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L'inconnu

MessagePosté: 28 Avr 2005, 15:04
par Lycan
L’inconnu



Ecrit par Lycan, le 18 août 2004



Chapitre 1

Alors que les quatre adolescents passaient leur journée tranquillement et allaient au réfectoire, puis s’asseyaient à une table avec leurs plateaux, Jérémie remarqua quelque-chose … la nourriture avait un aspect … peu comestible ! Odd, comme à son habitude, ne regarda pas vraiment la texture de la nourriture et englouti son repas rapidement, puis continua avec le dessert. Les autres n’avaient plus trop faim rien qu’à la vue de leur repas, il termina leurs desserts alors que eux partaient sans avoir rien mangé.

Après la restauration il y a un petit quart d’heure que les quatre amis peuvent partager, mais Odd se faisait bien trop en retard, alors Yumi, Ulrich et Jérémie retournèrent à la cantine … n’y voyant pas Odd il tournèrent en rond dans les couloirs, inquiets ! Le pion, Jim, déboula avec l’adolescent aux cheveux blonds dans les bras, sans réfléchire le reste de la bande le suivit. Leur chemin les conduisit à l’infirmerie !

« - Euh … excusez-moi, mais qu’est-il arrivé à Odd ?
- Je n’en sais rien pour l’instant, mais à ce qu’on m’a dit la nourriture de la cantine n’était pas très agréable à regarder ! J’espère qu’il n’a pas été empoisonné !
- Empoisonné … c’est vrai que nous n’en avons rien mangé, vu l’aspect … j’espère qu’il n’a rien de grave ! dit Ulrich
- Quoi ? Encore ? J’arrive ! dit Jim, à l’air inquiet. Il y a d’autres cas comme celui-là, je vais les chercher !
- Un attaque ? demanda Yumi à voix basse.
- Possible, répondit Jérémie, il faut vérifier ! »

Les trois amis se dirigèrent vers la chambre de Jérémie et celui-ci laça un scann puis contacta Aëlita :

« - Salut Aëlita, est-ce que tu as senti des pulsations ces derniers temps ?
- Non, pas dernièrement, je vais vérifier !
- Une tour à été activée, c’est un attaque ! dit-il après quelques minutes d’attente. Vite, à l’usine ! Aëlita, nous allons à l’usine je t’y contacterai ! »

Ils dévalèrent les escaliers, et sortirent du bâtiment. « Il faut que quelqu’un reste ici pour garder une liaison par rapport à l’état de Odd ! dit Jérémie – Je reste, allez-y ! répondit Yumi ». Prenant soi de ne pas se faire repérer ils entrèrent dans les égouts puis suivirent le chemin habituel, et arrivèrent enfin à la salle du supercalculateur ! « Dans la salle des scanners, vite ! dit Jérémie ». Ulrich descendit et se prépara à plonger. La manipulation fut accomplie et Urich se retrouva sur le territoire de la forêt. Yumi appela : « L’état de Odd est grave, il faut faire vite … il meurt ! – Ne t’inquiète pas, veille sur lui, Ulrich va se charger de la tour ! ».

Aëlita arriva au niveau d’Ulrich, elle lui demanda de le suivre et l’emmena sur un chemin, vibrant aux pulsations émises par la tour activée. « Attention, quatre Frolions en face ! Ils sont en position de combat, ils vous attendent ! – Toi, reste ici, ne risque pas de te faire toucher ! dit Ulrich à Aëlita. » Le combattant se mit à courir droit devant lui, le sabre dégainé et pointé vers le ciel. " Triplicata !" , il se démultiplia et fonça sur les ennemis, esquivant chaque tir, puis les trois sautèrent et touchèrent leur cible … sauf un qui fut détruit au dernier moment ! Les deux Frolions touchés explosèrent. Les autres se mirent à tirer sur Ulrich et sa copie, ceux-ci contre-attaquèrent et la copie disparu sous le choc d’un laser, l’original détruisant un autre adversaire. L’enchaînement ne pouvait être suffisamment rapide pour qu’il évite le tir qui lui venait dessus, il se prit le laser dans l’épaule ! Son adversaire approcha et tira, le samurai paraît tous les lasers, se relevant il attaqua à son tour et fit exploser l’ennemi !

Ils continuèrent leur chemin, Ulrich n’avait perdu que quelques points de vie, ils arrivèrent en face de la tour, mais le chemin était long ! Et malheureusement à découvert ! Avançant prudemment ils eurent à peine le temps d’entendre Jérémie : « Attention un Még … » Ulrich se prit de plein fouet le tire du Mégatank, faisant tomber avec lui Aëlita. Deux Blocs arrivèrent, et tirèrent … Aëlita fut touchée trois fois, quatre ! Elle couru et se coucha derrière un arbre couché. « Nooonn, fais attention Aëlita ! Protège toi ! Met toi à l’abri ! cria Jérémie. Mais et Ulrich ? » [i]A ce moment là les tirs des ennemis s’abattirent sur Ulrich, il parra les lasers des blocs et esquiva le tir du Mégatank qui vint s’écraser contre un arbre ! Il détruisit un Bloc, puis enchaîna en sautant sur l’autre … mais fut dévirtualisé !

