Initié
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Inscription: 23 Mar 2018, 00:09
Des nombrils et des ventres (12 ans et plus)
Cela fait maintenant un mois que les lyoko-guerriers avaient éteint le supercalculateur et repris leur vie normale. Ulrich était rendu plus grand que Sissi et autant que Yumi. Odd et Jérémie avaient grandi jusqu'à atteindre une taille commune. Ils dépassaient Aélita, mais demeuraient plus petits qu'Ulrich. Odd et Aélita avaient également changé de style vestimentaire : Odd portait son t-shirt violet d'éducation physique avec un sweat blanc gris, aux manches retroussées, par-dessus, ainsi qu'un jean noir affublé d'une ceinture de cuir couleur café et des baskets blancs oranges ; Aélita portait un t-shirt rouge, sans sweat, et un jean brun affublé d'une ceinture de cuir bleu ciel, ainsi que des chaussures vertes fluo. Jérémie, quant à lui, alternait son haut entre son chandail brun habituel et une chemise blanc carreauté à manches courtes. Ulrich et Yumi conservaient chacun leurs tenues respectives (de la saison 4).
Ulrich, hanté par les évènements de la saison 2 impliquant William, n'en peut plus du copains et c'est tout et décide d'inviter Yumi à la piscine, qui accepte. Rendus là-bas, la Japonaise remarque la tête bizarre d'Ulrich.
Yumi : Ça va, Ulrich ?
Ulrich : Ouais, ouais. Ça va.
Ils virent William apparaître devant eux.
William : Salut Yumi et Ulrich.
Y : Que veux-tu, William ?
W : Je dois vous avouer que je sais nager en réalité. J'ai insinué de pas le savoir parce que je me sentais mal pour Ulrich.
U : Pourquoi ?
W : Lorsque Jim t'a fait le bouch...
U : Oh s.v.p. ! Ne le mentionne pas !
W : En tout cas, tu crois que j'ai pas un grand cœur ?
U : OK, c'est bon ! J'ai compris !
W : Aussi, je suis un peu gêné quand je suis torse nu. Ulrich a plus de muscles de moi.
U : C'est un compliment, ça ! Merci !
W : En plus, j'ai l'impression d'avoir des hanches de fille.
Ulrich et Yumi pouffent de rire.
Y continuant de rire : Voyons, William. Elles sont seulement un peu larges. Rien de plus.
W : Mouais. Je vous laisse.
U : D'accord.
Ulrich décide de faire un plongeon de la même altitude que la dernière fois, mais il se contrôle. Yumi a demandé à Jim, présent, de la laisser faire le bouche-à-bouche elle-même pour ne pas l'humilier. Ulrich laissa son vertige de côté et plongea. Pas de flat. Impeccable. Il fut lui-même surpris comme les autres. Yumi l'aida à sortir.
Y : Tu étais super. Mieux que William.
U : Merci, Yumi.
Il embrasse la jeune fille sur la joue qui rougit.
W : Euh... Je suis juste ici.
Y : Oh allons. C'est seulement un bisou d'amitié.
U vexé : Mouais. Un bisou d'amitié.
Y : Maintenant, à mon tour.
Yumi se précipita sur le même plongeoir. Alors qu'elle s'apprête à plonger, Johnny arrive par-derrière.
Johnny : Salut Yumi.
Y surprise : Hein ?
Mais la jeune fille perd pied et subit un flat sur le ventre. Ulrich s'empresse de sortir la Japonaise de l'eau. Et le moment tant attendu pour lui arrive. Il va poser ses lèvres sur celles de Yumi. Et Jim ne vient pas interférer.
Sissi arrivant : Oh non Ulrich ! N'y pense même pas !
Mais le concerné ne l'écoute pas. Il fait le bouche-à-bouche à sa geisha. Celle-ci se réveilla et remercia Ulrich d'un câlin.
U : Maintenant, on est quittes.
Jim : En fait, pas tout à fait. Elle n'a pas subi MON bouche-à-bouche et j'essaye d'équilibrer.
U et Y : Jim, non !
Jim : Désolé, mais il le faut.
Le professeur fait le bouche-à-bouche à la jeune fille qui en devient traumatisée. Ulrich la réconforte.
Jim : Tiens, j'y pense. Dunbar était là aussi et doit subir la même chose.
