09 Sep 2007, 19:36 par ingrid642
Voilà une nouvelle suite! Pas beaucoup de choses à dire sur le triange Yumi_Ulrich_Victoria (qui constitue l'intrigue principale on va dire), mais un peu plus sur le derrière de l'histoire (le comportement d'Odd, pourquoi il s'emporte comme ça, Aelita et Jérémie un peu)... Bonne lecture!
. Aelita s’allongea, séchant ses larmes. Elle chercha des yeux Mister Pück, avant de se souvenir qu’il était à Kadic. La jeune fille soupira…
Soudain, un bruit se fit entendre, un tout petit bruit, provenant du rez-de-chaussée. Aelita tendit l’oreille, inquiète : Qui donc pouvait venir ici, dans cette veille maison abandonnée ? Elle se leva, sur ses gardes. Mais elle fut vite soulagée de se rendre compte qu’il ne s’agissait que de Jérémie. Son ami s’avança vers elle, hésitant :
- Ca va Aelita ? Tu sais, Odd a dit ça sous le coup de la colère et puis…
- Je m’en fiche qu’il soit en colère ou pas ! Tu…tu réagirais comment, toi, à ma place hein ? Ca fait mal tu sais. Et même si je sais que j’ai vécu sur Terre avant que tu me matérialise je suis pourtant différente… Différente de toi, de Yumi, de vous tous ! (elle se remet à pleurer un peu)
- Allons, Aelita, qu’est-ce que tu raconte ! Tu es aussi humaine que moi. Mais de toute manière…
- De toute manière quoi ? Tu n’en sais rien toi, de ce que je ressens, là ; de ce que je…(éclate en sanglots) Oh, excuse moi Jérémie, continue, je suis désolée, je….
Jérémie s’approcha de la jeune fille, qui s’était entre-temps rassise sur le lit. Il se mit à ses côtés et passa un de ses bras autour de ses épaules. Aelita posa sa tête sur la sienne, doucement. Le garçon la consola, puis, tendrement, il lui prit la main et lui sourit. Elle lui rendit son sourire, avant de se relever et de se réinstaller sur le lit. Cependant, Aelita n’avait toujours pas lâché la main du petit génie, et, lorsqu’elle s’en aperçu, elle rougit instantanément. Jérémie retira doucement ses doigts, tout aussi rouge que son amie. Il toussota, afin de rompre le silence.
- Merci Jérémie, finit-elle par dire, tu es vraiment quelqu’un sur qui je peux compter, en toutes circonstances. Vraiment, merci.
- De rien Aelita, c’est fait pour ça les amis et, pour tout te dire, quand tout à l’heure tu disais que tu n’étais pas humaine comme Yumi ou comme moi, je vais te dire 2 choses, 2 choses très importantes, alors écoute-moi… De un, tu es comme nous et ne te fais pas de soucis pour ça. De deux, tu as peut-être passé une partie de ta vie sur Lyoko, mais à nos yeux, et je parle au nom de tout le groupe, le fait que tu sois réellement humaine ne change rien à la façon dont on t’apprécie. Aelita, tu es notre amie et tu le serais même si tu étais un programme informatique. Remarque, non, tu serais trop perfectionnée pour un programme. Mais de tout manière on t’aime pour ce que tu es, pas parce que tu es humaine ou non. Cela n’a aucune important pour nous, tu le sais. D’accord ?
- Je… Oui… Je comprends… Jéré…Jérémie, bégaya-t-elle, émue.
Les 2 adolescents finirent par sortir de l’Ermitage, Aelita séchant ses dernières larmes et Jérémie lui souriant.
« Allez, Princesse ! On retourne au collège ?, lui demanda-il
- Euh…, oui. C’est la seule chose à faire, non ?
- Ben, je pense. Hop, en avant ! Et sois pas trop dure avec Odd. Il… il a ses raisons d’être énervé, OK ?
- Oui, bien sûr, répondit la jeune fille. Mais pourquoi ? Tu m’expliques Jérémie ?
- Plus tard Aelita, je vous en parlerais quand Yumi sera là, elle aussi, éluda-t-il.
Ils repartirent donc en direction du collège, main dans la main de nouveau.