La cachette d’Aëlita maintenant détruite, elle était seule et sans protection ! Il lui restait à peine 50 points de vie ! Les tirs des ennemis se dirigèrent vers elle, elle put esquiver le plus facile à voir : celui du Mégatank, mais se prit le tir du Bloc dans la jambe ! A terre, un autre tir du Mégatank lui arriva dessus, elle ne pouvait que contempler sa mort … Jérémie s’affolait, les larmes tombaient de ses yeux, Ulrich accourrait vers Jérémie … au dernier moment, à la dernière seconde, quelque-chose s’interposa entre elle et le tir … elle fut sauvée ! Jérémie contempla son écran, n’y croyant pas, il ne comprenait pas ce qui se passait, les yeux écarquillés il essayait de comprendre …

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Ecrit par Lycan, le 20 août 2004



Chapitre 2

Le rayon du Mégatank se dissipa, et Aëlita vit une forme humaine … tout d’abord elle pensa que c’était Ulrich, mais se remémorant les évènements passés, elle se rappela que ce dernier avait été dévirtualisé ! La silhouette, car il lui était impossible de la définir autrement pour l’instant, couru vers le Mégatank, celui-ci chargeant son tire. Elle sauta et juste avant qu’il ne tire elle frappa dans l’oeil, son adversaire explosant. Le Bloc, attiré par un nouvel ennemi, lui tira dessus, et le laser renvoyé fit mouche.

Les ennemis anéantis, la silhouette se retourna, et alla aider la jeune fille à se relever. Il s’averra que ce fut un jeune garçon, à peu près de l’âge d’Ulrich, ou en tout cas qui en avait l’air, car son visage était à moitié caché par une sorte de foulard. Il était habillé de noir, une sorte de Ninja, avec quelques fragments d’armure : un bracelet de métal à chaque bras, et un serre-tête en métal lui couvrant le front. Elle remarqua aussi deux jambières en métal, attachées sur ses tibias. Elle n’eu pas vraiment le temps de plus le regarder : « - Aëlita, Odd est dans un sale état, il peut mourir d’une minute à l’autre ! Dépêches toi ! » Elle courut vers la tour et y entra, puis elle flotta vers l’étage supérieur et enclencha le retour vers le passé.

Jérémie allait mieux, il avait eu plus qu’une peur bleue, mais il se demandait toujours qui était cet inconnu ! Odd reprit goût à la nourriture du collège et mangea comme à son habitude, cette fois-ci une nourriture saine !

Quelques jours plus tard Jérémie alla revoir Aëlita sur son ordinateur dans sa chambre, ils parlaient de tout et de rien, lui tentant de lui expliquer les sensations du réel, et elle restant d’un air dubitatif ! Alors qu’ils parlaient l’écran devint floue et se dissipa, la connection à Lyokô fut arrêtée et l’écran devint noir ! Il se ralluma et prit une teinte verte, puis fut orné d’un oeil, symbole que le jeune garçon ne connaissait que trop bien ! Il appela Ulrich et Odd, il était environ minuit et demi, mais ils trouvèrent la force de venir en quelques minutes, et ils contemplèrent l’écran : il voyaient ce que XANA faisait ! Il avait réussi à prendre le contrôle de l’ordinateur de Jérémie, personne ne sachant comment, mais il l’avait fait ! Les recherches du supercalculateur partaient dans le fonctionnariat, l’administration, la mairie … il pirata les ordinateurs de la mairie, cassant un à un les codes de sécurité ! « Je n’ai pas l’impression qu’il va faire quelque-chose de très joyeux, tout du moins pour nous, nous devons aller à l’usine, rapidement et discrètement ! dit Jérémie ».

Ils partirent et traversèrent les couloirs, évitant de justesse de tomber nez à nez avec Jim, le pion ! Réussissant à sortir de l’enceinte ils passèrent par les égouts après avoir averti Yumi, qui se dépêcha de venir elle aussi ! Ils descendirent traditionnellement, Jérémie à la salle du supercalculateur, les trois autres à la salle des scanners. Le petit génie du groupe reprit contact avec Aëlita : « Aëlita, XANA a lancé une attaque, il pirate les fichiers de la mairie, je lance un scann pour détecter une tour activée ! – D’accord, de mon côté je vais voir dehors ! »

Après quelques minutes de recherches infructueuses il trouva la tour en question, dans le territoire du désert. Il l’annonça à ses amis qui entrèrent chacun dans leur scanner, puis qui furent virtualisés dans Lyokô. Il suffit d’environ vingt ou trente secondes à Aëlita pour les rejoindre, et elle les guida vers les pulsations. Au bout de quelques minutes de course ils arrivèrent en face de la tour en question, camouflés derrière des rochers. « Yumi, Ulrich, Odd, XANA tente d’accéder aux fichier gouvernementaux ! Je ne la sens pas ce coup là, il faut désactiver la tour ! Rien en vue pour l’instant, mais restez sur vos gardes ! ».

