et voilou la suite, je sais pas si elle est éblouissante Lyokophile mais en tout les cas elle est là ^^ J'espère qu'elle vous plaira parce que c'est THE chapitre ou on apprend le pourquoi ? (eh oui enfin ^^ voyez je suis pas sadique ^^")
sinon merci pour tout vos comm ^^ ça réchauffe le coeur
particulièrement touchée par le tien Lyokophile

Gini.... rien que ça ... elle est une pure écrivaine ^^... et au moins meilleure fanfiqueur du site lol... non sincérement merci, ça me touche beaucoup...merci aussi pour l'énumération des défauts ^^' lol pour te prouver que je peux m'améliorer, je t'ai fais une suite un peu plus longue

lol
comme je suis dans les merci, j'en profite

(non non, je ne suis pas chiante

)
merci surtout à Arte, Coraline, Yumi143 sans oublier Yumi94 ^^ et à tous les autres qui me lisent ^^
voilà je vous embête pas plus longtemps.
ah et pour répondre, le clan des Otori est génial (faudrait je le relise d'ailleurs depuis le temps

) et le prénom Kaede m'a accrochée donc c'est devenu mon pseudo ^^
bref' j'ai fini
enfin... Bonne lecture
Chapitre XXI/ réveil et révélation
Il marchait, tête basse, les yeux fixés sur le béton gris, les mains au fond des poches, le pas traînant mais rapide. Une seule pensée envahissait son esprit, l'hôpital ! Il se pressait pour en finir au plus vite avec le proviseur et retourner aussitôt auprès de Yumi et Odd. Il pénétra enfin dans l'enceinte de Kadic et se dirigea sans plus attendre vers le bâtiment administratif qui abritait le bureau du proviseur Delmas. Des murmures naquirent à son passage mais il n'y prêta aucune attention, les yeux rivés sur son objectif. Seulement il fut bientôt obligé de s'arrêter car une jeune fille brune se mit soudainement en travers de son chemin.
-Oh Ulrich, j'étais si inquiète ! Tu as disparu depuis si longtemps …
Elle le prit dans ses bras mais le brun n'eut aucune réaction. Au bout de quelques secondes, il se dégagea et hocha impatiemment la tête.
-Sisi, je n'ai pas le temps alors s'il te plait, laisse moi passer…
-Oh mais je voulais…
-laisse moi passer ! s'énerva Ulrich.
La jeune fille s'écarta, le visage crispé, et le regarda s'éloigner en refoulant ses larmes. Il atteignit enfin les doubles portes grises, les ouvrit et monta les escaliers d'un pas rapide et souple. Il trouva la secrétaire qui lui fit signe d'attendre un peu. Elle décrocha le téléphone pour l'annoncer puis hocha la tête en direction d'Ulrich qui passa la porte du bureau.
Il avait encore la main sur la poignée, la porte était totalement ouverte mais le samouraï demeurait figé sur le seuil, immobile, le regard fixe, les poings serrés, une expression de rage sur le visage…
-qu'est ce que tu fais là ? lâcha-t-il.
L'homme assis devant le bureau du proviseur se leva, lissant d'un geste machinal le revers de sa veste beige. Son allure d'homme d'affaire, ses cheveux bruns impeccablement bien coiffés, ses chaussures noires trop propres, sa cravate parfaitement nouée… il n'avait pas changé …
-Eh bien Ulrich, c'est ainsi que tu salue ton père ? interrogea l'homme en fronçant les sourcils d'un air de reproche.
-Qu'est ce que tu fais là? Répéta Ulrich sans tenir compte de la remarque.
-Ulrich, commença le proviseur, votre père…
Mais Mr Stern lui fit signe de la main de se stopper et Mr Delmas se tut, observant le duel silencieux du père et du fils.
-Je suis juste venu parler, expliqua Mr Stern.
De là où il était, le proviseur eut l'impression que c'était l'engagement, le début d'un combat sans merci…
-Eh bien ce n'est pas le moment, répliqua Ulrich d'un ton hargneux.