W : Quoi ?? NON !
Mais le surveillant se met à le poursuivre ainsi que Sissi.
Jim : Allez ! Venez ceux qu'on appelle les « pots de colle » !
W et Sissi : NOOON !
Mais Yumi n'est pas plus consolée. Ulrich l'embrasse pour lui faire changer d'air... ou d'haleine.
Y : Merci, Ulrich. Tes lèvres sont plus agréables à embrasser que celles de Jim.
U : Yumi. Je voudrais te dire quelque chose.
Y : Quoi donc ?
U : Je t'aime.
Il l'avait enfin dit. Yumi fut aux anges. Elle embrassa à nouveau le beau samouraï qu'elle aimait depuis longtemps. Jim épargna ce spectacle à William et Sissi en les poursuivant.
Aujourd'hui, c'était un autre apprentissage des codes de la route. Cette fois-ci, il était hors de question pour Ulrich d'échouer.
Jim : Stern ! C'est vous qui commencez.
U : OK.
Il entra dans le car.
U à lui-même : Allez, je me concentre.
À la surprise de tous, et de lui-même, il avait réussi l'apprentissage.
U : Est-ce c'est un rêve ou j'ai vraiment réussi ?
O d'un ton comique : C'est un rêve et tu vas te réveiller après cent ans de coma.
U : QUOI ?!?
J : Non, il te charrie. Tu as réussi impeccablement.
U : Ouais ! J'ai réussi ! T'entends ça, William ?
William assis dans les estrades : Oui, mais il n'y a pas de quoi se vanter.
Aélita fut la suivante, elle échoua étrangement.
A : Mais qu'est-ce que ? T'y crois pas ! Je suis nulle.
J : Ce n'est pas grave, Aélita. Ce qui compte, c'est d'avoir essayé.
U : Si ça peut te consoler, j'aurais préféré que ce soit William qui aille un résultat aussi désastreux.
A : Merci, Jérémie. Et Ulrich aussi.
Les deux amoureux (Jérémie et Aélita) s'enlacent. Ulrich, quant à lui, veut être sûr que Yumi l'aime.
U : Yumi, je dois te parler immédiatement.
Y : Euh... d'accord.
U : Le « copains et c'est tout » est venu me gâcher la vie un peu. Et est-ce que tu as aimé le baiser à la piscine ?
Y : Ulrich. Je dois t'avouer que ça m'a fait de la peine de te dire « copains et c'est tout », mais je voulais seulement éviter que l'on redevienne jaloux de l'autre. Et pour le baiser, oui, ce fut le plus beau moment de ma vie jusqu'à maintenant.
U : Est-ce que ça veut dire que tu m'aimes aussi ?
Y rougissante : Oui.
Ulrich saisit son visage et l'embrassa.
W : Yumi ?!? Mais qu'est-ce que ... ?!?
Y sursautant : William ?!? Tu nous as vus ?
W : Oui et je trouve cet acte vraiment horrible de ta part. Je sais maintenant ce que t'as fait à la piscine avec Ulrich.
Y : Désolé William, mais ça n’aurait jamais marché entre nous. J’aime Ulrich, point de la ligne.
Jim : Dunbar, c’est à vous !
W : D'accord. -Se tournant vers Yumi- Soyez quand même heureux même si ça me déçoit.
William était persuadé qu’il allait réussir comme la dernière fois. Mais il échoua au contraire. À chaque virage, il écrasa chaque cône qu’il voulait éviter.
O mort de rire : Alors ça, c’est ce qu’on appelle l’ironie.
U : Au moins, lui et moi, on est quittes. Surtout que l’an dernier, quand je l’ai vu avec Yumi chez elle, j’étais furieux.
Y : Je l’ai repoussée, t’en fais pas.
U : Je t’aime Yumi.
Y : Je t’aime Ulrich.
Puis ils s’embrassent encore sur la bouche.
U à William : Alors, qui c'est qui est nul, maintenant ? Hein ?!?
W baissant les yeux, vexé : Ce n'était pas nécessaire.
Sissi est la suivante, mais elle remarque la tête de William.
Sissi : Qu'est-ce qui t'arrive ?
W : Ulrich et Yumi sortent ensemble.
Sissi : Quoi ?!?
Cette dernière se retourne, voit les deux amoureux s’embrasser et devient choquée. Elle s’approche d’eux avec un air furax.