Ils continuèrent d’un aps rapide, mais pas pressé afin de ne pas se faire surprendre. Arrivant à proximité de la tour ils ne voyaient rien … aucun monstre ! Par sa nature guerrière, Ulrich empoigna son sabre et se prépara à le dégainer, Yumi sorti son éventail, et Odd prit son poignet de son autre main … quatre lasers foncèrent en leur direction, ils en parèrent un chacun, Odd esquivant celui qui lui allait dessus, mais le dernier le toucha, celui-ci étant trop rapide pour enchaîner une autre esquive ! Il le prit en pleine tête ! Sonné il se remettais lentement alors que Les autres restèrent en position défensive : quatre Blocs arrivaient ! Ulrich usa du Triplicata, Yumi de son éventail : tous les Blocs explosèrent sous le coup fatal qu’ils reçurent ! « Odd, plus que trente points de vie ! Fait attention la prochaine fois ! ». Pensant que c’en était finit ils coururent vers la tour. « Attention, deux Mégatanks ! ». Evitant de peu les tirs croisés ils restèrent indemnes !

« Reste ici, on s’en occupe, dit Yumi à Aëlita. » Odd et Yumi attaquèrent un Mégatank et Ulrich se chargea de l’autre ! Le singe et la Geisha sautèrent et tirèrent mais leur ennemi se recroquevilla et se rouvrit, tirant son laser ! Ne voulant pas qu’Odd soit dévirtualisé, afin d’avoir plus de combattants, Yumi le poussa et elle n’eut pas le temps de toucher le sol : Elle fut éjectée en l’air et retomba violemment sur quelques rochers ! Odd s’en vengea et détruisit l’adversaire ! Ulrich quant à lui esquiva le tir puis roula, enchaînant en touchant son adversaire ! Mais à l’instant où ils pensaient en avoir finit : « Des Frolions, il y en a deux essaims de quatre ! Apparemment XANA tiens à cette tour, il faut la … attendez … il a accédé aux fichiers, il tente de prendre le contrôle des bases militaires, faites vite ! ».

Les essaims arrivèrent, Yumi put en détruire un, Odd aussi, ainsi qu’Ulrich, mais chacun furent touché par les tirs de leurs précédentes victimes : Odd n’avait plus que dix points de vie, Yumi aussi, et Ulrich soixante ! Ayant le plus de points restants il voulu se charger de ceux qui restaient, mais il ne peut en détruire qu’un au coût de vingt PV ! Ils tentèrent d’atteindre la tour en catastrophe, mais leurs adversaires les devancèrent, puis tirèrent tous en même temps ! Les quatre aventuriers ne pouvaient que faire appel à leurs réflexes, espérant qu’il survivraient ! Au moment où ils croyaient que c’en était fini, Ulrich put en parer un, Yumi aussi, mais Odd ne put rien faire, ni Aëlita … quelque-chose vint s’interposer et para les lasers se dirigeant vers les deux aventuriers ! Ulrich ouvrit les yeux … c’était le guerrier dont leur avait parlé Aëlita ! Il possédait pour arme un Naginata, lance japonaise, et était toujours vêtu de la même façon ! N’écoutant que son instinct et non sa curiosité, Ulrich attaqua ses ennemis et l’inconnu l’aida à la tâche, Yumi en détruisant un aussi ! Odd finit le dernier arpès avoir rouvert les yeux … ils étaient enfin tranquilles !

« - Qui es-tu, pourquoi nous avoir aidés, et qu’est-ce que tu fais là ? demanda Ulrich
- … Je me nomme Hayao … je suis dans ce monde depuis un certain temps ! il voulut partir mais Aëlita le stoppa :
- Non attends ! Je … merci de nous avoir aidés, et de m’avoir aidée la dernière fois, mais je …
- Ne perds pas ton temps, tu as une tour à désactiver ! … Sachez que vous pouvez venir en ce monde quand vous le désirez, et non uniquement lors d’une attaque … »

Il partit en courrant, cette fois-ci ils ne purent l’empêcher de partir … Aëlita entra dans la tour et la désactiva. Les trois héros retournèrent trois jours dans le passé ! Il avaient sauvé leur pays d’une auto-attaque aux missiles nucléaires, et ne comprennaient toujours pas la nature de ce qui reste encore cet inconnu ! En reparlant à la récréation, les quatre amis convinrent qu’il s’agissait d’une invitation à venir le voir dans Lyokô, afin qu’il leur explique quelque-chose, ou leur dise quelque-chose …

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Ecrit par Lycan, le 22 août 2004



Chapitre 3

Le lendemain de cette curieuse aventure ils reparlèrent de cet inconnu qui s’était un petit peu dévoilé, mais pas assez pour pouvoir baser une réflexion sur lui, ainsi que des idées … ils le savaient tous qu’ils n’avaient pas besoin d’une attaque de XANA pour entrer dans Lyokô … mais ils en avaient besoin pour en sortir !

