-hic-non, le marjodomme-hic-ch’est pas ça non plus. Ch’est le marchand d’homme, le, oh et puis-hic-flûte- le major-chose d’Ervig, c’est lui je l’aurai-hic-reconnu-hic-entre mille ! »
Xana : «-Alors ça pour une surprise ! Vladek !T’as r’t’ourné ta veste mon gars ? Les rats quittent le navire en détresse on dirait. »
Vladek : «-Un peu comme toi avec cette bande d’abrutit. Tu es un opportuniste Xana, mais pourquoi faut il toujours que tu choisisses le camp des perdants ? »
Xana : «-Des perdants ? J’savais bien qu’y s’passait des choses zar’bs dans ce manoir. Alors c’est quoi le plan ? Dis-moi, Ervig t’as envoyé verser de la mort-au-rat dans le café de Pixel ? » Hector Megawatt, ex-majordome du comte Pixel passé au service de la Comtesse Sim-one cru bon de rectifier.
Hector Megawatt : «-Sa Saigneurie ne boit jamais de café, ce breuvage nuit à la qualité de son sommeil ce qui affecte sa concentration, déclara-t-il d’un ton aussi ampoulé que ses manières, une tisane de verveine en revanche…. »
Général Xana : «-Comment ça-hic-pas d’café ? Pas étonnant que ce ty-hic-tic ? Pardon-type-soit pas fichu d’garder l’contôle sur son-hic-territoire, y’vit’comme un légume-hic-d’la verveine-hic-et pourquoi pas-hic- du petit lait ? »
Hector Megawatt : «-Le Comte est, hélas, sujet à une intolérance au lactose depuis sa plus tendre enfance, il n’a jamais bu de lait de sa vie. »
Julien Dupont : «-Pas ‘tonnant-hic-qu’y soit si p’tit-hic-ce pauv’ môme n’a j’mais bu de lait ! (il chante, enfin si on peut appeler ça chanter) Hic ! Ch’est à boire, à boire, à boire-hic-c’est à boire qu’y nous faut-hic-ho-ho-ho ! Hector Megawatt sortit un paire de boules Quies de la poche intérieur droite de son veston et se les enfonça aussitôt dans les oreilles.
Hector Megawatt : «-Bon, je crois que je vais aller faire ce café, avant d’avoir deux ou trois cas de coma éthylique sur les bras. »
Le vampire malchanceux : «-Allons Hector, détends-toi mon vieux-hic-travailler dans c’manoir c’est p’tèt pas l’Nirvana-hic-mais ce n’est pas la mer à boire-hic-non plus ! »
Vladek : «-Ouais, à ta santé ! » grommela le majordome avec une expression qui en disait long sur les sentiments qu’il nourrissait à l’égard de ses employeurs. Et il déboucha une bouteille de Cognac qu’il se fit un devoir de vider consciencieusement.
Hector Megawatt (retirant les boules Quiès de ses oreilles) : «-Tu disais ? » Pour toute réponse, le vampire malchanceux lui colla un verre de scotch sous le nez que le majordome avala d’une traite sans sourciller.
Julien Dupont : «-Et ben-hic-mon gars ! T’as une-hic-sacrée descente ! Où c’est qu’c’est qu’t’as appris-hic-à boire-hic-c-c-comme ça ? »
Vladek: «-C’est une question d’habitude-hic-mon vieux. Sim-one et son moutard sont p’t’êt empoisonnant mais z’ont une d’ces caves ! C’est l’paradis des alcolos. Encore que la qualité baisse du côté du whiskey j’trouve…»
Hector Megawatt : «-Mais non il est délicieux ce whiskey, comme d’habitude. »
Julien Dupont : «-Il a l’air super vot’-hic-job les mecs ! Ou qu’c’est qu’on s’inscrit-hic- pour avoir un boulot dans ce-hic-bazar ? »
Vladek : «-C’est un pote des alcooliques anonymes qui m’la dégoté, un certain Archibald-hic-un capitaine de cargo d’la mer numérique. La p’r’mière fois qu’j’l’ai vu m’a d’mandé pourquoi-hic-j’buvais, et j’lui ai r’pondu-hic-que j’buvais pour oublier et qu’souvent j’oubliais d’arrêter. Et t’sais qu’ma répondu ? Hic ! »
Xana : «-Hic ? »
Vladek : «-Non pas hic-hic- m’as dit : « mon grand-hic-si tu t’fais embaucher au manoir-hic-c’est pas d’boire qu’t’oublira d’arrêter-hic-c’est qu’un jour as pu-hic-être sobre ! »
Julien Dupont : « Et pourquoi-hic-est-ce que tu-hic-buvais ? T’la oublié ça-hic-aussi ?