Sissi : Ulrich, que fais-tu avec ce corbeau anorexique ?
U : C’est toi l’anorexique depuis que Yolande t’a dit que tu pesais 50 kilos.
Sissi lâcha un petit cri choqué en fixant son nombril.
Sissi : Euh… je veux dire, je m’en fiche. Et toi (se tournant vers Yumi), tu t’éloignes de mon Ulrich sur-le-champ.
Y : Dis, c’est pas ton Ulrich. Il est amoureux de moi, pas de toi, je te signale.
Sissi : C’est même pas vrai ! Je suis beaucoup plus jolie que toi, salope.
Y : Eh ! Je ne suis pas une salope. Je suis bien plus mature que toi, et surtout, plus belle de nature.
U : Alors ça, c’est vrai.
Sissi à Yumi : VA TE FAIRE FOUTRE !
Elle gifla alors la jeune japonaise de toutes ses forces. Cette dernière se mit alors à saigner du nez et à gémir de douleur. Ulrich fut choqué, comme jamais il ne le fut.
U : Sissi, t'es qu'une pétase !
J-P : STERN ! Comment osez-vous ?!!
W : Ouais, t'as embrassé Yumi !
Jim : Quoi ? Tout ça pour une querelle amoureuse ?
Sissi à J-P : Papa ! Tu sais que j'aime Ulrich depuis la maternelle. S.v.p., aide-moi. Je t'en prie.
J-P : Je suis le proviseur de cette école, pas un expert en relations amoureuses. Pour l'instant, venez Stern, Dunbar et Ishiyama. Et toi aussi, Sissi. J'aurais besoin de détails sur ce qui s'est passé exactement.
U, Y et W : Oui, monsieur.
Sissi : Oui, papa.
Et les quatre adolescents suivirent Mr Delmas jusqu'à son bureau.
Plus tard, dans le bureau de Mr Delmas...
J-P : Alors, je vous écoute. Qui veut commencer ?
U : Moi, monsieur.
J-P : Allez-y.
U : Monsieur Delmas, sauf votre respect, votre fille ne m'a jamais intéressé au niveau relationnel. J'aurais été d'accord pour que l'on soit amis, mais jamais que l'on soit amoureux.
Sissi fut vexée de ce que venait de dire Ulrich.
U continuant : Puis un jour, j'ai rencontré Yumi dans un cours de penchak-silat. Elle était... EST ravissante. Très ravissante. J'ai flashé sur elle dès que je l'ai vu. On a même failli s'embrasser une fois, mais quelque chose nous en a contraints. Puis ensuite, lorsque je m'apprêtais à lui dire que je l'aime, William est apparu dans ma vie et me l'a presque ruiné !
W : Quoi ? Mais je...
J-P : Ne l'interrompez pas, Dunbar. Continuez, Stern.
U : Alors, j'ai essayé de la conquérir par tous les moyens. D'abord à la piscine, mais Jim m'a fait le bouche-à-bouche alors que Yumi s'apprêtait à le faire et ça, je ne le supporte toujours pas comme souvenir.
Jim : Hé ! Je croyais que vous vous étiez noyé.
J-P : Ben, faites-le aux filles uniquement. C'est moins gay.
U : Merci, monsieur.
Jim : Euh...
U : Ensuite, la soirée où j'allais lui dire pour de bon, mais William était là et puis le lendemain, au cours de conduite, j'avais échoué et William m'a insulté. J'avais réellement envie de le trucider !
W : Hé !
U : Toi, ferme ta gueule !
J-P : Surveillez votre langage, Stern.
U : Finalement, au début de cette année scolaire, Yumi avait préféré qu’elle et moi, on soit copains et c’est tout.
Y : Mais je me suis lassé de William peu après, monsieur.
W : Oh ! C’est pas juste !
J-P : Stern, continuez.
U : Je ne voulais pas en rester là, toutefois. Alors, je me suis déclaré hier et aujourd’hui. Fin.
J-P : Vous l’avez embrassé, j’espère ?
U : Oh oui, monsieur.
Sissi : QUOI ?!? T’ESPÈRES, PAPA ?!? ET MOI ALORS ?!?
J-P : Sissi, il ne t’aime pas, voyons. T’aurais dû essayer de te trouver quelqu’un d’autre, je crois.