Dans la salle de cours des 3°A (la classe d’Odd et des autres) les cours touchait à sa fin. Les élèves rangeaient peu à peu leurs affaires, prêts à quitter la salle dès que la sonnerie retentirait. Seul l’un d’entre eux semblait redouter cet instant. Cet instant où tous les autres élèves quitterais la salle le laissant seul avec le prof. Odd soupira discrètement. Puis, le « dring » de la sonnerie se fit entendre, laissant ensuite place à un flot d’élèves heureux d’avoir finit les cours à 11H.. Le blondinet jeta un coup d’œil vers l’enseignant qui ramassait ses affaires. Il se leva et s’approcha du collégien.
- Della Robia, je veux des explications !, exigea-t-il. Des explications sur ce que vous avez dis à Mlle. Stones et si vous n’êtes pas décider à parler, ce sera chez le proviseur.
- Eh bien, euh… vous voyez Monsieur, un jour avec mes amis on a…
- Qui entendez-vous par « amis » ?
- Jérémie, Ulrich, Aelita et Yumi.
- Yumi Ishiyama ?, questionna le professeur, étonné. Cette seconde asiatique ?
- Oui Monsieur. Enfin, elle est japonaise, précisa Odd.
- Peut importe, continuer Della Robia.
Odd réfléchit à la vitesse de l’éclair, cherchant une excuse, un mensonge qui ferait l’affaire. Mais rien ne lui venait à l’esprit. Soudain, il eut un idée, enfin un morceau d’idée. Il reprit la parole :
- En fait, avec mes potes, on a, il y a quelques temps, eu un énorme accrochage. Entre les autres et moi. C’était au sujet d’Aelita. Comme elle vient du Canada, d’un endroit reculé, elle connait pas toujours tout sur la vie ici. Et elle a posé une question vraiment très bête. Je lui ai dit que parfois ces questions étaient tellement c*nnes qu’on pouvait se demander si elle était vraiment humaine et puis…
- Vous moquez vous du monde, Della Robia ? Dois-je vous rappeler que je ne suis pas un imbécile et que Mlle. Stones est votre cousine ? Et soignez votre langage !
- Mais Monsieur, je vous assure que c’est vrai et puis…, tenta Odd
- Silence ! Sortez Della Robia et réfléchissez bien à ce que je vous ai dit ! D’ici 3 jours je veux une explication, c’est entendu ?
- Oui, Monsieur, marmonna le blondinet.
- Bien, c’est entendu. Vous pouvez partir, informa l’enseignant.
L’adolescent sortit en trombe de la salle, avec une seule idée en tête : s’excuser auprès d’Aelita. Il se dit qu’il en profiterais pour leur parler de… de çà. Le jeune garçon descendit jusqu’en salle d’étude, puisqu’il restait une heure avant le repas. Il chercha des yeux ses mais, avant de se souvenir qu’Ulrich était à l’infirmerie et qu’il n’était presque plus son ami. Quant à Sa prétendue cousine et Jérémie, il n’avait idée de l’endroit où ils se trouvaient. Odd soupira et entra dans la salle d’étude. Il s’assit à une table, seul. Son regard se porta sur la cour du collège. Durant quelques minutes, elle resta totalement vide de tout présence humaine… Mais, environ cinq après son arrivée dans la salle d’étude, 2 élèves la traversèrent d’un pas rapide. Odd reconnu immédiatement ces deux adolescents : Jérémie et Aelita. Instinctivement, il recula sa chaise, comme s’il voulait se lever pour aller les rejoindre. La surveillante leva les yeux du livre qu’elle lisait depuis le début de l’hure et regarda Odd avec un air interrogateur. Finalement, le jeune homme se rassit normalement et soupira. Aelita et Jérémie ne vont pas tarder à venir ici, pensa-t-il.. Il réfléchit rapidement à ce qu’il allait dire à la jeune fille aux cheveux roses, ne sachant vraiment comment s’y prendre. La porte de la salle d’étude s’ouvrit, tous les regards se tournant vers les personnes qui allaient y paraître. Odd leva les yeux et aperçu, non pas ses amis, mais le proviseur dans l’encadrement de la porte. Surprit, il laissa échapper un cri de surprise. L’adolescent plaqua vite sa main sur sa boche, mais il était trop tard, le directeur l’avait entendu. Il se tourna vers le garçon qui baissa la tête et s’excusa. L’ensemble des élèves de la salle se levèrent. Le principal s’éclaircit la gorge :
- Rasseyez-vous, chers élèves. Non, pas vous Della Robia ! Venez avec moi, tout de suite, ordonna le directeur.
