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MessagePosté: 29 Nov 2008, 13:30
par julien-dupont
c'est beau y'a pas a dire,
franchement a nous deux en se moment elle a vraiment pas de chance la pauvre Sissi.

et attention a toi homme ou femme qui va poster derriere ce message,si t'es attention ne sont pas pure envers Sissi et Xana tu t'expose au couroux de deux auteurs :evil:

te voila prevenu. :evil:

mais je vois déja maggaelita123456789 qui pointe le bout de son nez :D

MessagePosté: 29 Nov 2008, 15:38
par Maggy'
julien-dupont a écrit:c'est beau y'a pas a dire,
franchement a nous deux en se moment elle a vraiment pas de chance la pauvre Sissi.

et attention a toi homme ou femme qui va poster derriere ce message,si t'es attention ne sont pas pure envers Sissi et Xana tu t'expose au couroux de deux auteurs :evil:

te voila prevenu. :evil:

mais je vois déja maggaelita123456789 qui pointe le bout de son nez :D


1 : je suis morte de trouille ! si si vraiment !
2 : ... j'ai pas tout compris !

sinon, sinon, sinon, ah... on dirait que sissi à quelques... problème, dirons-nous. parce que pour souhaiter n'avoir jamais réussi, faut quand même être à la limite de la dépression nerveuse ! sinon vivement la suite !

MessagePosté: 29 Nov 2008, 16:51
par julien-dupont
et deviner qui avait dit que maggaelita 123456789 allait arrivez

c'est bibi

je suis le meillieur

mais il faut pas me croire car je suis aussi pas gentil que xana

MessagePosté: 29 Nov 2008, 20:19
par Fleurdequinoxe
Question: ai-je réussi à rendre ma Sissi plus sympathique? Digne de compassion? Pathétique? Et William? Comment le trouvez-vous?

MessagePosté: 29 Nov 2008, 22:01
par Maggy'
digne de compassion je dirais moi, pour william, hum... je prèfère ne pas en parler!

MessagePosté: 30 Nov 2008, 04:06
par Fleurdequinoxe
Ok, je vois un peu. Bon tout de suite, la suite:


La sonnerie d'un téléphone portable la tira de ses pensée: c'était le sien. En voyant le numéro qui s'affichait sur l'écran, Sissi s'écarta de la salle de conférence. Elle se réfugia dans un bureau vide pour prendre l'appel.
-"Moshi? questionna une voix rauque à l'autre bout du fil. Miss Delmas, nous avons honoré notre contrat. Yumi Ishamaya a été livrée à Tsun Wo, comme convenu."
-"Bien, je vous remercie." Elisabeth, raccrocha et se dirigea vers l'ascenseur, suivie de ses deux gorilles. Il était temps de passer aux choses sérieuses.

Chapitre IV: Pris au piège

"Il faut prendre les Renards à leur propre jeu."


Complètement démoralisés, Odd, Patrick et Hervé flânaient sans but dans les rues de la ville. Ils avaient essayé de retrouver le professeur Azuka, sans succès. Cet homme semblait s'être volatilisé sans laisser la moindre trace. Les trois jeunes gens avaient frappé à de nombreuses portes et questionnés beaucoup de monde, mais retrouver quelqu'un dans cette cité-état sans parler un traître mot de chinois, ni de mandarin, encore moins de malais ou de tamoul était une tâche ardue. A présent, Hervé, Odd et Patrick contemplait d'un oeil morne le "Merlion", l'emblème de Singapour. Et une fois de plus Hervé donnait l'impression à ses compagnons d'avoir avalé le guide touristique.
"-Vous savez que Singapour signifie lion en Sanscrit? demanda le jeune intellectuel. Mais ce n'est pas à cause de l'onomastie que cette statut a été érigée. En fait cette statue mi lion mi poisson a été inventée dans les années 60 en référence à un aventurier de Sumatra qui, lorsqu'il est arrivé sur Singapour au XIVème siècle, a cru voir un lion. Il paraît d'ailleurs qu'il y a différentes répliques de cette statue, avec différentes tailles, éparpillées un peu partout à Singapour, poursuivit Hervé. Certaines sont officiellement reconnues par les Autorités de Singapour mais d'autres pas et...
-Hervé, je me demande si tu ne devrais pas te mettre au mandarin, railla Odd, avec ta mémoire tu pourrait sans doute maîtriser la langue avant la fin de la journée.
-J'ai déjà commencé mon vieux, rétorqua Hervé. D'après toi qu'est ce que je faisais tout à l'heure pendant que tu était en train de te gaver de riz cantonais et de calamar frits? Du tricot? Il était dit que ces deux là ne pouvaient pas s'empêcher de se bouffer le nez en toute occasion, même les plus critiques. Patrick n'avait pas toujours réussi à déterminer si cette attitude désinvolte tenait de la stupidité ou de l'inconscience.
-J'sais pas, répondit le blondinet du tac au tac, mais si tu es aussi doué pour la couture que pour les langues, je crois que je peux espérer recevoir une écharpe de laine pour mon entrée en maison de retraite.