« - Est-ce que ça vaudrait la peine de prendre le risque d’y aller s’il n’y a pas de moyen pour revenir ! Imaginez un instant que vous restiez bloqués dedans ! dit Jérémie
- Mais nous pouvons nous dévirtualiser les uns les autres ! répliqua Yumi, je l’ai déjà fait lors de l’attaque avec mon double !
- Oui … mais et le dernier … qui le dévirtualisera ? Il ne pourras pas revenir !
- Sauf si ce guerrier accepte de le dévirtualiser. dit Ulrich
- En effet … il faut contacter Aëlita, vu qu’aujourd’hui on est dimanche on a tout notre temps ! Allons à l’usine, si toutes les conditions sont réunies … vous pourrez plonger ! »

Les quatre adolescents coururent vers l’usine pour ne pas perdre de temps, ils allèrent tous dans la salle du supercalculateur afin d’entendre ce qu’Aëlita avait à dire :

« - Aëlita ?
- Ah, bonjour Jérémie, qu’est-ce qui se passe ? Une attaque ?
- Non, pas du tout … as-tu revu Hayao ?
- Oui il y a un petit moment … peu après avoir désactivé la tour !
- Qu’a-t-il dit ?
- Quelque-chose d’important : il y a une autre moyen de se dévirtualiser que les tours et que de s’entre-tuer !
- Quoi ? Comment est-ce possible ?
- Ca, c’est à nous de le découvrir, il m’a dit qu’il saurait nous trouver … on dirait qu’il connaît tout de Lyokô, qu’il y a toujours vécu, et pourtant je ne l’avais jamais rencontré !
- Bien … dans les extrémités vous pourrez toujours vous dévirtualiser l’es uns les autre … vous en pensez quoi ?
- Allons-y. dit Ulrich »

Les trois aventuriers descendirent dans la salle des scanners, et quelques minutes après ils furent virtualisés et arrivèrent dans Lyokô … « lieu de virtualisation : le désert. ». Aëlita les rejoignit quelques minutes après leur arrivée.

« - Qu’est-on sensés faire ? L’attendre ? demanda Odd
- Apparemment oui, je …
- Là ! dit Yumi en montrant du doigt un endroit, en effet il s’y perchait une silhouette, qui ressemblait fort à Hayao ! »

Ils se dirigèrent vers l’endroit pointé, un rocher sortait du sol, enraciné profondément dans le sable virtuel … à son sommet se perchait Hayao. Il sauta et atterrit par terre.

« - Bonjour, dit-il, je vois que vous avez accepté mon invitation … venez j’ai des choses à vous montrer, et d’autres à vous expliquer !
- Où va-t-on ? demanda Aëlita
- A la croisée des chemins … le point commun entre les quatre territoires !
Ce que venait de dire Hayao avait donné un petit frisson dans le dos des aventuriers, ils n’y avaient jamais pensé … pensant que les quatre territoires étaient scindés !
- Je crois avoir compris que vous pensiez que les territoires n’avaient rien à voire entre eux, même pas un passage de l’un à l’autre, mis à part les tours !
- Euh … c’est exact. dit Odd
- Eh bien en réa … en virtualité ils sont reliés, les uns aux autres … par un territoire hostile !
- Et à quoi ressemble-t-il ce territoire ?
- A une zone aride, désertique, dans laquelle un vent de cendre souffle en continue, et ne dépasse pas les quelques mètres qui servent de frontière entre celui-ci et les autres territoires … ce vent a la capacité de vous perdre comme un rien, on ne peut voir à plus de quelques mètres ! Je n’y suis allé qu’une seule fois, et en suis sorti avec quelques blessures ! J’y a vu un édifice, à ce que je jugeait être le centre du cinquième territoire … enfin aperçu serait plus juste ! Je croyais aller de la forêt à la banquise, et je me suis retrouvé dans les désert !
- Tout ceci sous notre nez … et pourtant nous ne l’avions jamais vu ! dit Aëlita »

