L’amour n'est pas si simple

Imaginez vous-même l'évolution des relations entre les personnages ! Amour ? Amitié ? À vous de décider !

Jeune Lyokophile

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Message 22 Aoû 2006, 19:37

et yumi, quand est-ce qu'on la verra ?

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Message 22 Aoû 2006, 20:50

:Tot: Mais euh...
Faut la finir avant vendredi, après, j'pars à l'école et j'ai plus le temps de lire les fics :stp:
Et j'ai envie de connaître la suite et la fin

Bien-sûr, la question que je me pose est: va-t-il voir Yumi au Japon?
Bref bref, très intéressante comme suite parce qu'elle nous explique un peu mieux comment Ulrich a tiré un trait sur sa vie d'avant
quoique je ne comprenne toujours pas pourquoi il déteste sa vie d'avant et surtout quelle partie, vu qu'il dit qu'il aimait bien leur 400 coups et Lyoko

Mais, je parle pour ne rien dire ^-^ (parce que j'ai rien de constructif à dire moi :roll: )
C'est une histoire vraiment appréciable qui se lit très facilement et dans laquelle on se plonge complètement, oubliant le reste

toutes mes félicitations :D
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Lyokophile à vie

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Message 22 Aoû 2006, 21:27

Et bien écoute clem, je vais essayé de la finir avant vendredi mais je te promet rien.
Croire que ce que nous avons vécu n'était qu'un cauchemar de princes.

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Message 22 Aoû 2006, 21:52

Je dis ça moi mais après tu fais comme tu veux, c'était juste une tite proposition :roll:
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Lyokophile à vie

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Message 23 Aoû 2006, 09:43

Voici une très longue suite.

Puis la discussion continua sur divers sujet. Il était près de dix heures quand quelqu’un sonna à la porte.
- Tu attend quelqu’un ? demanda Odd.
- Non, répondit Rick. Je vais voir qui c’est.
Il ouvrit la porte et sortit immédiatement de son appartement. Les autres n’avait pas vu qui c’était mais comprirent vite, à la voix, que c’était une fille. La discussion était assez orageuse sur le palier, ce qui fit que tout l’étage entendit la dispute.
- Qu’est ce que tu fais là ? demanda Rick sur un ton plutôt agressif.
- Quoi !? Tu me demandes ça après m’avoir fait ce coup de p***. Tu sors avec moi pendant une semaine et j’apprends qu’il y en a deux autres.
- Et il est où le problème Julia ?
- Je croyais que ça pouvait devenir sérieux enter nous.
- Sérieux !? Tu rigoles. J’ai pas signé de contrat d’exclusivité avec toi. Alors écouté si tu veux pas me revoir et ben vas t’en sinon, rejoins moi au Hanshin demain à 1h30.
- Car tu crois que je te reveux ? T’es malade. C’est finit.
La jeune fille descendit les marches en colère, tandis que Rick rentrait chez lui. Tout le monde avait une tête plus ou moins étrange. La discussion sur le palier avait refroidit l’atmosphère. Leur ami avait changé.
- Euh, bon il se fait tard vieux. Et Fanny avec le bébé …
- Allez vas y. rentre chez toi Odd. Je comprends.
- C’est vrai qu’il est tard. Demain on se lève tôt pour le travail, dit Jérémie. Tu ne nous en veux pas ?
- Non, je comprends.
- Merci quand même pour ton invitation. Ça m’a fait plaisir de te revoir, dit Aelita.
Puis tout le monde rentra chez soi. Mais les esprits n’étaient pas tranquilles. Leur ami vivait une vie bien étrange. Ils avaient tous imaginé un jeune homme séreux, droit et responsable, mais Rick était tout l’inverse. De son coté, Rick repensait encore à son enfance. Pour l’oublier, il décida de sortir en boite. Il se défoula toute la nuit et rentra tard avec une fille dont il ne connaissait même pas le nom.

Les amis s’étaient revus plusieurs fois mais chaque rencontre était spéciale pour eux car leur ami avait changé. On aurait dit un adolescent en pleine crise de croissance. Mais malgré son comportement quelque peu irresponsable, ils l’aimaient bien. Il avait un bon fond et si l’on prenait le temps de le connaître et de savoir ce qui c’était passé, on découvrait un garçon sympathique. Ils passèrent tous un mois de rigolade, surtout Rick qui n’arrêtait pas de faire son intéressant. Puis ce dernier dû partir pour le festival au Japon. Il ne reviendrait que dans un mois. Rick fit ses valises et partit à l’aéroport. Son entraîneur l’accompagnait avec deux autres hommes.
- Pourquoi ces hommes nous accompagnent ils, demanda Rick.
- Pour toi, crétin. Le festival amène beaucoup de gens et vu ton comportement, j’ai pas trop envie de te perdre.
- C’est des gardes du corps.
- Oui.
- C’est cool. J’ai toujours rêvé de voir une foule de jeunes filles à mes pieds avec des gardes du corps qui les empêchent de me toucher.
- Allez avance au lieu de faire l’idiot.
- Ça se passe comment là bas ? Questionna Rick.
- On arrive et on va à l’hôtel où on est logé. Ensuite il y a l’ouverture du festival. Après ça, tu as deux jours de libre. Puis tu présentes le penchak silat pendant les trois jours suivants. Tu dois aussi être là à la conférence sur le penchak silat et aux séances de dédicaces s’il y en a.
- Du gâteau, monsieur.
- Je me fous complètement de tes passes temps mais lors du festival, pas de blagues débiles, pas de drague. Je veux pas que la France soit montré du doigt. Sinon …
- Sinon, exclu à jamais de l’école. Je sais. Tous les jours on me le rappelle. Vous inquiétez pas. Je sourirais gentiment et je me tairais. Promis.
Le vol se passa sans encombre. En arrivant à l’hôtel, Rick fut ravi. Il avait cinq étoiles. La chambre était magnifique, très joliment décoré à la japonaise. Le jeune homme était aux anges. Mais Rick devait porter un costume et ne savait pas lequel prendre. En effet, sa penderie regorgeait de vêtements en tout genre. Il hésitait entre trois costumes, un blanc, un classique et un autre un peu bizarre, quand une hôtesse vint le voir pour savoir si tout allait bien.
- Ah, vous allez pouvoir m’aider. Je ne sais pas lequel mettre.
- Bien sûr, répondit la jeune femme avec un drôle d’accent. Je dis sans hésiter le blanc. Avez-vous besoin d’aide ?
- Euh … non merci. Juste peut être pour la cravate.
- Bien, je reviendrais dans dix minutes.
- Merci.

A parte : Il faut comprendre que les japonais parlent japonais. Dans ce récit, les paroles sont en français car je ne sais pas écrire japonais. Donc quand deux japonais se parlent, c’est en japonais. Rick ne comprends donc pas ce qu’ils se racontent.