Y : Comme William, par exemple. Vous iriez bien ensemble, je trouve.
W et Sissi rougissants : QUOI ?!? NON MAIS, ÇA VA PAS LA TÊTE ?!?
U : Ben quoi, elle a raison. Vu que vous êtes deux vrais pots de colle.
Sissi : Euh…
W : Euh…
J-P : Bon, qui veut parler, maintenant ?
Y : Moi, monsieur.
J-P : On vous écoute.
Y : Je suis tombée amoureuse d’Ulrich, dès que je l’ai vu. Il est si beau et musclé.
Ulrich rougit et sourit.
W : Quoi ?!? Et moi alors ?
Y : Tu serais mieux avec Sissi.
W : Euh…
Y continuant : Par contre, il y avait toujours Sissi et William qui débarquaient à n’importe quel moment. Moi et Ulrich étions toujours jaloux à cause d’eux. J’ai décidé que l’on soit copains seulement pour éviter d’autres disputes et crises de jalousie, mais j’aimais trop Ulrich pour respecter cette phrase. Et je l’aime encore.
W vexé : Et on pourrait dire que moi, non.
U : Peut-être que Sissi t’aime, elle.
W : Euh… Quoi ?
Y : Maintenant, je remercie Ulrich de m’avoir dit qu’il m’aime. Et ça, ça veut dire « plus (-) de copains et c’est tout » ! Même si Sissi m'a giflée.
J-P : Tu l'as giflé ?!?
Sissi : Euh...
Puis Yumi se pencha pour embrasser Ulrich à nouveau.
Sissi : Je déteste cette journée !
Y : T’es pas obligée de détester cette journée. T’as qu’à embrasser William et cette journée se finira bien pour toi.
Sissi : Rhaaaaaa ! Arrêtez !
J-P : Sissi. À ton tour.
Sissi : Je vais être brève : j’aime Ulrich et non William ! Je me suis efforcée pour être plus jolie afin de séduire Ulrich. J’ai enlevé mon bandeau et changé de vêtements. Admettez que je suis sexy comme ça, enfin !
U : Pour moi, non. Pour William, sûrement.
Sissi rougissant : Oh arrête ! Je n’aime pas William ! Enfin, je crois.
U : Tu crois, tu dis ?
W : À mon tour !
J-P : Allez-y, Dunbar.
W : Yumi a omis de vous dire qu’elle et moi, nous étions des amis d’enfance. Lorsque je l’ai revue, j’étais sous le charme. Elle est très jolie et aurait dû sortir avec moi au moins une fois. Mais là, étant donné les circonstances, j’ai dû me choisir quelqu’un d’autre à séduire.
U : Ce ne serait pas Sissi, par hasard ?
W rougissant de tout le visage : Oh mais… Pourquoi passez-vous toujours que Sissi et moi, on s’aime ?
U : PARCE QUE VOUS ÊTES FAITS L’UN POUR L’AUTRE ET AVEZ PLEIN DE CHOSES EN COMMUN !
Y : C’est vrai ! Vous êtes deux véritables pots de colle et ne lâchez jamais prise. C’est pas le genre d’amour dont vous rêvez ? Qui ne lâche jamais l’autre sans le déplaire ? Avouez-le.
William et Sissi se regardent gênés.
W : Ok. Je l’admets. C’est Sissi qui me plaît maintenant et que je veux séduire.
Sissi rougissant : Qu… Quoi ? Tu es amoureux de moi ?
W serrant Sissi dans ses bras : Oui.
Sissi au bord des larmes soudaines : Mm… mm… moi aussi. (Elle se lova sur ses épaules et pleura à chaudes larmes de joie.)
W relevant sa tête : Hé. Regarde-moi, Sissi.
Puis il l’embrassa passionnément sur les lèvres. Sissi mit ses bras autour de son cou.
U : Ouais. Bravo. On ne sera plus harcelés, en plus.
W et Sissi d’un ton pas très sérieux : Oh, la ferme !
Ulrich et Yumi ne purent s’empêcher de s’embrasser à nouveau.
Jim : Euh, je vous rappelle que je suis là et qu’on n’est pas dans une église, mais dans le bureau du proviseur.
J-P : Ça ira, Jim. Au moins, ça finit bien.
À suivre...