Vladek : «-Ma première-hic-bouteille de Madère, j’la vidée-hic-quand mon ancien patron s’est fait-hic-zigouiller par les mômes d’Fantasia. Z’y sont pas-hic-allés d’main mortes les bâtards ! »
Xana : «-C’est ton boss-hic-qu’était un bâtard ! »
Julien Dupont : «-Qui ? Ervig ? »
Général Xana : «-Ouais, c’est ça tout juste, Erv-hic-Ervig. C’d’notorété pulbique, non..notiroté,… »
Hector Megawatt : «-Notoriété publique ? »
Général Xana : « C’est ça, qu’Ervig n’était pas-hic-un enfant létigime, légitile…légal quoi. Les Chroniques Stanislasiennes on fait-hic-un papier là-d’sus une fois, le lendemain Vivi les avait tous-hic-envoyé au goulag de Fantasia. »
Julien Dupont (il chante) : «-Vivi est mort ! Vive Vivi ! »
Xana, Général Xana, le vampire malchanceux, Hector Megawatt& Vladek (en chœur) : « -La ferme ! »

Sur la pointe des pieds, Maggaelita couru sur le ponton qui menait jusqu’au bord du Lac. La nuit était chaude, incroyablement chaude après ce brusque hiver en début de soirée. Arrivée au bord, elle fut prise de l’irrésistible envie de plonger ses pieds dans l’eau fraiche. L’adolescente retira ses ballerines, des ballerines roses parsemées de perles multicolores et laissa ses jambes glisser dans l’onde noire. Elle ne réalisa pas tout de suite ce qu’elle était en train de faire, et quand ce fut le cas, la jeune fille se sentait si bien qu’il lui semblait inopportun de se tracasser pour des broutilles pareilles. Elle sentit une brise derrière son cou, et su qu’Edward, qui l’avait abandonnée quelques instant plus tôt, était revenu la voir. Maggaelita tourna la tète et sourit : il était debout à côté d’elle et la regardait d’un air quelque peu intrigué.
Edward : «-Mais qu’est ce que tu as donc fait à tes cheveux, Maggie ? »
Maggaelita : «-Moi ? Absolument rien ! Pourquoi ? » Edward sourit à son tour et glissa ses doigts dans les cheveux de Marine.
Edward : «-Quand je suis venu dans ta chambre, ils étaient roses, pendant le dîner ils ont virés au roux et maintenant ils sont doré, demain ils seront sans doute blond platine ou carrément blanc ! » Saisie, Maggie contemplait ses cheveux avec angoisse et effroi.
Maggaelita : «-J’espère bien que non ! Tu m’imagine avec des cheveux blancs ! Mais qu’est ce qui m’arrive ? »
Edward : «-Le temps à perdu les pédales, les saisons changent toutes les heures, les aiguilles des horloges tournent à toutes vitesse, Toi tes amis vous poussez comme des champignons….Je ne sais pas ce qui se passe, je n’avais jamais vu une chose pareille auparavant. »
Maggaelita : «-Et pourtant…tu n’as pas changé, d’aucune manière. »
Edward : «-Je suis un vampire par conséquent je ne vieillis pas. Cela dit, moi aussi j’ai été affecté par…je crois que ce monde à cessé d’être virtuel Maggie.»
Maggaelita : «-Que veux-tu dire ?»
Edward : «-Dans le monde « réel » je ne me nourris pas, c'est-à-dire pas comme les humains. Manger de la nourriture, des pâtes, des légumes…ça revint à manger de la terre pour moi. »
Maggaelita : «-Je sais…mais ici c’est différent, non ? »
Edward : «-Effectivement, poursuit-il d’un air quelque peu embarrassé, dans le monde virtuel, je peux faire semblant de manger de la nourriture humaine, je peux faire semblant de dormir comme une sorte de simulation ou je serais à nouveau un être humain…. »
Maggaelita : «-Et… ? » L’encouragea gentiment sa compagne.