Les dorénavant cinq aventuriers traversèrent le territoire du désert, et au bout d’un moment de course ils s’arrêtèrent, essoufflés, à genoux et les yeux fermés, tentant de reprendre leur respiration … Hayao leva la tête … « La frontière des vents de cendre ! » Il se trouvaient devant l’inconnu, un territoire tel que l’avait décrit Hayao … un vent puissant repoussait leurs quelques pas … on aurait dit une gigantesque tornade qui restait sur place, tournant à vive allure mais pas violemment ! Ils avançaient, la main devant les yeux. Hayao serra les tissus de sa tête pour ne laisser qu’une mince fente au niveau des yeux. . Il guida les cinq autres … au bout de quelques minutes ils virent une silhouette floue … non deux … puis d’autres virent d’ajouter pour être finalement quatre ! « Des Krabes, attention ils font une manœuvre d’encerclement, réagissez tout de suite ! dit Jérémie ». Aëlita se plaqua au sol et se glissa entre deux rochers, les autres convinrent que c’était là où ils devaient se retrouver, puis chacun disparu vers un Krabe. Ulrich prit le sien par surprise alors qu’il allait se positionner pour encercler l’ancienne position des aventuriers : Il sauta pour frapper dans l’oeil, mais les vents d’une telle ampleur le firent dévier de sa trajectoire initiale : il se retrouva à taper derrière le Krabe ! Celui-ci s’étant aperçu du guerrier se retourna, puis Ulrich roula entre ses pattes et couru dans la direction opposée ! Puis il s’arrêta et lorsqu’il entendit le tir de son ennemi il sauta en salto arrière, profitant des vents pour frapper avec un maximum de force ! L’impact fut dévastateur ! Le sabre perça la coquille de part en part, celle-ci explosant et se déchirant ! De son côté, Yumi repéra son ennemi, elle lan … au dernier moment elle stoppa son mouvement, pensant que lancer son éventail ne serait que néfaste : les vents l’emporteraient ! Elle s’approcha discrètement de l’ennemi, puis se retrouva devant lui ! Il chargea son tire puis le laça, alors qu’elle le paraît avec son éventail elle résistait au vent qui la poussait vers son adversaire, le second tire elle l’esquiva en sautant, et emportée par les vents on aurait dit qu’elle volait … du tranchant de son éventail elle éventra le Krabe sur l’oeil, celui-ci explosa et elle continua son chemin dans les airs jusqu’à ce qu’elle atterrisse quelques mètres plus loin … heureusement les vents s’abattaient au sol au lieu de partir vers le ciel … sans quoi elle serait déjà loin ! Odd n’avait qu’un moyen de détruire son adversaire : arriver sur son dos, sinon ses flèches seraient déviées ! Alors il procéda et sauta sur le dos de son adversaire, ce fut le seul jusqu’à présent à avoir adapté son saut au vent, et il détruisit le Krabe facilement. Hayao fit de même avec sa naginata, perçant à semi-distance la coquille de son adversaire, et le détruisant. Ils se retrouvèrent là où ils avaient laissé Aëlita, puis ils repartirent tous ensemble.

« - Soit ils n’étaient pas en forme, soit c’étaient les premiers de la série !
- C’est vrai, ils étaient faciles à battre pour une fois !
- Ils ne sont pas adaptés à ce type d’environnement ! Bien, continuons ! Je vois deux pics, se sont mes principaux repères … l’édifice n’est pas loin !
- Oui je les vois aussi … mais au fait, si les Krabes ne sont pas adaptés à ce type d’environnement … y a-t-il des ennemis qui le sont ?
- J’en ai bien peur ! »

Ils continuèrent leur route à travers les vents incessants, puis arrivèrent aux deux pics. Ils étaient comme deux tours gardant une entrée, il y avait environ dix mètres entre les deux pics qui surplombaient le passage qu’ils formaient, comme deux dents sorties tout droit des abîmes … Yumi, Aëlita, Ulrich, Odd et Hayao avancèrent, contemplant la magnificence de ces deux gigantesques rochers, gardiens d’un territoire inexploré jusqu’à leur arrivée …

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Ecrit par Lycan, le 22 août 2004



Chapitre 4

Passant entre ces deux rochers ils signaient la fin de l’univers connu de Lyokô ! Les deux dents qui sortaient du sol comme si le dieu des enfers lui-même avait voulu les rejeter en dehors de son royaume s’éloignaient peu à peu dans le brouillard de cendres … en une vingtaine de pas ils ne purent continuer de les voir, leur silhouette s’estompait. Faisant route vers une destination méconnue de tous, les aventuriers poussaient sur leurs jambes pour faire face au vent qui devenait de plus en plus violent ! Comme si au fur et à mesure qu’ils avançaient vers le centre du territoire des cendres ils se dirigeaient vers le noyau d’une tornade ! « Quatre ennemis devant vous, ils ne sont pas fichés ! Je ne connais pas leurs caractéristiques ! dit Jérémie ». Aëlita s’écarta légèrement et se mit au sol alors que les guerriers se préparaient à un combat imminent !

