Merci pour les comms!!! Dissouli du retard, franchement, et dites merci à Béka pour m'avoir soutenu, encourager, botter le cul...*pas tapéééééé* (z'avez qu'elle manie bien le chantage?)
Alors, voilap the swuite!
Depuis combien de temps passait-elle allongée par terre, inondant le sol de larmes ? Elle ne le savait pas…la vie n’avait plus aucune saveur…son bébé, sa chair…elle se mordait les doigts de ne plus la revoir…et entre les mains de Xana ? Elle avait si peur…son corps tremblait et était parcouru de frissons non seulement de froid mais d’effroi…elle se leva péniblement, pris son manteau et sortit. Elle n’en pouvait plus…il fallait qu’elle cherche. Une mère ne peut pas rester sans son enfant…c’était plus fort qu’elle…elle devait y aller…pourtant, Xane n’attendait que ça…Sissi sourit, cachée par la pénombre de la nuit, à l’abri des lampadaires éclairant la rue endormie. Des sirènes de polices hurlaient leur appel, cherchant activement la petite Nell dans la ville. L’une des voitures passa devant Yumi lentement, la jeune femme ne la quitta du regard qu’au carrefour où elle prit une direction différente. Elle s’engouffra dans une rue humide. Une odeur pestilentielle rodait et Yumi se protégea le nez pour ne pas avoir des hauts le cœur.
Elle arriva à un embranchement et prit la droite. Elle ne tarda pas à tomber sur un petit parc, faiblement éclairé. Un bruit étrange parvenait des buissons…elle s’approcha et son sang ne fit qu’un tour. Des pleurs ! Elle courut et escalada la barrière pour pénétrer dans le parc. Les cris se rapprochaient. Yumi s’agenouilla, frémissante et prit dans ses bras le bébé en pleur. Elle serra sa fille contre elle, remerciant le ciel. Des larmes coulèrent sur ses joues, elle était si heureuse…
Ulrich courait sans perdre de temps et s’était même mis à porter la jeune humanoïde pour aller plus vite. Cependant, Odd restait à la traîne et avait droit à un regard pressant de la part de son meilleur ami à chaque fois que ce dernier se retournait. Des mantas les avaient pris en chasse mais Ulrich forçait toujours un peu plus sur le rythme de la course, fatiguant Odd tant et plus.
Aelita cria à Odd de tenir sa droite et elle jeta un champ de force sur l’un des monstres qui explosa de l’impact. Odd accéléra un peu pour venir à la hauteur d’Ulrich qui avait arrêté son supersprint pour l’attendre un peu. Le beau brun laissa Aelita descendre et la jeune fille put aisément balancer deux champs de force sur deux mantas qui prenaient de l’avance. Les 2 autres restèrent immédiatement en retrait, intimidées.
La tour se montrait enfin, un halo rouge sang flamboyant. Des Krabes les attendaient de pied ferme.
Le combat dura longtemps, épuisant les forces des troupes ennemies, et alliées…
Un flèche passa près du cou d’Ulrich. Ce dernier se retourna vers son compagnon, surpris.
-Odd ?
Celui-ci lui répondit d’une autre flèche, faisant reculer le samouraï.
-Mais Odd, qu’est-ce qui te prend ? lança Aelita, inquiète.
Les monstres ne tardèrent pas à se resserrer sur elle, Ulrich ne pouvant l’aider, et Odd apparemment ayant d’autres projets que de lui porter secours…
Ulrich reculait maintenant jusqu’à la fin du plateau, où le vide l’attendait. Odd braqua son bras, prêt à tirer sur son ami.
-Odd !! Ne fais pas ça !
Une flèche. Evitée souplement. Mais Ulrich n’allait pas garder cette cadence aussi longtemps.