L’ouverture du festival se déroula à merveille. Les différents représentants des pays avaient défilé avec les couleurs de leur pays. Rick s’était tenu bien droit et n’avait pas fait d’idiotie. Après le discours du président, il y avait un buffet froid et là encore, Rick n’avait pas joué avec la nourriture. Il était même aller féliciter le président pour son discours. Puis son entraîneur avait fini par le libérer. Ne connaissant pas Osaka, il décida d’aller se promener. Bien sûr, les deux toutous le suivaient. Mais il ne chercha pas à les semer. Il était déjà tard et faisait juste une petite balade. Il rentra à l’hôtel au bout d’une heure. Il se déshabilla en vitesse préférant mettre une tenue plus adéquate pour s’entraîner. Il descendit dans la salle de sport et commença ses enchaînements. Il n’était pas le seul invité du festival à y être. D’autres sportifs s’entraînaient. Chacun analysait le jeu des autres pour éventuellement les défier plus tard. Rick avait déjà repéré deux candidats pour un combat. Mais il préféra attendre pour les défier. Patiente et contrôle sont les maîtres clés. Il alla se coucher vers 11h. Demain était une journée tranquille. Quand il se leva, une femme vint lui apporter son petit déjeuner au lit. Il appréciait beaucoup d’être choyé. Ses efforts étaient enfin récompensés. Il décida de descendre pour prendre une boisson à la terrasse d’un café du coin. Alors qu’il était à peine installé, les deux gardes du corps à coté de lui, plusieurs jeunes filles s’avancèrent vers lui en rigolant. Elles voulaient qu’il signe leur carton d’invitation au festival. De nature vantard, il signa immédiatement. Au fur et à mesure, l’attroupement s’agrandissait. Non loin de là, deux jeunes filles se baladaient. L’une avait les cheveux noirs tandis que l’autre, avait des mèches rouges. Elles étaient habillées à l’occidentale comme de nombreuses japonaise de nos jours.
- Regarde ! Qu’est ce qui se passe ? demanda la plus jeune, celle qui avait des mèches rouges.
- Je ne sais pas, répondit l’autre.
- Allez viens, on vas voir, dit la plus jeune en tirant son amie par la main.
- Tomoyo, attends. Je ne sais pas si l’on peut …
- Oh allez ! On vas un peu s’amuser, cria Tomoyo en la poussant dans la foule. C’est … c’est pas vrai !
- Quoi ?
- Le type assit au café …
- Qui est ce garçon ?
- C’est un des représentant de la France au festival. Il est trop beau. J’adore la France, surtout les français !
- Tomoyo ! Je te pris de calmer tes ardeurs.
- Oh, c’est bon. Allez on reste un peu ; Il est si … beau. Non ?
- …
- J’oubliais. Les mecs et toi ça fait deux.
Tomoyo contemplait Rick tendit que son amie regardait ses pieds. Elle n’aimait pas la foule. Mais il faut savoir parfois faire des sacrifices pour ses amis. Elle attendait sagement que son amie veuille bien partir. Comme l’attroupement ne faisait que grossir, les gardes du corps avaient dû faire une barrière avec leurs corps. Tomoyo et son amie se trouvaient juste à l’avant, collées aux gardes. De plus en plus de filles s’ajoutaient et poussaient. De son coté, Rick s’amusait beaucoup. Il se voyait comme une star. Mais il ne rendait pas compte de l’ampleur de la situation. Les deux gardes avaient bien du mal à contenir les jeunes filles qui voulaient toutes un autographe. Toutes sauf une. Cette jeune fille, l’amie de Tomoyo, attendait quand quelqu’un la propulsa. Elle atterrit contre la table de Rick et le verre se renversa sur le jeune homme. La jeune fille était à terre et ne cessait de s’excuser.
- Wabiru (pardon). Wabiru. Wabiru, dit elle tout ramassant les morceaux de verre.
- Allez, c’est bon, relevez vous, dit Rick en lui prenant la main pour l’aider.
- Wabiru.
La jeune fille était maintenant debout face à Rick. Elle avait la tête penchée. Rick remarqua tout de suite sa beauté. Elle avait de longs cheveux noirs et une frange cachait ses yeux. Ses habits étaient classiques mais dégageait sur elle une sensation de class. Il passa sa main sur son visage afin d’écarter la frange et de mieux voir son visage. En le découvrant, ses yeux s’écarquillèrent. La jeune fille était vraiment très belle, et cela en toute simplicité. Le dragueur se transforma soudainement en agneau.
- Bonjour, dit il d’une voix douce et calme. Euh, kon'nichiha.
- Bon … jour, dit elle timidement.
- Les japonaises savent parler français ?
- Certaines. Je suis vraiment désole, dit elle en baissant la tête. Que pourrais-je faire pour m’excuser ?
Rick regarda autour de lui et comprit qu’ils ne seraient pas tranquilles avec la horde de filles et les deux toutous. Il prit un bout de papier et griffonna quelque chose dessus.
- Retrouvez moi ici dans une heure, dit il en tendant le papier à la belle inconnue.
- Je … Oui. Encore désolé.
Puis elle partit. Elle tenait entre ses doigts le papier. Dessus était écrit le nom d’un parc. Elle ne savait pas ce que voulait ce dragueur français de première mais elle devait s’y rendre pour s’excuser. Le parc étant assez loin de l’endroit où elle se trouvait, elle décida d’y aller tout de suite, quitte à être en avance. Après une marche assez longue, elle y arriva. Ce parc était très grand et très simple. Il n’avait pas été fait pour les touristes. Il n’y avait que deux fontaines, beaucoup de pelouses, quelques fleurs et de nombreux bancs. Etant en avance, elle décida de s’asseoir sur l’un d’eux et d’attendre. Elle regardait ses pieds depuis près d’un quart d’heure quand quelqu’un la fit sursauter.
- Rebonjour ! Cria l’inconnu, en sautant devant elle.
- Bonjour monsieur, dit elle le cœur battant, les yeux toujours rivés sur ses chaussures.
- Ouf, on est seul.
- Que dois je faire pour m’excuser ?
- C’est très simple. Me parler. Oui, je veux en savoir plus sur vos coutumes, vos traditions, et tout le reste !
- Euh …
- Et je veux aussi savoir ce qui rend certaines japonaises si timides, dit il en s’accroupissant devant elle et en lui relevant la tête pour la regarder dans les yeux.
- D’accord, répondit elle en esquissant un léger sourire.
Les deux jeunes gens se baladaient donc dans le parc. Elle racontant les traditions de chez elle et lui sautant un peu partout. Cela faisait bien une heure et demie qu’elle parlait. Elle se disait que ce garçon n’était qu’un imbécile. Il n’écoutait même pas la conversation. Elle le regardait quand elle comprit qu’il était en train de faire des enchaînements. Mais elle ne savait pas trop de quel art martial.
- Est-ce que je peux vous poser une question ? Demanda t’elle.
- Vas y. Oh pardon. Je vous ai tutoyé alors que nous nous connaissons depuis peu. Et vous ne m’y avez pas autorisé.
- Vous m’avez écouté ?
- Euh, oui, d’une oreille. Alors la question ?
- Quel art martial pratiquez vous.
- Le penchak silat. Vous connaissez ?
- Non. Mais je voudrais ….
- Vous voulez une démonstration ?
- … oui, murmura t’elle.
- Alors asseyez vous.
Rick commença différents enchaînements. La jeune fille le regardait attentivement. Elle était très impressionnée de l’agilité, surtout venant de la part d’un occidental. Pour la première fois depuis des années, elle se sentait bien. Etrangement, ce garçon qui était tout l’opposé de son idéal l’attirait. Quand elle se rendit compte de son sentiment elle eu honte.
- Vous m’excuserez mais je dois rentrer chez moi.
- Je comprends. Et vous êtes toute excusée.
- Merci.
- Est-ce que je pourrais savoir votre nom ?
- Shirasagi, lui dit elle avec un léger sourire sur les lèvres.
Puis elle partit. Rick se retrouva seul dans le parc avec le nom de l’inconnue résonant dans sa tête.