Ils virent arriver quatre sortes de palmes, ou plutôt aperçurent, car elles étaient si rapides qu’elles les avaient touchés sans qu’ils ne purent réagire ! Avançant petit à petit pour rester sur leurs gardes ils eurent cette fois-ci chacun le réflexe suffisant pour les esquiver ou les parer ! A force d’avancer ils distinguèrent au bout d’un moment une silhouette qui apparaissait, une forme très imposante ! Peu à peu ils découvrirent la nature de leur adversaire : une sorte de plante rougeoyante qui subissait des pulsions et qui s’ouvrait à chacune d’elles, une sorte de sève, ou de bave, dégoulinait sur ses flancs à chaque vas et viens ! L’odeur qu’elle émettait, malgré celle des cendres, répugnait les aventuriers, et ce qui s’avérait être des mandibules étaient recouvertes de cette sorte de mucus baveux … Les bordures des feuilles recroquevillées de ce bourgeon géant étaient de la couleur du feu, il infligeait une pestilence bien malodorante dans la zone de combat ! Ulrich dit à voix basse et concentrée : « Les armes à distance sur les mandibules, les armes au corps à corps sur le corps, ils faudra écarter ces tentacules pour nous laisser passer ! » Le silence perdurant et l’expression des visages de ses camarades signifiaient l’acceptation de la stratégie, et leur engagement total dans le combat qui allait suivre … quelques secondes après que la stratégie soit mise en place les mandibules attaquèrent, Yumi lança son éventail qui entailla deux d’entre elles et lui revint entre les mains, Odd tira deux flèches et toucha ses cibles ! Les mandibules furent, sous les coups, repoussées en arrière, comme lorsqu’on touche quelque-chose de bouillant et qu’on retire vigoureusement sa main, laissant libre passage aux deux guerriers qui coururent au même moment où les quatre tentacules reculèrent afin de ne leur laisser aucun délai ! Leur frappe, amplifiée par leur course qui ne fut pas gênée par les vents vu la taille du monstre, blessèrent le monstre et un liquide d’un pourpre bleuâtre s’écoula lentement, par fines gouttelettes …apparemment la « peau » de ce monstre était épaisse ! Il envoya ses tentacules sur ses nouveaux attaquants et les repoussa au niveau des autres ! « Moins cinq points de vie Ulrich ! Pareil pour Hayao ! dit Jérémie. – Ca va, il ne fait pas trop mal ! Hayao, il faut frapper aux mêmes endroits, en profondeur cette fois ! répliqua Ulrich. ». Les deux guerriers se mirent à courir quand les mandibules s’élancèrent vers eux, Yumi en repoussa deux, mais Odd rata un de ses tirs, et la tentacule frappa de plein fouet Ulrich, répandant sa « salive » sur ses habits … ils les voyait fondre sous ses yeux, lentement ils brûlaient par l’acidité ! Hayao seul put courir, sauter et frapper de la pointe de sa lance cet ennemi ! Celle-ci s’enfonça dans le ventre du bulbe rouge jusqu’à la garde, et lorsqu’il la retira ce qui servait de sang à la créature gicla comme une fontaine par la plaie ! Le débit était relativement fort, mais au bout d’un moment il redevint normal, puis la blessure cicatrisa ! Seule une marque se distinguait par sa différence de couleur. Hayao recula et prit Ulrich en même temps, celui-ci n’avait perdu aucun PV grâce à ses vêtements ! Il se remit en position, prêt à attaquer au moment propice ! Les tentacules se jetèrent sur eux et ils répétèrent la même manœuvre, Cette fois-ci l’éventail de Yumi n’en repoussa qu’une et Odd toucha les deux, Hayao put esquiver à temps en roulant puis il enchaîna avec Ulrich sur un saut, les lames s’enfoncèrent et le sang du monstre leur gicla à la figure, mais ils restèrent trop longtemps : une tentacule vint les frapper et ils furent éjectés à quelques mètres ! La bave de la créature se répandit sur leur corps et toucha leur peau « Ulrich tu viens de perdre quinze points de vie ! l’acide t’en a fait perdre cinq, le choc dix ! – Ce n’est pas un problème, nous ne sommes pas encore dévirtualisés, et il perd beaucoup de sang ! répliqua Ulrich à Jérémie. – Ulrich, tu viens de perdre à nouveau cinq PV ! C’est un poison, il faut absolument que vous le détruisiez ! Ne le laissez pas se régénérer ! ». Les combattants écoutèrent les conseils de Jérémie et foncèrent sur leur cible, Yumi et Odd tirèrent sur les tentacules qui, sous ces coups, se rompirent ! les samurai frappèrent aux mêmes endroits que précédemment, Ulrich enfonça toute sa lame dans le bulbe végétal d’un rouge flamboyant, et Hayao en fit de même … ils sentirent tous deux une résistance qui lâcha sous leur coup … le monstre s’écroula et disparu dans des flammes rougies par le liquide qui s’écoulait au sol et qui, au toucher du sol, s’enflamma.

Les PV d’Ulrich continuèrent à décroître, ainsi que ceux de Hayao … ils avancèrent avec l’aide de leurs amis et découvrirent rapidement une structure qui se dévoilait lentement, pas après pas … l’édifice était gigantesque, mais il semblait être aux yeux d’Aëlita une tour, comme elle en a l’habitude, mais en beaucoup plus grande ! Arrivés au pied ils découvrirent un creux, une entrée … c’était donc la seule tour où tout le monde pouvait entrer ! Ils pénétrèrent dans le sombre passage et descendirent des escaliers interminablement longs ! Plongeant ainsi dans les abîmes de Lyokô, les cinq aventuriers découvrirent une salle verdâtre, d’une ambiance apaisante, mais à la fois un côté mystérieux qui la rendait hostile. Les premiers pas furent assez troublants, et ils sentaient qu’ils n’étaient pas seuls … quelque chose d’hostile rôdait entre les arbres qui les entouraient … oui, des arbres sous terre ! Ils arrivaient à peu près au milieu de la salle et découvrirent un présentoir sur lequel était gravée une phrase, incompréhensible pour tous … mais Aëlita était troublée … en la relisant elle réussissait à happer un sens de plus en plus clair des mots, jusqu’à la comprendre facilement : « Un endroit pour chaque élément, une salle pour chaque endroit, un être pour chaque salle. Dit-elle » … cette phrase annonçait de rudes épreuves aux cinq amis, et aussi une récompense qui en valait la peine à la clé …