-Si et tu le sais. Je suis au courant de tout, le proviseur m'a tout expliqué et je vais te dire une bonne chose Ulrich, ami ou pas, la semaine prochaine tu reprends les cours, je te rappelle que tu as le bac dans moins d'un mois.
-Mais je m'en balance, s'écria Ulrich avec colère.
-Non ça ne marche pas comme ça, fit Mr Stern en élevant légèrement la voix.
-Alors tu es encore venu régenter ma vie, c'est ça n'est ce pas ? sans nouvelle pendant des mois et des mois et un beau jour, Monsieur réapparaît en ordonnant… Il est temps que tu apprennes que la vie ne marche pas comme ça…
-Qui crois-tu être pour me donner des leçons de vie ? tu n'es qu'un gamin Ulrich et je fais ce qui est le mieux pour toi….
-Ben voyons, retombons donc dans le cliché type du sale gosse qui ne sait rien de la vie et qui pourra remercier son gentil papa de s'être occupé de lui…quelle générosité, ironisa Ulrich avec un sourire mauvais.
-Ne te fous pas de moi Ulrich, s'énerva son père en avançant d'un pas vers son fils. Mais il n'était plus le gamin d'autrefois avec qui il suffisait d'élever la voix pour gagner, non il avait grandi, changé, mûri…
-Alors arrête de le faire avec moi… ne fais plus irruption dans ma vie quand ça t'arrange pour me délaisser encore plus après… Je ne t'intéresse pas, je m'en suis fait une raison depuis longtemps et aujourd'hui, cela m'indiffère… alors n'essaie plus de me faire croire le contraire en faisant une apparition tous les 36 du mois…
-Je viens juste te prévenir…
-Préviens et va-t-en, lâcha Ulrich.
-Reviens en cours, travail et obtient ton bac, sinon tu sais ce qui t'attend…
-Je ferais comme je l'entends, ce que tu diras ou feras ne me touchera pas…
-Oh que si, corrigea son père avec un sourire au coin des lèvres. Tu ne crois quand même pas que je vais t'entretenir toute ta vie ?
-J'en ai bien conscience, affirma Ulrich, et je vais en profiter pour te dire que je refuse ta proposition de la dernière fois.
Le visage de Mr Stern se ferma et une flamme de colère apparut dans ses prunelles sombres.
-Ce n'était pas une proposition Ulrich et tu le sais…
-Je refuse tout de même !
-Oh ! Voyez-vous cela … Et je suppose que tu as une bonne raison?
-Une que tu ne comprendrais pas…, osa Ulrich d'un ton franc et direct déclenchant le sourire de son père.
-Laisse moi deviner, elle ne s'appellerait pas Yumi Ishiyama cette raison ?
-qu'est ce que ça peut te faire comment elle s'appelle, ça ne te regarde pas, tu ne fais déjà plus partie de ma vie …
-Oh que si et pour un petit bout de temps encore… Ishiyama ou pas, tu iras en Espagne l'année prochaine comme il a été prévu… Tu passeras tes quatre ans là-bas comme il se doit et laisse moi te préciser que, tu n'as évidemment pas le choix…
-on a toujours le choix, contredit Ulrich d'une voix où commencer à percer l'incertitude.
-Bien sûr, si tu préfère rester à la rue parce que je t'aurais coupé les vivres…. Libre à toi… Sur ce..., Mr Stern se tourna vers le proviseur, lui serra la main et se dirigea vers la porte sachant qu'il avait gagné… Il fit face à Ulrich au seuil de la porte et sourit d'un air mauvais… Je vous souhaite une bonne journée…
-Tu es un monstre, marmonna Ulrich entre ses dents.
-Je suis ton père, rectifia Mr Stern.
-Peut-être aux yeux de la loi mais pour moi, tu es le contraire de ce que le mot père veut dire…
Il s'écarta et regarda l'homme s'éloigner d'un pas élégant et aérien. Il tourna la tête en entendant le proviseur prononcer son prénom et il le coupa dans sa phrase sans aucune manière.