Mais c'est encore loin d'être finit.
Croire que ce que nous avons vécu n'était qu'un cauchemar de princes.

Prier pour que nos traîtrises soient oubliées.
Lutter contre ces souvenirs de démons.
Pleurer dans mes mains et saigner en pensant toujours à toi.

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Tueur de Blocks

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Message 23 Aoû 2006, 10:22

Ouah. Quelle suite!
notre dragueur national tomberait-il amoureux?
moi je me demande si Shisaragi est un vrai prénom ou alors un nom de substitution...
faut pas nous laisser sur la faim comme ça!
on s'y croit a fond!
Sweet little words made for silence Not talk Young heart for love Not heartache Dark hair for catching the wind Not to veil the sight of a cold world

Kiss while your lips are still red While he`s still silent Rest while bosom is still untouched, unveiled Hold another hand while the hand`s still without a tool Drown into eyes while they`re still blind Love while the night still hides the withering dawn

First day of love never comes back A passionate hour`s never a wasted one
The violin, the poet`s hand, Every thawing heart plays your theme with care

Superstar

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Message 23 Aoû 2006, 11:40

Comme le dit Gini, on se croirait vraiment devant notre télé ;)
Tu t'éloignes un peu voire beaucoup même de l'esprit de la série: c'est intéressant comme idée
mais tous nos héros me manquent un peu ^-^

Bon courage pour la suite
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Lyokophile à vie

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Message 23 Aoû 2006, 11:46

Clem, il est vrai que je m'éloigne totalement de la série mais Lyoko n'existe plus. C'est plutôt une fic sur les sentiments entre deux êtres. A la base, il y avait deux fics. La première s'érrétait au bal de fin d'année. Puis j'ai décidé de les regrouper. je sais pas trop si c'était une bonne idée mais maintenent, c'est trop tard puisque je me suis lancé

il se peut même que je la finisse avant ce soir.... ;) ;)
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Message 23 Aoû 2006, 15:58

Gini a écrit:moi je me demande si Shisaragi est un vrai prénom ou alors un nom de substitution...


C'est son vrai nom. et c'est pas Shasaragi mais Sharasagi (ça sonne mieux dans ce sens )

la fin ne devrait pas tarder à arriver.
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Message 23 Aoû 2006, 17:07

Annonce officielle : la suite et fin sera postée ce soir vers 23h.
Dernière édition par Sinien le 23 Aoû 2006, 20:03, édité 1 fois.
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Message 23 Aoû 2006, 20:09

Bon, je vais vous servir l'apéro pour vous mettre l'eau à la bouche.