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Ecrit par Lycan, le 27 août 2004



Chapitre 5

« Un être pour chaque salle » ... en y réfléchissant, les cinq aventuriers en convinrent que chaque salle était gardée par quelqu’un … ou quelque chose, mais la question était « quoi ? » ! Cette simple question, composée uniquement d’un mot, troubla l’esprit de chacun d’eux ! Avançant petit à petit ils passaient le présentoir et regardaient autour d’eux. Les arbres qui les entouraient étaient anormalement gros ! A vu d’œil il faudrait plus de dix secondes à en faire le tour ! Des lianes pendaient, des lianes vertes, montrant la fertilité du lieu dans lequel ils se trouvaient. Mais au fur et à mesure qu’ils avançaient la forêt s’épaississait et devenait … étouffante ! L’ambiance devenait sombre et l’atmosphère pesante, on aurait dit qu’un vent faisait grincer les arbres, mais aucun vent ne caressait leurs visages ! Des bruits lourds, et lents se rapprochaient, par devant et légèrement sur leur flan droit … Ils s’arrêtèrent puis attendirent, quelques secondes de patience apportèrent un arbre géant … mouvant ! Il s’arrêta de marcher puis parla d’un voix grave, éloquente et usée. Il parlait posément, avec ses rythmes et ses hausses de ton qui donnaient de l’importance à certains mots : "Bonjour aventuriers … je vois que vous êtes déjà prêts à combattre … mais non, non, non, ce n’est pas en un combat que se déroulera mon défit … mais en une question ! Hmm, cela fait bien longtemps que je n’ai pas eu de la visite … la dernière fois ce fut un jeune homme qui ne pu répondre à ma question … il attendit jusqu’à finalement repartir après deux semaines, trois jours et six heures de réflexions. Vous ne pouvez dire quoique ce soit d’autre que la réponse, chacun n’ayant le droit de répondre qu’une fois … c’est la raison pour laquelle il est partit. Voici ma question : Un oeil dans un visage bleu vit un oeil dans un visage vert. "Cet oeil-là ressemble à cet oeil-ci, dit le premier oeil, mais dans un lieu bas, non pas en un lieu haut.". … vous pouvez réfléchir tant que vous le voudrez."

Les personnages étaient accablés ! Cette énigme les sciait, ils s’assirent et réfléchirent. Alors qu’ils pensaient, le chêne géant marmonna quelque chose dans sa « barbe » en faisant de lents mouvements des mains, puis une lumière jaune teintée de vert s’approcha d’Ulrich et de Hayao, les entourant puis disparaissant. « Ceci est un remède contre le poison qui vous consumait, maintenant … réfléchissez. ». Le temps passait, les personnages ne savaient pas quoi répondre ! Ulrich voulut partager une idée, mais il n’avait pas le droit de parler … il sortit son sabre et inscrivit dans le sol : « Ce doit être en rapport avec la nature, plus précisément la verdure ! » Ses amis répondirent positivement ... Hayao écrivit à son tour : « lieu bas, lieu haut, verdure … un oeil dans la verdure et un autre dans le ciel ! » Encore une réponse positive des compagnons … après quelques minutes de réflexion Odd dit : « les fleurs sous la lune. – Non, ce n’est pas la bonne réponse. ». Pensant au bleu, Ulrich se dit que ce devait être le jour, et il prononça alors ces mots : « Le soleil au dessus des fleurs. – Non, ce n’est pas la bonne réponse. ». La situation semblait pour les cinq compagnons désespérée, mais Yumi écrivit sur le sol : « Quelles fleurs pourrait-on assimiler à un œil ? ». Après quelques minutes la Geisha dit : « Le soleil au dessus des marguerites. – … c’est la bonne réponse, vous méritez de passer la porte vers le second territoire. »

Heureux d’avoir enfin pu répondre à cette énigme les aventuriers passèrent une porte ouverte par l’arbre, qui alla s’en retourner vers la forêt. La porte donnait directement à un désert, comme si l’on changeait de plateau au cinéma, sauf que le vent désertique n’entrait pas dans la zone forestière ! La grande porte se referma d’elle-même, puis ils pénétrèrent dans la salle du désert.