Au labo, Jérémie s’activait à trouver une solution. Après quelques secondes de réflexion, il tapa sur le clavier tout en murmurant ces propos : Si Xana contrôle Odd, mène une attaque sur Lyoko, et sur Terre…il ne peut pas garder une assez grande puissance pour me résister…
Et sur ces mots, il entra son programme, fier. Un Krabe se retourna mécaniquement et tira sur Odd. Jérémie avait pris le contrôle des monstres…Et Xana n’avait plus de puissance pour l’en empêcher.
Odd tomba à terre, et Ulrich en profita pour emmener Aelita à la tour. Quand celle-ci entra le code, Ulrich se faisait dévirtualiser par Odd.
Un vide se forma entre ses bras…Yumi sursauta…sa fille n’était qu’une illusion…des larmes montèrent en elle, tandis que, sans douceur, elle se faisait relever par Sissi. Elle fut projetée sans ménagement contre un des arbres. Retombant lourdement, Yumi se protégea de ses mains quand une boule d’électricité vola vers elle. Mais elle s’arrêta en chemin. Le temps se figea, seule Yumi restait assise, en boule, tremblante, se demandant ce qui allait lui arriver. Puis elle comprit…ils avaient réussi…Sissi tomba à la renverse doucement. Yumi se releva, fragile. Elle s’approcha, méfiante. Elle tendit l’oreille au son d’un bruit. Il provenait de derrière l’arbre. Le regard de Yumi pétilla de bonheur. Mais elle n’eut pas le temps d’aller rejoindre sa fille que le retour vers le passé s’enclencha…
Elle était seule…il faisait noir. Tremblante, elle toucha les objets autour d’elle, et reconnut son bureau. Elle était dans sa chambre…elle se rappela alors…le retour vers le passé…elle alluma la lumière et vit qu’ils avaient effectivement fait un bon d’une année en arrière…
Aucune photo, rien…elle soupira de bonheur. Quelque chose cogna sa fenêtre. Intriguée, elle ouvrit celle-ci et se pencha. Un sourire éblouissant illumina son visage, et ses yeux pétillèrent d’amour. L’affaire de quelques secondes, et deux amants se retrouvèrent dans la chambre de la Japonaise…
Le lendemain…Yumi s’éveilla, décontractée ce qu’elle n’avait plus été depuis longtemps…elle sentait une présence à côté d’elle, chaude et rassurante…Un beau jeune homme, brun, les yeux fermés, cheveux en bataille, dormait paisiblement, les bras passés autour de sa taille. Elle sourit et se pressa contre lui. Passant doucement une main sur son torse, elle l’embrassa délicatement. Ce qui n’empêcha pas le samouraï de se réveiller, les lèvres étirées d’un doux sourire. Il caressa la joue de sa compagne avant de l’embrasser tendrement. Le baiser s’intensifia et Ulrich passa bientôt au-dessus de Yumi pour des câlins plus fougueux. Quelqu’un frappa à la porte, ce qui stoppa les deux amoureux dans leur élan.
-Yumi ? Dépêche toi de te lever et de descendre en bas pour déjeuner, l’heure tourne ma chérie.
Les bruits de pas de Mme Ishiyama s’éloignèrent dans le couloir.
-Je crois qu’il va falloir que je file…souffla Ulrich, reposant sa tête sur l’oreiller.
-…
-Quelque chose ne va pas ?
-Comment je vais annoncer à mes parents que je suis enceinte ? Qui plus est de toi ? Papa a toujours cru que ma relation avec toi était…précipitée…Alors là, imagine la tête qu’il va me tirer…
-Tu as 18 ans, Yumi…tu es majeure et libre de ta vie…
-Mais tu ne comprends pas…j’ai encore mes études à faire…je ne peux pas avoir Nell…
-Tu as bien réussi à le faire toute seule au Japon, alors ça sera 2 fois plus facile à deux !
-J’avais ma tante Ul…*cesse de parler et prends une expression horrifiée* Tata !!