La boutade arracha un sourire à Patrick. Le jeune homme était passablement anxieux. Avant d'être mis sous les verrous, William lui avait "confié" Odd et Hervé. Mais ce n'était pas une mission de tout repos: Odd avait la fâcheuse manie de passer ses nerfs sur Hervé qui n'était pas très endurant. Avec son Q.I exceptionnel, ce dernier leur avait été d'une aide précieuse: il pouvait craquer la plupart des codes de sécurité informatique et sa mémoire était extraordinaire. Mais cependant il lui manquait le génie créatif des Hoppers. Soudain, le jeune homme tourna la tête; il se sentait observé. Pourtant mis à part les badauds qui miraient le jet d'eau que crachait la sculture hybride, il ne voyait rien d'anormal. Brusquement il le vit, de l'autre côté de la place, le 4x4 noir qui les suivait depuis le buisness district. Il se souvenait clairement avoir déjà vu cette voiture sur le "Boat Quay". Il avait remarqué ce véhicule qui stationnait non loin du petit restaurant où ils avaient pris leur dernier repas, au pied des tours du business District. En effet, le Boat Quai n'est aitre qu'une charmante ruelle au bord de l'eau, qui sert de cantine aux buisnessmen et autres employés du quartier des affaires de Singapour. C'est également le lieu de restauration incontournable pour le touriste le soir.
Patrick hésitait à mettre ses compagnons au courant du fait qu'ils étaient surveillés. Mais il était inquiet: ils n'avaient toujours pas trouvé d'endroit ou passer la nuit et celle-ci n'allait pas tarder à tomber. Si l'occupant du mystérieux véhicule attendait la tombée de la nuit pour les expédier par le fond, ils se devaient d'être prêt à le recevoir.

MessagePosté: 30 Nov 2008, 23:39
par Fleurdequinoxe
Le petit groupe quitta la place bondée de touristes en tout genre et se dirigea vers le sud. Ils ne savaient pas précisément où ils se rendaient, mais la surveillance du passager du 4x4 mettait Belpois mal à l'aise, et la seule chose qu'il était réellement en mesure de faire était de quitter les lieux. Le petit groupe emprunta une passerelle et se dirigea vers les vieux quartiers. Cela semblait le chemin le plus court pour retrourner dans le centre ville. Ils longèrent des espaces verts et de grands axes routiers encombrés de véhicules de toutes sortes, perdus dans leurs pensées respectives sans vraiment se soucier de savoir où ils allaient. Quand ils songèrent à s'en inquiéter ils ne reconnurent plus rien. Le quartier où il se trouvaient leur était entièrement inconnu et de toute évidence assez mal famé. Un sentiment étrange leurs monta au coeur simultanément: en voulant échapper au renard, ils venaient de se jeter dans la gueule du loup.
A ce moment, Patrick Belpois regretta de ne pas être armé. Il n'aimait pas les armes à feu, mais il aimait encore moins le parfum de traquenard qui flottait autour d'eux et dont l'odeur ne les avait pas quitté depuis leur arrivée à Singapour. Pourtant, William et lui s'étaient préparés à une arrivée mouvementée: ils avaient passés leurs dernières vacances dans un camps d'entraînement paramilitaire où ils s'étaient "aguerris"; à présent même Jim Moralès n'avait plus rien à leur apprendre sur l'autodéfense. Cependant jusqu'à ce matin, Patrick ne croyait pas vraiment que Xana s'en prendrait à eux: au plus il pensait que William était légèrement paranoïaque et que Yumi avait besoin d'un bon psy. Mais les récents évènements lui avait permis de voir la réalité en face: ils était bel et bien en danger de mort, et le fait que Yumi en ait réchappé tenait tout bonnement du miracle. Si Odd ne lui avait pas tendu la cannette il serait peut-être en train de conduire ses funérailles à l'heure actuelle. Toutefois, le jeune homme avait quand même du mal à croire qu'un tueur à gages professionnel puisse être mis en échec par un cylindre en alu de cinq centimètres de diamètres, où bien alors que la vie ne puisse tenir qu'à une simple boîte de conserve? Le jeune Belpois avait cependant la conviction que quelque chose lui échappait, quelque chose de très important...
Triiiiiiiiiiiiiiiiiiii.....