Puis elle partit. Rick se retrouva seul dans le parc avec le nom de l’inconnue résonant dans sa tête. Il regarda l’heure et fut très surprit. Ils avaient passé plus de trois heures dans ce parc. Il décida de rentrer à l’hôtel. Ses gardes du corps devaient le chercher partout. Sûrement que l’entraîneur lui passerait un savon. Mais il avait l’habitude.
- Rick Nerts !!!
- Oui monsieur, répondit il ironiquement.
- Tu as fait exprès de semer tes gardes pour aller batifoler je ne sais où avec je ne sais qui ! Je t’avais prévenu. Les gardes te colleront les fesses mon petit.
- Vous me dites que je peux faire ce que je veux hors du festival et vous coller deux sangsues au cul. Faudrait savoir ce que vous voulez ! Vos toutous vous pouvez les mettre à la niche, cria Rick en claquant la porte de sa chambre.
Le soir, il décida de sortir en boite pour se défouler. Mais malheureusement pour lui, il rentra encore plus en colère. Le lendemain matin, il décida de s’entraîner pour le festival. D’autres faisaient de même. Ruminant encore sa haine, Rick défia un Japonais, celui qui était le plus fort à ses yeux. Ce dernier accepta. Le combat commença entre les deux hommes. Mais Rick perdit très rapidement, pas du tout concentré. Cela lui valut pas mal de moqueries des autres. Trop blessé par sa défaite, il préféra passer le reste de sa journée seul, en ville. Il avait passé des années à oublier ses souvenirs et étrangement, d’un seul coup, tout lui revenait. Ses amis refaisaient surface, il trouvait son attitude horrible et cette fille … cette fille l’intriguait. Il n’était jamais sorti très longtemps avec la même fille. Il n’arrivait pas à se stabiliser. Quelque chose l’en empêchait ; un secret très lourd. Il considérait les filles plus comme un jeu que comme un être humain. Mais cette fille l’embarrassait. Quand il avait croisé son regard, son cœur s’était serré. Elle avait de grands yeux noirs qui l’avaient envoûté. Il n’arrivait plus à enlever cette image de sa tête. A cause de cela, il passa une nuit blanche. Il aurait tant aimé revoir cette Melle Shirasagi.
Le lendemain, son entraîneur vint le chercher de bonne heure pour le festival. Rick le suivit sans broncher. Il passa la journée à faire des démonstrations, à sourire aux photographes et à signer des cartons d’invitations. Mais chaque moment de solitude ce résumait à une mine horrible et un regard vague. Quand à la pose de midi, son coach vint le voir, il fut très surprit de son attitude.
- Rick ! Rick ! Cria t’il en agitant ses mains devant son visage.
- Oui ? demanda Rick faiblement.
- Ça va ?
- Oui.
- T’es sûr. D’habitude, tu sautes partout. Et là on dirait un mollusque. Qu’est ce qui y a ?
- Rien.
- T’es pas malade au moins ?
- … Non.
- Bon alors si tout vas bien, tu te redresses et tu souris. Tu as encore deux jours et demi à tenir. Après tu pourras te reposer.
- Bien monsieur.
A la fin de la journée, Rick retourna à l’hôtel, où il s’enferma dans sa chambre pour ne faire qu’une brève apparition à l’heure du dîner. Le jour d’après ressembla étrangement au premier. Rick faisait ce qu’il devait faire en se forçant à sourire mais une fois seul, il ne bougeait plus. Toute trace de vie disparaissait pour laisser place à un être vide. Mais le lendemain serait différent. Déjà, le programme avait été modifié et c’était ce jour là qu’il y aurait la conférence. Rick, comme tous ceux qui pratiquaient le penchak silat, devrait parler devant des milliers de personnes et les caméras du monde entier. Lorsque ce fut à lui de parler, il s'avança vers le micro, déplia son papier et commença à le lire. Son discours ne dura que 10 minutes mais ce furent 10 minutes d’angoisse. La peur de se tromper, de bafouiller et de pleurer. Oui, de pleurer. Rick avait la larme à l’œil à tout instant et cela était gênant en public. Une fois qu’il eu finit de parler, il sortit de la salle pour se rendre dans les coulisses afin de reprendre son calme. De tout façon, il avait finit sa journée. Il attendait juste la fin de la conférence. Il faisait les 100 pas dans les couloirs quand il tomba à la renverse.
- Ouch ! dit il.
- Aie, dit l’autre voix.
- Oh pardon. Je suis désolé …
- ….
- Vous ?
- Vous n’êtes pas …
- J’ai finit.
- Ah !
- Mais que faites vous ici ? demanda Rick.
- Je suis venue avec une amie. Elle voulait absolument y aller et je n’ai pas put lui refuser. Là, je cherchais mon chemin pour retourner dans la salle.
- Ah. Donc vous ne vouliez pas y aller.
- C’est vrai.
- Alors venez.
- Quoi !? Et mon amie ?
- Elle est comme vous ? Timide et réservée ?
- Oh non. Pas du tout !
- Alors elle se trouvera quelqu’un. Venez.
Rick prit la main de la jeune fille et l’attira à l’extérieur du bâtiment. Il ne savait pas où ils allaient mais cela lui était égal. Melle Shirasagi était avec lui.
- Où … où allons nous ? demanda t’elle.
- Où vous voulez.
- Alors tout droit, dit elle en rigolant.
- C’est la première fois que vous rigolez.
- …
- Mais vous êtes très jolie quand vous le faites.
- Dites moi …
- Rick. Rick Nerts.
- Dites moi Mr Nerts, êtes vous si aimable avec toutes les filles ou bien n’est ce qu’avec moi ?
- Pourquoi me posez vous cette question ?
- Mon amie m’a parlé de votre réputation.
- Et qu’elle est elle ?
- Coureur de jupons, dragueur de première etc. Est-ce vrai ?
- Avant oui.
- Avant quoi ?
- Avant de vous croiser.
- … ah, murmura t’elle tout en rougissant.
- Depuis un mois, tout ce chamboule dans ma tête. Mes amis d’enfance refont surface, je trouve mon attitude désinvolte et je croise la plus fille de la terre.
- Vous savez, vous êtes le premier homme à me faire rire depuis très longtemps.
- Merci du compliment. J’ai tout le reste de ma journée de libre. Est-ce que vous voudriez bien rester avec moi ? demanda Rick en regardant ses pieds.
- Avec plaisir, répondit elle en souriant.
Ils se regardaient dans les yeux et furent prit d’un seul coup d’un fou rire. Puis ils partirent en courant comme des fou.

Chers invités et lecteurs, je vous informe que le repas sera servit à 23 heures tapatante. Merci de bien vouloir patienter.
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Lyokophile à vie

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Message 23 Aoû 2006, 23:00

Chers lecteurs, le repas est servit. Bon appétit !