Yumi rejette la couverture et court vers son portable. La scène prend un air comique quand Ulrich s’aperçoit que sa jeune compagne est vraiment très peu vêtue…il rougit et détourne la tête, attendant la réponse à la question laissée en suspens. Les secondes passent. On décroche enfin. Elle est en vie…
Yumi raccroche après avoir trouvé une excuse à son appel. Elle retombe lourdement en travers du lit.
Ulrich se penche sur elle, un sourire coquin au visage.
-Elle va bien ?
-Oui…
-Tant mieux alors…bon, on disait ?
-On disait pas de bébé ! lança Yumi en se relevant énergiquement.
-Mais…
-Pas de mais Ulrich…c’est l’avortement, et c’est tout. Tu sais que je déteste ça, mais…mais il n’y a pas d’autres solutions.
-Mais…si tu veux, je peux abandonner le penchak-silat et la garder pendant que tu feras tes études ? On ne peut pas…tu te rends compte ? Ca serait…tuer notre fille…tu es la meilleure placée. Tu es sa mère…tu l’as vu grandir…tu ne peux pas…
-Si je peux Ulrich…et je le ferai. Maintenant, retourne au lycée. Dis aux autres que tout va bien.
-Yu…
-Non Ulrich ! Fais ce que je t’ai dit !
Sans un mot, Ulrich s’habilla, et rassembla ses affaires éparpillées sur le sol, Yumi lui tournant le dos, les bras croisés. Il s’avança vers elle, hésita, puis finalement, fit demi-tour et descendit lentement pour atterrir souplement sur le sol. Et jetant un dernier regard à la fenêtre de sa petite amie, prit la direction du lycée.
Yumi se retourna et constata son départ. Les remords vinrent immédiatement. Les larmes aux yeux, elle pensait à moitié ce qu’elle avait dit. Elle savait que ce moment serait horrible, et celui qui allait arriver n’allait pas être joyeux…Elle s’habilla et descendit à l’étage inférieur. Ses parents et Hiroki étaient attablés, discutant au rythme de la radio. Son teint relativement pâle trahissait malheureusement son état, et sa mère s’inquiéta tout de suite à sa vue.
-Yumi ? Tu es malade chérie ?
-Non…papa, maman, j’ai quelque chose à vous annoncer.
-On…on t’écoute Yumi.
Hiroki cessa de manger pour suivre ce qui allait se passer.
-Je ne vais pas y aller par 4 chemins, fit la jeune Japonaise en tortillant ses doigts. Je suis enceinte…
Silence. Pesant silence… Yumi ne risqua aucun regard vers ses parents et fixait ses chaussures. Elle releva la tête seulement quand son père l’interpella.
-Yumi…C’est Ulrich le père, n’est-ce pas ?
-Oui.
-Que comptes-tu faire ?
-Avorter.
La réponse surprit Mme Ishiyama.
-Mais je croyais que…
-Je n’ai pas changé de position face à ce…moyen maman, murmura Yumi avec mépris. Mais je dois le faire…pour le bien de mon avenir…et pour celui de mon bébé.
-Tu en as parlé à Ulrich ?
-Oui…
-Qu’est-ce qu’il a dit ?
-Il est contre.
-…C’est aussi son enfant tu sais…fit Mme Ishiyama.
-Mais sûrement moins mature ! grogna Mr Ishiyama.
-Papa, ne dis pas ça de lui. Il a un grand sens des responsabilités.
-En tout cas, le tien me déçoit beaucoup Yumi ! On t’avait prévenu de ce qui pouvait arriver, il suffit d’une fois…
-Je sais…
Plusieurs minutes passèrent dans le silence complet.
-Tu sais Yumi…je ne veux que ton bonheur…si tu aimes Ulrich, je le comprend, et je l’accepte. Mais la vie nous réserve tellement de surprises…par ces interdictions, je n’essaie que de te protéger ma chérie…avoua le père.
-Je le sais papa…
-Ma chérie, tu veux prendre rendez-vous quand ?
-Le plus tôt possible…je vais à l’école, à ce soir.
Et elle est sortie de la maison.
Voualaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
balancez the comms s'vous plaiiiiit