Edward : «-J’ai eu l’impression de manger de la terre pendant le dîner, je me suis forcé à tout avaler, mais je peux t’assurer que c’était infect pour moi. Je viens de faire part de ce que j’ai ressenti à Carlisle et il m’a confié que la même chose s’était produite dans son cas. «
Maggaelita : «-Oh…. »
Edward : «-Oh ? Mais encore ? »
Maggaelita : «-Tu ne va pas t’en aller à cause de ça, dit ? Elle venait de remarque qu’Edward avait changé de vêtements. Il avait abandonné son smoking au profit d’une tenue plus décontractée….pour s’en aller loin d’elle ? S’enfuir pour la protéger, pour éviter de la mordre et de la vider de son sang avant même de s’en rendre compte? Ce soupçon lui était insupportable, il fallait qu’elle en ait le cœur net.
Edward : «-Je dois avouer que si la Comtesse n’était pas dans les parages, c’est probablement ce que j’aurais fait. »
Maggaelita : «-Et bien merci madame la comtesse, qu’est ce que tu as l’intention de faire dis-moi ? Je sais que tu as une idée derrière la tête. »
Edward : « -Liriez-vous dans mes pensées mademoiselle ? »
Maggaelita : «-Ce n’est pas dans tes pensée que je le lis, c’est dans tes yeux. A quoi tu pense ?»
Edward : «-Il faut absolument que nous partions d’ici. Je te ramènerais sur Lyoko et tu pourras rentrer chez toi, sur Terre. »
Maggaelita : «-Je ne rentrerais pas sans toi ! De toute manière tu ne peux pas rester ici ! Ils sont tous cinglés dans ce manoir ! »
Edward : «-J’ai quitté la Terre parce que j’y étais une menace, un prédateur. Ici je ne fais de mal à personne, je me nourris d’onde et de lumière, et en plus j’ai l’impression d’être humain. Même si ce n’est qu’une illusion, c’est la meilleur chose qui m’était arrivée avant toi. Ta place est sur Terre Mag, pas avec ces loustics complètement barjots et assoiffés de pouvoir !» Marine sursauta comme si on l’avait pincée, la diatribe d’Edward venait de lui rappeler ce qu’elle avait vu dans le miroir juste après qu’il l’eût laissée dans sa chambre en compagnie de Typy et Maeva. Sa réaction n’échappa pas à l’œil de lynx d’Edward. « Qu’est ce qui se passe? « Lui demanda-t-il d’un air presque inquiet. Aussitôt Marine lui rapporta presque mot pour mot la crise de la Comtesse Sim-One qu’elle avait surprit dans le miroir. Le récit plongea Edward dans un long silence chargé de nuages, que la jeune fille n’osa pas rompre de peur de troubler sa méditation, du moins tant qu’elle pu le supporter.
Maggaelita : «-As-tu une idée de qui la Comtesse pouvait bien parler ? Demanda-t-elle à brûle pourpoint. Edward soupira et s’assit tout près d’elle.
Edward : «-As-tu déjà entendu parler d’un certain docteur Faust ? »
Maggaelita : «-Cela me dit vaguement quelque chose, oui, il s’agit d’une vieille légende allemande. Il n’y aurait pas une histoire de pacte avec le diable là-dedans, par hasard ? »
Edward : «-Si, sauf que ce n’est pas exactement une légende, le docteur Faust existe dans le monde virtuel, et il vit ici même, au manoir. Il est dit que le Docteur Faust était un alchimiste très doué du XVIe siècle. Grâce à ce pacte avec Méphistophélès, il acquit des connaissances et des pouvoirs hors du commun ; il conçu la première pierre philosophale, découvrit la fontaine de jouvence, fabriqua l’élixir de longue vie ainsi que la panacée. Plus tard, Méphistophélès lui offrit Hélène de Troie, car les Anciens disaient qu’elle était la plus belle femme du monde et elle lui donna un fils, un sale môme arrogant et prétentieux avec des ailes dans le dos qu’ils ont appelés Euphorion. Celui-là s’est toujours très bien entendu avec Icare, jusqu’aux jours où ayant fait une énième ânerie, les Kals les bannirent dans la cinquième dimension en compagnie d’Hélène et de Faust. Toutefois, ils n’ont pas été suffisament vigilant et Faust parvint à s’échapper de la cinquième dimension. Il voulait retourner sur Terre, mais les Kals surveillaient toutes les portails menant à la ta planète et Faust se retrouva bloqué dans le passage. Il y resta coincé depuis lors jusqu’à aujourd’hui. Il a sans doute vu toutes les I.A comme Xana et tant d’autre croître et se développer, il aurait très bien pu prendre le contrôle du passage et régner sur toutes les créatures virtuelles cela dit, je pense qu’il craignait que les Kals ne le repère et ne le renvoie dans sa prison. »
Maggaelita : «-Je ne sais pas si rester ici c’est mieux ! »
Edward : «-ll faut croire que si. Pendant des années j’ai attendu qu’il réagisse, trouve une solution quelconque pour se sortir de cette impasse…mais il n’a jamais rien fait. Aucun projet d’évasion ou de vengeance. Sim-one le traîte comme son esclave, Pixel comme un larbin et lui il plu es très ie l’échine. J’avoue que son attitude m’échappe quelque fois.»