Ils se regardaient dans les yeux et furent prit d’un seul coup d’un fou rire. Puis ils partirent en courant comme des fou. Ils parlèrent toute la journée de leur présent, du futur qu’ils envisageaient et de choses et d’autres. La journée se déroula très vite. Le temps de rentrer chez soi était venu et la séparation était difficile.
- Est-ce que je vous reverrais ? demanda t’il.
- Etes- vous libre demain ?
- Oui.
- Alors je vous donne rendez vous au parc à 2 heures.
- J’y serais.
- Sayounara.
- A demain, di il en faisant un petit de signe de la main.
Maintenant qu’il était seul, il pouvait laisser exploser sa joie. Il sauta en l’air en criant qu’il allait la revoir. C’est alors qu’il se rendit compte que sa tristesse était passée. Il n’avait plus qu’une hâte : la revoir. Quand il rentra à l’hôtel, il décida de se rendre à la salle d’entraînement. Le Japonais qu’il avait défié s’y trouvait également. Quand Rick arriva, beaucoup se mirent à rire. Mais Rick ne les écoutait pas. Son cœur était heureux. Il alla voir le japonais et lui proposa un nouveau combat. Ce dernier accepta. Tout le monde sentait une nouvelle défaite de la part de Rick. Cela ne faisait que cinq minutes qu’ils se battaient et déjà Rick menait. Nombreux furent étonnés. Ils n’en croyaient pas leurs yeux. Ce n’était pas le même homme. Il était plus agile, plus fort et plus rapide. De nombreux participants s’étaient mesurés au japonais et personne n’avait gagné. Et là, le plus lamentable d’entre eux, le battait. Après un quart d’heure, le japonais comprit que Rick était le plus fort et perdit le combat. Tout le monde acclama le nouveau champion. Puis, fatigué par son combat, Rick alla se doucher dans sa chambre. Et comme toutes ses douches après un combat, elle était froide. Il venait à peine de finir que son portable sonna.
- Allo ?
- Ulrich ?
- Qui … qui êtes vous ?
- C’est moi, Aelita.
- Aaah, dit il soulagé. Ça va ?
- Oui très bien et toi ?
- Super !
- Voila je t’appelais pour savoir si Jérémie et moi, on pouvait te voir à …
- Osaka.
- A Osaka. On part à Kyoto pour une conférence. Et comme c’est juste à coté, on peut faire un petit saut.
- No problémo. Vous venez quand vous voulez.
- Dans trois jours ?
- Samedi ?
- Oui.
- Ok ! Vous me tenez au courant.
- D’ac. Bon à samedi alors.
- A samedi. Tchao.
Rick se coucha pour la première fois le cœur léger. Quand il se réveilla il ne lui tardait qu’une chose ; revoir Melle Shirasagi. L’heure du rendez vous sonna. Rick se trouvait dans le parc depuis au moins une heure. Il avait préféré arriver en avance ; On ne sait jamais. La belle jeune fille arriva. Elle portait un kimono blanc avec de petites fleurs roses, que l’on nomme sakura.
- Bonjour, dit elle en s’inclinant.
- Bonjour. Vous êtes ravissante.
- Merci.
- Asseyez vous, je vous en pris.
- Merci.
Les deux jeunes gens parlaient de leur vie, de ce qu’ils avaient vécus ces dernières années. Lui du penchak silat et elle de sa vie au Japon. Chacun buvait les paroles de l’autre comme si c’était vital. Ils étaient sortis du parc pour aller dans le centre ville. Il lui posait de nombreuses questions sur tout ce qu’il voyait. Elle était très étonnée du comportement de Rick. Il était tout l’opposé de la description qu’en avait son amie. Mais une chose l’intriguait encore plus. Elle qui été venu à détester les hommes pour diverses raisons ne pensait plus qu’à Rick. Il était si attentionné avec elle et puis il y avait quelque chose dans son regard qui l’embarrassait ; un souvenir. La journée défila à très grande vitesse. Il était déjà tard et la jeune fille devait rentrer chez elle. Il voulait la revoir mais celle-ci ne serait pas là pendant une semaine. Cette nouvelle lui enleva le sourire. Ne pas la revoir pendant sept jours lui semblait si long et si dur. Mais il lui donna rendez-vous pour son retour. Cette dernière accepta, car elle aussi voulait le revoir. Les deux prochains jours furent assez monotones. Sans elle, la vie ne lui paraissait pas intéressante. Heureusement, Jérémie et Aelita lui rendraient visite le lendemain. Ils s’étaient donné rendez vous à l’hôtel même.
- Aelita ! Jérémie ! Cria t’il dans le hall.
- Ulrich !
- Comment vous allez ?
- Très bien. Et toi ?
- Ça va. Le Japon c’est super. Venez, je vous offre quelque chose à boire au bar.
Ils se dirigèrent vers le bar en bavardant du festival.
- Vous restez jusqu’à quelle heure ?
- On reste trois heures et après on part à Kyoto.
Ils se mirent à parler du festival puis d’Odd et de sa femme. Rick leur fit visiter les coulisses du festival puis ils regardèrent un petit peu ce qui se passait sur le tatami. Biens sûr, Rick leur parlait de tout sauf de Melle Shirasagi. Puis, ce fut le moment pour Aelita et Jérémie de partir. Ils montèrent dans leur taxi et dirent à bientôt à Rick. Ils avaient prévu de se revoir à Paris. Dans la voiture, Aelita se mit à parler de Rick.
- Tu n’as rien remarqué ? demanda t’elle.
- Si. Il a encore changé. A croire, qu’à chaque fois qu’on le voit, il c’est passé quelque chose qui a changé sa vie.
- Il ne ressemblait pas au garçon qu’on a vu il y a un mois. Il souriait mais j’ai bien vu qu’il était triste.
- Et il a arrêté de se vanter ou de raconter des âneries.
- Je me demande bien ce qui a pût se passer ici. Tu crois que c’est son …
- Père ? J’espère que non.

