19 Sep 2007, 17:36 par ingrid642
Voilà une p'tite suite, j'espère qu'elle vous plaira^^!
Sa vision était brouillée, il s’essuya les yeux avec la manche de son T-shirt, laissant une trace mouillée sur son habit. Odd leva les yeux vers le bureau du principal. Monsieur Delmas était là, assit sur son fauteuil, sa main droite soutenant sa tête. Il regardait Odd d’un air soucieux, se demandant ce qui arrivait au jeune homme. Se rendant compte que l’adolescent paraissait avoir quelque peu reprit ses esprits. Il lui reposa la question :
« Odd, mon garçon, savez-vous se qui se passe entre vos parents ?
- Mes… mes… parents, bégaya-t-il, ont… dé…décidé de divorcer.
- Oh ! Je…je suis désolé, Odd., dit le directeur. ».
Le blondinet ne répondit rien, puis se leva. Il repoussa la chaise contre le bureau et regarda le principal, lui demandant la permission de retourner dans la salle d’étude. Il approuva, se levant à son tour et l’accompagnant jusqu’aux escaliers menant au rez-de-chaussée..
Odd descendit silencieusement, jusqu’à la salle d’étude. Son regard était fixé sur le sol, il ne releva les yeux qu’une fois arrivé près de la salle. Il respira deux ou trois fois, lentement et se calma. Il ne voulait pas qu’on remarque qu’il avait pleuré. Pour être honnête, le blondinet vivait très mal le divorce de ses parents, encore moins bien le fait de l’apprendre par un message laissé sur le répondeur de son portable. Il expira calmement une dernière fois.
Le jeune homme abaissa la poignée, poussa la porte, puis rentra dans la pièce. Les lumières avaient été éteintes, la lumière du jour éclairant suffisamment l’endoit. Odd toussota, afin de faire remarquer sa présence. La surveillante tourna la tête et le dévisagea, puis lui fit signe de se rasseoir. Odd retourna à la place où il était tout à l’heure, cherchant Alita et Jérémie des yeux. Il les trouva finalement à l’autre bout de la salle, tout au fond. Assis l’un à côté de l’autre, ils se parlaient à voix basse et ne semblaient pas avoir remarqué la présence de leur ami. Il leva la main, histoire de se faire remarquer par ses deux camarades.
- Quoi, encore Della Robia ?, demanda la surveillante, exaspérée.
- Ben, euh… je pourrais aller demander de l’aide en maths à Jérémie ? S’il vous plaît ?
- Euh… C’est d’accord, mais pour cinq minutes, pas plus ! Et pas de bavardages inutiles, c’est compris ?
- Oui, oui, dit Odd, tout en se levant.
Mission réussie, se dit-il : il avait attirer l’attention des deux génies. Alita le regardait de manière un peu froide, et il ne pouvait pas lui en vouloir, après ce qu’il lui avait dit en classe. Le blondinet alla s’installer à côté de Jérémie, faisant semblant de poser une question sur un exercice à son ami. Puis, discrètement, il se tourna vers Aelita, cherchant comment commencer…
Un peu plus de vingt minutes plus tôt, à l’infirmerie.
Ulrich commençait à s’ennuyer ferme, prisonnier dans cette pièce aux murs blancs. Il ne pouvait s’empêcher de penser à Victoria. Une fois de plus, le beau brun s’interrogeait sur l’effet de la jeune fille sur lui, sur les raisons pour lesquelles il se sentait si attiré par elle. Mais sa réflexion fut rapidement interrompue par la voix de Yolande.
- Alors, Ulrich ? Tu te sens mieux ? Fais-moi voir ton bras, lui ordonna-t-elle.
- Voilà, dit-il, tout en remonta sa manche de quelques centimètres. Ca ne me fait presque plus mal, vous savez.
- Vraiment ? demanda l’infirmière. Vous en êtes sûr, le questionna-t-elle.
- Oui, oui, je vous assure que oui.
Le jeune homme tenta de garder un air impassible, malgré la douleur provoqué par son étrange brûlure. Pas dupe, Yolande exerça une légère pression aux alentours de la blessure. Ulrich se mordît les lèvres, afin de ne pas crier sa douleur. Oui, il tiendrait ! La pression se relâcha. Le garçon sourit, il n’avait pas craqué, il pourrait partir !