Un vent chaud soufflait et plus ils avançaient, plus il se renforçait et devenait violent. Au bout d’un moment ils ne purent voir plus loin que les deux premiers mètres devant eux, avançant pas à pas ils ne savaient pas exactement où ils allaient, essayant de garder une trajectoire à peu près droite. Leurs pas glissaient sur le sable volage ; soudain, plus rien ! Le vent avait disparu ! Ils regardaient autour d’eux et voyaient un tourbillon de vent ensablé … ils étaient à l’intérieur ! Entièrement entourés d’une façade de vent qui devenait de plu en plus violente ils s’en approchèrent. Ulrich tenta de passer sa lame, mais celle-ci fut rejetée comme si il l’avait cognée contre une autre lame ! Le mur était infranchissable … et il se rapprochait étrangement d’eux ! Lentement il gagnait du terrain, le tourbillon se resserrait sur lui-même ! Ils allèrent au milieu de celui-ci et sentirent un tremblement de terre … une digue de sable se forma et on aurait dit qu’une bulle d’air forçait le passage, comme si elle allait éclater, alors quelque chose sortit du sable ! Le soleil au dessus de lui, et lui surplombant les aventuriers, ces derniers ne purent voir de quoi il s’agissait : « On dirait un serpent, mais je n’en suis pas sûr ! dit Odd – Ca en a l’air, il faut faire attention, il pourrait s’abattre sur nous n’importe quand ! prévint Ulrich. ». Quelques secondes après, la chose plongea sur eux, ils esquivèrent le coup et sa tête s’enfonça à moitié dans le sable ! Formant un arc de cercle autour, les guerriers regardaient la tête sortir lentement, tirée par tous les muscles de son corps serpenteux. Une fois la tête dégagée, il était clair que c’était un serpent, mais celui-ci se mit à parler avec un sifflement à chaque son "s" de son discours : « Je suis le gardien de ces lieux, et le tourbillon se recroquevillera jusqu’à vous engloutir, et même vous écraser … sauf si vous me battez ! » Sur ces mots il partit à la charge, gueule ouverte, lançant un coup puissant et très if malgré sa taille ! Ils purent tous l’esquiver, sauf Yumi qui fut percutée par la mâchoire de son ennemi, fort heureusement il ne pu la mordre ! Puis il recula sa tête et alors elle et Odd n’hésitèrent pas à se servir de leurs armes à distance : deux flèches et l’éventail … mais aucun n’eurent d’effet sur les écaille du monstre, mais la seconde flèche envoyée entra dans sa gueule et frappa le palais ! Il recula la tête d’un geste vif, retrouvant peu après ses esprits. Ulrich se concerta rapidement avec Hayao, et ils étaient d’accord sur la tactique à adopter : lors de la seconde attaque Odd tira trois flèche dans la gueule grande ouverte qui rasait le sol à l’horizontale, et en même temps que le tir de leur compagnon, Ulrich et Hayao se lancèrent dans la gueule pourvue de crocs terrifiants ! Le choc des flèches fit reculer la bête et sous le recul sa tête se pencha en arrière, la gorge vers le ciel et les yeux vers le sol ; au moment de l transition des positions ils utilisèrent ce fameux recul pour sauter depuis la langue fourchue de leur ennemi jusqu’à son palais, et y enfoncèrent entièrement leurs lames ! Ulrich ayant la plus grande lame il se mit au plus profond de la mâchoire, tentant d’atteindre le cerveau. La technique s’avéra utile par les blessures qu’elle apporta, mais l’objectif n’était pas touchable ! Comme toussant et profitant de sa posture, le serpent recracha les deux guerriers avec leurs lames grâce à un mouvement de sa posture initiale vers l’avant. Du sang fut recraché en même temps qu’eux, ils en étaient couverts, leurs amis amortirent leur chute. « Odd, ils me semblait que tu avais moins de flèches que ça ! dit Jérémie – Oui, moi aussi je le pensait, enfin on ne va pas s’en plaindre ! ».

Le serpent mit un temps à reprendre ses esprits, Yumi tenta son éventail mais toujours rien à faire contre les écailles ! Apparemment la vue de leur adversaire s’était détériorée, sûrement sous la douleur : on aurait dit qu’il cherchait ses cibles alors qu’elles étaient juste devant lui ! Il tenta une attaque à l’aveuglette où Ulrich, Hayao et Odd répétèrent la même manœuvre : il en prit plein le palais ! Et il tomba lourdement sur le sable, provoquant une vaque circulaire dans ces milliards de grains ! Sortant de sa gueule les deux guerriers rejoignirent leurs amis … le serpent disparaissait sous le sol. La tempête qui s’était beaucoup resserrée se dissipa, puis ils virent la prochaine porte. De chaque côté un coffre ! Ils avancèrent et le ouvrirent : ils trouvèrent un bracelet ressemblant à celui de Odd, et une garde ressemblant à celle d’Ulrich ! Odd observa le bracelet puis remarqua gravé dessus un « 16 » … il regarda le sien et, vit un « 8 » ! « Hey, en toute logique ce bracelet contient 16 flèches ! – Eh bien, cela te sera utile, surtout que tu n’as plus de flèches dans l’autre ! A mon avis ce doit être le grand arbre qui t’a redonné tes flèches ! dit Ulrich, Quant à moi … je ne sais pas ce que m’apportera cette garde ! ». Il défit son sabre et plaça la nouvelle garde. Le katana s’entoura d’une lueur jaune ! Il ne savait pas encore quelles modifications avaient été apportées, mais il le saurait bien tôt ou tard ! Il le rengaina et ils passèrent la porte, cette fois-ci plus petite que la dernière : elle donnait sur un escalier qui descendait en colimaçon, mais un escalier large ...