De son coté Rick avait le moral à zéro. Ses quelques heures avec ses amis lui avaient permis d’oublier un peu Melle Shirasagi, mais maintenant la jeune femme occupait toutes ses pensées. Il passa le reste de la semaine enfermé dans sa chambre ou dans le parc qu’ils aimaient tant. Il se remémorait tout ce qu’ils avaient vécu ensemble. Leur rencontre, ses pitreries à lui et son calme à elle. Puis le jour de son retour arriva. Il se prépara en se rasant, se parfumant et mettant une tenue simple mais chic. Il sortit de l’hôtel et se dirigea vers leur parc. Ils devaient s’y retrouver en fin de matinée. Ne voulant pas la faire attendre toute seule, il préféra s’y rendre de bonne heure. Elle n’était pas encore là et il espérait qu’elle n’ai pas oublié.
Cela faisait une heure qu’il attendait et de nombreuses questions se bousculaient dans sa tête. Il était assit sur un banc, la tête relevée, regardant les nuages. Il était tant absorbé par ses pensées qu’il n’entendit pas qu’une personne s’approchait de lui.
- Bon jour, dit l’inconnu.
- Melle Shirasagi !
- Rick, dit en elle en s’inclinant.
- Je croyais que vous aviez oublié.
- Eh bien non comme vous pouvez le constater.
- Je suis si content de vous revoir.
- Ce sentiment est partagé.
Puis ils se regardèrent dans les yeux et se mirent à rougir ; ils regardèrent leurs pieds, un sourire en coin. La semaine qui suivit fut riche en émotions. Ils passaient tous leurs moments libres ensemble. Ils s’amusaient à semer les gardes du corps ou bien les paparazzis. Il redécouvrait la joie de vivre grâce à elle. Quand à elle, elle reprenait confiance en la gente masculine. Mais aucun des deux ne parlait vraiment de son passé et ils sentaient bien que l’autre ne le voulait pas. (j’ai pas détaillé, c’est pas très important) Malheureusement, une nouvelle vint briser leur bonheur.
- Rick, nous rentrons demain matin.
- Quoi !?
- Les compétitions ont été avancées. Si on ne rentre pas maintenant, tu les rateras. Fais donc tes bagages.
- Mais pourquoi ils les ont avancés ?
- C’est pour s’accorder avec les autres pays d’Europe.
- Bien monsieur.
Il retrouva Melle Shirasagi qui l’attendait. Quand elle le vit avec une mine d’enterrement, elle comprit tout de suite que quelque chose n’allait pas.
- Je suis désolé Melle, mais je pars demain.
- Vous ...vous partez ?
- Oui, sinon, je rate les compétitions importantes de mon pays. J’aimerais beaucoup que notre dernière soirée soit magique.
- …
Elle baissa la tête sentant le rouge lui monter aux joues. Pour leur dernière soirée, il l’invita dans un restaurant français. Cela faisait de nombreuses années qu’elle n’avait pas mangé français. Le repas était délicieux et l’ambiance romantique. Puis ils décidèrent de se promener dans les rues de la ville illuminée. Il faisait un peu froid et elle se mit à trembler. Il enleva sa veste et la posa sur ses épaules. Ce geste d’affection la refit rougir. Ils marchaient tranquillement cote à cote, leur main se frôlant de temps en temps. Mais Rick avait quelque chose à lui dire. Quelque chose de très important. Et cela le trottait depuis le début de la soirée. Il se faisait déjà tard et elle devait rentrer chez elle.
- Rick merci. J’ai passé une agréable soirée. Mais il se fait tard et je dois rentrer.
- Je comprends. Donc je vous dit adieu.
- Non, pas encore. J’irais à l’aéroport demain pour vous dire au revoir.
- Vous n’êtes pas obligée.
- Ça me fait plaisir. A demain, dit elle en commencent à partir.
- Attendez ! Je …
- Oui, demanda t’elle en se retournant.
- Euh … je …Bonne nuit.
- Ah, merci. A vous aussi.
Il se sentait ridicule. Comment avait il pût rester de marbre ? Lui d’habitude sans gène avec les filles n’avait même pas su lui dire ce qu’il avait sur le cœur ; sûrement, car pour une fois, ses sentiments étaient vrais. Il rentra à l’hôtel bredouille. Il ne lui restait que demain matin pour le lui dire. Il passa une nuit blanche, trop préoccupé par Melle Shirasagi. Quand il se rendit à l’aéroport, elle ne s’y trouvait pas. Il n’avait qu’une peur, qu’elle ne vienne pas. Et alors qu’il attendait que l’entraîneur ai fini avec l’enregistrement des bagages, elle arriva. Elle portait la même tenue que lors de leur première encontre.
- Bonjour Rick.
- Melle Shirasagi. Vous êtes magnifique.
- Merci. Bon, donc je suis venue vous faire mes adieux. Je …
- Attendez. Je dois vous dire quelque chose avant. (Il prit une grande inspiration.) J’ai passé trois semaines formidables et ce grâce à vous. Je tenais à vous en remercier. Et il y a autre chose. Le garçon que votre amie vous a décrit a existé. Mais vous l’avez fait changer. Melle Shirasagi, je … vous … je … je vous aime. Dit il à toute vitesse.
- … Rick, je dois vous avouez que ces sentiments sont partagés murmura t’elle en rougissant.
Ils s’approchèrent l’un de l’autre quand l’entraîneur attrapa Rick par le bras.
- Bon allez c’est l’heure ! Je te laisse trente secondes.
- Je dois vous avouer quelque chose d’autre. Je ne m’appelle pas Rick Nerts mais Ulrich Stern.
- … U … Ul …
- Trente secondes. Allez on y va, cria le coach en le tirant par le bras.
- Pourrais je savoir votre prénom, cria Rick entraîné dans le foule.
Elle le murmura pour pas qu’il ne l'entende. La révélation qu’il lui avait fait la clouait sur place. Puis elle rentra chez elle, toute chamboulée. Quand à Rick, il était en route pour la France. Il repensait à Melle Shirasagi. Il en était tombé amoureux ; cette fille l’avait envoûté. De retour dans son école, une foule d’élève l’attendait, lui posant une multitude de questions sur le festival et le Japon.
- C’est comment le Japon ?
- Et les japonaises ?
- Le festival …
Mais Rick n’entendait aucune question. Il se dirigea comme un zombie vers la salle de musculation.
- Rick ! Attends nous !
- Vous m’excuserez mais je dois m’entraîner, leur dit Rick.
- C’est vrai, tu ne t’es pas entraîné durant ton séjour au Japon, dit une voix féminine.
- Sandra.
- Je vais pouvoir avoir ma revanche.
- Tu sais quoi, garde tes forces, je te déclare gagnante pour Ton combat. Tu pourras le mettre dans ton palmarès. Faut que je m’entraîne.
- N … Ner … Nerts ! Reviens ici tout de suite ! Tu t’en sortiras pas comme ça ! Nerts ! hurla t’elle.
- Que nous vaut cette agitation Melle Grabier ?
- Euh … Rien monsieur le directeur, dit elle d’une voix très douce. Je … je dois aller m’entraîner.
Elle rejoignit Rick et le foudroya du regard. Mais ce dernier ne la remarqua même pas. Tout ce qui l’avait fait souffrir autrefois revenait. A cause d’un amour, son père l’avait détruit et ce sentiment refaisait surface. Tant qu’il était au Japon, il se sentait bien mais maintenant, tout était différent. Sandra s’approcha de lui et commença à lui caresser le torse.
- Tu sais Rick, tu m’as un peu manqué. Douche collective ?
- Ecoute Sandra tout ça c’est finit. Le Rick dragueur et irresponsable n’est plus ! Donc entre nous c’est finito.
- C’est ton voyage qui te met de mauvais poil. Heureusement que je suis là, murmura t’elle en s’asseyant sur lui.
- Sandra. Ne me pousse pas à bout. C’est finit. Tu m’oublies, tu me rayes de tes amants !
- Ok ! Ok ! C’est bon ! Mais viens pas pleurer après. Tu as changé. Je sais pas ce qui c’est passé au Japon mais tu n’est plus le même.
Puis elle parti le laissant seul. Il reprit son entraînement pour passer ses nerfs. Un souvenir, lui revint. Il était au collège et il ne savait plus où il en était avec Yumi. Il avait besoin de parler à quelqu’un et c’est vers Aelita qu’il s’était tourné. Là aussi, il avait besoin de parler. Il envoya un texto à Aelita lui expliquant de passer à son appartement sans en parler à qui que ce soit car il avait besoin de parler. Cette dernière lui répondit qu’elle serait chez lui à 7 heures, seule.
Aelita arriva même avec un peu d’avance. Et c’est un Rick en larme qui lui ouvrit. Il lui expliqua tout dans les moindres détails. Elle ne savait pas trop quoi dire ; la situation était compliquée. Rick était dans ses bras, en pleurs. Elle essayait tant bien que mal de la consoler mais rien n’y faisait. Puis Rick lui expliqua qu’il aimerait être seul pour mieux réfléchir. Elle partit donc après quatre heures de consolation plus ou moins réussies. Le mois qui suivit fut horrible. Rick pleurait chaque jour. Il pleurait pour tout et pour rien. Parfois il était doux comme un agneau et 2 minutes après il était devenu un vrai lion féroce. Cela déstabilisa pas mal ses adversaires lors des compétitions. Mais malgré ses sauts d’humeurs, il n’était pas classé très haut. Plus personne n’osait lui dire quoi que soit de peur de le faire pleurer ou de la fâcher. Le directeur l’avait mis à l’épreuve et plus personne ne lui parlait. Ses amis essayaient de résoudre le problème mais rien n’y faisait. Ce fut un mois horrible pour tout le monde.
Au Japon, Melle Shirasagi trouvait la vie sans goût. Son humeur était aussi très changeante. Mais il y avait quelque chose qui la tracassait encore plus. C’était l’identité de Rick. Maintenant qu’elle savait, tout lui semblait si clair. Elle avait l’impression de se voir dans un miroir.