Maggaelita : « -Et tu crois que c’est de lui dont Sim-one parlait ? C’est étrange, à t’entendre, il n’a pas l’air bien dangereux et quand la comtesse parlait de cet homme….c’est comme si elle craignait de prononcer son nom. »
Edward : «-Tu es très perspicace Maggie. Effectivement, ce n’est pas du docteur Henri Faust qu’il s’agit en l’occurrence c’est de quelqu’un d’autre. Quelqu’un dont la comtesse a peur comme tu as pu le constater. »
Maggaelita : «-Et qui est cette personne ? »
Edward : «-Il s’agit d’un certain Adrian Leverkhün. Un jeune homme qui avait tout pour plaire. Il était très séduisant et extrêmement intelligent. En outre, la nature l’avait dotée d’une ambition sans limite, ce fut cette dernière qui causa sa perte. Adrian était musicien, alchimiste et mathématiciens. Bien sûr il avait d’autres talents mais ces trois là furent sans doute les seuls qu’il ait vraiment développés. Notamment il allia son génie des mathématiques et son génie musical afin de mettre au point une nouvelle « sorte » de musique : le dodécaphonisme. Il modifia le vocable musical en douze tons de manière à pouvoir les utiliser non seulement sous sa forme fondamentale, mais également à les utiliser de façon à ce que chacun des intervalles musicaux soit remplacé par le mouvement contraire. De plus, la figure pouvait commencer par la dernière note et se terminer par la première, puis aussi renverser cette forme dans l’autre sens. Tu as alors quatre mode qui à leur tour se laissent transposer sur tous les douze degrés de l’échelle chromatique, en sorte que tu disposes donc d’un choix de quarante-huit formes différentes pour une composition, sans parler des autres jeux de variations qui peuvent s’offrir. C’est ce que l’on appelle aussi la musique sérielle car une composition peut aussi employer deux série ou davantage, comme matériau initial, à la façon de la double ou triple fugue. L’élément décisif, c’est que chaque note qui s’y trouve sans exception, a sa place fixe dans la série ou ses dérivés, tu me suis ? » Il avait dit tout cela d’une traite, avec la maîtrise d’un conférencier en musicologie, alors que Marine avait décroché dès la deuxième phrase.
Maggaelita : «-Mais bien sûr ! Où veux tu que j’aille ? » Même si Edward ne pouvait pas lire les pensées de Maggaelita, l’ironie dela jeune fille était suffisamment évidente pour ne pas passer à côté. Edward retourna immédiatement à des notions plus terre à terre.
Edward : «-Toujours est-il que le docteur Leverkhün était un génie universel, aussi lorsque Ervig Von Wolfenstein, Kaiser de Stanislasie découvrit la stèle d’Armani, il la lui confia afin qu’il l’étudie et parvienne à en découvrir le fonctionnement. Il s’agissait d’un artefact très ancien permettant d’accéder à des dimensions supérieures…sauf que Leverkhün ne réussit qu’a moitié à la faire fonctionner et il se retrouva coincé dans le passage avec Ervig et toute sa clique. Ervig, bien entendu voulait le punir de son échec et Leverkün fut contraint d’errer dans le passage durant de longues années. Jusqu’au jour où Faust le recueillit et le soigna. Il le présenta à la Comtesse Sim-One qui se sentait déjà très seule, elle venait de perdre son époux, le défunt Comte Octet et son fils n’était encore qu’un petit garçon. Adrian parvint à conquérir le cœur de la Comtesse et très vite ils devinrent amant (tu sais comment elle est). Adrian se mit en tête de renverser le Kaiser, et ce fut lui qui monta la tête de Sim-One contre Ervig. Il voulait absolument se venger de l’humiliation qu’il lui avait fait subir. Jusqu’au jour où Sim-One se rendit compte qu’Adrian n’avait aucune limite, qu’il devenait complètement fou et ne reculait, en règle générale, à rien pour parvenir à ses fins. » Edward déglutit et marqua une pause.