« Eh bien, Ulrich, je crois que je vais te laisser y aller dans ce cas, tu… », commença-t-elle.
L’infirmière s’arrêta soudainement, se rendant compte qu’il était déjà sortit de la pièce. La porte claqua. Yolande sourit et retourna s’asseoir vers son bureau.
Ulrich courait, donnant toute son énergie dans cette course effrénée qu’il faisait pour atteindre la forêt avant que Vicky n’arrive. IL sortit en trombe du collège, bousculant quelques élèves au passage, puis se dirigea vers les bois. A peine eut-il fait cinq mètres entre les arbres, qu’une voix se fit entendre. Une voix qui ne pouvait pas le tromper, celle de sa chérie. Il tendit l’oreille, attentif :
« Ulrich, dit la voix, tu es là ? Mon amour, c’est moi ! J’ai une surprise pour toi ! Ulriiiiiiich ?!?
- Je suis là ma puce, lança le jeune homme en s’avançant vers sa petite ami. Tu m’attends depuis longtemps ?
- Un peu, oui, répondit la jeune asiatique, tristement. J’ai cru que tu m’avais oubliée…
- T’oublier ? Tu es folle Vicky ! Enfin, comment pourrais-je t’oublier après ce qui c’est passé pendant la récréation, hein ?
- Alors prouve-moi que tu ne m’avais pas oubliée, d’accord, lâcha Victoria, souriant de nouveau. ».
Ulrich ne se le fit pas dire deux fois, il sauta sur la jeune fille, l’accula contre un arbre et se mit à l’embrasser passionnément. Elle fit glisser ses mains sous le T-shirt du garçon, le serrant contre elle. Rien ne semblait pouvoir les arrêter, non, ils étaient comme seuls au monde, contre cet arbre, à s’embrasser.
Puis, commençant à s’ennuyer, Victoria décida qu’il était temps de passer à l’étape suivante. Elle se laissa glisser la long de l’arbre, entrainant Ulrich avec elle. Ils se retrouvèrent vite accroupis en bas du tronc, s’embrassant fougueusement. Ensuite, elle se décala sur le côté et se laissa tomber par terre. Ainsi, elle était allongée, son petit ami au dessus d’elle. Enfin, Vicky attira Ulrich contre elle, et passa l’une de ses mains sur son dos, l’emmenant contre elle. Le beau brun, tout de même surpris, était néanmoins aux anges et se laissa faire sans y opposer aucune résistance. Plusieurs minutes s’écoulèrent ainsi…
Au collège, Yumi était toujours en cours. En effet, après son cours passage à l’infirmerie, elle n’avait pas vraiment eut le choix et avait dû retourner à son cours de maths. L’heure suivante était consacrée à l’éducation juridique et sociale. La japonaise mâchonnait nerveusement son stylo, s’efforçant de se concentrer sur ce que disait son professeur. A côté d’elle, William prenait des notes tout en regardant sa voisine le plus discrètement possible. Mais il se fit remarquer par le prof qui ne manqua pas l’occasion de le lui faire remarquer :
« Monsieur Dunbar, d’accord Mademoiselle Ishiyama est peut-être très jolie, mais je pense que mon cours mérite tout de même d’être écouté, non ?
- J’sais pas, M’sieur, vous savez, moi j’préfère regarder ses beaux yeux plutôt que le tableau…, lâcha l’intéressé, avant de se rendre compte de ce qu’il avait dit et de rougir un peu. J’veux dire que…
- Je crois que nous vous avons tous bien compris, n’est-ce pas ?, dit l’enseignant.
La classe entière rigolait, seul Yumi ne semblait pas se rendre compte de ce qui se passait, perdues dans ses pensées. Mais son voisin de classe avait sa façon a lui d’interpréter ce silence… William pensa : « Ouah, elle se moque pas de moi, ça veux dire que j’lui plaît ! Mais de toute manière, quelle fille résisterait à mon charme légendaire ? ». Il lança un sourire éclatant çà la jeune fille, qui ne lui prêta pas attention. Puis le cours continua, après que le professeur a prit la décision de mettre William au premier rang, loin de Yumi.
La jeune fille, elle, n’avait toujours pas réagit et ne disait mot.
Alors?