Rick était chez lui, l’air morose. Il ne s’était pas rasé et portait un vieux survêtement. Il regardait la télé, avachi dans son canapé quand on sonna à la porte.
- Je vous doit combien ? demanda t’il en ouvrant la porte.
- Pardon ?
- … V … vo …vous !
- Ce serait mieux bonjour. Non ?
- Euh oui excusez moi ; Bonjour. Mais entrez.
- Merci. Pourquoi m’avoir posé cette question ?
- J’attends le livreur de pizza. Mais comment, enfin que faites vous ici ?
- Ecoute Ulrich. Il y a quelque chose de très important que je dois te dire.
- Vous vous êtes souvenu de mon prénom !
- Oui. Je ne suis pas celle que tu crois. Je m’appelle Yumi Shirasagi mais …
- Yu … Yumi ? J’ai eu autrefois une amie, même plus que ça. C’était la seule fille que j’ai aimée. Mais c’est le passé. C’est étrange que vous portiez le même nom.
- Ne me vouvoie plus, tutoie moi. Et ce n’est pas un hasard si ton amie et moi portions le même nom. Car nous sommes la même personne.
- Qu … Quoi !?
- Je m’appelais autrefois Yumi Ishiyama.
- De … dé … que … euh … c’est bien.
- C’est bien, dit elle avec étonnement.
- Tu voudrais que je dise quoi ?
- Je sais pas moi. Je suis content de te revoir.
- … Shirasagi. Tu es marié. C’est ça ?
- Non. C’est plus compliqué que ça.
- Alors pourquoi tu as changé de nom ?
- Et toi ? Tu as changé ton nom et ton prénom.
- Je … c’est à cause … de …
- A cause de quoi ? Hein ?
- de … de
- Dede ! Tu sais dire que ça ?
- Mon père.
- Ah. Je suis désolée. Je ne savais pas. Moi aussi.
- De quoi ?
- J’ai changé de nom à cause de mon père. En fait, trois ans après ne plus avoir eu de tes nouvelles, mon père a été muté au Japon. Nous y sommes donc tous retourné. Mais mon père a perdu son travail un an après. Et il est devenu … enfin il s’est mis à boire et bon maintenant, il est en prison. Ma mère a demandé le divorce. Et mon père a perdu tous ces droits sur mon frère et moi. Puis ma mère s’est remariée et son nouveau mari nous a adopter, d’où le nom Shirasagi.
- … ah.
- Ah, c’est tout. T’es très expressif !
- Désolé. Je … ze … je.
- Non ne le soit pas. C’est moi qui le suis. Je n’aurais pas dût venir.
- Non, Yumi reste. Je t’en pris. La vie sans toi est si amère. Je t’aime, ne me laisse pas. Je t’ai toujours aimé.
- Ah bon ! Alors pourquoi tu ne m’as jamais appelé ? Hein ?
- Mon père m’en a empêché. Il m’a détruit, tout ça par ce qu’on était sorti ensemble. Il m’a enfermé chez moi et après dans une école privée où je ne pouvais rien faire. J'ai essayé, je te le jure. Je t’ai écrit 100 lettres que je n’ai jamais pû t’envoyer. J’ai fugué pour te retrouver. Mais mon père gagnait à chaque fois.
Il était à genoux, la suppliant de rester en lui expliquant plus ou moins clairement la torture de son père.
- Et après t’être engueulé avec ton père ? Tu n’aurais pas pût là ?
- J’avais tout renié. Mon père mais aussi mon passé. Je le voyait d’un œil négatif et ne voulait plus en entendre parler. Je ne voulais pas souffrir et pour y échapper, je suis devenu un être immonde et au fil du temps, je me suis laissé emporter par ce monstre.
Il pleurait en lui demandant pardon. Mais c’était également à lui-même qu’il se demandait pardon. Elle était très émue par la scène. Et puis, il l’aimait, il l’avait toujours aimé.
- Ulrich, tu sais. Après ta « disparition » j’ai commencé à détester les hommes. Je t’en voulais et j’ai reporté cette haine sur tous les hommes. Puis au Japon, je suis devenue timide, renfermée. C’était ma façon à moi d’oublier mon passé. Toi tu te montrais et moi non. J’avais tout gardé pour moi. Toutes mes souffrances sont restées ici pendant de nombreuses années. Mais tu es arrivé et sans savoir qui tu étais, tu m’as redonné espoir. Et tu as même fait mieux. Tu as fait rebattre mon cœur. Ulrich, moi non plus je n’ai jamais cessé de t’aimer.
Les deux jeunes gens se regardaient dans les yeux. La cause de tous leurs malheurs s’était transformée en bonheur. Ils avaient compris qu’ils avaient toujours aimé l’autre mais que cet amour avait dormi pendant de nombreuses années et que leur crise d’identité ne servait qu’à camoufler ce sentiment. Il lui prit les mains et s’approcha d’elle, heureux.

Fin
Croire que ce que nous avons vécu n'était qu'un cauchemar de princes.

Prier pour que nos traîtrises soient oubliées.
Lutter contre ces souvenirs de démons.
Pleurer dans mes mains et saigner en pensant toujours à toi.

Mon homme, je suis ton ange.
Mon démon, je suis ton homme.

Jeune Lyokophile

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Localisation: echilais FRANCE

Message 23 Aoû 2006, 23:24

c'est merveilleux, et ça ne prouve qu'une chose :

"quel que soit les les annèes, accompagnés des distances et des souffrances : leur amour est plus fort que le poids du passé"
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Futur Lyokophile

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Localisation: euh...ché plus trop :en cours en plein délires....jvois pas!^^

Message 23 Aoû 2006, 23:26

alors

alorslà chapeau!!!(mes parents sont occuper a regarder la télé)Mj'ai adoré!mais deux ou trois question me trotte la tete:
-Es-ce qu'il vivront heureux en se mariant et en restant uni evec leurs amis???
-Si oui ou vont-il vivre Japon ou France?
-Que devient Sandra? :shock:
Humeur:
Triste mais Optimiste
...joyeuse...délireuse....chieuse....

Où:
euh...ché plus trop :en cours en plein délires....jvois pas!^^

Loisir:
Lyokofans collégienne et lyokoguerierre et chieuz a plein temps + judoka et grimpeuse...

Tout les vendredis soirs que de délires avec NCIS à 20h50 sur M6: Top de chez Top

Tiva+J2+McAbby=love love love!
Antony Dinozzo+Ziva David+Leroy Jethro Gibbs+Abby Sciuto+Timothy McGee+Ducky Mallard === Crazy Team of NCIS
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Lyokophile à vie

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Localisation: Le coeur au bout d'une plume, les mains sur une feuille vierge

Message 24 Aoû 2006, 08:46

Sandra est hors jeu et le reste c'est toi qui voit, tu imagines ce que tu veux après. La fin est fait exprès, de sorte que chacun imagine sa suite.
Croire que ce que nous avons vécu n'était qu'un cauchemar de princes.