Le 4x4 surgit devant eux comme dans un cauchemard, leur coupa la route, et fonça sur eux en manquant de peu de les écraser. Par pur réflexe, Patrick se jeta sur le côté et se coucha à plat ventre, juste à temps: un des occupant du véhicule sortit de la voiture en brandissant une mitraillette et commença à tirer. De son côté, Odd avait saisi Hervé par l'épaule et projeté derrière une pile de boite en carton entassées au coin d'une ruelle.
L'homme à la mitraillete s'avança lentement vers Patrick qui n'avait pas remué d'un pouce depuis le début de l'attaque: il valait mieux que ses agresseurs le croient mort. Mais cette feinte risquait de ne pas fonctionner très longtemps, car l'homme qui venait vers lui avait visiblement pour mission de vérifier qu'il avait bien passé l'arme à gauche. Il s'approcha du jeune homme doucement, et avec le canon de son arme entreprit de soulever suffisamment son épaule pour le retourner. Patrick saisi un couteau de chasse dans la poche avant de son jean et se prépara à vendre chèrement sa peau. Cela dit, avec le canon d'une arme automatique braqué sur sa poitrine, il serait mort avant d'avoir pu dire ouf: il lui fallait un autre plan. C'est alors que Hervé lui sauva la vie: il fit la chose la plus stupide à faire, la dernière chose qu'aucune personne censée dans sa situation aurait faite. Il jaillit de derrière ses cartons comme un diablotin à ressort et insulta généreusement ses assaillants. Surpris, l'homme à la mitraillette se retourna et sans s'interesser davantage au jeune homme étendu à ses pied, s'avança vers Hervé qui gesticulait de plus belle. Le conducteur sortit à son tour pour contempler le spectacle imprévu qui s'offraient aux deux truands. Patrick choisit ce moment pour relever discrètement la tête et faire un relevé de l'état des lieux. L'homme à la mitraillette était encore proche de lui, à une dizaine de mètres au plus, mais il lui tournait le dos. Il ne bougeait plus, il conncentrait toute son attention sur Hervé qui hurlait à plein poumons.
Patrick ne se rappelerait jamais si il avait pris consciemment une décision, ou si une fois de plus ses réflexes avaient pris le dessus. Il se releva comme un chat, les yeux fixés sur son objectif-le creux des reins de l'homme-exactement comme on le lui avait appris à l'entraînement. Il ne lui fallut que quelque secondes pour couvrir la distance qui le séparait de son assaillant. A un mètre cinquante, il abaissa son épaule et plongea vers les jambes pour un placage. Son entraîneur aurait été fier. Le placage par l'angle mort réussit à la perfection: le dos de l'homme s'arqua et Belpois entendit des os craquer alors que sa victime tombait à plat ventre. Patrick se releva instantanément et s'empara de l'arme de son mystérieux agresseur. Pendant une fraction de seconde il hésita à tirer sur l'homme étendu sur la chaussée. Il semblait inconscient-plus que lui en tout cas-mais il ne pouvait pas se permettre d'être attaqué par derrière par ce type pendant qu' il allait affronterai l'autre tueur à gages. Le jeune ferma les yeux et appuya sur la gachette.
C'était au tour de l'autre homme de hurler comme un cochon qu'on égorge. Il visa Patrick et tira une rafale de balle, ce dernier plongea derrière une voiture pour se mettre à couvert. Son épaule gauche lui faisait mal, mais il n'avait pas le temps de s'en soucier. C'est alors qu'un projectile frappa le tireur en pleine tête; il s'agissait d'une bouteille en verre, ou quelque chose comme ça. Le visage couvert de sang, il chercha à savoir d'où venait la bouteille. Patrick s'accroupit pour jeter un coup d'oeil derrière la carosserie. Le jeune homme respira profondément et se détacha de la voiture qui le protégeait des balles en braquant son automatique sur le torse du conducteur du 4x4. Le tueur tourna la tête et ramena son bras armé. Tout deux tirèrent en même temps. Une éternité s'écoula avant que Patrick ait le courage de relever la tête. Le conducteur de la voiture gisait à terre; la tête baignant dans une mare de sang.
L'adrénaline reflua aussi vite qu'elle était venue. Patrick se sentit pris de vertiges et de nausées: alors qu'à la seconde précedente il se sentait près à défier le monde, la force qui le rendait capable du pire l'abandonnait, le laissant au bord de l'effondrement. C'est à peine si il sentit Odd l'attrapper par le bras et le traîner dans la voiture de leurs agresseurs. Il vit Hervé ouvrir la portière et s'engouffrer dans la voiture, mais il n'entendit ni la portière se fermer, ni la voiture démarrer en trombe. Il ne sentit pas Hervé lui retirer la mitraillette des mains, ou lui attacher sa ceinture de sécurité. La seule chose qu'il ressentit fut une douleur lacinante dans son épaule gauche, et tout devint noir.

MessagePosté: 01 Déc 2008, 10:29
par Maggy'
oh putain ! décidemment on est décidé à les éliminés ces trois là ! c'est pas possible ! ils auront donc jamais la paix ? vivement la suite ! en espérant qu'on aura des nouvelles de yumi...