-Je retourne à l'hôpital.
Il s'élança aussitôt, dévala les escaliers, poussa violemment les portes qui frappèrent les murs dans un bruit sourd. Il traversa la cour en courant et s'engagea dans la rue à toute vitesse. Les larmes de rage perlaient à ses yeux et il les essuya d'un geste de colère. Tout était revenu en lui…doute, incertitude, frustration, colère, peine…Il s'immobilisa soudain, devant les portes de l'hôpital et il leva les yeux vers le bâtiment qui se dressait de toute sa hauteur, se distinguant des autres bâtisses proches par sa blancheur irréprochable.
Elle était là-haut, enfermée dans un monde de cauchemar, inaccessible… Il pénétra dans le bâtiment et appela l'ascenseur puis il enfonça les mains au fond de ses poches. Elle était l'inaccessible…maintenant qu'il la voulait, il ne pouvait plus l'avoir… Tout ça pourquoi ? pour la satisfaction d'un homme … son père… Il voulait l'envoyer en formation, une formation de quatre ans, loin de tout … Une formation pour apprendre à gérer un empire…son empire… mais il avait posé l'interdit ! Ulrich n'en avait pas été étonné, il le connaissait désormais… mais il ne pouvait le tolérer, l'accepter, le comprendre… Mais il n'avait pas eu le choix… ça ou la rue… Il savait que son père était capable de mettre sa menace à exécution, le priver de tout jusqu'à ce qu'il change d'avis… Il allait devoir accepter les règles, partir loin et … couper tout les ponts, ne plus avoir aucun contact … S'il n'acceptait pas ne serait-ce que cette règle, sa vie serait un enfer et il le savait. Mais sa vie sans elle pouvait-elle ressembler à autre chose qu'à l'enfer ?
Un son léger se fit entendre, l'ascenseur s'immobilisa et Ulrich parcourut les couloirs en direction de la chambre 303 dont il connaissait l'emplacement par cœur. La porte s'ouvrit et la voix qui lui parvenait depuis le couloir se tut soudainement. Il pénétra dans la pièce et aperçut le visage anxieux d'Aelita tourné vers lui.
-Comment vont-ils? Interrogea-t-il d'une voix basse.
-toujours pareil, aucun changement, répondit simplement Aelita en se tournant à nouveau vers Odd. Qu'as dit le proviseur ?
Ulrich soupira, traversa la chambre en silence et s'installa tout près de Yumi. Il lui prit la main et la serra dans la sienne. Elle était froide mais crispée… Ses épaules s'affaissèrent et il se tourna à demi vers Aelita sans lâcher la main de la japonaise.
-Il y avait mon père…
-Ton père ? répéta Aelita.
-Oui. Il est venu m'ordonner de reprendre les cours… Tu sais Aelita… Ulrich inspira profondément, finit par froncer les sourcils et il fit un geste agacé de la main. Autant tout te dire maintenant… je suppose que tu auras remarqué que Yumi et moi ces derniers temps...on ne se parlait plus trop…
-C'est un euphémisme Ulrich. Elle était au bord du gouffre et toi aussi par la même occasion, rectifia Aelita en fronçant les sourcils. Ulrich soupira et s'appuya au dossier de sa chaise, les yeux fixés au sol et le visage las et découragé.
-Tu as raison, murmura-t-il. Et pour tout te dire c'est entièrement de ma faute…
-Ta faute ? répéta Aelita.
-Tu te souviens le soir où j'ai rattrapé Yumi sous l'orage… C'est là que tout s'est passé…
-Que lui as-tu dis ?
-Que tout était fini…
-Quoi ?? Aelita se leva d'un bond de sa chaise, trop surprise pour réaliser ce qu'elle faisait.