Odd rassembla ses affaires et les rangea dans son sac. Il le mit sur son dos et se diregea vers la porte, inquiet. Que pouvait donc lui vouloir Mr. Delmas ? Etait-ce en rapport avec ce qu’il avait dit à Aelita ? Le prof d’anglais lui en aurait-il déjà parlé ? Ou bien à cause de Mme. Meyer ? Ses notes de maths avaient énormément chutées ses dernières semaines… Le blondinet suivit le diecteur sans un mot. Les couloirs vide du collège lui paraissaient si courts, il se trouvait déjà devant le bureau du principal !
- Bien, Odd, dit le principal, d’n ton étonnement calme et serein. Il faut que nous parlions. Comme vous le savez sûrement vos, parents m’ont appellés hier soir et…
- Ah bon ?, l’interrompit le blondinet, enfin, désolé Mr. Delmas, je veux dire ils vous ont appelé ? Mais pourquoi ? C’est à propos de…
- Justement Odd, je voudrais avoir une petite conversation avec vous car vos parents m’ont semblés très flous dans leur explications… C’est votre ère à qui j’ai parlé.
Flash-back
« Nous vous appelons à propos de… je suppose qu’Odd a déjà dû vous en parler, ma femme et moi… nous…. Enfin, Odd vous a sûrement mis au courant de « ça ». Non, en réalité, nous souhaiterions savoir s’il était possible que vous envoyez les bulletins de notre fils à deux adresses différentes. Je… je déménage pour le travail , enfin, vous savez.
- Eh bien, Monsieur Della Robia, je n’y vois aucun problème. A quelle adresse, Monsieur ?
- Au 5, rue des pâquerettes- 90000 Belfort. Il s’agit de ma nouvelle adresse.
- Parfait. Mais, avant de vous quitter, j’aimerais savoir de quoi vous parliez, il y a un ins…
- Désolé, Monsieur Delmas. Ce sera pour une prochaine fois. Je… Je suis pressé, toutes mes excuses.
- Ce n’est rein, ce n’est rien, Monsieur. Au revoir.
- Au revoir Monsieur. (raccroche)
Fin du flash-back
- Voyez-vous Odd, je n’ai absolument rien compris à quoi votre père faisait-il allusion. Il déménage pour son travail, c’est cela ?, interrogea le directeur.
Les yeux d’Odd s’assombrirent, il fixait le sol, l’air triste. L’adulte se pencha vers lui, essayant de comprendre ce qui se passait. L’adolescent ne disait mot et son regard restait fixe depuis quelques minutes quand soudain il laissa échapper un sanglot. Le regard du directeur s’attendrit, il prit le garçon par les épaules et l’amena dans son bureau. Il le fit s’assoir.
- Odd, raontez-moi ce qui ce passe ? Il y a un problème avec vos parents ?
L’adolescent hocha de la tête puis se tut. Quelques étages plus bas, Jérémie et Alita entraient en salle d’étude, entendant au loin la voix du proviseur. Ils prirent place, étonnés de ne voir ni Odd, ni Ulrich.
- Tu crois qu’Ulrich est toujours qu’Ulrich est encore à l’infirmerie, chuchota Alita.
- Ben, ça se peut non ? Tu pense pas ?
- Euh… oui, ça ce peut, tu as raison. Det oute manière, je m’en fous, répondit la jeune fille.
- Comment ça ? Tu lui en veux pour ce qu’il a fait ?
- Evidemment, répliqua Aelita, comme si c’était la chose la plus évidente au monde. Pas toi ?
- Si, si.
- Tu te rends compte du mal qu’il a fait a Yumi ? Et puis, il sort avec une sale c*nne qui a pas de cerveau ! ».
Jérémie regarda la jeune fille en souriant. Il reconnaissait bien son Alita, à pester contre les personnes qui pourraient faire du mal celle qu’elle considérait comme sa grande sœur !
C'est un peu plus long que la suite précédente, je fais de mon mieux vec le temps que j'ai^^. alors, vos impressions?