Prier pour que nos traîtrises soient oubliées.
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Tueur de Blocks

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Inscription: 14 Mai 2006, 12:45

Localisation: far far away

Message 24 Aoû 2006, 10:50

alors là, je tire ma révérence! C'est plus du talent mais un don.
bravo et encore merci de nous avoir fait réver.
(lol, je m'en doutais que c'était Yumi d'où la question sur le nom)
bravo Sinien!
Sweet little words made for silence Not talk Young heart for love Not heartache Dark hair for catching the wind Not to veil the sight of a cold world

Kiss while your lips are still red While he`s still silent Rest while bosom is still untouched, unveiled Hold another hand while the hand`s still without a tool Drown into eyes while they`re still blind Love while the night still hides the withering dawn

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Massacreur de Rampants

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Message 24 Aoû 2006, 12:12

Franchement j'ai tout lu et j'adore !! je n'est pas pu rester jusque 23H hier pour lire la suite , je ne l'est lu que ce matin est franchment je te tire mon chapeau ! L'idée de cette histoire est vraiment bien et de plus tu fait bien ressentir les sentiment des personnage , moi j'ai lu cette histoire avec plaisir et j'ai ressenti quelque chose en la lisant :p
*Voila*
Contnue a faire des fics aussi belles :)
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"S'il faut arrêter de vivre pour continuer à vivre, ça ne vaut pas la peine de vivre"
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Superstar

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Localisation: Chez les flics ^^

Message 24 Aoû 2006, 12:22

Les fins comme celles-là sont déprimantes, mais alors vraiment déprimantes (rajoutons comme d'hab une chanson triste en fond, et c'est l'enfoncement total ^-^)
Bref, bref, tout d'abord, un énorme merci Sinien pour avoir posté la fin de ton histoire avant que je reparte; je suis vraiment contente d'avoir pu lire la fin de ton histoire et cette fin est à la hauteur de toutes mes espérances :D

Recommençons alors tout depuis le début:
Vu ta façon de détailler toute la première partie si je puis dire, j'aurais pensé une fin qui traîne en longueur: et finalement, j'ai été bien surprise dans le sens où non, tu as su t'arrêter au moment où il le fallait.
Tu t'es centré sur la vie et les sentiments d'Ulrich avec en fond les autres personnages et Yumi bien-sûr (que l'on espérait bien voir derrière la belle japonaise). C'est une excellente façon de voir l'histoire et ça change des autres points de vue extérieurs ou uniquement centrés sur tel ou tel couple. Cela devient alors encore plus agréable à lire

On aime ou on n'aime pas le nouvel Ulrich: moi, je l'aime bien, malgré ses mauvais côtés. On en apprend petit à petit sur sa vie d'avant, sur pourquoi il a coupé tous les ponts avec ses amis et par ton écrit, on ressent sa douleur et les peines qu'il a du endurer.

Tu a un don pour l'écriture ^-^ dans le sens où tout ce que tu écris se ressent pour le lecteur (enfin pour moi) et c'est très agréable d'être plongé au coeur même de l'histoire, comme si l'on y prenait nous-même partie.

Personnellement, tu décris tout très bien: ni trop, ni pas assez: on ne se lasse jamais de lire les sentiments des personnages et les dialogues sont pile poil au bon moment

Je ne vais pas m'éterniser tout simplement parce que je n'ai rien d'autre à dire : à part que vraiment bravo pour cette belle histoire :D
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Message 24 Aoû 2006, 17:43

vaan^^antechrist

sincère félicitation ! :aha: cette fic ma vraiment ému (et pourtant il en faut pour m'avoir).
de plus elle est plutôt original, l'histoire m'a vraiment plut. ;)
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Localisation: Le coeur au bout d'une plume, les mains sur une feuille vierge

Message 24 Aoû 2006, 18:37

Vous allez vous foutre de moi mais en lisant tous vos com, je me suis mise à pleurer. :pleur: Mais c'était des larmes de joie. Merci de tous vos compliments.
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Message 24 Aoû 2006, 19:40

vewtwo a écrit:"quel que soit les les annèes, accompagnés des distances et des souffrances : leur amour est plus fort que le poids du passé"


Ca résume bien et c'est un des messages que je voulais faire passer
Croire que ce que nous avons vécu n'était qu'un cauchemar de princes.

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Message 24 Aoû 2006, 20:32

tu es d'accord avec moi, j'ai trouvé ça tout seul, tu en pense quoi ?
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Lyokophile à vie

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Message 24 Aoû 2006, 20:48

c'est très joli. J'aime bien les phrases toutes simples, comme ça mais qui veulent dire beaucoup de chose. Moi, j'arrive pas à afire des phrases comme ça, c'est trop philosophique.
Croire que ce que nous avons vécu n'était qu'un cauchemar de princes.

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Message 24 Aoû 2006, 20:59

j'avais entendu une phrase trés similaire à celui que j'ai tapé dans un film, alors j'avais ajouté certains détails pour pouvoir le posté

cette phrase dans le film fesait référence à l'amour d'un pour son fils adulte, qui s'étais éloigné pour faire sa vie, invité un soir de noel . A la fin, le narateur disait :

" quelque soit les années qui les séparent, leur amour est plus fort que le poid du passé"
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Message 25 Aoû 2006, 14:27

hében

Je n'ai qu'un mot à dire. Bravo. Je pleure tellement la fin est belle. Vraiment. J'ai jamais pleuré pour une fic. J'en ai vu de bien, mais celle-là, celle-là...J'adore! Merci, merci pour ces instants de bonheur! Cette histoire était magnifique! Toutes les descriptions, les explications de comportements, les personnages aussi émouvant les uns que les autres...c'est de la vrai romance. Je veux dire par là...as-tu déjà penser à publier tes oeuvres? Tu as un avenir prometeur, vraiment.
Ne me croyez pas, vous autres, si vous voulez, mais ce gars là, c'est du serieux.
Son histoire est balèze.
Et encore merci pour ces instant magiques... :cry:
Kissou; @+
Mélangez un gramme de débilité, un gramme de passion pour Code lyoko, un gramme de passion pour mes groupes préférés(hiiiii!!!!Tokio Hotel, Killer Pilze, Fall out boy, Simple plan, green day...bref)

Oui moi, débile profonde, mais avec un petit coeur sensible qui ne demande que de l'amour...(ha, et ce petit copain qui ne vient pas!)

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