-J'ai même rajouté que après le bac, je ne voulais plus avoir aucun contact avec elle, qu'on n'était plus ami…
-Mais… Aelita en avait le souffle coupé, elle ne parvenait même plus à trouver ses mots… l'ébahissement se lisait sur son visage et en elle, une guerre se jouait… la colère, la surprise, la tristesse… le pourquoi… Mais …Ulrich… Bon Dieu mais je peux savoir ce qui t'as pris ? hurla-t-elle soudain.
Une voix… Là… comment aurait-il pu ne pas l'entendre… Il fit demi-tour… vers lui… lui qui lui faisait si peur… Mais la voix… elle était là-bas…
-Tu as toutes les bonnes raisons de te mettre en colère mais s'il te plait, je te demande seulement de m'écouter …
Les yeux suppliants qu'il leva vers elle la surprirent encore davantage, elle se laissa tomber sur la chaise et hocha doucement la tête sans décrocher son regard du brun qui arborait un air déprimé. Sans s'en rendre compte, sa main se serra davantage sur celle de Odd…
-Il y a quelques mois, mon père est venu me voir…, commença Ulrich. Je ne sais pas si tu le sais mais il dirige une grande entreprise… je ne saurais pas te dire ce qu'il y fait et à vrai dire, ça ne m'intéresse pas…. Pour être franc, je m'en fous totalement. Seulement voilà lui, il ne s'en fout pas. Et il a décidé que je lui succéderais… Il est venu m'annoncer ça en janvier dernier… Sur le coup je n'ai pas pu y croire, il donnait même l'impression qu'il s'intéressait à moi et j'ai eu la sensation… oui pendant un instant j'ai eu le sentiment d'exister …d'avoir une petite place dans son univers… mais j'ais très vite déchanté… Il a posé ses conditions et j'ai compris…
-conditions ? répéta Aelita.
-Plus aucun contact avec … comment il a dit déjà ? ah ça me revient… Ma bande de bon à rien… aucun contact à vie...et ça c'est seulement la première…
-Et… tu as accepté ? s'étonna Aelita.
-Bien entendu que non, s'écria vivement Ulrich. Tu pense bien que ma première réaction a été de dire non. Seulement voilà, il a tous les pouvoirs et il le sait. Je l'entends encore .
Non ? tu es sûr de vouloir dire non ? évidemment que j'étais sûr, rien que sa première condition aurait fait de ma vie un enfer… Et là il a parlé de conséquences …
-quelles conséquences ? demanda Aelita voyant qu'il s'interrompait.
-Il m'envoie quatre en Espagne pour me former et j'accepte toutes ses règles sans exception sinon je … il… il me coupe totalement les vivres et dans ce cas là, je serais vite à la rue… qui voudrait d'un gamin qui n'a que le bac ? aucune expérience… qui voudrait de moi… et il… il en est vraiment capable. Il sait que pour rien au monde je ne ferais cette formation si cela doit m'éloigner de vous, de Paris mais il sait aussi que je ne tiendrais pas sans son argent… Il fait ça pour le plaisir de m'humilier… Il veut me voir ramper à ces pieds…
-Mais…mais c'est un monstre …
-Malheureusement c'est aussi mon père…
-Je ne l'imaginais pas ainsi… te mettre à la rue quand même…
-Personne ne le voit de cette manière… Et il s'arrangerait pour… tu sais quand je dis à la rue, ce n'est pas non plus… Il ne me laissera pas en mourir mais il va me faire voir la misère de près… de très près…
-C'est pour ça que …
-C'est pour ça que j'ai dis cela à Yumi… Parce que j'allais partir et je ne voulais pas qu'elle en souffre, je ne voulais pas qu'elle espère…
-Alors tu l'aime vraiment ?
Ulrich resta silencieux et ses yeux se baissèrent. Un sourire naquit au coin des lèvres d'Aelita et elle reprit d'une voix plus douce, commençant à saisir le problème :
-que vas-tu faire désormais ? continuer ?
