20 Oct 2006, 19:13 par Tchoucky
Loin de moi cette idée. Je me doute bien que les personnes qui s'amusent en recherchant l'ivresse à plus où moins grande échelle sont aussi capable de s'amuser autrement. Ce que je me demande, c'est si toutes ces personnes le savent, elles. En tout cas, il m'a été donné de sortir avec une personne qui, je vous l'assure, ne le savait pas.
Loin de moi l'idée aussi de coller l'étiquette alcoolo à tout ceux qui boivent un verre de trop. L'alcoolisme est un vrai problème, et il n'y a pas besoin d'être ivre, pour être alcoolique, il suffit de pas arriver à s'arrêter, même quand on tient bien l'alcool. De plus, on peut prendre une cuite occasionnellement, le jour du nouvel ans, et être sobre le reste de l'année.
Moi, je bois de l'alcool pour le plaisir, c'est à dire que je m'arrête dés que je commence à me sentir légèrement gaie. Ce que j'aime dans les boissons alcoolisée, c'est le gout. Alors, oui, je conçoit qu'on boive de l'alcool pour le plaisir. Ce que j'ai du mal à comprendre, c'est qu'on est du plaisir à avoir la tête qui tourne, à avoir le sentiment de regarder le monde autour à travers un écran de fumée, à se retrouver enfermé dans une bulle qui vous sépare des autres, à se couvrir de ridicule sans s'en rendre compte, à être malade le lendemain, à plus se souvenir de ce qu'on a fait, à paniquer en se demandant si on a pas fait une connerie (les conneries, ça peut aussi bien être s'être couvert de honte en public qu'avoir fait un truc dangeureux, comme couché avec quelqu'un sans mettre de préservatif, par exemple, si, si, il y en a à qui sa arrive, quand ils sont vraiment partis) à avoir mal au coeur, mal à la tête. Je n'ai pas envie d'essayer. C'est vrai que si je le faisait, j'aurais plus de facilité à comprendre les autres, mais ça me ferait passer une soirée désagréable, un lendemain désagréable, aussi ça ne m'intéresse pas de tenter l'expérience juste pour le privilège d'être moins bête après, et de connaître quelque chose que je ne connaissait pas.