Maggaelita : «-Et donc ? Qu’est ce qu’elle a fait ? »
Edward : «-Elle l’a empoisonné ! »
Maggaelita : «-Non ! »
Edward : «-Honnêtement, Adrian était un grand malade. Je m’étonne même qu’elle ait supporté ses délires aussi longtemps. Carlisle m’a dit une fois qu’Adrian…enfin bref, Sim-One était vraiment accro à lui, elle ne pouvait pas s’en passer, je ne sais pas si il la droguait ou si elle était juste fascinée par sa personnalité ou son caractère, je n’étais pas là à l’époque, c’est le vampire malchanceux qui m’a tout raconté. »
Maggaelita : «-Et tu lui fais confiance ? «
Edward : «-N’oublie pas que je peux fouiller dans le crâne de la plupart des occupants de ce manoir… »
Maggaelita : « Excepté le mien. »
Edward : « Excepté le tien. » Il la prit par les épaules et l’attira contre lui. Enfouissant son visage dans son cou, il respira son odeur à plein poumon comme on respire le parfum d’une rose. Maggaelita réprima un rire nerveux et revint à leur conversation sans pour autant se dégager de son étreinte. Elle voulait simplement connaître le fin mot de cette histoire.
Maggaelita : «-Et puis, qu’est ce qui s’est passé d’autre ? Si elle l’a empoisonné il est mort et voilà tout ! »
Edward : «-C’est là qu’est l’os ! Adrian n’est pas mort. Il est simplement tombé dans le coma et quand il s’est réveillé, il avait perdu la mémoire. Sim-One en a profité pour le mettre dehors. Elle n’avait pas le courage d’essayer de le tuer une seconde fois. Or il y a peu de temps j’ai surpris Adrian en train de roder dans les souterrains ainsi qu’aux abords du manoir, il avait l’air d’avoir retrouvé tout ses esprits. Quand j’ai fait part de ma rencontre à la Comtesse elle a piqué une crise de nerfs, un peu dans le genre de celle que tu as surprise cet après-midi mais beaucoup plus longue. Elle m’a ordonné de le tenir à distance du manoir mais je n’y suis jamais parvenu, Adrian a plus d’un tour dans son sac, il trouve toujours un moyen pour me filer entre les doigts. J’ignore dans quelle circonstances il a retrouvé la mémoire mais Carlisle soupçonne Faust de ne pas être étranger à toute cette affaire, il a toujours été très doué le vieux. En tout cas, la récente crise de nerfs de cette chère Sim-one me confirme ce que je soupçonnais depuis longtemps : en dépit de Dorian, elle ne s’est jamais complètement remise de sa rupture avec Carlisle.»

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Message 29 Mai 2009, 18:47

Je n'est rien dire pour l'instant mais si ce pseudo alchimiste cherche la baston, il a interret a avoir une bonne mutuelle parce que ca va lui couté cher en dentiste.

Je garde un atout dans mon jeu, une carte bien plus forte que la transformation de monster punk... Mais je n'en dirais pas plus je veux voir comment cela va se dérouler, seulement si ca tourne mal j'utiliserais mon joker^^.
fiction en cour: le général de x.a.n.a
http://yumi2004.fr/forum/viewtopic.php?p=228981#228981
pourquoi ne pas passer la voir et laisser un petit com^^
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Chevaucheur de Mantas

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Localisation: En train de manger des pommes

Message 29 Mai 2009, 19:00

Ah non mais bravo ! Tout le monde bourré youou ! Par contre... Ouais, en effet j'ai comme l'impression qu'il va falloir qu'on quitte le manoir en vitesse, parce que si on continu comme ça on va vite mourir de vieillesse ! :pale: :shock:
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