-Non, s'exclama Ulrich en plongeant ses yeux dans les siens. Non je… Je me suis rendu compte au cours de ces derniers temps que…que je serais incapable de me passer d'elle… Aelita elle est…
-Je sais, murmura celle-ci, ne t'en fais pas elle va s'en sortir… et toi aussi.
les voix…en allant vers lui… oui c'est… elles se rapprochent… comment ne l'a-t-il pas vu avant… Il faut qu'il … non…ne plus avoir peur… et si tout finissait en trouvant l'origine des voix ?
-Je vous ai rapporté de quoi manger.
Jérémie referma la porte derrière lui et déposa les sandwich sur la petit table qui se trouvait face aux lits ainsi que trois cannettes puis il s'installa sur la troisième chaise entre Ulrich et Aelita qui prirent un sandwich sans grande conviction.
Aelita avait rapporté sa conversation avec Ulrich à Jérémie et celui-ci s'était contenté de hocher la tête avant d'affirmer que c'est ensemble qu'ils pourraient trouver une solution. Et l'après-midi s'était écoulé, calme et sans changement…
-Tu as eu une idée Jérémie ? interrogea Aelita plus pour briser le silence que pour avoir la confirmation de sa pensée.
-Pas vraiment…, avoua le blond avant de croquer à nouveau dans son jambon/fromage. J'ai été à l'usine étudier un peu plus ses cauchemars et je n'ai pas vraiment réfléchi…désolé Ulrich.
-Ce n'est rien, ne t'en fais pas. Tu as trouvé quelque chose au moins ?
-pas grand-chose d'intéressant si tu veux tout savoir mais…
Aelita et Ulrich fixèrent Jérémie qui venait de s'interrompre dans sa phrase sans raison aucune. Il gardait désormais le regard accroché à quelque chose derrière Aelita et Ulrich. Ils se tournèrent et les yeux d'Aelita s'agrandirent sous le choc…
-Il émerge…
qu'entendait Jérémie par-là ? ils l'ignoraient totalement, lui comme Aelita mais il se précipita vers le lit d'Odd dont les doigts bougeaient doucement…
-Odd ! appela Aelita en saisissant sa main.
-Parlez lui ! lâcha Jérémie dans un souffle, le visage soudainement très pâle.
-Odd c'est Aelita. Odd c'est nous on est tous là ! Odd est-ce que tu m'entends ? Odd allez c'est bien, tu as assez dormi maintenant, il faut que tu te réveille…
Les larmes coulaient sans retenue sur ses joues… Elle disait tout et n'importe quoi, tout ce qui lui passait par la tête et elle continuait car elle avait la nette impression que plus elle parlait et plus Odd bougeait…
-Odd…
-Ulrich, appelle un médecin… demanda Jérémie sans parvenir à bouger d'un pouce.
Le brun se précipita et revint à peine une minute plus tard avec un homme en blouse blanche qui observa son patient avec attention.
Les paupières du blond frémirent, un gémissement s'échappa de sa gorge et soudain sa main se crispa sur celle d'Aelita qui cria son nom avec angoisse. Son visage prit une expression de souffrance, il hurla et son cri résonna dans la pièce vide et blanche. Son corps se tordit sous les draps, il hurla de nouveau puis plus rien… Il avait retrouvé son immobilité d'auparavant...
Le médecin secoua la tête de gauche à droite en sortant de la pièce. Aelita porta sa main à sa bouche, les lèvres pincées et elle réprima un sanglot… Jérémie passa un bras autour de ses épaules et lui caressa le dos dans l'espoir de la consoler un peu. Ulrich soupira et s'empara de la main de son ami dans un geste doux mais las.
-Odd, il est temps que tu reviennes…
-Odd, il faut que tu nous reviennes…, murmura Jérémie d'une voix basse et sourde.
-Tu nous manque…laissa échapper Aelita dans un sanglot.
Les paupières du blond frémirent de nouveau et Ulrich sentit ses doigts bouger à l'intérieur de sa paume. Sans trop d'espoir après la scène précédente, il posa son regard sur son visage et ce fut comme un feu d'artifice à l'intérieur de lui car à ce moment là, Odd ouvrit les yeux…